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 Géographie

Le mot géographie dérive de deux mot grec: Gê, qui signifie terre et graphein qui veut
dire dessiner, donc le mot géographie signifie écriture ou dessin de la Terre.

La géographie peut se définir comme une science qui décris, localise et explique tout le
phénomènes naturels de même que les activités humaines à la surface de la terre.
La géographie moderne cherche à mieux comprendre notre planète et toutes ses
complexités humaines et naturelles, non seulement où les objets sont, mais
comment ils ont changé et viennent à l'être.
• Géomorphologie
• Climatologie
• Hydrologie
• Biogéographie
 Le milieu géographique: est les résultat de l’interaction des
conditions naturelles et l’action de l’homme dans une région de la
surface terrestre. Les mêmes conditions naturelles peuvent donner
des milieux sont différents en fonction de l’action humaine.

La baie d'Alger
Habitat
Dictionaires de la géographie (éditions Reclus,1992) «
l'habitat est l’ensemble et l'arrangement des habitations
dans un espace donné. C'est une définition traditionnelle.
 L'habitat en géographie peut être défini comme
l'organisation des habitations sur un espace
donné. L'habiter renvoie à la capacité des acteurs à organiser
leur habitat, aux pratiques de vie qu'en ont les individus et les
groupes qui l'occupent. La question du logement n'épuise pas
celle de l'habitat mais elle s'y inscrit. Il y a des habitats sans
logement, ceux des SDF par exemple.
L'habitat le concept le plus ancien de l’histoire de
l’humanité, a accompagné cette dernière à travers les lieux et
les temps. En occupant des espaces et prenant des formes. Ce
lieu a évolué à travers l’histoire, et a pris de différentes
formes, tout en n’étant pas forcement fixe et unique.
 les différentes formes d’habitations, qu’a conçues
l’homme, font référence à des facteurs variés
(morphologiques et sociodémographiques…etc). Ces facteurs
sont tous liés à deux entités: « l’homme » et
« l’environnement »
 L’homme est le générateur même, de cette conception ce
qui créé une relative dépendance par rapport à l’homme
comme individu unique.

L’environnement  c’est tout l’écosystème dans lequel


évolue l’homme en tant qu’individu, et comprend
l’environnement naturel, social et culturel. Dans cet
environnement l’homme retrouve des repère, auxquels il se
fie, pour concevoir son habitation.
 En architecture , un site est le lieu précis où le projet
doit être implanté; avec le maximum de précision sur ce
terrain qui recevra l’édifice, il faut identifier les limites de
l’espace à analyser ,on se basant sur PDAU et POS.

Une analyse plus fine peut définir l’air d’étude en prenant


compte les caractéristiques fonctionnelles. Nous avons trois
catégories d’approche pour l’analyse d’un site et son
environnement.
1. Données physiques naturelles ou paysagères:
La dimension paysagère permet de cerner ce qui est originel ou le « génie du lieu
», elle permet d’entrevoir ce quoi est existentiel et que l’homme n’a jamais pu
ou pas encore transformé.

1) Orographie : Tout ce qui a attrait au relief:


- Sa topographie: haute et basse altitude, dénivellation, calcul de ou des pentes
(les Pentes le plan de topographie est obligatoire dans l’étude de POS, il sert
à lire les pentes. Il aide dans le choix de type de terrassement et le type de
structure et donne une idée sur le coût de l’urbanisation ; il aide aussi dans
l’orientation des voies. Donner une carte des pentes permet in gain de temps
et d’argent)
- Sa typo-morphologie: différentes formes composant ce relief, montagne,
plaine, plateau, vallée, colline, butte témoin, ligne de crête, cordon dunaire,
trait de côte.
2) Climatologie: Pluviométrie (elle importante pour le dimensionnement des
VRD et le réseau d’évacuation des eaux), Température, Neige, Amplitude
Thermique, Ensoleillement, Vents dominants, leur vitesse moyenne, leur
direction, Humidité, Gélifraction.
Phénomènes interviennent au 2e degré = moins visibles.

- Conséquences sur les plans et les dispositions des architectures urbaines =


rôle principal.
- Températures : Froid – neige = urbanisme souterrain; Chaleur = urbanisme
introverti
- Ensoleillement: Dissymétrie urbaine = quartiers ensoleillés (beaux
quartiers) // non ensoleillés.
- Vents: influent sur l’orientation des rues.

