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COOPERATION ALLEMANDE (GIZ/KFW)

PROGRAMME MALI NORD/IPRODI


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ETUDES D’AMENAGEMENT DU
PERIMETRE IRRIGUE DE AMANIDARINE
(Commune de SOBOUNDOU)

MEMOIRE EXPLICATIF

REALISEES PAR : Idrissa N MAIGA Aménagiste 76117895 Niafunké

Novembre 2020
2

SOMMAIRE

PREAMBULE :.....................................................................................................................................5
INTRODUCTION.................................................................................................................................6
I -DOCUMENTS CONSULTES ET UTILISES...................................................................................7
II – LES PARAMÈTRES D’IRRIGATION..........................................................................................7
2-1- Introduction :..............................................................................................................................7
2-2- Les cultures traditionnelles et leurs rendements :.......................................................................7
2-5- Pédologie :................................................................................................................................13
2-6- Les besoins en eau du riz :........................................................................................................13
2.6.1. Détermination des besoins en eau :...................................................................................13
2.6.2. Paramètres de dimensionnement :......................................................................................16
Débit d’équipement (DMP) :.......................................................................................................16
. Main d'eau (qm) :.......................................................................................................................16
Quartier hydraulique :..................................................................................................................16
Besoins en eau des cultures..........................................................................................................16
2.7.1. Débit fictif continu :...........................................................................................................17
2.7.2. Durée d’irrigation :.............................................................................................................17
2.7.3.Débit d’équipement :...........................................................................................................17
2.7.4. Fréquence, Dose réelle d’irrigation(Dr) et Tour d’eau (R)................................................18
2.7.5. Main d’eau.........................................................................................................................18
3.3. Dimensionnement hydrauliques des canaux et drains du périmètre :.......................................19
3-3- Modalités d’exécution des canaux :.........................................................................................21
3-4- Réseau de drainage :.................................................................................................................22
3-5- Brises vent :..............................................................................................................................22
IV – OUVRAGES................................................................................................................................22
4-1- Bassin de réception :.................................................................................................................22
4-2-Prises « Tout ou Rien (TOR) »..................................................................................................22
V-MATERIEL D’EXHAURE.............................................................................................................23
PROGRAMME MALI NORD/IPRODI......................................................................................25
Annexe n° 2..........................................................................................................................................27
Annexe n° 2..........................................................................................................................................33
A3 ! Volume des matériaux de construction........................................................................................35

ANNEXES
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- Débit canaux d’irrigation


- Débit canaux drainage
- Dimension bassin réception
- Note de calcul des caractéristiques du groupe motopompe
- Drains et avant métré
- Avant métré des ouvrages
- Devis estimatif des travaux
- Volume des matériaux de construction
4

Tableau 1 : Données journalières moyennes des hauteurs d'eau......................................................10


Tableau 2 : Données journalières moyennes des hauteurs d'eau mesurées à la station de AKKA
durant les mois de février de 1980 à 2016..........................................................................................10
Tableau 3 : Besoins en eau du riz.........................................................................................................15
Tableau 4 : condition d’opération et organisation................................................................................15
Tableau 5: Besoins agricoles à considérer...........................................................................................17
Tableau 6: Paramètres de gestion du périmètre...................................................................................18
Tableau 7: dimensionnement hydraulique des canaux.........................................................................20
Tableau 8: Dimensionnement hydraulique des Drains........................................................................20
Tableau 9: Dimensionnement hydraulique du bassin de dissipation...................................................20
5

PREAMBULE :

Depuis les années 1980 la sécheresse chronique qui sévit dans les pays sahéliens a
rendu les conditions de vie de plus en plus dures et ce d’autant plus que l’on monte
vers le Nord et les régions sahariennes.
La pluviométrie annuelle ne permet plus aux cultures pluviales une production
suffisante ; les crues du fleuve sont inférieures à la moyenne et n’inondent pas
suffisamment les plaines traditionnellement en culture de submersion ou de décrue.
Ces deux facteurs sont principalement à la base du déficit céréalier notamment dans
les régions de Tombouctou et Mopti, d’où pour les habitants des difficultés de plus en
plus grandes pour vivre dans leur terroir traditionnel.

Conscient de la souffrance des populations, le Programme Mali Nord/IPRODI a inscrit


dans son programme de développement l’aménagement de périmètres irrigués
villageois contribuant ainsi à l’autosuffisance alimentaire de la zone. Du point de vue
socio-économique, l’aménagement des périmètres constitue le meilleur projet
puisqu’il permet d’augmenter et sécuriser la production agricole.
La présente étude du PIV de AMANIDARINE, commune rurale de Soboundou situe
dans ce cadre.
6

INTRODUCTION

Présentation de la zone du Projet :

La zone du projet est située dans la 6ème région administrative (Tombouctou) dans le
cercle de Niafunké, Commune de Soboundou e village de Amanidarina

On y distingue deux sous- régions : l’une tout à fait désertique occupe tout le Nord le
long de la frontière avec la Mauritanie et jusqu'à la frontière Algérienne. L’autre dont
dépend toute la population comprend deux bandes de terres de part et d’autres du
fleuve Niger. C’est dans cette partie qu’est concentrée toute l’activité agricole.

L’agriculture traditionnelle dans cette zone comprend les cultures pluviales de mil
dépendant entièrement des aléas pluviométriques en partie et des aléas hydrologiques.
Les dernières années de sécheresse exceptionnelle tant pour la pluie que la crue du
fleuve ont rendu précaire la situation des agriculteurs et de toute la région et la zone
lacustre anciennement exportatrice de céréales sur d’autres régions est devenue
nettement déficitaire.

L’élevage et l’agriculture sont les principales activités économiques de la région ainsi


que la pêche et on pourrait presque dire les seules.

Aucune activité industrielle n’existe et seuls l’artisanat et le commerce les complètent


pour permettre la vie dans la région.

