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R.E.P
RECHERCHE &
EXPLOITATION PETROLIERE
FASCICULE DE BASE
NOM : ……………………………………………………………………………………
PRENOMS : ………………………………………………………………………………
ECOLE : …………………………………………………………………………………
CYCLE : ………………………………………………………………………………….
PROF : M. KISSI SAMSON ING DES HYDROCARBURES (+225 0757177451/ +225 0566815712)
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Un (e)champion(ne) doit avoir de grands rêves car le paresseux travaille avec ses muscles plus tard.
PROGRAMME
CHAPITRE I : GENERALITES
L’exploration – Production : une industrie mondiale
- La chaine de l’industrie de pétrole
Sciences intervenant dans l’exploration et la production pétrolière :
- La sédimentologie
- La pétrographie et la pétrophysique
- La stratigraphie
- La micropaléontologie
- Les diagraphies
- Les méthodes géophysiques : sismique, gravimétrie, magnétométrie
Mise en œuvre d’une campagne d’exploration : études géologiques, études sismiques,
forages d’exploration et d’évaluation.
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Un (e)champion(ne) doit avoir de grands rêves car le paresseux travaille avec ses muscles plus tard.
- Définition et fonctions
- Circulation du fluide de forage
- Gradient de pression de la boue, gradient de formation et gradient de fracturation
Méthodes et outils de forage :
- Méthodes de forage
- Outils de forage
Exercices d’application
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CHAPITRE VII : EQUIPMENTS DES CHAMPS PETROLIERS
La complétion
Les équipements de fond
Les équipements de surface
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Un (e)champion(ne) doit avoir de grands rêves car le paresseux travaille avec ses muscles plus tard.
Objectif du cours
Donner aux étudiants techniciens supérieurs des éléments et des notions de base en exploration
et production des hydrocarbures leur permettant de comprendre tous les aspects de cette
industrie et d’être opérationnels sur le terrain.
Ce cours permettra donc aux étudiants d’avoir les notions fondamentales sur :
- les hydrocarbures :
leur origine et leur formation;
leurs modes d’accumulations en gisements dans le sous-sol.
- les techniques de recherche et d’évaluation des hydrocarbures, en particulier :
la sismique pétrolière ;
les forages pétroliers ;
les diagraphies pétrolières.
- Les techniques de production des hydrocarbures :
les propriétés physiques des hydrocarbures ;
les caractères des gisements d’hydrocarbures ;
les méthodes de récupération ;
les équipements des installations de production.
Chaque chapitre est suivi d’une série de questions permettant d’évaluer les étudiants sur les
notions du chapitre, sous la forme de tests légers (interrogations écrites).
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CHAPITRE I : GENERALITES
STOCKAGE -
CONSOMMATEUR FINAL
DISTRIBUTION
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- La ……………………………………………….. : étude de la succession des couches sédimentaires qui,
lorsqu’elle s’effectue à partir du contenue biologique est appelée biostratigraphie qui
comprend la palynologie : étude du contenu d’origine végétale et la micropaléontologie :
l’étude du contenu animal,
- La ……………………………………….: étude des caractères chimiques des roches,
- Les ………………………………………….: étude des caractères physiques des formations du sous-sol
traversées par un forage, associée à la pétrophysique : étude des caractères physiques des
roches
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maturation, la migration des hydrocarbures, la présence de roches réservoirs et de pièges qui
pourrait avoir été favorable à des accumulations de pétrole.
Ensuite des études sismiques (campagnes sismiques 2D, 3D et 4D) sont réalisées et les zones
d’intérêt sont définies. A ce stade, on parle seulement de ……………………………………..c’est à dire
des gisements potentiels non encore prouvés.
Enfin, les gisements potentiels vont être confirmés par un forage. Le …………………………………est en
effet le seul moyen de confirmer la présence d’hydrocarbures.
Si c’est le cas, on procède ensuite à la délimitation du gisement (……………………………………), à
l’évaluation des réserves (…………………………………), à l’étude des conditions de production et du
caractère commercial des hydrocarbures trouvés. Nous avons alors un gisement d’hydrocarbures
qui va être développé et produit.
Une campagne d’exploration peut aller de 3 jusqu’à 9 – 10 ans selon les contrats.
……………………………….. ……………………………
Etudes géologiques,
Etudes sismiques Délinéation Appréciation Développement
Forages, etc.
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* Les fonds abyssaux ne contiennent pas des HC car ce sont des zones de forte activité volcanique.
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Les forces géologiques externes (tectoniques) vont causer des soulèvements, des érosions (en
conjonction avec les mouvements eustatiques), des déformations plissantes (plis) ou cassantes
(failles) durant de longues périodes géologiques. Tous ces évènements se produisent dans un
ordre quelconque et de façon aléatoirement répétée sur de longues périodes de temps
produisant des formes et des faciès complexes et variés à l’intérieur des bassins. Les couches qui
se sont déposées aux mêmes périodes de temps sont plus ou moins régulières et peuvent être
corrélées.
Bien que les bassins sédimentaires soient les milieux d’occurrence du ………………………., un bassin
sédimentaire peut être non …………………………………. En effet, la présence d’un gisement
d’hydrocarbure dans un bassin nécessite l’occurrence de différents évènements géologiques
dont la succession (timing) doit avoir été favorable : existence de roches mères, migration des
hydrocarbures formés, présence de roches réservoirs et de roche couvertures (présence de
piège).
La combinaison des facteurs géologiques majeurs ayant permis d’obtenir des accumulations
d’HC forment un « ……………………………………………………………».
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1. la ……………………………. : c’est la 1ère phase de l’évolution de la m.o à la fin de laquelle
le kérogène est généré. La m.o subi une ………………………………………… (action des bactéries
anaérobies), et des réactions d’hydrolyse et de condensation se produisent. Il y a formation de
méthane CH4 et réduction de l’oxygène. Le gaz formé à cette phase est dite ………………………….
(méthane uniquement).
2. La ……………………………………. : à cette phase des réactions, principalement des
réactions de ……………………………………………… ont lieu ; des HC liquides sont générés en grande
quantité, du gaz humide ou condensât est également formé. Cette phase est dite
……………………………………..; c’est la fenêtre de génération de l’huile (températures entre …………..
ºC et ………………… ºC).
3. La …………………………………….. : La température augmentant avec la profondeur,
……………………………………………………. se poursuivent (craquage, polymérisation, condensation, …).
Du …………………………………. (méthane) est formé de façon abondante. C’est la phase
…………………………………….. de la transformation (températures au dessus de ……………………………..
ºc).
NB : A des températures très élevées, le kérogène produit un résidu carboné et ne peut plus
donner des HC.
Evolution de la m.o
Les hydrocarbures sont générés dans des roches sédimentaires appelées roches mères ou roches
sources. Ce sont en général des argiles (kaolinite, litite, montmoriollite, glauconite), des marnes
(argile et calcaires) ou des calcaires (dolomite, sidérite).
b- La migration des hydrocarbures
La migration des hydrocarbures est l’ensemble des mouvements de déplacement auxquels sont
soumis les hydrocarbures une fois générés.