3) Hydrogéologie: Géologie, Pédologie du site et Hydrogéologie (eaux


souterraines, nappes phréatiques).
- éviter de construire dans des zones instables géologiquement
- Inondables
4) Séismicité: le classement zonale selon le degré sismique est très important
pour l’urbanisation régional et les normes de construction. Classification en
Zones sismiques de 1à3.
5) Réseau Hydrographique: c’est un indicateur des courts d’eau pour prévenir
les zones non urbanisables et déterminer les zones a risques.
- Hydrologie de surface:
Fleuves ,rivières, Oued, Talweg, Chaaba, Ravine et Eaux de
ruissellement.
Rivages marins et fronts d’eaux
- Eaux souterraines: sources – fontaines...
- Prendre en considération les phénomènes: Erosion, Corrosion.
3) Couvert Végétal: Bois, Forêt, Arbres, Broussailles, Agriculture,
Céréaliculture.
1. Données physiques artificielles: (ce que l’homme a transformé)
La morphologie des parcours territoriaux et des tracés urbains on tracés de plans
de ville est une dimension de composition urbaine indispensable. Connaitre
l’extension d’un tissu urbain est primordial, d’ailleurs des éléments comme
les: parcellaire, viaire, bâti, intervenant dans la composition territoriale et
urbaine contribuent souvent de comprendre et d’en concevoir la forme.
1) Le parcellaire: c’est le découpage du sol en lots ou parcelles pour une
appropriation ou une utilisation. trame foncière, Forme Régulière, Irrégulière,
Remembrée, Morcelée, Parcelle de Rive ou contigüe, sa Superficie, ses
limites, Nature juridique
- déterminé par le plan ou maillage
- évolution lente
- subit des subdivisions multiples
- sert de support au bâti
- peut influencer le bâti ou être influencé par le bâti.
2) Le cadre Bâti: Epars, Groupé, Planaire, Linéaire, Forme, Gabarit,
Alignement, Recul, Implantation, Typologie de l’Habitat, Types et classification
couvertures et de clôture, Matériaux utilisés.
3. Voirie et Réseaux de Distribution (VRD)
Infrastructures de desserte et de communication: Réseau routier et sa
hiérarchie, Axes structurants ou ordonnateurs, Réseau Ferroviaire, Réseau
aéroportuaire, Réseau Portuaire.
Réseaux de Distribution: Alimentation en Eau Potable, Château d’eau et sa
contenance, Assainissement, Electricité, Gaz, Téléphone.
1) Espaces vides ou singuliers: Espaces résiduels, Interstitiels, Enclaves,
Places, Parkings, Cimentières.
2) Espaces verts: Jardins publics, parcs.
3) Mobilier Urbain: Arbres, Trottoirs, Bancs, Lampadaires, Texture et
dimensionnement du trottoir, Emplacement des ordures Ménagères.
4) Servitudes et Nuisances: Lignes de Haute, Moyenne et Basse Tension,
Gazoduc, Oléoduc, Barrages, Aéroports, Station d’Epuration, Décharge
publique.
1) L’espace comme concept en géographie:

Il se définit par la forme (type et structure des « distances »,organisation


des espacements, valeur des liens) que prennent les relations entre
les lieux pour un individu, pour un groupe, ou pour une entité
géographique à différentes échelles. Un espace a des relations,
mais différentes d’un territoire.
2) Usages du terme espace en géographie:
L’Espace géographique est une étendue terrestre utilisée et aménagée
par les sociétés en vue de leur reproduction selon Roger Brunet.
C’est aussi un ensemble des lieux et de leurs relations.
1. Organisation de l’espace:
L’organisation de l’espace définit l’objet de la géographie comme la
structuration des aménagements humains à l’interface terrestre, il y’a
plusieurs théories tentent d’expliquer la localisation et la distribution
des activités humaines,qui se réfèrent au rôle majeur que joue la
distance, qui d’une part ralentit les interactions et d’autre part fait
varier la valeur des lieux en fonction de leur situation géographique
relative.

On cite quelque théories :


a) La théorie centre-périphérie (paul krugman )
Les interactions entre centre et périphérie, qui obéissent au modèle,
peuvent définir la périphérie comme une zone contiguë autour du
centre, ou comme un réseau de lieux accessibles en connexité. Ce
sont en effet les distances-temps et/ou les distances coûts qui
tendent à régler les interactions.
b) Théorie des lieux centraux

La théorie des lieux centraux a été


conçue, principalement par
Walter Christaller , pour expliquer
la taille et le nombre des villes et
leur espacement dans
un territoire.

