Memoire Ghislain KONDOMBO 20150279

Conception de périmètres irrigués de 3 hectares dont 2 ha pour la
production de papayers (Microjet) et 1,0 ha pour la production de

noix de coco (micro aspersion) sous système photovoltaïque à
Kamboinsé (Province du Kadiogo)
MÉMOIRE POUR L’OBTENTION DU DIPLÔME D’INGENIEUR 2IE AVEC GRADE DE

MASTER
GENIE DE L’EAU, DE L’ASSAINISSEMENT ET DES AMENAGEMENTS HYDRO-

AGRICOLES (GEAAH)
------------------------------------------------------------------
Présenté et soutenu publiquement le XX Juillet 2022 par
Tebdwaoga Ghislain Arouna KONDOMBO (20150279)
Directeur de mémoire : Dr. Amadou KEITA, Maitre de Conférences (CAMES), Enseignant-

Chercheur, 2iE
Encadrant 2iE : Dr. Roland O. YONABA, Maitre-Assistant (CAMES), Enseignant-

Chercheur, 2iE.
M. Bassirou BOUBE, Enseignant, 2iE.
Laboratoire de l’Eau, des Systèmes Hydraulique et de l’Agriculture (LEHSA)
Jury d’évaluation du mémoire :
Président : Pr Hamma YACOUBA
Membres et correcteurs : M. Kibissi PARE

M. Bassirou BOUBE
Promotion [2021/2022]
Institut International d’Ingénierie Rue de la Science - 01 BP 594 - Ouagadougou 01 - BURKINA FASO

Tél. : (+226) 25. 49. 28. 00 - Fax : (+226) 25. 49. 28. 01 - Mail : 2ie@2ie-edu.org - www.2ie-edu.org
Etude technique d’avant-projet détaillé (APD) pour la Conception de deux périmètres irrigués de 2ha et
1ha pour la production de papayers et cocotiers sous irrigation localisée par micro jet photovoltaïque à
DÉDICACES
Je Dédie ce travail à mon père et à ma mère pour leurs

Sacrifices, leurs amours et leurs soutiens pendant toutes
ces années.
Je vous offre aujourd’hui le fruit de toutes ces années

d’étude.
T. Ghislain A. KONDOMBO Promotion 2021-2022 I

REMERCIEMENTS
Je tiens à témoigner toute ma reconnaissance à tous ceux qui, de près ou de loin ont contribué
à l’aboutissement de ce mémoire de fin d’études.
Je tiens à remercier particulièrement :
- M. BOUBE Bassirou, enseignant en Hydraulique agricole au 2IE pour son Co-encadrement,
son soutien, ses conseils, et son engagement dans ce travail ;
- Pr KEITA Amadou, enseignant en hydraulique agricole au 2IE pour ses pertinentes
remarques qui ont permis d’améliorer ce travail ;
- Dr YONABA O. Roland, enseignant en hydraulique et docteur au Département génie civil et
eau (LEAH), pour les remarques et explications ;
- Tout le corps professoral de 2IE, pour la qualité de la formation.
Je ne saurai terminer ces mots de remerciements sans adresser mes sincères remerciements à
l’endroit des camarades de classe ! Profonds remerciements pour ces moments avec vous.
T. Ghislain A. KONDOMBO Promotion 2021-2022 II

RÉSUMÉ
L’arboriculture est une activité très rentable en raison de la demande en fruit toujours présente
et insatisfaite sur le marché. A Kamboinsé précisément à l’Institut International de l’Eau et
de l’Assainissement (2iE) sur une parcelle de trois (03) hectares, il était question de la
réalisation d’une étude d’aménagement dont l’objectif générale était de fournir une étude
d’avant-projet détaillée de la conception d’un périmètre irrigué de deux (02) hectares pour la
production de papayes et d’un (01) hectare pour la production de noix de coco avec système
d’irrigation localisé par micro jet et par micro aspersion associé à un système de pompage
photovoltaïque.
En guise de résultats de l’étude on a noté à partir de la littérature que le besoin journalier est
de 6 mm pour la papaye et de 6mm que pour le cocotier. Le système d’irrigation, proposé
pour assurer l’apport de ce besoin avec un débit d’équipement Qe=3,3 l/s/ha pour la parcelle
1 et 2 équipé en système localisée (micro jet) et un débit d’équipement Qe=6,4 l/s/ha pour la
parcelle 3 équipé en système par micro aspersion. Le réseau d’irrigation est composé, d’une
conduite principale en PVC PN10 de 250m de longueur et 90mm de diamètre, de 3
conduites de portes rampes en Polyéthylène haute densité (PEHD) PN10 de 100m de
longueur chacun de diamètre 75mm et 50mm; de 114 rampes en Polyéthylène haute
densité (PEHD) PN10 de 100m de longueur de 50mm et 32mm de diamètre avec 5196
émetteurs dont 5000 micro jets et 196 asperseurs. Le réseau de conduite de chaque parcelle
sera alimenté en eau par un réservoir de stockage d’eau de 25m3. Ce réservoir sera installé à
une hauteur de 10m du sol et connecter à un surpresseurs ou pompe de surface. La station
de tête est composée d’une pompe immergée dans un forage, d’un débit de pompage en
hypothèse Q ≥ 5m3/h avec une Hauteur Manométrique Totale à vaincre de 58,9 mCE, d’un
filtre à tamis. L’énergie solaire globale à une puissance maximale fournis de 8,19kW par
deux générateurs photovoltaïque de 10 modules en séries avec 2 branchements en
parallèle pour le champ photovoltaique. Quatre (04) accumulateurs ou batteries seront
installé pour permettre le stockage de l’energie pour plus d’autonomie. Le devis estimatif du
coût d’investissement pour ce projet est de 65 944 583 soit environ 21 981 528 FCFA par
hectare avec un taux de rentabilité sur investissement (TRI) de 59%.
Mots Clés :
1- FAI
T. Ghislain A. KONDOMBO Promotion 2021-2022 III

2- Kamboinsé
3- Arbre fruitier
4- Pompage photovoltaïque
5- Système d’irrigation
T. Ghislain A. KONDOMBO Promotion 2021-2022 IV

ABSTRACT
Arboriculture is a very profitable activity because of the ever present and unsatisfied demand
for fruit on the market. In Kamboinsé precisely at the International Institute of Water and
Sanitation (2iE) on a plot of three (03) hectares, The general objective of the study was to
provide a detailed design study of an irrigated perimeter of two (02) hectares for the
production of papaya and one (01) hectare for the production of coconuts with a localized
irrigation system by micro jet and sprinkler associated with a photovoltaic pumping
system.
As a result of the study, it was noted from the literature that the daily requirement is 6 mm
for papaya and 6 mm for coconut. The irrigation system, proposed to ensure the supply of
this need with a flow of equipment Qe = 3.3 l/s/ha for plot 1 and 2 equipped with localized
system (micro jet) and a flow of equipment Qe = 6.4 l/s/ha for plot 3 equipped with
sprinkler system. The irrigation network is composed of a PVC PN10 main pipe of 250m
length and 90mm diameter, 3 pipes of high density polyethylene (HDPE) PN10 of 100m
length each of 75mm and 50mm diameter; 114 high density polyethylene (HDPE) PN10
ramps of 100m length of 50mm and 32mm diameter with 5196 emitters of which 5000
micro jets and 196 sprinklers. The network of pipes for each plot will be supplied with water
by a 25m3 water storage tank. The tank will be installed at a height of 10m from the
ground and connected to a booster or surface pump. The head station is composed of a
pump immersed in a borehole, a pumping rate in hypothesis Q ≥ 5m3/h with a Total Head
of 58,9 mCE, a filter with sieve. The overall solar energy to a maximum power provided
8.19kW by two photovoltaic generators of 10 modules in series with 2 parallel connections
for the photovoltaic field. Four (04) accumulators or batteries will be installed to allow
the storage of energy for more autonomy. The estimated investment cost for this project is
65,944,583 or about 21,981,528 FCFA per hectare with a rate of return on investment
(IRR) of 59%.
Key words:
1- FAI
2- Kamboinsé
3- Fruit tree
4- Photovoltaic pumping
5- Irrigation system
T. Ghislain A. KONDOMBO Promotion 2021-2022 V

LISTE DES SIGLES ET ABRÉVIATIONS
2IE : Institut international d’Ingénierie de l’Eau et de l’Environnement

FAO : Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture
HMT: Hauteur manométrique totale
ETM : Evapotranspiration maximale.
ETo : Evapotranspiration de référence (évapotranspiration potentielle).
CNUCED : Conférence des nations unies sur le commerce et le développement.
CE : Conductivité électrique.
RFU : Réserve facilement utilisable.
CNS : Comité national de semence
P : Précipitation moyenne annuelles en mm.
T. Ghislain A. KONDOMBO Promotion 2021-2022 VI

SOMMAIRE
DÉDICACES............................................................................................I
REMERCIEMENTS................................................................................II
RÉSUMÉ..............................................................................................III
ABSTRACT............................................................................................V
LISTE DES SIGLES ET ABRÉVIATIONS................................................VI
LISTE DE TABLEAUX............................................................................X
LISTE DE FIGURES..............................................................................XI
LISTE DE PHOTOS.............................................................................XII
FICHE SIGNALÉTIQUE DU PROJET..................................................XIII
INTRODUCTION.....................................................................................1
I. PRÉSENTATION DE LA STRUCTURE D’ACCUEIL ET DE LA ZONE

D’ÉTUDE................................................................................................3
I.1. Présentation de la structure d’accueil...............................................................................3
I.2. Présentation de la zone d’étude........................................................................................5
II. PRÉSENTATION DU PROJET.............................................................7

II.1. Problématique..................................................................................................................7
II.2. Identification de l’exploitation........................................................................................8
II.3. Données de base............................................................................................................12
II.4. Considérations techniques.............................................................................................27
II.5. Hypothèses de calcul.....................................................................................................28
III. MÉTHODOLOGIE DE CONCEPTION..............................................32
T. Ghislain A. KONDOMBO Promotion 2021-2022 VII

III.1. Recherche bibliographique..........................................................................................32
III.2. Visite de la zone d’étude..............................................................................................33
III.3. Méthodes de conception et de paramétrage du système d’irrigation...........................33
III.4. Méthode de dimensionnement des conduites du système d’irrigation........................40
III.5. Méthode de dimensionnement de la station de tête.....................................................43
III.6. Méthodes de dimensionnement de la pompe...............................................................45
III.7. Méthode de détermination de la source d’énergie pour le pompage...........................46
III.8. Mode de pose des conduites........................................................................................52
III.9. Logiciels utilisés..........................................................................................................52
IV. ETUDE DE FAISABILITÉ TECHNIQUE...........................................53

IV.1. Besoins en eau.............................................................................................................53
IV.2. Organisation du périmètre...........................................................................................53
IV.3. Configuration et design du système.............................................................................53
IV.4. Paramètre de dimensionnement préliminaire..............................................................54
IV.5. Caractéristiques des distributeurs................................................................................54
IV.6. Caractéristiques des conduites du réseau.....................................................................56
IV.7. Caractéristiques de la station de tête............................................................................57
IV.8. Dimensionnement de la pompe...................................................................................58
IV.9. Dimensionnement de la source d’énergie....................................................................58
V. ETUDE DE FAISABILITÉ FINANCIÈRE............................................60

V.1. Estimation du cout d’investissement.............................................................................60
V.2. Rentabilité financière....................................................................................................61
VI. NOTICE D’IMPACT ENVIRONNEMENTAL.....................................62

VI.1. Identification et évaluation des impacts......................................................................62
VI.2. Plan de gestion environnementale et sociale...............................................................63
T. Ghislain A. KONDOMBO Promotion 2021-2022 VIII

CONCLUSION......................................................................................64
RECOMMANDATIONS..........................................................................65
BIBLIOGRAPHIE..................................................................................66
ANNEXES.............................................................................................69
T. Ghislain A. KONDOMBO Promotion 2021-2022 IX

LISTE DE TABLEAUX
Tableau 1 : Autres paramètres climatiques...............................................................................11
Tableau 2: Propriétés physiques et chimiques du sol (source : Logiciel HWSD,2012)..........13
Tableau 3:Données du sol de la parcelle 1................................................................................15
Tableau 4: Données du sol de la parcelle 2...............................................................................15
Tableau 5: Données du sol de la parcelle 3...............................................................................16
Tableau 6: Variétés recommandée pour la culture du cocotier.................................................20
Tableau 7: Coefficient cultural (KC) de la papaye...................................................................21
Tableau 8: KC de cocotier ( FAO,2012 )..................................................................................22
Tableau 9: Autres paramètres de culture..................................................................................22
Tableau 10: Conductivités électriques des papayers et de cocotiers........................................27
Tableau 11: Facteur de correction F.........................................................................................40
Tableau 12 : Outils logiciels utilisés.........................................................................................49
Tableau 13. Récapitulatif des coûts d’investissement..............................................................57
Tableau 14 : Devis estimatif.....................................................................................................72
Tableau 15: Etude d’impact environnementale et social..........................................................85
Tableau 16: Plan de gestion d’impacte.....................................................................................88
Tableau 17: Etat des lieux.........................................................................................................89
Tableau 18: Capaciter de production......................................................................................105
Tableau 19: taux de rentabilité sur investissement de l’aménagement...................................105
Tableau 20: Résultats du calcul du débit de distribution........................................................131
Tableau 21: Volume du réservoir calculé...............................................................................133
Tableau 22: Evaluation besoin en eau de la papaye...............................................................134
Tableau 23: Evaluation besoin en eau du cocotier..................................................................134
Tableau 24: organisation du périmètre...................................................................................136
Tableau 25: Paramétrage préliminaire....................................................................................137
Tableau 26 : Caractéristiques des émetteurs...........................................................................138
Tableau 27: Paramètres hydraulique de la pompe..................................................................140
Tableau 28: Caractéristiques de la pompe retenue.................................................................141
Tableau 29: Caractéristiques des modules retenus.................................................................142
Tableau 30: Caractéristiques du système photovoltaïque.......................................................143
T. Ghislain A. KONDOMBO Promotion 2021-2022 X

Tableau 31: Montage photovoltaïque.....................................................................................143

Tableau 32. Caractéristiques des batteries..............................................................................144
Tableau 33. Calcul et disposition du parc de batteries............................................................144
Tableau 34: Caractéristiques du surpresseur...........................................................................145
Tableau 35: Caractéristiques du controleur............................................................................148
LISTE DE FIGURES
Figure 1: Zone d'étude................................................................................................................5
Figure 2: Données climatiques..................................................................................................10
Figure 3: pluviométrie [1990-2017]..........................................................................................10
Figure 4: Type de sol dominant................................................................................................14
Figure 5: Points des mesures d'infiltrations..............................................................................14
Figure 7: Phénomène de lessivage............................................................................................26
Figure 8: Illustration station de tête à pompage photovoltaïque...............................................41
Figure 9. Irradiation moyenne mensuelle à Kamboinsé...........................................................44
Figure 9: Partition cout investissement.....................................................................................58
Figure 10: Dessin AutoCAD.....................................................................................................67
Figure 11: Station de tête et réservoir.......................................................................................68
Figure 12: Calendrier d’arrosage..............................................................................................69
Figure 13: Facteur de correction...............................................................................................71
Figure 14: Topographie du terrain............................................................................................91
Figure 15: Caractéristiques du réservoir métallique.................................................................94
Figure 16: Table de conversion...............................................................................................103
T. Ghislain A. KONDOMBO Promotion 2021-2022 XI

LISTE DE PHOTOS
Photo 1: Arbre de Papayer et ses fruits.....................................................................................18
Photo 2: Arbre de cocotier et ses fruits.....................................................................................19
Photo 3: Eléments identifiés sur le site.....................................................................................86
Photo 4: Symptômes anthracnose...........................................................................................118
Photo 5: Maladie des taches noires.........................................................................................119
Photo 6: Dépérissement dû à Phytophthora sp.......................................................................120
Photo 7: Papaya Ring spot Virus............................................................................................121
Photo 8: Tarsonème polyphage...............................................................................................122
Photo 9 : Piège en PVC pour Oryctes.....................................................................................129
T. Ghislain A. KONDOMBO Promotion 2021-2022 XII

FICHE SIGNALÉTIQUE DU PROJET
Désignations valeurs
Nom du projet Ferme Agricole Intégrer
Localisation
CENTRE /KADIOGO/KAMBOINSE
Coordonnées Longitude (degrés) : 12°27’35,9’’N ;
Latitude (degrés) : 01°32’56,87’’W

Source d’eau : Forages Nombre total : 1
Débit d'exploitation du forage (Hypothèse/à
réaliser) ≥ 5 m3/h
Niveau dynamique (Hypothèse/à réaliser) :
100 m
Pompe immergée : marque LORENTZ
Pompe
modèle PS2-4000 C-SJ5-25
 Champs : 20 modules solaires
Energie : Solaire photovoltaïque et
 Accumulateurs : 4 Batteries lithium
accumulatteurs
Refoulement: 300 m
Description technique
Distribution:
Type d’irrigation: localisée micro jet et  Un Primaire

micro aspersion  Trois portes rampes
100 lignes de micro jet et 14 ligne
de micro aspersion
Type de couverture: Surface mouillée
Equipement d’arrosage:
Nature du matériel: PEHD et PVC
Filtration à tamis : LP DISC-KLEEN
Station de tête:
FILTER
Réservoir : Polytank de 25m3
Surpresseur : un surpresseur LORENTZ
T. Ghislain A. KONDOMBO Promotion 2021-2022 XIII

Compteurs volumétriques : WESDOM_

Equipement de gestion et de contrôle
LXSG
Nanomètres : Meokon_ MD-S260
 Pour le papayer (parcelle 1 et 2)
Equipement à la parcelle
Débit : 30 l/h
Type d’émetteur : Micro jet
Ecartement 2 m
 Pour le cocotier (Parcelle 3)

Débit : 130 l/h
Type d’émetteur : Micro asperseur
Ecartement : 7 m
Devis estimatif :
Section Désignation Prix total (FCFA) % coût
I 1- CLOTURE 8 563 690 15%
II 2- CABINE TECHNIQUE 1 371 800 2%
III 4. Pompe et panneaux solaires 14 800 000 26%
IV 5- Réseau d’irrigation 23 949 750 43%
VI 6- Compensations financières 7 200 000 13%
Total (FCFA) 55 885 240 100%
TVA (18%) 10 059 343
Total général (FCFA) 65 944 583
T. Ghislain A. KONDOMBO Promotion 2021-2022 XIV

INTRODUCTION
L’agriculture reste un outil essentiel pour un développement durable et pour la lutte contre la
pauvreté (Banque Mondiale, 2008). A l’avenir elle devra répondre à des enjeux tels que,
nourrir une population toujours plus nombreuse, tout en s’adaptant aux changements
climatiques à l’aide des systèmes d’irrigation. Le Burkina Faso, pays sahélien situé au cœur
de l’Afrique de l’Ouest, de par son climat est un pays avec de faibles précipitations annuelles
(FEWS NET, 2017). Son agriculture est très dépendante de la pluviométrie et le principal
système utilisé est l’irrigation gravitaire.
Avec un potentiel de terres cultivables d’environ 233 500 hectares (AFC, 2015), le secteur
compte 54 678 hectares de parcelles de légume et environ 142 500 hectares d’arbres fruitiers
(MAH, 2011). La production d’arbres fruitiers est à 100% réalisée dans les régions de l’Ouest,
du Sud et du Centre Est du pays (MAH, 2011). Cela peut s’expliquer par le caractère
traditionnel du secteur agricole qui est dépendant de la pluie, de la rareté de l’eau
indispensable à la pratique de l’irrigation gravitaire dans les autres régions, mais aussi, de la
méconnaissance technique de nouvelles technologies telles que les systèmes d’irrigation sous
pression.
L’arboriculture au Burkina, pour une superficie de 142 500 hectares, seulement 167 hectares,
soit 0,1%, sont utilisés pour la culture de la papaye et zéro hectare pour la culture de cocotier
(Carrico et al., 2021). La papaye est cultivée principalement dans les provinces du Houet et du
Bazega et est produite par seulement 4,2% des producteurs d’arbres fruitiers qui sont en
général des hommes (Carrico et al., 2021). Cela est dommage, étant donné la forte rentabilité
de ces cultures, surtout pour le papayer dont le fruit est très demandé et pourrait contribuer
comme source de revenu pour les jeunes et les femmes.
L’Institut 2iE, engagé dans les questions relatives à l’eau et à sa maîtrise depuis sa création
(dans les années 1960), a entrepris en 2020 de mettre en place une Ferme Agricole Intégrée
(FAI-2iE) sur son campus de Kamboinsé. Ainsi, dans la démarche de sa mise en œuvre, divers
aménagements relatifs à la production agricole sont envisagés. Il s’agit, entre autres, des
aménagements de production sous irrigation. Ces aménagements pourraient constituer de
cadre de promotion à divers niveaux : dans un premier temps, ils pourront servir de champs
T. Ghislain A. KONDOMBO Promotion 2021-2022

1
d’application pédagogique pour les étudiants de l’Institut 2iE, mais aussi de plateformes de
démonstration et/ou d’outil de formation pour les professionnels et chercheurs du domaine.
C’est dans ce cadre que notre étude de fin de cycle de Master 2 en Génie de l’eau et des
aménagements hydro agricoles a été réalisée sous le thème « Conception de périmètres
irrigués de 3 hectares dont 2ha pour la production de papayers (Micro jet) et 1,0ha pour la
production de noix de coco (micro aspersion) sous système photovoltaïque à Kamboinsé
(Province du Kadiogo) ».
Pour l’atteinte des objectifs de l’étude, nous avons d’abord fait une analyse des aptitudes des
sites identifiés à la culture de papayers et de cocotiers (en proposant des options de variétés),
tout en faisant ressortir les caractéristiques techniques définies par ces variétés et servant de
données d’entrée à la conception des aménagements envisagés. Ensuite, nous avons effectué
la conception technique des deux aménagements intégrant les aspects de pompage,
d’irrigation et d’énergie et enfin ; nous avons produit une analyse financière intégrant
l’évaluation du coût de réalisation des aménagements et l’estimation de leurs rentabilités
financières.

2
I. PRÉSENTATION DE LA STRUCTURE D’ACCUEIL ET DE LA ZONE

D’ÉTUDE
I.1. Présentation de la structure d’accueil

I.1.1. Généralités
L’Institut international d’Ingénierie de l’Eau et de l’Environnement (2iE) a été créé le 14 juin
2006 suite à une décision du Conseil des Ministres des 14 Etats membres (cf. décision
N°03/CM/EIER-ETSHER/2006). Il remplace ainsi le Groupe EIER-ETSHER, lui-même né
de la fusion entre l’Ecole Inter-Etats des Ingénieurs de l’Equipement Rural (EIER) et l’Ecole
Inter-Etats des Techniciens Supérieurs de l’Hydraulique et de l’Equipement Rural (ETSHER).
2iE est composé de départements à vocation d’enseignement. Chaque département regroupe

l’ensemble des enseignants des disciplines constituant les Unités d’Enseignement (UE) du
domaine de compétences de celui-ci. Ces Département sont :
• le Département Sciences et Techniques de l’Ingénieur (STI) ;
• le Département Génie Electrique et Energétique (GEE) ;
• le Département Génie Civil et Hydraulique (GCH) ;
• le Département Eau et Assainissement (EA) ;
• le Département des Sciences Humaines et Sociales et Managériales (SHSM) ;
• le Département de la Formation Professionnelle en Ligne.
I.1.2. Organisation administrative
 Direction générale
L’institut 2iE est dirigé par un Directeur Général nommé par le conseil d'administration. Il est
responsable de la bonne marche de l'établissement tant sur le plan pédagogique que sur le plan
administratif et financier. Le Directeur Général est assisté dans ses fonctions par : un
Directeur Général adjoint chargé de la coordination, de la production scientifique et de la
technologie (conception et suivi des activités de recherche), un auditeur interne (SCI) chargé
du contrôle interne de gestion.
 Directions d’activités
Quatre directions d’activités sont chargées de tout ce qui concerne l’administration et la

3
gestion de 2iE et des activités de formation et d’ingénierie :

- Un directeur des finances, du budget et des ressources (DFBR) chargé de la
conception et de la mise en œuvre des mesures administratives, financières et de
gestion, nécessaires à l'accomplissement des missions du 2iE ;
- Un directeur des études et des services académiques (DESA) chargé de
superviser l'organisation, la planification et l'évaluation de l'ensemble des
activités pédagogiques ; il est en outre responsable du recrutement des étudiants,
de la capitalisation et du développement des outils pédagogiques ;
- Un directeur de l’ingénierie et l’appui au secteur privé (DIASP) ;
- Un directeur de la formation continue et à distance (DFCD) ;
- Un directeur de recherche (DR).
Face aux enjeux actuels de compétitivité scientifique et de développement socio-économique
des pays africains, la Direction de la recherche a été restructurée en 2018 afin de créer des
masses critiques de scientifiques à même d’apporter des réponses fortes aux problématiques
de développement tout en assurant un affichage cohérent et identitaire.
La Direction de la recherche est structurée en :

 une Ecole Doctorale Internationale (ED)
 trois (3) Laboratoires de recherche :
 Laboratoire Eaux Hydro-Systèmes et Agriculture (LEHSA)
 Laboratoire Eco-Matériaux et Habitat Durable (LEMHaD)
 Laboratoire Energies Renouvelables et Efficacité Energétique (LabEREE)
 un Service de Valorisation et de Gestion des Connaissances Scientifiques
(SEGECOS)
 un Centre Collaboratif 2iE-Penn State University.
Nous avons ainsi effectué notre stage au sein du Laboratoire Eaux Hydro-Systèmes et de
l’Agriculture (LEHSA).