Cette migration est de 2 types : la ……………………………….. et la ……………………………………………..
la …………………………………………. correspond au transfert des HC de la ………………………….. à
la …………………………………... En effet, la génération des hydrocarbures à l’intérieur de la roche
mère entraîne une augmentation du volume de fluides présents à l’intérieur de celle-ci, ce qui en
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plus du poids des sédiments sus-jacents entraîne une augmentation de la pression. Cette
surpression donne naissance à des …………………………………………………. à l’intérieur de la roche
mère par lesquels les HC sont expulsés vers des zones de faible pression que sont les roches
réservoirs. Après l’expulsion des HC, les pressions se relâchent et les microfissures se referment
rendant ainsi la roche mère de nouveau imperméable.
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Anticlinal et faille
Lentille
les pièges mixtes
C’est la combinaison de pièges stratigraphiques et structuraux.
On a principalement les pièges associés aux discontinuités (anticlinaux érodés, etc…), les pièges
associés aux dômes de sel.
- Les…………………………………………………… sont présents dans de nombreux bassins et sont très
variés quant à leur forme et leur histoire de formation. Ce sont des couches plastiques
constituées de sels ou d’anhydrites qui du fait de compressions exercées par les couches
sédimentaires environnantes se plissent donnant lieu à des montées des sels par endroits et
créant par ce fait différents types de pièges notamment des anticlinaux, les pièges par failles,
etc….
Dôme de sel
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- Les discordances sont le fait d’évènements géologiques majeures (transgressions, régressions,
…) ayant affecté toute ou une partie d’une période géologique à l’échelle d’une région et
marquée par une absence partielle ou totale de dépôts.
Sur une succession stratigraphique, on observe une absence ou une troncature de certains
dépôts marqués par des surfaces d’érosion.
Les pièges par discordance comprennent : les discordances angulaires (angular unconformity
trap), les discontinuités (discontinuity trap) et les inconformités (unconformity trap).
Les discordances angulaires se mettent en place à la suite d’une inclinaison de la couche
réservoir avant la survenue d’une érosion et le dépôt subséquent de formations
imperméables. Le remplissage de la couche réservoir intervient par la suite.
Les discontinuités sont de larges surfaces d’érosion affectant des dépôts de formations
réservoir plus ou moins horizontaux sur lesquels se déposent ensuite des formations
imperméables permettant une éventuelle accumulation des hydrocarbures à l’intérieur
des réservoirs.
Les inconformités sont des pièges nés de dépôts de formations réservoirs sur des roches
métamorphiques ou ignées plus ou mois érodées. Si la roche métamorphique ou ignée en
dessous est altérée et fracturée, les formations au dessus peuvent agir comme réservoirs.
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- …………………………ou ……………………………… : barrière rocheuse (évaporites, argiles, etc…) ou
aquifère.
L’association de plusieurs réservoirs individuels et superposés, en général proches les uns des
autres constitue un gisement. Le terme champ pétrolier fait en général référence à un gisement
déjà connu ou en cours d’exploitation.
Les roches réservoirs sont principalement constituées de grès et/ou de carbonates en majeure
partie et sont le plus souvent stratifiées en lits successifs.
Les 2 principales catégories de roches réservoirs : les ………………………………… et
les…………………………………….
Les réservoirs gréseux
Ils sont formés de grains de silice SIO2 et ont une origine principalement détritique. Lorsque les
grains sont libres, il s’agit de sables, quand ils sont liés par un ciment, on a des grès.
Selon la nature du ciment, on peut avoir des grès argileux (ciment argileux), des grès carbonatés
(ciment carbonatés), etc…
Les réservoirs carbonatés
Les réservoirs carbonatés sont constitués de calcaires (CO3Ca) et/ou de dolomie (CO3Ca, CO3Mg).
Selon la nature du ciment, on peut avoir des carbonates argileux, etc…. Les carbonates sont
d’origine :
- détritique : formés principalement de débris (grains de calcaire, coquilles, …),
- chimique : formés par précipitation de bicarbonates des boues marines,
- ou de type récif*.
NB : les marnes constituées d’argiles à des proportions de 35 à 65% ne sont pas des roches
réservoirs à cause de la proportion d’argiles liant les grains et diminuant fortement la
perméabilité.
Conclusion
La prospection pétrolière est fondée sur la ………………………………, la formation du pétrole, sa
……………………, son ……………………………., sa préservation ou sa destruction sont liés à des facteurs
géologiques largement connus et susceptibles de prévisions et de reconstitution.
C’est l’occurrence de chacun de ces évènements géologiques liés à ces facteurs que les
explorateurs (géologues, géophysiciens, ingénieurs, etc…) tentent d’évaluer au moyen des
techniques et sciences de la prospection pétrole
*Les récifs sont des bancs de carbonate de calcium ayant précipité dans les fonds marins du fait de l’activité métabolique de certains végétaux et
animaux (exemple des coraux, animaux marins sans squelette vivant en grade colonies) ; leur morphologie dépend du subtratum, de la
profondeur d’eau, de la température, de la clarté et de la stabilité des eaux, de l’oxygénation, de la salinité et de l’abondance des nutriments.
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SUJET 1
Question 1 : Définir les termes suivants : a) Condensat b) Gaz humide c) Huile saturée d) Huile
non saturée e) Gaz associé au pétrole
Question 2 : Expliquer pourquoi les grès sont susceptibles d’emmagasiner des hydrocarbures ?
Question 3 : Une roche poreuse est-elle forcement perméable ? Justifiez votre réponse en donnant
un exemple. Et pourquoi dit-on que le pétrole est une énergie non renouvelable ?
Question 4 : Comment se fait le remplissage des réservoirs à hydrocarbure ?
Question 5 : Donner et définir les facteurs de dégradations des pièges à hydrocarbure ? Et quels
sont les impacts du pétrole sur l’environnement ?
SUJET 2 :
1- Définir les termes suivants : gaz biogénique – gaz thermogénique – fenêtre à huile -
fenêtre à gaz – condensat.
2- 2- Pourquoi dit-on que le pétrole est une énergie non renouvelable ?
3- 3- Qu’est-ce que la migration secondaire ?
4- 4- Répondre par vrai ou faux les affirmations suivantes :
a) La viscosité d’une huile décroit lorsque la quantité de gaz dissous augmente et quand la
température augmente.
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b) Ce protopétrole est une sorte de kérogène résultant de l’action biologique (bactérie) et
thermocatalytique.
c) les hydrocarbures naissent à partir de la matière organique de plantes ou d'animaux
morts.
d) La diagenèse est la première phase de l’évolution de la matière organique à la fin de
laquelle le kérogène est généré.
e) La migration primaire intervient après la formation des hydrocarbures et correspond au
déplacement des hydrocarbures des roches-mères vers les roches-réservoirs
SUJET 3 :
1- Définir les termes suivants : roche mère – roche réservoir – roche couverture
2- 2- Citez les différents types de réservoir à hydrocarbure en fonction de la nature lithologique
3- 3- Après avoir définit le terme perméabilité, donnez – en les variables qui la contrôlent ?
