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MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT REPUBLIQUE DU MALI

SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE Un Peuple-Un But-Une Foi


SCIENTIFIQUE

FAMA

Faculté d’Agronomie et de Médecine

Animale (FAMA)

RAPPORT STAGE DE FIN DE CYCLE EN L3-AVD


Titre :
Etude de l’impact du compost liquide sur la productivité
du maïs dans le village de Farako (commune de Finkolo-
farako)
Pour l’obtention de la Licence en Agriculture Vivrière et Durable (AVD)

Présenté par :
Hamadoun Oumarou DAOU, Etudiant en fin de cycle Licence AVD
Superviseur technique (Conseiller externe) Superviseur pédagogique (Conseiller interne)
Encadrant professionnel/structure d’accueil Encadrant académique/FAMA-US
M. Issa BAH Dr. Bejamé COULIBALY
Ingénieur Agronome Enseignant-Chercheur à la FAMA-US
Chef DPVC/PV à la DRA-SIKASSO

Année universitaire 2022-2023


TABLE DES MATIERES
DEDICACE.............................................................................................................................................vi
REMERCIEMENTS..............................................................................................................................vii
LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS........................................................................................viii
RESUME.................................................................................................................................................ix
I- INTRODUCTION............................................................................................................................1
II- PRESENTAION DU SERVICE D’ENCADREMENT...............................................................2
2.1. Direction Régionale de l’Agriculture :.....................................................................................2
2.2. L’organisation...........................................................................................................................4
2.2.1. La Division Legislation et Contrôle Phytosanitaire :.......................................................4
2.2.2. La Division Promotion et Valorisation des Cultures et Produits Végétaux.....................5
2.2.3. La Division Conseil et Vulgarisation Agricole................................................................5
2.2.4. La Division Enseignement Agricole et Animation Rurale...............................................6
2.2.5. Le Bureau Statistiques, Suivi-Evaluation et Communication..........................................6
III- MILIEU D’ETUDE......................................................................................................................7
3.1. Milieu physique........................................................................................................................7
3.2. Milieu humain...........................................................................................................................9
IV- ACTIVITES MENEES...............................................................................................................11
4.1. Objectifs..................................................................................................................................11
Objectif global:...............................................................................................................................11
Objectif sépcifique:.........................................................................................................................11
4.2. Matériel et méthodes..............................................................................................................11
4.3. Formation des producteurs sur la fabrication du compost liquide..........................................12
4.4. Utilisation du compost............................................................................................................14
V- CONCLUSION ET RECOMMANDATION.............................................................................16
5.1. Conclusion..............................................................................................................................16
5.2. Recommandations..................................................................................................................16
VI- ANNEXES..................................................................................................................................17
VII- REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES....................................................................................18

ii
LISTE DES TABLEAUX

Tableau 1 : Evolution des superficies des producteurs et des rendements des principales spéculations
des trois (3) dernières campagnes...........................................................................................................9
Tableau 2 : Recapitulatif des differentes dates de de fertilisation.........................................................15
Tableau 3 : Production obtenue par parcelle.........................................................................................15

iii
LISTE DES PHOTOS

Photo 1 & Photo 2 & Photo 3 : Production du compost.......................................................................13

iv
LISTE DES ANNEXES

v
DEDICACE
Je dédie ce présent rapport de stage de fin de cycle à :
 Mon père Oumarou Daou qui n’a jamais cessé d’œuvrer pour ma réussite ;
 Ma mère Djeneba Toure s’est sacrifiée nuit et jour pour mon éducation.
Que ce présent rapport leur apporte un soulagement parfait.