4
I.2. Présentation de la zone d’étude

I.2.1. Situation géographique
Le site choisi pour l’aménagement agricole ici présenté dans la Figure 1 est situé à Kamboinsé
dans la commune de Ouagadougou, Province du Kadiogo, Région du Centre. Il est situé au
sein de l’institut 2IE à Kamboinsé dans la partie réservée et désignée FAI-1-Prio par les
responsables du projet FAI. Le périmètre délimité est situé au sud du campus K4 de
Kamboinsé et limité :
 au Nord par la plateforme expérimentale (projet Aménagement Hydroagricole) de
Kamboinsé ;
 à l’Est par la limite de terrain de l’institut ;
 au Sud par une importante végétation et le lit majeur du cour d’eau du barrage de
Kamboinsé.
Figure 1: Zone d'étude
Le barrage de Kamboinsé ne peut malheureusement être utilisé comme source d’eau parce
qu’elle se tarit en période de chaleur, ce qui est un problème pour l’irrigation. Vu cette
contrainte, le mieux à faire, pour disposer d’une source d’eau disponible en toute période de
l’année, est d’utiliser l’eau souterraine.

5
I.2.2. Caractéristiques du milieu physique

I.2.2.a. Climat et pluviométrie
Le climat du site est de type soudano-sahélien, caractérisé par de deux saisons :
 une saison sèche allant du mois de Novembre au mois d’Avril marquée par des vents
d’harmattan et des températures minimales de 16°C et maximales de 38°C sur la
période Novembre-Mars et pouvant s’élever au-dessus de 40°C au mois d’avril ;
 une saison pluvieuse qui s’étale de Mai à Octobre marquée par des vents humides de
mousson avec des températures variant entre un minimum de 20°C et un maximum de
35°C.
La pluviométrie est mal répartie dans le temps si bien que les isohyètes ont variées entre 550-
900 mm/an pour la période 1990-2017.
I.2.2.b. Végétation
La végétation naturelle de la zone est moyennement dense en raison du barrage de Kamboinsé
situé à proximité. La majeure partie de la zone est couverte principalement de neemier
(Azadirachta indica) et de dattier du désert (Balanites aegyptiaca). On rencontre beaucoup
d’arbre de ce type le long du lit mineur du barrage de Kamboinsé. Cela représente une barrière
naturelle contre les crues pouvant occasionner une inondation.
Le couvert végétal est formé de ligneux et d’un important tapis herbacé en période pluvieuse
mais sèche rapidement lorsque vient la période sèche.
De façon générale, la végétation semble jeune dans l’ensemble et les grands arbres semblent
avoir été abattus pour leurs bois.
I.2.2.c. Relief et hydrographie

Le relief est singulier dans l’ensemble avec de faibles pentes. La zone d’étude est située dans
le bassin du Nakambé, précisément à proximité de l’un de ses affluents où se trouve le barrage
de Kamboinsé.
Le réseau hydrographique est caractérisé par le principal cours d’eau qu’est le barrage de
Kamboinsé. Notre site étant à proximité du lit mineur il est régulièrement arrosé en période de
pluie par les écoulements d’eau de surface se jetant dans ce cours d’eau.

6
Les potentialités en eaux souterraines devraient être satisfaisantes. En effet, la nappe aquifère
de la zone devrait être régulièrement rechargée par le barrage de Kamboinsé en période pluie.
I.2.2.d. Sols
On rencontre d’une manière générale, trois importants types de sol dans la province du
Kadiogo, zone de notre site d’étude. Il s’agit de sols squelettiques gravillonaire qui sont
inaptes à l’agriculture. Il y a les sols limono sableux à cuirasse (Lithosols sur cuirasse) et les
sols sodiques qui sont également inaptes à l’agriculture. Cependant, On y rencontre aussi des
sols peu évolués d’apport alluvial moyennement aptes aux cultures irriguées et à la plantation
d’arbres fruitiers.
II. PRÉSENTATION DU PROJET
II.1. Problématique
Le secteur agricole est essentiel aux économies africaines, mais reste, de nos jours,
tributaire de plusieurs problématiques, notamment la pauvreté et la fragilité des sols, le
manque de ressource en eau pour l’irrigation et les aléas dus aux changements climatiques.
Cela est d’autant plus dommageable dans la mesure où ce secteur occupe une part très grande
de la population active (soit 80% au Burkina Faso), et pourrait contribuer de façon
significative à l’économie et à la production de richesse si cette agriculture devient irriguée, et
soutenue par un écosystème d’activités de conservation, de transformation et de valorisation
de ses produits.
L’Institut 2iE, engagé dans les questions relatives à l’eau et à sa maitrise depuis sa
création (dans les années 1960), a entrepris en 2020 de mettre en place une Ferme Agricole
Intégrée (FAI-2iE) sur son campus de Kamboinsé. Ce projet est porté par une équipe
multidisciplinaire d’enseignants de l’Institut 2iE, à laquelle s’associent des experts et
praticiens de structures partenaires telles que ACF (Action Contre la Faim). Le projet de la
FAI-2iE comporte divers volets, notamment la conception d’aménagements hydro-agricoles,
la production végétale et animale, de l’aménagement de parcs forestiers, de la transformation
et de la conservation de produits végétaux et d’animaux et la valorisation des déchets. En
outre, la FAI-2iE devrait permettre d’offrir des services à la communauté, à travers la création

7
d’emplois, la mise à disposition de produits agricoles bio et de haute qualité pour

l’approvisionnement des collectivités et la génération de ressources additionnelles pour
l’Institut 2iE.
Le Burkina Faso est un pays sahélien situé en Afrique subsaharienne dont la principale
activité est l’agriculture surtout céréalière et maraichère. L’arboriculture s’y présente comme
une activité peu développée comparé à la culture vivrière qui ne cesse de connaitre un fort
investissement de la part de la population. Néanmoins, quelques arbres fruitiers connaissent
un essor tel que le manguier qui occupe une place importante dans 58% des vergers et
représente 56% de la production nationale de fruits (BAMBIO,2022).
En termes de localisation, la culture fruitière a longtemps été privilégiée dans le sud-

ouest du pays en raison des conditions climatiques favorables tandis que les zones du centre et
nord, connaissent un faible investissement de la part de la population en arboriculture
(MAH,2011). Cela peut être expliqué par des conditions climatiques arides, la non
disponibilité de l’eau mais aussi par une méconnaissance des technologies qui rendent
possible la culture d’arbres fruitiers.
II.2. Identification de l’exploitation

Le site d’exploitation est situé à Kamboinsé précisément au sein de l’institut 2iE. Ce site de
3ha de dimension sera utilisé pour une étude d’aménagement de système d’irrigation.
Nous avons identifié sur le site les éléments suivants:
 Une végétation arbustive composée de margousier ou neemier (Azadirachta indica)
et de dattiers du désert (Balanites aegyptiaca);
 Une faune composée d’écureuil, d’oiseau à longue queue bleu et autres espèces
domestiques tels que les chèvres ;
 Une activité de maraichage informel et une activité de pâturage de berger ;
 Des fouilles réalisées dans le cadre d’une étude ;
 Un réseau de drainage des eaux de pluie fonctionnel ;
 Des ouvrages de stockage des eaux usées avec leurs réseaux de conduites
d’adductions,
 Des infrastructures d’étude tel que des bassins piscicoles ;
8
 Une serre de culture hors sol ;

 Un locale de vigile ;
 Un système d’irrigation sous pression voisine à notre périmètre fonctionnant avec
pour source d’eau un forage ;
 Le lit majeur du cours d’eau à une grande emprise, en témoigne la Photo 1, avec une
hauteur d’eau de 700 mm que peut pratiquement atteindre l’eau en période de crue.
Les infrastructures tels que les bassins piscicoles et la serre semblent non exploitées en plein
temps, de même que les fouilles d’étude qui sont abandonnées. Les ouvrages de stockages
quant à eux sont utilisés pour le stockage des eaux usées produites par le site au sein de 2iE à
Kamboinsé. Le réseau de drainage qui s’y trouve également est toujours fonctionnel et permet
d’évacuer les eaux de pluie du site. Hormis ces éléments qui sont la propriété de l’Institut 2iE,
il y a également un espace de fortune aménagé par des personnes externes pour le maraichage.
En outre, on retrouve également près d’une centaine d’arbres dans tout l’espace à aménager
ainsi qu’une faune peu active. Voir Annexe 6 pour les photos.
Il est donc prévu, dans le cadre de cette étude, de tenir compte de ces éléments dans
l’estimation du coût d’investissement car certains doivent obligatoirement être détruits
ou bouchés (cas des bassins piscicoles et fouilles d’étude abandonnées) et l’espace
réaménagé pour permettre l’installation des conduites.
Néanmoins certaines infrastructures telles que les ouvrages de stockage en raison de leur
importance devraient être reconstruites d’où l’estimation de compensation financière.
Il n’y aura pas d’intervention sur le système d’irrigation existant car ne faisant pas
partie des limites de notre parcelle ; Également, le réseau de drainage sera conservé
pour son utilité.
II.3. Données de base

Les données de base de cette étude représentent les données quantitatives qui serviront à
étudier la faisabilité technique et financière du projet.

9
II.3.1. Données climatiques

Les paramètres climatiques retenus dans notre étude sont l’ETo, la pluviométrie,
l’irradiation solaire (ensoleillement) et bien d’autres paramètres climatiques. Ceux-ci
interviennent dans l’analyse de l’adaptabilité de la culture et du climat mais aussi dans
l’évaluation des besoins en eau de la culture et le dimensionnement photovoltaïque. Les
données climatiques présentées dans la Figure 2 sont une série de pluies moyennes mensuelles
et de rayonnement solaire obtenue auprès de Ouaga Aéroport pour une plage allant de 1990 à
2017. L’ETo quant à lui a été obtenu avec le logiciel CLIMWAT.
II.3.1.a. Pluviométrie et évapotranspiration
250 229.9 8.0

191.62 7.0
200 7.1 7.4 6.0
6.9 138.3
6.4 5.0
150 5.8 5.6 5.4
5.2 5.3 4.0
83.48 4.3 4.3
100 63.63 4.1 3.0
50 25.19 28.23 2.0
0.01 0.12 0.09 4.3 0.63 1.0
0 0.0
Pluviométrie ET0
Figure 2: Données climatiques

La figure 2 nous montre les données mensuelles de pluie et d’évapotranspiration de notre zone
d’étude. Cette zone est située dans la ville de Ouagadougou précisément sur la rive gauche à
environ 500 m du lit mineur du cours d’eau de Kamboinsé.
PLUVIOMETRIE
1200
1000
800
600
400
200
0
9 0 991 99 2 993 99 4 995 99 6 997 99 8 999 00 0 001 00 2 003 00 4 005 00 6 007 00 8 009 01 0 011 01 2 013 01 4 015 01 6 017
19 1 1 1 1 1 1 1 1 1 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2
10
Figure 3: pluviométrie [1990-2017]

Source : Ouaga Aéroport
La pluviométrie moyenne est d’environ 229,9 mm l’année avec des variations annuelles
d’environ 500 mm à 1000 mm. La plus importante précipitation moyenne enregistrée est de
1003 mm (en 2012) contre une plus faible de 587,8 mm en 1997 (Figure 3). Nous pouvons
observer que les précipitations annuelles les plus importantes en saison hivernale sont situées
entre le mois de juillet et septembre.
L’évapotranspiration varie en saison hivernale (mois pluvieuse) entre 4 mm et 5 mm/jour

tandis qu’en contre saison (mois de chaleur), elle est entre 5 mm et 7 mm/jour.
II.3.1.b. Autres paramètres climatiques

Les données du tableau 1 obtenu au près du logiciel Climwat et Cropwat nous montre les
paramètres climatiques tel que la température minimale et maximale, l’humidité de l’air, la
vitesse du vent, le temps d’insolation et le rayonnement solaire dans la zone de Ouagadougou.
Tableau 1 : Autres paramètres climatiques
Mois Températur Températur Humidit Vent Insolatio Rayonnemen

e Min e Max é n t
°C °C % km/ heures MJ/m²/jour
jour
Janvier 16.1 33.3 32 199 8.2 18.9
Février 19.1 36.2 32 199 8.1 20.2
Mars 23.1 38.3 33 207 8.0 21.3
Avril 25.9 38.9 41 233 7.1 20.5
Mai 25.6 37.2 58 268 7.8 21.3
Juin 23.7 34.2 70 251 7.6 20.6
Juillet 22.4 31.8 87 225 6.8 19.6
Août 21.9 30.8 85 190 6.1 18.8
Septembr 21.9 32.0 79 164 6.5 19.1
e
Octobre 22.6 35.3 63 164 8.2 20.5
Novembre 19.3 35.8 47 156 8.6 19.6
Décembre 16.8 33.6 41 173 8.2 18.3
Moyenne 21,5 34,8 56 202 7,6 19,9
Nous constatons en moyenne mensuelle, une température minimale de 21,5 °C et maximale

de 34,8 °C ; un pourcentage d’humidité de l’air de 56% ; une vitesse de vent de 202km/jour ;
un temps d’insolation et de rayonnement solaire respectivement de 7,6 heures et de 19,9
MJ/m²/jour.

11
II.3.2. Données topographiques

Les données topographiques sont constituées des courbes de niveau représentées sur une carte
topographique faisant état de l’arrangement et les dimensions des parcelles, les pistes ainsi
que la disposition des différentes conduites. Dans le cas de notre étude, ces données ont été
déterminées au moyen de logiciel de géotraitement à savoir, ArcGIS et Google earth et
exploitées sous forme d’un schéma AutoCAD géoréférencé en coordonnées UTM/WGS84.
La topographie du terrain ainsi déterminée nous révèle une altitude maximale de 296,80m
et de 293,20m pour l’altitude minimale du terrain. La pente moyenne du terrain
déterminée est d’environ 0,5% et dans une direction Nord-Sud.
Le plan topographique est présenté à l’Annexe 10.
II.3.3. Données du sol

Le type de sol et les caractéristiques physique du sol sont les paramètres à considérer dans
l’étude.
II.3.3.a. Type de sol dominant dans la zone du site d’étude

Le logiciel Harmonized World Soil Database (HWSD) est un logiciel développé par la FAO
qui permet de connaitre le type de sol d’un espace donné. Le logiciel nous révèle un type de
sol sablo limoneux sur environ 30 cm de profondeur et sablo limoneux avec un peu d’argile
au-delà de 30 cm de profondeur. Le Tableau 4 nous montre la répartition des propriétés
physiques et chimiques du sol et la Figure 3 nous montre la répartition des types de sol.

12
Tableau 2: Propriétés physiques et chimiques du sol (source : Logiciel HWSD,2012)
On constate dans notre zone d’étude, que le sol dominant est de type sablo-limoneux
avec une texture composée de 78% de sable, de 11% de silt et de 11% d’argile pour une
densité apparente de 1,44Kg/dm3 sur 30 cm de profondeur. Sur une profondeur entre 30
et 100cm, le type de sol dominant est de type sablo-argilo-limoneux avec une texture de
64% de sable, 11% de silt et de 25% d’argile.

13
Figure 4: Type de sol dominant

Source: logiciel HWSD,2012
II.3.3.b. Les caractéristiques physiques du sol
Les paramètres physiques utiles du sol sont les humidités caractéristiques (la capacité
au champs et le point de flétrissement), la vitesse d’infiltration du sol (Ksat) et la texture du
sol. Ces derniers nous informent également sur la nature de notre sol ce qui est utile pour
connaitre la compatibilité du sol avec la culture, le système d’irrigation à envisager et les
émetteurs à choisir.
La méthode du double anneau a été utilisée pour collecter les données d’infiltration du
sol et les traiter sur le logiciel MINITAB et SPAW afin d’obtenir respectivement le Ksat, et
les humidités caractéristiques. Le protocole d’utilisation du double anneau est fourni dans
l’annexe 11. La Figure 5 représente les points de mesures d’infiltrations réalisées sur le site
d’exploitation.
Figure 5: Points des mesures d'infiltrations

Les valeurs obtenues des mesures d’infiltrations sont renseignées dans les Tableaux 3, 4 et 5.

14
Tableau 3:Données du sol de la parcelle 1.
PARCELLE 1
Ksat Hpwp Hfc Densité
Désignation Type de sol
mm/h % % Kg/dm3
M1 Argileux 0,96 25 37,7 1,46
M2 Silt-argileux 0,42 26,3 37,2 1,52
M3 Silt-argileux 0,95 23,9 34,5 1,54
M4 Silt-argileux 0,91 24 34,1 1,56
M5 Silt-argileux 0,35 27,5 39,1 1,48
M6 Argileux 0,15 35,4 47,7 1,28
M7 Argileux 0,4 30,8 43,4 1,36
M8 Argileux 0,25 33,6 46 1,31
M1INT Argileux 0,56 29,6 42,4 1,37
Moyenne 0,55 33,5 44,8 1,36
Ecart Type 0,31 4,17 4,89 0,10
Reserve
Formule
Utilisable 113
RU =Hfc−H pwp
(mm)
Les données d’infiltrations obtenues sur la parcelle N°1 nous montrent une distribution de
Ksat hétérogène sur l’ensemble des mesures en raison de la valeur de l’écart type élevée.
Tableau 4: Données du sol de la parcelle 2
PARCELLE 2
mm/h % % Kg/dm3
M1 Argileux 0,57 26,3 38 1,48
M2 Sablo-argileux 1 23,9 34,9 1,53
M3 Limoneux 5,29 15,7 27,6 1,58
M4 Silt-argileux 0,31 27,5 38,8 1,49

15
M5 Silt-argileux 0,97 23,9 34,6 1,54

M6 Silt-argileux 1,06 23,9 35,4 1,51
M1INT Argileux 0,23 31,4 43,9 1,37
M2INT Argileux 0,43 29,1 41,6 1,4
M3INT Argileux 0,71 26,8 39,5 1,43
Moyenne 1,18 28,3 40,7 1,42
Ecart Type 1,57 8,80 9,71 0,07
Reserve
Formule
Utilisable 124
RU =Hfc−H pwp
(mm)
Ksat hétérogène sur l’ensemble des mesures en raison de la valeur de l’écart type élevée.
Tableau 5: Données du sol de la parcelle 3
PARCELLE 3
mm/h % % Kg/dm3
Mesure 1 Argileux 2,78 43,4 31,5 1,46
Mesure 2 Silt-argileux 4,38 39,8 24,7 1,52
Mesure 3 Argileux 1,17 41,7 27,8 1,54
Mesure 4 Limoneux 5,45 27,6 15,1 1,56
Mesure 6 Silt 0,38 40,1 28 1,48
Mesure 8 Argileux 2 34,9 20,4 1,36
Mesure intermédiaire 1 Limoneux 5,56 27,6 11,7 1,31
Mesure intermédiaire 2 Argilo-limoneux 3,59 30,4 16,9 1,37
Mesure intermédiaire 3 Limoneux 4,27 29,5 14,6 1,35
Moyenne 3,29 23 36,1 1,36

16
Ecart Type 1,84 9,73 9,22 0,10
Formule
Reserve Utilisable (mm) 131
RU =Hfc−Hpwp
Ksat plutôt homogène sur l’ensemble des mesures en raison de la valeur de l’écart type faible.
La parcelle N°1 dispose d’un Ksat de 0,55 mm/h ce qui est loin des Ksat de 1,18 mm/h et
3,29mm/h obtenus respectivement des parcelles 2 et 3.
L'analyse de la variance (ANOVA) vérifie l'hypothèse selon laquelle les moyennes de deux
populations ou plus sont égales. Cette analyse évalue l'importance d'un ou plusieurs
facteurs en comparant les moyennes des variables de réponse pour les différents niveaux de
facteurs. L'hypothèse nulle stipule que toutes les moyennes de la population (moyennes des
niveaux de facteurs) sont égales, tandis que l'hypothèse alternative stipule qu'au moins l'une
d'elles diffère. En ce sens L'analyse de la variance des données de Ksat réalisée sur Minitab
(Voir Annexe 12), nous montre qu’il existe une différence de vitesse d’infiltration entre les
différentes parcelles. En effet le rapport récapitulatif obtenu de l’analyse à révéler qu’il y a
une différence entre les moyennes pour un seuil significatif de 0,05. En d’autre terme la
parcelle 1 diffère de la parcelle 2, de même pour la parcelle 3 qui est diffèrent de la parcelle
1 et en générale la parcelle 1 diffère de la parcelle 2 et 3.
II.3.4. Données sur les cultures

Dans cette étude les cultures retenues sont le papayer et le cocotier. Les superficies
d’exploitation de ces cultures sont de 2 ha pour le papayer et 1 ha pour le cocotier. La
recherche bibliographique nous a permis d’obtenir l’itinéraire technique et certains paramètres
culturaux.
II.3.4.a. Itinéraire technique de la papaye

La recherche bibliographique sur les données d’itinéraire technique de la papaye est établie
comme suite.