Le projet lui – même est situé en plein cœur de la zone lacustre, région située le long
du fleuve et caractérisée par de nombreux lacs et plaines d’inondation alimentés en
eau par la crue du Niger. Le programme des périmètres intéresse la région de
Tombouctou et une partie de la région de Mopti (Cercle de Youwarou et Niafunké).
Toute la zone est traversée par le fleuve Niger et ses affluents. La zone est constituée
en majeure partie de formations d’alluvionnaires de texture sablo -limoneuse à sablo-
argileuse et la végétation rencontrée est principalement constituée d’arbustes épineux
et d’un tapis herbacé, qui ont envahi des zones autre fois submersibles mais trop
hautes pour les crues actuelles.

La population est caractérisée par une véritable mosaïque ethnique aux composantes
multiples retraçant l’historique des installations et la vie sociale est régulée par un
droit coutumier qui reste assez marqué.

Localisation de la plaine :
7

La plaine à aménager est située dans la Commune de Soboundou dans le village de


Amanidarian Site de Amanidarine la superficie à aménager est de 43 ha brute. Le
périmètre est situé dans la partie est du cercle en rive gauche (le haoussa)
La population du village est essentiellement composée de Sonrhaïs Tamashek, Peulhs
8

I -DOCUMENTS CONSULTES ET UTILISES

- Document pour la réalisation des études hydrauliques (source DNGR 1989) ;


- Rapport d’études des PIV de Niafunké ;
- Données hydrologiques de la Direction Nationale de l’Hydraulique des
stations de Akka, Niafounké et Diré
- Rapport topographique de la plaine à étudier.

II – LES PARAMÈTRES D’IRRIGATION

2-1- Introduction :

Les conditions naturelles que présente la zone sahélo désertique de Tombouctou


(cercle de Niafunké) sont particulièrement défavorables et rendent très aléatoires les
cultures vivrières pluviales. Il s’ensuit de longues périodes de disette et une migration
des populations vers le secteur urbain.

La création d’un projet d’irrigation de proximité a pour but de franchir les conditions
climatiques et hydrologiques défavorables de manière à sécuriser la production
agricole.

La présente étude consiste à l’aménagement d’un périmètre irrigué en maîtrise totale


voué à la culture intensive du riz irrigué.

Avant de détailler la conception d’un tel aménagement examinons de façon


synoptique les conditions agronomiques, climatiques, hydrologiques de la zone de
Tombouctou.

2-2- Les cultures traditionnelles et leurs rendements :

Au cours de dix dernières années, un grand nombre de périmètres irrigués ont vu le


jour dans les régions de Tombouctou et Mopti.
Cette production est non seulement la base de l’alimentation des familles, mais aussi
une denrée bien encrée dans le marché des produits agricoles.
Tous les périmètres irrigués en maîtrise totale de l’eau qui ont été conçus jusqu'à
présent dans la zone sont voués en majorité à la culture intensive du riz irrigué.
Dans le cas des périmètres irrigués en minorité le riz est cultivé en double culture
annuelle.
Le riz de contre saison est semé aux dernières chaleurs de Novembre, qui permettent
la levée de la pépinière. Celle-ci végète pendant tout l’hiver tant que la température
n’est pas suffisante pour assurer la croissance du riz. Les besoins en eau sont alors
réduits pendant cette période. Dès les premières chaleurs qui arrivent vers le début du
mois de Mars dans la zone, on prépare la mise en boue des rizières puis leur
9

remplissage. Le repiquage a lieu début Mars et le riz poursuit son cycle jusqu’à la
récolte début Juillet.
Le riz hivernal est mis en pépinière entre le 10 Mai au 15 juillet.
Les besoins en eau sont alors plus importants mais le temps de la pépinière est
beaucoup plus court puisque les jeunes plants bénéficient de suffisamment de chaleur :
Ils peuvent être repiqués au bout de 20 à 35 jours. Le labour est réalisé sitôt. La récolte
est réalisée à la fin du cycle du début à la fin Décembre.
La récolte se fait lorsque les grains sont à un stade semi – dur (jaunissement des
glumes). Elle est ensuite placée sur l’air de battage du périmètre à proximité du PIV.
Les variétés utilisées sont la BG-90 D, le Wassa, Le Niono K, le Nérika, le Watt,
l’Adni…..
La zone du projet est située au cœur de la zone de climat sahélo – désertique de
pluviométrie annuelle inférieure à 250mm en moyenne.
Les mesures d’évapotranspiration sur le bac montrent un maximum décadaire de
83mmen Mars et un minimum de 52mm en Décembre.
La température peut atteindre 41°C en moyenne en Juin et 29°C en Décembre.
La zone est caractérisée par l’existence de vents moyens de l’ordre de 3 à 4m/s
pendant toute l’année. Ceci implique qu’une protection efficace contre l’assèchement
des périmètres au moyen de brise- vents soit entreprise pour diminuer l’ETP et le taux
d’avortement du riz.
Pour les autres types de culture sur les champs dunaires, mares les rendements sont les
suivants.

Rendement kg/ha

Riz flottant Riz Kobé Sorgho de décrue Mil dunaire Riz irrigué
1 200 1 200 800 600 5 000

2-3- Climatologie :

Le Cercle de Niafunké est situé au cœur d’une zone de climat sahélo désertique de
pluviométrie annuelle inférieure à 200mm en moyenne. Les mesures
d’évapotranspiration sur bac donnent un maximum décadaire de 88mm en Mars et un
minimum décadaire de 52 mm en décembre.

La température peut atteindre 40° C en moyenne mensuelle en juin et 29°C en


décembre. La région est caractérisée par l’existence de vents moyens de l’ordre de 3 à
4m/s pendant toute l’année ceci implique qu’une protection efficace contre
l’assèchement des périmètres au moyen de brise vents soit entrepris pour diminuer
l’ETP et le taux d’avortement du riz.