vi
REMERCIEMENTS
Au terme de mon stage de fin de cycle, il est un devoir pour moi d’adresser mes sincères
remerciement à :
 Allah, le tout puissant pour m’avoir accordé la sante et la force ;
 Le chef de DER de la filière Agriculture Vivrière et Durable (AVD) de la FAMA de
l’Université de Ségou ;
 Le corps professoral de l’université de Ségou pour la bonne qualité de la formation
précisément ceux de la filière AVD ;
 Le Directeur Régional de l’Agriculture de Sikasso ;
 Mon directeur de stage monsieur Issa BAH, chef de Division Promotion et Valorisation
des Cultures et Produits Végétaux à la DRA de Sikasso ;
 Tout le personnel de la DRA ;
 M. Souleymane Traore, charge de Programme à la Division Enseignent Agricole et
Animation Rurale ;
 Mes frères sœurs, amis, camarades et collègues pour le soutien moral et financier ;
Je ne saurais terminer sans adresser mon très vif remerciement à tous mes camarades
stagiaires et à tous mes amis.
En fin mes remerciements vont à toutes les bonnes volontés ayant participé directement ou
indirectement à ma formation.

vii
LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS

viii
RESUME

ix
I- INTRODUCTION
Le Mali est un pays agrosylvopastoral dont ou 95% des habitants vivent des produits
l’Agriculture de l’Elevage et de la Pêche.
L’Agriculture occupe une place importante et contribue jusqu’à 30-40 du PIB. Malgré les
différents efforts entrepris par l’Etat pour le développement de ce secteur, il reste encore
confronte a certains problèmes.
C’est dans ce cadre que le gouvernement du Mali dans sa politique de développement ouvre
les grandes écoles agricoles pour former des étudiants en vue de contribuer au développement
de l’Agriculture au Mali.
Pour me préparer à cette contribution, j’ai vu la nécessité d’augmenter mon niveau de
formation pour participer à assurer la sécurité alimentaire dans mon pays.
C’est dans cette optique que j’ai effectué mon stage pratique de fin de cycle à la Direction
Régionale de l’Agriculture de Sikasso (DRA), en complément de ma formation théorique
acquise pendant trois années de formation à la FAMA (Université de Ségou).

1
II- PRESENTAION DU SERVICE D’ENCADREMENT
La Direction Régionale de l’Agriculture (DRA) de Sikasso est créée par l’arrêté N°1882/MA-
SG du 28 Août 2006 fixant l’organisation et les modalités de fonctionnement des services
régionaux et subrégionaux de la Direction Nationale de l’Agriculture au Mali.
La DRA de Sikasso couvrait 7(sept) secteurs d’agriculture : Sikasso, Bougouni, Kadiolo,
Kolondièba, Koutiala, Yanfolila et Yorosso mais couvre les cercles de Sikasso et Kadiolo.
2.1. Direction Régionale de l’Agriculture :
La Direction Régionale de l’Agriculture est dirigée par un Directeur nommé par arrêté du
Ministre chargé de l’Agriculture sur proposition du Directeur National de l’Agriculture.
Sous l’autorité administrative du Gouverneur de Région et l’autorité technique du Directeur
National de l’Agriculture, le Directeur Régional veille à l’exécution des missions assignées à
la Direction Régionale.
A cet effet, il est chargé de :
 Planifier, organiser et diriger les activités de la Direction ;
 Traduire sous forme de programmes et projets, les politiques et stratégies en matière
de législation et contrôle phytosanitaire des produits végétaux ;
 Appuyer, superviser et contrôler la mise en œuvre de ces programmes et projets ;
 Veiller au respect de la législation et la réglementation relatives à la qualité des
intrants, des produits phytosanitaire et agro-pharmaceutiques, des semences d’origine
végétale et du conditionnement des produits et denrées alimentaires d’origine végétale
auprès des professionnels du secteur ;
 Veiller à l’inspection des établissements publics et privés de production, de collecte,
de transformation, de stockage, et de distribution des produits et denrées alimentaires
d’origine végétale ;
 Appuyer les collectivités territoriales et les services de l’Agriculture dans le contrôle
du respect des lois et réglementations régissant le domaine de la protection
phytosanitaire ;
 Favoriser l’accès des producteurs aux technologies appropriées en matière de
transformation, conservation et conditionnement ;
 Assurer l’appui conseil, la formation des collectivités et des organisations
professionnelles en matière de collecte, transformation, commercialisation,
conservation, conditionnement et d’accès au crédit rural et équipements ;