4- 4- Qu’appelle-t-on perte de migration et donnez – en les causes? Les pièges à hydrocarbure se
classent en trois (3) catégories, lesquels ?
SUJET 4 :
Question 1 : Qu’est ce qu’un piège d’hydrocarbure par faille ? Donner le schéma d’un gisement
d’hydrocarbure par faille.
Question 2 : Quel est le mécanisme de concentration des gouttelettes d’hydrocarbure (formées
dans la roche-mère), dans la roche-réservoir.
Question 3 : Définir l’évolution de la matière organique en hydrocarbure en fonction de
l’enfouissement de la roche-mère tout en mettant en exergue les différents types de
transformation.
Question 4 : Répondre par Vrai ou Faux
1) Le pétrole est composé uniquement d’atome d’hydrogène et de carbone
2) Les bitumes sont des hydrocarbures à viscosité très faible.
3) La viscosité des hydrocarbures est élevée lorsque la densité est élevée.
4) Les hydrocarbures sont très fluides en profondeur
5) La viscosité des hydrocarbures est élevée lorsque le GOR est élevé.
6) Un gisement d’hydrocarbure peut se présenter sous forme de gaz naturel seul.
Question 5 : Recopier les propositions de réponses et entourer la ou les bonne (s) réponse (s).
1) Un gaz biogénique est un gaz qui s’obtient au cours de la :
a. Catagenèse b. Métagenèse c. Transformation par dégradation thermique
2) Quand la roche-mère s’enfouie en profondeur
a. Le gaz en solution augmente b. La viscosité des hydrocarbures diminue c. La densité des
hydrocarbures diminue
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INTRODUCTION
Les méthodes ………………………………… sont un ensemble de méthodes géophysiques basées sur la
propagation des ……………………………………………. dans les couches du sous-sol. Elles sont largement
en usage dans l’industrie pétrolière, particulièrement en exploration d’où le nom générique de
Sismique Pétrolière.
La prédominance de ces méthodes est due à leur grande……………………., à leur ……………………. et à
leur profondeur de ………………………………. Leur essor et en général l’essor de l’industrie pétrolière
a été favorisé en grande partie par le développement de l’informatique et de l’électronique.
Les méthodes sismiques sont utilisées pour déterminer les structures du sous-sol.
Elles comprennent :
la ………………………………………… : elle est basée sur la réflexion des ondes élastiques par les
couches du sous-sol, c’est la méthode la plus utilisée.
la ……………………………………….: elle étudie la réfraction des ondes élastiques dans les
couches du sous-sol ; elle sert à explorer les formations superficielles du sous-sol à des
profondeurs de quelques km. Les résultats obtenus sont complémentaires de ceux de la
sismique réflexion.
La sismique de puits dont :
- le ……………………………………….. (sismosondage): cette technique consiste à faire des tirs en
surface et à enregistrer les arrivées avec des géophones placés à différents niveaux dans
le trou,
- le ………………………………………..: cette technique consiste quant à elle à faire des tirs à
différents niveaux dans un trou et à enregistrer les arrivées avec des géophones en
surface.
On mesure grâce aux 2 dernières méthodes, les vitesses des ondes sismiques dans les
formations du sous-sol. Elles sont utilisées pour une meilleure connaissance du gisement en
phase d’exploration et pour suivre le gisement pendant l’exploitation.
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Un (e)champion(ne) doit avoir de grands rêves car le paresseux travaille avec ses muscles plus tard.
- les ………………………………………. qui se propagent vers le bas puis le long de l’interface séparant 2
milieux et vers la surface,
- les ……………………………………….. qui se propagent vers le bas avant d’être réfléchies vers la
surface en un point de réflexion (point miroir),
- les ………………………………………….. qui arrivent directement au récepteur en traversant le même
milieu
- et les ……………………………………… qui traversent l’interface.
Source
Source Récepteurs
Géophones
Onde directe
Onde réfléchie
Onde réfractée
Onde transmise
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Un (e)champion(ne) doit avoir de grands rêves car le paresseux travaille avec ses muscles plus tard.
- Ondes………………. ou ondes ………………………….. ou ondes de…………………………. ou
ondes………………………….. : ce sont les ondes qui arrivent en premier ; le mouvement des
particules se fait suivant un mouvement de compression et de dilatation parallèlement à l’axe de
propagation.
- ondes ……………. ou ondes ………………………………. ou ondes de ………………………….. ou ondes
………………………………………….. : elles arrivent en second et le mouvement des particules se fait
perpendiculairement à la direction de propagation, les ondes S ne se propagent pas dans les
liquides.
A coté des ces ondes, on a les ondes de surface ou ondes guidées (ondes de Rayleigh et ondes de
Love) qui sont aussi recueillies.
c- Vitesses des ondes sismiques
Les vitesses des ondes sont fonction des paramètres d’élasticité du milieu géologique (module
d’incompressibilité K, module de torsion μ, densité ρ, module de Young E, coefficient de Poisson
σ) qui sont liés aux paramètres géologiques pétrophysiques (dureté et densité, porosité,
perméabilité, saturation, fluides présents).
- Vitesses des ondes P : Vp
- Vitesses des ondes S : Vs
Les principales propriétés des roches mesurées par les méthodes sismiques sont l’impédance
acoustique et le pouvoir réflecteur ou cœfficient de réflexion à incidence normale.
d- Impédance acoustique et pouvoir réflecteur
L’impédance acoustique d’un milieu est le produit de la vitesse de l’onde dans ce milieu par la
densité de ce milieu : Impédance acoustique (milieu): ………….. =……………………. × ……………….
Le ……………………………………………….. ou coefficient de réflexion à incidence normale [on suppose
que la réflexion est normale] d’un miroir ou interface séparant 2 milieux est le rapport de la
différence des impédance acoustiques sur la somme des impédances acoustiques des 2 milieux :
v v
Pouvoir réflecteur du miroir (milieu 1 / milieu 2) : R 2 2 1 1 . R peut être négatif, ce qui
v 2 2 v1 1
veut dire que l’énergie sismique est réfléchie dans le sens inverse remarquable sur le
sismogramme par une trace sismique dans le sens opposé. De façon générale, la vitesse des
ondes, de même que la densité des formations augmente avec la profondeur et donc le pouvoir
réflecteur est normalement positif. Le pouvoir réflecteur devient négatif quand la vitesse de
l’onde sismique diminue en passant dans l’autre milieu.
En sismique réflexion, c’est le contraste d’impédance acoustique qui intervient ainsi que le
pouvoir réflecteur. La mesure sismique classique est celle de la durée de trajet des réflexions
(temps double de parcours de l’onde sismique) et aussi les mesures d’amplitude de réflexion
(énergie de réflexion) et les vitesses.
