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Epistemologie de La Geographie 2 - Copie
Epistemologie de La Geographie 2 - Copie
EPISTEMOLOGIE DE LA
GEOGRAPHIE 2
L1 Géographie
Cheikh FAYE
Université Assane Seck de Ziguinchor
U.F.R. Sciences et Technologies
Département de Géographie
1
Année 2021-2022
Plan du cours
Introduction
Semestre 1
Chapitre 1 : La géographie antique Semestre 2
(depuis l’aube des temps)
Chapitre 1 : L’importance de la science
Chapitre 2 : Les prémisses de la géographique
géographie contemporaine
Chapitre 2 : Les caractéristiques de la
Chapitre 3 : Les prémisses et l’émergence démarche scientifique du géographe
de la nouvelle géographie
Chapitre 3 : Les différents paradigmes
Chapitre 4 : Espace écologique versus (fonctions) en géographie
espace géographique
Chapitre 4 : Les méthodes de la
Chapitre 5 : Espace géographique, une géographie
construction de l’histoire, de la culture
Chapitre 5 : L’espace géographique
Chapitre 6 : Les branches de la
Chapitre 6 : L’objet géographique
géographie
Chapitre 7 : Les outils de la géographie
Chapitre 7 : Les différents concepts
utilisés en géographie Conclusion
2
Chapitre 1 : L’importance de la science géographique
La science géographique suscite souvent des questionnements assez curieux sur ses
finalités ; on peut y répondre pour affirmer son rôle dans la société, consistant en :
1. La transmission des connaissances géographiques destinées à mieux faire
comprendre le monde où nous vivons
2. L’application d’un savoir-faire qui trouve à s’employer dans l’aménagement du
territoire
3. L’invitation au voyage
4. La lutte des sociétés humaines pour dominer les milieux inhospitaliers : régions
polaires, régions désertiques, montagnes
5. Le souci de l’environnement
6. L’appel à la naissance de nouvelles régions et de nouvelles nations et la
délimitation de leurs territoires.
La géographie est donc une science utile aux hommes à travers un ensemble
d’atouts, d’avantages, d’intérêt et de carrières qu’elle offre à la société.
Chapitre 8 : L’importance de la science géographique
2 Utilité de la science géographique dans la société
Les atouts de la localisation
La localisation permet à l’homme d’avoir une connaissance précise de l’occupation de
l’espace, elle facilite l’identification spatiale des milieux contraignants.
Les avantages de l’analyse
L’analyse permet au géographe d’élaborer des théories. Ces théories procurent à
l’homme des avantages suivants :
- La compréhension des inters-relations entre phénomènes ;
- L’explication globale des phénomènes ;
- Le développement des comportements responsables.
L’intérêt de la géographie
La géographie permet surtout une meilleure connaissance de son milieu.
La valorisation du rôle de l'homme dans ce développement obligé à prendre en considération les données sur la population, la force de travail,
les communications, la propriété, l'usage actuel et le potentiel des ressources disponibles (Figure).
Chapitre 1 : L’importance de la science géographique
3 Principaux domaines d’application de la géographie
B. L'évaluation des ressources naturelles
4- L’explication
Elle conduit le géographe à rechercher les causes des
phénomènes observes à la surface de la terre ; .elle permet de
montrer les relations de causes à effet s’ils existent entre les
phénomènes.
Chapitre 2 : Les caractéristiques de la démarche
scientifique du géographe
5- La comparaison
C’est la dernière étape du géographe. Elle permet
d’orienter les points communs et les points divergents
entre les deux phénomènes géographiques. Le
géographe dit alors la conclusion générale qui permet
de présenter les résultats. Aux cours de différentes
démarches, le géographe utilise les méthodes et les
résultats de plusieurs autres sciences.
C’est pourquoi on dit que la géographie est une
science de synthèse au carrefour des autres
sciences.
Chapitre 2 : Les caractéristiques de la démarche
scientifique du géographe
La démarche géographique
Chapitre 2 : Les caractéristiques de la démarche
scientifique du géographe
La recherche empirique
Le processus de la recherche-
action)
https://books.openedition.org/pum/14796?lang=fr
Chapitre 2 : Les caractéristiques de la démarche
scientifique du géographe
L’information géographique
1, Qu’appelle-t-on une information géographique ?
