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Préface
Le présent guide est établi dans le but de vulgariser les comportements et les
principaux risques géotechniques particuliers aux sols de fondations couramment
rencontrés dans le Nord du Royaume.
Le but poursuivi, beaucoup plus modeste, par ce guide est de sensibiliser les
intervenants dans l’acte de construire aux phénomènes d’instabilité des fondations
des bâtiments projetés sur ces terrains ainsi que les dispositions générales qu’ils
doivent prendre pour pallier leurs comportements dans le temps et dans l’espace.
Dans ce contexte, un autre but, non moins important poursuivi par ce guide est
également d’aider les constructeurs à établir les termes de référence des missions
à confier à ces LABORATOIRES DE SOL et s’assurer que le contenu de ces missions
est adapté à la nature et aux risques à craindre découlant des comportements
mécaniques et rhéologiques des sols de fondation dans le Nord du Royaume et aux
phénomènes de karsification, d’instabilité des pentes, de liquéfaction et de présence
permanente ou occasionnelle de l’eau qui sont typiques à ce!e Région.
Abdallah Bouhouche
Directeur des Equipements Publics
SOMMAIRE
APERCU GEOLOGIQUE
8
SISMICITE DU NORD
12
Zone 1 0.01
Zone 2 0.08
Zone 3 0.16
4. La liquéfaction du sol :
Il y aura lieu d’iden"fier les sols selon le RPS 2000 pour déterminer sa suscep"bilité
ou non à la liquéfac"on.
IDENTIFICATION DES
SOLS PAR REGION
16
Région de Tanger
- Primaire : psammites en bancs et
schistes calcaireux et gréseux
- Secondaire : argiles, marnes grises et
jaunes, argilites, marnes blanches,
marno-calcaire, argiles bariolées,
marnes bleues
- Quaternaire : grès coquillers,
Calcaires
alluvions limono-sableuse et marno-
limoneuse noire et grise, sable,
caillou"s à matrices argileuses,
limons sableux rouges, sables blancs
éoliens, vases.
Région de Kétama-Targuist
- Bancs gréseux au nord (quaternaire)
- Schistes gréseux mais parfois ardoisiers au sud (primaire)
- Brèches volcanique (primaire)
- Limons grisâtres, sables dunaires, matériaux alluvionnaires (oueds)
(quaternaire)
Région de Nador
- Limons argileux, limons roses à
lits graveleux
- Forma"on alluvionnaire Quaternaire
- Lits de graviers
- Calcaires, conglomérats,
- Roches métamporphiques et
volcaniques
- Croûtes bréchiques roses Primaire
- rhyolites
Région de Larache
- Sols compressibles : vases
- Marnes
- gypses
Région de Taounat
- Marnes (Eocène)
- Schistes gréseux (secondaire)
- Marno-calcaires (crétacé)
- Limons et alluvions (quaternaire) Argiles brunes
Région de Fès
- Marnes jaunâtres
- Marno-calcaires (craie)
- Calcaires dolomi"ques
Région de Kénitra
- Dominance de dépôts quaternaires récents avec grande réserve d’eau :
§ Sables,
§ Sables grésifiés,
§ Galets,
§ Limons jaunes (soltanien),
§ Limons sableux,
§ Argiles rouges à noires ("rs),
§ Marnes bleues (sud de kénitra),
§ Calcaires gréseux (cordon dunaire)
instabilité, en effet dans la région du Nord, elles sont responsables de grands glissements
naturels ou des talus rou"ers.
D’après la classifica"on LPC, elles se classent parmi les argiles très plas"ques.
3. les tufs
Il s’agit d’un limon très calcaire, présentant un encroûtement très poussé, diffus
et nodulaire. Cet encroûtement lui confère à l’état sec une résistance mécanique très
importante et un squele!e graveleux qui se détruit au compactage mécanique.