Elle s’appuie sur une définition de la


ville qui en fait essentiellement un
centre de distribution de biens et
de services pour une population
dispersée, et sur des principes
d’optimisation (qui tiennent compte
des coûts de transport)
c) Théories de la diffusion spatiale
Cette notion recouvre l’ensemble des processus qui concourent au déplacement, à la
migration dans l’espace géographique, et aux effets en retour que ces
déplacements engendrent dans cet espace. Donc cette opération aboutis a une
répartition spatiale équilibré ou non et qui met aux intervenants de l’espace de
chercher la manière de colonisation d’occupation la plus convenable et la plus
efficace
1) Espace rural
Cette notion varie d'un pays à l'autre. Néanmoins, la définition la plus
commode est que l'espace rural : «Se caractérise par une densité de
population relativement faible, par un paysage à couverture végétale
prépondérante (champs, prairies, forêts, autres espaces naturels), par
une activité agricole relativement importante, du moins par les surfaces
qu'elle occupe» (l'encyclopédie de L'Agora, 2009).
1) Espace rural

En Algérie, une commune est dite rurale


toute commune ayant un taux
d’urbanisation inférieur à 50% et une
densité de population moyenne inférieur à
la moyenne de la région à laquelle elle
appartient.
La classification de type de l’espace, selon
l’Office National des Statistiques (ONS) suit
trois critères :
• la consistance des immeubles,
• le nombre d’habitant,
• la part de la population active dans le
secteur de l’agriculture.
Selon cet office une population dite rurale est
toute population éparse et une partie
agglomérée de moins de 4000 habitants
dont 75% et plus travaillent dans
l’agriculture.
1) Espace rural
Pour bien gérer l’espace rural surtout qui concernent les espaces
extérieurs; les services techniques chargées de cette opération doivent
maîtriser quelques taches essentielles définie comme suites:

1 - Maintenir une agriculture comportant un maximum d’entreprises agricoles .

2- Favoriser la multifonctionnalité de l’espace rural.

3- Assurer la vitalité de l’espace rural en maintenant des emplois , de la


population, des services et des prestations diversifiées.

4- Favoriser les projets de tourisme qui valorisent l’espace rural.

5- Préserver d’importants espaces libres de toute construction.

6- Préserver le milieu naturel et les équilibres écologiques.

7- Favoriser la complémentarité rural/urbain (espaces, fonctions, relations, etc.).


Habitat rural
L'habitat rural est une unité à la fois spatiale et sociale. il réside dans
différents types d'habitations, de cadres et modes de vie, de structures sociales et
socioprofessionnelles de relations, d'activités et d'intérêts des communautés
paysannes et rurales qui occupent les montagnes, les campagnes, les déserts de
notre vaste planète.

a) L'habitat villageois (groupé)


Cet habitat correspond à celui des vieux sédentaires, fixés solidement sur leurs
terres (montagnes généralement) depuis longtemps, et dont la forte structure
communautaire (liée au groupe) se traduit par l'habitat.
C’est un lieu de vie où habitent plusieurs entités (familles ou personnes) et où l’on
retrouve des espaces privatifs et des espaces collectifs gérés par la
a) Exemple habitat villageois (groupé):
• Village du Punjab en Inde : habitat groupé, population nombreuse, agriculture
irriguée à forts rendements depuis quelques décennies
Exemple habitat villageois (groupé):
• Habitat groupé du delta du Fleuve Rouge au Vietnam.
Exemple habitat villageois (groupé):
• Habitat rural groupé en Algérie.
Habitat rural
b) L'habitat dispersé (épars)
C'est celui des néo-sédentaires, c'est à dire des anciens pasteurs semi-
nomades qui, par un processus amorcé bien avant la colonisation ,
se sont fixés en ordre relâché, de façon à pouvoir continuer leur
activité pastorale.
Ainsi a été généré un habitat rural qui doit à son histoire complexe la
variété de ses formes, à sa forte racine pastorale et sa dispersion ,
Exemple de l'habitat dispersé (épars)
• Habitat dispersé de colonisation agricole à Hokkaido au Japon
Exemple de l'habitat dispersé (épars)
• Habitat dispersé au Népal
Exemple de l'habitat dispersé (épars)
• Habitat rural dispersé en Algérie
Habitat rural
Localisation géographique des communes rurales en algerie
Sur un total de 1.541 communes, 979 soit (64 %) sont dites rurales.
Leur localisation par grandes régions naturelles montre que le quart des
communes rurales se situe dans les Hauts Plateaux, près des deux tiers
(64%) dans le Nord et enfin, (11%) des communes rurales sont
localisées au Sud du pays.
 Exemple de l;habitat rural