La géographie se pose ainsi par rapport à l’ensemble des sciences dans la position
flatteuse de science-charnière entre les sciences naturelles et les sciences humaines
et sociales. »
Chapitre 3 : Les différents paradigmes (fonctions)
en géographie
C Doctrine actuelle
La géographie : la rencontre du naturel et du social :
La géographie a connu divers paradigmes successivement et/ou conjointement,
l'environnementalisme de Ratzel s'efface devant la pensée régionale puis de l'analyse
spatiale. La géographie passe du l'écologisme au néo-positivisme où elle devient
science des localisations et des distributions spatiales se rapprochant de l'économie
jusqu'au radicalisme et au comportementalisme où l'espace devient enjeu et
rapport social d'un côté et une sémantide de l'autre en penchant du côté des
sciences sociales (sociologie, psychologie et sémiologie). Le possibilisme n'est en fait
qu'un déterminisme élargi, il s'agit d'étudier les possibilités offertes par la nature
et les potentialités que l'homme peut tirer. En plus du déterminisme naturel, il y a le
déterminisme culturel et économique qui n’échappe pas, non plus au schéma de
causalité linéaire. Mais l'espace terrestre ne possède pas de propriétés spécifiques et
il est porteur d'organisations différentes. La production des ressources est un acte
culturel et non un réflexe.
Chapitre 3 : Les différents paradigmes (fonctions)
en géographie
D Géographie, environnement et écologie
Malgré les tendances divergentes de l'évolution de la discipline, l'unité réside dans la coexistence
et l'interaction à tout lieu des éléments physiques et humaines, les succès de l'écologie expriment
une sensibilité à ces rapports malgré le rejet du déterminisme. La géographie n'est-elle pas,
malgré tout, "la connaissance de la pratique que les hommes ont de leur espace de vie "?
Cette connaissance et cette praxis touche aussi bien au milieu humain que physique.
Selon P. Haggett, la géographie est concernée par les inter-relations entre deux grands ensembles
de variables : les systèmes écologiques qui lient l'homme à son environnement (lien vertical)
et les systèmes spatiaux qui associent les régions entre elles (lien horizontal).
Pour P. George (1980), "La géographie a pour objet l'étude de la condition humaine dans son
environnement, qu'elle a successivement subi, puis maîtrisé et dans certains cas détruit " .
Pour J. Tricart (1981) la géographie a pour objet la description raisonnée et l'explication des
divers aspects de la surface du globe terrestre", l'un des plus importants de ces aspects est la
présence de quelques milliards d'hommes utilisant des ressources, s'adaptant au milieu et le
modifiant. Le rapport homme-milieu se trouve ainsi au centre de ses préoccupations et qui
en fait la charnière entre les sciences humaines et celles de la nature.
Si on prenait l'environnement dans son acception large, on trouve ce lien privilégié,
dialectique, entre l'homme et son milieu qui est au centre de la problématique
géographique. A travers trois définitions de l'environnement, on peut voir la centralité de ce
paradigme :
Chapitre 3 : Les différents paradigmes (fonctions
en géographie
D Géographie, environnement et écologie
L'environnement est " l'ensemble, à un moment donné, des agents physiques, chimiques
et biologiques et des facteurs sociaux susceptibles d'avoir un effet direct ou indirect,
immédiat ou à terme, sur les organismes et les activités humaines. " Conseil
International de la Langue Française.
Ce sont "les aspects des activités de l'homme qui modifient sa propre vie et son bien-
être " Secrétaire Général de la Conférence de Stokholm (Mr Strong), 1972.
C'est "l'ensemble des êtres qui composent l'espace proche et lointain de l'homme dont
celui-ci peut déterminer ou changer l’existence, mais qui peuvent déterminer totalement
ou partiellement la sienne et les modes de vie de celui-ci." Colloque International d'Aix-
en Provence. Novembre 1972. L'environnement s'occupe ainsi des rapports sociaux et
de la qualité de la vie.
L'écologie est "l'étude des êtres vivants entre eux et avec le milieu" (Haeckel 1886),
analyse les conditions à remplir pour ne pas compromettre l'activité ou la vie, d'où son
apparition tardive en tant science à part malgré les prémices précoces.
Chapitre 3 : Les différents paradigmes (fonctions
en géographie
D Géographie, environnement et écologie
C'est une science nouvelle qui risque de conduire au réductionnisme biologique " c'est la science
des systèmes biologiques nés des inter-relations des êtres vivants et de leur milieu "(G. Olivier
1975), elle se rattache plutôt aux sciences biologiques, et de ce fait elle a négligé un peu l'étude
du milieu physique ;
Max Sorre dans ses fondements biologiques de la géographie humaine a traité de ce problème
mais les deux disciplines géographie et écologie, sans se confondre, ne peuvent pas s'ignorer l'une
l'autre.
L'espace géographique n'est en définitive que cet espace écologique (biotope-biocénose -
climax) altéré, transformé et aménagé par l'homme et ses activités, c'est à dire un espace
inéluctablement historico-culturel.