RISQUES ET
PROBLEMATIQUES DU NORD
22
2. Identification :
- Mesure de la granulométrie (pourcentage des inférieurs à 2µ)
- Mesure de la plas"cité (Ip)
- Mesure de la limite de retrait
3. Quantifier le gonflement
Une fois le sol gonflant est iden"fié on pourrait quan"fier le gonflement par des
essais oedométriques de laboratoire. Le principe consiste à prendre un certain nombre
d’éprouve!es qu’on charge à la teneur en eau naturelle sous différentes contraintes. Une
fois les déforma"ons stabilisées on sature l’échan"llon et on détermine le pourcentage
de déforma"on Ainsi pour les faibles charges on assistera à un gonflement des
éprouve!es et pour les charges élevées à un tassement. L’intersec"on de la courbe avec
la droite donne la pression de gonflement pour la teneur en eau de l’essai. Ainsi
en fonc"on des charges appliquées in-situ et de la teneur en eau on peut évaluer le
gonflement prévisible.
4. Risques
Les mouvements de sols dus aux gonflements sous les fonda"ons, entraînent des
désordres très importants dans les bâ"ments pouvant conduire à la ruine de ceux-ci :
2. Identification
On les iden"fie rapidement in-situ à par"r d’essais de pénétromètres ou
pressiométriques, avec des résistances très faibles.
Ce sont généralement des dépôts récents qu’on rencontre soit au niveau des
vallées soit au niveau de zones de dépressions.
Ils se caractérisent aussi par une plas"cité élevée (Ip> 25) et un pourcentage des
fines élevé (plus de 80% des inférieurs à 80µ).
3. Quantifier la compressibilité
L’essai le plus courant u"lisé est l’oedomètre pour pouvoir évaluer les tassements
de ces sols ainsi que leur évolu"on dans le temps.
4. Le risque de la compressibilité :
Une déforma"on excessive ne!ement différen"elle du sol sous les ouvrages
entraîne des désordres importants se traduisant par des fissura"ons au niveau des murs,
et des structures.
2. Quantifier l’affaissement
L’essai le plus simple est celui de l’oedomètre avec mise en eau retardée. En effet on
prend un échan"llon et on le soumet à une charge proche de celle de service. Une fois
la déforma"on stabilisée on sature l’échan"llon.
3. Risques :
L’effondrement de structure du sol est fortement préjudiciable pour l’ouvrage,
dans la mesure où le sol perd de ses caractéris"ques mécaniques.
3. Risques
Les phénomènes de quars"fica"on, ou d’exploita"on souterraines ont les mêmes
conséquences.
Une fois l’ouvrage édifié au dessus de ces vides, on peut assister à terme à des
désordres importants dus à l’appari"on de déforma"ons en surface.
En effet les vides qui se sont crées, leurs toits ne "ennent plus par effet de dalle
ou de voûte, et l’on assiste à une déconsolida"on et rupture progressive du niveau du
vide jusqu’à la surface.
Tableau n° 2 :
Niveau
Groupe de Degré de
Soulèvement Etat de fissura"on et de dommage (*) de
soulèvement dommages
qualité
à très élevée
Soulèvement Dommages
entre 1,5 et 5cm faibles
Qualité
moyenne
37
Soulèvement Dommages
entre 1,5 et 5cm faibles
Qualité
moyenne
38
Qualité élevée
à très élevée
39
Soulèvement Dommages
entre 1,5 et 5cm négligeables
Qualité élevée
à très élevée
40
Qualité faible
41
Qualité faible
42
Qualité élevée
45
à très élevée
Qualité élevée
46
à très élevée
Qualité élevée
47
à très élevée
Qualité faible
48
Qualité faible
49
Qualité
moyenne
50
Qualité
moyenne
51
Qualité
moyenne
52
Qualité élevée
à très élevée
53
♦ Poser des drains près des fonda"ons en pensant que l’on pourrait ainsi stopper ou
limiter les apports d’eau dans l’argile, car il faut bien voir :
• qu’une argile ne se draine pas par simple gravité,
• que sauf technologies coûteuses et entre"en, les drains se colmatent
et cons"tuent souvent des ressources d’eau qui vont alimenter le
gonflement.
♦ Penser que l’on peut résister aux pressions de gonflement par la rigidité de la
structure
♦ Se fonder par puits courts jusqu’à un niveau non gonflant mais sans précau"on sur
le fût du pieu
♦ Se fonder correctement sur puits courts mais en posant les dallages directement
sur le sol gonflant. Nécessité d’une structure portée et d’un vide sanitaire très
largement dimensionné.