2
 Appuyer les collectivités territoriales et les Organisations Paysannes (OP) dans
l’élaboration et la mise en œuvre des programmes et projets en matière de production
végétale ;
 Développer les mécanismes de concertation et de collaboration avec les autres
intervenants dans les filières de productions végétales ;
 Suivre et évaluer les actions en matière de valorisation des produits agricoles,
technologies de production dans le domaine de l’Agriculture ;
 Coordonner et suivre la mise en œuvre des dites stratégies ;
 Elaborer et suivre la mise en œuvre de programmes et modules de formation des
acteurs dans le domaine de l’agriculture ;
 Participer à l’élaboration et au suivi de l’exécution des programmes techniques de
recherches/vulgarisation en liaison avec les centres et structures de recherche et les
organisations de producteurs ;
 Veiller à l’harmonisation des interventions des ONG et autres intervenants avec les
politiques et stratégies nationales en matières de formation, de diffusion des
techniques et technologies de production ;
 Suivre et évaluer les activités du service ;
 Suivre et évaluer la mise en œuvre des projets et programmes agricoles ;
 Collecter, traiter et diffuser les données statistiques et gérer la documentation et
l’information agricole ;
 Participer au suivi des études et la préparation de nouveaux projets ;
 Elaborer les programmes d’activités et les rapports de suivi des Campagnes Agricoles
de la Direction Régionale ;
 Assurer la coordination, la supervision et le contrôle des activités des Divisions et des
services subrégionaux et services rattachés ;
 Organiser la supervision de la campagne agricole ;
 Préparer les réunions mensuelles du comité régional de supervision de la campagne,
dont il assure le secrétariat.
Par ailleurs, un chef de Division désigné par le Directeur assure l’intérim en cas de vacance,
d’absence ou d’empêchement dudit Directeur.

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2.2. L’organisation
La Direction Régionale de l’Agriculture est composée de quatre (4) Divisions et d’un (1)
Bureau :
 Division Législation et Contrôle Phytosanitaire (DLCP) ;
 Division Promotion et Valorisation des Cultures et Produit végétaux (DPVC/PV) ;
 Division Conseil et Vulgarisation Agricole (DCVA) ;
 Division Enseignement Agricole et Animation Rurale (DEAAR) ;
 Bureau Statistiques, Suivi-Evaluation et Communication (BSSEC).
2.2.1. La Division Legislation et Contrôle Phytosanitaire :
Elle est chargée des activités suivantes :
 Le contrôle des unités de transformation et de conditionnement, des lieux de stockage
et de vente des produits Agricoles ;
 Le contrôle de qualité des produits alimentaires d’origine végétale au niveau des
points de ventes ;
 Le contrôle de qualité des produits Agricoles à l’importation (contrôle des documents
sanitaires, prélèvement pour les analyses de laboratoire) ;
 Le contrôle de qualité des produits Agricoles à l’exportation (contrôle de
conditionnement et délivrance du certificat phytosanitaire) ;
 Le contrôle de qualité des semences végétales à l’importation (contrôle des documents
sanitaires, prélèvement pour les analyses de laboratoire) ;
 Le contrôle de qualité des produits agro-pharmaceutiques à l’importation (contrôle des
documents d’origine, prélèvement pour le contrôle de la formulation) ;
 L’information, la formation et la sensibilisation des populations, des producteurs, des
organisations de producteurs et des opérateurs économiques.
Le Nombre de points de contrôle : ils sont au nombre de 06 (Six)
Il s’agit en l’occurrence de :
 Sikasso : Sikasso, Bougoula hameau, marché de Médine ;
 Kadiolo : PK18, marché Kadiolo, marché de Zégoua ;
La Division comprend :
Un chef de Division ;
Un Chargé des Normes et Législation ;
Un Chargé du Contrôle Phytosanitaire et du suivi, des professionnels du secteur ;
Un Chargé du laboratoire.