2-4- Hydrologie du Fleuve :


10

Le Niger est la principale ressource en eau pour l’irrigation du PIV, il atteint son
maximum en novembre et son minimum de Mai - Juin. Cette source est permanente
pour permettre l’exploitation du périmètre pendant toute l’année. Les levées
topographique ont été déroulées courant le mois de Janvier 2019 et rattachées au
niveau de l’eau en face du site. N’ayant pas obtenu des références des bornes de
nivellement dans la zone, une analyse a été faite en fonction du niveau d’eau
journalier maximum et moyen entre les valeurs du mois de février et celle de
décembre. Le mois de décembre étant le mois des fortes crues dans la zone.

Le présent chapitre traite les études hydrologiques nécessaires en vue déterminer


les hauteurs d’eau maximum et minimum en face du périmètre.

Les données hydrologiques de base proviennent de la Direction Nationale de


l'hydraulique DNH, pour les besoins de l'étude, nous disposons de :
 Côtes journalières mesurées à la station d'Aka de 1960 à 2011; (cf. annexe)
 Côtes journalières mesurées à la station Niafounké de 1960 à 2011; (Cf
Annexe)
 Côtes journalières mesurées à la station Mopti de 1960 à 2011; (Cf Annexe)
 Côtes journalières mesurées à la station Dirée de 1960 à 2011; (Cf Annexe)

Le but de cette analyse est de comparer les hauteurs maximales de décembre aux
hauteurs moyennes du mois de Février afin d’avoir une idée sur les niveaux
d’inondations du périmètre en comparaison des cotes
Tableau 1 : Données journalières moyennes des hauteurs d'eau
mesurées à la station de AKKA durant les mois de février de 1980 à
2016
Année/Jour Moyenne
1980 202.04
1981 110.36
1982 124.75
1983 55.11
1984 34.29
1985 12.89
1986 34.54
1987 43.43
1988 38.29
1989 39.43
1990 42.25
1991 43.54
1992 75.68
1993 52.68
1994 60.93
1995 312.07
1996 158.87
1997 127.19
1998 99.54
1999 172.64
2000 246.47
2001 177.07
2002 150.93
2004 219.36
2005 152.75
2006 132.25
2007 258.65
2009 236.68
2010 225.61
2011 290.79
2012 89.54
2013 271.46
2014 169.39
2015 113.82
2016 231.36
12
13
14
Conclusion de l’analyse hydrologique :
De l’analyse des tableaux ci-dessus, il apparait que la différence de
hauteurs du niveau d’eau entre le mois de Novembre (crue maximale) et le
mois de Janvier (date de réalisation de levées topographiques) est de
2.90m tout au plus d’ailleurs cette période correspond au plus haute eaux.
Les côtes moyennes du périmètre sont aux environs de 264.50, et la côte
du niveau d’eau prélevé le jeudi 31 janvier 2019 est de 263.40m
Comparée aux cotes moyennes de la plaine 264.25, nous pouvons conclure
que le site en question ne peut être inondé.
Cependant il y a tout de même un bourrelet de berge qui protège le site,

2-5- Pédologie :
Les six (6) profils ont été réalisés sur le site et démontrent que le sol est argileux donc
apte à la riziculture.
Classe Unités Sol Matériau Aptitudes à la culture irriguée exigences
d’aptitudes géomorphologiques cultures
Symboles
Contraintes Potentialités
Dépression moyenne Sols Alluvions Inondation Irrigation cultures Irrigation
(D-M) hydromorphes limono- temporaire, vivrières, riz en Amendements
Classe S2d peu humifères à argileuses à peu profonde. saison pluviale et
gley oxydé. argileuses Topographie maraîchage en
irrégulière,
contre saison.
Carence en
NPK.

(s) limitation due à la texture grossière


(d) drainage modéré, temporairement excès d’eau dans le sol, démontré par l’apparition de
taches d’hydromorphie

2-6- Les besoins en eau du riz :


2.6.1. Détermination des besoins en eau :
Les hypothèses concernant le calcul des besoins en eau sont les suivants :
- Les paramètres climatiques de la station de Mopti (ETP);
- Une mise en valeur agricole basée sur le riz comme culture principale avec une
culture hivernale sur la totalité de la superficie et une culture de contre saison
sur une partie de la superficie ;
- Une variété de riz ayant un cycle de 120 jours ;
- Une pépinière de superficie couvrant 10% de la superficie à cultiver ;
Les besoins eau des cultures sont composés des besoins nets de la culture et des besoins
pour couvrir les pertes diverses. Les besoins nets du riz comprennent :
- Une pré-irrigation notamment en saison sèche ;
- La saturation du sol : 100 mm ;
- La mise en boue et remplissage des casiers : 100 mm, puis 50 mm ;
- La compensation du déficit hydrique (évapotranspiration réelle diminuée de la
pluie efficace) ;
Les besoins bruts couvrent :
- Les besoins nets du riz ;
- La compensation des pertes par infiltration à la parcelle (percolation) ;
15
- La compensation des pertes dans le réseau de distribution.
Les pertes par percolation sont fonction surtout de la nature du sol et sont estimés à 2
mm par jour après mise en boue.
Les pertes dans le réseau d’irrigation sont estimées par le coefficient d’efficience. Ce
coefficient peut être estimé à 70% pour des canaux revêtus et 50% pour les canaux en
terre.