17
i. Description
Le papayer (Carica papaya) est une plante arborescente de la famille des Caricaceae,
originaire d'Amérique tropicale. Elle a une croissance rapide et une courte durée de vie. Elle
peut atteindre une hauteur de 3 à 7 m. Le papayer a une racine pivotante d'au moins 70 cm.
Les fleurs sont situées à l'aisselle des feuilles. Les fruits sont insérés en grappe sur le tronc. Ce
sont de grosses baies arrondies ou ovales avec une peau lisse et verte qui devient jaune-
orangée à maturité. La chair est épaisse avec une couleur variant du jaune au rouge selon la
variété. La cavité centrale enferme de nombreuses petites graines noires recouvertes de
mucilage. Ses fruits peuvent être utilisés à deux fins selon les variétés à savoir l’utilisation en
tant que fruit et l’utilisation pour l'extraction de la papaïne. Agripedia,2022
Le papayer a 3 types sexuels :

Les plants mâles, femelles et hermaphrodites. Ceux mâles possèdent des fleurs en grappe et
comportent des étamines tandis que, ceux femelles donne des fruits arrondis comestibles et les
fleurs présentent un pistil. Et ceux hermaphrodite donne des fruits ovales exportables et les
fleurs présentent un pistil et des étamines. Ces fleurs doivent être ensachées afin de provoquer
l'autofécondation et empêcher toute pollinisation extérieure.
Source : Telemans (2012)

Photo 1: Arbre de Papayer et ses fruits
ii. Les variétés

Le marché burkinabé a été longtemps inondé de petites papayes solo (le Golden, le Sunset, le
Sunrise et le solo N° 8), très attrayantes et succulentes, en provenance du Ghana ou de la Côte

18
d’Ivoire. Cette variété importée est préférée à la papaye locale qui, bien que parfois sucrée, est
volumineuse (1 à 2 kg), difficile à manipuler et jugée esthétiquement peu attrayante. Les
recherches entreprises ces dernières années au niveau de l’INERA ont abouti à la création de
nouvelles variétés qui permettent aux producteurs de cultiver des papayes dont la qualité
organoleptique se rapproche de celle des papayes du Ghana et de la Côte d’Ivoire. Cinq
variétés de papayes ont été développées entre 2007 et 2020 (FBPA 1 ;2 ;3 ;4 ; --1-13-1) et
sont actuellement disponibles dans les vergers et sur les marchés (Carrico et coll. 2022).
Voir Annexe 16 pour les détailles d’exigence de la culture ainsi que les hypothèses adoptées
qui interviennent dans la faisabilité technique.
II.3.4.b. Itinéraire technique de la noix de coco

Fiches techniques de base destinées aux techniciens agricoles citées dans HUBERT, 1968.
i. Description
La noix de coco est issue du cocotier (Cocos nucifera) représentant de la famille des Aracées
ou Palmacées. Elle a été découverte en Nouvelle-Zélande et en Inde puis disséminée au XVII e
siècle à partir de la région indienne vers l’Afrique de l’Ouest. On trouve des cocotiers Nains et
des cocotiers Grands.
Photo 2: Arbre de cocotier et ses fruits

Source : Telemans (2012)
ii. Les variétés

19
Il existe principalement six variétés améliorées dont deux hybrides Nain x Grand et quatre
variétés naines.
Tableau 6: Variétés recommandée pour la culture du cocotier
Variétés recommandée pour la culture du cocotier

Nom de la Précocité Rendement (tonnes) Caractéristiques Usage
variété (ans) courant
moyen potentiel
PB 121 + 4 4 6 Peu sucré, riche en Coprah

PB 113 + 4 4 6 huile (huile et Dérivés)
Nains verts 3 3 4
Nains rouges 3 3 4 Très sucré, peu riche
Noix de bouche
Nains jaunes 3 3 4 en huile
Nains bruns 3 3 4
Les cocotiers hybrides Nain Port Bouet 121 (PB 121) et Port Bouet 113 (PB 113) atteignent
en général une hauteur maximale de 12 mètres. Leur fructification se fait 4 ans après
plantation et ils produisent de petites noix. Les cocotiers Grand, quant à eux, peuvent atteindre
25 à 30 mètres de hauteur. Ils produisent des noix plus grosses et commencent à fructifier
après 7 à 10 années de culture et restent productifs jusqu’à plus de 100 ans. A maturité, le
fruit, de couleur brun, est recouvert d'une épaisse couche de fibres ligneuses brunes, appelée «
bourre », qui entourent la noix (CNUCED,2016).
NB : Voir Annexe 16 pour les détailles d’exigence de la culture ainsi que les hypothèses
adoptées qui interviennent dans la faisabilité technique.
II.3.4.c. Choix des variétés retenues
Le choix des variétés à cultiver s’est fait en fonction des critères tels que le rendement à
l’hectare de la culture, le temps mis pour la production fruitière et sa résistance à un climat
aride.
Nous recommandons :
la variété papaye solo 8 qui est la plus utilisé par les producteurs utilisée en raison de

20
nombreux avantage telque son cycle court, sa faible taille et son bon niveau de
rendement en terme de fruit. A défaut de la disponibilité de cette variété, la variété
FBPA 1/2 peut etre utilisé. Cette variété a un cycle relativement court de 6 mois pour un
rendement de 125-180 t/ha/an et est adaptée à la réalité climatique de la zone d’étude
puisse qu’elle a été développée par l’INERA (CNS, 2014).
Pour la culture de la noix de coco, nous recommandons la variété naine, qui est
résistante au stress hydrique et possède un cycle végétatif de 3 à 4 ans pour un
rendement de 2,5-3,5 t/ha/an (FAO, 2012). Cette variété produit des Noix de bouche dont
la chaire est consommée majoritairement par la popution directement ou transformé et
aussi l’eau contenue. Cela explique le choix de cette variétée.
En tenant compte de la disponibilité sur le marché des variétés, nous recommandons une
plantation de ces cultures par repiquage car cela permettra de passer la phase
germination qui peut être relativement long surtout pour le cocotier qui est de 4 à 10
mois.
II.3.4.d. Coefficient cultural et cycle végétatif des cultures

Le coefficient cultural KC est fonction de la couverture végétale, de son stade de croissance,
de la saison culturale et des conditions météorologiques (FAO,2008). Le coefficient
cultural est reparti sur quatre phases qui sont ; la phase initiale, de croissance, de mi- saison et
de fin saison (où se fait la récolte).
Pour la papaye, la recherche bibliographique nous a permis d’obtenir les valeurs établies dans
le Tableau 7. Le besoin en eaux d’irrigation de la papaye est important en sa phase initiale.
Pour y pallier, la plantation pour cette phase devra être réalisée à partir de fin mai - début juin
en parallèle à la pluviométrie de la zone d’étude pour assurer une bonne croissance.
Tableau 7: Coefficient cultural (KC) de la papaye
Papayer Coefficient cultural (KC)

Phase Initiale croissance mi- saison Fin-saison
Culturale

21
Cycle de vie 90 jours 165 jours 45 jours 30 jours

KC 0,9 0,90-1,10 1,10 0,90
Potentiel Fin Mai- Aout Janvier Mars
plantation début juin
Source: Chaterlan et coll., 2012
Pour le cocotier, la recherche bibliographique nous a également permis d’obtenir les
données établies dans le Tableau 8. Cette culture a cycle de croissance de 4 ans avant de
pouvoir fournir ces premiers fruits et est très adaptée à un climat aride. En effet le cocotier
souffre moins en période de sècheresse. Cependant la température est un facteur qui
influence son rendement (Telemans,2012).
Tableau 8: KC de cocotier ( FAO,2012 )
Coefficient cultural (KC)

Phase Initiale croissance mi- saison Fin-saison
Culturale
cocotier Cycle de vie 4 ans
KC 1 1 1 1
Potentiel Aucun
plantation
II.3.4.e. Autres paramètres de culture

Les paramètres qui sont pris en compte dans le processus de dimensionnement technique sont
décrits dans le Tableau 9. Il s’agit de l’espacement entre la culture pour un meilleur contrôle
de la densité de la population, de la profondeur racinaire des cultures ainsi que les dimensions
des trous à réaliser pour les plantes. Ils interviennent comme paramètre de base dans le
processus de dimensionnement préliminaire du réseau d’irrigation.
Tableau 9: Autres paramètres de culture
Culture Espacement (m) Z(m) Trou de plantation (cm)

Papayer 2 0,9 30×30×40
Cocotier 7 1,1 100 × 100 × 100

22
Dans cette étude les surface de trouaison des cultures de papaye aurons une dimension
de 50 × 50 cm avec la profondeur mentionné ci-dessu ( 40cm pour papaye). Cela
permet d’assurer une surface mouillée large permettant en periode de non pluie
d’assurer une zone humide large pour chaques plantes.
II.3.4.f. Aptitude du sol à la culture

Les sols de type sablo-limoneux sont plutôt légers, contiennent moins d’éléments nutritifs et
se réchauffent rapidement. Néanmoins le sol répond aux exigences des cultures choisies mais
un apport en matière organique de 20 kg par pied correspondant à 40 à 50 tonnes à l’hectare
est recommandé.
En effet pour la papaye, les sols lourds, à forte teneur en argile, ainsi que les sols
trop sablonneux sont à éviter (Bruno, 2012). Elle a aussi un besoin élevé en matière
organique.
Le cocotier quant à lui s’adapte à de nombreux types de sols et est le plus souvent
cultivé
II.4. sur les sablestechniques
Considérations côtiers qui sont peu fertiles et impropres à toute autre culture.
II.4.1. Choix du principe d’irrigation

Le choix technique de notre étude est porté sur le système d’irrigation localisée par micro jet
et la micro aspersion.
Le sysème d’irrigation localisée par micro jet est économe en eau, permet de garantir
l’uniformité dans l’application de la dose d’irrigation. Elle est également plus souple et plus
résistante au colmatage (en comparaison au goutte à goutte), et permet de produire un
microclimat bénéfique aux plantes cultivées (en raison du mode d’arrosage imitant la pluie).
Les avantages du système du système d’irrigation localisée par micro-jet sont les suivants:
- économie d'eau ;
- réduction des adventices (mauvaises herbes) ;
- très faibles besoins de main-d’œuvre ;
Les inconvénients du système sont :
- coût globalement élevé qui fait réserver cette technique aux cultures à forte valeur ajoutée ;
- exigence d’un haut degré de compétence à tous les niveaux (études préliminaires agro-
23
pédologiques, conception de l'installation, conduite des arrosages par l'irrigant, etc.) ;

- nécessite la filtration de l'eau d'irrigation.
Le systeme par aspersion quant à lui est moins économe en eau en comparaison au systeme
par micro jet. Mais sont choix est motivé par le besoin hygrométrique du cocotier (voir
Annexe 16).
Ces systèmes d’irrigation sont constitués d’un réseau d’adduction qui assure le transport de
l’eau par refoulement entre les forages et le château d’eau ; et d’un réseau d’irrigation qui
assure l’apport en eau indispensable aux cultures.
Le réseau d’adduction par refoulement est assuré par une pompe immergée. C’est un réseau
en général sous pression où la pression de référence, ou pression atmosphérique, est
considérée comme nulle.
Le réseau d’irrigation est un réseau hiérarchisé composé de conduites principales ou de

transport, de conduites secondaires ou porte rampe et de conduites tertiaires ou rampe.
La conduite principale, en générale de plus grand diamètre que les autres, est chargée de
transporter l’eau du réservoir jusqu’aux émetteurs en passant par la conduite
secondaire et la rampe.
II.5. Hypothèses de calcul

II.5.1. Ressource en eau
L’eau souterraine est considérée comme la source d’eau pour l’irrigation. Un point potentiel
pour le forage aux coordonnées de 12°27’37,62’’N ; 01°32’56,89’’W est retenu. Il faut noter
également la présence d’un forage existant à côté du site d’exploitation avec les
caractéristiques techniques suivantes :
- une profondeur forée de 60,04m avec ;
- une profondeur sommet crépine à 32m;
- un niveau statique de 19,80m/sol;
- une hauteur dynamique de 40,25m/sol et;
- un débit de 3,1m3/h.

24
La présente étude a été réalisée sous réserve de la disponibilité en eau souterraine. Le

débit de la pompe est fixé à une capacité supérieur à 5m 3/h avec une profondeur
dynamique d’hypothèse de moin de 55m.
Une mise en place d’une plateforme avec un réservoir de stockage (superstructure et
polytank) pour assurer le besoin en eau des cultures est à considérer dans cette étude. Ce
réservoir de stockage agira comme point tampon permettant d’avoir une meilleure
maitrise de la disponibilité de l’eau et permettre de minimiser la vitesse d’amortissement
de la pompe immergée.
II.5.2. Efficience d’application de l’irrigation
Il traduit la quantité d’eau à stocker dans la zone racinaire correspond au besoin net
d’irrigation (IRn). Toutefois, durant l’irrigation, des quantités importantes d’eau se perdent
par évaporation, infiltration, percolation profonde, etc. La quantité perdue dépend de
l’efficience de la methode d’irrigation.
Nous avons considéré alors pour cette étude, une efficience d’application Ea = 90%
correspondant à une methode d’irrigation par micro Jet et Ea = 75% correspondant à
une methode d’irrigation par micro aspersion.
II.5.3. Le besoin en eau de lessivage LR

Ce paramètre nous informe sur la quantité d’eau nécessaire pour le contrôle de la salinité qui
est une accumulation des sels dissouts dans l’eau dans la zone racinaire. Ce contrôle est
nécessaire pour garantir un rendement satisfaisant (≥ 90 %). La figure 7 de Kremmer (1996)
illustre parfaitement le phénomène.

25
Figure 6: Phénomène de lessivage

Deux paramètres interviennent dans la détermination du paramètre de salinité (LR). Il s’agit
de la conductivité électrique de l’eau EcW et la conductivité électrique du sol saturé ECe de la
culture. Pour l’évaluation de ce paramètre, nous avons considéré les minimums et maximums
d’ECe proposés par Keïta (2012) pour différentes cultures.
Tableau 10: Conductivités électriques des papayers et de cocotiers

Minimum ECe Maximum ECe
Plante
(déci siemens/m ou DS/m) (déci siemens/m ou DS/m)
COCOTIER / PALMIER 4,0 32
PAPAYER / CHOU 1,8 12
Source : Données adaptées selon celle de Keïta (2012)
NB : La recherche bibliographique n’ayant pas permis d’avoir les conductivités électriques du
sol saturé du papayer, nous avons, utiliser celle du chou (Brassica oleracea) qui est du même
ordre de Brassicacales que le papayer. Quant au cocotier (Coco nucifera) nous avons
considéré les conductivités électriques du sol saturé celui du palmier (palmae) qui sont tous
deux de la famille Arecaceae.
Apres obtention de la conductivité, la formule de Keller (1990) cité par Keïta
(2012) permet d’évaluer (équation 1 (Eq1)) le Lessivage Requis (LR) à utiliser :
ECw IRn (Eq1)
LR= ×
2 ×maxEC Ea
Avec
 EcW : Conductivité hydraulique de l’eau ;
 IRn : Besoin net d’eau d’irrigation ;
 EC : Conductivité hydraulique du sol saturé de la culture ;
 Max : Maximum
 Ea : Efficience d’application

26
II.5.4. Tarissement de la réserve utilisable dans le sol

C’est le produit de la réserve utilisable du sol par p qui représente le tarissement maximal
admissible de l’eau disponible (humidité). La valeur de p (facteur de tarissement) varie en
fonction du type de plante, de la profondeur des racines, des conditions climatiques et des
modes d’irrigation. Des valeurs indicatives de p données dans le Bulletin d’irrigation et de
drainage de la FAO n° 33 (Doorenbos et Kassam, 1980) sont :
 0,20 à 0,30 pour les cultures de saison à faible enracinement;
 0,40 à 0,60 pour les cultures en plein champ à racines profondes et les arbres adultes.
Dans le cadre de notre étude, la valeur de tarissement retenu est de 0,35 pour le papayer
en raison de son faible enracinement bien qu’étant un arbre fruitier et de 0,5 pour le
cocotier.
II.5.5. Conditions de vitesse et de pression
La vitesse dans les conduites à adopter est celle recommandée par Keita (2012) qui est de :
V ≤1,7 m/ s
La vitesse (V) utilisée dans notre étude est donc de 1,7m/s. Cette condition de vitesse est
respectée pour assurer un bon fonctionnement du réseau en permettant un écoulement
sans dépôt et garantir l’auto-curage dans les conduites.
Les conditions de pression dans les conduites suivent la règle de Christiansen qui propose une
relation valable pour tous les systèmes sous pression afin d’assurer un degré d’uniformité
d’arrosage acceptable.
Dans le cadre de cette étude, le focus du dimensionnement étant porté sur la conduite
principale, les portes rampes et les rampes, il faut assurer en tout point sur ce réseaux
une pression admissible proposée par Christiansen cité par Keita (2012) d’au moins
20% de la moyenne de la pression nominale des émetteurs.
H admis 20 % Pm (Eq2)
Avec :

27
Pm : pression nominale des émetteurs ;
H admis: Variation de pression admissible d’une conduite.
II.5.6. Conditions des émetteurs

Dans cette étude les émetteurs seront spécialisés pour chaque parcelle à aménager. Chaque
émetteur aura un débit respectant la vitesse d’infiltration mesuré du sol.
II.5.7. Vérification de la variation totale de pression
Cette vérification consiste à s’assurer que la variation totale de pression dans les conduites
n’excède pas la variation de pression admissible estimée avec la règle de Christiansen. La
variation totale de pression tient compte de la topographie du terrain aménagé et des pertes de
charge dans le réseau. Ainsi, la nouvelle valeur issue de la soustraction entre la vérification et
𝐻 𝑎𝑑𝑚 sera considérée comme la nouvelle variation admissible de la conduite. Ainsi la
vérification est exprimée par :
{
Pmax , tube=H tube+(Eamt −Eavl) H adm (Eq3)
Pmin ,tube= H tube−(Eamt−Eavl ) H adm
Ptube=Pmax , tube−Pmin ,tube H adm
Avec :
 H tube: Variation de pression dans le tube ou conduite ;
 ∆H adm : Variation de pression admissible ;
 Pmax ,tube : Variation de pression maximale du tube ;
 Pmax ,tube : Variation de pression minimale du tube ;
 Eamt : Cote du point amont de la conduite ;
 Eavl : Cote du point aval de la conduite.
III. MÉTHODOLOGIE DE CONCEPTION

Pour atteindre les objectifs attendus de cette étude, la démarche méthodologique adoptée
s’articule autour des points suivants.

28
III.1. Recherche bibliographique

La recherche bibliographique nous a permis d’élaborer des Termes De Références (TDR) afin
de mieux appréhender le contexte et la problématique de l’étude. Nous avons pu ainsi avoir
une compréhension précise sur les objectifs et les résultats attendus de ce projet. Les
informations obtenues lors de cette recherche bibliographique sont principalement :
 La caractérisation des cultures;
 Les étapes de dimensionnement de la station de pompage photovoltaïque et du réseaux
d’irrigations ;
 Les caractéristiques des équipements d’irrigations disponible sur le marché.
III.2. Visite de la zone d’étude

La sortie sur terrain fut réalisée en Mars 2022 afin d’obtenir des données sur les réalités
physiques de l’exploitation. Cette visite a consisté principalement à :
 Faire une identification de l’exploitation ;
 Faire des mesures d’infiltration de notre sol et la collecte des coordonnées des
éléments du terrain.
III.3. Méthodes de conception et de paramétrage du système d’irrigation

Cette partie consiste à déterminer les paramètres hydrauliques nécessaires au fonctionnement
du système d’irrigation par micro jet associé à un système de pompage photovoltaïque. Pour
ce faire nous avons dans un premier temps effectué un dimensionnement technique
préliminaire du système d’irrigation par micro jet. Dans un second temps nous avons réalisé le
dimensionnement technique final avec le choix de la pompe et des émetteurs. Enfin
troisièmement, le dimensionnement du champ photovoltaïque.
III.3.1. Découpage du périmètre
Le concepteur avant tout étude de dimensionnement doit d’abord définir un design du réseau
d’irrigation dans le but d’adapter la théorie des études à la réalité du terrain.
Le découpage et le tracé du réseau d’irrigation ont été faits sur Google earth et adaptés dans
les bonnes dimensions grâce au logiciel AUTOCAD (Annexe 1) en conformité avec la réalité
du terrain. Nous avons adopté le découpage suivant : division du terrain en trois parcelles d’un

29
(01) hectare chacun, dont deux parcelles ont été allouées à la production de la papaye avec son
propre réseau d’irrigation et un une parcelle à la production de la noix de coco également avec
son propre réseau d’irrigation.
Les parcelles 1 et 2 ont été désignées pour l’étude d’aménagement de la papaye et pour
la noix de coco la parcelle 3 a été choisie.
III.3.2. Methode de dimensionnement préliminaire
Cette partie consiste à évaluer le besoin en eau et la dose d’irrigation à apporter aux plantes en
fonction des conditions climatiques, pédologiques et agronomiques. Les données de base
collectées nous ont permis de déterminer certains paramètres d’irrigation sous réserve
d’hypothèses et de formules.
III.3.2.a. Reserve facilement utilisable

La réserve facilement utilisable est la hauteur d’eau qui doit être appliquée pour compenser
l’eau utilisée par l’évapotranspiration de la plante en puisant dans le sol. Elle est calculée avec
l’équation 4 (Eq4).
RFU =RU × Zr × p (Eq4)
Avec
 RFU : réserve facilement utilisable par la plante en mm ;
 RU : Reserve utilisable du sol en mm/m ;
 Zr : Profondeur racinaire en m ;
 P : facteur de tarissement du sol.
III.3.2.b. Evaluation du besoin en eau des cultures

Cette étape importante permet de quantifier le besoin journalier en eau de la culture en
fonction de son coefficient cultural et l’évaporation de référence ETo comme indiqué dans

30
(Eq5)
Be ( mm/ j/ha )=Kc × ET 0
Avec
 Kc : coefficient cultural caractéristique de la plante ;
 ETo : évapotranspiration potentielle en mm estimée par la « méthode
de Pen man Modifiée » avec le logiciel CROPWAT V8.0.
III.3.2.c. Evaluation besoin net d’irrigation

Le besoin en eau d’irrigation net en équation 6 (Eq6) est la demande nette de la plante sans
apport extérieur comme l’eau de pluie.
IRn ( mm/ j/ha )=Be−Pe (Eq6)
Avec
 Be : Besoin en eau de la culture en mm ;
 Pe: pluviométrie efficace en mm ;
 P : Pluviométrie (mm)
Pe = 0.6 × P si P < 75 mm / mois

Pe = 0.8 × P si P > 75 mm / mois
III.3.2.d. Evaluation du besoin brut d’irrigation

C’est la quantité d’eau brute à transiter dans les conduites du réseau d’irrigation. Elle est
fonction de l’efficience d’application du système adopté.
IRn (Eq7)
IRg( mm)=
Ea
Avec
 IRn : Besoin net d’eau d’irrigation en mm ;
 Ea : efficience d’application du système d’irrigation.

31
III.3.2.e. Fréquence d’irrigation

La fréquence d’irrigation (F) est le temps que met la plante à épuiser l’humidité du sol en
l’amenant à un niveau choisi. On parle aussi de tour d’eau d’arrosage.
RFU (mm) (Eq8)
F ( jours)=
IRn(mm / j)
Avec :
 F : fréquence d’arrosage en jours ;
 RFU : Reserve facilement utilisable en mm ;
 IRn : Besoin net d’irrigation rn mm/jour.
III.3.2.f. Dose applicable d’irrigation

La dose applicable d’irrigation représente la quantité d’eau à apporter à la plante jusqu’au
prochain apport d’eau. Elle est fonction du tour d’eau d’irrigation.
Da ( mm )=T ( jours ) × IRn(mm / j) (Eq9)
Avec :
 T : tour d’eau ou fréquence d’arrosage en jours (T ≥ F) ;
 IRn : besoin net d’eau d’irrigation en mm/jour.
III.3.2.g. Facteur de tarissement réel

Facteur de tarissement réel du sol est calculé à partir de l’équation 10 (Eq10).
Da (mm) (Eq10)
Pa=
RFU (mm)
Avec :
 Da : Dose applicable en mm ;
 RFU : Reserve facilement utilisable en mm.
III.3.2.h. Dose brute d’application

Cette dose brute d’application est la quantité totale d’eau devant transitée dans le réseau. Elle
prend en compte l’efficience du réseau et la quantité d’eau requis pour le lessivage.

32
Da(mm) (Eq11)
Dg ( mm )= + LR( mm/ jour) ×T ( jours)
Ea
Avec :
 Dg : Dose brute d’application en mm ;
 Da : Dose applicable en mm ;
 Ea : Efficience d’application du système ;
 LR : Besoin en eau de lessivage en mm/jour déterminer avec Eq1.0;
 T : Tour d’eau d’irrigation en jour.
III.3.2.i. Temps d’irrigation par poste

Ce paramètre fait référence au temps qu’il faut par poste d’arrosage pour apporter la dose
brute d’application.
Twmax( h/ jour) (Eq12)

Ts(h / jour)=
Nsh
Avec
 Ts : le temps d’arrosage par poste en heure/jour ;
 Twmax : Temps maximum de travail par jour ;
 Nsh : nombre de poste d’arrosage par jour par lot de rampe
III.3.2.j. Débit d’équipement

Ce paramètre permet d’évaluer le débit d’équipement requis pour le système d’irrigation.
Dg (mm) (Eq13)
Qe(l/ s/ ha)=
T ( jour) ×Ts(h / j)× Nsh ×0,36
Avec :

 Ts : le temps d’arrosage par poste en heure/jour ;
 Nsh : nombre de poste d’arrosage par jour par lot de rampe.

33
III.3.2.k. Débit du système

Le débit du système, premier facteur de puissance à la station de pompage est déterminé par
Qsyst (l/s /ha)=Qe ×nombre laterale simultanné (Eq14)
 Qe : débit d’équipement en m3/h;

 A : superficie parcelle..
III.3.3. Methode de dimensionnement final

Une fois les paramètres du design préliminaire obtenus, des ajustements des paramètres
initiaux sont faits dans le but d’adapter notre système aux limites physiques du terrain, à la
contrainte financière et aux performances des équipements disponibles. Pour ce faire, l’étape
suivante à consister à caractériser les émetteurs, les conduites du réseau d’irrigation et le
réservoir de stockage.
III.3.3.a. Methode de choix des distributeurs

Les distributeurs sont des dispositifs hydrauliques indispensable en irrigation. En effet ils sont
chargés de délivrer l’eau de façon goutte à goutte ou par mini aspersion, cas du micro jet.
Le choix du distributeur est réalisé en tenant compte du type de sol et aussi conformément à
une pluviométrie répondant au besoin de vérification c’est-à-dire une pluviométrie de
l’émetteur inferieur à la vitesse d’infiltration du sol.
En fonction de la vitesse d’infiltration de sol de nos parcelles, nous aurons un type

d’émetteurs spécialisés pour la parcelle 1 et un autre type spécialisé pour les parcelle 2 et
3
III.3.3.b. Temps d’arrosage

Ce temps d’arrosage est déterminé en tenant compte de la pluviométrie des émetteurs.
Dg( mm) (Eq15)
Ts ( h )=
Pemit (mm / h)

34
Avec
 Pemit : Pluviométrie des émetteurs en mm/heure.
III.3.3.c. Organisation du système d’irrigation

Cette étape permet de déterminer les longueurs des conduites, leurs nombres, leurs
espacements, le nombre d’émetteurs par rampe ainsi que la disposition du périmètre.
L’espacement des rampes dans cette étude est fonction de l’itinéraire technique des cultures.
Le nombre de rampe est déterminé par l’équation 16 (Eq16).
Lp(m) (Eq16)
Nombre de rampes=
S rampe (m)
Avec
 Lp : Longueur de parcelle en m ;

 S rampe : Espacements entre rampes en m.
Le nombre de rampes fonctionnant simultanément est déterminé par l’équation 17 (Eq17).

