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Département de Géographie
GEO 412 DE LA GEOGRAPHIE A
L’ENVIRONNEMENT
Roger NGOUFO, Professeur, ngoufocew08@yahoo.fr
Mardi 14h15-16h15 NBP7
PLan
Introduction
I- La Géographie physique et ses branches : des liens évidents avec la nature
• Géomorphologie
• Hydrographie et hydrologie
• Climatologie et Biogéographie
• Autres disciplines en partage ou connexes
• Unité de la géographie physique ou atout pour l’environnement?
II- Quelques exemples de concepts et théories unificateurs
• TRICART et son « épiderme de la terre »
• Tricart, Kilian et l’écogéographie
• Biostasie et rhéxistasie
• Géographie physique et écologie : l’écosystème
• Paysage et Géosystème
• Territoire et environnement
III- Exemples d’itinéraires personnalisés: de la géographie physique à l’environnement
• L’exemple de géographes physiciens camerounais (département de Géographie, Université de
Yaoundé 1
• Un exemple Français de la géomorphologie à l’environnement : Yvette Veyret
IV Thématiques pertinentes ou actuelles interpellant les géographes
V-Implication des géographes dans des projets environnementaux concrets
Conclusion
Bibliographie provisoire
• Arnould P. et Simon, L. (2018). Géographie des environnements, Major, 271 p.
• BERTRAND G. et TRICART J.(1968), Paysage et géographie physique globale ; esquisse méthodologique, In: Revue géographiquedes Pyrénées
et du Sud-Ouest, tome 39, fascicule 3, 1968, RGPSO 3.DOI : 10.3406/rgpso.1968.4553
• BERTRAND G. (2009), “En passant par le paysage... parmi lieux et milieux, environnement et territoires”, Géodoc n° 59, Documents de
recherches de l’Institut Daniel Faucher-Université de Toulouse-Le Mirail,, 66 p.
• BERTRAND G. et Laurent Lelli (2009), “Le projet de paysage : alibi culturel ou ‘révolution copernicienne’”, Le projet de paysage. Un projet
politique, sous la direction de Mario Bédard, Presses de l’Université du Québec, pp. 197-201.
• BERTRAND Claude et Georges (2002), “Une géographie traversière. L’environnement à travers territoires et temporalités”, Editions
Arguments, Paris, 2002, 310 p.
Compte rendu établi par Marie THOMAS, tutrice du Département de Géographie et Aménagement.https://geo.univ-
tlse2.fr/servlet/com.univ.collaboratif.utils.LectureFichiergw?ID_FICHIER=1265200633305&ID_FICHE=10295
• Métailié Jean-Paul et BERTRAND G, “Les mots de l’environnement”, Toulouse, Presses Universitaires du Mirail, 2006, 128 p.
• Alexandre Moine (2006) . Le territoire comme un système complexe : un concept opératoire pour l'aménagement et la géographie , , Dans
L’Espace géographique 2006/2 (Tome 35), pages 115 à 132
• Reynaud Alain, Coque Roger, Durand-Dastès François, Enjalbert Henri, Joly Fernand, Kretz Jean-Louis. Qu'est-ce que laGéographie physique ?.
In: Travaux de l'Institut Géographique de Reims, n°45-46, 1981. Analyse écologique. Réflexionscritiques, concepts, techniques, études de cas. pp.
37-44;doi : https://doi.org/10.3406/tigr.1981.1096https://www.persee.fr/doc/tigr_0048-7163_1981_num_45_1_1096Fichier pdf généré le
28/03/2018
• ROBIC M.-Cl. (éd.) (1992), Du milieu à l’environnement. Pratiques et représentation du rapport homme/nature depuis la Renaissance,
Economica.
• Yvette Veyret, « La géographie physique des vingt-cinq dernières années en France. Etat des lieux », Belgeo [En ligne], 2 | 2003, mis en ligne le
30 juillet 2003, consulté le 15 avril 2020. URL : http://journals.openedition.org/belgeo/16228 ; DOI : https://doi.org/10.4000/belgeo.16228
• On appelle hydrolyse toute réaction chimique au cours de laquelle il y a rupture de liaison d'une
molécule par l'eau
• La sédimentation autour du continent ayant alors pour base la phase migratrice, est
chimique et biochimique, elle montre particulièrement des calcaires, des dolomies, des
silex, etc.