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2.2.2. La Division Promotion et Valorisation des Cultures et Produits Végétaux
Elle est chargée de :
 Favoriser l’accès des producteurs aux technologies appropriées en matière de
transformation, conservation et conditionnement ;
 Assurer l’appui conseil, la formation des collectivités et des organisations
professionnelles en matière de collecte, transformation, commercialisation,
conservation, conditionnement et d’accès au crédit rural ;
 Appuyer les collectivités territoriales et les organisations paysannes (OP) dans
l’élaboration et la mise en œuvre des programmes et projets en matière de productions
végétales ;
 Développer les mécanismes de conservations et de collaboration avec les autres
intervenants dans les filières de productions végétales ;
 Suivre les actions de production et de valorisation des produits agricoles ;
 Participer à la conception des éléments de la politique nationale et les stratégies de
commercialisation des produits agricoles et assurer le suivi de leur mise en œuvre ;
 Participer à la conception des éléments de la politique nationale et les stratégies en
matière d’accès des producteurs au crédit rural, équipements et assurer le suivi de leur
mise en œuvre ;
 Elaborer les éléments de programmation des activités des campagnes agricoles.
La division comprend :
Un chef de Division ;
Un Chargé des cultures de rentes et des produits de cueillette ;
Un Chargé de la valorisation, de la commercialisation et du crédit rural.
2.2.3. La Division Conseil et Vulgarisation Agricole
Elle est chargée de :
 Participer à la conception des stratégies et méthodes de diffusion des techniques et
technologies de production dans le domaine de l’Agriculture ;
 Coordonner et suivre la mise en œuvre des dites stratégies ;
 Elaborer et suivre la mise en œuvre des programmes et modules de formation des
acteurs dans le domaine de l’Agriculture ;
 Participer à l’élaboration et au suivi de l’exécution des programmes techniques de
recherche/vulgarisation en liaison avec les centres et structures de recherches et les
organisations de producteurs ;

5
 Veiller à l’harmonisation des interventions des ONG et autres interviennent avec les
politiques et stratégies nationales en matière de formation, de diffusion des techniques
et technologies de production ;
 Elaborer les éléments de programmation des activités des campagnes agricoles.
La Division comprend :
Un chef de Division ;
Un Chargé du conseil agricole ;
Un Chargé de liaison Recherche/Vulgarisation.
2.2.4. La Division Enseignement Agricole et Animation Rurale
Elle est chargée de :
 Elaborer et suivre la mise en œuvre des programmes et modules de formation dans les
établissements d’enseignement technique agricole et Centres d’Animation Rurale, en
rapport avec les services compétents ;
 Définir les conditions d’accès et le régime des études des établissements
d’enseignement technique agricole et des Centres d’Animation Rurale, en rapport avec
les services compétents et veiller à assurer la mise en œuvre.
La Division comprend :
La Section Enseignement Agricole ;
La Section Animation Rurale.
2.2.5. Le Bureau Statistiques, Suivi-Evaluation et Communication
Il est chargé de :
 Suivre et évaluer les activités du service ;
 Suivre et évaluer la mise en œuvre des projets et programmes agricoles ;
 Collecter, traiter et diffuser les données statistiques et gérer la documentation et
l’information agricoles ;
 Participer au suivi des études et à la préparation de nouveaux projets ;
 Elaborer les rapports de suivi et les programmes d’activités de la Direction Régionale.
Le Bureau comprend :
Un chef de Bureau ;
Un Chargé de statistiques et Suivi-Evaluation ;
Un Chargé de Communication, Information et documentation