Les résultats des calculs des besoins nets d’irrigation effectués sur la base des
hypothèses ci-dessus  qui contient également tous les autres paramètres (coefficient
culturaux Kc, les calendriers d’irrigation et la spéculation de base le riz).
16

Tableau 2 : Besoins en eau du riz


Paramètres Janv. Fév. Mars Avril Mai Juin Juillet Août Sept. Oct. Nov. Déc. TOTAL
saison sèche froide saison sèche chaude saison humide saison sèche froide
Pluie mensuelle (mm) 0 0 1 3.9 21.5 47.2 127.9 146.4 78.9 15.4 0.6 0 442.800
Paramètres
généraux

Péfficace =P si P<=20mm; = 0 0.00 1.00 3.90 17.20 37.76 102.32 117.12 63.12 15.40 0.60 0 358.420
E T P (mm) 161.2 180.00 207.00 222.50 216.00 207.00 177.00 153.00 153.00 156.00 159.00 150.00 2141.700
Efficience du système 70% 70% 70% 70% 70% 70% 70% 70% 70% 70% 70% 70%
Cycle
Coef cultural Kc 1.17 1.1 1.06 1.1 1.1 1.3 1.3 1
ETM = ETP * Kc 188.60 198.00 219.42 227.7 194.7 198.9 198.9 150.00 1576.224
Besoins spécifiques:
Culture du riz

Pré irrigation (mm) 100.00 100.00


Lame d'eau (mm) 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00
Percolation/Infiltration (mm) 62.00 56.00 62.00 60.00 62.00 60.00 62.00 62.00 60.00 62.00 60.00 62.00
BN (mm) 300.60 304.00 330.42 349.94 204.38 193.78 245.78 312.00
BB (mm) 429.43 434.29 472.03 499.91 291.97 276.83 351.11 445.71
Besoins total campagne (m3/ha) Besoins en saison sèche = 17 814.63 m3/ha Besoins en saison humide = 11 430.00 m3/ha 29 244.63
Récapitulatif besoins culturaux (m3/ha)
4 294.34 4 342.86 4 720.29 - - 4 999.14 2 919.71 2 768.29 3 511.14 - - 4 457.14
Superficie totale (ha) 40.00 40.00 40.00 40.00 40.00 40.00 40.00 40.00 40.00 40.00 40.00 40.00
Besoins en eau (m3) 171 773.7 173 714.3 188 811.4 - - 199 965.7 116 788.6 140 445.7 - - 178 285.7 1 169 785.1
Tableau 3 : condition d’opération et organisation
Paramètres Janv. Fév. Mars Avril Mai Juin Juillet Août Sept. Oct. Nov. Déc.
Nj 31 29 31 30 31 30 31 31 30 31 30 31
Nji (Hyp: 6j/7) 27 26 27 27 27 26 27 26 27 27 27 27
Nh 12 12 12 12 12 12 12 12 12 12 12 12
DFC (l/s/ha) 1.603 1.733 1.762 1.929 1.090 1.355 1.664
DMP (l/s/ha) 3.682 3.867 4.047 4.451 2.503 3.010 3.821
Nj : Nombre de jour ; Nji (Hyp : 6j/7) : nombre de jour de travail, Nh : nombre d’heure par jour, DFC : débit fictif continue ;
DMP : débit maxi de pointe ou débit d’équipement
N.B. ETP : évapotranspiration potentielle ; ETC (besoin de la plante): K*ETP avec K : coefficient
cultural ; BEI : besoin en eau d’irrigation.
Le besoin en eau d’irrigation du riz est calculé suivant la formule suivante :
BEI = ETC+Sat+Perc+Le – Putile
ETC : besoin en eau de la plante ;
Sat : besoin pour la saturation et la mise en boue (100 mm) ;
Perc : perte par percolation (2 mm/jour);
Le= lame d’eau à établir dans le casier rizicole (150 mm en deux tranches : 100 et 50 mm)
Il ressort du tableau que les besoins de pointe surviennent durant les mois de décembre et juin
respectivement pour la contre saison et la saison hivernale. Les débits fictifs continus (DFC) de
pointe sont de 1,66 l/s/ha en décembre et 1,92 l/s/ha en juin durant la période de mise en boue.
2.6.2. Paramètres de dimensionnement :

Débit d’équipement (DMP) :

Cette notion relève du fait qu’il n’est pas pratique de faire marcher une motopompe 24h/24h pour
assurer les besoins en eau des cultures par irrigation continue. Il est donc nécessaire de fixer des
conditions d’opération (durée de la journée de pompage) faisant passer le débit fictif continue en
débit d’équipement pour la bonne conduite de l’irrigation. Au Mali, la durée maximale d’irrigation
est de 12h/jour.
Les débits d’équipement calculés correspondent à 4.00l/s/ha].

. Main d'eau (qm) :

Ce calcul après fixation des conditions d’exploitation connaissant les besoins journaliers de pointes
(17mm/j) et avec un tour d’eau correspondant de 7 jours on déduit la main d’eau, qui correspond à 30l/s
maximum.
Quartier hydraulique :

C'est l'unité hydraulique gérable par un groupe d'agriculteurs disposant d'une main d'eau.
Le quartier hydraulique est déterminé à partir de la formule suivante :

= 7.5ha

Ceci étant connu nous regrouperons les canaux dont les superficies dominées n’atteignent pas 7.50ha

Besoins en eau des cultures


L’eau apportée aux cultures permettra de :
- combler les déficits pluviométriques
- satisfaire les besoins en eau totaux de la campagne (contre saison)
- pallier au manque d’eau pour la préparation des parcelles
La quantité d’eau à apporter est fonction de l’évapotranspiration (ETO), des pertes par percolation
(drainage profond), des besoins réels des plantes fonction du coefficient cultural (kc), de la pluie
efficace et l’efficience du réseau
Les besoins sont obtenus par la relation suivante :
Besoins à la plante = (besoins bruts + percolation)-pluie efficace.
L’infiltration est généralement comprise entre 1 et 3 mm par jour. Pour notre étude, et au regard de la
texture, nous avons adopté 2 mm par jour.
18

Nous avons également retenu d’évaluer la pluie efficace par la formule :

P étant la pluie. Le besoins en eau sont consignés dans le tableau n°03.


