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27239
Gestion de l'eau dans
Public Disclosure Authorized
VOLUME Il
MANUEL
Public Disclosure Authorized
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Public Disclosure Authorized
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.-
Programme de politiques de transport en Afrique
subsaharienne
Banque mondiale et Commission économique
pour l'afrique
Volume Il
Manuel
Glossaire et Abreviations
Sociétéfrançaised'ingénierie, et
Le présent rapport a été rédigépar Messieurs Jean-Luc Fréjacques et Jean Perrin,du BCEOM,
principal de l'Industriede la construction, responsable de l'étude par la Division
mis en forme par Jean-MarieLantran, spécialiste du rapportont été
et la préparation
des Infrastructures,Département au Sahel, Région Afrique de l'Ouest. La mission des experts bénéficié de
sahéliennes. La mission a largement
financés par le Fonds norvegien dans le cadre de la Revue des operations
l'assistancede nombreux interlocuteurs au Burkina Faso, Togo, Mali et Niger.
juillet 1997
CONTENTS
ANNEXES ...... 49
iv
OBJET ET PRESENTATION
DU MANUEL
La gestion de l'eau dans les ouvrages routiers au Sahel est
souvent mal conçue, pour les raisons suivantes:
(a) Sur les routes les plus circulées, on a tendance à traiter l'eau
comme une ennemie de la route et à s'en débarrasser le plus vite
et le plus loin possible. Le projeteur routier oublie parfois que
l'eau est une ressource précieuse au Sahel, qu'il pourrait en tirer
parti pour la construction et l'entretien de la route elle-même, et
surtout que les riverains seraient très heureux d'en profiter, non
seulement lorsque celle-ci manque le plus, en fin de saison sèche,
mais même aussi, dans certaines régions, seulement pendant une
courte période pour la culture et pour l'élevage.
(b) Sur les routes les moins circulées et les pistes rurales, les
normes de construction importées de pays dont le climat et le
trafic routier sont très différents de ceux du Sahel, conduisent
parfois à surdimensionner les ouvrages hydrauliques, et à
construire la route sur un remblai coûteux et souvent non justifié.
Cette double constatation de mauvaise gestion de l'eau dans les
ouvrages routiers au Sahel a conduit la Banque Mondiale à
commander une étude de cas, financée par le Fonds Norvégien
(Norwegian Trust Fund) dans le cadre de la Revue des Opérations
Sahéliennes (Sahelian Operations Review). Cette étude de cas a
été confiée à deux experts qui ont visité plusieurs pays d'Afrique
de l'Ouest en juin-juillet 1992. Leur rapport de mission a donné
lieu à l'établissement de deux documents:
un Rapport
le présent Manuel
Le Rapport est destiné aux responsables des routes, de
l'hydraulique ou des agences de gestion de l'environnement des
pays Sahéliens ainsi qu'aux ingénieurs de conception et qu'aux
spécialistes techniques et économiques des grands Bailleurs de
fonds internationaux ou des ONG finançant des routes ou des
pistes en zone Sahélienne.
Le présent Manuel est destiné aux ingénieurs et aux projeteurs
qui sontchargés d'établir les plans d'exécution des ouvrages.
OBJET DU MANUEL
PRESENTATION DU MANUEL
Le sommaire indique les divers chapitres et les
annexes du Manuel. Celui-ci reprend à peu près
la composition du Rapport; mais il fournit un
grand nombre de données, renseignements ou
formules et explications théoriques de base qui
ne figurent pas dans le Rapport.
Par contre, les problèmes institutionnels ne sont
pas repris dans le Manuel; ils ne
soulèvent pas de questions techniques
particulières. Outre le texte principal du
Manuel, il a paru utile de fournir en annexe la
description sommaire de quelques
aménagements existants; ils pourront donner
des idées aux projeteurs ou aux concepteurs sur
des types nouveaux d'aménagements et servir le
cas échéant de référence.
2.1 TYPOLOGIE
Ouvrages courants
La mare (bassin d'orage): elle permet de recueillir les eaux de
ruissellement dans unbassin, avant d'évacuer le surplus dans un
cours d'eau ou dans la nappe phréatique.
Le puits perdu: c'est un ouvrage qui permet d'écouler les eaux de
ruissellement vers la nappe phréatique. Il a le même objectif que la
mare, mais il coûte plus cher et ne s'impose qu'en zone urbaine,
pour éviter les inondations.
Manuel/chapitre2
Le radier au fil de l'eau: c'est un ouvrage Autres aménagements: il en existe beaucoup, mais
économique très courant au Sahel sur les routes en général ils associent plusieurs des ouvrages types
peu circulées; lorsque les crues sont fortes, il n'est mentionnés ci-dessus. Par exemple, à Ouagadougou,
pas franchissable et interrompt la circulation on rencontre sur la route de YAKO, un radier surélevé
automobile. large qui assure la rétention de l'eau du bassin n° 1et
est doublé à l'amont d'un pont classique qui assure
Le radier surélevé avec ou sans buses/dalots et une circulation permanents des véhicules (Photo 18
sans vannes: c'est un ouvrage comparable au du Rapport).
précédent qu'on peut construire dans les rivières
dont le lit est peu affouillable. Lorsqu'il possède
des buses ou dalots il permet grâce aux buses 2.3 SPECIFICITES NATIONALES OU REGIONALES
d'interrompre moins longtemps la circulation
automobile qu'un simple radier au fil de l'eau. Il Les petits ouvrages routiers (radiers au fil de l'eau,
est particulièrement utile sur les rivières dont les dalots, radiers surélevés) sont repartis de façon
queues de crue durent longtemps. relativement uniforme dans les diverses zones
sahéliennes; par contre les ouvrages à retenue
Le radier surélevé avec dalots et vannes: ce type hydraulique varient sensiblement en nombre et en
d'ouvrage est semblable au précédent, mais des type selon les pays et les régions.
feuillures et des vannes permettent de se rendre
maître de la hauteur du plan d'eau amont. C'est un On en rencontre peu au NIGER où les débits
ouvrage courant dans les larges vallées, très peu solides et les affouillements semblent
pentues à petit bassin versant et siège de cultures souvent éliminer ce type d'aménagement.
de bas fonds (voir annexe 3, Fiches BF11 et BF22).
Au BURKINA FASO, il en existe un très grand
La route digue avec dalots/buses surélevés: c'est nombre d'une part parce que les larges vallées plates
un ouvrage très courant au franchissement des du Burkina s'y prêtent et parce que l'administration
larges vallées à moyen bassin versant. Les dalots routière a et a depuis longtemps eu la préoccupation
(beaucoup plus courants que les buses) sont de constituer des retenues d'eau.
souvent placés sur le bord de la digue là où elle
rencontre le terrain naturel. Si le sol est très Au MALI, on trouve aussi des aménagements
affouillable elles peuvent aussi être placées au routiers à retenue hydraulique, mais les
centre de la digue et munies d'un évacuateur de services routiers sont plutôt réticents à leur
crue central avec bassin de dissipation d'énergie développement.
(voir annexe 3 - Fiches BF11 et BF22).
Au TOGO, il n'existe semble-t-il qu'un seul
Le pont équipé de seuil fixe ou mobile: cet ouvrage routier à retenue hydraulique, mais son
aménagement consiste à profiter de l'obligation de histoire est exemplaire. Il pourrait server de
construire un pont situé très haut au-dessus du lit modèle pour des ouvrages de même type à
de la rivière pour maîtriser le niveau amont de construire au Nord du Bénin, de la Côte d'Ivoire
l'eau de la rivière franchie. Cet aménagement exige ou du Nigéria.
de créer un bassin de dissipation d'énergie à l'aval
et de protéger certaines berges de la retenue à l'amont En MAURITANIE, on ne peut créer de réserves
(voir annexe 3 Fiches BF19, BF25 et ML 11). d'eau permanents; les ouvrages permettent
seulement la culture de bas-fonds, une courte
Le barrage à l'amont de la route: dans ce type durée après la fin de la saison sèche, ou la
d'aménagement la route ne passe pas sur la digue maîtrise de l'eau dans les dépressions qui
du barrage, qui peut de ce fait être moins large; bordent le fleuve Sénégal.
elle passe à l'aval, suit le terrain naturel et n'a à
évacuer que les crues exceptionnelles de la rivière
sur un pont, ou même parfois un radier submers-
ible surélevé muni de dalots (voir annexe 3, Fiche
BF27 ou Photo 17 du Rapport).
3. FACrEURS ET PARAMETRES
A PRENDRE EN COMPTE
Sur les routes principales, le trafic routier est très généralement suivi
par les services routiers auprès desquels, on trouvera des
renseignements précis sur sa valeur absolue, la composition du trafic
et son évolution.
Sur les petites routes on obtient en général des renseignements
intéressants en interrogeant les villageois ou les autorités locales. On
peut également procéder soi-même à des comptages simples, mais
on prendra garde aux grandes variations journalières dues à
l'existence, certains jours, de marchés.
3.2 LA TOPOGRAPHIE
5
Tableau 3.1
DONNEES CLIMATIQU ET HYDROLOGIQUES
Nbre Années
JUIN JUiE AOUT SEP MBRE OCTOBRE NOVEMBE DECEMBRE TOTAL
STATION robservation JANVIER FEVRIER MARS AVRIL MAI
PAYS
901
BURKINA OUAGA
128 227 334 212 75 13 2 1181
BOBO-DIOULAS 30 t 3 20 50 116
61 123 222 294 174 57 6 O 975
DEDOUGOU 30 2 1 8 27
908
FADA
821
KOUPELA
711
BOGANDE
40 94 176 272 147 42 4 3 800
TOUGAN 28 0 0 5 16
39 101 188 232 128 28 4 0 734
OUAHIGOUYA 28 0 0 3 Il
138 215 306 210 66 7 3 1171
BEREGADOUGOU t 12 21 70 122
92 112 180 264 164 34 5 2 912
MANGA I 5 14 39
48 98 179 226 141 29 2 1 743
YAKO 0 0 4 15
86 116 190 278 181 35 1 1 934
TENKODOGO 1 4 12 29
3 8 41 146 82 32 3 I 315
MAURITANIE ROSSO 18 O 1 0 O
BOUTILIMIT 18
16 51 110 136 58 i1 0 0 385
NIGER TAHOUA 65 0 0 1 3
14 24 21 15 5 O O 100
KANTCHARI 19 O O 1 2 8
65 139 186 93 I1S O 535
BIRNIWKONNI 35 O O O 4 33
44 133 161 71 8 O O 436
KErrA 32 O O O 3 17
128 174 225 231 257 116 18 , o 1293
TOGO LAMA-KARA 3 9 42 90
162 144 95 71 141 162 56 33 1186
AGKELOUVE 21 47 123 131
165 217 158 117 200 182 74 46 1519
PALIME 28 58 121 153
166 270 333 230 91 17 3 1297
SIKASSO 1 S 17 5
S0 114
MALI
Gestion de l'eau dans les ouvrages routiers au sahel
3.3 PLUVIOMETRIE/HYDROLOGIE
Les données hydro-climatologiques intéressant les projets d'ouvrages à
retenue d'eau concernent:
les précipitations
les apports liquides annuels et mensuels
les débits de crues.