Toute connaissance du milieu provient de la pratique et le fait naturel n'est perçu comme objet
qu'en devenant un fait culturel. Espace géographique et espace écologique tendent à être
indépendants au fur et à mesure que se développent les techniques. A l'écosystème correspond le
géosystème.
Si au début, l'environnement marquait fortement l'homme et la société, les progrès techniques et
le rythme accéléré de la consommation font qu'on a de plus en plus un processus inverse à tel
point que les enjeux deviennent l'avenir de l'homme, voire sa survie. Peut-on assurer un
développement qui porterait atteinte à la vie?
Chapitre 3 : Les différents paradigmes (fonctions
en géographie
Par cet exemple, on peut voir que l’effet du climat n’est pas seulement mécanique. De
plus les conditions offertes par le milieu n’étaient pas favorables mais les japonais
avaient imposé cette culture pour des raisons socioculturelles.
Chapitre 4 : Les méthodes de la géographie
La géographie a connu une évolution rapide qui fait que les
démarches et les problématiques utilisées changent au fil du
temps et en gros, on peut dire que la géographie est passée
d'une approche empirique fondée sur l'observation et la
description à une approche néo-positiviste hypothético-
déductive où l'espace a ses mécanismes propres, enfin plus
récemment à une approche radicale qui s'appuie sur le
matérialisme historique et la démarche dialectique d'un côté,
ou parallèlement une approche comportementaliste se fondant
sur la phénoménologie. Il s'agit donc, ici, de décrire deux
ensembles cohérents de règles d'élaboration de la
connaissance scientifique et d’en relever les différences
(voir la complémentarité) méthodologiques.
Chapitre 4 : Les méthodes de la géographie
1. De la description à l'explication
La géographie humaine a offert deux réflexions, la
première qualifiée de déterministe, la deuxième
d'environnementaliste destiné à faire de la discipline autre
chose qu'un catalogue de lieux et de description d'itinéraire.
Cette géographie se veut scientifique, en dépassant la
description pour rechercher des explications. On voit
immédiatement les limites qui font de l'homme un être
dépendant du milieu physique plus que du milieu social.
Devant les excès de ces approches déterministe et
environnementaliste, d'autres auteurs ont développé la
thèse du possibilisme. Il n'y pas de nécessité déterminante
dans le milieu géographique. La nature propose et l'homme
dispose.
Chapitre 4 : Les méthodes de la géographie
2. La méthode inductive
La méthode inductive est définie comme l’opération par laquelle l’esprit
part des faits particuliers pour s’élever à une loi générale.
La méthode inductive doit respecter les trois phases de base :
a) la phase de contextualisation c’est à dire que l’observateur part
d’une situation concrète pour amener le thème étudié qui devra être
trouvé par la projection textuelle de l'univers interprétatif de
l’observateur.
b) la phase de conceptualisation qui a pour objectif de permettre à
l’observateur de déduire à partir des situations des généralités.
c) la phase de recontextualisation durant laquelle l’observateur doit
transformer les concepts trouvés et définis sur une autre situation.
Durant ces trois phases, l’observateur est acteur.
On peut donc dire que la méthode inductive est une méthode active grâce
à laquelle l’observateur participe pleinement au processus aboutissant à
la formulation de Principes interprétant l’observation.
Chapitre 4 : Les méthodes de la géographie
2. La méthode inductive
Pour P. George (1970) "la géographie, science des rapports homme-milieu, part de la
description pour aboutir à l'explication",... " la géographie n'est pas une technologie,
c'est une observation"..." c'est plus un art, qu'une science" (p117) .
La démarche centrale est l'induction qui s'articule autour de trois étapes principales :
1 - L'observation détaillée et analytique et la collecte d'une information
multiforme et variée dans un espace donné allant de l'histoire à la géologie, à
l'économie... dans la mesure où on accepte implicitement que l'espace géographique est
le lieu de convergence de nombreux processus hétérogènes ce qui fait que la géographie
est souvent définie comme "la science de la synthèse" incorporant les méthodes et les
données des sciences de la terre, de la nature et de la société et de l'homme?. La
recherche de l'exhaustivité, la multiplicité des rapports et la démarche
inventairiale contribuent à en faire une discipline carrefour.
2 - La structuration, le classement et la cartographie des observations collectées et
des formes. Outre la description, la carte constitue un des outils d'expression et de
représentation des faits géographiques.
3 - La détection de liaisons et de conclusions et explication récursive par recherche
de causalité. Les conclusions sont l'aboutissement de l'observation répétitive et d'une
reconstitution verbo-historique de la réalité orientée du passé au présent.