La superficie totale brute du périmètre délimité étant de 40 ha aussi bien pour le riz en toute saison
Les besoins totaux sont donnés par :
Besoins totaux = besoins en tête de réseau multipliés par la superficie à aménager.
Voir tableau plus haut

2.7 Paramètres de l’irrigation :


La présente étude propose aménagement en maitrise totale avec un réseau de distribution revêtu pour
le canal le canal tête morte en béton, les canaux secondaires en maçonnerie de parpaing et les canaux
tertiaires en terre compacté et principal tête morte revêtus en béton).
Les principaux paramètres seront alors :
2.7.1. Débit fictif continu :
Le débit fictif continu est le débit qu’il faut apporter à la parcelle 24h/24 pour satisfaire les besoins
des cultures. Il est donné par la formule suivante :
Avec Nj étant le nombre de jours de la période.
2.7.2. Durée d’irrigation :
Pour le principe, nous avons estimé que l’irrigation se fera 6 jours sur les 7 de la semaine soit un jour
de repos ; de même, nous retenons qu’elle se tienne de jour et sur une durée de 12 heures (de 7
heures à 19 heures). En cas de situation à rattraper, une marge de 2 heures de journée reste
récupérable, ce qui conduirait alors à 14 heures de travail exceptionnellement (6h-20h) surtout en
période de pointe qui s’étale sur trois décades tout au plus. .
2.7.3.Débit d’équipement :
Il s’agit du débit réel de pointe, c’est à dire le débit correspondant au mois de pointe (DMP), ajusté
au temps réel de mise en service du réseau de distribution, pour la durée d’irrigation retenue pendant
la journée.
A partir du débit fictif continu, le débit maximum de pointe se calcul comme suit :

avec :

- Nji : nombre de jours d’irrigation dans la période ;


- Nj : nombre de jours de la période ;
- Nh : nombre d’heures d’irrigation par jour.
Tels que ci-dessus définis et en tenant compte du besoin de pointe pour la riziculture, les différents
paramètres nous conduisent à un débit de 4.45 l/s/ha.
Tableau 4: Besoins agricoles à considérer
Paramètres Janv. Fév. Mars Avril Mai Juin Juillet Août Sept. Oct. Nov. Déc.
Nj 31 29 31 30 31 30 31 31 30 31 30 31
Nji (Hyp: 6j/7) 27 26 27 27 27 26 27 26 27 27 27 27
Nh 12 12 12 12 12 12 12 12 12 12 12 12
DFC (l/s/ha) 1.603 1.733 1.762 1.929 1.090 1.355 1.664
DMP (l/s/ha) 3.682 3.867 4.047 4.451 2.503 3.010 3.821
19

2.7.4. Fréquence, Dose réelle d’irrigation(Dr) et Tour d’eau (R)


Sur la base des besoins en tête de réseau, la fréquence d’arrosage doit être évaluée et la dose réelle
rectifiée afin de planifier les dispositions pratiques d’irrigation.
La fréquence est évaluée par :
(Arrondi)
- N : Fréquence ;
- BB : Besoins bruts en tête de réseau ;
- De : Dose d’entretien.
Et cela permet de déduire la dose réelle par la prise en compte de la valeur retenue de N.

Quant au tour d’eau, il est à un autre niveau, celui de la parcelle ; en effet c’est le temps séparant
deux irrigations de la même parcelle.
Tableau 5: Paramètres de gestion du périmètre
Paramètres Janv. Fév. Mars Avril Mai Juin Juillet Août Sept. Oct. Nov. Déc.
Récapitulatif besoins culturaux (m3/ha)5 137.60 4 366.96 4 733.07 - - 3 655.96 1 739.21 - 152.97 1 841.31 - - 5 417.35
De (m3/ha) 831.6 831.6 831.6 831.6 831.6 831.6 831.6 831.6 831.6 831.6 831.6 831.6
Fréquence théorique 5.16 5.22 5.68 - - 6.01 3.51 4.22 - - 5.36
Fréquence retenue (jours) 6.00 6.00 6.00 - - 7.00 4.00 - 5.00 - - 6.00
Dose réelle (Dr) m3/ha 715.72 723.81 786.71 714.16 729.93 702.23 742.86
Tour d'eau (jours) 4.50 4.33 4.50 3.71 6.75 5.40 4.50
Tour d'eau retenu (jours) 5.00 5.00 5.00 - - 4.00 7.00 - 6.00 - - 5.00

La fréquence varie de 4 jours en juillet à 7 jours en juin ; tandisque le tour d’eau à la parcelle va de 4
jours en juin à 7 jours en juillet.
2.7.5. Main d’eau
L’alimentation des parcelles se fera périodiquement par des canaux tertiaires à débits maintenus
constants et égaux à ce qu’on appelle la main d’eau.
La main d’eau est le débit pratique que l’irriguant peut manipuler aisément à sa guise sans pertes de
temps ni d’eau excessive.

III – DESCRIPTION DU RESEAU

3-1- Découpage du réseau :

Le découpage d’un périmètre d’irrigation est en principe imposé par les conditions
topographiques et la pédologie des sols rencontrés.

Pour le découpage nous avons adopté les normes suivantes :

- distance maximale entre deux canaux tertiaires consécutifs : 200 m

Dans le but de minimiser le terrassement, il est nécessaire de prévoir les canaux sur les
points de crête et les drains sur les lignes de dépression. Compte tenu de ses données,
le découpage du périmètre a abouti à un réseau d’irrigation qui se compose comme
suit :
20

- Un bassin de réception des eaux refoulées par le groupe motopompe ;


- Un canal secondaire de 1400m de long qui part directement du bassin de
réception ;
- Quatre canaux tertiaires font leurs prises sur le canal secondaire ;
- Quatre ouvrages TOR ;
- Quatre drains qui longent les canaux tertiaires.

3-2- les canaux :

Le réseau de distribution est composé d’un canal secondaire et de 4 canaux tertiaires.