• Le couple biostasie-rhexistasie est une grille de lecture développée par le pédologue Henri Erhart (1898-1982) permettant de
comprendre la genèse des sols et leur rôle d’interface avec les dynamiques érosives et le développement végétal.
• En situation de biostasie, les sols sont couverts de végétation : celle-ci les protège de l’érosion hydrique et éolienne, leur apporte
de la matière organique. En conséquence, les sols se développent : il s’instaure un équilibre vertueux entre la qualité du sol et le
couvert végétal.
• En période de rhexistasie, la disparition du couvert végétal, qui peut être d’origine climatique comme lors des périodes froides de
glaciation, ou d’origine anthropique, ne permet pas la bonne protection des sols contre l’érosion hydrique ou éolienne. Les sols
sont progressivement décapés, et fournissent une charge sédimentaire abondante. Appauvris, les sols ne peuvent constituer un
support efficace pour le développement végétal : la dégradation du couvert végétal s’exacerbe ainsi par un cercle vicieux. La
période de rhexistasie se caractérise par la destruction du couvert végétal pour diverses raisons (déformation tectonique,
modification climatique, cause anthropique, …). L'[[érosion, alors, s'attaque au sol et le déblaie avant de s'attaquer aux roches du
sous-sol.
• La sédimentation qui correspond à cette période est composée des éléments de la phase résiduelle remaniés. Ces éléments
donnent des argiles qui peuvent être riches en kaolinite, débris végétaux, matières organiques ; ce sont ensuite des dépôts plus
grossièrement détritiques, sableux et/ou calcareux, des conglomérats (lorsque les reliefs sont importants).
Ces périodes peuvent se succéder plus ou moins régulièrement, donnant des séquences ou des cycles sédimentaires…
Biostasie Rhéxistasie
Géographie physique et écologie
• Le terme écosystème est aujourd’hui très largement utilisé, mais il est souvent galvaudé. Pour revenir aux
sources du vocable, une définition scientifique de l’écosystème s’impose.
• Le terme d’écosystème est relativement récent puisqu’il a été mis au jour par le botaniste britannique Arthur
George Tansley en 1935. « Complexe d’organismes et de facteurs physiques », il s'analyse comme l’ensemble
des êtres vivants qui interagissent entre eux au sein d’un milieu spécifique et avec cet environnement.
• Il comporte des composants abiotiques, biotiques et anthropiques qui sont en interaction ; bon nombre de
composantes relèvent de la Géographie Physique.
• les composants abiotiques (« sans vie », les facteurs du milieu autres que ceux du vivant) relèvent :
• de la lithosphère (les roches) ;
• et de l'atmosphère, déterminant le climat. Le climat se manifeste dans le déplacement des masses d'air mais aussi au niveau
des milieux rocheux via des agents météoriques qui participent au climat du sol, aux processus de météorisation
(modifications intervenant dans les roches sous l'effet des phénomènes atmosphériques) ;
• et enfin, de l'hydrosphère (les eaux) dont l'étude générale est le domaine de l'hydrologie qui se subdivise en hydrologie
continentale et en hydrologie marine (ou océanographie). L'hydrographie concerne l'étude de la répartition des eaux (voir
réseau hydrographique). Dans le milieu naturel, l'eau ne concerne pas seulement l'eau atmosphérique, les rivières, les lacs,
les mers et océans et, les glaciers — l'eau doit être envisagée sous ses trois formes — mais aussi l'eau contenue dans la
lithosphère.
• les composants biotiques (bios, la vie) représentés par la biosphère (végétaux à travers la phytogéographie et
animaux y compris la faune du sol dans la pédofaune) ;
• les composants anthropiques (anthrôpos, l'homme). L'étude actuelle des géosystèmes est caractérisée par une
prise en compte plus grande de l'anthropisation, de même que l'accent est mis sur l'évolution dans le temps
Toutes les échelles sont permises offrant à la Terre une quantité infinie d’écosystèmes. La forêt amazonienne est
un écosystème tout comme peut l’être une simple flaque d’eau, un terrier ou une serre.
De là le problème d’échelle que doit résoudre le géographe
•
L’Ecosystème