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SEDIMENTOLOGIE DEUXIEME LICENCE GEOLOGIE

Série A

I. Parlez et commentez les structures et éléments figurés des carbonates


R/ une observation simple des roches carbonatées montre que ces roches sont
généralement caractérisées par un aspect figuratif qui leurs est particulier, les
différenciant ainsi des roches détritiques terrigène. Les éléments figurés carbonatés
sont donc formés pas tous les matériaux carbonatés manifestement transportés ou bien
individualisés par toute structure particulière qui permet de les distinguer du fond de la
roche. Il s’agit principalement de la structure algaire, des structures ovoïdes, des
déjections et agrégats divers, mais également de squelettes (coquilles) d’organisme et
des débris calcaire divers.
 S structures algaire: elles sont l’œuvre des algues bleues qui participent à la
formation des tapis algaire et stromatolithes. Actuellement, elles peuvent être
observées dans les zones intertidales et supra tidales mais aussi dans les marais.
 Structures ovoïdes : sont des structures nodulaires, appelé également Ooïde. Ce
sont des grains sphériques ou subsphériques constitués d’un nucléus de nature et
de forme quelconque et d’un cortex. Ils comprennent notamment les oolithes, les
sphérulithes et les bahamites et dont leurs genèse remontent de processus
physico-chimique dans les secteurs de haute énergie hydrodynamique mais aussi
d’une évolution dia génétique de sédiments calcaires.
 Les déjections et agrégats : dans les milieux marins de nombreux organisme
produisent des déjections fécales qui se déposent dans les fonds marins des
régions tempérées chauds. Ces déjections sont riches en argile et en matière
organique qui leur confère la couleur sombre. Parmi ces organismes on peut citer
les crustacés, gastéropodes, pélécypodes, polychètes benthique…
 Les bioblastes(e)s et les lithoclastes(e)s : tout élément fossile entier ou en
fragment d’origine animal ou végétale, enrobé ou non par une matrice
carbonatée ; tandis que le lithoclastes c’est ensemble des débris de roches ou des
sédiments calcaire de taille et de nature variable comprenant les intraclasts et les
intraclasts

II. Donnez et expliquez les structures et les principaux types des minéraux
argileux ?
 R/ Les principaux éléments chimiques qui composent les minéraux argileux
sont : Si, Al, O et OH-. L’agencement de ces éléments en couches octaédrique (O) et
en couches tétraédrique (T) conduit à une structure en feuillets. C’est pourquoi
les minéraux argileux appartiennent à la grande famille des silicates en feuillet ou
phyllosilicates. Les tétraèdres sont construit autour du Si entouré des ions
oxygène tandis que les octaèdres sont dominés par l’Al+3 qui peut être substitué
par le Mg et Fe, les ions hydroxyles équilibrent la charge. Deux motifs
d’association des couches tétraédrique et octaédrique sont possible : motif TO ou
1/1 et le motif TOT (2/1) . L’espace inter foliaire peut être vide soit occupé par
des cations ou par une Les phyllosilicates à trois couches (TOT ou 2/1) ; ex
smectites, montmorillonite, vermicule, illite… ;
Couche octaédrique supplémentaire.
Les principaux types des minéraux argileux sont :
 Les phyllosilicates à deux couches (TO ou 1/1) ex la kaolinite ;
 Les phyllosilicates à 4 couches (TOTO ou 2/1/1) ex chlorite ;
 Les espèces intermédiaire : ex : illite-vermicule, illite-smectites, kaolinite-
smectites ; et
 Les pseudo-phyllithes, qui sont des argiles fibreuses. EX : sépiolites

III. La distribution des calcaires océaniques dépend en premier lieu des conditions
de dissolution ; donnez les zones (régions) qui remplissent les conditions ?

R/ a) Favorable à la précipitation et à la préservation (conservation) du


calcaire et dites pourquoi ?

R/ La dorsale et ses versant, les rides aséismique de l’Atlantique sud ; parce que la
teneur en calcaire augmente sensiblement sur les zones relativement peu profondes et
situées à l’abri d’important apports terrigènes.

b) défavorable à la précipitation et à la préservation du calcaire et dite


pourquoi ?

R/ Les zones qui remplissent les conditions défavorables sont : l’embouchure de grand
fleuves aussi que les zones haute latitude où circulent des eaux profondes de froides
parce que ces zones sont celles où la teneur en calcaire diminue car, n’étant pas calme
recevant aussi d’importants apports terrigènes.