3-2-1- Canal secondaire :

Il sera en terre compactée revêtue et son lit en perrés maçonnés de 0.10m d’épaisseur.
Il aura une section trapézoïdale avec une largeur au plafond de constante d’aval en
amont de 0.50m et une pente de talus de 1/1 ou seulement en terre compactée non
revêtue. Dans ces conditions il aura une section trapézoïdale avec une longueur au
plafond de constante 0.50m et une pente du talus de 3/2 et une profondeur totale de
0.80m donc 0.50m de lame d’eau et 0.30m de revanche. Ce canal aura une pente
variable avec un profil en déblais sur les premiers tronçons et en remblais pour le reste

3.3. Dimensionnement hydrauliques des canaux et drains du périmètre :


Formule de dimensionnement des canaux et drains:
La formule de Manning Strickler est utilisée pour le dimensionnement des canaux d’irrigation :

 Ks =50 pour la maçonnerie de moellons



21

La formule de Manning devient alors :

b = la largeur au plafond (m)

h = le tirant d’eau (m)

m = le fruit des berges

Le dimensionnement se fait en fixant une valeur de b et on calcule h par itération jusqu’à la


convergence en obtenant des valeurs optimales.
Tableau 6: dimensionnement hydraulique des canaux

DMP 4.00
Main d'eau 25.00
m(CT et CP) 1.50
Talus
Interne(CP)
1.50
et (CT) en
terre
Ks 35.00
Côte Ligne
Canal Canal Surface Débit Mains d'Eau, Côte
CTN max d'Eau B YN RV HT Côte Cav Pente %
Principal Tertiaire Net Calculé, l/s l/s Fonds
départ
CT1 5.02 20.08 25.00 265 265.25 0.3 0.35 0.15 0.50 265.40 264.90 0.0100
CT2 5.05 20.20 25.00 265 265.25 0.3 0.35 0.15 0.50 265.40 264.90 0.0010
CP
CT3 14.32 57.28 50.00 265 265.25 0.3 0.35 0.15 0.50 265.40 264.90 0.0100
CT4 7.53 30.12 50.00 265 265.25 0.3 0.35 0.15 0.50 265.40 264.90 0.0100
CP1 31.92 127.68 150.00 265.40 0.50 0.60 0.2 0.80 265.60 264.80 0.005
Cote ligne d'eau dans le
265.50
Bassin de réception

Le canal principal est dimensionné pour transiter un débit de 150 l/s. La largeur de la crête des cavaliers est de 0.50 m.
Tableau 7: Dimensionnement hydraulique du bassin de dissipation

Désignation unités Valeurs obtenues


Débit de pompage Q m3/s 0.160
Section de sortie tuyau m² 0.0415927
Vitesse à la sortie m/s 4.77
Vitesse maximum m/s 1
Rapport de vitesse unités 4.77
largeur du bassin fixée m 2
hauteur d'eau maximale adoptée m 1.2
Volume d'eau pompé m3/mn 9
Longueur du bassin m 4.5

Caractéristiques canal secondaire


Caractéristiques CS
Longueur (m) 930
Largeur au plafond 0,5
Fruit du talus 1,5
Largeur du cavalier 0,5
Côte plafond début 260.14
Côte plafond fin canal 260.05
Pente (%) 0.02<P<0.5

3-2-2 Canaux tertiaires :


Ils sont au nombre de 7 et irriguent de part et d’autres. Ils seront en terre et auront une
section trapézoïdale qui se présente comme suit :

- largeur au plafond = 0.30 m


- profondeur normale = 0.60m
- Fruit du talus = 3/2
- largeur des cavaliers = 0.40m

Les tertiaires sont dimensionnés pour transiter des débits de 20 à 40l/s. les
caractéristiques sont données dans le tableau ci-dessus.

3-3- Modalités d’exécution des canaux :


Les modalités d’exécution des remblais des canaux sont similaires à celles des digues ;
les déblais de cunette seront réalisés à la main conformément aux profils en travers des
canaux dès que les remblais sont terminés. Les remblais et déblais de cunette des
canaux seront réalisés par les bénéficiaires ; le revêtement du canal secondaire et
ouvrages seront réalisés en partenariat avec le programme Mali-Nord et les
bénéficiaires. Cette participation des populations est appuyée par le VCT.
3-4- Réseau de drainage :
3-4-1- Drains
24

Ils sont parallèles aux canaux tertiaires et présentent les caractéristiques suivantes :

* largeur au plafond = 0.30m


* profondeur normale = 0.50m
* fruit des talus = 1/1

Les drains transitent en général un débit de 10l/s. Leur dimensionnement est fait de
manière qu’au débit nominal l’eau affleure juste le terrain naturel sans pour autant
gêner l’irrigation et les parcelles de culture. Ce type de dimensionnement a pour but
de diminuer le volume de terrassement. La pente du fond des drains respecte la pente
du terrain naturel.

3-4-3- Mode d’exécution des travaux :


Les drains seront piquetés de la même manière que les digues. Les déblais seront
exécutés par les bénéficiaires conformément aux profils en travers projetés.
3-5- Brises vent :

La présence de vents de sable violents (direction NE en général) durant une grande


partie de l’année impose de prévoir des brises vent pour protéger le périmètre de leurs
effets néfastes (ensablement, évaporation importante….). Ils seront composés
d’Eucalyptus. Dans le but d’une bonne efficacité de ces brises vents, il sera planté 3
rangées décalées pour améliorer leur efficacité. Ces brises vents pourront être
exploités pour le bois de chauffage ou de construction (perches d’eucalyptus) à
condition de les couper régulièrement sans faire des trouées.

IV – OUVRAGES

4-1- Bassin de réception :

Il joue le rôle de dissipateur d’énergie des débits refoulés par la motopompe avant de
passer dans le canal secondaire. Il sera réalisé en partenariat avec les bénéficiaires et
construit en parpaings pleins ou en béton ordinaire dosé à 250Kg/m3 avec une
épaisseur de 0.20m.

4-2-Prises « Tout ou Rien (TOR) »

Les prises TOR sont prévues sur les canaux tertiaires et servent à alimenter les
parcelles à travers des rigoles d’arrosages.
Les prises TOR seront réalisées en partenariat avec les bénéficiaires et construites en
parpaings pleins ou en béton ordinaire dosé à 250kg/m3 ; les murs auront une
épaisseur de 0.15m.