En sismique réfraction, c’est plutôt le contraste de vitesse qui intervient.
Les vitesses des ondes sismiques sont liées à plusieurs facteurs notamment la porosité et la
saturation, la profondeur et l’âge de la formation, la présence des argiles, la lithologie.
Le tableau suivant donne les vitesses des ondes P et S et les masses volumiques de divers types
de terrains.
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- le positionnement radioélectrique qui utilise des ondes radioélectriques permettant de
positionner le navire par rapport à des stations fixes à terre.
- le positionnement acoustique, des faisceaux acoustiques sont émis vers le fond de l’eau à
partir du bateau et les temps d’arrivée de ces impulsions permettent de positionner le bateau,
les sources et les récepteurs.
- le positionnement par satellite : tous les navires sismiques en sont équipés, ce sont les
systèmes GPS, D-GPS qui permettent de positionner sur la terre (donnent en temps réel
longitude, latitude, altitude). Le D-GPS (Differential GPS) est un système de positionnement
obtenu à partir de l’enregistrement différentiel du signal GPS donné par des satellites en orbite
autour de la terre et du signal GPS donné par une station fixe à terre. Il est plus précis que le
système GPS classique qui a une précision allant à +/- 15m (pour des raisons de sécurité car
initialement conçu pour des fins militaires et stratégiques) entraînant erreurs dans l’acquisition
sismique pouvant aller à plus de 100m.
On appelle « taux de couverture » le nombre de fois qu’un même point de réflexion est traversé
par un ou par un groupe de géophones. La couverture multiple suppose que chaque point
réflecteur fourni plus d’une réflexion (schématisation et cas pratique avec dispositif tir au bout).
Les signaux captés par les géophones et hydrophone sont en général trop faibles et sont donc
amplifiés et éventuellement filtrés (pour extraire un certain nombre de bruits) avant d’être
transmis à des appareils d’enregistrement.
Les données sismiques sont aujourd’hui enregistrées sous forme numérique avec un pas
d’échantillonnage (2 ou 4ms) directement sur des ordinateurs.
Remarque : On dispose sur le terrain, les géophone en grappe (12 ou 24 géophones) placés en
parallèle. Le but de ce dispositif est double : amélioration du rapport signal / bruit et
compensation d’un mauvais fonctionnement éventuel d’un des géophones par les autres.
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L’………………………………………………. : c’est un dépouillement des enregistrements et la
visualisation des traces des points miroirs en vue d’un contrôle de la qualité des
enregistrements.
La…………………………………… : c’est la spécification des paramètres de terrain qui vont
permettre de réaliser les traitements (niveau de référence moyen, diagramme d’exploitation en
couverture multiple, distance entre tirs, longueur de l’enregistrement, type de dispositif,
échantillonnage, etc...).
La ……………………………………………………. : il s’agit d’une restitution de l’énergie des ondes
sismiques qui s’atténuent pour diverses raisons (pertes dues aux instruments et aux câbles,
pertes dues à la nature de la surface, etc…).
La ………………………………………………. : les opérations de déconvolution ont pour but
d’obtenir, par des opérations mathématiques des réponses impulsionnelles en contractant
l’impulsion émise de sorte qu’elle soit brève (fonction de Dirac), avec un faible nombre
d’oscillations et de bruits (réflexions multiples insuffisamment atténuées). La déconvolution est
un filtre inverse qui vise à supprimer les réflexions multiples ou à modifier l’impulsion sismique
afin de lui donner une forme compatible avec un bon pouvoir de résolution.
Les ………………………………………………….: en sismique terrestre particulièrement, elles
consistent à corriger les anomalies de temps de parcours induites par les variations d’altitudes
des géophones et les variations de vitesse dans les terrains superficiels.
Les …………………………………………….: elles consistent à ramener les temps de trajets
obliques à des temps de trajets verticaux (hypothèse fondamentale de la sismique) par calcul de
l’écart de temps de parcours à partir de l’analyse de vitesse. Elle consiste donc ramener les
temps d’arrivée des réflexions à ceux qui auraient été observés si source et récepteur étaient
situés sur la même verticale.
La ………………………………………………….. : elle a pour but de replacer les réflecteurs inclinés
dans leur position correcte.
En effet, la prospection sismique est basée sur une hypothèse fondamentale qui est la suivante :
distance source – récepteur = 0 (offset=0) et qui conduit à un décalage des réflecteurs inclinés
sur le sismogramme. La réflexion correspondant au point réflecteur M (CDP : Common Depth
Point ou CMP Common Mid Point) est reportée à la verticale du point de tir sur la coupe
sismique ou section temps.
Cela est juste et correspond à la réalité quand le miroir ou réflecteur est horizontal.
Lorsque le miroir est incliné, cela n’est plus exact : le point de report vertical en dessous de la
source n’est plus la vraie place de la réflexion qui est quelque peu déportée. C’est ce que corrige
la migration et elle a ainsi pour effet d’atténuer les synclinaux et d’amplifier les anticlinaux.
Toutes ces opérations de traitement reposent sur des modèles mathématiques programmés à
l’intérieur des logiciels puissants.
Aux différentes étapes du traitement, les coupes film sont fournies à l'interpréteur qui décide
des nouveaux traitements devant être effectués jusqu'à obtention d'une interprétation
satisfaisante. Certains traitements sont "géométriques", permettant de définir et de positionner
les réflecteurs. D'autres traitements permettent de se rapprocher de la géologie du sous sol :
nature des dépôts (stratigraphie sismique) et détermination de la suite des séquences de dépôts.
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Un (e)champion(ne) doit avoir de grands rêves car le paresseux travaille avec ses muscles plus tard.
A la fin du traitement, les enregistrements sont présentés sous forme de profil sismique ou ligne
sismique. C’est une juxtaposition des réflexions des couches du sous-sol sur une ligne droite qui
est le profil ; les données recueillies sont des temps d’aller-retour ou « temps doubles de
parcours », fonction des propriétés des roches traversées.
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Un (e)champion(ne) doit avoir de grands rêves car le paresseux travaille avec ses muscles plus tard.
Les cartes isopaques montrent les variations d’épaisseurs des unités stratigraphiques (épaisseur
des sédimentes entre 2 réflecteurs) et elles permettent une meilleure estimation des rejets de
faille.
Afin d’obtenir une image plus précise et plus fiable du sous sol, on emploie la technique de la
sismique 3D plus chère mais beaucoup plus efficace. Elle permet souvent de repérer directement
les hydrocarbures dans les couches géologiques. Les récepteurs sont placés en nappes beaucoup
plus serrées et on construit des images du sous sol en 3 dimensions ce qui permet de bien
apprécier le gisement potentiel. Grâce à des lunettes appropriées par exemple, la vision virtuelle
en 3D du sous sol permet aux interprétateurs de mieux comprendre la structure du sous sol.
La technique de la sismique 4D va encore plus loin en faisant intervenir la 4ème dimension : le
temps.