1.La maison Kabyle axxam est de plan rectangulaire, ses dimensions


intérieures moyennes sont de 7m de longueur, 5m de largeur et 3 à
3,5m de hauteur. Le volume se divise en trois parties essentielles :

La salle Taqaâts,


L’étable Addaynin
La soupente(petit grenier) Taâricht.
Habitat rural
2. La maison Chaouie «Akham» ou «Taddart» est souvent fixée à la
pente d’une hauteur isolée. La terrasse de l’une servant de seuil à
l’autre jusqu’au sommet que couronne le grenier commun . Les maisons
sont de dimensions variables et généralement occupées par une seule
famille, elles prennent ainsi un plan rectangulaire dont le côté le plus
petit est perpendiculaire aux courbes de niveau.
Habitat rural
3. La maison traditionnelle du ksar
La maison est marquée par son introversion et sa centralité. L'entrée se
fait par une ouverture en général unique sur la façade plus ou moins
grande qui donne sur la chicane (Skiffa), c’est aussi là où l'on accueille
souvent les invités lorsqu'on ne souhaite pas les recevoir à l'intérieur.
Celle-ci sert aussi fréquemment à entreposer les jarres d'eau et les
femmes y installent leurs métiers à tisser.
Habitat rural
4. LES VILLAGES SOCIALISTES
La révolution agraire (RA /1971) visait à
rendre aux paysans les terres qui leurs
étaient confisquées, ainsi que leurs
habitations, c’est dans ce contexte que
les pouvoirs publics mettent en place les
villages socialistes agricoles (VSA
/1973). La surface habitable est fixée
par les normes à 45 à 50 m2 (alors que
certains affichent une surface habitable
inférieur, jusqu’à 30m2 et d’autres
beaucoup plus supérieurs, allant jusqu’à
68m2. Pour le nombre de pièces une
surface couverte de 30 à 40m2 est Exemple de maison au Village
prévue par les normes minimum afin de socialiste de Guelta Zerga à SÉTIF
faciliter l’extension du logement par les
bénéficiaires.
1. Espace urbain

L'espace urbain, se réfère à ce qui appartient ou qui est relatif à la


ville (la zone à forte densité populationnelle où les habitants n’ont pas
l’habitude de se consacrer à l’agriculture). la ville est souvent
considérée une agglomération comptant plus de 5000 habitants, où
moins de 25% d’entre eux travaillent dans l’agriculture.
L’espace urbain est donc un centre populationnelle et le propre paysage des
villes. La notion est souvent utilisée comme synonyme de zone urbaine ou
de milieu urbain.
 
l’espace urbain peut être toute région où vivent plus de 10.000 habitants),
bien que la distinction puisse également être faite sur la base de critères
fonctionnels (la plupart de la population se consacre à des activités non
agricoles.
Les caractéristiques de l’espace urbain sont :

• le nombre élevé d’habitants,


• la forte densité populationnelle,
• la présence de diverses infrastructures et le développement des secteurs
économiques secondaire et tertiaire.
 

Cependant, compte tenu de la croissance des villes, il est souvent difficile


d’établir une limite géographique ou une division entre l’espace urbain et
l’espace rurale, étant donné que la périphérie urbaine a tendance à se
développer de plus en plus.
2. L’HABITAT URBAIN

Définition 1:

Un habitat urbain est une habitation située en centre-ville ou dans une zone


urbaine. L’habitat urbain s’oppose à l’habitat rural.

L’habitation urbaine est donc une zone dans laquelle les hommes et les
femmes vivent leur organisation de vie de manière concentrée et optimisée,
au plus proche des moyens de décision, de travail, de transport, de
financement, d’hébergement, de soins et d’alimentation.
2. L’HABITAT URBAIN

Définition 2

C’est toutes construction à usages d’habitat, localisé à l’intérieur d’un


périmètre défini par un instrument d’urbanisme (POS; PDAU),qui déterminent
les terrains à urbaniser ou susceptible de répondre au besoin de la
population locale à cours, moyen, ou long terme, en matière de logement,
emploi, loisirs, éducation,…etc
2. Forme d’extension de l’habitat urbain

1- Forme tentaculaire

2- Forme concentrique

3- Forme en damier
3. Type de l’habitat par rapport à la densité du logement

3-1 L’habitat à faible densité

Habitat individuel à la propriété de consommer beaucoup d’espace pour peu


de logement.
La densité normative est inférieure à 50 logements par hectare.