3.3.1 Les précipitations
Les valeurs de pluviométrie sont généralement assez bien connues au
Sahel. On les trouvera au service statistique, dans les services agricoles,
ou dans les services de la météorologie nationals. Les données
intéressant les projets sont:
La pluviométrie annuelle: sa valeur moyenne et ses écarts par rapport à
la moyenne, donnent des informations intéressantes sur les apports
liquides annuels et leur variation possible d'une année à l'autre;
La pluviométrie mensuelle: elle est directement utilisable par les
agronomes pour déterminer les cultures possibles et les quantités d'eau
d'irrigation nécessaire;
années 5 10 20 50 1100|
81
Manuel/chapitre3
Figure 3.1
PLUVIOMETRIE ANNUELLE ET RESEAU D'ISOHYETES
2 ihs lfir3.
t @0~~~~~~~~~~~0
. E~~~~~~~~~~~~~
Figure 3.2
PRECIPITATIONS DECENNALES DE 24 H EN FONCTION DE LA HAUTEUR
DES PRECIPITATIONS MOYENNES ANNUELLES
{E30 Lt---
150 _ __
70.AX1----F- i * I 14°Ze * r
Figure 3.3
b a ISOHYETES
t DES PRECIPITATIONS DECENNALES DE 24 HEURES
*1 1 Ic
;TomboIctou Boren
chle 0 3000 50 0 00 10 30 50 10
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10
Manuel/chapitre3
»
courantes d'un tel ouvrage. = O.A.
3.6 INFILTRATIONS
Elles ne sont jamais nulles. Dans le cas d'un barrage destiné au stockage,
elles doivent être assez faibles pour permettre la création d'une réserve
d'eau; dans tous les cas, elles ne doivent pas, par renardage, mettre en
danger l'existence de l'ouvrage. Ce danger n'est pas théorique; au cours
de son étude la mission a rencontré un ouvrage dont vingt mètres de
digue avaient été emportés par renardage et qui était en cours de
réparation.
Les procédés visant à diminuer les pertes par infiltration sont limités,
très coûteux et pas toujours compatibles avec la qualité de l'eau requise
pour l'usage envisagé (eau d'abreuvement notamment): mise en place
d'une couche compactée de matériaux imperméables (argiles), d'un film
plastique, d'une émulsion bitumineuse, de bentonite, etc.
aux besoins de
Les besoins en eau des cultures sont calculés en ajoutantpourcentage
la plante (dits besoins d'évapotranspiration), un certain
et la
tenant compte de l'efficience de l'irrigation (pertes dans l'amenée en
distribution, inégalité de la répartition sur la parcelle, percolation
profondeur). On peut aussi avoir à y rajouter une certaine quantité d'eau
pour lessiver le sel, si le sol est naturellement salé (ou peut le devenir),
ou s'il y a un risque de salinisation par la qualité de l'eau amenée.
23
24
Manuel/chapitre4
l'écoulement est dénoyé tant que Hav < O 8 Ham mais est noyé dans
le cas contraire (voir figure 4.3).
4.1.2 Régime libre dénoyé
C'est le cas le plus courant; c'est presque toujours le cas des ouvrages
à radier submersible; mais c'est également le cas de la plupart des
ouvrages à pont ou a dalots; la cote du dessous de poutre y est en
effet généralement établie à un niveau tel que le déversoir ne
fonctionne jamais en charge, même pour la crue de projet.
dans le fonctionnement
hydraulique de l'ouvrage.
Lorsque le bassin est vide et la crue très faible toute l'eau de la crue
reste dans la retenue et l'écrêtage est égal à un; mais l'écretage qui
nous intéresse est celui qui correspond à la crue de projet (voir
paragraphs 3.3.4.) celle à partir de laquelle sont dimensionnés les
diverses parties de l'ouvrage.
5.1 INTRODUCTION
Les coûts réels ne sont connus avec exactitude que lorsque les
travaux sont complètement terminés.
29
30
Manuel/chapitre5
Dans le cas où ces données sont absentes, on aura intérêt à utiliser le sous-
modèle coût d'opération des véhicules du modèle HDM3 (voir glossaire).
Ce sous-modèle permet de calculer les prix d'opération des véhicules
en fonction des prix d'achat, du prix des carburants et lubrifiants et
du prix de la main d'oeuvre.
Dans le problème du choix entre un ouvrage à circulation permanente et
un ouvrage à solution intermittente, le calcul précis des avantages exige
en général de donner une valeur au temps des passagers.
La valeur du temps des passagers est une notion complexe qui peut
être abordée sous l'aspect individual (valeur attribuée par les usagers
à leur temps) ou collectif (valeur du temps pour la collectivité). On
renvoie à Biblio 2 pour la discussion de ce paramètre mais on
rappelle que, contrairement à ce qui se passe dans les pays
industrialisés où les investissements routiers ont souvent pour but
principal de permettre des gains de temps aux passagers, ceux-ci ne
représentent généralement qu'une faible part des avantages apportés
par les travaux routiers dans les pays du Sahel. Il peut donc être
judicieux, conformément à une recommandation de la Banque
Mondiale, de faire le calcul éconon-ique sans tenir compte de la
valeur du temps des passagers et de prendre seulement celle-ci en
compte dans un calcul de sensibilité.
5.4.1 La digue
5.4.1.1 Conception générale
Par rapport à un remblai routier sans présence permanents d'eau, les
contraintes qui influent sur la conception des remblais sont:
- les infiltrations,
- le batillage.
On peut distinguer plusieurs types d'ouvrages:
DIGUE EN TERRE HOMOGÈNE. La digue en terre homogène est constituée d'un
massif en terre compactée imperméable, muni d'un dispositif de drain
dans sa partie aval et d'une protection contre le batillage en amont. Cest
l'ouvrage le plus courant, et le plus proche d'un remblai routier.
DIGuE À NOYAU. Parfois, l'hétérogénéité des matériaux disponibles sur
place ou leurs caractéristiques géotechniques ne permettent pas
d'envisager une digue homogène étanche.
Gestion de l'eau dans les ouvrages routiers au sahel | 33
\ Tran*«cdanc«aae
Ebç!mare Permnxabe ,
Nature du terrain c
Sables fins et limons 8.5
Sables fins 7
Sables moyens 6
Gros sables 5
Petits graviers 4
Gros graviers 3
Mélange de graviers et gros galets 2.5
Argile plastique 3
Argile consistante 2
Argile dure 1.8
e Enrochement
VUE EN PLAN
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Elles sont d'un usage beaucoup moins courant que les enrochements
ou perrés non maçonnés.
Dans tous les cas de figure, l'interposition d'une couche formant un
filtre est obligatoire, ainsi que la création de barbacanes permettant la
dissipation des sous pressions entre les deux faces de la protection.
D) FILTREs. Entre la protection du talus et le massif de la digue, il est
nécessaire d'introduire un filtre, si-comme c'est le cas général-le
massif n'a pas la granulométrie convenable.
Si d est le diamètre des particules de filtre et D le diamètre de protec-
tion et que:
Gestion de l'eau dans les ouvrages routiers au sahel
| 39
U<4 U>4
Sols non cohésifs T < d85 T < 0.8 d50
Sols cohésifs T < d95 T < 0.8 d50
avec T > 0.05 mm
Dans le cas de matériaux à granulométrie hétérogène, il est souhaitable
de procéder à des essais sur modèle avant emploi.
5.4.2.2 Protection des talus aval
Le talus aval d'une digue fonctionnant dans un seul sens (cas où le
niveau d'eau amont est toujours situé du même côté de la digue) doit
être protégé contre les erosions dues au ruissellement des eaux de
pluie sur le parement. Un enherbement est le plus souvent suffisant.
40
Manuel/chapitre5
économique. de Vouvra
Les panneaux de batardeau que nous avons Figure 5.7 - Optimisation du coût de l'ouvrage
rencontrés sont des éléments longs et de faible
hauteur, souvent de 2 x 0.30 m, en bois ou en panneaux métalliques
creux (tôles métalliques soudées) manufacturés localement.
Leur forme est généralement celle d'un parallélépipède rectangle. Les
batardeaux ainsi constitués ne sont pas parfaitement étanches voir
par exemple le cas du pont de TOUNGUENE (fiche technique n° MR
1). Pour rendre le batardeau étanche, on utilise parfois des panneaux
biseautés, munis d'une fourrure étanche en feutre (voir par exemple
la fiche technique MA II).
5.4.4.4 Le chenal et le coursier
C'est la partie du déversoir située entre le seuil et le bassin de dissi-
pation. Le coursier succède au chenal par un convergent. Il est
souvent de section rectangulaire. La hauteur d'eau est égale à la
hauteur critique à l'amont, puis décroît. On calcule la profondeur
normale et la profondeur critique dans le coursier, pour déterminer le
type d'écoulement. Dans un certain nombre de cas, le chenal arrive
directement dans le bassin de dissipation; il n'y a pas de coursier.
Dans le coursier et le chenal, les vitesses de l'eau (pour la crue de projet)
sont souvent élevées, et ces organes doivent résister à l'érosion; s'ils ne
sont pas creusés dans le rocher, ils doivent être revêtus en béton (armé
généralement) ou en gabions. Les enrochements de taille moyenne ne
résistent pas à des vitesses de plusieurs mètres par seconde et sont
entraînés d'autant plus que ces organes présentent souvent des pentes
longitudinales fortes. L'annexe 2 explique comment on doit
dimensionner les enrochements de protection.
Gestion de l'eau dans les ouvrages routiers au sahel
| 43
Le cas des radiers submersibles calés au niveau du X Angle en degré du tIlus cvec Vhorizontale
Le cas des radiers submersibles calés au niveau du fond de la rivière est \\\
à cet égard significatif: une chambre de dissipation se crée naturellement _ I
à l'aval de l'ouvrage, même si on l'a protégé avec des enrochements. y
BASSINS POUR PETITE HAUTEUR D'EAU. Pour les petites hauteurs, il est L
souvent économique de ne pas faire de coursier et de déverser
directement dans un bassin de plongée renfermant un matelas d'eau
qui forme un excellent dissipateur et qui débouche ensuite Figure 5.9
directement dans un chenal à faible pente conduisant à la rivière.
Dans le cas des petites hauteurs, les caractéristiques dimensionnelles
de l'ouvrage peuvent être obtenues à partir du schéma de la figure
5.10 et de l'abaque de la figure 5.11.
Gestion de l'eau dans les ouvrages routiers au sahel
| 45
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2 3 45 6 0 2 3 4
0.0001 2 3 45 6 7 0.001
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0,3 0,2
0,7 0,6 0,S 0,4
1,5 1 0,9 0,8
chute
Figure 5.11 - Calcul des caractéristiques d'une petite
Gestion de l'eau dans les ouvrages routiers au sahel
| 47
La prise est située un peu au-dessus du fond du talweg, pour éviter son
envasement par les apports solides. Elle fait souvent fonction de vanne
de vidange, bien que ne permettant pas de vidanger toute la retenue.
Les plans types du barrage de KABOU (voir annexe 3 fiche TG 1)
représentent un dispositif classique de prise sur une petite retenue.
La conduite d'eau sous le barrage y est construite en béton; dans
d'autres cas elle est formée d'un tuyau en fonte.