Sur un gisement en production, on effectue plusieurs enregistrements successifs de sismique 3D,
à intervalles de temps réguliers et la comparaison des enregistrements permet ensuite de suivre
l’évolution du gisement pendant sa production.
CONCLUSION
La sismique est employée par une large gamme de scientifiques et d’industriels : géotechniciens
pour l’implantation d’ouvrages de génies civils (routes, ponts, édifices) ou la réalisation d’études
d’impacts, géophysiciens dans l’exploration pétrolière.
Toutefois, c’est dans le domaine pétrolier que se réalisent la quasi-totalité des dépenses
relatives aux études sismiques. Aujourd’hui incontournable dans l’industrie de la recherche
pétrolière, la méthode sismique constitue le principal outil qui guide les explorateurs dans le
choix de l’implantation des forages.
TRAVAUX DIRIGES : Etude d’une ligne sismique : reconnaissance des marqueurs et des couches
sédimentaires, reconnaissance des pièges pétroliers, calcul du temps double de réflexion, etc...
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Un (e)champion(ne) doit avoir de grands rêves car le paresseux travaille avec ses muscles plus tard.
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Un (e)champion(ne) doit avoir de grands rêves car le paresseux travaille avec ses muscles plus tard.
SUJET 1
En sismique réflexion à couverture multiple, on considère une flûte composée de 96 géophones
espacés de 10 m. La distance entre tirs est de 20 m.
1) Combien image-t-on de points miroirs (PM) à chaque tir ?
2) Quelle est la distance entre 2 PM consécutifs ?
3) Quel est l'ordre de couverture de chaque profil ?
4) Pour un pouvoir réflecteur de 0,35, avec une vitesse de 3m/s et une densité 2,3 dans le second
milieu, calculer le vitesse du milieu 1 avec une densité de 2,41.
SUJET 2
Exercice 8 En sismique marine, quelle est la résolution latérale sur le fond pour des fréquences de
15 et de 1500 Hz et 1000 m d'eau ? Quelle fréquence d'onde choisiriez-vous pour obtenir la
meilleure résolution lors de mesures de bathymétrie ?
SUJET 3
On effectue un profil de sismique réfraction, doublé d’un profil inverse. Les hodochrones
obtenues coïncident et présentent un seul point de brisure. Résultats expérimentaux :
X représente la distance point de tir-géophone et t la durée du parcours le plus rapide entre ces 2
points. 1) Quelles remarques pouvez-vous effectuer concernant la pente et la vitesse des ondes
dans les couches ? 2) Donnez la structure du terrain
SUJET 4 :
1- Quelle est la nuance entre l’onde réfléchie et l’onde réfractée
2- Quel est l’objectif et la finalité d’une étude sismique ?
3- Faites une étude comparative de la sismique à terre et en mer
4- Quelle est la différence entre la sismologie et la sismique. Et donner les instruments pour
les quantifier
5- Citer par ordre décroissant les différentes étapes de traitement des ondes sismiques
6- La migration pétrolière est-elle similaire à la migration sismique ? justifier votre réponse.
7- Citer et représenter les différents dispositifs terrain.
8- Citer les différentes cartes obtenues lors d’une étude sismique tout donnant leur
importance
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Un (e)champion(ne) doit avoir de grands rêves car le paresseux travaille avec ses muscles plus tard.
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Un (e)champion(ne) doit avoir de grands rêves car le paresseux travaille avec ses muscles plus tard.
Ce document couvre donc l’ensemble des opérations à mener et détermine le budget
prévisionnel global.
*Des études de sites sont également effectuées pour préparer le site de forage et déterminer
l’emplacement le plus sûr et le plus proche des coordonnées du puits.
Par exemple en mer, on étudie la profondeur d’eau et le sous sol marin pour voir s’il peut
supporter les piliers d’une plateforme. On étudie également certaines données climatiques et
météo (force du vent, hauteur des vagues, ampleur des courants).
A terre des obstacles comme des habitations, le relief accidenté ou même des marécages
peuvent être des obstacles qu’il faut contourner.
Une étude d’impact environnementale est également requise pour analyser et atténuer les
impacts du forage sur l’environnement.
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3- …………………………………………….. ou colonne technique : cette colonne a pour objet de
pouvoir poursuivre le forage dans les circonstances de traversées de zones à risque (argiles,
sables mal consolidés, pressions anormales des formations).
4- …………………………………………………….. ou de test : dans le cas d’un forage de développement,
cette colonne est indispensable pour assurer la protection de la couche productrice et la mise en
œuvre du matériel de production. Elle est posée soit au toit de la couche productrice soit elle la
traverse.
5- …………………………………………. ou ………………………………………………… : c’est une colonne de
production qui est suspendue dans la partie inférieure de la colonne de production. Elle est
descendue pour des zones où il est difficile de prévoir le comportement (failles, hautes
pressions).
* ’’ : Pouce ( inch en anglais), 1 pouce = 2,54 cm. 12 ¼’’ = 12 + 0,25 = 12,25 ’’ = 12,25 × 2,54 = 31,115 cm
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- la ………………………………………………………………………. mesurées pendant le forage vers la surface ;
- l’…………………………………………………………………………………… de fond ;
- le……………………………………………….. et le………………………………………………………. : le fluide de
formation exerce une pression hydrostatique Ph = 0,981 Z.d/10, avec Z : profondeur (m) et d :
densité (kg/l) et P (bar). Cette pression hydrostatique doit être contrebalancée par la boue de
forage.
La boue de forage circule à travers un circuit fermé appelé ……………………………………………….. ou
elle est recyclée et reconditionnée à la sortie du puits et réinjectée dans le trou.
On a plusieurs types de boues (……………………………………, ……………………………………..,
……………………………………, ………………………………………………… etc…) qui diffèrent par les additifs
chimiques qui y sont introduits et qui leur confèrent des propriétés particulières sur la viscosité,
le pH, la densité, la salinité.
On peut citer par exemple des alourdisseurs (galène, barite), des ………………………………., des
…………………………………., des ……………………………………………………. de filtrat, etc….
Boue de forage = ……………………. + ………………….
Filtrat de boue Gâteau de boue
(Filter cake) (Cake)
2- Circulation du fluide de forage
La circulation de la boue doit pouvoir entrainer les déblais du fonds du puits jusqu’en surface.
Le débit massique est supposée constant à l’intérieur du système (depuis la pompe d’injection
jusqu’à la sortie des déblais). Un changement de densité de la boue qui retourne peut entraîner
notamment un changement de la vitesse de retour de la boue ce qui est indicateur d’une
anomalie au fond du puits (perte de circulation, kick ou venue).
Dans le système (pompe d’injection – sortie du puits), la vitesse de circulation de la boue est liée
au débit d’injection par la relation suivante : V Q avec V : vitesse de circulation du fluide
A
(m/min), Q : débit d’injection de la boue (l/min ou gpm : gallons par minute) ; A : section
unitaire du train de tiges ou de l’annulaire (m2, ft2).