Elle permet de connaitre le nombre possible de fonctionnement simultané de rampes en
fonction du tour d’eau et du nombre de postes par jour.
Nombre de rampe (Eq17)

Nr ,∼¿
T ( jour ) × Nsh
Avec
 Nr, Sim : Nombre de rampes fonctionnant simultanément ;

 T : Tour d’eau en jour ;
 Nsh : nombre de poste par jour.
Le nombre d’émetteurs par rampe est fonction de l’espacement entre les cultures
recommandées par l’itinéraire technique des cultures. Le nombre est déterminé par l’équation
35
18 (Eq18).
Lr (m) (Eq18)
N émit /r=
S emit(m)
Avec
 N émit/r : Nombre d’émetteur par rampe ;

 Lr : Longueur de rampe en m ;
 S émit : Espacements entre émetteur en m.
L’itinéraire technique obtenu de la recherche bibliographique recommande un

espacement entre les plantes de 2 m pour le papayer et de 7 m pour le cocotier.
III.4. Méthode de dimensionnement des conduites du système d’irrigation

III.4.1. Calcul des débits des conduites
III.4.1.a. Débit nominal des émetteurs

Le débit nominal des émetteurs est exprimé en l/h. Il est indiqué par le fabricant et intervient
dans le calcul de débit de la rampe porteuse.
III.4.1.b. Débit des rampes

Le débit des rampes exprimé en l/s est déterminé à partir de l’équation 19 (Eq19).
Q émit ( l/h ) × Némit /r (Eq19)

Q rampe(l/ s)=
3600
Avec
 Q rampe : Débit de rampe en L/s ;

 N émit/r : Nombre d’émetteur par rampe ;
 Q émit : Débit émetteur en l/h.

36
III.4.1.c. Débit des portes rampes

Le débit des porte rampes exprimé en l/s est déterminé à partir de l’équation 20 (Eq20).
Q Porterampe ( l/s )=Nr ,∼×Q rampe (l/s) (Eq20)
Avec
 Q Porte rampe : Débit de porte rampe en (l/s) ;

 Q rampe : Débit de rampe en L/s ;
 Nr, sim : Nombre de rampe en simultanée ..
III.4.1.d. Débit de la conduite principale

La conduite principale est la conduite chargée de transporter l’eau du réservoir jusqu’aux
premières prises qui sont les portes rampes. Son débit est déterminé à l’aide de l’équation 21
(Eq21).
Q principale ( l/s )=Q Porte rampe ( l/ s ) × Npr (Eq21)
Avec
 Q principale : Débit de la conduite principale ou de transport en l/s

 Q Porte rampe : Débit de porte rampe en (l/s) ;
 Npr: Nombre de porte rampe.
III.4.1.e. Débit de la conduite de refoulement

C’est la conduite reliant la pompe immergée au réservoir. Il est déterminé à l’aide de
l’équation 22 (Eq22) et est fonction du débit de service de la pompe immergée.
Q Pompe ( m3 /h )=Qsyst ×
[ Twmax
Tpmp ] (Eq22)
Avec
 Qsyst : Débit du système en m3/h ;

37
 Q pompe : Débit de pompe en m3/h ;

 Twmax : Temps de travail en h ;
 Tpmp : temps de pompage en h.
III.4.1.f. Calcul des diamètres de conduite

Le calcul de diamètre des conduites passe d’abord par la détermination des débits associés aux
différentes conduites du réseau.
Un diamètre initial est proposé pour les différentes conduite du réseau, sur la base d’une
condition de vitesse unitaire prise égale à 1,7 m/s. Le diamètre à retenir est alors choisi dans
un catalogue de façon à être proche du diamètre théorique déterminé par l’Equation 23
(Eq23), et aussi de façon à homogénéiser le plus possible les diamètres du système. Par la
suite, afin de satisfaire la règle de Christiansen, la perte de charge des conduites doit être
inférieur à la variation admissible de pression déterminable avec l’Equation 2 (Eq2).
√ Q(m3 /h) (Eq23)

D= ×18,811
V (m/s)
Avec
 D : Diamètre théorique de la conduite en mm ;

 Q : Débit de la conduite en m3/h ;
 V : Vitesse fixe de 1,7m/s (KEITA,2012).
III.4.1.g. Pertes de charge linéaires dans les conduites

Plusieurs expressions établissant des relations entre le diamètre et le débit transporté des
conduites permettent d’estimer les pertes de charge linéaire des conduites au repos et en
service.
En effet pour une conduite au repos, la formule de Calmon et Lechapt en équation 24_1
(Eq24_1) permet de déterminer la perte de charge en fonction de la nature de la conduite.

38
Cette perte de charge sera comparée à celui de la formule de Hazen-William en équation 24_2
(Eq24_2).
Formule de Calmon et Lechapt :
Q N
[]
∆ H simple
m
m ( )
=a ×
3600
−3 M
[D ( mm ) ×10 ]
Avec
 ∆h simple : perte de charge linéaire en m/m;
 Q : Débit dans la conduite en m3/h
(Eq24_1)
 D : Diamètre conduite en mm
 M, N et a : les coefficients de la formule sont fonction de la matière
des conduites ;
Pour le plastique M= 4,88 ; N=1,84 ; et a= 0,00101. Keïta, (2020)
Formule de Hazen-William :

Pour une conduite au travail, étant donné que la quantité d’eau diminue le long du transport, la
perte de charge linéaire est déterminée en équation 25 (Eq25) en fonction d’un facteur de
correction proposé par (Karmelli,1975) cité par Keita (2012).
La perte de charge linéaire au travail est déterminée à l’aide de
l’équation 25. (Eq25)
∆ H ( m )=∆ H simple(m/m)× F × Longueur conduite (m)
Avec F le facteur de correction prenant en compte le nombre de prise sur la

conduite.
Le Tableau 11 établis les facteurs de correction respectif de chaque conduite (voir Annexe 4
de la proposition de Keller et Karmelli 1975)
Tableau 11: Facteur de correction F
Conduite Nombre de prise Valeur de F

Principale 3 0,650 ok

39
Secondaire ou porte Cocotier 32 0,370

rampe Papayer 47 0,355 ok
Latérale ou rampe Cocotier 4 0,486
Papayer 50 0,355 ok
III.5. Méthode de dimensionnement de la station de tête

La station de tête est la partie où l’on détermine les ouvrages hydrauliques et énergétiques
intervenant dans le processus de transport de l’eau. En effet, l’eau est refoulée et stockée dans
un réservoir grâce à une pompe alimentée par un générateur de module photovoltaïque. Ici
illustrée en Figure 8, les ouvrages hydrauliques partent de la pompe immergée en passant par
le réservoir de stockage, jusqu’au dispositif de filtration avec des accessoires de contrôle et de
régulation des paramètres hydrauliques. La partie énergétique est basée sur une technologie
productrice d’énergie respectueuse de l’environnement, autonome et moins coûteuse, il s’agit
du système photovoltaïque.
Figure 7: Illustration station de tête à pompage photovoltaïque

(Source : catalogue DAB,2020.)
III.5.1. Filtration
La filtration de l’eau d’irrigation est essentielle pour éviter le blocage du passage étroit des
distributeurs. Le type de filtration à choisir dépend:
• de la source d’eau d’irrigation; et
40
• du besoin de filtration du système (des distributeurs, en particulier).
Les principaux filtres disponibles pour l’eau d’irrigation sont:

• les filtres à gravier (à sable), qui fonctionnent sur le principe d’une filtration en profondeur
et retiennent efficacement les grosses particules de matières organiques non fractionnées
(algues) et poussières;
• les hydrocyclones (ou séparateurs de dessablage) fonctionnant sur le principe du flux à
vortex et utilisés pour récolter les grandes quantités de sable présentes dans les eaux
souterraines pompées;
• les filtres à tamis efficaces pour filtrer les matières inorganiques en suspension. Ils sont
équipés d'éléments filtrants dont les perforations sont plus petites que les orifices de sortie des
distributeurs.
III.5.2. Méthode de détermination de la capacité du reservoir
La capacité du réservoir de stockage est déterminée en fonction de la quantité d’eau
journalière qu’il faut à toutes les plantes du périmètre aménagé. Elle permet d’assurer une
certaine autonomie en eau.
V réservoir =∑ (V irri , culture) (Eq26)

Avec
 V réservoir : Volume du réservoir de stockage en m3 ;
 V irri, culture : Volume journalier en eau d’irrigation des cultures en m3.
Où
V irri, culture=10× A ( ha ) × RFU (mm) (Eq27)
Avec :
 A : Surface réel irrigué en ha ;
 RFU : Reserve facilement utilisable en mm.
III.6. Méthodes de dimensionnement de la pompe

Notre source d’eau étant une eau souterraine, nous aurons besoin d’une pompe
hybride pour refouler l’eau jusqu’au réservoir. Cette pompe sera choisie en tenant

41
compte des critères techniques (le débit Q de crête et la hauteur manométrique totale
HMT), financiers et commerciaux. En effet celle-ci doit surtout être disponible sur le
marché.
III.6.1. Détermination du débit de la pompe
Le débit de la pompe requis pour le remplissage du réservoir de stockage devra être
supérieur à un débit de 5 m3/h.
III.6.2. Détermination de la hauteur manométrique totale (HMT)
Le HMT mesure l’ensemble des pertes de charge dans le réseau ainsi que l’élévation que
devra vaincre la pompe pour refouler l’eau jusqu’au réservoir. Elle est déterminée avec
HMT =H geo =Profondeur dynamique + Hauteur radier + H reservoir (Eq28)
Avec :
 Profondeur dynamique [m]
 Hauteur radier [m] =∑〖∆Hi 〗= Pm + ∆H friction totale + ∆H pièces + ∆H filtre
 H reservoir [m] : Hauteur du réservoir donnée par le fabriquant. (Annexe 12)
 Hgeo : hauteur géométrique [m]
 ∑ ∆ H i: pertes de charges du réseau [m]
III.7. Méthode de détermination de la source d’énergie pour le pompage

Dans le cadre de ce projet, nous avons considéré l’énergie solaire comme source d’énergie
pour le fonctionnement de la pompe.
III.7.1. Dimensionnement du système solaire photovoltaïque
III.7.1.a. Evaluation des besoins en eau

Le besoin en eau (BE) en irrigation pour le dimensionnement photovoltaïque est fonction du
type de culture, des facteurs météorologiques comme la température, l’évapotranspiration du
sol, et de la méthode d’irrigation. Ce paramètre permet de connaitre la quantité journalière
d’eau à pomper.
Le besoin en eau dans la présente étude est fonction de la capacité de stockage du

42
réservoir déterminée à l’aide de l’équation 26 (Eq26).
III.7.1.b. Calcul de l’energie électrique

L’énergie électrique journalière requise pour le pompage a été déterminée par l’équation 28
(Eq28).
ρ× g ×Q j × HMT
E j=
3600 × η pompe moteur
Avec :
 Ej : Energie journalière requise pour le pompage [kWh] ;
(Eq28)
 Qj: Volume d’eau journalier pompé (m3) ;
 HMT : hauteur manométrique totale (m) ;
 η pompe moteur
: Rendement de la pompe et du moteur.
III.7.1.c. Détermination de l’energie solaire disponible

La figure 9 nous montre l’energie solaire disponible obtenue à travers des données
d’ensoleillement journalier ( I rr = irradiation) recueillies du modèle d’assimilation MERRA-2
(sur NASA Power : https://power.larc.nasa.gov/data-access-viewer/ ) pour la période de 2001
à 2021, en moyenne mensuelle.
Figure 8. Irradiation moyenne mensuelle à Kamboinsé

Source : MERRA-2 (2021)
43
III.7.1.d. Mois de dimensionnement

Le mois de dimensionnement est le mois défavorable correspondant à la valeur minimale
irradiante.
A partir de la figure 7, on constate que l’irradiation la plus faible est observée au mois d’Août et
est de 5,09 kWh/m2/j. Nous allons donc retenir une valeur irradiante de 5kWh/m2/j pour le mois de
dimensionnement. Ce choix est fait de sorte que pendant les périodes où l’ensoleillement est faible,
les plaques solaires puissent générer une puissance suffisante pour alimenter les pompes.
III.7.1.e. Dimensionnement du générateur photovoltaïque

Il s’agit de déterminer la puissance théorique de sortie d’un générateur photovoltaïque (Pp).
Elle se détermine par l’équation 30 (Eq30).
(Eq30)
Ej
Pc =
I rr × ηond × ηcables × η pous ,vieil ×η STC ,Temp
Avec :
 Pc : Puissance crête requise pour le pompage [Wc]
 Ej : Energie journalière requise pour le pompage [kWh]
 I rr : irradiance (kWh/m²/j)
 η ond : rendement de l’onduleur (=90%)
 ηcables : rendement des câbles (= 97%)
 η pous ,vieil : rendement lié à la poussière et au vieillissement des modules PV

(=90% x 85% = 76,5%)
 η STC ,Temp : rendement lié aux conditions atmosphériques non atteintes et à
l’échauffement des modules PV (=80%)
Nous déterminons ensuite le nombre de modules photovoltaïque par l’équation 31 (Eq31).

Pc (Eq31)
Nm=
Pm
Avec :

44
 Nm : nombre de modules du champ PV.

 Pc : puissance crête attendue en kW
 Pm : puissance crête unitaire d’un module PV [kW]
La disposition série-parallèle (SP) des modules PV du champ PV est alors déterminée en

fonction de la tension de court-circuit de l’onduleur, de la puissance unitaire d’un module et
de la puissance attendue par le champ PV selon l’équation 32 (Eq32).
{
U max ,ond (Eq32)
N s , PV ≤
U oc, m
Pc
¿ N p , PV =
N s , PV × Pm
Avec :
 N s , PV : nombre de modules du champ PV en série
 N p , PV : nombre de modules du champ PV en parallèle
 U max ,ond : tension maximale (entrée) de l’onduleur (V)
 U oc ,m : tension de court-circuit du module PV (V)
La puissance générée par le dispositif série-parallèle est déterminée par l’Equation 33 (Eq33).
Pm=Ns , pv × Np , pv × Pn, m
Avec
 Pm : Puissance du montage (Eq33)

 Pn ,m : Puissance nominale du module
 Ns , pv : Nombre de module en série
 Np , pv : Nombre de module en parallèle
Une fois le dispositif série-parallèle défini, la puissance totale du système après choix des
modules, devra être supérieur à la puissance théorique déterminée par l’équation 30
(Eq30).
45
III.7.1.f. Calcul des batteries

La capacité totale du parc de batterie a été déterminée en évaluant une énergie à stocker étant
fonction du déficit et de l’excédent maximum entre une énergie cumulée entrante (panneaux
PV) et sortante (alimentation de la pompe), par tranches horaires de puissance de 1h, entre 0h
et 24h (équation 34). Il a été supposé que l’ensoleillement soit utile entre 8h et 16h (soit 8h
d’ensoleillement dans la journée) et que le pompage se fait au maximum pendant les heures
d’ensoleillement, entre 6h et 20h, afin de minimiser l’énergie à stocker.
E s ,bat =max (|∆ E i¿0|) + max ( ∆ Ei¿ 0 ) ,i …[0−24 h]
Avec :
 E s ,bat : énergie totale à stocker dans les batteries (kWh)
(Eq34)
 ∆ E i¿ 0 : déficit d’énergie (kWh)
 ∆ E i¿ 0 : excédents d’énergie (kWh)
Le nombre de batteries a ensuite été déterminé en tenant compte d’un taux de décharge
profonde, de la tension, de l’ampérage des batteries (équation 35).
N bat , th =
( E s , bat
T dp × ηbat × ηond ×ηcables)/(U bat × A hbat )
Avec :
 N bat , th : nombre théorique de batteries requises
(Eq35)
 T dp: taux de décharge profonde (= 80%)
 U bat : tension de la batterie (V)
 Ah : ampérage de la batterie (kAh)
Une fois le nombre théorique de batteries défini, la disposition série-parallèle des batteries est
effectuée en fonction de la capacité d’une batterie, de sa tension nominale et de la tension du
système. La tension à donner au système va dépendre de la puissance mobilisée par le champ
PV, suivant le principe de l’équation 36.
V syst =¿ (Eq36)

46
Avec :
 V syst : tension du système (V)
 Pc : puissance crête du champ PV (kWc)
Une fois la tension du système définie, la disposition série-parallèle pour les batteries est
calculée par l’équation 37.
{
V syst
N s ,bat ≤
U bat
E s ,bat
¿ N p ,bat =
N s ,bat ×C bat
Avec :
 N s , bat : nombre de batteries en série
(Eq37)
 N p , bat : nombre de batteries en parallèle
 V syst : tension du système (V)
 E s ,bat : énergie à stocker (Wh)
 U bat : tension nominale d’une batterie (V)
 C bat : capacité d’une batterie (Ah)
Une fois le dispositif série-parallèle défini pour les batteries, la puissance totale installée
permet de définir un ratio de surdimensionnement qui idéalement doit rester inférieur à 10%,
et est calculé selon l’équation 38.
r bat ( % )=
( Es , bat
( N s , bat × N p ,bat ×C cat ) − T × η ×η ×η
dp bat ond cables
) ≤10 % (Eq38)
( E s ,bat
T dp ×ηbat × ηond × ηcables )
III.7.1.g. Calcul des onduleurs
Pour le système PV à mettre en place, il a été préféré des onduleurs hybrides (qui acceptent en
entrée du courant continu en provenance du champ PV et du courant alternatif en provenance
d’un groupe électrogène). Ces onduleurs devront être équipés avec un MPPT (pour produire le

47
maximum de puissance crête) à partir de conditions de production variables via le champ PV.
Aussi, une fois l’onduleur choisi, le nombre d’onduleurs à placer par installation est donné par
l’équation 39.
N ond =
( )Pc
Pond
Avec :
(Eq39)
 N ond : nombre d’onduleurs
 Pond : puissance unitaire d’un onduleur
III.8. Mode de pose des conduites

Le mode de pose des conduites flexibles en irrigation est soit l’enfouissement (enterrer) dans
le sol ou en pose libre en surface.
Dans le cas de notre étude, les conduites seront en pose libre en surface et enterrée. En
effet les conduite des portes rampes seront enterré tandis que ceux (rampes) seront en
pose libre en surface.
III.9. Logiciels utilisés

L’analyse des données contenues dans la documentation ainsi que les informations collectées
à travers la visite du terrain ont permis de rédiger le présent rapport. Cette analyse a pu se
faire grâce à l’utilisation de certains logiciels présentés dans le Tableau 12.
Tableau 12 : Outils logiciels utilisés.
Désignation Version Utilités

Il a servi à la réalisation des pièces graphiques nécessaire à la
AutoCAD 2016 mise en œuvre du projet, notamment les profils du système
d’irrigation.
Cet outil a permis de visualiser le type de sol de notre zone
HWSD 2.1
d’étude.
ArcGIS 10.4.1 Cet outil a servi à générer les courbes de niveau de notre zone

48
d’étude. Il a été associé à Google earth pour se faire.

Il a permis de déterminer les points où les mesures d’infiltration
Google
PRO seront faite ; il a également servi à générer les courbes de
Earth
niveaux
Ce logiciel a permis d’extraire les Ksat issu des mesures
MINITAB 19
d’infiltrations.
Ce logiciel a permis de connaitre les humidités caractéristiques à
SPAW -
partir des Ksat déterminés.
Ce logiciel a permi d’obtenir les données du ETo de notre zone
CROPWAT 8.0
d’étude.
Zotero - Ce logiciel à permi de compiler les références bibliographiques.
Office Office Excel a permis de traiter les calculs pour les besoins du
Excel
2016 dimensionnement.
Office
Word Office Word a permis de rédiger ce présent rapport
2016
IV. ETUDE DE FAISABILITÉ TECHNIQUE

IV.1. Besoins en eau
Les Tableaux 22 et 23 en annexe 19 présentent l’ensemble des résultats de l’évaluation du
besoin en eau des cultures envisagées.
La détermination de ces paramètres pour chaque culture à l’aide de formules et

hypothèses proposés en (Equation 5 et 6 (Eq 5 et 6)) donne un résultat de besoin net de
pointe en eau de 6,3mm/jour pour la culture de papaye et cocotier. Cette valeur
empirique obtenu à partir des formules de détermination du besoin en eau net de culture
nous semble correspondre au besoin de la plante mentionné dans la fiche technique.
Nous retenons ici le besoin en eau (IRn) mentionnée dans la fiche technique de la
cultures de papayer qui est de 6mm par arbre soit 60m3/ha.
IV.2. Organisation du périmètre

Le tableau 24 en annexe 20 montre l’organisation des parcelles aménagées.