On rappelle que les vannes de fond sont placées en principe au point
le plus bas de la retenue et doivent permettre à la fois de la vider,
de participer à la vidange des boues. Pour ce dernier usage, les et
manoeuvres sont délicates et le plus souvent inefficaces.
ti
1
i
l
REVUE DES OPERATIONS
SAHELIENNES
BANQUE MONDIALE NORWEGIAN TRUST FUND
DIVISION DE L'INFRASTRUCTURE
DEPARTEMENT DE L'AFRIQUE
DE L'OUEST
GESTION DE L'EAU
DANS LES OUVRAGES ROUTIERS AU SAHEL
BIBLIOGRAPHIE
MARS 1995
[-M~~~~~~~~~- L.TR
ANNEXE 1 - BIBLIOGRAPHIE
ECONOMIE ROUTIERE
1 L. ODIER
1963
Les avantages économiques des travaux routiers - Eyrolles, Paris
2 BCEOM - CEBTP
Juin 1991
Manuel des routes dans les zones tropicales et désertiques
Tome 1: politique et économique routière - Ministèrede la Coopération
3 - B. COUKIS
1983
Utilisation des méthodes manuelles dans les programmes de construction guide
pratique pour organiser et conduire les travaux - BIRD Washington
HYDRAULIQUE
4 M. CARLIER
1972
Hydraulique générale et appliquée - Eyrolles, Paris
5 N. VAN TUU
1981
Hydraulique routière - BCEOM - Ministère de la Coopération et du
Développement
PETITS BARRAGES
page A" 1
Annexe I - Bibliographie
HYDROLOGIE
il J. RODIER - P. RIBSTEIN
Estimation des caractéristiques de la crue décennale pour les
petits bassins
versants du SAHEL couvrant de 1 à 10 km2
12 ORSTOM
1988
Catalogue des états de surface - Répertoire des aptitudes au ruissellement
sols sahéliens des
15 SOGETHA
1968
Techniques rurales en Afrique ; les petits barrages en terre -
Coopération; CIEH Ministère de la
16 SOGETHA
1971
Utilisation agricole des eaux de crue en Afrique - Tome 1: Les
crue - CIEH, Ouagadougou épandages de
17 BCEOM, IEMVT
1977
Hydraulique pastorale - Techniques Rurles en Afrique - Secrétariat
Affaires Etrangèreschargé de la Coopération, Paris d'Etat aux
Annexe I -Bibliographie
page n°2
18 INSTITUT PANAFRICAIN DE DEVELOPPEMENT
1977
Découvrir une agriculture vivrière - Ed. Maisonneuve et Larose, Paris
19 ROOSE E.
1992
Introduction à la Gestion Conservatoire des Eaux et de la Fertilité des Sols
(G.C.E.S.) - ORSTOMIFAO, Paris
20 C.T.F.T.
1979
Conservation des sols au sud du Sahara - Collection Techniques Rurales en
Afrique - Ministère de la Coopération,Paris
21 FAO
1977
Aménagement des bassins versants - CahiersFAO, Rome
EAU ET SANTE
23 INADES Formation
1979
L'eau et la santé - Livres l et 2 - INSP de Côte d'Ivoire, Abidjan
MONOGRAPHIES
24 DIPAMA
1992
Sédimentation dans les barrages - Mémoire de maîtrise - Université de
Ouagadougou
25 A. JOIGNEREZ - N. GUIGEN
1992
Evaluation des ressources en eau non pérennes du Mali - ORSTOM
26 Dossier d'Appel d'Offres
1985
Etude de la route DORI - TERA - NIAMEY - Aic Progetti - Europrogetti -
Autorité de Développement intégré de la région Liptako - Gourma
Etude complémentaire pour l'établissement du dossier d'exécution de trois
retenues d'eau pour les besoins de chantier, utilisables d'une façon permanente
par la population et le bétail au Niger.
Annexe I - Bibliographie
page n° 4
REVUE DES OPERATIONS
SAHELIENNES
BANQUE MONDIALE NORWEGIAN TRUST FUND
DIVISION DE L'INFRASTRUCTURE
DEPARTEMENT DE L'AFRIQUE
DE L'OUEST
GESTION DE L'EAU
DANS LES OUVRAGES ROUTIERS AU SAHEL
MARS 1995
ANNEXE 2 - DONNEES TECHNIQUES DIVERSES
On y trouvera successivement:
Page n°I
Axmexc 2
1 - ECOULEMENT NATUREL
Dans un tel régime le débit est, le plus fréquemment, celui de la rivière si l'ouvrage
pas ; on peut toutefois constater un accroissement de la vitesse dû à la diminution n'existait
surface du profil en travers du lit au droit du pont. de la
C'est évidemment au passage des plus fortes crues que le problème du débit et de
de l'eau (origine d'affouillements divers), se pose. la vitesse
La formule la plus utilisée qui permet de calculer le débit d'un écoulement naturel
MANNING STRICKLER: est celle de
Annexe 2
Page n°2
VALEURS DU COEFFICIENT DE RUGOSITE K
DE LA FORMULE DE MANNING
A. Canauxartificiels
3
Page n°
Annexe 2
On voit ci-dessous 2 types de déversoirs à seuils épais et mince.
Figure 2.1 - Déversoir à large seuil Figure 2.2 - Déversoir à crête et à nappe libre
Annexe 2
4
Page n°
. ... ..m3um1
[Emhm::l
mmmm~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~.
om
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I ti~~~~~ M-Im I l.,l,l!.gIl. !|l.lllÈulit,|ijl|Sls|l}Bls!ll{llWlF.
Graphique1 .r Ecoulement
-- 4 dévrsi sur1un1!
à large sjeui elnger
DEBITllll EN
2.2~~~~~~~~~~~ LIBRE!i3ilREGIME
NOYE l11i!l5 i.iii kl!illl}ll;ll:lliiHIHfiHTII
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du régime déoé
Au débit ont doi appl'iquer uni coaeffig'é>lUSiicientréduteH#urPfnto
essent#ielenn Retigure 2.3 ci-dEessous
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2.'.
A~~~~~~~~w«llt
iLqElm i-lk P. A!fii el - i4 s"M 1 A=RC>,
r-
Vs(m/s) = 1.2 2
avec:
g = accélération de la pesanteur = 9.81 m/s2
pa = masse volumique de l'enrochement
pw = masse volumique de l'eau
d = diamètre d'un enrochement sphérique (en mètres)
Pour des matériaux rocheux courants, pa = 2.6 t/m3
Annene 2
Page n°6
2
On trouve alors d = 0.022 Vs
déduit de la vitesse
et le diamètre des enrochements de protection courants sur fond horizontal se
moyenne calculée à partir des caract6ristiques hydrauliques par:
dh = 0.09 Vm 2 -
La taille des blocs croît donc rapidement avec la vitesse maximum du courant.
Ainsi pour des enrochements, on arrive aux diamètres suivants:
pour Vm= 1 m/s diamètre des blocs = 0.1 m
2 0.35
3 0.8
Lorsque les enrochements sont placés en talus, l'angle de talus réduit la stabilité de l'enrochement.
La dimension de l'enrochement sur talus se déduit de la dimension sur fond horizontal par
dtaus=X dn
avec
, = cos 0 F- tg20 / tg2" (cf. fig. 8)
où
0 = angle avec l'horizontale de la pente du perré
O = angle avec rhorizontale du talus d'équilibre de matériau
F.ii du totus
: Angle en degré du Iltus ovec Ihorizontole
2/1
20 _
3/1
10 __- _+5/1
-
20
Graphique 3 - Valeur de R
ou d'autres
La taille des blocs devient vite importante, et impose parfois le recours à des gabions
être posées sur des
techniques (ARMATER, par exemple). Ces protections doivent obligatoirement
couches filtre.
Page n 7
Annexe 2
REVUE DES OPERATIONS
SAHELIENNES
BANQUE MONDIALE NORWEGIAN TRUST FUND
DIVISION DE L'INFRASTRUCTURE
DEPARTEMENT DE L'AFRIQUE
DE L'OUEST
GESTION DE L'EAU
DANS LES OUVRAGES ROUTIERS AU SAHEL
OUVRAGES TYPES
MARS 1995
ANNEXE 3
OUVRAGES TYPES
BURKINA FASO
BF1 SIRBA
BF5 YALOGO
BF11 PET1TBALE
BF19 OUAGADOUGOU 2
BF22 GAHANGEUR
BF25 OUEDOGO PETIT
BF27 BITOU
NIGER
NG3 TABALAK
NORD TOGO
TGi KABOU
MALI
ML5 TINKO
ML7 TENEYA
ML1 1 BANDIAGARA
MAURITANIE
MRI TOUNGUENE
Pagcnel
Annexe 3
NUMERO DE LA FICHE BF1
PHOTOS No du Rapport
OBSERVATIONS DIVERSES:
Cet ouvrage important (la SIRBA au droit de l'ouvrage a un bassin versant de 3 500 km2) est caractéristique d'un aménagement sur
route moyennement circulée. Il comporte une longue digue et un seuil déversant latéral.
1/2
BF I SIRBA
A B
A B
s I
PROFIL EN LONG
pente mini %
Sable 2
Graveleux
Collecteur
Gabions Gabions
r "Chaussée 7.00 L 2.00 200 - 1.0 L 200 ,1.0
266.3 266.30
< K ~pente a %
iL
CD -Dalle en béton e: 0.20
o o Enrochement
COUPE B.B
NUMERO DE LA FICHE BF5
PHOTOS No
OBSERVATIONS DIVERSES:
Il s'agit d'un ouvrage caractéristique d'un grand bassin versant avec seuil déversant central et chaussée circulable
réduite à 4 mètres
sur le radier.
Les gabions bien qu'ayant été maçonnés sont très endommagés et exigent chaque année un entretien important.
50 ha sont irrigués à l'aval de l'ouvrage.
Pirogues de pêche dans la retenue.
1/2
BF 5 YALOGO
A B
I~~~
3.50
COUPE B. B Déversoir
Cori
riluSableE,tj
-Remblai latéritique
COUPE A. A
NUMERO DE LA FICHE BF1 1
PHOTOS NO
OBSERVATIONS DIVERSES:
1/2
BF Il PETIT BALE
amont _|aval
gabions
3.00 024
60 3.00 d1.10 m
3.00
24 Ouvertures de 3.00 m
NUMERO DE LA FICHE BF19
PHOTOS N°
OBSERVATIONS DIVERSES:
Ce pont, à la sortie de Ouagadougou constitue aussi un barrage permettant de stocker plus de 2 millions de m3 utilisés
au moins autrefois pour l'alimentation en eau de la capitale.
1/2
BF 19 OUAGADOUGOU 2
7.00 450 l1
L I IL 350
~~~~~2 .
|A 22 Ouvertures de 3.50
Cadres fermés COUPE A . A
NUMERO DE LA FICHE BF22
PHOTOS N° 6 du Rapport
OBSERVATIONS DIVERSES:
Erosion contrôlée juste derrière les dalots; mais amnorce d'érosion régressive sur le cheminement de l'eau entre la boîte d'enrochement
et le fond du lit du Boulbi.
1/2
BF 22 GOHANGUEN
OUAGADOUGOU
Chenal
VUE EN PLAN
-1.50 1L1 50_-q0
Cmont
O Aval
l 164 ~~~~ ~ ~~~10.00
-
> ~~~~~~~~~~~~~~Affouillements
COUPE A.A
NUMERO DE LA FICHE BF25
PHOTOS NO 10 du Rapport
OBSERVATIONS DIVERSES:
Aménagement caractéristique d'une retenue d'eau à l'amont d'un pont à longues digues d'accès, au passage
d'une large vallée.
Cet ouvrage original a assez bien résisté depuis 20 ans; il conviendrait cependant de reprendre les gabions
et de les remaçonner.
1/2
AF ?5 OUEDOGO PETIT
KOUPELA TOGO
200 m i] 45 m 500 m
_ ~~47.5()_0
Rideau de Dalplanches
Gabions bétonnés
Protection béton
COUPE A .A PONT: 4 Travées de 11 m
NUMERO DE LA FICHE BF27
PHOTOS NO
OBSERVATIONS DIVERSES:
1/2
BF 27 BITOU
iA. ~-
jA ~
400.00 .L 200.00
~~-~~~
perré sim le
-~
talus enc azonné
p
COUPE BC JB
COUPE J . J
NUMERO DE LA FICHE NG3
PHOTOS NO 20 du Rapport
OBSERVATIONS DIVERSES:
Il s'agit d'une très longue digue permettant à la route Tahoua-Agadès de franchir une lagune alimentée par un
Kori.
Un pont de 33 mètres permet de laisser passer les crues du Kori et constitue un ouvrage d'équilibre entre l'amont
et l'aval de la lagune.