6
III- MILIEU D’ETUDE
Située à 17 km à l’Est de Sikasso sur la route internationale Mali- Burkina Faso. La commune
de Finkolo est limitée à l’Ouest par la commune urbaine de Sikasso, au Nord par la commune
rurale de Dandérésso, au Sud par la commune rurale de Kaboïla et à l’Est par le Burkina Faso.
3.1. Milieu physique
a- Le climat
Le climat est le type soudano-guinéen, marqué par des précipitations moyennes annuelles
variant entre 1 200 à 1 800 mm en année normale de pluviométrie. On distingue trois saisons
dans la zone :
- une saison sèche et froide de Novembre à Février
- une saison sèche et chaude de Mars à Avril
- une saison pluvieuse de Mai à Octobre.
Les températures moyennes minima et maxima sont respectivement de 19°C et 38°C.
b- Le relief :
Il est un jeu accidenté avec quelques massifs montagneux ne dépassant pas 0 à 60 m
d’altitude.
c- La faune :
- Jadis riche, la faune est aujourd’hui complètement décimée par le braconnage. Ce-
pendant, on y rencontre à présent quelques espèces telles que : les antilopes, le son,
des phacochères, des singes et un couple d’éléphant d’année en année.
- Les oiseaux sont variés : il s’agit des pintades, des perdrix, des calaos, les éperviers,
les vautours, les outardes etc.
d- La flore :
Elle est constituée d’essences très variées. Il s’agit : du Afzélia africana, du Ptérocarpus
lucens (Guénu,) du Vitelaria paradoxa (karité) du Parkia biglobosa (néré) du Terminalia SP
(wolo) du Daniéla oliveri (sana), les camoutocies, etc….
e- L’hydrographie :
La Commune est traversée par quatre (4) marigots : le Farako, le Tientienko, le
Tiékorodougou et le N’Galamako). Ces cours d’eau intarissables ont un régime pluvial et
prennent l’allure de véritables torrents pendant l’hivernage.

f- Infrastructures éducatives :
7
Dans la Commune il existe tous les types d’infrastructures éducatives favorisant ainsi, l’accès
de la population à l’instruction dans toutes ses formes :16 écoles fondamentales de base ou
communautaires, une medersa à Finkolo et des centres d’alphabétisations en langue
bamananka
g- Organisations socio-professionnelles :
Au niveau du village il existe des Associations et groupements villageois dont certains
d’’entre eux disposent des pièces judiciaires (récépissés). Elles collaborent avec les services
techniques qui interviennent dans le village pour son développement.
• Les services techniques de développement du village
• Le secteur de l’Agriculture : qui à travers ses structures intervient à Darsalam dans le
cadre de la GIPD et d’autres programmes pour l’organisation, la formation et la
sensibilisation du monde paysan.
• Le service vétérinaire qui intervient dans le contrôle de la santé des animaux
(campagne de vaccination, traitement etc…).
• Le service des Eaux et Forêt : qui à travers son antenne forestière à Farako, veille sur
la forêt classée de Farako, lutte contre le braconnage et le déboisement anarchique.
• La CMDT qui intervient sur la culture du coton.
• La sous station de Recherche de Farako (IER) qui intervient pour diverses recherches.
• Recherche sur le coton
• Recherche sur les ressources forestières (Karité).
• Recherche sur le maraichage.
A ces services, il faut ajouter : la Ferme de thé de Farako qui est la cause même de l’existence
du village de Darsalam, celle-ci est établie sur 400 ha, et dispose 100 ha de plantation en
théier et une usine de raffinerie de thé qui avait atteint sa production maximale de 100 tonnes
de produit fini par an depuis les années 1970 ; érigée en opération de Développement en 1972
dénommée opération thé de Sikasso (O.T.S.).
De 1987 à 1993 une convention a été établie entre l’Etat Malien et la Chine pour
l’exploitation de la ferme et de 1993 à 2004, la convention a été renouvelée encore avec les
mêmes Chinois. A la longue la ferme a été liquidée en 2005 à un opérateur Economique de
Sikasso, qui n’arrive pas à faire fonctionner l’entreprise.

8
3.2. Milieu humain
La Commune est composée présentement de dix-sept (17) villages. En effet en plus des
anciens huit (8) villages qui sont : Finkolo, Farako, Hérèmakono Mâh, Missidougou,
Moujolibougou, Saniéna et Tiékorodougou ont été créés neuf (9) nouveaux villages qui sont :
Mamabougou, N’Galamatièbougou, Sidaribougou, Tionabougou, Gnompêbougou,
Kouloukan ,Danganibougou, Biramabougou II et, Zanikapan II
La population est de 17 391 habitants dont 8571 hommes et 8820 femmes. Cette population
est essentiellement composée de jeunes. Elle est sédentaire et les flux migratoires notamment
vers les pays voisins (Burkina Faso, Côte d’ivoire) sont insignifiants.
a- Ethnie
Plusieurs groupes ethniques cohabitent dans la Commune. Il s’agit des sénoufos (la plus
dominante), des bambaras, des bobos, des peuhls, des dogons et des miniankas.
b- Activités économiques
Les principales activités génératrices de revenus sont :
- Agriculture : Les différentes spéculations cultivées sont : le Mais, coton, mil, sorgho, riz,
dah, les tubercules, les légumes, Les producteurs de ces cultures sont encadrés par les Agents
du Secteur de l’agriculture et de la CMDT.
Tableau 1 : Evolution des superficies des producteurs et des rendements des principales spéculations des trois (3)
dernières campagnes.