49
IV.3. Configuration et design du système

La Figure 12 en Annexe 1 représente le design pour chaque parcelle aménagée.
Ce réseau d’irrigation est composé essentiellement :

 d’une station de tête du réseau : elle est équipée d’une station de pompage
photovoltaïque. Cette pompe est chargée de refouler l’eau de forage jusqu’au bassin de
stockage;
 de trois pompes de surface ou surpresseurs;
 d’un dispositifs de filtration ;
 d’une (01) conduite principale connectée aux trois reservoir de stockage ;
 de trois (03) conduites secondaire ou porte rampe;
 Des rampes qui sont rattachées aux portes rampes dont 50 rampes espacées de 2m
pour la parcelle 1 et 2 (culture de papayer) et 14 rampes espacées de 7m pour la
parcelle 3 (culture du cocotier) ;
 un système de drainage des eaux de pluie en raison du positionnement de notre site en
amont du barrage de Kamboinsé ;
 les émetteurs sont espacés chacun de 2 m pour l’irrigation de la culture de papaye
tandis que l’irrigàtion de la culture de cocotier se fera avec des espacements
d’asperseur de 7m ;
 de 5000 pieds de papayer et de 196 pieds de cocotier.
IV.4. Paramètre de dimensionnement préliminaire

Les paramètres de dimensionnement préliminaire sont fournis dans le tableau 25 en Annexe
21.
IV.5. Caractéristiques des distributeurs

Les caractéristiques des émetteurs retenues dans l’étude sont établies dans le tableau 26 en
Annexe 22.
Ces émetteurs micro jet ont une considération hydraulique avantageuse tels que :
 Sa capacité d’Autorégulant de débit ;
 Uniformité de l’irrigation ;

50
 Des Lignes de latérale (rampe) plus longues possibles;

 Débit contrôlé avec précision sur la parcelle.
 Idéal pour les installations où le terrain est excessif, pour être sûr ils fonctionnent bien
même si l’élévation du terrain est grande.
 Convient à la plupart des arbres ou des cultures en rang.
Le type d’émetteur choisi est idéale en raison de ces nombreux avantages, mais aussi pour la
non nécessiter de commander diffèrent type d’émetteurs spécifique à un débit.
les choix de débit des émetteurs respectent le besoin de vérification
Pluviométrie de l ' émetteur <vitesse d ' infiltration du sol .
NB : la pluviométrie de l’émetteur est calculée par l’équation 32 issu de Keita (2012).
(Qémit [GPH ]×0,06309)× 60
Pémit = 2
A w( Ft )× 0,092903
(Eq32)
Avec
Q émit : le débit de l’émetteur en GPH
Aw : la surface mouillée est déterminé par l’emprise de trouaison et du rayon
mouillé
NB : Voir Annexe 13 pour table de conversion
 Parcelle pour la culture de papaye
Compte tenu de la vitesse d’infiltration du sol qui est de 0,55 et 1,18 mm/h
respectivement de la parcelle 1 et 2 (donnée déterminée par les mesures d’infiltration
au double anneaux) nous impose des émetteurs avec un débit spécifique maximal de
0,5 l/h. Cependant la mise sous terre des plantes nécessitera une purge du sol en
fonction de la dimension de trouaison de chaques espèces recommàndées. La papaye
nécessite une trouaison d’une profondeur de 40 cm dont le foisonnement devra etre
mélangé à du compost ou de déjection animale, à raison de 10 à 15 kg (voir fiche
technique) de matières organiques par trou (ce besoin en enrichissement du sol devra
réalisé également pour la parcelle 2). Cette action influencera cette vitesse
d’infiltration qui pourrait occasionner l’augmentation du débit des émetteurs à environ

51
30l/h. Cela entrainera la baisse du temps de travail ou temps d’irrigation à 7minutes

pour assurer le besoin net journalier de 6mm/plante pour un tour d’eau de 2 jours.
 Parcelle pour la culture de cocotier
Compte tenu de la vitesse d’infiltration du sol de la parcelle pour la culture du cocotier
qui est de 3,29 mm/h (donnée déterminée par les mesures d’infiltration au double
anneaux). Les asperseurs retenus devront avoir un débit spécifique maximal avec
une pluviometrie inferieur à la vitesse d’infiltration. Le débit ainsi calculé nous
donne un débit de 130l/h. Le temps de travail ou temps d’irrigation est de 1 heure 45
minutes pour assurer le besoin net journalier de 6mm/plante pour un tour d’eau de 2
jours.
IV.6. Caractéristiques des conduites du réseau

IV.6.1. La nature des conduites
Les conduites du réseau d’irrigation sont le plus souvent du uPVC ou du polyéthylène PE.
Ces types de conduite sont choisis en raison de leurs flexibilités, de leurs maniabilités et leurs
facilités d’entretien. Les diamètres et épaisseurs des tuyaux sont ceux des séries pour pression
nominale de 6 et 10 bars définis par les mêmes normes. Lorsque l’eau transportée à une
température supérieure à 25 °C, les pressions admissibles seront réduites de 15 % à 5 et 8,5
bars.
Les conduites dans cette étude sont de nature polyéthylène. La classe de conduite ainsi
retenue dans cette étude est la série PN10. Les conduites des portes rampes seront
enterrée.
NB : voir Annexe 23 pour les differentes tailles de conduite et leur PN.
IV.6.2. Dimensionnement des conduites
Le tableau 20 en Annexe 17 présente les résultats des calculs des débits des conduites du
réseau.
Nous constatons que ces conduites ont des diamètres répondant à la règle de Christiansen. Ces
conduites auront :
 Pour la parcelle 1 :

52
- Des diamètres de 32 mm pour les rampes avec une perte de charge de 0,5m ;
- Des diamètres de 50 mm pour les portes rampes avec une perte de charge de 0,9m.
- Des diamètres de 32 mm pour les rampes avec une perte de charge de 0,5m ;
- Des diamètres de 50mm pour les portes rampes avec une perte de charge de 0,9m.
- Des diamètres de 50 mm pour les rampes avec une perte de charge de 13m ;
- Des diamètres de 75 mm pour les portes rampes avec une perte de charge de 12m .
 La conduite principale à un diamètre de 90 mm et une perte de charge de 2,3m.
NB : Etant donner que les reservoirs de stockage seront installés à un mettre du sol, une mise
en place d’un surpresseur pour s’assurer de relever le besoin en charge à l’entrée de chaques
parcelle est necessaire.
IV.7. Caractéristiques de la station de tête

IV.7.1. Type de filtre retenu
La filtration de l’eau d’irrigation est indispensable pour protéger les distributeurs. Le système
d’irrigation identifié lors de la visite nous montre qu’un système d’irrigation ayant pour
source d’eau une eau souterraine peut parfaitement fonctionner avec un filtre à tamis. Ce type
de filtre est efficace pour filtrer les matières en suspension inorganiques. Ils sont équipés
d'éléments filtrants dont les perforations sont plus petites que les orifices de sortie des
distributeurs.
Le type de filtre ainsi retenu dans cette étude est un filtre à tamis. Les caracteristiques
du filtre retenu du catalogue NETAFIM Landscape & Turf Product Catalog P42 sont :
SPECIFICATIONS
LP DISC-KLEEN FILTER
• Maximum operating pressure: Standard model: 90 psi;
• Inlet/outlet: 3” grooved - 3” Disc-Kleen
MATERIALS
• Manifold: high density polypropylene

53
IV.7.2. La capacité du réservoir de stockage

Le Tableau 21 en Annexe 18 nous montre les volumes d’eau d’irrigation des cultures
en fonction de leur surface réel d’arrosage.
Nous faisons le choix d’installé un reservoir de stockage pour des raisons économiques et
stratégiques. Le reservoir joue un role de tampon puisse qu’elle sera vidée au fur et à
mésure qu’il se rempli. Il sera chargé de stocker le volume journalier d’eau d’irrigation
en fonction de l’organisation du périmètre. Le passage d’eau sera contrôlé grâce à des
vannes placées sur chaque conduite dans chaque périmètre.
En tenant compte de la disponibilité sur le marcher, nous retenons une capacité de

stockage de notre réservoir de 25m3. Les réservoirs pour cette capacité sont
généralement disponibles sur le marché sous forme métallique et cylindrique.
IV.8. Dimensionnement de la pompe

IV.8.1. Paramètres de la pompe
La pompe est l’appareil hydraulique charger de refouler l’eau du forage jusqu’au réservoir.
Son dimensionnement tient compte des pertes de charge linéaire et singulière du réseau et de
la distance de refoulement entre le niveau dynamique du forage et du niveau superieur de
chaques réservoirs. La Hauteur Manométrique Totale (HMT) est déterminée selon l’équation
28 (Eq28), il faut noter que dans cette étude le reservoir sera intallé à 10m du sol.
Les paramètres de la HMT sont établis dans le tableaux 27 en Annexe 24.
Une hypothèse de la hauteur dynamique du forage a été faite sur la base du forage existant
identifier à environ 100 m de notre site d’exploitation. Nous avons ainsi déterminé la hauteur
manométrique totale théorique minimum de la pompe à 58,9 m.
NB : nous recommandons l’installation de la pompe dont les caracteristiques sont retenues a
une hauteur dynamique ≤ 100m pour un débit couvrant le besoin en eau journalier qui est de
25m3 /j.
IV.8.2. Caractéristiques de la pompe retenue

Après avoir déterminé les deux paramètres de choix de la pompe qui sont le débit de pompage
et la HMT. La pompe retenue est une pompe solaire immergée pour puits du kit pompage
54
solaire proposé par APB-ENERGY de la marque LORENTZ modèle PS2-4000 C-SJ5-25

d’une puissance de fonctionnement minimum de 4,0 kW avec une HMT = 140m.
NB : voir Tableau 28 en Annexe 25 pour les caracteristiques de la pompe retenue.
IV.9. Dimensionnement de la source d’énergie

IV.9.1. Caractéristiques des modules retenus
Le choix des modules photovoltaïque est fait en tenant compte de de la puissance de
production photovoltaïque. Leur puissance devra être supérieur ou égale à la puissance
théorique obtenue ci-dessus. Nous avons ainsi obtenu à partir du kit pompage solaire proposé
par APB-ENERGY, les caracteristiques du module de modèle DM385M6-60HBW/-V de la
marque DMEGC indipensable au fonctionnement de la pompe retenu avec les caractéristiques
techniques présenté dans le tableau 29 en Annexe 26.
IV.9.2. Paramètres du système photovoltaïque
Le tableau 30 et 31 en Annexe 27 récapitule les paramètres de dimensionnement du système
photovoltaïque de notre aménagement.
Dans cette étude nous retenons les caracteristiques du KIT proposé par APB-ENERGY
du projet personnalisé KPS4000-C-SJ5-25-24 pour le modele de la pompe, les modules et
le branchement. Ce champs solaire alimentera la pompe du forage et le surpresseur de
la parcelle 3.
IV.9.3. Choix des accumulateurs
Le type d’accumulateur retenu pour le stockage est une batterie LITHIUM, à haute stabilité
thermique et à durée de vie prolongée. Le Tableau 32 en Annexe 28 résume les
caractéristiques techniques de ce type de batterie.
Un total de 4 batteries LITHIUM devra etre installé dont 2 parallele de 2 en série. Elle
sera capable de stocker l’energie necesssaire pour le fonctionnement du surpresseurs ou
de la pompe meme la nuit.
IV.9.4. Choix du surpresseur

La pompe de surface (surpresseur) retenue est une Pompes Centrifuges Solaires Hybrides
AC/DC de la marque LORENTZ modèle PS2-600 CS-F3-7 associée à son controleur
MPPT. Les orifices d'aspiration et de refoulement disponibles pour plusieur modele sont en

55
1"/2"/3". Le débit de ces modèles sont compris entre 0 et 5 m 3/h. les caracteristiques technique
du modele de besoin sont présentées au tableau 34 en Annexe 29.
Ce modèle de surpresseur est prevu pour etre installé entre le filtre et la parcelles 3 afin
de denouer les pertes de charge lié aux équipements hydrauliques et au besoin de
pression des asperseurs.
NB : les surpresseurs solaire sont des appareils sur le marché qui en fonction de certains
specificités s’obtiennent par commande auprès des entreprises spécialisés. Les
constructeurs sont disposés à prendre les commandes en fonction des besoins
specifiques.
IV.9.5. Choix du controleur
Le controleur est un dispositif indispensable au bon fonctionnement du système
photovoltaïque. Nous retenons le controleur PS2-4000 qui est fournie avec la pompe du kit
proposé par APB-ENERGY. Les caracteristiques sont présentées au Tableau 35 en Annexe
30.
Ce controleur MPPT devra fournir l’energie necessaire à la pompe pour son foctionnement.
V. ETUDE DE FAISABILITÉ FINANCIÈRE

V.1. Estimation du cout d’investissement
L’estimation des éléments constitutif du projet, donne un cout total d’investissement de
52 085 240 FCFA HTVA sur la base de prix unitaire sur le marché et est synthétisée en
Tableau 13. Les détails des éléments constitutifs du devis sont fournis en Annexe 5.
Tableau 13. Récapitulatif des coûts d’investissement.
Section Désignation Prix total (FCFA) % coût

I 1- CLOTURE 8 563 690 15%
II 2- CABINE TECHNIQUE 1 371 800 2%
III 4. Pompe et panneaux solaires 14 800 000 26%
IV 5- Réseau d’irrigation 23 949 750 43%
VI 6- Compensations financières 7 200 000 13%
Total (FCFA) 55 885 240 100%
TVA (18%) 10 059 343
Total général (FCFA) 65 944 583

56
Le coût global du projet s’élève à 52 085 240 HTVA et à 61 460 583 TTC
La figure 9 présentée ci-dessous fait état de la partition des couts d’investissements :
1- CLOTURE
13% 15%
2% 2- CABINE TECHNIQUE
26%
4. Pompe et panneaux solaires
43%
5- Réseau d’irrigation
6- Compensations financières
Figure 9: Partition cout investissement
Le cout total d’investissement du projet est élevé à cause de la quantité de conduite et

accessoires hydrauliques nécessaire à l’installation du système d’irrigation qui occupe 39% du
budget du projet suivi du systeme de pompage solaire qui occupe 28%.
Ce cout d’investissement de 65 944 583 FCFA, soit 21 981 528 FCFA par ha pour le système
localisé et par aspersion est acceptable comparé à celui du projet d’aménagement identifié sur
le site. Ce projet a été réaliser à hauteur de 21 500 000 FCFA pour 0,5ha. Nous pouvons ainsi
voir que notre cout d’investissement est abordable.
V.2. Rentabilité financière

Cette étude a pour objectif de savoir si le projet est rentable. La valeur actuelle nette (VAN)
pour ce projet est de 34 087 259 FCFA à la première année. Le taux de rentabilité sur
investissement (TRI) obtenu après calcul est de 59% et la durée du retour sur investissement
(DRI) obtenue est de 0,75 an.
NB : voir annexe 14 pour les détailles du Taux de Rentabilité sur Investissement et la Durée
de Retour sur Investissement.

57
VI. NOTICE D’IMPACT ENVIRONNEMENTAL

VI.1. Identification et évaluation des impacts
La présente étude a permis de relever deux enjeux majeurs que sont : l’évaluation des risques
environnementaux et sociaux.
Le projet aura les impacts suivants :
 Au plan environnemental
Nous pouvons citer essentiellement des dégradations du milieu physique de la végétation et
d’infrastructures.
Il s’agit entre autre de la :
-Destruction de deux réservoirs de stockage d’eau usée ;
-Destruction de six (06) bassin piscicole et de fouille d’étude abandonnée ;
- Destruction d’une serre hors sol ;
-Destruction de locale de gardien ;
-Destruction du couvert végétale et d’arbre ;
-Destruction d’habitat naturel.
 Au plan social
Il y a le risque de destruction d’activités économique entrepris par des locaux. En effet un
aménagement maraicher de fortune a été réalisé dans l’emprise du périmètre à aménager du
projet, bien que celui-ci soit la propriété de 2iE.
Voir Annexe 6 pour les détails de l’étude d’impact environnemental et social du projet.
VI.2. Plan de gestion environnementale et sociale

Nous proposons des solution et alternative dans le plan de gestion qui permettront
d’atténuer les impacts négatifs du projet.
Il s’agit entre autre de :
-Reboisement d’arbres d’envergure tel que manguier tout autour du périmètre. Elles serviront
également de brise vent pour protéger les cultures des grands vents ;
-Délocaliser les réservoirs de stockage d’eau usée ;

58
-Une compensation financière pour les ouvrages à détruire et pour le périmètre maraicher afin
de compenser la perte de source de revenu de ces occupants et éviter les conflits.
Voir Annexe 7 pour le plan de gestion d’impact proposer pouvant atténuer les impacts.

59
CONCLUSION
L’irrigation localisée par micro jet est une technologie d’irrigation peu utilisée au Burkina
Faso malgré ses avantages. Le sujet d’étude a été rigoureusement traité en suivant les réalités
économiques et social du site, les contraintes topographiques et le besoin de choix de
matériaux innovants adaptés afin de garantir un fonctionnement correct du système. Avec un
cout d’investissement de 21 981 528 CFA à l’hectare, le système d’irrigation localisée et par
aspersion sur une superficie de trois (03) hectare est composé de :
 Cinq mille (5000) microjet pour la parcelle 1 et 2 et cent quatre vingt seize (196)
asperseurs pour la parcelle 3 ;
 Cent quatorze (114) rampes de 100 m de long;
 trois (03) portes rampes de 100 m de long;
 Une conduite principale de 300 m charger de transporter l’eau jusqu’au réservoir.
Ce réseau d’irrigation est soutenu par un système de pompage photovoltaïque. Il s’agit d’une
pompe hybride installée dans un forage et qui est chargée de pomper l’eau avec un débit
d’hypothèse minimum ≥ 5m3/h à une HMT de 140mCE. Cette pompe alimentera un (01)
réservoirs de 25m3. Nous recommandons en cas de faible debit pour le forage envisagé dans
cette étude c’est-à-dire moin de 5m3/h, un raccordement pourrait etre envisagé entre les
reservoirs et le forage existant d’un débit de 3,1m3/h. Les champs photovoltaique de cette
exploitation aura une puissance génératrice globale de 8,2 kW alimentera la pompe hybride
et un supresseur installés à l’entrer de la parcelle 3 et dont le reliquat pourra etre stocker dans
des accumulateurs en lithium.
La mise en œuvre de ce projet sera bénéfique sur le court et long terme avec un potentiel de
revenu de 88 000 000 FCFA, le taux de rentabilité sur investissement de l’aménagement et la
Durée de Retour sur Investissement sont respectivement de 59% et 0,75 an.

60
RECOMMANDATIONS
L’aboutissement du projet d’aménagement dépend beaucoup du professionnalisme
d’exécution et de suivi pour atteindre les rendements souhaités. Il serait autant judicieux de
réaliser une étude de lever topographique pour obtenir une précision meilleure que le
géotraitement et aussi s’assurer de la disponibilité de l’eau car en matière de forage les
estimations ne peuvent pas certifier l’existence de l’eau dans une zone donnée et avec le débit
souhaiter. Lors de notre visite sur le terrain, nous avons remarqué un système de pompage
photovoltaïque avec un forage de débit Q égale à 3,1 m3/h et une profondeur dynamique de
40,25m. Mise à part cette réalisation il n’y a pas de preuve scientifique sur le débit et
profondeur moyen des eaux souterraines dans la zone. Nous avons alors émis des hypothèses
en s’appuyer sur les caractéristiques du forage existant. Nous recommandons également :
 L’installation de la pompe immergée avec les caracteristiques retenue dans cette étude
à une profondeur de 100m mais à defaut d’une grande profondeur dynamique, nous
recommandons l’installation d’une pompe avec un debit max de 5m3/h;
 Le suivi strict du calendrier d’arrosage pour l’atteinte des objectifs de production ;
 Le contrôle et suivie des accessoires hydrauliques ;
 Le contrôle des conduites d’irrigation en cas d’éventuel fuite ou colmatage ;
 L’utilisation de vannes automates a défaut d’engagé un chargé d’exploitation ;
 Un suivi phytosanitaire pour la protection des plantes contre les envahisseurs nuisibles
conformement à la fiche technique ;
Et surtout pour des besoins d’apport en fertilisant, une étude pédologique approfondie des
éléments nutritifs du sol est à envisagée.

61
BIBLIOGRAPHIE
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62
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des-cultures-recolte-et-qualite/la-culture-du-0. Consulté en Septembre2022

63
ANNEXES

64
Etude technique d’avant-projet détaillé (APD) pour la Conception de deux périmètres irrigués de 2ha et 1ha pour la production de papayers et cocotiers sous
irrigation localisée par micro jet photovoltaïque à Kamboinsé (Province du Kadiogo)
ANNEXES
Annexe 1: Dessin AutoCAD.......................................................................................................................................................................................69
Annexe 2: Station de tête.............................................................................................................................................................................................70
Annexe 3: Calendrier d’arrosage.................................................................................................................................................................................71
Annexe 4: Facteur de correction.................................................................................................................................................................................73
Annexe 5: Devis estimatif...........................................................................................................................................................................................74
Annexe 6: Etude d’impact environnementale et sociale.............................................................................................................................................87
Annexe 7: Plan de gestion d’impacte..........................................................................................................................................................................88
Annexe 8: Etat des lieux actuels..................................................................................................................................................................................89
Annexe 9 : Plan topographique...................................................................................................................................................................................91
Annexe 10 : Protocole de mise en œuvre du double anneaux.....................................................................................................................................92
Annexe 11: Analyse de la variance ANOVA..............................................................................................................................................................93
Annexe 12: Dessin technique du réservoir..................................................................................................................................................................93
Annexe 13: Table de conversion...............................................................................................................................................................................103
Annexe 14: RENTABILITE FINANCIÈRE DU PROJET.......................................................................................................................................104
Annexe 15: kit pompage solaire APB-ENERGY......................................................................................................................................................108
Annexe 16: Itiniraire technique cultural....................................................................................................................................................................112
Annexe 17: Résultats du calcul du débit de distribution...........................................................................................................................................130
Annexe 18: Volume du réservoir calculé..................................................................................................................................................................132
Annexe 19: Besoin en eau cultural............................................................................................................................................................................133
65
Annexe 20: organisation du périmètre......................................................................................................................................................................135

Annexe 21: Paramétrage préliminaire.......................................................................................................................................................................136
Annexe 22: Caractéristiques des émetteurs...............................................................................................................................................................137
Annexe 23: Tailles des conduites sur marcher..........................................................................................................................................................138
Annexe 24: Paramètres hydraulique de la pompe.....................................................................................................................................................139
Annexe 25: Caractéristiques de la pompe retenue....................................................................................................................................................140
Annexe 26: Caractéristiques des modules retenus....................................................................................................................................................141
Annexe 27: Caractéristiques de la pompe retenue....................................................................................................................................................142
Annexe 28: Caractéristiques des batteries...............................................................................................................................................................143
Annexe 29: Caractéristiques du surpresseur.............................................................................................................................................................144
Annexe 30: Caractéristiques du controleur...............................................................................................................................................................147
66
Annexe 1 : Dessin AutoCAD

Annexe 1: Dessin AutoCAD
La realisation de la Figure 10 a tenu compte des realités du terrain. En effet l’emplacement de la station de tête (Figure 11) a été choisi en rapport
du point le plus haut du terrain de façon à permettre au système d’irrigation de vaincre toutes les pertes de charge du à l’élevation du terrain.
Figure 10: Dessin AutoCAD

67
Annexe 2 : Station de tête
68
Annexe 2: Station de tête
Figure 11: Station de tête et réservoir
69
se faire comme suite :
 Irrigation parcelles 1 et 2
La parcelle 1 et 2 aura cinquante postes d’arrosage de rampes

simultanées, un tour d’eau de 2 jour pour un debit d’équipement de 30
l/s/ha. Ces postes d’arrosages auront un temps d’arrosage chacun de 7
minutes.
69
 Irrigation parcelle 3.
La parcelle 3 aura également quatre postes d’arrosage avec 2 rampes

en simultanées, un tour d’eau de 2 jour pour un debit d’équipement de
130 l/s/ha. Ce poste d’arrosage aura un temps d’arrosage de 1 heure 45
minutes.
Annexe 4 : Facteur de correction

Annexe 4: Facteur de correction
Facteur de correction fonction du nombre de prise sur une conduite. Elle est utilisée pour
déterminer les pertes de charge linéaire dans une conduite.
Figure 13: Facteur de correction
71
Annexe 5 : Devis estimatif

Annexe 5: Devis estimatif
Tableau 14 : Devis estimatif
72
Béton de fondation
330 m3 36,75 1500 55125
dosé à 300kg/m3
Béton armé dosé à

350 kg/m3 pour
320 m3 29,34 1500 44010
raidisseurs et
chaînage
Mur de
soubassement en
350 m2 220,5 1000 220500
agglos plein de 15
cm
Mur en élévation en
360 agglos creux de 15 m2 519,95 100 51995
cm
Total Poste 300 386330
ENDUITS-
400
REVETEMENTS
Enduit horizontaux
410 et verticaux sur m2 1 199,92 1000 1199920
maçonnerie
MENUISERIE -
500
METALLIQUE
Cornière d'attache
520 ml 1600 1000 1600000
50 x 50 x 5
73
Grillage en simple
530 m2 30000 100 3000000
torsion
510 Porte métallique m2 4,2 50000 210000
PEINTURE-
800
BADIGEON
850 Peinture vinylique m2 1 199,92 500 599960

Peinture
glycérophtalique sur
840 m2 1 199,92 500 599960
menuiserie
métallique
TOTAL GENERAL 8 563 690
2- CABINE TECHNIQUE
Prix
N° Désignation des ouvrages Unité Quantité Montant
Unitaire

100- TRAVAUX PREPARATOIRES
110 Installation et repli ff 1 50000
74
Nettoyage de l’emprise avec un

120 m2 9 1000
débordement de 1 m
130 Implantation m2 9 1000
Total Poste 100 :
200 TERRASSEMENT
210 Fouille en rigole et en puits m3 5,6 1000
220 Remblais provenant de la fouille m3 2 1000
Total Poste 200 :
300 MACONNERIE-BETON
Béton de propreté dosé à 150

310 m3 0,35 30000
kg/m3
Béton de fondation dosé à

330 m3 0,5 30000
300kg/m3
Béton armé dosé à 350 kg/m3 pour

320 m3 0,77 30000
raidisseurs et chainage
Béton pour forme dallage dosé à
340 m3 0,6 30000
250kg/m3
380 Plancher en hourdis m2 6,6 30000
Mur de soubassement en agglos

350 m2 8 30000
plein de 15 cm
Mur en élévation en agglos creux de

360 m2 28 20000
15 cm
75
370 Claustras m2 0,72 30000
Total Poste 300 :
400 ENDUITS-REVETEMENTS
Enduit horizontaux et verticaux sur

410 m2 56 1000
maçonnerie
Total Poste 400 : 56 000
500 MENUISERIE -METALLIQUE
510 Porte métallique m2 2,1 10000
530 Fenêtre métallique ff 1 15000
Total Poste 500 :
800 PEINTURE-BADIGEON
76
850 Peinture vinylique m2 56 1000
Peinture glycérophtalique sur