Chapitre 4 : Les méthodes de la géographie
3. La méthode déductive
Elle ne part pas directement des faits observés dans le monde pour ensuite les mettre en
relation et les comprendre. Elle élabore une construction théorique des processus
qu'elle présume explicatifs du monde réel et elle la confronte ensuite avec la réalité
étudiée afin d'en vérifier la validité.
La méthode déductive (ou méthode hypothético-déductive) est la méthode scientifique
qui consiste à formuler une hypothèse afin d'en déduire des conséquences
observables permettant d'en déterminer la validité.
Lorsque la déduction concerne les conséquences futures, on parle de prédiction.
Et quand la déduction se rattache aux conséquences passées, on parle alors de
rétrodiction.
Cette méthode est à la base de la démarche expérimentale, théorisée notamment par
Roger Bacon en 1268 dans "On Experimental Science".
La question de la vérification d'une hypothèse renvoie en particulier au problème
de l'induction, au cœur de la philosophie des sciences empiriste.
Cette méthode particulière se trouve souvent présentée comme "la démarche
scientifique". Il est absolument réducteur et absurde de croire que la science pourrait se
résumer à la seule application de cette méthode.
Chapitre 4 : Les méthodes de la géographie
3. La méthode déductive
La démarche hypothético-déductive est celle la plus couramment utilisée par les
chercheurs, c'est la démarche classique de la science moderne. Elle se compose des
étapes suivantes:
:
1. Le chercheur pose la question de départ
2. Il formule des déductions ou des inductions en fonction des connaissances
empiriques qu'il possède sur le sujet.
3. Il adopte ou construit une théorie, formule une ou plusieurs hypothèses de
recherche (réponse provisoire à la question de recherche)
4. Il procède à des tests empiriques pour vérifier ou infirmer la ou les hypothèses
5. Si la ou les hypothèses sont vérifiées, la recherche s'arrête là, il lui faut
communiquer les résultats.
Si la théorie, la ou les hypothèses sont infirmées par les faits, le chercheur peut
délaisser sa théorie et son et ses hypothèses en tenant compte des nouveaux faits.
Dans un cas comme dans l'autre, la recherche recommence (ou se poursuit) : le
chercheur procède à de nouvelles déductions et/ou inductions, et ainsi de
suite...jusqu'à ce qu'il découvre la vérité, c'est-à-dire la théorie et l'hypothèse qui
correspondent aux faits.
Chapitre 4 : Les méthodes de la géographie
3. La méthode déductive
Modèle opérationnel (de type théorico-déductif) pour une classification générique
des climats
Chapitre 4 : Les méthodes de la géographie
4. Comparaison entre méthode inductive et méthode
déductive
Pour la comparaison entre ces deux méthodes que l’on oppose,
souvent à tort, alors qu’elles peuvent être complémentaires,
disons que :
La démarche déductive a pour point de départ des concepts,
des définitions, des principes, des règles à appliquer et a
pour but de les mettre en pratique par des applications
concrètes.
Alors que la démarche inductive procède d’une démarche
inversée. Elle a pour point de départ des situations concrètes
et accessibles à l’observateur et à pour but d'amener à
dégager des concepts, des principes ou des règles applicables.
Chapitre 4 : Les méthodes de la géographie
5 Analyse systémique
L'analyse systémique est donc l'analyse formelle d'un
ensemble d'éléments reliés. Mais il y a des relations entre les
objets et leurs attributs. Les objets sont les éléments
composant le système. Les attributs sont les propriétés, les
qualités des objets. Le système fonctionne parce qu'il y a
des relations entre les objets et leurs attributs. En d'autres
termes, selon la théorie générale des systèmes, des objets
reliés (personnes ou choses) entrent dans un système
comme inputs, en ressortent comme outputs et s'y combinent
à l'intérieur comme éléments (Boulding, 1956 ; Barel, 1977).
Chapitre 4 : Les méthodes de la géographie
5 Analyse systémique
Le concept systémique est d'une importance extrême pour la géographie. D'ailleurs, le
terme de système est traditionnellement employé pour décrire certains traits de grande
importance géographique : système fluvial, système de transport. Les systèmes
intéressant la géographie engendrent non seulement un ensemble de lignes statiques sur
la carte mais aussi un flux de gens ou de matières d'une localisation originelle à une
nouvelle localisation. Ainsi, le flux d'un système fluvial s'accompagne d'une érosion et
d'une sédimentation.
La notion de système ouvert est essentielle pour l'analyse géographique parce
qu'elle illustre et facilite l'interrelation des types distincts d'éléments (physiques et
physiques, physiques et biologiques, physiques et culturels...).
LA DEMARCHE SYSTEMIQUE
Le propre de la démarche systémique est de considérer les éléments en interaction les
uns avec les autres en supposant que cette interaction donne à l’ensemble un
fonctionnement indépendant de celui des éléments individuellement considérés.