En Algérie les villes qui présente ce type d’habitat est réalisé sous forme de:

• Lotissement;
• Coopérative immobilière
• Habitation individuelle contigu ( le long des rues et boulevard avec un seul
ou deux niveau (R ou R+1).
3-2 L’habitat à moyen densité :

La moyenne normative de cette typologie varie entre 50 et 100 logements


par habitants soit une surface moyenne de 100 à 200 m² brute par
logements.

Cette typologie est appelé habitat semi-collectif est apprécié par des terrain
à haute valeur agricoles; aussi dans le cas ou les sites urbanisables sont
limité.

Cette typologie se présente en 3 ou 4 niveaux (R+3, R+4). Elle est


généralement localisé à la périphérie on zone d’extension immédiate du tissu
urbain.
3-2 L’habitat à forte densité :

La forte densité est recommandé dans une source externe de préservation


du milieu agricole et forestier et en présence de plusieurs contraintes à
extention dont on peut citer entre autre les pentes, les rosions des sols….etc.

La densité de passe les 100 logements par hectare pour un gabarit de plus
de 4 niveau.

Dans cette région cette catégorie peut inclure le noyau urbain du fait de
l’étroitesse des ruelles; des impasses, et la quasi absence d’espace verts,
ses zones font l’objet actuellement du rénovation ou de restructuration.
Conclusion

La répartition de l’habitat sur le tissu urbain doit à:

- Une répartition homogène de la population pour éviter la création de la


zone de forte densité de population à l’hectare.

- Créer une harmonie entre la répartition de la population et les équipements


existant plus particulièrement les espaces verts.
La nouvelle stratégie de l’habitat urbain en Algérie
 
Apres la décennie noire, et l'arrivé d'un nouveau pouvoir qui a initié une
stratégie nationale de l’habitat définissant les mesures a entreprendre,
permettant une augmentation et une diversification des terrains à bâtir pour
les différents catégories de population d'une part , et développer la
production du logement d’autre part.

A ce titre: plusieurs mesures ont été prises pour atteindre les objectifs
assignés qui sont :
A ce titre: plusieurs mesures ont été prises pour atteindre les objectifs
assignés qui sont :
1 – Développement de la promotion
 
Les mesures se résument comme suit:
 
- Accélération des études et approbation des plans directeur d'aménagement
et d'urbanisme (PDAU)
- Etablissement du plan local de l'habitat (PLH) qui défini les besoins en
assiettes foncières et le nombre de logements.
- La promotion des marchés fonciers locaux. 
- La reconstitution des réserves foncières de l'état. 
- Equipement et viabilisation des terrains à bâtir tant par les promoteurs
publics que privés.
- Mise en place d'un système d'accès au financement bancaire pour
l'acquisition et l'aménagement des terrains d'assiette.
2- Encouragement du marché locatif
 
Dans ce cadre, la nouvelle stratégie de l'habitat a prévu une série de
mesures d'encouragement du marché locatif afin de susciter une nouvelle
offre de logement parmi lesquels nous citons :

•l'aide aux promoteurs afin de les inciter à s'orienter vers la production de


logements destinés à la location,
• l'accès au crédit promoteur vers l’indication au système bancaire qui
interviendra dans le financement du logement.
• la réduction de la fiscalité liée aux revenus locatifs
 l'accession facile au support foncier pour la promotion immobilière à usage
locatif.
• la révision des textes législatifs et réglementaires régissant les relations 
bailleur – locataire sécurisant d'avantage le bailleur.
• l'introduction d'une aide personnalisée au loyer (APL) modulée selon les
capacités financières des ménages locataires.
3- Aides a l’acquisition de la propriété du logement
 
Elles reposent sur une intervention de l'état en octroyant des aides en
fonction du revenu des bénificieres à la propriété et améliorer leur solvabilité.

Ces aides sont fournies à travers :


 
- la bonification des taux d'intérêt lies aux prêts consentis
 
- l'aide directe à la construction ou à l'acquisition d'un logement.
4- Principes du plan d’action de la production du logement
 
-Le terrain , le logement, le loyer, sont des produits marchands et de
prestations soumis aux règles de la commercialité de concurrence loyale
dans un marché ouvert de façon égales à toutes les initiatives

- L'état doit assurer sa fonction de régulateur


 
-Le demandeur de logement doit contribuer à l'effort financier
nécessaire à la satisfaction de son besoin selon le niveau de son
revenu, de ces capacités d'endettements, de la qualité et du coût ou de
la prestation à laquelle il peut prétendre.