840 m2 56 1000
menuiserie métallique
Total Poste 800 :
700 ELECTRICITE
730 Interrupteur simple allumage U 1 1500
710 Lampe réglette de 1,20m U 1 1500
720 Prise U 1 1500
750 Filerie ff 1 1500
Total Poste 700
TOTAL GENERAL 1 37
5- Réseau d’irrigation
N° Désignation Unité
Travaux préparatoires
110 Installation et repli de chantier
120 Nettoyage général du site
77
130 Implantation
Total Poste 100 :
100-I Réseau de distribution
rouleau de 100
110-I TUBE PEFD 32mm
m
rouleau de 100
120-I TUBE PEHD 50mm
m
rouleau de 100
130-I TUBE PEHD 75mm
m
rouleau de 100
140-I TUBE PVC 90mm
m
150-I vanne manuelle 32mm
190-I collier de prise 90mm X Ø50 récepteur tube (F)
190-I Coude PE 90mm
78
190-I Coude PE 75mm
190-I Té PE 50mm X 50mm X 50mm
190-I Té PE 75mm X 75mm X 75mm
190-I bouchon 32mm
190-I bouchon 50mm
190-I bouchon 90mm
190-I Raccord ø 32 mm
190-I Adaptateur ø 32 mm (M)
79
Total Poste 100- I
200-I OUVRAGE DE TETE
210-I Vanne de contrôle laiton 2 ½ in
220-I Vanne de sectionnement 2 ½ in
230-I Té fileté 2 ½ in
240-I Raccord ½ in
250-I Purgeur d’air 1 in
260-I Filtre à tamis (ou à disque)
270-I Tuyau fileté 2 ½ in
280-I Coudes 2 ½ in
290-I Adaptateur PP 2 ½ in x 50
290-I superstructure pour réservoir
290-I réservoir 10m3
réservoir 5m3
290-I Surpresseur (5m3/h)
80
Filtre à tamis 5'' 6m3/h référence NETAFIM Landscape & Turf Product
290-I
Catalog.
290-I Adaptateur femelle 90mm X Ø filtre
290-I Coude PE 32mm X 32mm
290-I compteur eau (5m3/h)
290-I Adaptateur femelle 32mm X Ø compteur eau
290-I Coude PE 32mm X 32mm
290-I Té Taraude 32 X 32 X 32mm
290-I valve à air
290-I collier de prise 125mm X Ø valve air
290-I pince perforatrice 3 mm
Total Poste 200-I :
300-I Bornes
290-I Adaptateur PP 2 ½ in x 50
170-I Collier de prise en charge PP 50 mm x 1in
320-I Vannes de contrôle au niveau de chaque porte rampe
TOTAL GENERAL
4- Pompe et panneaux solaires
N° DESIGNATION Unité
100-P kit Pompe : PS4000C-SJ5-24
81
Marque : Lorentz
Débit : 6m³/h
Profondeur max : 140 m
Tension de fonctionnement max : 375v
Intensité max : 13A
Total Poste 100 :
200-P Fourniture panneaux solaires
TYPE polycrystallin
Puissance : 375W
Tension : 24V
Intensité max : 9.3A
Tension en circuit ouvert : 34,38V
Total Poste 200 :

300 -P Fourniture et pose accessoires de branchement à la pompe
310-P
Ligne cable submersible moteur avec kit de connexion ML
étanche
82
320-P
Ligne cable submersible sonde avec kit de connexion Roulea u
étanche
330-P Sonde protection marche sec Lot
340-P Flotteur électrique de bassin Lot
350-P coffret protection panneaux Lot
360-P Ligne cable connecteur pour panneaux solaire Lot
Ligne cable flotteur électrique Lot
kit mise à terre piquet de terre et cable Lot
Total Poste 300 :
400 -P Accumulateur
310-P Batterie LITHIUM u
TOTAL GENERAL
83
84
Annexe 6 : Etude d’impact environnementale et social

Annexe 6: Etude d’impact environnementale et sociale
Tableau 15: Etude d’impact environnementale et social
Désign Impact Natur Intens Éten Duré Importance Observations

ations
potentiel e ité due e de l’impact
Destructio Majoritairement
n de la composé de
Négati Moyen Loca Cour
végétation Mineure neemier et
Flore
et du ve ne le te d’arbre
couvert épineuse.
végétal
Destructio Écureuils et
n des Négati Moyen Loca Cour oiseau à longue
Faune Mineure
habitats/di au plumage de
s ve ne le te
sparition/ couleur bleu et
migration noir identifier.
Destructio Un espace de
n de production
Activit périmètre maraichère
é maraicher Mineure informel réaliser
humai illégale/Mi ve ne le te par les locaux et
n gration de identification de
berger bétails pour
pâturage.
Réalisation Des parties
de accidenté
terrasseme proche de la
nt pour serre (parcelle
Relief planage/ré Mineure 3) mais
et sol alisation ve ne le te majoritairement
de piste plat dans les
limites du
périmètre
retenue.
85
Photo 3: Eléments identifiés sur le site
86
87
Annexe 7 : Plan de gestion d’impacte

Annexe 7: Plan de gestion d’impacte
Tableau 16: Plan de gestion d’impacte
Milieux Impacts Action Objectif de Indicateur de suivi

Récepteur Environnement L’action de l’efficacité de
tale et mesures l’action et acteur de
suivi de
L’efficacité
Flore
Flore • Perte d’arbre Minimisation de Réduire le Vérification du
l’abattage déboisement des nombre d’arbre
• Perte de la d’arbre et Arbres et planter planté et entretenu
couverture végétale Reboisement des arbres en
compensation
Economie • Création d’emploi Développement Diminuer le Vérification du

et • Augmentation de d’activités chômage et lutter nombre de
emplois l’activité économique de la économiques à contre la revendeur locale
zone pendant l’exploitation travers la vente pauvreté au
des fruits niveau local
de l’aménagement
88
Annexe 8 : Etat des lieux actuels

Annexe 8: Etat des lieux actuels
L’étude d’aménagement a été réaliser en ne considérant tout obstacle identifier sur le terrain.
Cette mesure a également été pris en compte lors de l’évaluation de la rentabilité.
Tableau 17: Etat des lieux
Désignations Coordonnées Observations

Majoritairement composé de
Végétation Principalement sur la parcelle 3 neemier et d’arbre épineuse.
Écureuils et oiseau à longue
Faunes Principalement sur la parcelle 3 au plumage de couleur bleu et

noir identifier.
Un espace de production
maraichère informel réaliser
Activité humain 12°27’33,93’’N ; 01°32’32,22’’W par les locaux et identification
de bétails pour pâturage.
Des parties accidenté proche

de la serre (parcelle 3) mais
Relief Périmètre
majoritairement plat dans les
limites du périmètre retenue.
Il s’agit de caniveaux qui avait
été réaliser pour le drainage
Réseau de drainage 12°27’33,12’’N ; 01°32’49,87’’W des eau de pluie mais non
fonctionnel présentement en
raison de son ensablement
6 bassins de pisciculture
Bassins piscicoles 12°27’35,56’’N ; 01°32’55,38’’W identifier avec une clôture

grillagé de protection.
89
Une serre hors sol Une serre de culture hors sol
12°27’35,9’’N ; 01°32’56,87’’W identifier avec une clôture

grillagé de protection.
Locale de vigile Un abri pour les vigiles

12°27’36,96’’N ; 01°32’52,11’’W charger de sécuriser la zone
arrière de l’école.
Réservoir d’eau usée 12°27’35,97’’N ; 01°32’51,69’’W Réservoir en béton armée
Réservoir d’eau usée à réaliser pour le stockage des
ciel ouvert 12°27’35,02’’N ; 01°32’51,69’’W eaux usée provenant du
campus K4
90
Annexe 9 : Plan topographique

Annexe 9 : Plan topographique
L’étude topographique obtenue à partir d’un processus de géotraitement sur ArcGIS et Google
earth, nous ont permi d’établir la carte ci-dessous représentant les différentes cotes de courbe
de niveau sur une équidistance de 0,1m. le point le plus élevé du terrain à une cote de
296,89m et contre une cote de 293,20m pour le point le plus bas.
Figure 14: Topographie du terrain
91
Annexe 10 : Protocole de mise en œuvre du double anneaux

Annexe 10 : Protocole de mise en œuvre du double anneaux
D’après (Keita, 2012) ; elle est constituée de deux anneaux, un anneau externe pour
éviter des fuites d’eau de façon transversale dans le sol et un anneau interne pour permettre à
l’eau de s’infiltrer de façon verticale et la mesure est faite dans l’anneau.
Pour la réalisation des essais, nous avons utilisé deux anneaux cylindriques, une
planche en bois, un marteau, un niveau à eau, une règle graduée, un couvercle en plastique, un
arrosoir et un chronomètre.
Le double anneau de MUNTZ consiste d’abord à identifier un point de mesure, à y
placer les anneaux (le petit centré à l’intérieur du grand) et à implanter les anneaux à environs
15 cm de profondeur à l’aide de la planche et du marteau. Ensuite à vérifier l’horizontalité des
anneaux avec le niveau à eau puis à l’aide du plastique et de l’arrosoir, mettre de l’eau dans
les anneaux à ras de bord tout en évitant que l’eau ne circule entre les anneaux et Enfin
prendre les mesure d’affaissement du niveau d’eau à l’aide de la règle graduée en suivant un
intervalle de temps précis.
Ne pas oublier de recouvrir les anneaux pour éviter les pertes d’eau par évaporation, et à
ramener le niveau d’eau au niveau initial après chaque mesure. Répéter les mesures jusqu’à
constance du rapport infiltration sur le temps.
92
Annexe 11 : Analyse de la variance ANOVA
Annexe 11: Analyse de la variance ANOVA
93
Annexe 12 : Dessin technique du réservoir

Annexe 12: Dessin technique du réservoir
Caractéristiques du réservoir métallique :
Figure 15: Caractéristiques du réservoir métallique
Désignatio Volume Hauteu Φ Φ distr. Φ Vid.
n utile r refoul. Trop-plein
sous
cuve
m3 m mm mm mm
Réservoir 25 10 90 90 90
surélevé
Calcul des dimensions de la partie cylindrique de la
cuve
Site Volume Diam- Hauteur Surface Vol
utile(m3 int (m) (m) (m²) revanche(m3
) )
Réservoir 24,229 2,85 3,80 34,01 1,275
surélevé
Calcul des dimensions des
calottes
Corde Flèche Rayon Volume Surfac Vol
FIXE FIXE e total
Réservoir Calotte 0,5 2,28 1,659 8,95 25,889
surélevé sup 2,85
Calotte 0,5 2,28 1,659 8,95 25,889

inf
Calcul de l'épaisseur de la tôle en fond de

cuve
ρeau H (m) D (m) R a e (mm)
(kg/m3)
masse hauteur diamètr coefficien épaisseur
vol de l'eau e t de tôle
de l'eau du de
réservoi Rankine
94
r
Calcul Retenu
e
R 4,30 4,2 4,0
1000 2,85 10 3
2,80 2,85 3,8 4,0

1,50 2,85 3,0 4,0
Concusion nous retenons une epaisseur de tôle de 5
mm
Données et hypothèses
I) RÈGLES
Règles CM de janvier 1956
Règles CM de décembre 1966
Additif de 1980
Règles NV 65 de novembre 1965
Règles BAEL 91
Fissuration peu préjudiciable
II) DONNÉES
Voile cylindrique
Diamètre intérieur Dv = 2,85 m
Hauteur Hv = 3,80 m
Épaisseur de tôle Ev = 4,00 mm
Capacité Vv = 3,14*diam int*diam int*hautr/4 = 24,229 m3
Calottes
Hauteur calotte de sommet Hs = 0,50 m
Hauteur calotte de fond Hf = 0,50 m
Volume calotte de fond et de sommet Vf+s = (2*3,14*Hf*Hs/3)*(3*R) = 3,319 m3
Poteaux
Diamètre intérieur Dp = 320,00 mm
Hauteur sous radier Hr = 10,00 m
95
Hauteur totale Hp = 14,80 m

Épaisseur de tôle Ep = 4,00 mm
Platines
Côté de la platine carrée DPl = 600,00 mm
Épaisseur des platines EPl = 10,00 mm
Entretoises en HEA
Largeur ailes b = 160,00 mm
Hauteur h = 400,00 mm
Épaisseur ailes e = 9,00 mm
Épaisseur âme a = 6,00 mm
Section A = 40,58 cm2
Masse linéique p = 42,30 Kg/m
Longueur LH = 0,40 m
Espace entre poteaux et cuve Esp = 2*(8+h) = 816,00 mm
Fourrures
Longueur LF = LH+2*5*EF*0,001 = 0,47 m
Largeur lF = 260,00 mm
Épaisseur EF = (e+Ev)/2 = 6,50 mm
Poids volumiques
Fer rFe = 7850,00 daN/m3
Eau rEa = 1000,00 daN/m3
Béton Armé rBA = 2500,00 daN/m3
Caractéristiques de l'acier
Module d'élasticité de l'acier E = 2,1.106 daN/cm2
Limite d'élasticité de l'acier doux sle = 2400,00 daN/cm2
Contrainte élastique de l'acier se = 348,00 MPa
FE = 400,00
Fc28 = 20,00 MPa
III) HYPOTHESES
Coefficient de région (III; pression extrême) kr (140 Km/h) = 3,15

Coefficient de site (exposé) ks (140 Km/h) = 1,25
Pression dynamique due au vent extrême p = (46+07*(Hr+(Hv+Hs+Hf)2))*kr*ks = 215,30 daN/m2
96
Coefficient de réduction cd = 0,80

Coefficient global de traînée cT = 0,75
Coefficient global de portance cU = 0,30
Contrainte admissible du sol σsol = 1,50 daN/cm2
Descentes des charges

IV - DESCENTE DES
CHARGES
IV.1 - CHARGES
PERMANENTES Pc = 3974,0 daN
VOILE CYLINDRIQUE (1 U) 1067,8 daN

Surface sv = 3,14*Dv*Hv = 34,01 m2
Volume métal vv = Sv*Ev*10^-3 = 0,136 m3
Poids pv = Vv*rFe = 1067,8 daN
CALOTTES SPHERIQUES (2
U) 393,5 daN
a) de sommet
rs = ((Dv*Dv)/8/Hs)
Rayon +Hs/2 = 2,28 m

Surface sst = 2*3,14*R*flèche = 7,16 m2
Volume métal vst = Sst*(Ev-1)*10^-3 = 0,021 m3
Poids pst = Vst*rFe = 168,6 daN
b) de fond
Rayon rf = (Dv*Dv)/8/Hf+Hf/2 = 2,28 m
Surface sft = 2*3,14*R*flèche = 7,16 m2
Volume métal vft = Sft*Ev*10^-3 = 0,029 m3
Poids pft = Vft*rFe = 224,9 daN
POTEAUX CYLINDRIQUES (3
U) 1400,9 daN
sp = 3,14*Dp*10^-
Surface u 3*Hp = 14,87 m2

Volume u métal vp = S^*Ep*10^-3 = 0,059 m3
97
Poids u pp = vp*rFe = 467,0 daN

Poids des 3 p3p = 3*Pp = 1400,9 daN
PLATINES (3 U) 84,8 daN

vpl = (Cpi*10^-
3)*(Cpi*10^-
Volume u métal 3)*Epi*10^-3 = 0,004 m3

Poids u ppl =Vpl*rFe = 28,3 daN
Poids des 3 p3pl = 3*Ppl = 84,8 daN
ENTRETOISES 203,0 daN

Poids u pH = P*LH = 16,9 daN
Poids total pHT = 3*4*PH = 203,0 daN
FOURRURES 74,0 daN

pF = (LF*lF*EF)*10^-
Poids u 6*rFe = 6,2 daN

Poids total pFT = 3*4*PF = 74,0 daN
PLATES-FORMES = 250,0 daN
ÉCHELLE À CRINOLINE = 450,0 daN
ECHELLE INTERIEURE = 50,0 daN
9307,7773
IV.2 - SURCHARGES D'EXPLOITATION S= 27 923,33 daN 6
POIDS DE L'EAU 27548,3 daN

Partie cylindrique = 24229,4 daN
Calotte de fond = 3318,9 daN
POIDS DES EXPLOITANTS 375,0 daN
98
Distance(cdg 1 poteau, cdg cuve) d(cP, cC) = 2,409 m

Distance(cdg cuve, axe passant par cdg 2 poteaux) d(cC, aP) = 1,204 m
Envergure structure métallique largeursm = 4,493 m
Hauteur d'encombrement au-dessus de la calotte supérieure a1 = 0,500 m
Hauteur d'encombrement au-dessous de la calotte inférieure a2 = 0,500 m

Hauteur de la partie de la structure métallique, considérée
comme isolée du sol htrsm = 5,800 m
Surface du château soumise à l'effet d'entraînement et de
renversement du vent ST = 26,060 m2
Surface du château soumise à l'effet de soulèvement et
23,385 m2
éventuellement de renversement du vent SU =
Effet d'entraînement et de renversement du vent WT = 3345,46 daN
Effet de soulèvement du vent WU = 669,09 daN
Distance(cdg surface latérale, dessous platines) d(cST, dPl) = 11,41 m
Distance(centre de la cuve, axe passant par extrêmités 2
platines) d(cC, ePl) = 1,504 m
Moment de renversement dû au vent par rapport à 1 axe
croisant ceux de 2 poteaux sous la platine MR = 55502,21 daNm
Moment stabilisateur MS = 5976,68 daNm
Moment résiduel Mrés = 49525,53 daNm
Distance(cdg 1 poteau, axe passant par extrêmités platines 2
autres poteaux) d(cP, ePl) = 3,913 m
Poids que devrait avoir une semelle sous 1 poteau pour
s'opposer à son décollement Psem = 4218,95 daN
Charge de compression pondérée due au poids du château P'C = 1 766 daN

Charge de compression pondérée due aux surcharges
d'exploitation S = 13 186 daN
Charge de compression pondérée due à l'effet du vent W' = 14 184 daN
Effort normal sur un poteau NC = 29 136 daN
Effort normal total sous une semelle NS = 33 355 daN
Surface théorique d'une semelle Sth = 2,22 m2

Côté théorique d'une semelle Lth = 1,491 m
99
Volume théorique d'une semelle Vth = 1,266 m3

Hauteur théorique d'une semelle Hth = 0,569 m
Ladopté = 1,80 m
0,80 m
Côté du potelet sur lequel se repose la
Adoption d'une semelle carré de dimensions platine =

Hcalculé = 0,30 m
Hadopté 0,40 m
Vérification de la contrainte sous la semelle σsem = 1,03 daN/cm2
σsol 1,50 daN/cm3
Les dimensions de la semelle sont convenables, car σsem < σsol
Distance(cdg surface latérale, dessous semelle) d(cST, dSem) = 11,71 m

Moment de renversement dû au vent par rapport à 1 axe
croisant ceux de 2 poteaux sous la semelle MSR = 56924,03 daNm
Forces s'opposant au renversement du château FR = 53024,68 daN
Distance(centre de la cuve, axe passant par extrêmités 2
semelles) d(cC, eSem) = 2,104 m
Moment stabilisateur par rapport à 1 axe croisant ceux de 2
poteaux sous la semelle MSS = 111561,078 daNm
Coefficient de sécurité vis-à-vis du renversement fr = 1,96
Pas de renversement, car fr > 1,5
Hauteur de patin e = 0,200 m

Distance(face supérieure semelle, cdg cerces) d = 0,7 m
AUOx = 4,88 cm2
Que la semelle soit armée par nappes orthoganales ou par AUOy = 5,09 cm2
cerces, dans le cas de fissuration peu préjudiciable AUC = 0,87 cm2
10,84 cm2
Ferraillage en double nappe sur une hauteur de semelle de 40 cm:
Nappe inférieur:Maïllage HA12, espacement 15 cm
Nappe supérieur:Maïllage HA12, espacement 15 cm
Poteau: Montant HA12, espacement 15 cm
100
VERIFICATION ET DIMENSION
Effort normal de compression NC = 29136,49 daN

Longueur de flambement lf = 10,00 m
Diamètre intérieur du poteau di = 320,00 mm
Diamètre extérieur du poteau de = 328,00 mm
Aire de la section nette du poteau A = 40,6944 cm2
Moment d'inertie de la section I = 5340,73 cm4
Rayon de giration i = 11,46 cm
Élancement du poteau (lambda) ld = 87,290
Coefficient de flambement fonction de lambda (Annexes;
13.411; Tableau 1) kl = 2,010
Compression exercé sur le poteau σ = 1439,125 daN/cm2
Pas de flambement, car Compression exercée < Limite d'élasticité de l'acier (1254,029< 2400 daN/cm 2)
Effort normal de compression NC = 29136,49 daN

Moment engendré par l'effet du vent Mf = 55502,21 daNm
Contrainte normale due au moment de flexion σf = 170,433 daN/cm2
Compression totale exercée sur le poteau σfc = 1810,753 daN/cm2
Pas de flambement, car Compression exercée < Limite d'élasticité de l'acier (1577,638 < 2400 daN/cm 2)
f = 20 mm
Diamétre et section des boulons choisis
Ar = 314 mm2
Effort pondéré exercé sur l'assemblage poteau-cuve,
perpendiculairement à l'axe des boulons F = 44351,44 daN
Effort pondéré par poteau FPC = 14783,81 daN
Nombre de plans de cisaillement m = 1
Nombre minimum de boulons pour résister
Au
cisaillement nC = 3,02
À la
pression diamétrale nP = 1,09
On prendra un nombre de boulons égal à 3X2 par assemblage respectant les dispositions constructives
f = 26 mm
Diamétre et section des boulons choisis
Ar = 530,66 mm2
101
Effort pondéré exercé sur l'assemblage platine-semelle,

perpendiculairement à l'axe des boulons par poteau WPS = 4739,41 daN
Effort pondéré exercé sur l'assemblage platine-semelle,
parallèlement à l'axe des boulons par poteau N = 14004,36 daN
Nombre de plans de cisaillement m = 1
Nombre minimum de boulons pour résister
Au
cisaillement nC = 1,69
À la
pression diamétrale nP = 0,24
À un nT = 1,37
effort incliné sur le plan du joint nW = 1,24
T 4,55
On prendra un nombre de boulons égal à 3x2 par assemblage respectant les dispositions constructives
Effort auquel doit résister le cordon de soudure F = 14091,96 daN

Épaisseur utile du cordon a = 5 mm
Longueur des cordons
frontaux Lcf = 126 mm
latéraux Lcl = 155 mm
On adoptera pour dispositions constructives un cordon périmétrique autour de la fourrure d'épaisseur a = 5mm
Effort perpendiculaire au poteau Fper = 4739,41 daN

Effort parallèle au poteau Fpar = 1450,26 daN
Effort résultant auquel doit résister le cordon de soudure F = 4956,33 daN
Épaisseur utile du cordon a = 7 mm
obliques Lcf = 88,89 mm
On adoptera pour dispositions constructives un cordon périmétrique autour de la fourrure d'épaisseur a =8 mm
102
Annexe 13 : Table de conversion

Annexe 13: Table de conversion
Figure 16: Table de conversion
103
Annexe 14 : RENTABILITE FINANCIÈRE DU PROJET

Annexe 14: RENTABILITE FINANCIÈRE DU PROJET
Le projet devra recruter pour les postes à savoir un gestionnaire de site agricole permanent, un
gardien permanent et trois ouvriers pour les travaux de récoltes par saison. Le salaire du
gestionnaire de site agricole est estimé à : 50 000FCFA ; Gardien : 50 000FCFA ; Les trois
ouvriers : 225 000FCFA/ans. Les autres charges à considérées dans les calculs sont la
construction du magasin, du locale de gardien. Il y’a aussi un tricycle estimé à 700 000CF en
plus de la charge d’exploitation. Les indicateurs de rentabiliter recherchés sont la valeur
actuelle nette VAN et le taux de rentabilité sur investissement (TRI).
Ces indicateurs sont determinés dans le processus suivant :
resultat avant impot (rai) = total produit-total charge,
impôt sur le résultat (ir) = 18% × rai
résultat net rn = rai-ir
cash flow (cf) =da+rn+vr-i (i=investissement).
da : dotation au amortissement
la fonction TRI de excel est utilisée pour trouver le taux de rentabilité sur investissement à
l’aide du cash flow et enfin on determine la valeur actuel nette (VAN) =somme cf .
La capaciter de production a été estimé en se basant sur le rendement des cultures et le prix
au quel peuvent être commercialisé. La culture de la papaye qui a un rendement à l’hectare de
150tonnes son prix sur marcher est de 400 000 FCFA la tonne en moment de pénurie du fruit
et 300 000 FCFA la tonne en période d'abondance (THIENTA,2012) contre 50 000 FCFA
pour une tonne de noix de coco (Prix estimé en fonction de l’étude mené par François et coll.
(2009)).
Mais dans un souci de ne pas faire une surestimation, nous avons fait le calcul en se basant sur
un rendement de 80tonnes à l’hectare pour le papayer. Le choix de ce rendement de 80
tonne s’est faite en rapport à une étude exploratoire sur les fruit et légumes au Burkina Faso
de Caitlyn et coll., 2021.
104
Le tableau 18 nous montre le bénéfice potentiel ou la capacité de production de la papaye et

de la noix de coco.
Tableau 18: Capaciter de production
Capaciter de production
Culture Quantité : tonne Prix Unit
Papaye 80 400 000
Noix de coco 3 50 000
Spéculations AN1 AN2 AN3 AN4
Noix de coco 0 0 150000 150000
Papaye 88000000 88000000 88000000 88000000
Le Coût de production potentiel sur les deux premiere année est de 88 000 000 FCFA/an
de la phase exploitation avant que le cocotier ne puisse donner ces premiers fruits car période
de récolte âpres 4 années.
Le tableau 19 nous montre le taux de rentabilité sur investissement de l’aménagement.