L’approche systémique repose sur :
1. L’interaction (relations réflexives)
2. La globalité (hiérarchisée mais unie
3. L’organisation (unité cohérent, objet à fonctionnement autonome)
4. La complexité: (multiplicité relationnelle)
Chapitre 4 : Les méthodes de la géographie
6. Tableau de
synthèse
Chapitre 5 : L’espace géographique
4 Espace-symboles :
Réceptacle de nos idées, de nos idéologies, de nos
croyances, de nos représentations, le spatial ne se
limite pas au matériel.
L’espace est pouvoir, interdit, sacré, profane,
privé, public ; il est couloir, carrefour, synapse…
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Chapitre 5 : L’espace géographique
Synthèse
L’espace
géographique est
donc un espace à HOMINISATION
ECOLOGIE
composante (passage animal –humain)
écologique, technique
et symbolique
TECHNIQUE ARTIFICIALISATION
Mais à chaque
dimension de (traces humaines)
l’espace, correspond
un processus
humain. SYMBOLIQUE HUMANISATION
(usage, qualification, etc.)
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Chapitre 5 : L’espace géographique
Synthèse
• Le champ de la géographie humaine est donc
l’espace en temps que
• Formes
• Usages
• Aménagements
• Vie de relation
Il s’agit de comprendre mais que faut-il
comprendre?
1. Les Relation entre la nature et l’homme
2. L’Organisation de l’espace
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Chapitre 6 : L’objet géographique
Un espace donné est-il un objet, un objet scientifique?
Qu’y a-t-il de géographique dans cet objet?
Quels indicateurs pour en parler géographiquement?
• Tout espace peut être considéré comme un objet ; un
objet scientifique.
• Selon Jacques Maby « l’objet est la matière de la pensée,
ce qui est pensé, par opposition au sujet, qui pense, lui.
Toute chose existante et perçue est un objet que le sujet
se représente. L’objet scientifique est donc la matière de
l’étude, ce qui est existant, perçu et pensé dans un
champ disciplinaire, ce que le géographe se représente
au cours de son activité d’observation et de réflexion. »
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Chapitre 6 : L’objet géographique
Pour une zone d’étude qui est un bassin
L’objet de recherche de cette contribution est le bassin. Il s’agit d’un
objet scientifique que bien des disciplines ont abordé :
• Cet espace peut être un objet de recherche agronomique (les
agronomes disent plutôt qu’ils étudient l’agriculture).
• Cet espace peut être un objet de recherche économique (les
économistes disent plutôt qu’ils étudient le secteur économique).
• Cet espace peut être un objet de recherche sociologique (les
sociologues disent plutôt qu’ils étudient les comportement des
populations).
•… etc pour l’anthropologie, l’histoire, la biologie, la
biotechnologie…
Il s’agit ici de monter comment cet espace peut être spécifiquement un
objet de recherche géographique, ce qui revient à préciser dans
quelles conditions, il devient un objet géographique.
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Chapitre 6 : L’objet géographique
61
Chapitre 6 : L’objet géographique
1 La spatialité
L’objet géographique est spatial, ce qui signifie, par élargissement progressif du sens, qu’il
présente les qualités suivantes :
A/ L’objet géographique est un lieu ou un ensemble de lieux (exemple : latitude/longitude,
coordonnées dans un repère cartésien, distance/angle par rapport a un centre).
B/ L’objet géographique est situé (ou localisé) : (exemple : il est inclus dans telle région, à
cote de tel point, traverse (par telle ligne).
C/ L’objet géographique est cartographiable : Le fait pour un objet géographique de se prêter
à la modélisation cartographique est non pas une possibilité mais une nécessite découlant de
l’insuffisance en géographie de se limiter à la spatialisation. L’objet géographique apparait
dans une plage bornée d’ordres de grandeur.
La spatialité est donc un caractère donnant à l’objet géographique :
- matérialité : cet espace existe, il est présent.
- relativité : étant là cet espace est en contact permanent avec les autres composantes
physiques, chimiques, biologiques et anthropiques de son milieu.
Cet espace est une entité cartographiable et l’utilisation de cette cartographie sous ses formes
les plus variées sur lui permet encore une fois de témoigner du mode de formalisation
identitaire de la géographie.
La question du seuil ne parait pas pouvoir être tranchée par un chiffre fixe car la dimension à
partir de laquelle apparait l’objet géographique est fonction d’autres paramètres non
spatiaux, d’où les deux points suivants. 62
Chapitre 6 : L’objet géographique
2 Le construit
L’objet géographique est un construit c’est-a-dire une création des procédures cognitives
A/ L’objet géographique résulte d’une partition raisonnée du monde : l’espace n’est pas
prédécoupé en objets géographiques, il faut admettre que toute division géographique du monde
est le produit d’une activité intellectuelle de l’observateur. Ainsi l’objet est relatif à l’observateur.