1/2
NG 3 TABALAK
eauT
PHOTOS No 19 du Rapport
OBSERVATIONS DIVERSES:
Cet ouvrage a été demandé par les habitants du village de KABOU, lorsqu'ils ont vu construire
la route entre Kara et le GHANA.
Son but est essentiellement l'approvisionnement en eau des hommes et des troupeaux.
L'ouvrage a bien répondu à son objectif et permis d'alimenter 18 000 habitants et leurs troupeaux.
L'ouvrage visité est en assez bon état, bien que les robinets des fontaines et des abreuvoirs
soient cassés et que personne ne se
soucie de les remplacer.
L'eau ne semble pas utilisée pour l'irrigation, sauf à partir du déversoir, lorsqu'il fonctionne
(normalement chaque année, moins
d'un mois, la lame d'eau étant de l'ordre de 0,4 m).
Si on considère que le barrage était de toute façon obligatoire pour l'alimentation en eau
de la région, le calcul fait apparaître
globalement une économie.
1/2
y TGI KABOU
BARRAGE VUE EN PLAN
cvf
t1 dr / )evacuateur
IDalot ( 4Y2 L = 22 m )
de arues Tour de prise AMONT\
% \
Bornes fontainesEnrochement
VA / R lFossé d'~~~~~(févacuation
de vidangae
\Enherbement sur terre végétale
rChenal en gBabions t/ j 1eeax
L =20 m , . Bornes tontaines
Abreuvoirs
KARA
<: - XFossé au scraper
________KARA___________ L___________________m___ A Longueur du barrage: 550 m
I 279.20
5Çà-te de dbue 4,
CrCtenou
\X
4'( x 2 Y ( 345 276.30/
m ) lPHEN
\ E /& ,_ + DécaD~~~~~~~~~~~~~~~~aae 0 40 m
\sX
Conduite de vidangXe o 3 5 0 </ C
4\8 9 42 43 29 43 4 0 3 8 3 0 3
Cotes T.N _ C r A.A
CR Ci Ci o: o D é <e itt o
148 49 142 43 1 9 43 42 40 35 58 35 50 35
Distances partielles
PROFIL EN LONG
\~~~~~~~~~~~~~~~ /0
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ IUS
COUPE A. A
TGI KABOU 2
EVACUATEUR DE CRUES
20.00 1: 2 _
Enherbement ::_ret-
, \ ~~~~Enrochement
Fossé au scraper _-550
sur 150 m de longueur 5.a 90 50
1122
22.05,_
VUE EN PLAN
9.00 .20
/ \ ~~~PHE: 278.00
20.00 22.05
COUPE B.B
-~~~~~~~~~~~~~~
-~~~~~~~~~~~~
e -
NUMERO DE LA FICHE ML5
PHOTOS N°
OBSERVATIONS DIVERSES:
n s'agit là d'un petit ouvrage villageois, construit avec l'aide d'une ONG.
La digue est entièrernent déversante, protégée à l'aval par des enrochements et un massif
de maçonnerie ancré dans le sol.
Le parafouille est en matériaux imperméables.
La route dessert les villages et permet le passage des camionnettes; l'ouvrage batardable
permet la maîtrise de l'eau à l'amont
de l'amnénagement.
1/2
ML 5 TINKO
r i AT 1620 '|5.
VUE EN PLAN
R.G I
PR 960
0ST PfRTIELLES 10 10 10 * ta
1 *a . 1 s 5 t0 S0 0 10 10 2
. i n « 4c
c c <
DlST CE5
4o c
COTES T.N S
COTES Pfi-
S.04 S.32 5.36 1 i.16 5.22 5.S4 5.56 5 .00 2.90 13 7
716.7?
VOL tJAÇONtRIE 1S8 208 V6 3D02 3.20 3.94 4n2L
19.9s 2125 2n
2.4 îa 3¶ia 3140 3'k.20 3L 31,20 350 3S0 789 192 111?7
VOc.CONPACTÂGE - ZSS 15.SS i7S
PROFIL EN LONG
CJ Paaf ouillek
COUPE A.A
NUMERO DE LA FICHE ML7
OBSERVATIONS DIVERSES:
Il s'agit d'une digue de 2 m de hauteur maxima munie d'un dalot batardable de 3 x 1,20 m et d'un déversoir de 35 m calé 50 cm plus
bas que la digue.
Les objectifs de cet aménagement villageois sont les mêmes que pour l'ouvrage de TINKO (fiche précédente).
La largeur de la chaussée est de 5,3 mètres sur la digue, mais de 2,9 m seulement sur le déversoir et sur le dalot.
ML 7 TENEYA
Dalot A Di ue Déversoir B
PROFIL EN LONG
M # 9o,Ta~~~lus enherbé _B
Latérite ep: 0.15
M p_ Maçonnerie \ Maçonnerie
JSS
0-50 COUPE A . A COUPE B. B
3.00 300
30.70 t O.30Lz: 2.90 H
to
ROUTE PK
PHOTOS NO
OBSERVATIONS DIVERSES:
C'est un bon exemple de pont rendu batardable longtemps après sa construction, en profitant de son caractère de pont cadre.
Dans le pont très ancien en maçonnerie et béton armé, on est venu creuser des rails de batardeau en 1981.
Les élénents de batardeau ont 20 cm de hauteur, sont taillés en biseau et muni d'un feutre étanche.
ls sont fabriqués localement. Le pont n'est jamais submergé; la retenue telle que gérée est pérenne.
La retenue permet: les cultures de pluie, les cultures de contre saison, l'abreuvement du bétail.
Il existe 2 autres ponts du même type à BANDIAGARA, le pont militaire et le pont du DOUROU. ns sont tous sur la rivière YAME.
La gestion des barrages est assurée par le Comité de gestion des eaux composé de:
D'après nos interlocuteurs de DNEH, le système fonctionne; et les manoeuvres de vanne permettent même d'éliminer les
apports solides.
On ne constate pas d'envasement de la retenue depuis plus de 10 ans que le sytème de batardage et de contrôle de l'eau a été mis
en place.
12
ML Il BANDIAGARA
ELEVATION
o
o.
EEEJLI
El 1] El EJE) El El
Radier continu
Niveau supérieur
batardeau
OUVRAGE ANCIEN DE 10 PERTUIS DE 1.80; PIL.ES DE 0.80
Remblai
VUE EN PLAN
Fourrures
BATARDEAU
NUMERO DE LA FICHE MR1
PHOTOS NO 11 du Rapport
OBSERVATIONS DIVERSES:
Il s'agit là d'un pont batardable situé sur la route digue qui longe le fleuve Sénégal.
C'est un ouvrage cadre à 4 pertuis de 3,7 m de large et 4,8 m de hauteur, permettant de stocker
l'eau du fleuve Sénégal venue de l'aval.
Les planches en bois qui forment les batardeaux ne constituent pas un barrage étanche et les responsables
doivent à chaque
fermeture plaquer sur ce batardeau des bâches imperméables pour arrêter le courant.
MR l TOUNGUENE
VUE EN PLAN
AMONT
34m 15m
Piles batardables
AVAL
REVUE DES OPERATIONS
SAHELIENNES
BANQUE MONDIALE NORWEGIAN TRUST FUND
DIVISION DE L'INFRASTRUCTURE
DEPARTEMENT DE L'AFRIQUE
DE L'OUEST
GESTION DE L'EAU
DANS LES OUVRAGES ROUTIERS AU SAHEL
I~~~~
ETUDE DE CAS
MARS 1995
ANNEXE 4
ETUDE DE CAS
Cette annexe présente deux cas d'ouvrages où l'on a essayé de comparer la solution d'un pont
sans retenue hydraulique, ni aménagement agricole, à la solution d'un aménagement.
Les deux situations sont très contrastées.
* Etude de cas n0 1: Aménagement hydro-agricole de T.Y.
Il s'agit d'un projet hydro-agricole d'assez grande ampleur, puisque la retenue d'eau permet la
mise en culture de 608 ha. Dans un tel cas, le projet agricole peut rentabiliser une partie notable
des investissements nécessaires pour le projet routier (et en tout état de cause la totalité du
surcoût nécessaire pour adapter le projet routier à la fonction d'ouvrage de retenue pour
l'agriculture).
* Etude de cas n° 2: Aménagement hydro-agricole de D.
Il s'agit d'un très petit périmètre d'irrigation, au niveau d'un village, avec la possibilité de
cultiver au maximum 15 ha. L'idée de cet aménagement est venue du fait que de toute façon
l'entreprise devait réaliser un petit barrage pour disposer de l'eau nécessaire au chantier de
route. Dans un tel cas le périmètre d'irrigation ne saurait rentabiliser le coût d'une retenue
d'eau, même s'il s'agit d'un coût marginal pour adapter la digue provisoire d'accumulation
d'eau en un ouvrage définitif assurant réserve d'eau et irrigation. On demande alors simplement
aux avantages agricoles de rentabiliser l'infrastructure d'ilTigation sur le périmètre lui-même.
En outre, ces deux exemples ont été mis à profit pour montrer comment sont calculés les
besoins en eau pour les cultures et les avantages agricoles,0 comment se font les calculs de crue
et de gestion d'une retenue d'eau pour l'irrigation (cas n 2), et comment enfin peuvent être
évalués les avantages procurés par l'utilisation d'une retenue pour l'alimentation en eau des
0
populations (et éventuellement des troupeaux), aussi dans le cas n 2.
"....
RAPPORT TECHNIQUE
Annexe 4
page n° 2
CAS No 1
RAPPORT TECHNIQUE
1 - CADRE DU PROJET
La partie Nord de la zone située entre le fleuve Sénégal et les dunes qui bordent sa vallée au Nord,
à l'amont du barrage de Diama et à l'aval de celui de Manantali, soit immédiatement à l'Ouest du
lac R'Kiz et de son dispositif d'alimentation, présente une physionomie très particulière. C'est une
zone de dunes dans laquelle des marigots ou des ramifications de ceux-ci pénètrent profondément.
En certains endroits se sont formés des bas-fonds plus ou moins vastes, très plats et qui sont
inondés à chaque crue. On les désigne sous le vocable "dépressions interdunaires". Elles sont
allongées et orientées parallèlement aux dunes (Sud-Ouest/Nord-Est) qui les encadrent de part et
d'autre et les dominent d'une hauteur qui atteint souvent quinze à vingt mètres.
Du point de vue de la formation des sols de ces cuvettes, il s'agit de comblements alluviaux
successifs, dus aux crues du Sénégal, et qui ont fini par niveler le terrain.
Le problème posé par l'aménagement de cette zone est lié à la mise en service récente des grands
aménagements du fleuve Sénégal: le barrage de Manartali en amont et surtout le barrage de
Diama à l'aval.
Dans les conditions naturelles, les cuvettes interdunaires qui bordent le lit majeur du fleuve
Sénégal entre Rosso et le lac R'Kiz, étaient irrégulièrement inondés lors de la crue annuelle du
fleuve Sénégal. L'irrégularité des crues ne permettrait pas d'y pratiquer des cultures de décrue à
grande échelle mais les bas-fonds les plus régulièrement inondés étaient cependant cultivés avec
des superficies très variables suivant les inondations.
La mise en service des aménagements de Diama et de Manartali va modifier très sensiblement ce
système. La décrue du fleuve Sénégal va être soutenue plus longtemps et surtout le niveau du
fleuve dans le delta va être maintenu à une cote égale ou supérieure à 1.50 m (cote OMVS)
pendant une grande partie de l'année (de juillet à mars). Les conséquences seront l'inondation
quasi-permanente des zones basses des cuvettes, qui renferment les meilleurs sols du point de vue
agronomique, ce qui rendra impossible la pratique de cultures.