Tableau 19: taux de rentabilité sur investissement de l’aménagement
Investissement Charge cash flow VAN TRI (%)

(FCFA) d’exploitation
65 944 583 8 699 000 44 210 155 34 087 259 59
TABLEAU DE CALCUL DE DES RENDEMENT POTENTIEL

ANNUEL/HECTRE
Rendement
Rendement
Spéculations Unités potentiel à
annuel
l'hectare
PPYE tonne 80 160
Noix de coco tonne 3 3

105
Ersion
prix unitaire par

tonne(FCFA) en
prix unitaire période
Spéculatio pénurie(par d'abondance(ton
ns tonne) ne)
Noix de
coco 100000 50000
PPYE 400000 300000
prix de révenus [ *PR =Rendement*(2*PV abondance+PV pénurie) ]

Spéculations AN1 AN2 AN3 AN4 AN5
Noix de coco 0 0 150000 150000 150000
PPYE* 88000000 88000000 88000000 88000000 88000000
TOTL 88000000 88000000 88150000 88150000 88150000
les charges d’exploitation

N° Donné de base pour montant durée de vie
d'ordre l'investissement minimum
1 magasin 2 000 000 2 000 000 CFA 20

CFA
2 tricycle 700 000 CFA 700 000 CFA 10

3 Installation de chantier 2 000 000 2 000 000 0
CFA CFA
4 Conduites d’irrigation 10 054 583 10 054 583 10
5 Accessoires hydrauliques 3 742 500 3 742 500 10
6 Station de tête 10 401 500 10 401 500 4
7 Equipement hydraulique et 9 624 000 9 624 000 20
énergétique
106
8 Activités sur terrain 2 545 000 2 545 000 X

9 Compensations financières 7200000 7 200 000 X
10 gestionnaire de site agricole 50 000 CFA 50 000 CFA X
11 Gardien 50 000 CFA 50 000 CFA X
12 ouvriers 225 000 CFA 225 000 CFA X
Indicateur AN 1
RAI 7,93E+07
TOT PROD 8,80E+07
TOT CH 8 699 000,00 €
IR 1,43E+07
RN 6,50E+07
DA 3,65E+07
CAF 101 549 403,00 €
VR 0,00E+00
I 57 339 247,94 €
CF 44 210 155,06 €
Coi 7,71E-01
CF 3,41E+07
VAN 34 087 259 CFA
TRI 59%
La durée de retour sur investissement a été déterminée avec l’équation suivant :
Coût d ' investissement [FCFA ]

DRI [ Année ]=
Coût de production[ FCFA]
Le tableau ci dessou nous montre la durée de rentabilisation de l’aménagement.
cout d'investissement (FCFA) cout de production (FCFA) DRI (Années)
65 944 583 88 000 000 0,75

107
L'aménagement peut être rentabilisé après une première année de récolte. Cette
possibilité est dû à la culture de la papaye qui est un fruit extrêmement rentable et très
consommé dans le monde et au Burkina en particulier. En plus d’avoir des variétés
(FBPA 1 ou 2) produisant énormément en peu de temps (soit 6 mois pour un rendement
potentiel de ± 150 Tonne l’hectare selon CNS,2014).
Cependant la papaye n’est productive que pendant 3 ans. Après cela un renouvèlement
des pieds de papayer est indispensable pour une autre période de production.
108
Annexe 15 : kit pompage solaire APB-ENERGY

Annexe 15: kit pompage solaire APB-ENERGY
109
110
111
112
Annexe 16 : Itiniraire technique cultural

Annexe 16: Itiniraire technique cultural
PAPAYER
i. Exigences du papayer
Les exigences de la culture sont référencés grâce à la fiche technique proposé par
AGRIDATA,2013. Il s’agit de la variété renommées Solo.
 Le climat
Le climat qui convient le mieux au papayer est un climat chaud avec une température
moyenne d’environ 25°C, sans grands écarts. AGRIPEDIA,2022.
 Choix des sols

Le papayer nécessite un sol profond, type sablo limoneux, bien drainant et très riche en
matière organique AGRIDATA,2013. Il faut donc éviter de planter sur des sols lourds et
inondés. Un pH entre 5,5 et 6,5 est recommandé mais un pH plus élevés n’empêche pas sa
production. Le volume de sol peut être augmenté en confectionnant des ados (gros billons).
ii. Techniques culturales

 Cycle de production
Les premières fleurs apparaissent 3 à 4 mois après la mise en place, et les premières récoltes
s'effectuent environ 10 à 12 mois après la plantation AGRIDATA,2013.
L'intervalle entre la nouaison et la récolte peut varier de 130 jours (4 mois) à 210 jours (7
mois). On observe les durées de cycle les plus longues lorsque les fruits sont noués en période
de froid. En culture intensive, le papayer est gardé 2 ans sur la parcelle. Au-delà, la récolte est
difficile. Ainsi, après cette durée, soit ils sont arrachés soit ils sont recépés
AGRIPEDIA,2022.
 Rendement
Un plant de ces variétés (Solo) peut donner jusqu'à 35-40 kg de fruits, donc un rendement de
113
l'ordre de 60 à 80 tonnes/ha sur 22 mois.
 Préparation du terrain
 Préparation mécanique
Elle doit être réalisée sur terrain sec AGRIPEDIA,2022 :
▪ Amendement de terre par incorporation d'engrais avant la plantation ;
▪ faire un sous-solage profond (80 cm) ;
▪ passer un outil de surface type cover-crop sur 15-20 cm ;
▪ confectionner des ados (au moins 80 cm de hauteur) au moyen d'une charrue à soc.
 Préparation non mécanisée
Les opérations de préparation du sol commencent en janvier-mars AGRIPEDIA,2022. Il faut :
▪ Défricher et nettoyer proprement le site en éliminant au maximum l’ombrage ;
▪ piqueter et faire la trouaison à des écartements de 2 x 2 m, et creuser des trous de 30 x 30
x 30 cm ou 40 x 40 x 40 cm ;
▪ appliquer une fumure de fond constituée de compost ou de fiente d’animaux mélangée à
la terre de surface, à raison de 20 à 30 tonnes/ha, soit 200 à 300 sacs de 100 kg, ce qui
revient à introduire 10 à 15 kg de matières organiques/trou.
NB : la préparation du terrain doit se faire au minimum 1 mois avant plantations.
 Brise-vent
Il est recommandé de planter des brise-vent (grand arbre) tout autour de la parcelle au moins
un an avant la plantation des papayers AGRIPEDIA,2022.
La préparation non mécanique est retenue dans cette étude car elle ne demande pas
d’intervention de machine agricole cependant une main d’œuvre conséquente est
nécessaire.
La main d’œuvre et les plantes de brise vent seront également estimées dans le cout du
projet.
 Densité de plantation
Il est possible de planter en double rang, comme dans le cas des bananiers, avec des
114
écartements de 2 m entre plants sur le rang et, entre rangs et 4 m entre doubles rangs ce qui
représente une densité de 1667 plants/ha. Ce dispositif permet une mécanisation de la culture
et facilite la récolte. En situation de non mécanisée, il est possible de planter à des écartements
de 2 m en tous sens, ce qui représente une densité de 2 500 plants/ha AGRIPEDIA,2022.
Etant en situation de non mécanisation, nous retenons un écartement de 2 m pour une
densité de 2 500 plants/ha.
 Plantation
 Conduite de la pépinière
▪ Construire une ombrière bien solide et bien protégée des animaux;
▪ remplir des sachets plastiques transparents ou des pots avec une terre riche en matière
organique ( y ajouter de la fiente de poule) ;
▪ stériliser le contenu des sachets avec un mélange fongicide-insecticide (Dursban +
Benlate), et attendre 5 à 6 jours.
▪ la veille du semis, verser les semences dans l’eau propre, retenir après 24 heures les
graines qui se seront déposées au fond du récipient ;
▪ disposer 3 à 4 graines équitablement à la surface des sachets, en les enfonçant
légèrement;
▪ la germination des graines commence au 10e jour et 14ejour maximum ;
▪ si les plants sont stockés en attente d'être plantés, les mettre à l'ombre et les arroser
quotidiennement.
▪ 2 semaines après le semis, disposer des appâts contre les limaces (en utilisant du Temik
mélangé aux déchets de la papaye que l’on dispose par tas à tous les 6 m2).
 Repiquage
▪ Si les plantes doivent être transportés alors le véhicule doit être bâché pour éviter les
dégâts du vent et du soleil ;
▪ procéder au repiquage des plants lorsqu’ils ont entre 40 et 50 cm de haut ;
▪ cisailler les sachets ou l’extraire du pot sans détruire les mottes de terre ou casser les
racines ;
115
▪ planter de façon à ce que la plante se retrouve sur une butte, pour éviter que l’eau ne
stagne sous la plante.
En zone humide la meilleure période de plantation se situe au début de la saison des pluies
car la reprise et la croissance y sont meilleures. En zone chaude, l'après saison des pluies
est mieux propice. Il est donc recommandé de planter en au début de la saison des pluies,
en avril-mai, d'installer le système d'irrigation au moment de la plantation et de pailler les
jeunes plants. Après plantation, il faut arroser copieusement chaque plant pour chasser l'air
contenu dans le sol fraîchement remué.
Dans cette étude, les semences de la variété choisie seront conduites en pépinière dans
l’attende de l’installation du système d’irrigation et de la préparation du sol.
Une fois la taille requise et les différentes préparations finis, procéder au repiquage.
iii. Entretien des plantations

 Désherbage
 Chimique
La présence de mauvaises herbes autour de papayer concurrence fortement celui-ci pour l'eau
et la fertilisation. Glyphosate 360g/I, 100 ml de produit commercial pour 10l d'eau (ajouter
100g d'urée pour augmenter l'effet herbicide). Pour contrôler l'enherbement entre 2
applications de glyphosate, on peut pulvériser du fluazifop-p-butyl à raison de 10 ml pour 10
L d'eau. Il est nécessaire d'utiliser des équipements adéquats pour tout traitement herbicide
AGRIPEDIA,2022.
 Naturel et manuel
Un paillage épais (10 à 15 cm) permettra de contrôler efficacement l'enherbement. Il faut
éviter d'utiliser la paille de case (Imperata cylindrica). Il suffira alors de passer de temps en
temps pour retirer les quelques mauvaises herbes qui pourraient subsister.
Remarque : ce paillage permettra également de préserver une meilleure humidité du sol et
limitera l'évaporation due au vent AGRIPEDIA,2022.
Le papayer étant très sensible au herbicide nous recommandons le désherbage naturel et
manuel.
 Irrigation
116
Le papayer a besoin d’une pluviométrie comprise entre 1800 et 2000 mm par an et bien
repartie. Il est très sensible à la sécheresse et un stress hydrique se traduit par une absence de
fructification. Ainsi pour garder sa production au cours des mois de saison sèche, on doit, si
nécessaire, irriguer pour obtenir un total de 150 à 200 mm d’eau/mois soit environ 6mm
par jour. Mais en l'absence de système d'irrigation, un apport hebdomadaire de 50 à 100l d'eau
par arbre adulte est conseillé. Attention aux sols trop drainants tels que les sols sableux
AGRIPEDIA,2022.
La papaye solo largement consommé dans la population dont la variétée est retenu dans
cette étude, un apport d’eau d’environ 12mm tous les 2 jours soit 6mm par jour devra
etre servit (AGRIDATA,2013).
iv. Protection phytosanitaire

 Les maladies Oïdium
 Symptômes sur feuilles
Sur la face supérieure des jeunes feuilles, des décolorations sont observées. Elles donnent un
aspect de mosaïque jaune pâle et vert au limbe. Sur la face inférieure, une poudre blanche-
grise est présente en taches irrégulières sur tout le long des nervures.
 Symptômes sur fruit

L'oïdium provoque des croûtes d'aspect liégeux gris-brun superficielles recouvrant la surface
du fruit par taches.
 Traitement
Une lutte chimique est recommandée en cas d'attaque en alternant les produits suivants :
▪ Soufre en émulsion à 60%, 40 ml/10 1 d'eau, ce produit est également acaricide et n'a
aucun délai de récolte. Attention, il ne faut pas utiliser le souffre aux heures chaudes à
car risque de brûlures et ne pas le mélanger avec les huiles blanches.
 Anthracnose
Ils apparaissent sur les fruits (Photo 3) à l'extrémité du tronc à la base des tiges. Le
champignon se manifeste par de grandes taches brunes marquées de plis concentriques sur
lesquels peut se développer un champignon rosé. Cela peut entraîner la chute des feuilles, la
117
pourriture et la chute des fruits.
Photo 4: Symptômes anthracnose

Source : Flickriver,2014
 Traitement
Même traitement que pour le "Black spot".
 Maladie des taches noires ou "black spot"

A la face supérieure, on observe des petites taches arrondies de 2 à 3 mm de diamètre marrons
sur le pourtour et grises au centre. Ces tâches peuvent coalescer et provoquer un léger
jaunissement du limbe. A chacune de ces petites taches, correspond à la face inférieure des
feuilles, une petite pustule noire déprimée avec une petite ponctuation grise en son centre.

Des petites taches (voir Photo 4) avec un aspect gras, d'environ 0,5 mm de diamètre sont
observées surtout autour du pédoncule du fruit. Elles présentent en leur centre une légère
ponctuation brune. Ces taches peuvent atteindre 2 mm de diamètre, on voit alors des petites
fructifications noires qui recouvrent une lésion lui donnant un aspect de pustule.
118
Photo 5: Maladie des taches noires

Source : Bighaat,2020
 Traitement
Des pulvérisations foliaires avec des produits à base de cuivre permettront d'enrayer la
maladie.
 Dépérissement dû à Phytophthora sp.

A la face supérieure, on observe des petites taches arrondies de 2 à 3 mm de diamètre marrons

sur le pourtour et grises au centre. Ces tâches peuvent coalescer et provoquer un léger
jaunissement du limbe (Photo 5). A chacune de ces petites taches, correspond à la face
inférieure des feuilles, une petite pustule noire déprimée avec une petite ponctuation grise en
son centre.
119
Photo 6: Dépérissement dû à Phytophthora sp

Source : TALKag

Des petites taches avec un aspect gras, d'environ 0,5 mm de diamètre sont observées surtout
autour du pédoncule du fruit. Elles présentent en leur centre une légère ponctuation brune. Ces
taches peuvent atteindre 2 mm de diamètre, on voit alors des petites fructifications noires qui
recouvrent une lésion lui donnant un aspect de pustule.
 Traitement
Des pulvérisations foliaires avec des produits à base de cuivre permettront d'enrayer la
maladie.
 Papaya Ring spot Virus (PRV)

La croissance est réduite et les feuilles jaunissent avec des taches en mosaïque entre les
nervures. Des tirets verts foncés longitudinaux apparaissent sur les pétioles et la tige
principale
120
Des taches caractéristiques circulaires et concentriques sont visibles sur les fruits (Photo 6).
Photo 7: Papaya Ring spot Virus

Source : Ephytia,2013
 Traitement
Il n'y a aucun traitement contre cette virose transmise par pucerons vecteurs à partir de plantes
hôtes que sont principalement les cucurbitacées. Les techniques de lutte consistent à détruire
les parcelles infestées afin d'éliminer les vecteurs et le réservoir de plants infectés.
 Les ravageurs
Le papayer est particulièrement sensible aux attaques d'acariens qui surviennent durant les
périodes sèches.
D'une part le Tarsonème polyphage [Polyphagotarsonemus latus (Ewing)] :

 Symptômes sur feuilles
Ces acariens invisibles à l'œil nu, provoquent un jaunissement et une déformation des feuilles
dont il ne reste plus que les nervures prenant l'aspect d'une "patte-d'oie". Ils peuvent alors
détruire le bourgeon terminal, ce qui entraîne la mort du papayer
 Symptômes sur fruits
Lorsque les fruits ont pu se développer, ils sont petits et déformés couverts de plaques grises.
121
Photo 8: Tarsonème polyphage

Source : PIP ,2010
D'autre part, l'Acarien rouge des Agrumes [Panonychus cftri (McGregor)] :

 Symptômes sur feuilles
Ces acariens visibles à l'œil nu entraînent une décoloration du feuillage qui prend un aspect
vert-gris métallique.
 Symptômes sur fruits
Les fruits sont recouverts de plaques grises et brunes.
 Traitement
Pour le traitement de ces deux ravageurs, il faut effectuer un traitement dès la pépinière à un
rythme mensuel. On peut utiliser le soufre en émulsion à 60%, 40 ml/10l d'eau, à éviter durant
la saison chaude.
v. Récolte-conservation-commercialisation
La récolte peut se faire pour les variétés solos au moment où la coloration entre les carpelles
vire au jaune (7ème et 8ème mois) et est fonction de la durée de conservation désirée. Mais
les fruits récoltés vert ne mûriront pas et seront sensibles aux dégâts du froid. La récolte
commence généralement entre le 7ème et le 8ème mois après la plantation pour continuer
jusqu'au 22ème mois.
Les fruits sont fragiles et doivent être manipulés avec précaution. La meilleure solution est
l'emploi de cageots où les papayes ne seront pas superposées. Utiliser également du papier
journal pour éviter les frottements et disposer le pédoncule de la papaye vers le bas afin que le
latex coule et la plaie se cicatrise sans tacher la peau du fruit.
122
En bordure de champ, le kg de papaye varie entre 100 et 150 F CFA. Dans les marchés
locaux, le kg se négocie entre 250 et 350 F CFA. A l'exportation, le kg est à 500 F CFA voire
plus. Mais il faut prévoir des pertes considérables sur la rentabilité dues au pourrissement
rapide des produits.
COCOTIER
i. Exigences du Cocotier
 Le climat
Le cocotier a besoin de chaleur et d'humidité. Par chaleur il faut entendre température élevée
et fort ensoleillement. Dans la notion d'humidité interviennent pluviosité, hygrométrie de l'air,
mais aussi la réserve en eau du sol et éventuellement la profondeur de la nappe phréatique.
Raisonné en fonction du climat permettra d'apprécier les rendements pouvant être obtenus et
la rentabilité future de la plantation.
 La température
L'optimum est estimé proche de 27°C de moyenne annuelle, les limites extrêmes étant,
toujours en moyenne annuelle, 20° et 34°C. Lorsque la moyenne mensuelle des minimas est
inférieure à 18°C, on observe un ralentissement de la croissance et du rythme d'émission
foliaire, ainsi que l'avortement de jeunes fleurs femelles.
Notre zone d’étude à Kamboinsé (province du Kadiogo) à une température moyenne
mensuelle comprise entre 16 et 38°C avec les extremums observés en décembre et avril.
Ces mois occasionneront des conséquences sur la plante.
 L'ensoleillement
L’ensoleillement optimal est de 2000 à 2200 heures soit environ 160 heure par mois. Le
chiffre de 1800 heures par an, avec 120 heures par mois, est avancé comme minima.
Le temps d’ensoleillement de notre zone est d’environ 2736 heures l’année ce qui est
convient en matière d’exigence d’ensoleillement de la plante.
 La pluviosité
La pluviosité idéale est de 150 mm par mois bien répartie sur toute l'année (soit 1800 mm/an)
123
et les zones où la pluviosité est inférieure à 50 mm pendant trois mois de suite sans irrigation
est à éviter.
Au Burkina, la période sèche s’étale de Novembre à Mai (soit 7 mois successif de
l’année) avec des précipitations nulles. L’irrigation devient ainsi incontournable dans
ces conditions climatiques pour la culture de cocotier à Kamboinsé.
 L'hygrométrie
Les bords de mer, qui constituent l'habitat quasi naturel du cocotier dans les régions
tropicales, ont une hygrométrie moyenne annuelle comprise entre 80 et 90% d'humidité. Cette
hygrométrie élevée favorise l'ouverture des stomates. Quand elle descend, les stomates se
fermeront d'autant plus rapidement que l'alimentation hydrique par les racines est insuffisante.
Le cocotier peut donc donner des rendements acceptables dans des zones côtières à pluviosité
marginale. A l'opposé, à l'intérieur des terres, où l'hygrométrie de l'air est plus basse (< 75%),
des rendements identiques ne pourront être obtenus qu'avec une pluviosité plus élevée ou la
présence d'une nappe phréatique peu profonde.
L’hygrométrie moyenne de l'air de notre zone d’étude est d’environ 55%. Cette valeur
hygrométrique ne répondant pas aux exigences de la culture influencera le rendement
nous avons ainsi envisagé en terme de compensation, la methode d’irrigation qui est le
systeme d’aspersion. En effet l’effet de pluviometrie de l’asperseur permettra en
hypothèse de relever le paramètre hygrometrique de la zone pour avoisiner le niveau
recommandé qui est entre 80% et 90%.
 Le vent
Le vent est un facteur climatique important. Une brise marine régulière chargée d'embruns est
favorable, même si elle provoque quelques brûlures de feuilles. Par contre un vent plus fort,
surtout s'il est sec, accentue les phénomènes d'évaporation, donc le dessèchement des feuilles,
pendant les périodes où l'alimentation hydrique est insuffisante.
La vitesse des vents de notre zone d’étude est d’environ 200 Km/jour l’année et avec une
humidité faible influencera sur le rendement.
 Choix des sols

Le cocotier est traditionnellement cultivé sur les sables côtiers, qui sont peu fertiles et en
124
général impropres à toute autre culture industrielle. Mais il s'adapte à de nombreux types de
sols. L'examen des sols avant plantation est particulièrement important.
 Topographie et végétation naturelle

Dans les zones affectées par de longues saisons sèches ou à sols peu fertiles, il faut éviter les
pentes trop fortes, même si le sol est protégé par une plante de couverture. L'idéal est moins
de 5% de pente. Entre 5 et 10% on devra être très prudent au moment de la préparation du
terrain. Au-delà de 10% il faut a priori prévoir des aménagements spéciaux (terrasses,
plantation suivant les courbes de niveau, etc).
La pente de relief de notre zone est faible et compris entre 0 et 2%. Cela n’occasionnera
pas d’érosion du sol.
 Propriétés physiques du sol

Dans les zones à pluviosité élevée et bien répartie, le sol devra être avant tout bien drainé. Le
cocotier est en effet très sensible aux conditions d'hydromorphie, 50 à 100 cm de sol
constamment sain étant un minimum. Dès lors le cocotier peut pousser sur une large gamme
de sols allant des sols de tourbe jusqu'aux sols argileux.
Dans les zones à pluviosité déficitaire sur des périodes plus ou moins longues, le sol devra
avoir une réserve d'eau facilement utilisable (RFU) la plus élevée possible. Ceci suppose un
sol meuble et profond, si possible sur plusieurs mètres, permettant un plein développement du
système racinaire. Dans ce cas, la texture idéale est sablo-argileuse (10% d'argile).
Un facteur très important à considérer est la présence éventuelle d'une nappe phréatique. Elle
peut être un élément favorable quand elle est relativement stabilisée entre 0,5 et 3,0 mètres de
profondeur. Dans ce cas (qui suppose un bon drainage ou une assez bonne répartition des
pluies), la nappe assure une alimentation hydrique complémentaire pendant les périodes
sèches.
Mais dans bien des cas, un mauvais drainage, conjugué à une mauvaise répartition des pluies,
induit une remontée de la nappe phréatique. L'hydromorphie temporaire qui s'ensuit est
préjudiciable aux arbres par l'asphyxie du système racinaire et le lessivage des éléments
fertilisants.
125
Dans notre site d’étude, la mesure d’infiltration aux doubles anneaux réalisé nous
indique une vitesse d’infiltration de la parcelle de 3,29 mm/h. Le diagnostique de ce sol
nous montre un type de sol sablo-argileuse. Ce qui explique le choix de la parcelle 3 pour
la culture de cocotier.
 Propriétés chimiques des sols
La matière organique joue un rôle important. On admet que dans les 20 premiers centimètres
il faut de 1,5 à 2,0% de matière organique totale, correspondant à 100 de carbone et 10 d'azote
total, équivalant à un rapport C/N de 10. Lorsque les teneurs en matière organique descendent
en dessous de 0,8%, il y a apparition de carence azotée.
Le cocotier accepte une gamme de pH allant de 4,5 à 8. Dans le cas de valeurs élevées
supérieures à 7,5, il y a risque de déséquilibre dans la nutrition et d'apparition de carences.
Parmi les bases échangeables, le potassium et le magnésium sont les plus importantes avec les
seuils minimaux suivants:
Potassium: 0,15 à 0,20 meq/100 g
Magnésium: 0,50 à 1,00 meq/100 g
Parmi les anions, le chlore est un élément essentiel pour le cocotier. Il est surtout apporté par
les vents marins; une carence en cet élément peut apparaître dès que l'on s'éloigne de la mer.
ii. Techniques culturales