- L'état se doit de mettre en place les mécanismes de soutien aux ménages à


faibles revenus.
Les objectifs de la nouvelle politique de l’habitat
 
Ces objectifs devront s’intégrer dans une véritable stratégie de relance du
secteur de l’habitat à travers :
1- La redéfinition des modalités d’intervention et d’action des pouvoirs
publics.
 2- La réduction de l’écart entre l’offre et la demande par une série d’actions
tant sur le plan de la gestion, du financement, et le contrôle, de l’accès au
foncier et de moyens de réalisation et étude. 
3- L’évaluation et l’identification de la demande par catégorie sociale et par
 revenus. 
4- L’implication et la responsabilisation entière des collectivités locales, 
dans toutes les étapes. 
5- La diversification du marché immobilier et l’encouragement en dehors de
la sphère étatique, de nouvelles formules d’habitat à des coûts et délais de
réalisation raisonnables.
7- Le développement d’une véritable industrie du bâtiment. 
1. La Politique de développement rural en Algérie

Au fil des années, le monde rural a bénéficié de programmes de


logements «ruraux» importants dont la réalisation par l’état a connu
plusieurs formules, en passant par :

• l’aide en matériaux de construction,


• l’aide financière
• la création de villages socialistes agricoles.

Les effets durables de ces formules n’ont pas cessé de montrer des
limites, résultants des transformations sociales et économiques
connues par le pays.
À cet effet, une vision stratégique à propos de l’occupation de l’espace rural
et de la production d’un cadre de vie harmonieux s’avère plus que
nécessaire. D’où la nouvelle démarche adoptée, au titre du programme
quinquennal (2005-2009) qui permit à lui seul, la réalisation d’environ un
demi-million de logements ruraux.

Lancements programmes d’habitat - quinquennal 2005-2009-


Un second programme d’habitat rural plus important, qui prévoit la
construction de 700.000 logements ruraux dans le cadre du quinquennal
(2010-2014) en parallèle du dernier, qui porte des directives de production,
de qualité et de quantité en matiere de réalisation pour promouvoir des
formes d’habitat les mieux adaptées. Selon le cas :

• Renforcer les centres d’habitat existants. 


• Créer de nouveaux noyaux de futurs villages, et apporter une
réponse appropriée à l ’habitat épars en milieu rural.
2. Principaux objectifs de la politique rural en algérie
La politique vise a créer les conditions d’un développement durable au moyen
d’une politique participative des populations concernées. Dans cette optique les
principaux objectifs s’articulent autour de :

• La revitalisation des espaces agricoles et ruraux.


• La prise en charge des disparités constatées au niveau de certaines zones
du pays.
• La stabilisation de l’exode, voire le retour des populations dans le milieu
rural (ayant fui les agglomérations isolées ou touchées par l’insécurité).
3. Les formes d’habitats ruraraux toucher par la politique algérienne

L’organisation spatiale de l’habitat rural (contemporain) s’effectue suivant


des critères bien déterminés, et selon les trois (03) modèles suivants :

3.1 Modèle d’habitats épars

C’est le modèle de construction le plus adapté aux modes de vie du monde


rural et est à privilégier étant donné :

• La configuration de la propriété foncière,


 
• Possibilité d’implanter les nouvelles constructions proches des
constructions existantes ou en site vierge désenclavé,
3.2 Modèle habitats semi-groupé

C’est des petits groupements d’habitations rurales, de 10 à 20 unités, Ce


modèle :
 
• Permet de faire bénéficier les habitants du rurals qui ne disposent pas de
terrain à bâtir, de lots du domaine privé de l’État ou de la commune.
 
• Préconisé dans des périmètres restreints de terres riches, en zone de
montagne, et dans les Oasis du Grand Sud.
 
• Peut être dispensé d’équipements d’accompagnement, mais doit disposer
de commodités en matière d’accès, d’eau potable, d’électricité et de rejet
des eaux usées.
3.3 Modèle habitats groupé

Le modèle de constructions groupées est constitué d’habitations dont le


nombre ne doit pas excéder la cinquantaine (50). Il doit être
exceptionnel, ses constructions groupées sont :

• Sur un site vierge, ou accolées à des noyaux existants, recommandées


dans les zones de terres agricoles riches à culture intensive, localisées de
préférence dans la partie accessible de l ’exploitation sans affecter son
économie.
 
• Généralement construites dans les plaines et les vallées du littoral
ainsi que dans les périmètres de mise en valeur dans les hauts plateaux et
le Grand Sud.

