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L’économie bleue s’appuie sur la gestion intégrée des zones côtières (GIZC).

Cette méthode
est centrée sur l’écosystème et intègre les principes du développement durable énoncés dans
le rapport des Nations Unies <<Une Économie verte dans un Monde bleu>>. Le rapport
prend en compte les trois piliers (environnemental, économique et social) de la durabilité mis
en exergue dans le document final de Rio+20, L’Avenir que nous voulons (2012), ainsi que le
programme quinquennal d’action des Nations Unies 2012-2016. C’est dans optiques que nous
allons présenter les différents Piliers de l’Économie identifiées dans notre travail de
recherche.
Sources  : UNECA-Economie-bleue-guide-pratique .(P35)

I. Un Environnement durable
A)Les concepts de l’environnement Durable

 valorisation comptable de la nature :

Elle constitue pourtant l’un des leviers principaux pour transformer l’action des entreprises
pour mieux respecter le climat et la biodiversité. Concrètement, toute dégradation ou
utilisation de la nature serait alors considérée comme une dette devant être remboursée, au
même titre qu’un emprunt bancaire.
Ces méthodes de "comptabilité multi-capitaux" ajoutent ainsi au bilan comptable la valeur de
la nature et celle du capital humain, en plus de l’aspect financier. "Cela consiste à intégrer
dans la valorisation de l’entreprise, la valeur des capitaux environnementaux", résumait
Lionel Canesi, Président de l’ordre des experts-comptables, lors du Forum de Giverny sur la
Responsabilité sociétale des entreprises (RSE).

 Gestion écosystémique

La gestion écosystémique est une méthode de gestion utilisant une approche où l'ensemble
des ressources et les liens qui les unissent sont considérés dans la prise de décision. Cette
approche vise notamment à préserver la biodiversité et les ressources naturelles, et à assurer la
durabilité des interactions humaines.
 La protection du milieu au service du développement
Afin de rendre le développement économique durable, ces ressources doivent être utilisées de
telle manière qu'il y en ait suffisamment pour la génération actuelle ainsi que  pour la future.
Il est donc primordial d'assurer la conservation de l'environnement qui recèle ces ressources
naturelles vitales. Cela implique que pour assurer une croissance économique durable, les
ressources de l'environnement doivent être utilisées de manière responsable, car la plupart
d'entre elles sont non-renouvelables et certaines des conséquences de la dégradation de
l'environnement sont irréversibles.

B).Les outils de déploiement du Piler Environnement durable

 Les Airs marines protégés


De manière générale, une aire marine protégée (AMP) se définit comme une zone marine
dans laquelle les ressources naturelles font l'objet d'une protection totale ou partielle. À
l'intérieur d'une AMP, certaines activités sont limitées, voire interdites, pour répondre à des
objectifs spécifiques de conservation, de protection de l'habitat, de suivi de l'écosystème ou de
gestion des pêcheries. Les AMP n'excluent pas nécessairement la pêche ni la recherche ni
d'autres activités anthropiques ; en fait, nombre d'entre elles sont des zones à usages multiples.
Une aire marine protégée est un outil puissant ayant démontré scientifiquement son efficacité
pour la conservation à long terme du milieu marin. C’est un espace marin et côtier délimité
dans lequel les usages et les activités sont limitées et encadrées dans un objectif de protection
de la nature (faune, flore, écosystèmes) et de développement durable d’activités économiques
telles que la pêche durable et le tourisme responsable. Les AMP ne permettent pas seulement
de préserver l’écosystème marin et sa biodiversité, elles contribuent aussi à la valorisation de
l’environnement marin en assurant aux communautés locales un développement économique
durable. Elles regroupent à la fois des espaces dans lesquels la pêche est interdite, et des
espaces où, dans des circonstances spécifiques répondant à un objectif de promotion de la
recherche et des connaissances scientifiques, la pêche peut être autorisée si elle se déroule en
accord avec les objectifs de l'AMP. D'autres activités peuvent également y être permises. Les
zones fermées à la pêche (ou dans lesquelles les activités de pêche sont limitées) peuvent être
utilisées par des scientifiques à titre de comparaison avec des zones ouvertes à la pêche afin
d'étudier les impacts relatifs de la pêche et d'autres changements, tels que ceux résultant du
changement climatique. Cela peut aider les scientifiques à comprendre les diverses variables
influençant l'état de santé général du milieu marin, y compris les effets du changement
climatique.

 La Planification de l’espace Marin /terrestre

La planification de l'espace maritime est habituellement perçue comme un


processus, engagé par les pouvoirs publics, d'analyse des activités humaines dans
les zones maritimes afin d'en assurer la répartition, dans l'espace et dans le temps,
aux fins d'objectifs à la fois écologiques, économiques et sociaux. Elle est un
mécanisme pour la gestion intégrée des zones marines, dans lesquelles une vision
centrale pour l’avenir des zones marines, de concert avec les connaissances des
interactions et des effets des activités, guident le choix du lieu, du moment, de
l’intensité et du développement futur de toutes les activités. Une compréhension
complète de l’environnement marin est cruciale à une PSM efficace, tout comme
une bonne compréhension de l’impact des activités marines entre elles et sur
l’environnement. Ces connaissances sont utilisées de concert avec des objectifs
précis au niveau écologique, économique et social dans le but de décider quelles
activités auront lieu dans la zone marine, comment procéder, à quel moment et à
quel endroit. Afin que la PSM puisse présenter une « gestion d’ensemble », il faut
que ce soit un processus itératif qui nécessitera beaucoup de recherche initiale et un
suivi continue de l’impact des activités marines.

 Carbone bleu

Le principe du Blue Carbon (en jargon onusien) est simple: utiliser les capacités
à stocker le gaz carbonique de certains végétaux marins pour défalquer le
CO2 ainsi capté du bilan carbone national. «Tout cela découle du travail qui a
été réalisé depuis de nombreuses années sur le stockage du carbone par les
forêts», rappelle Françoise Gaill, coordinatrice du comité scientifique de
la plateforme Océan et Climat.  Cette plateforme est un think tank réunissant 70
institutions publiques et privées. Son  objectif est de valoriser l’expertise
scientifique et de porter un plaidoyer sur les enjeux de l’océan et du climat
auprès des politiques, des décideurs et du grand public.

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