I. PROBLEMES DE KARSTIFICATION
Le phénomène de kars"fica"on, intéresse les faciès gréseux, calcaires, marno-
calcaires et dolomi"ques, qui sont le siège de dissolu"on des calcaires par les
écoulements souterrains.
Les signes de vides kars"ques peuvent apparaître à la surface de l’horizon calcaire,
ou être cachés à l’intérieur du massif.
En cas de fonda"on sur les horizons calcaires il y a lieu de s’assurer de l’absence de
ces vides au moins sur une épaisseur de l’ordre de 3m sous la semelle de fonda"on.
Ce!e vérifica"on peut s’effectuer soit à l’aide de fleurets soit à l’aide de sondages
avec enregistrement des paramètres (vitesse …).
En cas de confirma"on de la présence de ces vides, plusieurs solu"ons sont
envisageables.
Sol marécageux
II. Identification :
Les sols marécageux sont généralement des sols limoneux fins ou argileux
imperméables.
III. Risques
Les risques sont les mêmes que pour les zones compressibles avec possibilités de
remontées capillaires et inonda"ons.
I.3. Risques
Glissement des pentes entraînant la ruine par"elle ou totale de l’ouvrage.
Glissement circulaire
d) Les ravinements
Coefficient de sécurité F
Principe de Moyens Méthode de
Final
stabilisa!on techniques dimensionnement
Contraintes d’u"lisa"on :
Contraintes d’u"lisa"on :
COEFFICIENT DE SECURITE F
PRINCIPE DE MOYENS
METHODE DE DIMENSIONNEMENT FINAL
STABILISATION TECHNIQUES
Contraintes d’u"lisa"on :
Contraintes d’u"lisa"on :
Contraintes d’u"lisa"on :
- terrassements importants
- ancrer sous la surface de rupture
- travail par plots
Technique de COEFFICIENT DE
stabilisa!on PRINCIPE DE METHODE DE SECURITE F
MOYENS TECHNIQUES
STABILISATION DIMENSIONNEMENT FINAL
Contraintes d’u"lisa"on :
Déblai, polystyrène
Subs!tu!on en tête, matériau
Contraintes d’u"lisa"on :
- terrassements réduits
- protec"on du matériau allégé
- gérer les circula"ons d’eau
Contraintes d’u"lisa"on :
Contraintes d’u"lisa"on :
Contraintes d’u"lisa"on :
Contraintes d’u"lisa"on :
Apporter un effort
stabilisateur horizontal murs souples : calcul de
Ouvrages souples stabilité en tenant compte de la 1.20
résistance du mur
Soutènements
Contraintes d’u"lisa"on :
COEFFICIENT DE
stabilisa"on
Technique
PRINCIPE DE METHODE DE
de
MOYENS TECHNIQUES SECURITE F
STABILISATION DIMENSIONNEMENT
FINAL
Calcul de stabilité en
Contraintes d’u"lisa"on :
Calcul de stabilité en
Apporter un effort
Barres, tubes, introduisant les efforts 1.20
stabilisateur
micro pieux stabilisateurs, calcul à
perpendiculaire à la
à la rupture des clous 1.30
surface de rupture
Clous
(F = 1,5)
Contraintes d’u"lisa"on :
- technicité importante
- es"ma"on correcte des interac"ons sol/inclusions
- associer un bon drainage
Calcul de stabilité en
(F = 1,5)
Contraintes d’u"lisa"on :
- technicité importante
- es"ma"on correcte des interac"ons sol/inclusions
- associer un bon drainage
§ Soit de traiter le sol sous l’ouvrage et d’opter pour des fonda"ons classiques pour
le bâ"ment.
Comme c’est ce dernier traitement qui est le plus répandu pour les bâ"ments, nous
le développerons ci-après :
TECHNIQUES DE DENSIFICATION :
1. Densifica"on sta"que :
* : Vibra"ons en profondeur : propaga"on des vibra"ons à par"r d’un élément ver"cal (tube, semelle, barre ou pales).