Campagne 2020/2021 Campagne 2021/2022 Campagne 2022/2023


Spéculations Sup Rdt Sup Rdt Rdt
Pdt (T) Pdt (T) Sup (ha) Pdt (T)
(ha) (Kg/ha) (ha) (Kg/ha) (Kg/ha)
Riz 217,70 2400 522,48 225 2017 453,83 199,71 2610 521,24

Maïs 2425 2015 4886,38 2540 1987 5046,98 2117,28 2097 4439,94

Mil 48,75 982 47,87 57,25 910 52,10 62,57 900 56,31
Sorgho 52,5 1618 84,95 62 1185 73,47 56,57 1030 58,27

Commentaires : Il est à noter que la culture du coton va grandissante au détriment des


cultures vivrières. Ce qui explique le déficit céréalier dans la commune. Bref l’autosuffisance
alimentaire n’est pas assurée dans la commune. Certaines cultures non moins importantes sont
aussi cultivées, ainsi durant certaines campagnes, les productions de tubercules peuvent
atteindre 50 tonnes et celui du fonio et 1,5 tonne
- la cueillette : elle repose principalement sur l’exploitation du karité, le néré, le walaman, le
gwé, le manan, le caïlcédrat, qui constituent des matières premières pour la fabrication du
beurre et du savon à l’exception du néré qui produit du soumbala et la potasse.

9
- Elevage :
Dans la Commune l’élevage pratiqué est de type extensif ; il concerne la volaille (poules,
pintades canards et dindons) et le bétail (bovins, caprins, porcins etc. …).
La réalisation de deux retenues d’eau avec l’accompagnement technique et financiers du
partenaires 1 à N’Galamatièbougou et 1à Tiékorodougou est un atout considérable pour les
producteurs et les 1éleveurs de ces deux localités. Cependant quelques difficultés liées à la
transhumance du bétail conduit par les peuls nomades en plus des feux de brousses tardifs
- Foresterie :
La Commune dispose d’une forêt classée de 15.000 ha aujourd’hui exploitables et d’une
ferme de thé et d’une usine de raffinage de thé à Farako.
La quantité de miel récoltée par an est estimée à 2 500 litres. La récolte est faite de façon
traditionnelle à travers les ruches, les troncs d’arbres et les termitières.
Pour la protection de la forêt 12 personnes constituent un comité de surveillance y compris les
chasseurs de tous les villages qui gèrent les questions liées à l’environnement et à la
protection civile.
la quantité de miel récoltée par an est estimée à 2 500 litres. La récolte est faite de façon
traditionnelle à travers les ruches, les troncs d’arbres et les termitières.
Pour la protection de la forêt 12 personnes constituent un comité de surveillance y compris les
chasseurs de tous les villages qui gèrent les questions liées à l’environnement et à la
protection civile.
Il existe un marché de bois dans la commune situé à Kouloukan

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IV- ACTIVITES MENEES
4.1. Objectifs
Objectif global:
L’objectif global est d’ameliorer la productivité du maïs dans le village de Farako.

Objectif sépcifique:
Spécifiquement, l’activité vise:

- Apprécier l’impact du compost liquide sur le developpement du maïs ;


- Diffuser la technologies compost liquide dans le village
- Augmenter le rendement du maïs avec l’utilisation du compost liquide.