(Cette équation traduit l’équation de continuité en écoulement permanent : le débit massique
est constant à l’intérieur du système.)
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Un (e)champion(ne) doit avoir de grands rêves car le paresseux travaille avec ses muscles plus tard.
TD 4 : Exercice d’application #1
1. Au cours du forage d’un trou de 20’’ réaliser sur le bloc CI 225, on injecte une boue de
forage à une vitesse de 0,75 m/s. Le jeu entre la tige de forage et le trou est de 2’’1/4.
Quel est le débit d’injection de la boue en l/min et en gpm ?
2. Pour le trou suivant de 14’’1/4, on augmente la vitesse de circulation de la boue à 200
ft/min et le débit d’injection précédent de 3,5 gpm.
Quel doit être le diamètre de la tige à utiliser ?
3. Quelle est la vitesse moyenne de la boue (en ft/sec et en m/min) dans le train de tige si
on fore avec une boue de densité 10,5 ppg et un débit d’injection de 400 gpm. Le
diamètre intérieur de la tige de forage est 3,64’’ ?
Unités :
Volume : 1 ft3 = 7,48 gallons = 28,3 litres = 0,028 m3
Longueur : 1 pied (ft ‘) = 12 pouces (inch ’’) = 0,304 m
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TD 4 : Exercice d’application #2 :
Le forage d’un puits pétrolier rencontre à une profondeur de 5000 ft de l’eau à un gradient de
pression de 0,433 psi/ft.
1. Si la densité de la boue utilisée dans la section précédente de forage est de 7,6 ppg, le
forage de cette nouvelle section à 5000 ft peut-il se réaliser normalement avec cette
densité de boue. Pourquoi ?
2. Quel doit être alors la densité de boue à utiliser si l’on décide de forer avec une pression
de boue toujours supérieure de la pression des fluides de formation de 2 psi ?
*Coût du forage au mètre ou au pied foré : le choix de l’outil de forage tient compte non
seulement des considérations propres à la formation à forer (dureté des roches à traverser,
déviation du trou, etc…) mais aussi et surtout du coût. On définit le coût de l’outil au pied ou au
mètre foré qui est déterminant dans le choix de l’outil de forage :
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Un (e)champion(ne) doit avoir de grands rêves car le paresseux travaille avec ses muscles plus tard.
Coutil Crig (Tr Tm) Avec C : coût au mètre foré ($/m ou $/pieds) ;
C
H
Coutil : coût de l’outil ;
Crig : coût du rig ;
Tr temps de rotation de l’outil ;
Tm : temps de manœuvre ;
H intervalle foré (mètre ou pieds).
Le temps de rotation est le temps pendent lequel l’outil tourne effectivement et coupe ou broie
les roches et le temps de manœuvre est le temps nécessaire pour réaliser une manœuvre de
forage c'est-à-dire l’ajout de tiges de forges additionnelles pour allonger le train de tiges et
poursuivre le forage, le changement d’outils défectueux, etc…
TD 4 : Exercice d’application #3 :
Un outil A a foré 41m en 17h. Dans le même terrain, un outil B a fait 35m en 12h. Si le prix de
l’heure de l’appareil est de 4 000 frcs et que les outils A et B coûtent 8 500 frcs chacun et qu’il
faut 4h pour faire une manœuvre complète, quel est le plus économiques des 2 outils ?
Les appareils de forage ou encore rigs comprennent en général les éléments suivants (voir
figure) :
- un mât ou derrick, un treuil, un moufle mobile et un crochet;
- une table de rotation (avec la tige d’entrainement : kelly) ou d’un Top drive ;
- du circuit de la boue : pompe d’injection, bassin, ligne d’injection ;
- l’obturateur (Blow Out Preventer) ;
- d’espaces pour la disposition des casing et tiges de forage ;
- la cabine du foreur ;
- un générateur électrique.
La notion d’invasion
D'une manière générale, la présence du fluide de forage est génératrice de perturbations dans
les formations. Dans le cas le plus général, les formations forées contiennent des fluides (eau et
pétrole) qu'il est important de maintenir en place afin d'éviter leur venue en surface. Pour cela,
la boue de forage, en phase liquide, exerce une pression hydrostatique supérieure à la pression
des formations et des fluides qu'elles contiennent. Dans ces conditions, il se produit dans la
formation, au voisinage du trou une filtration de la phase liquide et des substances dissoutes :
c'est le filtrat de boue. Les particules dispersées, elles, s'accumulent sur la paroi du trou, formant
le dépôt de boue encore appelé "gâteau de boue" ou "mud-cake". La composition, l'épaisseur et
la perméabilité du mud cake dépendent surtout de la nature de la boue. L'épaisseur du mud
cake varie en général entre 1/8’’ et 1’’ (3 mm à 2,54 cm). Ce mud cake a une perméabilité faible
et c'est lui qui conditionne en partie la filtration, petit à petit la filtration va diminuer puis
stopper.
Le filtrat, envahit la formation, perturbe la répartition des fluides en place, et ses
caractéristiques physiques contribuent à modifier celles des formations. Les figures suivantes
montrent la représentation schématique de l'invasion d'une formation par le filtrat de boue :
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Un (e)champion(ne) doit avoir de grands rêves car le paresseux travaille avec ses muscles plus tard.
- La boue de résistivité Rm remplit le trou de forage ;
- La filtration a laissé un mud cake de résistivité Rmc ;
- Le filtrat de boue, phase aqueuse de résistivité Rmf, a sur une certaine distance refoulée toute
l'eau de formation créant la zone lavée. Cette zone a pour résistivité Rxo ;
- Puis la quantité de filtrat diminue jusqu'à ce que l'on retrouve dans la zone vierge la saturation
complète des pores par l'eau de formation dont la résistivité Rw contribue à donner à la
formation sa résistivité Rt ;
- La zone s'étendant de la paroi du trou jusqu'à la limite atteinte par le filtrat est la zone envahie
de résistivité Ri, son extension est symbolisée par son diamètre.
Lorsque la formation contient des hydrocarbures et de l'eau l'invasion prend une allure un peu
différente. En raison des phénomènes capillaires, le filtrat de boue n'est pas en mesure de
repousser la quantité totale d'hydrocarbures présente dans la formation. Dans la zone lavée,
l'eau de formation et une partie seulement des hydrocarbures seront remplacés par le filtrat.
Puis, jusqu'à la limite de la zone envahie (Voir Figs. suivantes), la quantité de filtrat diminue,
l'eau et les hydrocarbures revenant progressivement à la saturation primitive que l'on retrouve
dans la zone vierge, dont la résistivité est Rt.