V-MATERIEL D’EXHAURE
25

Le matériel d’exhaure sera composé de :

- Un groupe motopompe équipée de conduites d’aspiration et de refoulement toutes de


diamètre 200 mm et des accessoires.
Le groupe motopompe doit avoir les caractéristiques suivantes :

1- Débit minimal = 150l/s


2- Hauteur manométrique totale = 12m
3- Puissance du moteur diesel = 33CV
Le groupe motopompe sera installé sur la berge du fleuve et refoulera l’eau dans le
bassin. Il sera déplacé chaque fois que cela s’avère nécessaire pour suivre la
variation du niveau de l’eau.

VI ORGANISATION DES IRRIGATIONS :

Le réseau d’irrigation est conçu de façon à rendre son exploitation simple. Tous les
canaux tertiaires seront alimentés à partir du canal secondaire par l’intermédiaire
de prise tertiaires équipées de vannettes.

Ainsi l’organisation du réseau est établie de manière à ce que deux tertiaires soient
desservies en même temps. Cette organisation prévoit 12 (douze) heures de temps
d’irrigation par jour pendant six (06) jours avec un repos dans la semaine. Ci-après
le planning prévisionnel des irrigations.
CANAUX 1er jour 2ème jour 3ème jour 4ème jour 5ème jour 6ème jour
CT1
CT2
CT3
CT4
CT5
CT6

VII COUT TOTAL DES TRAVAUX D’AMENAGEMENT


Le coût des travaux d’aménagement non compris le matériel d’exhaure s’élève à
33 550 250 FCFA
Ce coût se réparti comme suit :

* Travaux à réaliser par les bénéficiaires = 28 020 500 FCFA


* Travaux de Génie civil = 12 300 000 FCFA
* Acquisition de petits matériels = 4 299 750 FCFA
26

COOPERATION ALLEMANDE (GIZ/KFW)


PROGRAMME MALI NORD/IPRODI
--------------

ETUDES D’AMENAGEMENT DU PIV


DE AMANIDARINE

ANNEXES
27

Annexe 1

1-1- Tableau de surface / débit des canaux d’irrigation

DMP 4.00
Main d'eau 25.00
m(CT et CP) 1.50
Talus
Interne(CP)
1.50
et (CT) en
terre
Ks 35.00
Côte
Canal Canal Débit Calculé, Mains Ligne
Surface Net CTN max B HT Côte Cav Côte Fonds
Principal Tertiaire l/s d'Eau, l/s d'Eau
départ
CT1 5.02 20.08 25.00 265 265.25 0.3 0.50 265.40 264.90
CT2 5.05 20.20 25.00 265 265.25 0.3 0.50 265.40 264.90
CP
CT3 14.32 57.28 50.00 265 265.25 0.3 0.50 265.40 264.90
CT4 7.53 30.12 50.00 265 265.25 0.3 0.50 265.40 264.90
CP1 31.92 127.68 150.00 265.40 0.50 0.80 265.60 264.80
Cote ligne d'eau
dans le Bassin de 265.50
réception

NB : le débit d’équipement a été pris égal à 5l/s/ha.


N.B. : Le module de drainage a été pris égal à 1.5l/s.

Annexe n° 2

Les dimensions du bassin de réception.

L(m) D1(m) D2(m) P(m) H(m) Hp(m) l(m) CP


1.90 1.40 2 1.80 1 1 0.50 Voir
profil

N.B. :
- L(m) : largeur intérieure du bassin
- D1(m) : distance entre le mur amont et claustra 
- D2(m) : distance entre claustra et mur aval
- P(m) : profondeur du bassin
- H(m) : profondeur du canal secondaire au droit de l’ouvrage
- l(m) : largeur du pertuis
28

- Hp(m) : hauteur du pertuis


- CP : côte projet du radier du bassin

Annexe 3

Note de calcul des caractéristiques du groupe motopompe

Estimation de la hauteur manométrique totale HMT :

La HMT varie au cours de la campagne mais ne pourra pas dépasser 12m.

Estimation de la puissance du moteur

Puissance du moteur diesel sans prise en compte d’imprévus et l’effet déclassement dû


à la chaleur.

P(CV) = (QxHMTxg)(0,7335xr) ; P(CV) = (0,12 x 12 x 9,78)(0,7335x0,80) = 24 CV

Puissance nominale du moteur diesel en prenant compte des imprévus et l’effet


déclassement dû à la chaleur.

Pn = (Px1,2)/0,87 ; Pn = (24x1,20)/0,87 = 33 CV
29
4-2- Avant métrés des ouvrages

Désignations Unité Quantité


Travaux de Génie Civil
Amené et repli du matériel & Implantation forfait
Fouille des ouvrages M3 45
Encadrement et Supervision (Travaux des bénéficiaires) Forfait*mois 4
Béton armé (350 kg/m3) M3 6,4
Béton ordinaire (250 kg/m3) M3 7,9
Maçonnerie en parping M3 8
Maçonnerie en moellon (300 kg/m3) M3 103,25
Sable (Fondation) M3 8,8
Crépissage (enduit – 300 kg/m3) M2 231,18
Fournitures métalliques
Vannettes en feuilles de tôle 20/10 de 44x47 U 4
Vannettes en feuilles de tôle 20/10 de 44x67 U 6
30

Annexe 5

Devis estimatif des travaux d’aménagement du PIV d’AMANIDARINE

N° Désignations Unité Qté PU Montant


I Travaux d’aménagement
Travaux de terrassement (à la charge des
bénéficiaires)
a-1 Décapage M3 2152 1 250 2 690 000
a-2 Remblai de digues et canaux M3 8950 1 500 13425000
a-3 Déblais de cunette et drains M3 5186 1 250 6 482 500
Sous total I 22 597 500
II Travaux de Génie Civil
b.1 Amené et repli du matériel & Implantation forfait 500 000
b.2 Fouille des ouvrages M3 45 2 000 90 000
b.3 Encadrement et Supervision (Travaux des
bénéficiaires) Forfait*mois 4 239 626 958 504
b.4 Béton armé (350 kg/m3) M3 6,4 185 920 1 189888
b.5 Béton ordinaire (250 kg/m3) M3 7,9 145 000 1 145500
b.6 Maçonnerie en parping M3 8103,258, 85 000 680 000
b.7 Maçonnerie en moellon (300 kg/m3) M3 8 65280 6740160
b.8 Sable (Fondation) M3 231,18 10 000 88 000
b.9 Crépissage (enduit – 300 kg/m3) M2 2 500 577 950
Fournitures métalliques 4
c.1 Vannettes en feuilles de tôle 20/10 de 44x47 U 6 30 000 120 000
c.2 Vannettes en feuilles de tôle 20/10 de 44x67 U 35 000 210 000