4.2. Matériel et méthodes

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4.3. Formation des producteurs sur la fabrication du compost liquide
Avant l’utilisation, une session de formation est organisée à l’endroit des producteurs dont les
détails sont les suivants :
Processus de fabrication de l’engrais liquide organique
a) Equipements, matériels et outillages :
 1 fût vide de 200 litres ;
 des bidons de 20 litres ;
 1 tamis de grand cadre ;
 1 bac de grand format ;
 1 long bâton en bois (2 m) pour remuer le mélange et
 1toile en plastique pouvant couvrir l’ouverture du fût.
NB : Le fût ne doit pas présenter de fuites ou de traces d'huile ou de produits pétroliers ou
autres produits toxiques aux risques de tuer les bonnes bactéries et autres micro-organismes
responsables de la décomposition organique de la matière organique en engrais liquide
organique.
b) Les ingrédients à utiliser sont :
o La bouse de vaches fraiche ;
o La matière verte (feuilles fraîches de Neem) ;
o La terre vivante (banco n’ayant pas subi de traitement chimique) ;
o Les cendres de bois de cuisine et l’eau.
NB : En plus, d'autres ingrédients peuvent être ajoutés afin d'augmenter la valeur nutritive de
l'engrais liquide organique : de la boue provenant d'étangs à poissons, des restes de poissons,
des carcasses ou des restes de petits animaux (non empoisonnés, par exemple, des rats, des
poussins
c) Etapes de remplissage du fût (réceptacle) de 200 litres :
 1/3 de bouse de vache (fraiche de préférence/fumier), source d’azote ;
 1/3 de feuilles fraiches de Neem, source de sucres et de minéraux ;
 3 mesures de pelle en bonne terre (banco) n’ayant pas subi de traitement chimique ou
terre vivante, ce qui permet d'augmenter les variétés de micro-organismes utiles ;
 3 mesures de pelle en cendre de bois de cuisine qui apporte à l'engrais des minéraux et
du potassium qui régulent son pH ;

12
 1/3 d’eau complète le contenu du récipient jusqu’à la limite de la longueur de l’index
(15 cm de vide) au-dessus du remplissage pour que, lors de l'agitation, la solution ne
déborde pas.
d) Utilisation du bâton pour mélanger des ingrédients à l’aide du bâton
Le bâton est utilisé pour mélanger les différents ingrédients afin d'obtenir une solution
semblable à une "sauce". Après ce premier mélange, il est nécessaire de mélanger l'engrais
liquide avec le bâton tous les jours pendant 5-10 minutes pendant 2 semaines d'une part pour
permettre au mélange de s'oxygéner et d’autre part pour rendre rapide le processus de
décomposition, ce qui rend la qualité de l’engrais meilleure.
NB : l'engrais liquide doit être produit et resté à l'ombre, à l'abri des rayons directs du soleil.
Il est également nécessaire de couvrir le récipient après chaque mélange à l’aide d’un plastic
afin que l'eau de pluie ne le dilue pas mais aussi pour des raisons sanitaires et de fermentation.
e) Temps nécessaire pour la décomposition du compost liquide
Après 14 à 21 jours en fonction de la période, l'engrais liquide est prêt à être utilisé.
L'engrais liquide peut être utilisé pour les pépinières, les jardins, les arbres fruitiers et autres
grandes cultures. Avant de l'utiliser, il est nécessaire d'extraire (filtrage du compost par tamis)
la partie liquide du mélange (solution). C'est l'engrais liquide
f) Utilisation du compost liquide
Pour son utilisation, il faut diluer 1 litre de solution dans :
 20 litres d’eau au 1er apport ;
 15 litres d’eau au 2ème apport ;
 10 litres d’eau au 3ème et dernier apport.
Le mélange est apporté à raison d’un bol de ¼ litre au pied/poquet de chaque plant par
pulvérisation. La fréquence est de 1 à 2 fois par semaine. Il est fortement conseillé de pailler
le pied des plantes avant d'utiliser l'engrais liquide.
A maturité, l'engrais liquide non dilué peut être stocké dans un récipient de n'importe quelle
taille pendant une longue période. L'engrais liquide peut être appliqué 7 à 10 Jours Après
Levée des plantes et est poursuivi si nécessaire.
NB : L'engrais liquide non dilué ou dilué appliqué directement sur les feuilles des plantes peut
les brûler.