Ces zones présentant un potentiel agronomique certain, il a paru intéressant d'essayer d'éviter la
submersion permanente mais au contraire de tirer parti de la retenue de Diama pour maîtriser les
conditions de submersion et permettre les cultures de décrue.
L'idée générale est de limiter l'inondation lors des crues du fleuve par une digue et de laisser
passer dans les dépressions le volume d'eau nécessaire à la culture de décrue: il convient de
pouvoir rendre cultivable la plus grande superlicie possible, et à la meilleure période.
A la suite du remplissage des cuvettes par la cure du fleuve, qui doit être terminée fin octobre, la
période des semis s'étalera de la mi-novembre à la mi-février, soit sur une période de trois mois.
Durant cette période, la baisse du plan d'eau est d'eniviron 9() cm, ce qui représente 608 ha de
surface exploitable pour la dépression de T.Y..
Les principaux effets attendus du projet sont une augmentation des productions céréalières et la
mise en valeur d'une zone jusqu'alors inculte qlui conitibuera à la fixation des populations.
On étudie successivement par la suite la soluLtion barriage et la solution où seule est construite une
route permettant le franchissement de ces dépressions.
Annexe 4 page n° 3
2- SOLUTION BARRAGE
2.1 - PRINCIPE D'AMENAGEMENT
Le principe de l'aménagement proposé est très simple et est destiné à maîtriser les conditions de
remplissage des dépressions interdunaires en garantissant ce remplissage pour les crues
supérieures à la crue décennale sèche.
Il consiste, dans l'aménagement d'une digue de fermeture, dont la hauteur maximum est de 4 à
4.5 m, calée au niveau d'une crue décennale avec une revanche de sécurité de 0.50 m environ. Un
ouvrage de prise permet la communication entre le fleuve et la cuvette. En période de crue, cet
ouvrage de prise permet de contrôler la montée du plan d'eau pour les cultures en maîtrise de crue.
En décrue, il retarde l'écoulement des eaux en fonction des besoins. C'est un ouvrage en béton
avec prises côté fleuve et côté duvette reliées sous la digue par un dalot de 1.00 m x 1.00 m de
section.
L'ouvrage de prise est pourvu de rainures verticales permettant l'utilisation de batardeaux pour
gérer le flux hydraulique transitant par les dalots. Le système, qui a l'avantage d'être économique,
n'est cependant pas d'une utilisation très aisée et ne permet pas une gestion très fine des débits:
les manoeuvres doivent être anticipées longtemps à l'avance et la gestion des débits est
pratiquement réduite en régime "tout ou rien".
En conséquence, et en prévision de l'installation éventuelle, a posteriori, de vannes mécaniques,
l'ouvrage de prise est muni, en milieu de digue, d'un puits d'accès conçu pour pouvoir recevoir, le
cas échéant, une vanne murale à commande manuelle. Dans ce cas, les batardeaux feront office de
dispositif d'entretien et de sécurité.
Pour la cuvette de T.Y., formée par l'alignement de trois cuvettes, des ouvrages intermédiaires
(dérivations) permettent de contrôler le remplissage de chacune des cuvettes.
Quelques seuils naturels, qui réduisent l'écoulement des eaux, sont également prévus pour être
recalibrés.
2.2 - DESCRIPTION DES TRAVAUX ET DISPOSITIONS CONSTRUCTIVES
Trois dépressions en série, alimentées par le M'Bleer et séparées par des seuils naturels qui
réduisent l'écoulement lors des faibles crues, constituent la zone de T.Y..
Les cotes optimales de remplissage des cuvettes (cotes permettant d'obtenir à la décrue les
surfaces maxima pouvant être mises en culture) sont:
Zone1 : 2.C() m
Zone 2 : 1.40 m
Zone 3 : l.l m
La crue décennale sèche (1.84 m IGN) ne permet en aucun cas d'atteindre la cote optimale de la
zone 1. La crue décennale humide atteint 3.31 m IGN.
. Printcipe d'améinagementt
Une digue et un ouvrage vanne, situés eri tête de la cuvette de T.Y., contrôlent l'accès de l'eau
dans la cuvette. La fermeture de l'ouvrage permet de réduire le débit ou d'interrompre totalement
l'alimentation lorsque le niveau optimal de remplissage est atteint.
La cuvette comportant trois zones qui doivent être remplies à des niveaux différents, les deux
seuils naturels séparant les zones sont recalibrés pour laisser transiter le débit nécessaire au
Annexe 4
page n° 4
remplissage de chaque cuvette et munis d'ouvrages vannes de dérivation qui permettent le contrôle
du remplissage.
. Nature des travaux et dispositionis conistructives
Digue
Longueur 1 632.00m
Revanche 0.60 m
Cote crête 4.00 m (IGN)
Largeur en crête . 8.00 m (pour permettre le passage d'une
route en terre de 5 m de chaussée)
Pente talus 2.5/1
Ouvrage d'alimentation
Il est constitué d'un ouvrage de prise muni d'un dalot en béton de 1.00 m x 1.()0 m calé à la cote
des
0.70 m (IGN) et d'un puits d'accès permettant les manoeuvres d'ouverture et de fermeture
batardeaux. L'amont et l'aval du dalot sont également munis de batardeaux pour permettre le
curage et l'entretien de l'ouvrage.
n peut être envisagé d'équiper ultérieurement l'ouvrage de vanne métallique.
Ouvrages de dérivation (2)
Deux dérivations, équipées d'une vanne à l'amont, sont prévues dans la dépression.
La première dérivation est munie de deux dalots de 1.00 m x 1.00 m. Le radier est calé à la cote
1.00 m (IGN).
L'ouvrage est prolongé par un endiguement de 440.00 m de longueur. Cote en crête de digue
2.70 m (IGN).
La deuxième dérivation est munie d'un dalot de 1.00 m x 1.00 m. Le radier est calé à la cote 0.30
m (IGN).
L'ouvrage est prolongé par un endiguernent de 280.00 m de longueur. Cote en crête de digue
2.00 m (IGN).
Recalibrage
Un recalibrage est prévu en amont et en aval des deux dérivations, afin de permettre un meilleur
écoulement en phase de remplissage.
page n° 5
Annexe 4
2.3 - QUANTITES ET COUTS (VALEUR 1991)
Digue principale
Ouvrage de prise
Sous-total
27 454 050
Anilexe 4
pagc n° 6
Ouvrages U Quantité Prix unitaire Coût
(U.C.) (U.C.)
REPORT 27 454 050
Dérivation 1
Dérivation 2
DIVERS
Annexe 4 page n° 7
3 - SOLUTION ROUTE SEULE
3.1 - PRINCIPE DE L'AMENAGEMENT
Dans ce cas, le profil en long de l'ouvrage reste identique à celui retenu pour
car il est imposé par les conditions hydrauliques du fleuve. la solution barrage,
La pente transversale du remblai peut être plus faible (2/1 au lieu de 2.5/1), car
la dénivelée entre
les deux faces de remblai est faible.
Annexe 4
page n° 8
i
1
PLANS DE LA SOLUTION
Annexe 4
page n° 9
| DEPRESSIONS INTERDUNAIRES ROSSO - R' KIZ
Ouvrages de T.Y.
X Keur MadikeX
-Bagdad `A ;
Tinou .
tN f fi ]+-
Guidakar KsarChos
n
Jedril Mohaguepg
N~~~~~
X t K hei çCKuie
1JGANI `
page n° 10
Annexe 4
ICUVETTE DE T Y
ee,-
Axe de la digue
Y',
It>
Annexe 4
page n'~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~3
MM o c: D> 5 -4i0
-0ID0 O Oci -0
M~
ZI ou a8d m° > IDm ' axauuv
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4.00 0,0
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255.0 3.37 CL
o 27g-% 24 2.38
3o5.oo 2 3.25
CD
375.00 _ 2.89
395.00 20 197/
418.oo 23 2.86
1M ~~~~~~~ ~~~~~~~485.00
2.89
Ca O~~~~~~~~~~~C
r~ \ 4 538.00 2.89 In
O 4.00 9 3.62
m JN1 6 4.88
8204.90 Or-
728.00 C> 5.00 z
Q ~ ~~~~~5.50
.775.00 6.40
O12450.00 25.90
O.
22
r' 5.00
7891.00 4.15
2
14.00
756.00 3O4 1.
4" ~~~~~>1
mi 970 3.24 G
1021.00 3.28
1047.00 261 3.53
1067.00 _ 3.13 1
1131.00 2.68
1213.00 10 1 2.37
1245.00 22 2.20
*1307.00 2.33
1371.00 2.39
1412.00 1.99
1476.00 1.99
1545.00 2.40
1590.00 Ch 3
4.00 1 3 . 0 M 4.17 _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _
OUVRAGE DE PRISE
PLAN
Axe dîque
I marigot
~~~~~~Axe
Annexe 4
page n° 13
o
o
CD
CD
cD
CD,
E S 0n
(D`o
c~C n
C. n
D~~~~~~n
CD
CD
TETE COTE FLEUVE
COUPE
Coté fleuve
;t,
8
o4
PLAN
c'J
270
ELEVATION
AS~-
Annexe ---- - 4
I page n0 15
Annexe 4
page n° 1
TOUR DE PRISE
COUPE A -A COUPE B. B
1.40 - i 1.90 l
01 .02
20, .LU>2 1
3 Dallettes B.A
COUPE C. C
B p
A rt
page n° 16
Annexe 4~~~~~~~~~~4
TETE COTE CUVETTE
30 20
^ p 3.70AN
430ti 20 320
ELEVATION
…-stl, -il,j
Annexe 4 L page n° 17
i
1
PLANS DE LA SOLUTION
Annexe 4
CUVETTE DE T.Y.
-Axe
de laroute seul--,-~---
CI'
If,
~~xV.z
~ ~ ~
i /1~~~
page n 1
4
Annexe
ROUTE DE T.Y. l
Route
8.00
Chaussée
4
2nnexe pD; n° 192
Annexe 4
page n0 19
O.H. 0 1000
~~~~~~~~~~~I I
+ 2.00
4 200i 1720
PLAN
Axe route
Axe marigot
page n° 19 bis
Annexe 4
CAS No 1
RAPPORT AGRO-ECONOMIQUE
Anniexc 4
page n° 20
CAS No1
AMENAGEMENT DE T.Y. (MAURITANIE)
RAPPORT AGRO-ECONOMIQUE
1 - CADRE DU PROJET
Il s'agit d'une cuvette de 1 1(>0 ha, dont l'aménagement hydro-agricole permet la culture en
décrue sur 608 ha.
La digue-route construite entre le fleuve et la cuvette à aménager permet par un ouvrage-
vannes de laisser rentrer l'eau nécessaire à l'inondation de la cuvette: la culture s'y fait par
auréoles au fur et à mesure du retrait des eaux. Le principe est le même que s'il s'agissait de
faire de la culture de décrue dans une retenue créée par la digue route en barrant une rivière et
se remplissant par l'amont.
2 -INVESTISSEMENTS
Digue - ouvrage hydraulique sous digue
Les éléments comparatifs puisés dans le Rapport technique sont les suivants, dans le cas où il
y a route seule, aménagement hydro-agricole seul et une combinaison des deux.
Coûts (U.C : Unités de compte) hors imprévus
Ouvrage TerTassements Total
hydraulique et divers
2. Solution aménagement
hydro-agricole seul 1 310 000 12 390 000 13 700 000
pagc n° 21
Annlexe 4
4 - ANALYSE ECONOMIQUE
Le tableau 5.1 ci-après récapitule les divers éléments du bilan, donc en plus des coûts ci-
dessus les frais d'entretien et fonctionnement de ces infrastructures, la valeur ajoutée des
cultures qui préexistaient avant l'aménagement, considérée comme un avantage négatif, les
coûts d'investissement sur le périmètre, les frais d'entretien et fonctionnement
correspondants, enfin la valeur ajoutée agricole par différence entre le revenu brut des
cultures et les frais culturaux.