La profondeur d'invasion est très variable, elle dépend de l'eau libre de la boue, de la différence
de pression entre la colonne de boue et la formation, de la porosité etc. En général, plus la
porosité est grande, plus la profondeur d'invasion est faible. C'est en effet le mud-cake qui règle
la quantité d'eau qui peut pénétrer. Pour la même quantité d'eau, di sera plus petit si la porosité
est forte. Si l'on exprime di en fonction du diamètre d du sondage, on peut dire que pour les
boues habituelles
di < 2d pour les sables très poreux.
di < 5 à 10d pour les formations à faible porosité comme les grès et les calcaires consolidés.
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Un (e)champion(ne) doit avoir de grands rêves car le paresseux travaille avec ses muscles plus tard.
TD 4 : Exercice d’application #4 :
Soit un forage pétrolier de 1500m de profondeur sous une profondeur d’eau de 78m du bloc
AKAleum. La hauteur de la table de rotation est de 22m réalisé par la société MT-FORAGE.
1. Qu’est-ce qu’un forage pétrolier
2. quels sont ses fonctions, à quel moment de l’exploration-production il intervient ?
3. Déterminer le nombre de sac de ciment, la quantité d’eau et de bentonite nécessaire à la
cimentation de l’espace annulaire de la 1ère section du trou de forage si le laitier de ciment
est constitué de ciment de classe G avec 45% et 12% de bentonite par poids de ciment. La
section du puits à une longueur de 198 pieds. Le diamètre du trou est 36’’ et le diamètre
du casing 30’’.
Données : Poids d’un sac de ciment de classe G : 94lbs
Volume absolu du ciment de classe G : 0,082gal/lb
Volume absolu de bentonite : 0,0451 gal/lb
Volume absolu de l’eau : 0,1202gal/lb
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Un (e)champion(ne) doit avoir de grands rêves car le paresseux travaille avec ses muscles plus tard.
Photo : Trépan
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TD 4 : SUJET 1 : EXPLORATION PETROLIERE
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Un (e)champion(ne) doit avoir de grands rêves car le paresseux travaille avec ses muscles plus tard.
9. Calculer en m et en cm
SUJET 3
Les techniques de prospections géologiques et géophysiques ont permis à la Société KS
Petroleum 225 de localiser des prospects. Le seul moyen de confirmer la présence effective
d’huile ou de gaz est de réaliser un forage pétrolier.
1) Qu’est-ce qu’un forage pétrolier ?
2) Quelles sont les fonctions essentielles d’un puits pétroliers ? Le ciment est mis en place par
circulation directe lorsqu’une manœuvre de forage d’une section de trou est terminée et que la
descente du casing est faite au cours d’une opération appelée cimentation.
3) Quels sont les rôles du ciment ?
4) Donner de manière explicite le programme de forage et de tubage lors du forage ?
5) Citer les différentes fonctions de la boue de forage ?
6) Au cours d’un forage d’un trou de diamètre intérieur de 15’’, on injecte une boue de forage à
une vitesse de 0,75 m/s. Le jeu entre la tige de forage et le trou est de 21/4 ‘’. Quel est le débit
d’injection de la boue en l/min et gpm.
Unités :
Volume : 1 ft3 = 7,48 gallons = 28,3 litres = 0,028 m3 1L=0,264gallons
Longueur : 1 pied (ft ‘) = 12 pouces (inch ’’) = 0,304 m
SUJET 5 :
Pour le forage du bloc X-Aka225, trois outils donnent les résultats suivants :
1. En utilisant l’équation du cout au pied foré, dites parmi les outils suivants, lequel est le
plus économique ?
Données : Cout du rig= 750€/heure ; prix des outils : 232,5€/heure ; temps de manœuvre :
6 ,5 heures
2. Calculer la vitesse de pénétration de chaque outil en m/s.
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Un (e)champion(ne) doit avoir de grands rêves car le paresseux travaille avec ses muscles plus tard.
INTRODUCTION
L’étude des caractéristiques des formations traversées par un sondage se fait grâce aux
diagraphies. Les diagraphies permettent d’avoir une vision continue, objective et quantitative
des séries traversées par un forage et de réaliser le lien entre les mesures géophysiques de
surface et la géologie de subsurface.
Les ………………………………. ou encore ‘…………….’ désignent tout enregistrement continu en
fonction de la profondeur des variations d’une caractéristique donnée des formations traversées
par un forage.
Cette technique est apparue en 1927 et a connu depuis un développement fulgurant pour
devenir un outil incontournable de l’industrie pétrolière.
Selon que les diagraphies sont enregistrées pendant ou après le forage, on distingue :
- les …………………………………………………………… : enregistrées au cours du forage, elles sont d’un
accès direct (poussée sur l'outil, vitesse d'avancement, débit des fluides de forage, examen des
déblais, examen qualitatif et quantitatif de la boue, indices de gaz ou d'huile, température,
etc…) ; elles permettent de suivre l’évolution du forage (MWD, mudlogging);
C - les …………………………………………………………: elles sont enregistrées en fin de forage en
descendant les outils à l’extrémité d’un câble (wireline).
L’essentiel de l’interprétation des diagraphies différées consiste à déterminer des paramètres
tels que la porosité des formations traversées, les fluides contenus et leur saturation, les limites
des couches, les contacts entre les différents fluides, la qualité de la cimentation, le diamètre,
l’inclinaison du trou, le pendage des terrains ainsi que la direction des discontinuités, l’effet de la
boue sur les formations traversées, etc…
Toute variation des courbes de diagraphie doit avoir une signification géologique évidente et
vice versa.
a- Paramètres enregistrés
Les paramètres physiques qui font l’objet de mesures diagraphiques sont regroupés en 2
catégories selon qu’ils soient des phénomènes naturels spontanés ou des phénomènes obtenus
par excitation.
Paramètres naturels engendrés spontanément: un dispositif comprenant un simple
récepteur est descendu dans le puits et enregistre des paramètres tels que :
- le ………………………………………………………( PS),
- la………………………………………………………. : totale (Gamma ray GR) ou sélective (Gamma ray
spectral),
- la …………………………………………….. T,
- le …………………………………………………… C,
- la ……………………………………….. (inclinaison du trou)
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Un (e)champion(ne) doit avoir de grands rêves car le paresseux travaille avec ses muscles plus tard.
- le …………………………………………………………….
Paramètres physiques obtenus par excitation: un dispositif constitué d’un couple
émetteur – ……………………………………………………….; un signal est envoyé dans la formation par un
émetteur et on enregistre la réponse à l’aide d’un récepteur. Ce sont :
- les …………………………………………………..: diagraphies électriques (émission d’un signal à partir
d’électrodes) ; diagraphies d’induction (émission d’un signal à partir de bobines d’induction),
- les……………………………………………….. : diagraphie gamma-gamma ou de densité (émission d’un
rayonnement gamma), diagraphies neutron (émission de neutrons dans la formation), etc…,
- les……………………………………………….. : diagraphie sonique (émission d’ondes dans la
formation), diagraphies d’amplitude et d’adhérence du ciment, etc….