13
Photo 1 & Photo 2 & Photo 3 : Production du compost

4.4. Utilisation du compost


Pour l’uttilisation de la solution du compost liquide deja preparer , il faut imperativement son
application.
a- Instatallation de parcelles pour la production du Mais
Apres piquetage, nettoyage, il a ete suivi un labour prependiculairement a la pente
Deux parcelles separees de 2m ont ete soigneseusement preprees
Semis de des parcelles :
Date de semis des parcelles : 06/07/2023
Une parcellle d’etude de 400m soit 20mx20m et
Une parcelle Temoin 400m soit 20mx20m
Variete utilisee : ( BricoR1) a raison de 1kg par parcelle
Ecartement : 0.80mx 0.40m
Plan de masse

20 m
20 m

20 m 1m 20 m

14
b- Fertilisation:
L’utilisation du compost liquqide comme fertisant se fait par pulvrrisation avec un appareil
de traiment(T15) conforment aux doses recommendees cet a dire:
o 1L de solution de compost liquide dans 20L d’eau au premier apport
o 1L de solution de compost liquide dans 10L d’eau au deuxieme apport
o 1L de solution de compost liquide dans 10L d’eau au troisieme apport
Tableau 2 : Recapitulatif des differentes dates de de fertilisation
Operations Parcelle d’etude Dates Parcelle temoin Dates
Quantite(L) Quantite (kg)
Premier apport 8.32L 20/07/2023 NPK: 4 20/07/2023
Deuxieme apport 11.12L 05/08/2023
Troisieme apport 16.68 20/08/2023
Engrais de 25/08/202 25/08/202 Uree: 6 25/08/2023
couverture :Uree
Recoltes
NB: les traitements ( fertilisation) se font apres un sarclage pour enlever dabord les mauvaises
herbes. La fequence des traitements est de chaque quinze(15) jours.
c- Récolte et Conditionnement
Récoltes : les deux parcelles ont été récoltées séparément le même jour et mis en séchage.
Apres le séchage nous avons procédé aux despathages, ensuite procédé à un second séchage
suivi du battage.
- Conditionnement : Apres vannage, ensuite la mise en sacs de 50 kg.
- Rendement moyen obtenu par parcelle.
Tableau 3 : Production obtenue par parcelle
N° ordre Variété Production (kg) Rendement (kg/ha)
Parcelle d’étude BricoR1 85 2.125
Témoin Brico R1 82 2.050
Commentaires : dans la parcelle d’étude qui mesurait 400 m², nous avons fait une récolte de
85 kg soit un rendement de 2125 kg par hectare par contre la parcelle témoin nous avons eu
82 kg sur les 400 m² soit un rendement de 2050kg par hectare.
En somme nous nous pouvons dire que le rendement de maïs a été amélioré de 2050 kg à
2125 kg par hectare.

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V- CONCLUSION ET RECOMMANDATION
5.1. Conclusion
Ce stage de fin de cycle dans le village de Farako m’a permis d’améliorer mes connaissances
théoriques et pratiques sur la fabrication et l’utilisation du compost liquide. Il m’a permis
également de comprendre réellement les impacts du compost liquide dans l’Agriculture. Il a
permis également à certains producteurs du village de connaitre une nouvelle technologie de
fertilisation du compost liquide à moindre cout.
Nous pouvons dire sans doute la fertilisation avec le compost permet de conserver long temps
les produits agricole et d’évité les problèmes de sante lie aux produits de synthèses
notamment l’engrais. Le compost liquide permet également de résoudre les problèmes de
pauvreté des sols.
5.2. Recommandations
Au terme de cette étude, nous pouvons recommander à une large vulgarisation de cette
technologie au monde rural à la fabrication et l’utilisation du compost liquide pour améliorer
les rendements à moindre cout. Il permet également d’augmenter le temps de conserve de nos
produits agricoles.
En plus de cela nous pouvons développer ainsi une agriculture durable avec un environnement
sain.

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VI- ANNEXES

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VII- REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

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