** : Vibra"ons horizontales : u"lisa"on de jets d’eau (vibroflo!a"on) ou moteur vibrant (vibrocompactage).
*** : Vibra"ons ver"cales: u"lisa"on d’un vibreur lourd placé au sommet d’une sonde ou aguilles avec fréquences variables ou
constantes.
III. INJECTIONS
Types d’injec"on et mécanismes
On dis"ngue quatre grands types d’injec"on (figure 1 à 4) : l’imprégna"on, la
fissura"on, l’expansion et la déstructura"on.
a- Imprégna!on :
Dans l’imprégna"on, l’injec"on de coulis ne modifie pas la structure des grains du
sol. Sous l’effet de la pression d’injec"on, Pi qui croît progressivement avec le volume Vi
de coulis injecté, le coulis pénètre dans le sol et remplit progressivement les vides. La
distance d’imprégna"on est très variable suivant les natures du terrain et du coulis, mais
est en général de l’ordre de quelques dizaines de cm dans les sables fins et de plus de 1m
dans les sols grossiers. Dans ce type d’injec"on les mouvements du terrain sont réduits
au minimum et le coulis, qui fait prise avec le temps, augmente la résistance du terrain
et/ou diminue sa perméabilité.
b- Fractura!on hydrique :
L’injec"on de coulis pénètre le long de plans ou de chemins de fractura"on
hydraulique du terrain : le sol subit des mouvements et en par"culier un soulèvement.
Les courbes (Pi, Vi) comportent un pic, suivi d’une chute rapide de la pression d’injec"on,
ce qui est le signe de la fractura"on hydraulique. Une fractura"on contrôlée peut être
u"lisée pour augmenter la résistance du terrain, mais en règle générale on cherche à
éviter la fractura"on hydraulique.
c- Expansion :
Injec"on par expansion ou injec"on solide, a pour but de compacter les terrains.
Elle consiste à injecter sous pression élevée (Pi=1 à 2MPa) dans le terrain un coulis
fro!ant et très peu fluide en évitant tout fractura"on hydraulique. L’expansion de la
cavité ainsi formée augmente avec la pression injectée, dans un mécanisme analogue à
celui du pressiomètre Une a!en"on par"culière est portée au coulis qui est cons"tué de
sable addi"onné de bentonite, de ciment et d’eau. Celui-ci doit être à la fois pompable,
suffisamment visqueux pour éviter la fractura"on hydraulique et doit conserver un
comportement plas"que durant tout le processus de compactage. Ce type d’injec"on
est également u"lisé pour compenser les tassements en surface au fur et à mesure de
l’excava"on des tunnels.
d- Déstructura!on :
L’injec"on avec déstructura"on du terrain nécessite des pressions d’injec"ons très
élevées de l’ordre de 20 à 70 MPa. Le jet horizontal de coulis de ciment, est en général
tournant et remontant. Il est soit seul (jet simple), soit enrobé d’air (jet double), soit
accompagné d’un jet d’eau enrobé d’air (jet triple) selon la puissance de déstructura"on
souhaitée. Le jet détruit le terrain et le mélange au coulis pour cons"tuer un terrain
traité dont les caractéris"ques mécaniques sont améliorées et la perméabilité diminuée.
Pra"quement tous les sols sont suscep"bles d’être traités par ce type d’injec"on. Les
mouvements du sol doivent être contrôlés avec précau"on, car ce!e technique peut
entraîner des soulèvements importants (déplacements latéraux du sol, claquage).
L’u"lisa"on la plus courante consiste à créer des colonnes de 1 à 2m de diamètre, pour
cons"tuer soit des colonnes portantes, soit des parois, soit des radiers.
EXCAVATION EN SITE
URBAIN MITOYENNETE
96
Les soutènements peuvent êtres soit provisoires (palplanches, etc …) soit défini"fs
(murs voiles).