Sous total II 12 300 000


III Matériels de pompage
d-1 Groupe motopompe et accessoires (Q=160 l/s,
HMT = 12m, P = 33 CV) U Pm Pm
Sous total III
IV Fourniture de petits matériels
e-1 Brouettes U 40 22000 880 000
e-2 Seaux U 20 4750 95 000
e-3 Dames U 20 4500 90 000
e-4 Dabas U 50 1500 75 000
e-5 Râteaux U 5 1250 6 250
e-6 Haches U 15 1250 18 750
e-7 Cordes de 100 ml U 06 750 4 500
e-8 Pioches U 15 1850 27 750
e-9 Pelles U 50 1250 62 500
e-10 Tuyau pvc diamètre 160 U 160 19000 3 040 000
Sous total IV 4 299 750
Total Général 39 197
250.00
31

Périmètre d’AMANIDARINE

Données générales
Commune SOBOUNDO
Localisation du village AMANIDARINE est situé sur la rive gauche du Niger
Ethnie Sonrhaïs,Bambaras et peulhs
Nombre d’habitants 1716 habitants
Activités actuelles Agriculture et élevage
Expérience en irrigation Le village a une expérience en irrigation
Particularités Existence d’un potentiel en terre et personnes
Terres
Utilisation actuelle Terre non utilisée
Début d’utilisation du PIV Novembre 2019 avec démarrage des études
Droit foncier Terre appartenant au village de AMANIDARINE
Terroir concerné Terroir de Soboundou
PIV et groupement
Nombre de groupement Un groupement de 160 exploitants
Localisation du PIV Situé à 1.50km du côté Ouest du village
Données techniques
Superficie 60 ha
Conditions Participation des bénéficiaires
Travaux prévus - Travaux de terrassement des canaux et drains
- Réalisation du bassin, des partiteurs et revêtement
Niveau de la crue La crue commence en Juillet et la décrue en Novembre
Infrastructures existantes -
Infrastructures à réaliser - Un canal secondaire
- Sept canaux tertiaires
- Six drains
- Sept partiteurs
- Revêtement sur 125m et sortie ouvrages
32

1-2- Tableau de surface / Débit des canaux de drainage

N° Ordre Canaux de Surface Débit réel Débit Observations


drainage drainée (ha) (l/s) Projeté (l/s)
1 DT1 11 16.5 20
2 DT2 6.12 9.18 20
1 DT3 6.28 4.2 20
2 DT4 5.2 7.8 20
Totaux 42 61 140

N.B. : Le module de drainage a été pris égal à 1.5l/s.

Annexe n° 2

Les dimensions du bassin de réception.

L(m) D1(m) D2(m) P(m) H(m) Hp(m) l(m) CP


1.90 1.40 2 1.80 1 1 0.50 Voir
profil

N.B. :
- L(m) : largeur intérieure du bassin
- D1(m) : distance entre le mur amont et claustra 
- D2(m) : distance entre claustra et mur aval
- P(m) : profondeur du bassin
- H(m) : profondeur du canal secondaire au droit de l’ouvrage
- l(m : largeur du pertuis
- Hp(m) : hauteur du pertuis
- CP : côte projet du radier du bassin

Devis estimatif des travaux génie civil du PIV d’AMANIDARINE


Désignations des travaux Unité Qté PU Montant

1 Amené et repli du matériel &


33
Implantation forfait 500 000
Sous / total 1 500 000
2 Terrassement
Fouille des ouvrages M3 45 2 000 90 000
Encadrement et Supervision (Travaux des
bénéficiaires) Forfait*mois 4 239626 958504

Sous / total 2 1 048504


3 Maçonnerie et bétonnage
Béton armé (350 kg/m3) M3 6,4 185920 1 189888
Béton ordinaire (250 kg/m3) M3 7,9 145 1 145500
Maçonnerie en parping M3 8 000 680 000
Maçonnerie en moellon (300 kg/m3) M3 103,25 85 000 6740160
Sable (Fondation) M3 8,8 65280 88 000
Crépissage (enduit – 300 kg/m3) M2 231,18 10 000 577 950
2 500
Sous / total 3 10 421496
4 Fournitures métalliques
Vannettes en feuilles de tôle 20/10 de U 4 30 000 120 000
44x47 U 6 35 000 210 000
Vannettes en feuilles de tôle 20/10 de
44x67
Sous / total 4 330 000
SOUS TOTAL1+2+3+4 12 300000
Nombre ou
PIV DE AMANIDARINE mètre
linéaire
Bassin de réception 1
Répartiteur 2
Barrage – régulateur 3
Ouvrage de franchissement
Revêtement 125
34
A3 ! Volume des matériaux de construction

Dosage Quantité Ciment Sable Gravier Moellon


N° Désignation
kg/m3 m3 tonne m3 m3 m3
1 Maçonnerie en parpaing 15x20x40 250.00 8.00 2.00 10.54
2 Béton armé 350.00 6.40 2.24 3.20 7.04
3 Béton ordinaire 250.00 7.90 1.98 125.00 8.69
4 Maçonnerie en moellon 300.00 103.25 30.98 115.64 108.41
5 Sable (Fondation) 8.80 - 8.80
6 Crépissage 300.00 6.94 2.08 8.16

Total 40 275 16 110

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