• Le groupement des habitations peut être complété, le cas échéant, par


des équipements d’accompagnement.
4. LES SERVITUDES DU MILIEU RURAL (habitats rurals)

Ce sont tout les éléments physiques artificiels se trouvant sur le territoire et


qui aident au développemenr et l’épanuissement de la population et qui
faudrait proteger par une creation d’une zone de servitude.

Parmit les servitudes qui peuvent exister en zone rurale qui sont:

• Les reseaux routier: route nationalle , chemin de wilaya, chemin


communal et les pistes en zone montagne .

• Les voies ferrées

• Les cimetières

• Les plans d’eau


1. Introduction

Les instruments d’urbanisme, ce sont les plans d’urbanisme qui


concernent l’échelle de la partie de ville, de la ville ou de
l’agglomération.

Dans l’environnement juridique Algérien d’aujourd’hui, ce sont:

• le Plan Directeur d’Aménagement et d’Urbanisme (P.D.A.U)

• le Plan d’Occupation de Sols (P.O.S)

tels que définis par la lois n°91-29-177 et n°91-29-178, du 28 mai


1991.
P.D.A.U
1-1. DEFINITION
Le plan directeur d'aménagement et
d'urbanisme (P.D.A.U.) est un guide de
gestion et de prévision, pour les décideurs
locaux (commune), un programme
d'équipements et d'infrastructures, pour la
ville ou l'agglomération.

Le P.D.A.U concerne l'échelle de la ville


ou de l'agglomération, ayant de fortes
solidarités socio-économiques,
morphologiques ou infrastructurelles, il
est alors dit intercommunal.

Le P.D.A.U. est un instrument de Le P.D.A.U. fixe les périmètres des P.O.S


planification à long terme, il prévoit des à réaliser.
urbanisations futures (15-20 ans).
1-2. OBJECTIFS DU P.D.A.U. SONT:

• La rationalisation de l'utilisation des


espaces urbains et périurbains

• La mise en place d'une urbanisation


protectrice (des périmètres sensibles,
des sites « naturels ou culturels » et
des paysages) et préventive (des
risques naturels pour les
établissements humains « inondations,
glissements de terrain »...).

• La réalisation de l'intérêt général :


Par la programmation des équipements
collectifs et des infrastructures et
l'identification des terrains nécessaires
à leur localisation.
• La prévision de l'urbanisation future et de
ses règles
1-3. CONTENU DU P.D.A.U :

• Un rapport écrit
Le dossier réglementaire du P.D.A.U.
comporte, au minimum un rapport
d'orientation (écrit) : dans lequel sont
décrites les grandes lignes du diagnostic,
le projet communal et le parti
d'aménagement, desquels découle la
variante de développement retenue.
Ce rapport aborde de manière synthétique
l'analyse de l'état initial ainsi
que les principales contraintes du site, de
l'économie et de l'environnement. Il définit
les besoins prévisionnels, par rapport à
l'évolution de la population et des emplois
(demande foncière, en équipements et en
infrastructures). Il montre l'impact et les
incidences qu'aura l'application du
P.D.A.U. sur la commune, son site et son
environnement.
• Des Documents Graphiques du PDAU,
se compose de :
-Un plan de l'état actuel du territoire
communal ;

- Un plan d'aménagement indiquant les


secteurs d'urbanisation, les parties
particulières du territoire et les périmètres
des futurs P.O.S. ;

- Un plan d'équipement indiquant la voirie,


les réseaux d'eau et d'assainissement, les
équipements collectifs

L'échelle d'établissement de ces


documents est généralement le 1/20 000,
mais elle dépend en fait de l'étendue du
territoire de l'aire d'étude ; elle peut être le
1/50 000` pour les grandes aires d'étude
intercommunales
1.4 MECANISMES DE PREVISION DU PDAU

PDAU. Détermine des entités urbaines ou secteurs.- selon le vocabulaire de la loi


- et prévoit leur évolution dans le temps ; fixe les emplacements des projets
d'intérêt général et d'utilité publique ; détermine les limites des futurs P.O.S. ; et
fixe, pour chaque secteur, des dispositions réglementaires générales. Les
différents types de secteurs sont:

- Les secteurs urbanisés U :


Ce sont des secteurs déjà urbanisés à la date d'établissement du plan.
Leurs tissus urbains présentent une densité des constructions
relativement élevée et une concentration d'activités de longue date.