B/ L’objet géographique est un questionnement dans un espace adéquat. Il n’y a pas d’objet
géographique en dehors d’une question afférente qui justifie le choix de cet espace.
C/ L’objet géographique est déterminé par le mode de cognition : ses contours sont fixes en
fonction des modalités propres à la démarche scientifique du chercheur. Le même espace voit
apparaitre des objets géographiques variés selon les thématiques de référence (peuplement,
réseaux, risques, développement, métropolisation…),
Un espace ne devient un objet géographique que si nous posons une question sur l’ensemble la
disposition des éléments physiques et chimiques, biologiques et anthropiques ainsi que des
relations écologiques, économiques, sociologiques et culturelles qui unissent les composantes.
Interroger géographiquement consiste assez simplement à suivre le fil d’une problématique
spatiale. Le géographe a pour particularité d’être le seul à poser en priorité la question de
l’espace.
Penser un espace comme un objet géographique signifie donc le soumettre au crible de
pratiques scientifiques spécifiques de notre discipline, soit : une attaque problématique
géographique, un appui sur des concepts géographiques, une manipulation des outils et des
méthodes compatibles avec l’approche géographique, une utilisation de procédures de
formalisation mettant en valeur une spécificité géographique. 63
Chapitre 6 : L’objet géographique
3 La complexité systémique
A/ L’objet géographique est systémique impliquant les caractères suivants :
- Il est compose de parties entretenant des relations entre elles.
- Il forme un ensemble en interaction avec son environnement.
- Il possède une finalité.
B/ L’objet géographique est complexe impliquant les caractères suivants :
- Il intègre des logiques différentes (physiques, économiques, culturelles).
- Il intègre des procédures récursives (inaccessible à l’évidence et au causalisme).
- Il intègre tout et partie dans une approche multi-scalaire (il est inaccessible au
réductionnisme qui ne voit que les parties, au holisme qui ne voit que le tout et à l’exhaustivité).
Ces principes de complexité systémique, rapportés à la géographie, induisent les qualités
suivantes :
L’objet géographique est un agrégat composite .
L’objet géographique est une unité délimitée mais ouverte sur l’environnement
L’objet géographique est un objet complexe: : il intègre une grande variété de phénomènes
physiques et humains dont les interactions construisent un système non épuisable par une simple
analyse disjonctive.
A ce titre, un espace est un objet géographique parce qu’enregistrant les interactions
spatiales et sociales ; ainsi, il permet d’interpréter l’objet géographique en termes d’interaction,
de structure et d’organisation.
64
Chapitre 6 : L’objet géographique
3 La complexité systémique
En effet, les cinq principaux critères bien identifiés et intervenant dans un "système complexe"
peut se constater dans un espace étudié par un géographe :
Premièrement, cet espace est constitué d’éléments ou " agents " en interaction (Ses
composantes sont physiques et chimiques, biologiques et anthropiques avec l’homme
comme principal acteur.).
Deuxièmement, cet espace se caractérise par les très nombreuses relations qui s’établissent
entre ces éléments ou ces agents (relations écologiques, économiques, sociologiques et
culturelles).
Troisièmement, cet espace se compose de plusieurs niveaux hiérarchiques (de complexité
croissante ou décroissante selon l’approche retenue pour les étudier : approche analytique,
approche globale ou systémique) partagés entre systèmes complexes purement physiques ou
chimiques et systèmes vivants.
Quatrièmement, cet espace adopte un comportement dynamique dans le temps et dans
l’espace, un comportement non linéaire. Son système se caractérise par une organisation et
un fonctionnement entrainant des interrelations et des interconnexions entre ses composantes.
Cinquièmement et dernièrement, cet espace possède une capacité d’évolution ou de
fonctionnement dans le temps et, éventuellement, d’évolution vers une complexité
graduelle, en particulier lorsqu’il a des aptitudes de reproduction qui permettent à une
amélioration de se généraliser.
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Chapitre 6 : L’objet géographique
SYNTHESE
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Chapitre 6 : L’objet géographique
SYNTHESE
Un objet est donc géographique s’il renferme une échelle, une métrique et une substance. Une
substance géographique est soit un phénomène, un processus ou un produit.
Le phénomène est tout ce qui dans sa conception ne porte pas la marque de l’homme.
Un espace étudié par le géographe est d’abord un phénomène, une entité physique, naturelle. Les
paramètres physiques qui sont abordés sont des substances naturelles donc relevant de
phénomènes.
