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CHAPITRE 2

La dynamique interne de la Terre


Thème 1 - La Terre, la vie et l’organisation du vivant
C. LES ZONES DE CONVERGENCE
1. MISE EN ÉVIDENCE ET LOCALISATION

GPS Séisme Tomographie


1. MISE EN ÉVIDENCE ET LOCALISATION
+ montagnes jeunes
Exemple de fosse océanique Exemple de montagnes jeunes
Fosse d’Atacama (Pérou-Chili) Alpes
2. CARACTÉRISTIQUES GÉOLOGIQUE

a. Activité sismique
• Les zones de convergence
sont sujettes à de nombreux
séismes car elles sont sujettes
à des forces compressives
créant des failles inverses.
CAS PARTICULIER : LE PRISME D’ACCRÉTION
LA BARBADE
LA BARBADE
2. CARACTÉRISTIQUES GÉOLOGIQUE

b. Activité volcanique
• Le volcanisme est de type
explosif, donnant naissance
lors du refroidissement de la
lave (très visqueuse) à de
l’andésite ou de la rhyolite.
HYDRATATION DU MANTEAU

• Hydratation de la péridotite du
manteau
• Abaissement de sa température
de fusion (abaissement du
solidus).
• Fusion de la péridotite.
3. DYNAMIQUE DES ZONES DE SUBDUCTION

a. Activité sismique
• Séismes alignés (jusqu’à
650-700 km de profondeur) :
le plan de Wadati – Benioff.

• Inclinaison variable en
fonction de la vitesse de la
plaque subduite (forte
vitesse = forte inclinaison).
Rappel : Tomographie sismique

• Zone froide qui plonge dans


un manteau plus chaud.

• Partie descendante d’un


mouvement de convection.
A RETENIR

• Zone de subduction =
lithosphère océanique (L.O.)
plongeant sous :
• Très souvent (67 %) une
lithosphère continentale (L.C.) ;
• Plus rarement (15 %) une
lithosphère océanique (L.O.).
 Fosse des Tonga par ex.
Volcan Hunga Tonga-Hunga Ha’apai
6 janvier 2022
2015

12 décembre 2021 Voir vidéo


15 janvier 2022 2018

15 janvier 2022 21 février 2022


A (ne pas) RETENIR (tout de suite)

• La subduction L.C. – L.C. existe


(17 % des cas) mais est l’étape
finale d’une subduction
classique L.O. – L.C. (cf. cours suivant).
A RETENIR

• Lithosphère continentale sous lithosphère océanique


(L.C. sous L.O.) n’existe (quasiment) pas, histoire de densité !
b. Volcanisme

• Type explosif = magma très


visqueux.

• Viscosité élevée = richesse


en SiO2.
UN PEU DE VOCABULAIRE
• Magma (roches partiellement fondues
+ gaz) refroidi = roche magmatique :
• refroidissement rapide = texture
microlitique = roche volcanique.
• refroidissement lent = texture grenue
= roche plutonique.
• Exemple :
Basalte = roche magmatique volcanique

issue d’un magma sortie d’un « volcan »


ENRICHISSEMENT EN SiO2
• ≠ minéraux ⇒ ≠ T° de cristallisation

• ↘ T° ⇒ minéraux de + en + riches en
SiO2, car le magma s’enrichit en
SiO2 : les premiers minéraux n’en
consomment que très peu (série
de Bowen).

• + le magma tarde à remonter, + il


refroidit, + il est riche en SiO2, + il est
visqueux, + le volcan sera
explosif…
DES ASSOCIATIONS MINÉRALOGIQUES
POUR DES MAGMAS DIFFÉRENTS
• Fusion des roches (?)  Magma
• Cristallisation fractionnée (cf. Dorsale)
• Mais croute bcp plus épaisse (30 km
contre 7 km pour Dorsale)
⇒ Différenciation + grande
⇒ Contamination par la croûte…

⇒ Magma ≠ (ni basalte, ni gabbro)


c. Origine du magma

• 80 et 120 Km de profondeur.
• Provient de la péridotite, et
non du basalte ⇒ péridotite
lithosphérique de la plaque
chevauchante.
• Fusion partielle de la péridotite
à cette profondeur (entre 80
et 120 km) si hydratée.
GÉOTHERME DE SUBDUCTION
MÉTAMORPHISME (SUITE)
MÉTAMORPHISME (SUITE)
• Dorsale = gabbro + hydrothermalisme
⇒ métagabbro à hornblende : le
métagabbro est donc hydraté.
• En s’éloignant encore ⇒ métagabbro
à faciès schiste vert (nouvelle
hydratation).
• La croûte contient de l’eau !
HYDRATATION DES PÉRIDOTITES
HYDRATATION DES PÉRIDOTITES

• Au moment de la subduction,
le métagabbro va prendre un
faciès schiste bleu et libérer
de l’eau puis, sous l’effet de la
pression grandissante,
prendre un faciès éclogite
libérant encore de l’eau.
HYDRATATION DES PÉRIDOTITES

• Cette eau va hydrater la


péridotite du manteau de la
plaque chevauchante et
permettre la fusion partielle
en abaissant le solidus.
d. Bilan chronologique
e. Rôle de la subduction dans la dynamique
lithosphérique

• Plus on s’éloigne de la dorsale, plus la


température baisse.
⇒ Épaississement de la lithosphère car
isotherme 1 300°C (LVZ) s’enfonce.
• Plus un gabbro (ou métagabbro)
refroidit, plus sa densité augmente.
• Plus un métagabbro s’enfonce, plus sa
densité augmente (compaction).

d = 2,9-3,1 3,2 3,25-3,3 3,4 3,5


• Après 25 à 40 Ma,
dlithosphère > dasthénosphère
• La lithosphère océanique a
la capacité de s’enfoncer
dans le manteau.
• Mais soudée à une
lithosphère continentale ⇒
rôle de flotteur (d=3,2).
• Après un certain temps (> 100 Ma), du fait de la différence de
densité, la lithosphère continentale et la lithosphère océanique se
détachent.
• Cette dernière s’enfonce dans l’asthénosphère et passe sous la
lithosphère continentale.
ACCRÉTION vs TRACTION

• S’amorce alors la traction


gravitaire.
⇒ la subduction devient le
moteur du déplacement de
la plaque, sous l’effet de sa
propre masse qui s’enfonce
dans l’asthénosphère.
LA DYNAMIQUE LITHOSPHÉRIQUE
Au final, plusieurs mécanismes participent à la dynamique de
la lithosphère :
• Entrainement par les cellules de convection
asthénosphériques / mantelliques ;
LA DYNAMIQUE LITHOSPHÉRIQUE
Au final, plusieurs mécanismes participent à la dynamique de
la lithosphère :
• Entrainement par les cellules de convection
asthénosphériques / mantelliques ;
• Glissement gravitaire des plaques (dans le cas d’une
surélévation de la dorsale) ;
• Traction gravitaire de la partie plongeante de la plaque.
UN MODÈLE COMPLET

• Moteur = D T° entre centre et


surface de la Terre :
▪ Fortes températures du centre
 mouvements ascendants ;
▪ Refroidissement en surface 
mouvements descendants.
• Remontée de matières chaudes
= Points chauds, pas dorsales
(remontée secondaires).

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