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Eléments de réponse :

a- les dépôts fluviatiles:

➢ Les conditions de sédimentation:

- Transport par l’eau avec diminution de la vitesse du cours d’eau.

- L’alternance des périodes d’érosion et de sédimentation.

➢ Les caractéristiques des sédiments:

❑ Le granoclassement latéral: diminution de la taille des particules de l’amant vers l’aval.

❑ Les méandres: sont des sinuosités décrites par les cours d’eau, chaque méandre est formé
par une rive concave )‫ (ضفة مقعرة‬abrupte(=pente forte) qui correspond à la zone d’érosion et
une rive convexe ‫ (ضررفة مبة)ررة‬en pente douce qui correspond à la zone de dépôt(
sédimentation).

❑ Les terrasses fluviatiles:

- Sont des figures liées à l’alternance de périodes de sédimentation et d’érosions:

- Quand les phases érosives sont très importantes par rapport aux phases de dépôts, on parle
de terrasses étagées (schéma 1).

- Dans le cas inverse on parle de terrasses emboitées (schéma 2).

b- les dépôts éoliens: (doc2)

➢ Les conditions de sédimentation:

- Transport par le vent avec la diminution de la vitesse du courant.

- Présence des obstacles.

- Contexte sableux.

➢ Les caractéristiques des sédiments:

❑ Les rides.

❑ Les dunes: nebka, barkhanes…

❑ Sable bien classé avec surtout des grains Ronds Mats (RM)

c- les dépôts glaciaires:

➢ Les conditions de sédimentation:

- Transport très lent et de faible distance par la glace.

➢ Les caractéristiques des sédiments:

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 ❑ Les moraines: formées d’éléments détritiques mal classés à différentes tailles et formes.

Eléments de réponse :

a- Les dépôts de lagune:

➢ Les conditions de sédimentation:

- L’apport de particules ioniques par l’eau de mer.

- L’évaporation de l’eau provoque la précipitation des matériaux déposés.

➢ Les caractéristiques des sédiments:

❑ Les évaporites: halite ‫الملح‬, gypse ‫الج)س‬, borates….

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Eléments de réponse :

a- les dépôts de littoral:

➢ Les conditions de sédimentation:

-Des courants fluviatiles et marins.

- Très éclairée et bien oxygénée.

- biodiversité.

➢ Les caractéristiques des sédiments:

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 ❑ sédimentation à dominance siliceuse quand l'apport détritique est fort.

❑ sédimentation à dominance carbonatée là où l'apport détritique est faible et le climat

favorable au développement des organismes constructeurs.

b- les dépôts de plateau continental :

➢ Les conditions de sédimentation:

- Action de courants littoraux et océaniques.

- Activité biologique très importante

➢ Les caractéristiques des sédiments:

❑ La sédimentation des éléments organiques.

c- les dépôts de talus continental:

➢ Les conditions de sédimentation:

- Pente très raide.

- Formation de courant de turbidité.

➢ Les caractéristiques des sédiments:

❑ Les turbidites: sédiments détritiques mis en place en bas du talus par les courants de
turbidité.

d- les dépôts de la zone abyssale et les Grands fonds marins:

➢ Les conditions de sédimentation:

- Absence de lumière.

- Faible température.

- Faible activité biologique.

➢ Les caractéristiques des sédiments:

❑ Sédiments détritiques fins (argiles).

❑ Argiles rouges

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6
Eléments de réponse :

1- Les principaux bassins phosphatés au Maroc.

- Bassin d’Oulad Abdoun, à Khouribga.
- Bassin de Gantour, à Youssoufia.
- Bassin de Meskala, au domaine nord atlasique, à Chichaoua.
- Bassin de Boucraa, au domaine Saharien.
2- Les conditions de formation des gisements phosphatées au Maroc.
a- La colonne stratigraphique (figure2)

L’analyse de colonne stratigraphique permet de déterminer certaines caractéristiques des couches

phosphatées:

❖ La durée de sédimentation des roches phosphatés est relativement courte (moins de 20

millions d’années).

❖ Les roches phosphatées s’alternent de façon rythmique avec d’autres roches de calcaire et
de schiste.

❖ La présence des dents de requins dans la roche phosphatée montre que le phosphate s’est
formé dans une mer peu profonde sous un climat chaud ( les conditions de vie de requin)

b- la formation de phosphate (figure3):

❖ La sédimentation chimique des phosphates ne peut se produire dans les régions profondes,
là où la pression partielle du CO2 est trop élevée, ni dans la zone de photosynthèse où le
phosphore est consommé. C’est donc entre 50 et 200m environ que le phosphore précipitera.
Pour cela il faut une communication facile avec la mer ouverte et des courants ascendants.

❖ Les idées sur l’origine des phosphores ont fait un grand progrès avec la théorie de KASAKOV
(1937).

Le phosphore qui précipitait chimiquement sur les bords du plateau continental, après y avoir
été amené par des courants froids ascendants (Upwelling). Avec échauffement des eaux, il y a

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 augmentation du pH et diminution de la pression partielle en CO2, ce qui amène une
formation du CaCO3, puis des phosphates.

Bilan:
➢ Les bassins de phosphates sont un exemple d’anciens bassins sédimentaires. L’analyse de
leurs structures et de leurs constituants fournit des informations sur les caractéristiques et
les conditions de formation de ces bassins anciens (milieu marin peut profond et chaud, qui
est le plateau continental).

➢ En comparant la géographie actuelle du Maroc aux conditions de sédimentation des roches

phosphatées, on a constaté que le littoral était plus à l’est.

➢ Il existe deux tendances qui peuvent être prise en considération pour reconstituer la
géographie ancienne du Maroc central:

✓ Modèle de TRAPPE qui suppose l’existence d’une mer épicontinentale au milieu et à

l’Ouest du Maroc, communiquant avec l’océan atlantique.
✓ Modèle de BOUJOU qui suppose l’existence de golfes de faible profondeur provenant
de l’atlantique, séparés par des terrains émergés.