OUTILS PERMETTANT
DE FORMULER LES
COMMANDES ET VERIFIER LES
RECOMMANDATIONS
100
Défini"on - Carte géologique du nord, - Niveau probable de fonda"on - Visite du site accompagné par équipe - Descrip"on détaillée du site,
- Carte ou relevé topographique, - Ordre de grandeur des paramètres composée par un ingénieur géologue - Défini"on couche de fonda"on
- Archives d’études géotechniques antérieures géotechniques à considérer dans le calcul géotechnicien et éventuellement un - Ordre de grandeur de la contrainte
de construc"ons voisine (si possible) de prédimensionnement topographe admissible,
- Défini"on des problèmes qui risquent - Etablissement d’un document de synthèse à - Mise en évidence d’un éventuel problème
d’être rencontrés lors de l’exécu"on (vides par"r des données de la visite. géotechnique
kars"ques, instabilité fouilles, - Si données non concluantes, procéder à une
reconnaissance par des moyens rapides
tels que essais de pénétra"on in-situ ou
géophysiques
Avant projet Résultats de l’étude de défini"on : - détermina"on du ou des types de - reconnaissance du terrain par sondages - solu"on de fonda"on,
- descrip"on détaillée du site, fonda"on, caro!és puits ou/et essais in-situ - recommanda"ons nécessaires à la
- résultats des inves"ga"ons éventuelles - détermina"on du niveau d’ancrage des définissant les paramètres, stabilité des fonda"ons,
in-situ (problèmes géotechniques), fonda"ons, - prélèvement d’échan"llon et essais de - traitement des problèmes géotechniques
- défini"on de la couche probable de - Calcul du taux de travail admissible, laboratoire, éventuels
fonda"on - Calcul des tassements prévisionnels, - Interpréta"on des résultats
- Recommanda"ons rela"ves à l’exécu"on
des fonda"ons
Argiles raides et Puits manuels Maillage selon superficie Pressiomètre Un essai tous les 1m de caro!age Densité sèche, limites d’A!erbergs, granulométrie,
marnes Sondages caro!és du terrain Mesure de la pression de gonflement, Essais triaxial, Un essai tous
oedomètre les 2m
Sables Sondage caro!é Maillage selon superficie Standard pénétra"on Un essai tous les 1m de forage Teneur en eau, Granulométrie, Densité rela"ve, Cinq essais
Tarière à main du terrain test (SPT) 1 à 3 essais par ouvrage Equivalent de sable
Pénétra"on sta"que
Sables graveleux Puits manuels Maillage selon superficie Pénétra"on dynamique 1 à 3 essais par ouvrage Teneur en eau, Granulométrie, Cinq essais
Sondage caro!é du terrain Essais de plaques Un essais tous les 1,5m de
1 à 2 sondages par profondeur de tranchée
ouvrage
102
Alluvions grossières Puits manuels Maillage selon superficie Pénétra"on dynamique 1 à 3 essais par ouvrage Teneur en eau, Granulométrie, Cinq essais
du terrain
Roches Sondage caro!é 1 à 2 sondages par Dilatomètre méthodes - Densité sèche, Cinq essais
ouvrage géophysiques - Porosité, Cinq essais
- Vitesse sonique, Dix essais
- Résistance à la compression simple, Dix essais
- Mesure du module de déforma"on. Trois essais
2. Sol marécageux :
- des sondages caro!és avec des mesures scissométriques dans le cas de sol
mou, et pressiométriques dans le cas de sol ferme,
- des essais de pénétra"on sta"que.
Tous les paramètres de sol sont à définir afin de s’assurer des caractéris"ques de
portance et de déforma"ons, et de procéder éventuellement au traitement des sols.
Une enquête devra perme!re de définir le niveau des plus hautes eaux, et ce dans
l’objec"f de prévoir un remblai sélec"onné me!ant les bâ"ments hors eau.
Le remblai devra lui-même faire l’objet d’une étude afin de lui assurer la qualité
requise pour supporter les fonda"ons :
- étude d’agrément du matériau à retenir,
- défini"on des paramètres de mise en œuvre,
- contrôle de qualité du remblai
par une faille, l’étude consisterait tout d’abord à procéder à un examen géologique
minutieux définissant les éléments suivants :
- la con"nuité de la faille ou des fissura"ons en profondeur,
- la nature du remplissage s’il existe,
- le caractère évolu"f de la faille.