Ces éléments et le cash flow correspondant apparaissent dans les deux hypothèses, avec
aménagement routier, et sans celui-ci.
Quelques précisions sont données suI le calcul des avantages agricoles, avant la comparaison
des avantages et des coûts.
a) Valeur ajoutée avant projet
La valeur ajoutée avant projet (colonne 3 du tableau 5.1 de comparaison avantages/coûts), est
représentée par la valeur nette de la production qui préexistait dans la zone où sera retenue
l'eau, et où sont faites les nouvelles cultures de décrue.
Il s'agissait de maigres cultures de sorgho de décrue sur 210 ha qui avaient un rendement de
500 kg/ha (au passage on voit que l'aménagement permet de presque tripler la superficie
cultivée, et avec des rendements bien supérieurs). Cette valeur ajoutée s'établit alors à:
Production (t) 105
Valeur de la production (UC) 2 205 000
Coût des facteurs de production (UC) 98 0(0
Valeur ajoutée (UC) 2 107 000
Les coûts de production étaient extrêmement faibles, avec un simple grattage du sols, semis,
et aucun autre entretien.
On fera remarquer que dans l'analyse économique la valeur ajoutée procurée par les
anciennes cultures a été considérée comme constante. Si on a quelque raison de penser que le
progrès technique aurait fait progresser les rendements, en l'absence du projet proposé, il
aurait bien entendu fallu en tenir compte, c'est-à-dire qu'on aurait eu une légère progression
de cette valeur ajoutée, même eti l'absenice du projet.
b) Valeur ajoutée avec projet (colonne 6)
Elle a été calculée à partir des éléments suivants, toujours avec culture de sorgho (améliorée):
Aninexe 4
page n° 22
. En phase de croisière:
Rendement (t/ha) 1,2
Production totale (t) 790
Valeur de la production (millier UC) 16 590
1 1 937
Coût des facteurs de production (millier UC)
Valeur ajoutée (millier UC) 14 653
13 185 U)C/ha dont: petit inatériel 275. scmences 210. fongicide 300. etgrais 2 4(X)
page n° 23
Annexe 4
TABLEAU 5.1
,....
OUVRAGE DE D. AU NIGER
RAPPORT TECHNIQUE
Annexe 4
CAS No 2
OUVRAGE DE D. AU NIGER
RAPPORT TECHNIQUE
1 - CADRE DU PROJET
Il existe au Niger un organisme l'Autorité de Développement Intégré de la Région Liptako-
Gourmna (ALG) qui dispose de crédits et se consacre au développement de la région en
question. Cette Autorité a fait étudier la route Dori-Tera-Niamey, et selon les
recommandations d'une étude de factibilité de 1979, a fait étudier en 1984, trois points d'eau
permanents.
Ces points d'eau ont été choisis en tenant compte de l'importance des villages à desservir, de
l'importance des bassins versants et dans le but d'obtenir une optimisation des transports de
l'eau nécessaire à la construction de la route. Dans ce choix on a tenu compte du fait que du
PK 0.00 (Niamey) au PK 77.00 (Gothèye) la route suit la rive droite du Niger, et de
l'existence à Tera (PK 176.00) d'un barrage permanent qui pourra être aussi exploité pour les
besoins du chantier.
Les sites retenus ont été:
D. au PK 177.00 - 77 : 40
B. au PK 140.00 - 77 : 62
Z. au PK 186.00
A court terme la construction de ces barrages avant la mise en appel d'offres des travaux de
la route rendra plus économique les travaux en diminuant les transports d'eau.
A long terne, les points d'eau seront exploités pour les besoins locaux des villages, de
l'agriculture et de l'élevage.
On décrit ci-après les deux solutions envisageables sur un site de ce type:
- la solution barrage, qui a fait l'objet de l'étude 1984,
- la solution route seule.
2 - SOLUTION BARRAGE
2.1 - LES ETUDES DE LA SOLUTION BARRAGE
Les travaux sur le terrain se sont déroulés du 16 janvier au 25 février 1984. Ces travaux
consistèrent en l'étude topographique, géotechnique et hydrologique des ouvrages.
Les données socio-économiques nécessaires ont été également recueillies.
2.1.1 - Topographie
0
Annexe 4 page n 25
Le résultat de la campagne topographique a permis d'établir un plan général à
1/2 000 de la cuvette et des plans de détail à l'échelle 1/500 de la zone du barrage. Lel'échelle
barrage
a été matérialisé à l'aide de bornes en ciment. Les levés tachéométriques ont été rattachés,
avec nivellement de précision au bornage établi pendant l'étude et la matérialisation
de la route. de l'axe
2.1.2. Géotechnique
Un laboratoire géotechnique installé à Dori, a permis d'accélérer les temps des essais.
On a exécuté des essais pénétrométriques sur l'axe du barrage à l'aide d'un pénétromètre
dynamique lourd BORRO, (poids du mouton 70 kg) et des puits à la pelle avec prélèvement
d'échantillons intacts ou remaniés. Les prélèvements ont été effectués sur l'axe du
dans la cuvette et dans les zones d'emprunts favorables. barrage,
2.1.3. Hydrologie
On a recueilli toutes les données statistiques relatives à la ville de Tera et Gothèye
concerne la pluviométrie. en ce qui
Annexe 4
page n0 26
FIGURE D2.1
RETENUE
-4 ~~ ~ ~ ~ ~ _ 4
OUAMAQ
ILOU Ç OS BAN)
DAR GOL
page n0 27
Annexe 4
2.1.4 - Etude d'exécution
Le système est très simple et prévoir une vanne unique sur laquelle
tuyaux en acier ou aluminium à joint sphérique qui dominent les on peut brancher des
irrigable. deux côtés de la zone
Les systèmes sont très simples et maniables. Les travaux et les équipements
l'irrigation ne font pas partie des travaux ou fourmitures prévus dans le nécessaires pour
dossier.
2.3 - CALCUL DES CRUES ET DU LAMINAGE
L'intensité des pluies dans le bassin est inférieure à 800 mm par an, et
par an, on peut donc le classer parmi ceux de la zone à régime sahélien. supérieure à 400 mm
Annexe 4
page n' 28
Figure D2.2
A '.t:
. . . . 7:
-7
-Y-D O-G L.
R_ E IR E
E 5NU 7'DEI.
-- DA :WO ... .... .... ....
-:I=.:i Z-, Lz.L7
j:.77
...vSOUS--BASS 7.
ETi
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777.
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7-71
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77 7-
7
77
A ..... ......... .
.. ........
..... ..... ...
7 7 ........
77-- _71
--tc
ô u pE 7-77
7 -1
Le bassin versant est traversé par un cours d'eau de 16.600 km de longueur pour lequel sera
déterminé un seul hydrogramme de cr-ue pour les apports à la section du barrage.
La morphologie du bassin est assez régulière, avec des cotes de 310 m à 217 m avec un
dénivellement total de 93 m.
* Sous-bassin "B"
Le sous-bassin "B" est le plus étendu et comprend la zone plus à l'Est du bassin; il a une
extension de 124 km2 et une forme trapézoïdale où le côté mineur représente la section du
barrage.
Le bassin versant est traversé par un cours d'eau de 15;(X)0 km de longueur, pour lequel sera
déterminé un seul hydrogramme de crue pour les apports à la section du barrage.
La morphologie du bassin est assez régulière, avec des cotes de 275 m à 217 m avec un
dénivelé total de 78 m.
La forme des crues dans les deux sous-bassins a été étudiée par diverses méthodes et le débit
de crue centenaire, qui a été pris comme débit de crue de projet, a été calculé par la formule
de Rodier-Auvray.
On a ainsi trouvé pour les deux sous-bassins les chiffres suivants:
Bassin A Bassin B
i = Hmax-Hmin 0.56 % 0.52 %
L
Coefficient d'abattement 0.76 0.73
Pluviométrie P10() 102 mm 102 mm
Pl( 76 mm 76 mm
Coefficient de ruissellement 0.21 0.18
Temps de montée 5.60 h 7.30 h
Temps de base 24 h 3(0 h
Crue Centenaire 84 m3/s 113 m3/s
L'hydrogramme de crue pour la reteniue de D. est représenté dans la figure D2 et il a été
déduit de la somme des hydriogriammes de crue des sous-bassins "A" et "B" qui participent à
la formation de l'hydrogramme global.
.Nnncxe 4
page n° 30
1Y~~~~~~~~~~~~~~~~~~
-~-----
-7~~~~~~~~~~~~~~~2
~~~~~~~
3~~~~~~~~~=
_ ~~~~~~~~~~~~~~~~"-~~~~~~~~~~~:4 -
i~~~~~~~~~-
____ _______________________~~~~~~~~~~~~~Z--x
I.~~~~~~~~~~~~~~~~~~~7
Le débit maximum est de 170 m3I/s avec un temps de montée
de 5.50 heures à partir du
début de phénomène.
Annexe 4
page n0 32
Plan D2.4 - OUVRAGE DE D.
AXE
/ BORN.ACE
D'E
PLAN ti~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
*
<~~~~,,/i7
' ~W *4' \vS "
"i"i
~ _,, 20800 _ _ -
0
page n 33
Annexe 4
COUPE LONGITUDINALE
Plan D2.5 - OUVRAGE DE D.
EVACUATEUR DE CRUES
216.40,
217.00 | -A 1217.00 O B
84.00
_ 4.°°47.00
48 0
AVOUP
EN BL.N
217.0050-0001.10 -lo.
II-
<~45 IB
.m f-se >~~~~~~~~~~~~~~~~~~I
COUPE LONGIT 2.07.00gS
DINAL
42450 -
217100
COUPE B'. B
217.00 l
zE ll 11 !t2-1264 1
D i<VERS0R`:,
EN -.
5--A-|W
1 ,<
L'écrétage de la crue est égal à:
168- 150 = il %
168
La lame d'eau maxima sur le seuil du déversoir est égal à 0.89 m. L'hydrogramme laminé est
représenté sur la figure 7. 1.
2.4 - QUANTITE DE TRAVAUX ET COUT
Remblais 15 500.00 m3
Déblais 48 000.00 m3
Matériaux pour filtres et drains 3 200.00 m3
Perré maçonné 2 100.00 m2
Enrochements 1 750.00 m3
Couche de roulement latérite 500.00 m3
Béton cyclopéen 3 (0().0() m2
Béton à 350 kg/m3 2 625.00 m3
Acier pour béton anné 262.50 t
Garde-corps 55.00 m
Le montant total de l'ouvrage aux prix de 1984 a été estimé à 650 millions de francs CFA, à
quoi il faudrait ajouter les imprévus et les frais de contrôle.
page n° 35
Annexe 4
3 - SOLUTION ROUTE SEULE
3.1 - DESCRIPTION TECHNIQUE DE LA SOLUTION
Le projet est décrit sur les plans D3. 1 et D3.2 joints.
La route en terre est constituée d'une plate-forme de 8.00 m, portant une chaussée de 5.00
et deux accotements de 1.50 m. m
La cote du profil en long de la route est déterminée par les conditions hydrauliques
de
franchissement du talweg.
Le débit de crue n'étant pas écrêté, en l'absence de retenue, nécessite la réalisation d'un
ouvrage permettant l'évacuation de la crue centennale de 170 m3/s.
La réalisation d'une série de 8 dalots de 5.00 m x 3.00 m en fond de thalweg permet
l'évacuation de la crue centennale sans submersion.
La vitesse d'écoulement à la sortie des ouvrages (1.7 m/s) nécessite la mise en place d'une
protection gabions.
Le projet a été fait avec des dalots composés de dalles supérieures et inférieures en béton
armé, et de piédroit en maçonneiie.