- Les secteurs à urbaniser AU:


il s'agit des secteurs appelés à connaître une forte urbanisation dans
des délais, plus ou moins longs, mais ne dépas¬sant pas les dix ans.
-Les secteurs d'urbanisation future UF:
ce sont des secteurs appelés à connaître une urbanisation à long terme.
La problématique du P.D.A.U. est, dans ce cas, de préserver les
potentialités du développement futur de la ville ou de l'agglomération
Par ailleurs, il peut exister des zones spéciales autonomes incluses dans les
divers secteurs d'urbanisation, comme

• Les zones d'activités particulières :


zones d'activité industrielle (Z.I.) ; zones d'activité commerciale
(Z.A.C.) ; zones d'expansion touristique (Z.E.T.) ; et il y a quelques
années les zones d'habitat urbain nouvelles (Z.H.U.N.), pour ce qui est
des anciens P.U.D.

• Les périmètres réservés à un usage spécifique, tels que les décharges


publiques, les cimetières, les fourrières.

• La détermination des limites des futurs P.O.S. : Par ailleurs, le P.D.A.U. opère
une autre division du territoire communal qui concerne les périmètres - termes de
référence - des P.O.S. haque secteur
• La détermination des limites des futurs P.O.S. : Par ailleurs, le P.D.A.U. opère
une autre division du territoire communal qui concerne les périmètres - termes de
référence - des P.O.S.

Chaque secteur d'urbanisation est généralement subdivisé en zones homogènes,


dont les règlements spécifiques sont établis dans le cadre des P.O.S.

Les secteurs urbanisés U, en zones U 1, U2, U3... ;


les secteurs à urbaniser AU, en zones AU1, AU2, AU3... ;
les secteurs d'urbanisation future, en zones UF1, UF2, UF3... ; les secteurs non
urbanisables NU, en zones NU 1, NU2, NU3...
Les instruments d'aménagement prévus sont élaborés et mis en œuvre selon
un processus progressif, permettant d'atteindre cet objectif de cohérence,
par des concertations aux différentes étapes :

Préparation
Adoption
Approbation
2.LE PLAN D'OCCUPATION DES SOLS

A- DEFINITION

Dans la législation algérienne, le P.O.S. proprement dit, n'a pas exister


réglementairement avant 1990, de graves lacunes apparaissaient dans la
maîtrise de l'aménagement de détail. Avec l'abrogation de l'instrument
unique de planification et de programmation urbaine qui était le Plan
d'urbanisme directeur (P.U.D.), se faisait sentir la nécessité d'un
instrument d'urbanisme réglementaire permettant de créer
l'articulation entre l'échelle de l'urbanisme directeur, et ses grandes
orientations, et l'échelle des actes d'urbanisation à l'échelle des
quartiers, de la parcelle ou de groupements de parcelles (construction,
lotissement, démolition).
Le Plan d'occupation des sols, ou P.O.S. , est un instrument juridique
réglementaire de gestion urbaine et communale. Il revêt un caractère
obligatoire pour la commune qui l'initie dans le but de fixer des règles
spécifiques pour l'urbanisation de parties ou de la totalité de son territoire et
la composition de leur cadre bâti.

Contrairement au P.D.A.U. , qui est un plan directeur, le P.O.S. est un plan


de détail dont les documents graphiques sont établis, selon leur nature au
1/2000', 1/1000` ou 1/500.
Le P.O.S. est constitué d'un ensemble de documents d'urbanisme qui
définissent les modalités opérationnelles d'aménagement et les règles
et servitudes d'occupation du sol et de construction pour un
territoire communal ou une partie de ce territoire, à moyen terme (5 à
10 ans),

Le P.O.S. constitue, par conséquent, un véritable


cahier des charges pour les constructeurs, dans un secteur donné, et
une référence réglementaire pour les pouvoirs publics locaux.
Le P.O.S. est le dernier niveau de la démarche de planification urbaine.
Il dépend, dans son élaboration, directement, des autres règles et
documents d'urbanisme de portée nationale ou régionale (S,N.A.T et
S.R.A.T) et des dispositions du P.D.A.U. qui définit :

• Les secteurs d'urbanisation,


• Les règles générales d'occupation du sol,
• Les servitudes et les limites mêmes des différents P.O.S.
Le P.O.S. est l'instrument d'urbanisme le plus proche des préoccupations de
l'architecte et de l'urbain designer, par son échelle.

En effet; il définit les modalités d'occupation morphologique et fonctionnelle


de la parcelle, les principales caractéristiques morphologiques du bâti, voire,
dans certains cas, des éléments de style urbain et architectural.

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