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• Latitude (φ) : la latitude de A est l’angle j que fait la verticale (na) de A avec le plan
de l’équateur. Elle est comprise entre 0 à 90° Nord ou Sud. Les cercles
perpendiculaires à la ligne des pôles PP’ sont appelés parallèles : ils sont parallèles
au plan de l’équateur.
Représentation conforme
• On utilise principalement deux types de représentation :
• Définition1 :
L’angle horizontal ‘‘a’’ entre deux
directions A et B et par définition
l’angle dièdre compris entre les
deux plans verticaux passant par les
directions. C’est encore l’angle
formé par les projections des deux
directions sur un plan horizontal.
• Définition2
• L’angle vertical « V » d’une direction,
est ce que fait cette direction avec le
plan horizontal.
• L’angle zénithal est son complément.
En général, le zéro du cercle vertical
se trouve vers le zénith et les angles
mesurés sont des angles zénithaux
ou appelés encore distances
zénithales.
Les angles horizontaux
• Le cercle horizontal (ou limbe) est
la graduation du théodolite sur
laquelle l'opérateur lit les angles
horizontaux. Il est lié au socle de
l'appareil mais peut aussi pivoter
sur lui-même de manière à régler
le zéro des graduations sur une
direction donnée. Il existe
plusieurs technologies possibles
pour cette mise à zéro : le
mouvement par vis-écrou (T2) par
exemple.
• Lecture simple: L'appareil étant dans sa position de référence (par
exemple CG ), et le zéro de la graduation horizontale n'étant pas modifié
après mise en station, l'opérateur effectue une lecture azimutale LA sur le
point A puis une lecture LB sur B et en déduit l'angle ASB :
HzAB = LB – LA
• Séquence: On appelle séquence un ensemble de (n + 1) lectures
effectuées à partir d'une même station sur n directions différentes avec la
même position des cercles horizontaux et verticaux, le contrôle de
fermeture sur la référence et la répercussion sur les n lectures de l'écart
de fermeture sur la référence (sur laquelle on réduira les angles à zéro).
1 0.0004 200.0002
2 21.7628 221.7620
4 156.5903 356.5895
1 399.9998 200.0004
1 66.0015 266.0013
2 87.7638 287.7638
2ème série
3 178.8163 378.8165
4 222.5914 22.5900
1 066.0013 266.0014
1 133.3345 333.3343
2 155.0973 355.0963
3ème série
3 246.1470 46.1428
4 289.9221 89.9219
1 133.3318 333.3326
Mesure des angles verticaux
• Exercice: la lecture VCG = 98.34 gr, le lecture VCD = 301.70 gr, calculer V0 l’erreur de
collimation verticale, l’angle zénithale
400-(98.34+301.70) = +0.04 gr = 2V0 . Chaque lecture est forte de 2 cgr, on obtient alors
; lecture CG = 98.32 gr et lecture CD = 301.68 gr,
• Calculer la valeur de l’erreur de collimation verticale (zo) pour le cas suivant :
• Lecture CG= 99.4163 gr
• Lecture CD= 300.5869 gr
Mesures des distances
Introduction
• D’une façon générale, une distance mesurée entre deux points est
toujours ramenée à l’horizontale soit par le calcul, soit directement par la
méthode ou l’instrument utilisé lors de mesurage.
• La mesure des distances s’effectue de trois façons : par la mesure directe,
par la mesure indirecte ou par la mesure électronique.
Mesure directe des distances
• Définition: Une mesure des distances est appelé directe lorsqu’on
parcourt la ligne à mesurer en appliquant bout à bout un certain nombre
de fois l’instrument de mesure (le mètre, le double mètre, les règles en
bois, ou en métal de longueur 1,5 à 2m, la chaîne d’arpenteur variant
entre 10 et 50m. Comme instruments accessoires on a : les fiches (tige de
fer de 30cm de longueur), le fil à plomb, les jalons,..
• Mesure Indirecte des Distances :
• Définition : La mesure indirecte des distances ou stadimétrie consiste à déterminer
une distance L en évaluant sur une mire ou sur une stadia la longueur interceptée
par deux rayons optiques issus d’un même point.
• Mesure stadimétrique
• Mesure parallactique:
Procédés de mesure électronique des distances
La planimétrie
• Introduction:
• La densité du canevas géodésique (environ un point pour 10 km2) est
insuffisante pour rattacher les travaux topographiques nécessaires à la
réalisation d’autoroutes, de tunnels, au cadastre, au remembrement etc.
d’une part ; d’autre part il se peut que pour certains travaux, la précision
du canevas géodésique soit insuffisante.
• Le topomètre est alors amené à asseoir le réseau polygonal qu’il réalise
sur des points d’appui judicieusement répartis qui forment le canevas
d’ensemble, canevas réduit mais de précision homogène.
• Selon la précision désirée, le réseau créé est donc rattaché au canevas
géodésique ou indépendant.
• Un canevas est un ensemble discret de points judicieusement répartis sur
la surface à lever, dont les positions relatives sont déterminées avec une
précision au moins égale à celle que l’opérateur attend du levé. Ces points
servent d’appui au levé des détails, implantations, etc. Le canevas
s’exprime par les coordonnées de ces points dans un même système.
• Le canevas d’ensemble est un canevas planimétrique déterminé par des
opérations de mesures sur le terrain, matérialisé de façon durable par des
bornes ou des repères et suffisamment dense pour étayer le réseau sur
lequel s’appuie le levé de détails.
• Le canevas d’ensemble est en général appuyé sur le réseau géodésique ;
on distingue :
• le canevas d’ensemble ordinaire, dont la tolérance sur l’erreur en
distance entre deux points est égale à 20 cm. Il est parfaitement adapté
aux travaux en zones rurales. Pour les travaux cadastraux, le canevas
d’ensemble est un canevas ordinaire. Il est donc rare, dans la pratique, de
considérer un canevas de précision si ce n’est pour des travaux autres que
cadastraux car un maître d’ouvrage peut avoir mis dans le cahier des
charges un canevas de précision ;
• le canevas d’ensemble de précision, dont la tolérance sur l’erreur en
distance entre deux points est égale à 4 cm. Il est plutôt adapté aux
travaux en zones urbaines et périurbaines.
• Densification d’un canevas :