On aurait pu également utiliser des dalots entièrement en béton armé.
3.2 - QUANTITE DE TRAVAUX
Remblais 2 10( m3
Déblais O m3
Matériaux pour filtres et drains 125 m3
Enrochements 40 m3
Gabions 300 m3
Couche de roulement latérite 420 m3
Béton à 250 kg/m3 75 m3
Béton à 350 kg/m3 300 m3
Maçonnerie 350 m3
Acier pour béton ar-mé 50) t
Garde-corps l()O m
3.3 - COUT DES TRAVAUX
Le montant total de l'ouvrage évallué avec les pirix de 1984 a été trouvé égal à 113 millions
de F.CFA, auxquels il faut ajouter les imprévus et frais de contrôle.
Annexe 4
pagc n° 3 6
PROFIL EN LONG DE LA ROUTE SEULE j
Dalots multiples
8x 5.00 m (L)xOOm (H)
COTES TERRAIN
11.00 8 .oo00 25.00 23.00 30 it.800 r.00
DISTANCES PARTIELLES _"-o
_ _ __ _ _ _ _
_ _
COTES PROJET _ _ _ _
page n° 37
Annexe 4
Plan D3.2 - OUVRAGE DE D.
COUPE A. A
Trottoir Chaussée Trottoir
20J 1.00 6.00 1.00
Garde - cor s
2 2
Matériaux drainants
d \ Blocage w~Gabions
_ ~~~~~de
protection
« , ;30 ~7.80 . _30.
VUE EN PLAN
_ t~~~~~~~~A
Gabions
Annexe 4 page n0 38
1
iii
CAS No 2
OUVRAGE DE D. AU NIGER
RAPPORT AGRO-ECONOMIQUE
Annexe 4
page n° 39
CAS No 2
AMENAGEMENT HYDRO-AGRICOLE DE D.
RAPPOR T AGRO-ECONOMIQUE
1 - INTRODUCTION
La route franchit au pK 117 la rivière D. près du village de même nom. La digue route peut
être conçue pour barrer toute la vallée sur une largeur de 290 m, en créant ainsi une retenue
permanente d'un volume de 1 380 0()0 m3, qui peut être à buts multiples:
. but 1 stocker de l'eau pour permettre l'alimentation du chantier routier,
bbut 2: irriguer un périmètre de 15 ha,
. but 3: approvisionner en eau le village voisin de D.
On remarquera immédiatement que dans ce cas, vue la petite taille du périmètre irrigable, on
ne pourra " imputer " à l'objectift" irrigation " une part substantielle du coût du barrage-digue
pour stocker l'eau : L'augmentation de valeur ajoutée agricole (VA) à attendre serait de 2,3
millions UC2 avec un système de cultures céréalières, le double avec du maraîchage, voir ci-
après. La dépense totale actualisée (coût d'investissement, de fonctionnement, et d'entretien)
considérée comme rentable au taux r pris ici de 10 % serait donc respectivement au maximum
de 23 UC ou 46 UC (2,3 ou 4,6/r, avec une actualisation à l'infini, hypothèse favorable de
durée de vie). Le coûts de l'infrastructure d'irrigation seule est de cet ordre de grandeur, on le
verra plus loin.
Dans le cas présent, et vu la difficulté d'approvisionnement en eau du chantier, il avait été
envisagé de bâtir une route-digue pour constituer une retenue, à cette seule fin. Il n'aurait
donc pas été logique de vouloir imputer à l'objectif d'irrigation une part du coût de
l'aménagement.
A l'origine il n'avait pas été envisagé non plus de concevoir la retenue pour l'alimentation en
eau du village. Nous verrons cependant, à titre d'exemple, comment on peut imputer à un tel
objectif une partie du coût d'aménagement.
Compte tenu des pei-tes par- évapoiration, le volume utile sera de 550)00(> m3, et le coût par m3
2 Unité de Compte
Annexe 4 page n° 4(
C/m3 = 650 () (00()- 113 000 000 = 537 00(N)0()UC
550 00(> l + 550 000 l
(1 + r) (l + r)2
Soit C/m3 = 563 UC, si on admet un taux d'actualisation r de 10 %.
Il est alors facile de comparer ce coût à tout autre source d'eau alternative.
3 - LE PROJET AGRICOLE
3.1 - PRESENTATION
Le périmètre irrigable, 15 ha, de très petite taille donc, est situé immédiatement à
digue route. Il est aussi possible que de la culture de décrue soit envisageable dans l'aval de la
au fur et à mesure du retrait des eaux. Cependant du fait des contraintes du calendrier la retenue,
satisfaction des besoins des cultures in-iguées, elle serait surtout possible aux auréoles pour la
hautes de la retenue, de septembre à novembre, et aux auréoles les plus basses en les plus
Il faut se rendre compte qu'il s'agit de petites superficies: 10 ha vers le haut de la mars-avril.
une dizaine vers le bas de celle-ci. Comme cela est probable, les meilleurs sols retenue, et
tranches basses, aux cotes plus élevées il est possible qu'il s'agisse de sols plussont dans les
faudrait donc une prospection pédologique rapide pour savoir s'ils sont utilisables. grossiers. Il
moment nous tiendrons compte seulement des avantages agricoles sur le périmètre Pour le
irrigué.
Avec les cultures envisageables, sorgho et maïs, tenant compte des conditions
habitudes alimentaires des populations, les besoins en eau sont détaillés dans le locales, et
par culture. tableau n° 1
Annexe 4
page n0 41
Tableau n° 1
Aménagement hydro-agricole de D. Besoins en eau des cultures
lab contre-saison
>ccupation du sol
0.50
.c 0.70 1.04 0.90
31.33 599.69
TR-Pe mm 142.80 232.96 192.60
esoins 2 286
4914 5057 1 869 2949
orgho 0
4 914 5 057 2 366 1 966
iais
9 829 10 114 4 234 4 914 2 286 31 377
4tal
5 371 102 805
lais contre saison 24480 39 936 33 017
page n' 42
Annexe 4
Tableau n0 2
Aménagement hydro-agricole de D.
Evolution du plan d'eau pour une surface cultivée donnée
Besoins
ETP Evaporation Hiv 12 ha Total pertes Volume Surface
Mois CS :12 ha restant Cote
mm m3 m3 m3 m3 hectares
Septembre 1 380 000 76 215,5
Octobre 160 121 600 2 286 123 886 1 256 114 72,5 215,4
Novembre 172 124 700 124 700 1 131 414 66,5 215,2
Décembre 188 125 020 5 371 130 391 1 001 024 61 215
Janvier 204 124 440 24 480 148 920 852 103 55 214,7
Février 224 123 200 39 936 163 136 688 967 47 214,4
Mars 214 100 580 33 017 133 597 555 370 41 214,1
Avril 266 109 060 109 060 446 310 37 213,7
Annexe 4
page n° 43
Les besoins en eau pour des cultures de sorgho et maïs en hivernage ainsi qu'une culture de
mais en contre saison sont donnés ci-après. Ces besoins sont exprimés en mm par hectare, ce
sont des besoins à la plante, compte teniul des pertes à la parcelle. On peut estimer l'efficience
de l'irrigation à 0,7 (30 % de pertes), les besoins réels sont donc les suivants:
. Sorgho (199: 0.7) 10 = 2 843 m3/ha
. Maïs (167: 0.7) 10 = 2 386 m3/ha
. Maïs de contre saison (6()(: 0,7) 10 = 8 571 m31ha
a) Surfaces cultivables
Les surfaces cultivables à partir du barrage ont été déterminées par ajustements successifs. On
s'aperçoit que la double culture n'est possible que sur 12 ha, et non sur les 15 ha
potentiellement exploitables. Le bas du tableau n° 1 indique les besoins en eau totaux avec un
double cycle de cultures: 12 ha en saison des pluies (dont 6 ha de sorgho et 6 ha de maïs) et
12 ha en saison sèche (mais).
Enfin le tableau n° 2 montre l'exploitation qui serait faite de la retenue, en tenant compte des
pertes par évaporation (ce tableau pourrait aussi être exploité pour définir les possibilités de
culture de décrue dans la retenue).
b) Avantages agricoles - Rentabilité
Maïs saison des pluies 1S0 0(0 49 950 100 050 600
Total 2 249
On peut alors dresser le tableau suivant du cash flow pour calculer le taux de rentabilité
interne (TRI)
Cash flow et rentabilité interne (unité = million UC)
() 28 - 28 - 28
l - 1,7 1,7 3,4 3,4
2 à 20 2,3 2,3 4,6 4,6
TRI - (,05 - 0,15
Anncxe 4 page n° 44
(1) Les frais d'entretien et d'exploitation, de faible montant, ont été inclus dans les frais
culturaux, pour calculer la valeur ajoutée agricole du tableau précédent.
Le calcul a été fait tout d'abord dans l'optique de la culture céréalière dont les détails ont été
donnés plus haut. La première année d'exploitation on a admis une valeur ajoutée de 75 % de
la période de croisière, le temps de former les cultivateurs aux techniques nouvelles. On
s'aperçoit que le taux de rentabilité reste faible, 5 %. Il reste donc à optimiser le choix des
spéculations. On a la chance de pouvoir disposer d'un débouché garanti pour la culture
maraîchère, à proximité d'une grande ville. En outre l'assistance technique aux cultivateurs
sera facile à organiser à partir du centre de vulgarisation existant. Les calculs faits montrent
qu'il sera alors possible de doubler la valeur ajoutée par hectare, même si les frais culturaux
sont évidemment beaucoup plus importants. Le taux de rentabilité interne passe alors à 15 %.
Dans le cadre du projet routier présenté cette alimentation n'avait pas été envisagée.
Cependant avec la croissance rapide du village de D, en fait un marché rural important de
2 000 habitants, on s'aperçoit que les sources actuelles d'eau devront être renforcées d'ici
environ 5 ans. La croissance de la population est de 10 % par an. Ceci veut dire que la
population dans 15 ans, horizon minimal à adopter pour le renforcement de l'alimentation en
eau sera de 8 300 habitants, et de 3 200 habitants dans 5 ans. Les nouvelles installations
hydrauliques sont donc à prévoir pour environ 5 000 habitants, pour lesquels à raison de 50
l/hab/jour le besoin sera de 91 000 m3/an. 1 000 bovins et 1 000 ovins et caprins pourront
aussi bénéficier de cette alimentation, leurs besoins respectivement de 40 1/J et 4 1/j
conduisent à un total annuel supplémentaire de 16 000 m3/an. Compte tenu des pertes à la
distribution, minimum 10 %, ce sont 120 000 m3/an ou 330 m3/jour dont il faudra disposer.
Ceux-ci pourraient être assurés par six à sept forages en gros diamètre, situés à peu près à la
même distance du village que la retenue (ce qui nous conduira à négliger dans cette
comparaison très préliminaire les coûts de pompage et de distribution jugés équivalents).
Le coût des forages est estimé à 100 millions UC. Donc si l'on admet que la retenue d'eau
construite pour la route, servira ultérieurement pour l'alimentation en eau du village de D, le
coût à imputer au projet routier descend à 650 - 100 = 550 millions UC, avec donc déduction
du coût de la solution alternative pour l'alimentation en eau des populations. Remarquons que
le raisonnement fait suppose que dans les deux cas on a une eau de qualité équivalente. Ceci
suppose que dans le cas de la retenue l'eau pour l'alimentation humaine sera pompée dans un
(ou plusieurs) puisard(s) au voisinage de la retenue pour avoir une filtration suffisante.