Le processus est la dynamique que les sociétés exercent sur les phénomènes alors que le
produit, c’est le résultat de l’action des sociétés sur les phénomènes.
Un espace est multi-relationnel : La définition purement physique de l’espace étudié par le
géographe peut être positivement complétée par une approche systémique.
Un espace étudié par le géographe est aussi le fruit d’un ensemble de processus et ou de
produits de ces processus.
L’occupation d’un espace par l’homme, les mises en valeurs agricoles et les multiples
modifications de l’espace par le développement et le cloisonnement des activités (agriculture,
élevage, pêche, orpaillage, transports de passagers, exploitation du bois etc.) sont entre autre
des éléments de la dynamique de l’homme sur cette entité physique.
Les paysages agraires qui se sont établis sur cet espace en sont le produit de l’action de
l’homme sur ce milieu.
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Chapitre 7 : Les outils de la géographie
Les géographes vont souvent sur le terrain pour observer les paysages. Ils travaillent aussi sur
différents types de documents : des cartes, des photographies de paysage, des images réalisées
par des satellites (images satellitaires : photos prises du haut de la Terre), des textes, des
documents statistiques, des œuvres d’art. Ils réalisent aussi des enquêtes.
68
Chapitre 7 : Les outils de la géographie
1- Les tableaux statistiques
Un tableau : c'est une série d'informations disposées de façon claire en colonnes et lignes qui
facilite la compréhension.
Les tableaux statistiques avec des chiffres exprimés en données brutes, des indices, des
pourcentages. On distingue trois types de tableaux : - Le tableau de répartition ou de
classement : Ici, on a des données statistiques sur différentes composantes, à une même date.
- Le tableau d’évolution : il montre les variations dans le temps d’un phénomène précis soit
de façon continue ou discontinue (on ne retient que quelques dates). - Le tableau de
comparaison : il présente l’évolution du même phénomène à des dates différentes.
Nombres de km2 et d’habitants par continent en 1985
Continents Millions d'hbts Millions de km2
Asie 2777 27,5
Europe 490 4,95
Afrique 537 29,83
Amérique 658 41,13
URSS 276 23
Océanie 24,5 8,17
Monde 4762,5 134,58
En statistique, un tableau est une méthode permettant de visualiser des données. Il peut être aussi
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bien utilisé pour représenter des données brutes que des résultats statistiques.
Chapitre 7 : Les outils de la géographie
2- Les cartes, schémas et croquis
Une carte est une eprésentations de la totalité ou d’une portion, c’est une mémoire et un
langage. Elle est une construction sociale ; elle repose sur le choix d’un système de projection;
le choix de la position et de la forme d’un lieu dans une carte est relatif.
Il existe plusieurs types de cartes
-La carte topographique: report ou inventaire des phénomènes physiques et humains. Données
exhaustives: descriptive
-La carte thématique: portant sur un thème déterminé: analyse
-La carte synthétique: associant des thèmes en corrélation.: interprétative
un plan: c' est une représentation d'un espace géographique avec une échelle plus grande que celle des cartes.
une photographie : c'est une représentation d'un paysage tel que l'on peut l'observer naturellement.
un schéma : c'est une représentation simplifiée avec des formes géométriques d'un espace géographique. Le schéma
n'a pas d'échelle.
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Chapitre 7 : Les outils de la géographie
3- Les graphiques (courbes, diagrammes, histogrammes, pyramides)
Un graphique (ou diagramme) est une façon de présenter des données
chiffrées sous une forme plus visuelle qui facilite leur compréhension.
Un graphique permet de transformer un tableau de résultats ou de
mesures afin de le rendre plus lisible et d’y voir une certaine
progression. Un graphique possède 2 axes : un axe vertical appelé «
l’ordonnée » et un axe horizontal appelé « l’abscisse ».
un graphique: c' est un dessin qui représente des données numériques (nombres). Il facilite la
compréhension. Il existe plusieurs types de graphiques : diagramme circulaire, diagramme en barres,
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courbe...
Chapitre 7 : Les outils de la géographie
4- Les textes et les documents picturaux (photo, dessin…)
• Le texte, en tant que document géographique est assorti d’un titre, d’indications sur
ses sources et d’une consigne visant à orienter l’analyse. Les textes peuvent revêtir
des formes variées (voir ci-dessous) mais ils sont de natures différentes.