IV. Soit une séquence rythmique constituée des couches sombres et claires :
a) Donnez le nom de cette séquence (ensemble) sédimentaire ?
R/ Le nom de cette séquence : c’est les VARVES ;
b) Donnez (expliquez) les conditions de formation des couches claires et
sombres
R/ En milieu lacustre sous des conditions périglaciaires. L’alternance de couches claires
et sombres est contrô lée par la fonte des glaciers.
- La couche claire grossière est caractérisée par une surface de base nette et un passage
graduel vers la couche sombre riche en argiles. Les couches clairs se forment pendant la
saison de pluie en climat intertropical se dépose lorsque la fonte de glace est importante
et l’apport en matériels détritique substantiel ;
- La couche sombre riche en argiles se forme en saison sèche (hiver), l’apport en
sédiment est très réduit et le matériel fin en suspensions s’accumule.
c) Donnez les minéraux (matériaux) caractéristique des couches sombres et
claires
R/Couches sombre : carbonatée, pipe, lithoclastes : ensemble des débris des roches
et/ou de sédiments calcaires de taille et de nature variable comprenant les intraclastes
et extraclastes.
Série B

I. Une turbidité (séquence de BOUMA) comprend ordinairement 5 divisions,


caractérisez chaque division et déterminez la nature et la structure de sédiment
correspondant ?
R/
 Division a (intervalle a) : c’est la division basale massive ou à granoclassement
normal avec à la basa des figures d’érosion telles que les flutes, groove, galet
mous,… et comprend des sables de taille moyenne assez souvent accompagnés
de débris grossiers (galets, graviers). Le régime hydrodynamique est violent et
correspond à l’énergie nécessaire à la formation d’anti dunes ;
 Division b (intervalle b) : c’est la division inférieure à lamines parallèle
constituée d’une alternance de niveau arithmétique de granulométrie plus ou
moins fine. Il s’agit de sable de taille moyenne évoluant verticalement vers les
sables fins. Le passage de la division a à la division b est souvent graduel.
 Division c (intervalle c) : c’est une division à laminassions oblique avec rides de
courant plus ou moins déformées en couches contournées (convolutés). Ce
niveau comporte des silts et argiles. Son contact avec le niveau b est souvent net.
 Division d (intervalle d) : c’est la division supérieure à laminassions parallèles
formées de lamines silto-argileuses plus ou moins visibles. La base est souvent
nette.
 Division e (intervalle e) : c’est une division pelitique. Elle est généralement
formée des boues argileuses à calcaire dépourvues de structures sédimentaire
discernable, et fréquemment bioturbée de manière croissante vers le haut. La
transition avec la division précédente (division e) est graduelle. Cette division
correspond à un écoulement laminaire lent qui alimente la couche néphéloïde de
fond. Elle est également enrichie par les apports de décantation qui correspond
en fait à la reprise de a sédimentation pélagique.

Dans son ensemble chaque turbidité élémentaire est granoclassé depuis le facies
grossier jusqu’au faciès fins et l’idée de granoclassement ne doit pas être réduit à la
division a.

II. Les algues


a) donnez et commentez leurs rô les dans la sédimentation carbonatée ?
R/ Le rô le des algues dans la sédimentation carbonatée est connu depuis le
précambrien ; les algues participent soit comme débris, soit comme pièges à sédiments
ou encore comme organismes perforant.
b) Donnez les différentes familles d’algues et déterminez-en les
environnements respectifs ?
R/-Les algues rouges (rhodophycée) : se développent dans les eaux chaudes
(carbonifère à actuel)
-Les algues vertes (chlorophycées) : caractérisent les milieux d’eau douce et saumâ tres
(ex. Les characées), les milieux tropicaux lagunaire ou de petits fonds (dasycladacées) ou
encore de petits fonds des plates-formes carbonatées (Codiacées) ;
-les algues bleues (cyanophycées) : reconnues pour leurs rô les dans la formation de
stromatolithes et de tapis algaire (algal mats), mais aussi la formation d’une couche
micritique sombre à la périphérie de nombreux fragments calcaires.
III. La distribution des calcaires océanique dépend en premier lieu des conditions
de dissolution, donnez les zones (régions) qui remplissent les conditions ?

a) Favorable à la précipitation et à la préservation (conservation) du calcaire


et dites pourquoi ?

R/ La dorsale et ses versant, les rides aséismique de l’Atlantique sud ; parce que la
teneur en calcaire augmente sensiblement sur les zones relativement peu profondes et
situées à l’abri d’important apports terrigènes.

b) défavorable à la précipitation et à la préservation du calcaire et dite


pourquoi ?

R/ Les zones qui remplissent les conditions défavorables sont : l’embouchure de grand
fleuves aussi que les zones haute latitude où circulent des eaux profondes de froides
parce que ces zones sont celles où la teneur en calcaire diminue car, n’étant pas calme
recevant aussi d’importants apports terrigènes.