Annexe 4
page n' 45
REVUE DES OPERATIONS
SAHELIENNES
BANQUE MONDIALE NORWEGIAN TRUST FUND
DIVISION DE L'INFRASTRUCTURE
DEPARTEMENT DE L'AFRIQUE
DE L'OUEST
GESTION DE L'EAU
DANS LES OUVRAGES ROUTIERS AU SAHEL
MARS 1995
ANNEXE S
Page né1
>oenexe
S
1 - CASIER DE DAPAONG
CALCUL DU BESOIN EN EAU DES CULTURES
Le calcul des besoins en eau des cultures se fait à partir de l'évapotranspiration potentielle (ETP)
et de la pluie efficace (PE). L'évapotranspiration réelle dépend des cultures ; elles est reliée à
l'évapotranspiration potentielle par un coefficient cultural (K. C) qui dépend à la fois du type de
culture et de la période de l'année. Il faut y ajouter, pour le riz, les besoins culturaux (B. C),
(mise en bone inondation des casiers).
Enfin, l'efficience du réseau et de la parcelle est généralement prise, égale à 0,6.
Les calculs sont faits dans le tableau 5.1 et les besoin en eau, dans cet exemple Togolais
(pluviométrie efficace: 816 mm) sont donc les suivants:
Riz de saison des pluies : 2 420 m 3 /ha et avec efficience: 4 033 m 3 /ha
Sorgho de saison sèche : 5 820 m 3 /ha et avec efficience: 9 700 m 3 /ha
Mais de saison sèche : 5 540 m 3 /ha et avec efficience: 9 400 m 3 /ha
Arachide de saison sèche : 7 090 m 3 /ha et avec efficience: 11 817 m 3 /ha
Maraîchage de saison sèche : 4 160 m 3 /ha et avec efficience : 6 933 m 3 /ha
Niebe de saison sèche : 4 160 m 3 /ha et avec efficience : 6 933 m 3 /ha
Annexe 5
Page n°2
TABLEAU 5.1 PERIMETRE DE DAPAONG (Nord TOG BESOINS EN EAU DES CULTURES (mm/hectares)
2 I 2 1 2 1 2 1 2 1 2 ANNEE
I 2 I 2 I 2 I 2 I 2 I
QUINZAINE 1 2
58 58 62 62 80 80 86 86 94 94 2265
112 107 107 133 133 129 129 110 110 62 62
CLIMAT ET.P. 102 102 112
80 80 26 26 _ _ 816
19 19 43 43 56 56 76 76 102 102
P.E _ _ - 6 6
68 68 72 - . . _ 576
. . . 110 60 68 64 64
E.T.R. . . . . _
- 150
75 75 - - .
B.C.
- 46 _ _- _ 242
- - 129 57 _ _
B.N. _ _ _ _
_ _ _ _ _ 0.35 0.5
0.50 0.50 _ = _ _ _ _
SORGHO K.C. 0.8 1.00 1.05 1.05
. . . _ 33 33 594
118 118 54 54 . . .
E.T.R. 82 102
. . . _ 33 33 582
82 102 118 118 48 48 . . .
B.N.
. . . . . . . -
1.00 1.10 1.10 0.50 . .
MAIS K.C. 0.35 0.50 0.80
_ _ 614
36 56 90 107 112 146 67 _
E.T.R.
_ _ _ 564
101 106 127 48 . _ -
B.N. 36 56 90
. . . . 0.40 0.60 -
1.00 1.00 1.00 1.00 0.60 0.50 - _ _
ARACHIDE K.C. 0.80
. 38 56 740
. .
E.T.R. 82 102 112 112 107 69 67
_ _ _ _ 38 56 709
82 102 112 112 101 58 48 _ _ _
B.M.
_ _ -
. _- . _ _-
MARAICHACE K.C. 0.50 1.00 1.10 0.50 0.20
. : . . -28 38 419
. . : .
NIEBE E.T.R. 51 102 123 56 21
_ 28 38 416
B.N. 51 102 123 56 18 _ _ _
Amexe 5 Page n 3
2 - BARRAGE DE NAFOUN
CALCUL DE BILAN HYDRAULIQUE SUR UNE LONGUE PÉRIODE
Annexe 5
Page n°4
TABLEAU S.2 -BARRAGE DE NAFOLtN BLAN HYDRAULIQUE
lsd ~~~~~~JANVIER
vIvviiiKk MARS AVRIl. MAI JItiN JUJI8.1ciI AoIhI slCl'îMillt< <s;tist' NOVItMIIIS IJI'u:lMBitY
22,57
8»ef.Mssl I. .N
A l y
28.6 25.93 2246 19,20 16.37 14.43 13.78 13.21 15.73 2209 24.24
Volume inidal
0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.16 3.10 7.34 4,89 0,82 0,00
Apporte MM3 0.00
1.6852 2,5828 2,2416 1,8884 1,2388 0.0700 0,1984 0.0456 0,3440 1.4992 1,6896 0.1936
BesoinsIrrig. totaux (Mm3)
22,46 19.20 16,37 14,43 13.78 13,21 15,73 22,09 24,24 22,57 21,59
Volume retenue Mm3 25.93
0,00 0.00 0,00 000 0,00 0, 0.00 0,00 0.00 0,00 O 0,00
Moisne.déncit 0,00 0,00
MARS AVRIL m'AI JUIN JUILLET AOI.T SEPTlEMBRE OCTOBRE NOVEMRRE DECEMBRE Dur. mois Dut.ANNÉEs
1983 JANVIER FEVRIER
19,10 15,77 12,69 10,05 8,30 7,84 7,35 8,14 10,16 9,73 7,89
Volume initial 21,59
0.00 0,00 0,00 0,00 0,0 0,0 0.06 1,17 2,78 1,85 0,31 0,00
Apporte Mm3
2,5828 2,2416 1,8884 1,2388 0,070 0,1984 0,0456 0,3440 1,4992 1,6896 0,1936
Buoni. irrig, totaux (Mm3) 1,6852
15,77 12,69 10,05 8,30 7,84 7,35 8,14 10,16 9,73 7,89 7,29
Volume retenue MM3 19,10
0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00W0. 0.00 0,00 0,0
0,00 0.00O00
Mois en défiit 0,00
MtARS AVRIL MAI JUIN JUILLET AOUIr SEPTEMBRE OCTOBRE NOVEMBRE DECEMBRE Dutf.mois Def.ANNÉES
1984 JANVIER FEVRIER
7,29 5,21 2,31 0,00 0,00 0,00 0,00 0,0 3,82 12,65 16,58 15,31
volume initIai
0,00 0,00 0.0 0,00 0,00 0,0 0,21 4,08 9,66 6,44 1,07 0,00
Apports MmS
1,6852 2,5828 2,2416 1,8884 1,2388 0.0700 0,1984 004.56 0,3440 1.4992 1,6896 0,1936
BeaninsIrrlg. totaux <MM3)
2,3 .0,20 -2,04 .1,36 -0,18 -0,09 3,82 12,65 16,58 15,31 14.41
Volume retenue Mm3 5.21
1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 0 0,00 0,00 0,00 -0,00 S 1,00
mois en dénIcit 0.00 0,00
MARS AVRIL MAI JUIN JUILLET AOUI SEPTEMBRE OCTOBRE NOVEMBRE DECEMBRE Det. MOIS Dut.ANNÉES
1985 JANVIER FEVRIER
14,48 12,4 8,98 6,16 3,83 2,32 2,06 1,99 7,40 20,13 26,45 2.5,43
Volume initial 0,00
0,00 0,00 00 0,00 0,00 0,0 0,30 5.78 13,69 9.12 1,52
Apports Mm3
BesoinsIrrîgt,totaux (Mm3) 1,6852 2.5828 2,2416 1.8884 1,2388 0,0700 0,1984 0.0456 0O344 1,4992 1,6896 0,1936
23,49 20,07 6168 14,1 12,22 11,63 11,13 13,96 2130 26,60 22,02 21,05
Volume retenue Mm3
0,00 000 0,00 0,00 0,00 00 0,00 0,00 0,00 O 0,00
MOI$en défiit 0.00 0,00 00
MARS AVRIL MAI JUIN JUILLET AOUr SEPTEMBRE OCTOBRE NOVEMBRE DECEMBRE Dei' MOIS Dut.ANNÉES
1988 JANVIER FEVRIER
21,05 18,47 15,26 12-1 95 q7.4 70,19 7,05 10,29 18,910 21,27 19,81
Volume initIa2l3
0.00 0,00 c 0.00 0,00 0, 00 0,0 01 3,67 810 7,2358207 0,00
Apporta Mm3
Besoinslrrlg, totaux (Mm3) 1,6852 2,5828 2,216 1,8884 1,2388 0,0700 0,1984 0.0456 0,344 1,4992 1,6896 0,1936
15,26 12,10 9lu7 7,74 7,4 7,05 1293 18,1 21,49 19,815 18,88
Volume retenueMm3 218,5
-0,00 0,00 0,00 0--.00 00 0,00 0,00 0,00 0,00 O 0,00
mois en dfincit 0,00 0,00 0,0
MARS AVRIL MAI JUIN JUILLET AOU SETMR COR NOVEMBRE DECEMBRE Dut.MOIS Dut ANNÉES
1989 JANVIER FEVRIER
18,88 1,45 13,18 10,16 14,60 52,9952,2 118.1113 216,75 20,10 18.69
j Volume inittidl
0,00 0,00 0.00 0,00 0.00 0,20 3,78 8,95 5,97 0,,9 0,00
Apports Mm3 0»0
Boilns lrrlg, totaux (Mm3) 1.6852 2,5828 2,2416 1,8884 1,2388 0,0700 0,1984 0.456 0,344 1,499 1,6896 0,1936
16,45 13,18 10,16 7,41 12,22 51.63 51,132 8,69 2175 20,10 18,69 217,78
Volume retenueMM3
0,00 0.00 0,00 0.00 0,00 0,00 0.00 0,00 0,00 O 0,00
Mois en déficit 0.00 0,00 0,00
MARS AVRIL MAI JUIN JUILLET AOUr SEPTEMBRE OCTOBRE __NOVEMBRE DECEMBRE Dut. MOIS Du.LANNÉIES
1990 JANVIER FEVRtIERt
185,38.2 12,1 ,10 6,9 7.84 7407 4,08 40,17 38,9 2136 09,52
Volume lilt. 217,78
0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0019 0.16 0,39 0,26 0,04 0,00
Apports Mm3 0.00
Besolinirrig, totaux (MM3) 1,6852 2,3828 2,2416 1.8884 1,2388 0,070 0,1984 0.0456 0,344 1,499 1,6896 0,1936
12,13 ,1 6,69 7,04 74,7 4,28 4,17 38,9 21,6 09,52 019.
Volume retenue Mm3 15,38.2
0,00 0,00 0,00 0,00 0,0 0,00 0,00 0,00 0,00 O 0,00
Mois en déicilt 0,00 0,00 000
MRS AVIL AI itN PMOS
JILET AOU S MMRE CrBRANOEMexeECMBE5e er.ANÉE
JNVER
198 EVIEt
REVUE DES OPERATIONS
SAHELIENNES
BANQUE MONDIALE NORWEGIAN TRUST FUND
DIVISION DE L'INFRASTRUCTURE
DEPARTEMENT DE L'AFRIQUE
DE L'OUEST
GESTION DE L'EAU
DANS LES OUVRAGES ROUTIERS AU SAHEL
RELEVE DE PRIX
MARS 1995
ANNEXE 6
Les marchés (1) et (2) et (3) sont des prix résultant d'appel d'offre et correspondant à des
marchés routiers, dont l'ouvrage à retenue hydraulique n'était qu'une faible partie.
Les prix des colonnes (4) et (5) DARGOL et SEMANA sont des prix de devis estimatifs
préliminaires établis par les Ingénieurs conseils ou Services Techniques Nationaux et fondés sur
les résultats d'appel d'offre récents.
page n° 1
annexe 6