 Préparation du terrain
 Défrichage, débroussaillage et nivellement du Sol.
 Piquetage : des allées, des blocs de plantation, des lignes de plantation et des trous de
plantation.
 Distance entre piquets : 7 à 9 m.
 En cas d'excès d'eau, construction des canaux de drainage
 Densité de plantation
 Hybrides Nain x Grand (PB 121 + et PB 113 +)
Densité de 160 arbres par hectare selon un dispositif en triangle équilatéral avec une distance
de 8,5 m entre les arbres.
126
 Variétés naines
Densité de 205 arbres par hectares disposés en triangle équilatéral avec 6,5 mètres
d’écartement entre les arbres.
Nous retenons dans cette étude une disposition en triangle équilatérale de 7 m
d’écartement entre les arbres. Ce qui donnera une densité de 196 arbres à l’hectare.
 Plantation
 Choix de semences
 Sélectionner les semences à partir d'un prélèvement des arbres qui fournissent
régulièrement un grand nombre de fruits (fruit le plus gros possible, abondant en
coprah et en bonne santé) ;
 Placer en un lieu à l'abri du soleil, de la pluie et bien aéré : de 3 semaines à 1 mois
(afin qu’elles parviennent toutes à un bon degré de maturité.
 Mise en germoir
 Replacer le germoir à proximité d'un point d'eau, sur un sol léger et perméable ;
 Labourer le sol : 15 à 20 cm de profondeur ;
 Creuse des petits fossés : 10 m x 3 sur une profondeur de 15 cm, qui pourront contenir
1000 noix (30 à 40 noix/m2) ;
 Distance des noix : 5 cm, elles sont couchées sur le côté et enterrées aux trois quart ;
 Recouvrir d'un paillis et arrosage régulier : la bourre des noix doit toujours être
imbibée d'eau.
 Repiquage
 Repiquer à 60% des noix germés (les 40% ayant germés en dernier sont à éliminer)
Cette sélection sur germoir augmente la production d'un quart ;
 Choisir un terrain à sol léger, perméable, homogène, sain et proche d'un point d'eau ;
 Labourer le sol à une profondeur de 20 à 25 cm et affinage des mottes ;
 Les jeunes plants restent en pépinière jusqu'au stade de 3 à 4 feuilles, vers 6 à 7 mois
après repiquage, dans des conditions normales.
Nous recommandons pour la plantation, passer à la phase de repiquage avec des

plants prêts à être repiqué. Cela permettra de s’affranchir du temps requis pour la
germination et la croissance juvénile.
127
iii. Entretien des plantations

 Remplacer les manquants.
 Sarcler fréquemment durant les 5 premières années, et 2 fois par an.
 Paillage des pieds des jeunes cocotiers après les sarclages.
 Ramasser les feuilles mortes sur les interlignes pour les décompositions.
 Désherbage
Désherber 3 à 4 fois par an, couper la végétation, autour des arbres, en dessinant des ronds
de :
 2 mètres de diamètre pour les jeunes cultures ;

 4 mètres de diamètre pour les cultures de plus de 4 ans.
 Irrigation
Le cocotier requiert des pluies bien repartie et régulières tout au long de l'année : 1000 à 1500
mm d'eau de pluie. Ce qui correspond à une consommation journalière d'environ 2 litre par
arbre. Au-dessous de 130 mm par mois, sans apport de la nappe phréatique, on constate une
baisse de rendement qui correspond à la diminution du taux de nouaison (FREMOND et al.,
1966).
En saison sèche, arroser les jeunes plantations (moins de quatre ans) tous les deux jours à
raison de 5 litres d’eau par plant.
Compe tenu du besoin jen eau du cocotier, notre étude de dimensionnement retient
comme besoin en eau mensuel des cocotiers est de 200mm. Cela est du au faite qu’en
dessou d’un apport de 130mm il ya une basse de rendement.
iv. Protection phytosanitaire

 Les maladies Oryctes
 Symptômes
Feuilles découpées en « arêtes de poisson »; en cas de forte attaque, perturbation du
développement du cocotier, éventuellement mort du plant.
 Lutte mécanique
En replantation, ramasser les larves d’insectes en fouillant les vieux stipes en décomposition
128
et extirper les adultes dans les galeries avec un crochet.
 Lutte chimique
Déposer, à l’aisselle des feuilles proches de la flèche, de la sciure de bois imbibée de
diméthoate (par exemple Systoate 400 g/l de diméthoate).
 Lutte biologique
Capturer en masse les adultes de Oryctes en utilisant des pièges en tuyaux PVC (Photo 9) de
16 cm de diamètre ou des seaux de 30 l contenant un mélange de matériel végétal (rafles de
palmier ou tronc de cocotier) en décomposition et de phéromone 4-méthyl octanoate d’éthyle.
Photo 9 : Piège en PVC pour Oryctes

Source : Konan,2006
 Rynchophore
 Symptômes
Basculement de la flèche et mort de l’arbre adulte.
 Lutte chimique
Couper les parties atteintes, asperger avec une solution de 20 ml de diméthoate (par exemple
Systoate 400 g/l de diméthoate) dans un litre d’eau sur les blessures, colmater ces blessures
avec de la sciure de bois et des débris végétaux.
 Lutte biologique
Capturer les adultes en les piégeant dans un seau contenant de la phéromone et des tissus frais
de cocotier
129
v. Récolte-conservation-commercialisation
 Techniques de récolte
Si l’objectif est la production de noix fraîches (noix de bouche) récolter les régimes de 7 à 9
mois et si l’objectif est la production de noix sèches, récolter les régimes de 11 à 12 mois. La
récolte peut se faire à toutes les périodes de l’année.
 Hybrides PB 121+ et 113+ : Récolter tous les deux mois.
 Variétés naines : Récolter tous les mois.
 Faire tomber le régime avec une faucille emmanchée sur une perche.
 Faire le débourrage au pied de l’arbre pour apporter de la matière organique au sol.
 Activités post-récolte
 Conservation post-récolte
 La noix fraîche doit être consommée dans la semaine qui suit la récolte ;
 La noix sèche peut être conservée environ 4 semaines sous un hangar bien aéré à l’abri
des eaux de pluie.
 Transformation
Les plus grosses noix peuvent être vendues directement pour la fabrication d’objets
ornementaux ou de coco râpé utilisé en confiserie et pâtisserie.
L’amande des autres noix est extraite et séchée jusqu’à 6% d’humidité et est alors livrée à
l’usine pour extraction de l’huile.
Autres utilisations :
 La bourre peut être utilisée pour fabriquer des tapis, des coussins, du compost, etc.;
 La coque peut être utilisée pour fabriquer du charbon actif.
 Le tronc peut être utilisé en menuiserie.
 Les feuilles tissées permettent de faire des clôtures et des toitures
130
Annexe 17: Résultats du calcul du débit de distribution

Annexe 17: Résultats du calcul du débit de distribution
Tableau 20: Résultats du calcul du débit de distribution
Paramètres Unit Autre Parcelle Parcelle Parcelle

é 1 2 3
Valeurs
Débit de service
Débit -
m3/h 1,5 1,5 1,7
latérale/rampe
Débit -
manifold/porte m3/h 3 3 3,1
rampe
Débit - 5,5
m3/h
principale/système
Diamètre des conduites
Rampe Théorique 17,7 17,7 18,8
mm commerciale Interieur 25 25 40
exterieur 32 32 50
Porte rampe et Théorique 25 25 25
mm commerciale Interieur 40 40 65
exterieur 50 50 75
Principale Théorique 32,8
mm commerciale Interieur 80
exterieur 90
Pertes de charges linéaires des conduites
Règle de Christiansen H admis 20 %Pn
Pn = 10m
H Rampe m PN10 H adm=2,5 m
0,5 0,5 13
131
H Porte rampe m 0,9 0,9 12

H Principale m 2,3
132
Annexe 18: Volume du réservoir calculé

Annexe 18: Volume du réservoir calculé
Tableau 21: Volume du réservoir calculé
Papayer cocotier
Désignations
Parcelle 1 Parcelle 2 Parcelle 3
Surface réelle arrosée par émétteur en m² 0,25 0,25 6
RFU en mm 42,3 39,1 56,52
Volume d’eau des cultures par hectare en m3 5 5 1
Volume reservoir retenu 10 10 5
133
Annexe 19: Besoin en eau cultural

Annexe 19: Besoin en eau cultural
Tableau 22: Evaluation besoin en eau de la papaye
CULTURE PAPAYE
Cycle végétatif
330
(jours)
Fin -
Initiale Développement mi- Saison
Saison
Phase de
11 Janvier 25
développement
Mai - Juillet Aout – 10 Janvier – 24 Février –
Février 26 Mars
Durée (jour) 90 105 45 30
Kc 0,9 1 1,1 0,9
P 63,63 83,48 191,62 229,91
Pe 38,18 66,78 153,30 183,93
ETo 6,88 5,63 4,29 4,06
Parcelle 1
RFU (mm) 42,3
JN
Mois M J J A S O N D JNV F F M
V
Besoin net
d’irrigation 0 0 0 0 0 0 5 5,2 5,7 6,3 4,6 3,2 0
(IRn[mm])
Besoin brut
d’irrigation 0 0 0 0 0 0 8,2 8,4 9,1 9,4 7,6 5,5 0
(IRg[mm/j/ha])
Parcelle 2
RFU (mm) 39,1
JN
Mois M J J A S O N D JNV F F M
V
Besoin net
d’irrigation 0 0 0 0 0 0 5 5,2 5,7 6,3 4,6 3,2 0
(IRn[mm])
Besoin brut
d’irrigation 0 0 0 0 0 0 8,2 8,4 9,1 9,4 7,6 5,5 0
(IRg[mm/j/ha])
Besoin net
d’irrigation
IRn[mm/jour] 6
proposé par
Agripedia,2022
Tableau 23: Evaluation besoin en eau du cocotier

CULTURE COCOTIER
Cycle végétatif
4
(année)
Phase de Initiale Développement mi- Saison Fin -
134
Saiso
développement
n
Durée (jour) 1460
Kc 1 1 1 1
Parcelle 3
RFU (mm) 56,52
Mois J F M A M J J A S O N D
25,1 63,6 83,4 191,6 229,9 138,3 28,2 0,6
P 0,12 0,09 4,30 0,01
9 3 8 2 1 2 3 3
15,1 33,1 66,7 153,3 183,9 110,6 16,9 0,3
Pe 0,07 0,05 2,58 0,01
1 8 8 0 3 5 4 8
ETo 6,8 5,6 4,3 4,1 4,3 5,3 5,4 5,2 5,8 5,8 6,4 6,34
Besoin net
d’apport 5,7 6,3 4,5 0 0 0 0 0 0 0 5 5,2
(IRn[mm])
Besoin brut
d’irrigation 8,3 9,2 6,5 0 0 0 0 0 0 0 7,3 7,61
(IRg[mm/j])
Besoin net
d’irrigation
IRn[mm/jour]
proposé par 6
FREUMOND et
al ;1966
135
Annexe 20: organisation du périmètre

Annexe 20: organisation du périmètre
Tableau 24: organisation du périmètre
Paramètres Unité Culture de papayer Culture

Cocotier

Valeurs
Superficie du périmètre S (ha) 1 1 1
Superficie réelle irriguée Sth(m²) 0,25 0,25 12
Longueur périmètre L(m) 100 100 100
Largeur périmètre l(m) 100 100 100
Nombre de conduite principale Ncp 1
Longueur conduite principale Lcp (m) 250
Nombre de porte rampe Npr 1 1 1
Longueur d’une porte rampe Lpr 100
Nombre de poste (rampe) N rampe 50 50 14
Nombre rampe simultanée Nr,sim 1 1 2
Longueur rampe Lr (m) 100 100 100
Espacement rampe S rampe (m) 2 2 7
Nombre émetteur par rampe N émit 50 50 14
Espacement émetteurs Sémit(m) 2 2 7
Durée poste d’arrosage Ts(h) 0,1 0,1 1,75
Durée maximale d’irrigation par
Twmax(h) 8 8 8
jour
Nombre de poste par jour Nsh 50 50 4
Longueur totale piste Lp(m) 900
Largeur totale piste lp(m) 18
Débit des émetteurs Qémit (L/h) 30 30 130
136
Annexe 21: Paramétrage préliminaire

Annexe 21: Paramétrage préliminaire
Tableau 25: Paramétrage préliminaire
PAPAYE COCOTIER OBSERVTION

Paramètres
Valeurs
Humidité à la capacité au
36,1 40,7 44,8
champ Hfc (%)
Humidité au point de
23 28,3 33,5
flétrissement Hpf (%)
Réserve utile
131 124 113
Ru [mm] = Hcf - Hpf
Reserve facilement utilisable
41,3 39,06 62,15
RFU [mm] = p × Zr × Ru
Facteur de tarissement p 0,35 0,35 0,50
Lessivage requis LR 0,42 0,42 0,16
Facteur de tarissement réel Pa 0,5 0,5 0,5
Fréquence d'arrosage F (jour) 2041 2041 302
Tour d'eau T (jour) 2 2 2
Dose réelle Da (mm) 12 12 12
Profondeur d'enracinement Zr
900 900 1100
(mm)
Dose brute Dg (mm) 14,2 14,2 16
Temps d'irrigation Twmax
8 8 8
(heure)
Temps de poste d'arrosage Ts
0,1 0,1 1,75
(heure)
Temps de poste d'arrosage Ts
7 7 105
(minute)
Nombre de poste d'arrosage
50 50 8
Nsh
Débit d'équipement qe (l/s/ha) 3,3 3,3 6,4
137
Annexe 22: Caractéristiques des émetteurs

Annexe 22: Caractéristiques des émetteurs
Tableau 26 : Caractéristiques des émetteurs
Aperçu émetteur Caractéristiques

POUR LE SYSTEME GOUTTE A GOUTTE
-Numéro Modèle : YL-10006
- Nom : Système d'irrigation goutte à goutte

réglable 8 trous émetteur goutteur ;
-Matière : plastique ;
-Plage de débit : 0,5-70 l/h ;
- Rayon mouillé : 0,05-1m ;
-Pression de service : 1,0-3,0 Bars.
Zone Adapté au aménagement d’arbre

d’installation fruitier
POUR LE SYSTEME AVEC ASPERSEUR
TYPE DE PRODUIT MICRO ASPERSEUR

CARACTERISTIQUES Micro asperseur
réglable 180°
DEBIT 0 à 130 l/h
PRESSION 0,5 à 2,5 bar
PORTE 0 à 3,4m
138
Annexe 23: Tailles des conduites sur marcher

Annexe 23: Tailles des conduites sur marcher
Les tuyaux peuvent être livrés en couronnes, en rouleaux ou en tubes rigides jusqu’à un
diamètre extérieur de 90 mm. Les tuyaux de diamètre supérieur sont livrés en tubes rigides.
Les tuyaux livrés en rouleaux auront les extrémités bouchées et les tolérances sur la longueur
de plus ou moins 0,30 m par longueur de 100 m. Le diamètre intérieur des couronnes de
bobinage doit, en fonction du diamètre extérieur des tuyaux, être conforme aux données du
fournisseur.
Les diamètres et les épaisseurs minimales des parois des tubes en PEhd sont les suivants (en
mm) :
Épaisseur des parois (mm)
Diamètre nominal Diamètre extérieur
PN (5) PN 10 (8,5)
15 20 2,0 2,0
20 25 2,0 2,3
25 32 2,0 3,0
40 50 2,9 4,6
50 65 3,6 5,8
65 75 4,3 6,9
80 90 5,1 8,2
100 125 7,1 11,4
150 180 10,2 1,4
200 250 12,8 20,5
139
Annexe 24: Paramètres hydraulique de la pompe

Annexe 24: Paramètres hydraulique de la pompe
Tableau 27: Paramètres hydraulique de la pompe
Paramètres Valeurs Observation

∆H périmètre (m) 2,2
Suggérer par (Karmelli, 1975) pour cette perte
∆H succion (m) 0,56
de charge
∆H pièces (m) 1,13 10% × ∑∆H ci dessus (m)
Issu du catalogue NETAFIM Landscape &
∆H filtre/injec (m) 4,3
Turf Product Catalog.
Hauteur de pose du Hauteur de pose du réservoir retenue égale à 3
10
réservoir (m) m.
Hauteur max du réservoir Voir Annexe 12 pour dessin technique du
3
(m) réservoir.
Profondeur dynamique Hypothèse de la profondeur dynamique tirée à
55
(m) partir de la source d’eau existante.
HMT (m) = 58,9 m
140
Annexe 25: Caractéristiques de la pompe retenue

Tableau 28: Caractéristiques de la pompe retenue.
Aperçu Caractéristiques Valeurs3

techniques
Débit max: 6,1 m3/h.
Hauteur d’élévation Jusqu’à 140 mètres
tension entrée max 375V
intensité du moteur 14A

max
gérés depuis le
Démarrages/heure coffret du variateur
prévu à cet effet
Hauteur de relevage (*) Débit horaire (*) Débit quotidien (*)
60m 6,1 m3/h 66 m3/j
80m 5,3 m3/h 58 m3/j
100m 4,6 m3/h 48 m3/j
120m 3,8 m3/h 39 m3/j
130m 3,4 m3/h 35 m3/j
(*) : Donner du constructeur
141
Annexe 26: Caractéristiques des modules retenus

Annexe 26: Caractéristiques des modules retenus
Tableau 29: Caractéristiques des modules retenus
Aperçu caractéristiques
-Cellule photovoltaïque en nitrite de silice

Monocristalline
-Dimension : 1755×1038×35mm
-Puissance maximale (Pmax) : 375 W
-Tension à Pmax(Vmp) : 34,38 volt
-Intensité à Pmax(Imp) : 11,21 Ampère
- Tension en circuit ouvert (Voc) : 42,23 volt.
-Intensité en court-circuit (Isc) : 11,61 Ampère
-Module Efficience : 21,13%
142

Tableau 30: Caractéristiques du système photovoltaïque
Paramètres Valeurs
Localité Ouagadougou
Mois de dimensionnement Aout
Energie hydraulique min nécessaire (Wh/jour) 2180
Irradiation solaire Irr
5
(kWh/m2 /jour)
Angle d’inclinaison β (°) 15
Orientation des plaques SUD
Puissance crête minimum (théorique) à fournir Pc (Wc) 791
Le montage mixte (série-parallèle) permet d’augmenter la puissance que doit fournir le

générateur photovoltaïque nécessaire. Le nombre de module en série (string) et le nombre de
branchement théorique en parallèle des modules en séries sont établies dans le tableau 31
Tableau 31: Montage photovoltaïque
Paramètres Valeurs KIT proposé par APB-
théorique ENERGY du projet
personnalisé
KPS4000-C-SJ5-25-24
Nombre de module 10 20
Nombre de module en série
1 10
Ns,pv
Nombre de branchements
parallèle de module en série 8 2
Np,pv
Puissance du montage Pm (Wh) 4173 5190
143
Annexe 28: Caractéristiques des batteries.

Annexe 28: Caractéristiques des batteries.
Tableau 32. Caractéristiques des batteries.
Modèle LITHIUM
Tension nominale (V) 24
Capacité nominale (Ah) 200
Cycle de vie > 6000h à 25°C
Température de fonctionnement
20 - 55
(°C)
Tension de décharge (V) 12.8
Tension de charge (V) 13.5 - 14.6
Taux de décharge profonde < 80%
Rendement 90%
Le Tableau 33 présente le calcul des parcs de batteries à partir de l’énergie nécessaire à

stocker pour assurer le pompage. En rappel, la durée de pompage journalière est du besoin en
temps d’irrigation. Les heures d’ensoleillement sont prises entre8h et 16h (soit 8h
d’ensoleillement).
Tableau 33. Calcul et disposition du parc de batteries
Energie à stocker (Wh) 5000

Ubat (V) 24
Ampérage bat (Ah) 200
Taux de décharge 80%
Batterie 90%
Convertisseur + h Câbles 97%
Vsyst (V) 48
Nbat,s 2
Nbat,p 2
Cbat (Ah) 459 56
144
Annexe 29: Caractéristiques du surpresseur

Annexe 29: Caractéristiques du surpresseur
Tableau 34: Caractéristiques du surpresseur
Paramètres Valeurs techniques
Marque LORENTZ
Modèle PS2-600 CS-F3-7
Peut être utilisé par une alimentation A/C ou DC

Nombre 1
Puissance max en
0,7
kW
Débit m3/h 5,2
Hauteur
manométrique en 40
mètres
145
146
147
Annexe 30: Caractéristiques du controleur

Annexe 30: Caractéristiques du controleur
Tableau 35: Caractéristiques du controleur
Paramètres Valeurs
Marque LORENTZ
Modèle PS2-4000
Nombre 1
Puissance max en
4,0
kW
Tension MPP en
condition de test >238V
standard (STC)
Tension d’entrée
375V
max en Volt
- Commande et surveillance
-Entrées de commande pour
protection contre le
fonctionnement à sec,
commande à distance, etc.
Autre données
-Protection contre inversion de
techniques
polarité, surcharge et surchauffe
-MPPT (Maximum Power Point
Tracking) intégré
-Sun Sensor intégré
148

Memoire Ghislain KONDOMBO 20150279

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Tebdwaoga Ghislain Arouna KONDOMBO (20150279)

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T. Ghislain A. KONDOMBO Promotion 2021-2022 I

T. Ghislain A. KONDOMBO Promotion 2021-2022 II

T. Ghislain A. KONDOMBO Promotion 2021-2022 III

T. Ghislain A. KONDOMBO Promotion 2021-2022 IV

T. Ghislain A. KONDOMBO Promotion 2021-2022 V

LISTE DES SIGLES ET ABRÉVIATIONS

2IE : Institut international d’Ingénierie de l’Eau et de l’Environnement

T. Ghislain A. KONDOMBO Promotion 2021-2022 VI

LISTE DES SIGLES ET ABRÉVIATIONS................................................VI

FICHE SIGNALÉTIQUE DU PROJET..................................................XIII

I. PRÉSENTATION DE LA STRUCTURE D’ACCUEIL ET DE LA ZONE

I.1. Présentation de la structure d’accueil...............................................................................3

I.2. Présentation de la zone d’étude........................................................................................5

II. PRÉSENTATION DU PROJET.............................................................7

II.2. Identification de l’exploitation........................................................................................8

II.3. Données de base............................................................................................................12

II.4. Considérations techniques.............................................................................................27

II.5. Hypothèses de calcul.....................................................................................................28

III. MÉTHODOLOGIE DE CONCEPTION..............................................32

T. Ghislain A. KONDOMBO Promotion 2021-2022 VII

III.1. Recherche bibliographique..........................................................................................32

III.2. Visite de la zone d’étude..............................................................................................33

III.3. Méthodes de conception et de paramétrage du système d’irrigation...........................33

III.4. Méthode de dimensionnement des conduites du système d’irrigation........................40

III.5. Méthode de dimensionnement de la station de tête.....................................................43

III.6. Méthodes de dimensionnement de la pompe...............................................................45

III.7. Méthode de détermination de la source d’énergie pour le pompage...........................46

III.8. Mode de pose des conduites........................................................................................52

III.9. Logiciels utilisés..........................................................................................................52

IV. ETUDE DE FAISABILITÉ TECHNIQUE...........................................53

IV.2. Organisation du périmètre...........................................................................................53

IV.3. Configuration et design du système.............................................................................53

IV.4. Paramètre de dimensionnement préliminaire..............................................................54

IV.5. Caractéristiques des distributeurs................................................................................54

IV.6. Caractéristiques des conduites du réseau.....................................................................56

IV.7. Caractéristiques de la station de tête............................................................................57

IV.8. Dimensionnement de la pompe...................................................................................58

IV.9. Dimensionnement de la source d’énergie....................................................................58

V. ETUDE DE FAISABILITÉ FINANCIÈRE............................................60

V.2. Rentabilité financière....................................................................................................61

VI. NOTICE D’IMPACT ENVIRONNEMENTAL.....................................62

VI.2. Plan de gestion environnementale et sociale...............................................................63

T. Ghislain A. KONDOMBO Promotion 2021-2022 VIII

T. Ghislain A. KONDOMBO Promotion 2021-2022 IX

T. Ghislain A. KONDOMBO Promotion 2021-2022 X

Tableau 31: Montage photovoltaïque.....................................................................................143

T. Ghislain A. KONDOMBO Promotion 2021-2022 XI

T. Ghislain A. KONDOMBO Promotion 2021-2022 XII

FICHE SIGNALÉTIQUE DU PROJET