• Les documents picturaux sont des images (affiche, dessin, caricature, photo,
image de film…)
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Quelques questions
Certains chercheurs caractérisent la discipline géographie par des questions comme qui, quoi, où,
comment et pourquoi. Caractériser chacune des questions
Unité et diversité de la géographie
A Bailly propose cinq principes épistémologiques de bases pour définir la géographie humaine qu'on
peur résumer comme suit : sociétal, de représentation, imaginaire, de création, de rétroaction :
caractériser chacun
Pourquoi la définition de la géographie comme science de l'espace n'a pas de sens et Bailly préfère lui
substituer "l'étude de l'organisation de l'espace et des pratiques spatiales qui en résultent«
On peut distinguer quatre courants : l'école du paysage, de la localisation, de l'organisation spatiale et la
différenciation spatiale qui se sont succédé dans le temps en terme de naissance et coexistent ensemble
de nos jours. Définir chacun en indiquant quelques caractéristiques
Il existe trois erreurs à éviter : la prétention à l'encyclopédisme, une cartographie globale du réel, une
géographie comme seulement une science de synthèse : Pourquoi
Il peut paraître banal de dire que la géographie est une science sociale mais on peut énoncer sept
propositions qui posent la géographie comme science sociale : lesquelles
En quoi les préceptes cartésiens ne peuvent pas qualifier le caractère « la complexité systémique » de
l’objet géographique
Pourquoi, pour Heisenberg, avec le principe d’incertitude, on ne pouvait parler de lois géographiques
Quelles sont les cinq géographies possibles, caractériser chacune
On peut distinguer plusieurs problématiques en géographie qui peuvent coexister ensemble et plusieurs démarches
différentes les unes des autres. Lesquelles?
Conclusion
Dans son développement, la géographie a suivi un cheminement
complexe : les démarches qu'elle implique sont apparues successivement
; la manière de les combiner n'a cessé de changer.
La carte permet à l'observateur de changer d'échelle. Elle fait de lui un
géant capable d'embrasser du regard une région, un pays, la planète...
L'image du monde réduite à des traits essentiels, mais dûment localisés,
mesurés, conceptualisés, devient intelligible. Les rapports complexes
entre les différents éléments du milieu s'y lisent, tout comme l'impact
puissant de l'homme. Support écologique, surface à aménager, espace à
dominer, la terre entretient avec les sociétés humaines des relations
essentielles, mais qui prennent des formes différentes selon les cultures ;
elles se traduisent par des paysages et des modes de vie que les
géographes s'efforcent de décrypter.
Pourquoi cette diversité qui, dans notre monde, prendre des formes si
tenaces, si extrêmes, si conflictuelles parfois, malgré la puissance des
forces d'unification dans le domaine des savoirs techniques ou de la
communication ?
Conclusion
L'ambition (ou la prétention) du géographe est immense. Son regard
explore le domaine des sciences de la nature et celui des sciences
sociales. Son but est de démontrer le système complexe de rapports et
d'influences responsables des réalités observées. Le milieu naturel offre
des ressources et des possibilités plus ou moins favorables. Mais ce qui
compte surtout, c'est l'ensemble de techniques de production et
d'organisation sociale dont disposent les gpes installés dans tel ou tel
territoire. La notion de territoire est très forte : le sentiment
d'appartenance accroché aux tombes des ancêtres, aux acropoles et aux
lieux sacrés va bien au-delà de la satisfaction des biens naturels.
La géo est une discipline reconnue. Elle tient une place importante dans
l'enseignement. Elle touche aussi un large public. Journaux, magazines et
revues scientifiques se multiplient. Roger Brunet a lancé en 1990 la
troisième grande Géographie universelle publiée en un siècle.
Conclusion
La géo fournit des éléments de culture G indispensables à ceux qui se
veulent « citoyens du monde », hommes d'affaires ou hommes d'Etat en
particulier, qui se doivent d'avoir une large vision de la terre, de ses
réalités, de ses problèmes, et des risques qu'elle fait courir à ceux qui
l'habitent.
La géo est au cœur de la formation de ceux qui travaillent dans les
nouveaux métiers du tourisme, de la logistique, de l'aménagement du
territoire, de l'urbanisme et de la conservation du patrimoine et de la
nature. Hô de terrain, le géographe se méfie des idéologies radicales et
des solutions simplistes. Il est sensible à la diversité des savoirs que les
peuples de cultures différentes ont élaborés pour penser la Terre, et à la
variété des doctrines qui les ont guidés pour la modeler. La géo est une
invitation à comprendre et à respecter la diversité des milieux naturels et
des civilisations.
Bibliographie
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Géographie, 216 p.
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Revue et augmentée, Montpellier-Paris, RECLUS-La Documentation Française, 520 p.
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contemporain, Paris, A. Colin, 347 p.
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• CLAVAL P., 2003, La Géographie du XXIème siècle, Paris, L’Harmattan, 244p.
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• CLAVAL P., 2007, Géographie et géographes, Paris, L’Harmattan, 386p.
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• WACKERMANN G., 2000, Géographie Humaine, Ellipses, Paris, 352p.