IV. Expliquez pourquoi :

a) l’aragonite est très rare dans la série ancienne ?


R/ L’aragonite est très rare dans la série ancienne parce que c’est le minéral peu stable
(sauf sous haute pression) qui tend par conséquent à évoluer en calcite. Signalons
également que L’aragonite (CaCO3) ne précipite que dans des eaux marines (salées).

b) la dolomite est rarement observée dans la série marine mais plutô t dans la
série lacustre

R/la dolomie est rarement observée dans la série marine parce que au laboratoire on
constante que la dolomie se forme rapidement à partir de la calcite (CaCO 3) dans une
solution de MgCl2, NaCl et CaCl2 mais dépourvu de sulfates. Cette action inhibitrice des
ions sulfates (SO4-2) serait responsable ;

c) la teneur en silice est faible dans les eaux des surfaces et qu’elle est en revanche plus
importante dans les eaux profondes ou elle est mieux préservée ?

R/ Parce que d’une part en surface l’essentiel de la silice dissoute est extraite et fixée par
l’activité biologique (organisme à test siliceux). Et d’autre part la basse de la
température qui règne dans les eaux profonde

Série C

I. L’altération de feldspaths peut conduire à la formation de gibbsite.


Donnez les différents stades de transformation et les minéraux
correspondant à chaque stade ?

R/

a) la bisiallisation : au cours de laquelle la silice et les cations basiques ne sont pas


totalement lessivés. Ce processus conduit à l’édification de silicates phyllitheux de type
TOT (ex illite, vermicule, montmorillonite). L’altération des feldspaths

3KAlSi3O8 +2H+ +12H2O  Si3 AlO10 Al2 (OH)2 K +6Si(OH)4 + 2K+


Orthose + eau kaolinite + solution

b) la monosiallisation : correspond à une hydrolyse plus poussé. Les cations basiques


sont totalement éliminés et une partie importante de la silice est entrainée. Ce
mécanisme conduit à la formation des silicates argileux de type TO (1/1) ex kaolinite

2KAlSi3O8 +2H+ +9H2O  Si2O5 Al2 (OH) 4 +4Si(OH) 4 + 2K+

Orthose + eau kaolinite + solution) L’allitisation : est le résultat d’une


hydrolyse totale. La silice et le cation sont évacués alors que l’aluminium précipite
sur place. Il se forme les produits résiduels qui s’accumulent sur place et
correspondent à des hydroxydes d’aluminium du type gibbsite ou de la boehmite.

2KAlSi3O8 +8H+ +8H2O  Al (OH) 3 + Si3 (OH) 4 + 2K+ + 9OH-

Orthose + eau Gibbsite + solution

II. Donnez (dessinez et commentez) les différents types de rides.


R/
 Lits plans (plats) sans mouvement : ils caractérisent les fonds soumis à
des très faibles courants. Ce sont des milieux dominés par la décantation.
 Petites rides ou rides : ce sont des petites structures asymétriques
fréquentes dans les rivières et sur les plages ;
 Méga rides ou grand ride de courant : se développent dans des rivières
aux lits sableux, les chenaux des marées et même sur les plages
graveleux ;
 Anti dune : sont des rides souvent asymétrique dont la longueur d’onde
est en place avec celle du courant ondulatoire violant qui le détermine.
 Chute (seuil) et pools : ils correspondent à un écoulement de haut régime
et à la formation de lits presque plans. Ils sont suivis par de pools
caractérisés par une épaisseur importante de l’écoulement de fluides.

III. La sédimentation carbonatée dans le domaine néritique est l’œuvre des


organismes benthiques. Déterminer les différentes associations (assemblages)
faunistique et caractérisez leur environnement respectif.

R/ - l’association à foraminifère benthiques et mollusque : caractérise un environnement


tempéré frais et comprend également les bryozoaires, les crustacés cirripèdes et les
algues rouges.

-l’association à algues vert et coraux hermatypiques qualifiée également de


CHLOROZOAN : cette association est typique du climat chaud ; dans des conditions
de très forte salinité, condition réalisé dans des mers tropical. Les algues vertes
peuvent résister au détriment des coraux, qui peuvent disparaitre. On parlera de
chloralgal. L’ensemble de Chlorozoan et d Chloralgal sont constitués d’aragonite et
de calcite magnésienne

IV. Parlez de l’organisation spatiale des éventails détritique

R/ Les éventails détritique présentent trois (3) unités s’organisant comme suit :
 Eventail supérieur : il comporte principalement un chenal ou un système des
chenaux plus ou moins sinueux très encaissée par rapport à ses berges
 Eventail moyen ou médian : constitue le domaine de lobes sédimentaires nourri
par les rapports du chenal principal qui se résout en un réseau des chenaux
ramifié plus ou moins sinueux parfois anastomosés.
 Eventail inférieur : se situe à l’aval du cô ne détritique, s’étend largement au pied
de talus continental en formant un glacis progressant vers la plaine abyssal
adjacente.