L’examen géologique sera accompagné de sondages caro!és ou au fleuret
perme!ant de définir leur profondeur, le pendage et la direc"on de la faille.
Les remèdes envisageables pour la stabilisa"on des massifs sont :
- les injec"ons visant à le consolider,
- les ancrages en barres passives ou "rants précontraints ou boulons ancrés
qui perme!ent le serrage du massif.
5. Versants instables :
Les pentes et versants naturels cons"tuent généralement un danger pour l’ouvrage
de par leur instabilité.
Les causes envisageables dans l’étude d’un glissement de terrain peuvent se
ra!acher à trois catégories :
- la nature des terrains cons"tuant le site (données géologiques et
géotechniques),
- les diverses formes d’ac"on de l’eau :
§ ac"on rhéologique sur le milieu,
§ pression inters""elle,
§ pression de courant.
- Les ac"ons mécaniques externes :
§ pentes des versants,
§ fouilles et affouillements de pied,
§ surcharges de pentes et de crêtes,
§ déboisement du site,
§ séismes ou vibra"ons.
Les terrains vulnérables aux glissements sont :
- les silts et limons,
- les argiles.
Une étude efficace du processus du glissement, doit nécessairement associer
l’approche géologique et l’approche mécanique. Ce!e étude comprendra les éléments
suivants :
a)- le repérage topographique de la zone instable : établissement d’un plan
topographique à grande échelle (1/1000e ou 1/500e).
Les sondages caro!és peuvent de même être complétés par l’une ou l’autre des
techniques suivantes :
- la reconnaissance diagraphique qui permet parfois de faire apparaître
M.E.T Direc!on des Equipements Publics
106
Problème
géotechnique Méthodologie d’étude Solu!ons Observa!on
spécifique
- Reconnaissance complémentaire - Procéder à des injec"ons en
par sondages destruc"fs cas de vides quars"ques ou
avec mesure de vitesse cheminées de dissolu"on. Les injec"ons
Les vides
quars"ques d’avancement. - Remplissage des marmites de sont onéreuses
- Défini"on des volumes et dimensions limitées par du gros
ou et nécessitent
configura"on des volumes et béton.
cheminées configura"on des vides. - Fonda"ons sur pieux pour les des entreprises
dissolu"on - Défini"on du maillage des trous ouvrages. spécialisées
de forage pour injec"on selon la
configura"on des vides.
- Inves"ga"ons complémentaires - Fonda"ons sur pieux pour les
par sondages caro!és avec ouvrages
Les sols vaseux mesures scissométriques ou - Traitement du sol compressible
compressibles pressiométriques si possible. - préchargement
- Associa"on d’essais de
ou
pénétra"on sta"que donnant
sols l’épaisseur des vases et le niveau
marécageux du refus.
- Essais de laboratoire sur
échan"llons intacts.
- Examen géologique minu"eux. - Injec"ons pour consolida"on du Etude
- Sondages caro!és ou au fleuret massif.
nécessitant
Failles dans définissant la profondeur de la - Ancrages par barres passives,
les massifs faille. "rants précontraints, boulons un examen
rocheux ancrés pour serrage du massif géologique
au droit de la faille.
sérieux.
- Repérage topographique de la - Elles sont spécifiques à chacun
zone, des cas.
- Repérage sur terrain des traits - Il existe deux catégories de
caractéris"ques du glissement, solu"ons :
- Etude hydrologique du site,
- Reconnaissance de la zone § Améliora"on des caractéris"ques
Etudes longues
instable (par sondages caro!és géotechniques par drainage,
de préférence), traitement des sols ou et coûteuses
- Essais in-situ tels que planta"on. nécessitant
Instabilité des
diagraphie, § Stabilisa"on par des ouvrages de
versants une bonne
- pressiomètre, soutènement des terrassements
- Mise en place de piézomètres et/ou l’élimina"on des expérience
et parfois de tubes de surcharges.
géotechnique.
déforma"on,
- Mesures inclinométriques,
- Essais géotechniques in-situ et
de laboratoire,
- Calcul de stabilité (coefficient de
sécurité.