SERIE D

I. Parlez de la séquence de Bouma

R : la séquence de Bouma est une séquence sédimentaire type classique de courant de


turbidité. Elle comprend, lorsqu’elle est complète, 5 divisions superposées,
correspondants à des niveaux successifs dont l’énergie est décroissante. De bas en haut
on distingue : division a, b, c, d et e (détail de divisions voir question I Série A).

II. La séquence de Bouma présente de nombreux cas particuliers qui


donnent lieu à de dénomination spécifiques et des interprétations
particulières. Donner les différents types de turbidités distinguées
(issues) de cette différence et quels en sont les cas particuliers ?
R/Ces différences permettent de distinguer :
 des turbidités proximale proche des sources et indicateurs fréquente de l’amont
continental ; et
 des turbidités distales déposées plus ou moins large (aval).
 Les flux turbidités représentent des turbidités très proximales, grossiers et mal
classé.
Les cas particuliers observés sont :
- séquence de Low ;
- séquence gravitaire étendue ; et
- séquence étendue synthétisé par Mutti et al.

III. Parlez (appuyez par un exemple) de :

a) L’hydratation
b) L’oxydation
c) La dissolution

R/ a) C’est la reaction qui est caracterisée par un quelconque mineral qui gagne une ou
plusieurs molecules d’eau dans sa structure cristalline d’origine.
Ex :

b) C’est la reaction chimique pendant laquelle on assiste a une perte d’electron alors
qu’il ya formation d’un nouveau corps.

Ex :

d) C’est une reaction chimique qui est caracterisée par la decomposition d’un
mineral.

Ex :

IV. Expliquez :
 Rhodophycées : sont des algues rouges qui se développent dans les eaux chaudes
 Pisolithes : sont de individus de taille supérieure à 2 mm d’origine
essentiellement diagénétique dans un cortex des oolites formés de couches
concentriques,
 Sebkhas : c’est un processus d’évaporation des eaux souterraines dans les sols ou
dans les sédiments sableux.
 Radiolaires : sont des protozoaires planctoniques et marins.
 Cyanophycées : algues bleues reconnue pour leur rô le dans la formation de tapies
algaire et stromatolithes.
 Rampe carbonaté : c’est un type particulier de la plate-forme ouverte qui descend
régulièrement en pente douce dans le bain sans rupture topographique.

Termes à définir :
 altération : ensemble des mécanismes qui permettent les transformations en
libérant des particules des roches et les éléments dissous
 aggradation : c’est une transformation des minéraux argileux qui consiste à la
fixation des ions présents dans la solution. C’st aussi la réaction inverse de
l’hydrolyse
 niveau de compensation de calcite : c’est la profondeur à la quelle les
processus de dissolution ont totalement compensé l’apport de calcaire provenant
de la production de surface.
 l’allitisation : c’est le résultat d’hydrolyse total
 pélécypode : appelés aussi bivalve, sont de mollusque d’eau douce ou salée
participant notamment à la constitution des sédiments marins peu profonde.
 Domaine néritique : c’est domaine de plate-forme, donc un environnement
d’eaux peu profond
 Radiolaire : sont des protozoaires planctonique et marin
 Diatomées : sont des algues marin et planctonique
 Sebkhas : sont des dépô ts actuels des évaporites observés dans les lagunes
cô tières des pays chauds et secs
 Charriage : appelé aussi roulement (rolling) implique un contact entre les
particules arrachés et un fluide et inclus un glissement qui peut affecter les
éléments aplatis
 La saltation : c’est déplacement par bonds successifs, les grains quittent le fond
brutalement par un angle important sous l’action du courant puis retombe plus
lentement et de manière continue
 La suspension : c’est un déplacement qui se fait au dessus du fond, les grains
sont déplacés en pleine eau selon des trajectoires irrégulières.
 Lacs ouverts : sont des lacs avec exutoire
 Lithoclastes : sont de débris de calcaire qui comprennent les intraclasts et les
extraclastes
 Extraclast : sont de débris qui viennent d’ailleurs.
 Intraclasts : sont des débris des roches carbonaté ou calcaire qui proviennent
dans le bassin et qui se fait au même que la sédimentation
 Ooïde : sont des particules caractérisés par des carbonate de calcium ; le terme
ooïde couvre les oolites, pisolites, pseudolites
 Cupules croissant : sont de dépression en forme de fer à cheval

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