NB : La diagraphie de densité, la diagraphie neutron et la diagraphie sonique sont dites
……………………………………………………… car leur principale application est la détermination de la
porosité des formations.
b- Equipements
Les équipements pour l’enregistrement des diagraphies comprennent :
- Les outils à l’extrémité du câble qu’on descend dans le trou
- Un câble, enroulé autour d’un treuil assurant la connexion mécanique et électrique avec
l’outil,
- Les circuits de contrôle et de commande des appareils de mesure et des équipements de
traitement de l’information,
- Un système d’enregistrement et d’édition.
*Composition de la roche
L'interprétation des diagraphies devra permettre de connaître la composition de la roche
traversée par le sondage par la détermination du contenant et du contenu:
Le ……………………………………. représente les éléments solides (matrice : grains et ciment)
dont il faut déterminer la nature minéralogique et le pourcentage. En diagraphies, on distingue
deux types d'éléments solides: la matrice et l'argile.
La matrice est l'ensemble des éléments solides figurés (grains et liants) constituant la roche, à
l'exception des argiles. Cette matrice est dite simple lorsque les éléments sont constitués du
même type de minéral (calcite, quartz). Elle est dite complexe quand les éléments figurés sont
minéralogiquement différents ou quand les grains et le ciment sont composés de minéraux de
types différents (grès à ciment calcaire). On dira qu'une matrice est propre quand elle ne
renferme pas d'argile.
L’argile est un dépôt sédimentaire composé de minéraux phylliteux, aluminosilicates, hydratés
appartenant aux groupes kaolinite, montmorillonite, chlorite. Selon le degré de compaction des
argiles, les pores sont plus ou moins nombreux. Ces pores sont généralement remplis d’eau mais
souvent d’hydrocarbures liquides ou gazeux. On distingue 3 types d’argiles :
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Un (e)champion(ne) doit avoir de grands rêves car le paresseux travaille avec ses muscles plus tard.
- les argiles laminées disposées en fins lits entre 2 couches de réservoirs et n’affectant ni la
porosité utile, ni a saturation, ni la perméabilité. Ces lits sont généralement conducteurs en
parallèle avec les autres couches. On les identifie dans le microlog et la pendagemétrie.
- Les argiles dispersées adhèrent les grains ou les induisent et occupent partiellement les
pores. Elles réduisent la perméabilité des roches et augmentent leur salinité. Leur résistivité
est difficile à déterminer.
- Les argiles structurales se présentent sous forme de grains ou de nodules jouant le même
rôle que les autres grains de la matrice. Les argiles laminées et structurales ont une origine
détritique tandis que les argiles dispersées proviennent d’altération (feldspath) ou de
néoformation.
Le …………………………………………… c'est à dire la nature et le pourcentage des fluides
remplissant les vides entre les éléments solides. Leur pourcentage dans la roche dépend de la
porosité. Ces fluides sont de nature différente (eau, air, huile, etc…). A l’exception de l’eau, ils
sont généralement mauvais conducteurs de courant. L’eau conduit plus ou moins bien le courant
selon qu’elle soit chargée ou non en sels dissous. Or les roches contiennent toujours de l’eau en
quantité importante suivant d’une part la porosité et d’autre part la saturation.
1- Diagraphies électriques
a- Principe
Les ……………………………………………………………………………. sont des diagraphies où l’on envoie
comme …………………………… dans la formation du ……………………………………………………….…………….
pour en déduire leur …………………………………………... Les mesures de résistivité comprennent logs
électriques PS et les logs PS.
La ………………………………………………………* d’une formation se définit comme étant son degré
d’opposition au passage du courant électrique. Elle se mesure en Ohm.m. C’est un paramètre
important dans la détermination de la saturation en hydrocarbures. La résistivité d’une roche
dépend de la géométrie des pores, de la résistivité propre de l’eau contenue dans les pores, de la
quantité d’eau présente dans la roche et de sa concentration en sels (salinité), de la lithologie et
du pourcentage d’argile de la roche.
Le sel le plus commun dans les eaux de formation est le NaCl mais on peut rencontrer d’autres
sels tels que le KCl, le CaCl2, le NaSo4, etc…. et l’évaluation de la concentration en sels dissous se
fait en équivalent NaCl.
Une source émettrice (électrodes, solénoïde) envoie un signal (courant électrique) dans la
formation et un dispositif de mesure (récepteur) enregistre la réponse de la formation. La
distance entre la source et le récepteur est l’espacement. Le rayon d’investigation est la distance
que parcours le signal (rayon de la sphère équipotentielle des lignes de courant). Plus la distance
entre l’émetteur et le récepteur est grande, plus l’investigation est profonde et corrélativement
la définition verticale diminue.
*
La résistivité d’une substance est la résistance mesurée à travers 1 m3 de cette susbstance traversée par un courant de résistance 1
Ohm.
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Un (e)champion(ne) doit avoir de grands rêves car le paresseux travaille avec ses muscles plus tard.
b- Outils
Selon l’espacement et l’ordre de grandeur du rayon d’investigation, on distinguera :
Les …………………………………………………………………… : grande normale et latérale (fig 1 et 2),
induction IL, latérologs 3, 7, 8, Dual, spherically Focused Log (SFL). Ils donnent une lecture plus
ou moins proche de la résistivité vraie de la formation.
Les ………………………………………… : petite normale, microinverse, microlog ML, microlatérolog
(MLL), micro spherically focused log (MSFL) ; ils donnent une lecture proche de la résistivité de la
zone lavée. Les microdispositifs sont montés sur patin et appliqués contre la paroi du trou.
Pour améliorer la définition verticale et diminuer les effets de trou, on a mis au point des
dispositifs focalisés où l’on envoie un faisceau de lignes de courant parallèles dans les formations
perpendiculairement à l’axe du trou (induction, latérologs, SFL, MSFL, MLL).
On dispose ainsi d’une grande variété d’outils de mesure de résistivité dont la combinaison
permettra de déterminer les paramètres recherchés.
Quelques exemples de dispositifs électriques
*Propagation du courant électrique dans une formation (figure)
Lorsqu’on envoie du courant électrique dans la formation, à partir d’une électrode A d’envoi de
courant, ce courant se propage dans toutes les directions sous forme de lignes de courant et
porte le même potentiel V sur tous les points situés à une même distance r de A et donc sur une
même sphère centrée en A, c’est la sphère équipotentielle de courant centrée en A. Le potentiel
V mesuré à une distance r de l’électrode d’envoi A vaut : V RI avec R la résistivité de la
4r
formation. La formation est considérée comme un milieu infini, homogène et isotrope
[La chute de potentiel dV entre la sphère de potentiel V et de rayon r et la sphère de rayon r+dr
et de serait : dV RI dr avec R : résistivité du milieu ( U R L U (dv) RI L ). Par intégration
4r ² I S S
de dV entre r et ∞, où le potentiel est 0, on a:
RI dr dr RI 1 RI 1 1 RI ]
dV V r RI [ ] r [ ]
4 r ² 4r ² 4 r 4 r 4r
Ainsi le potentiel est lié à la résistivité du milieu et à l’intensité du courant qui traverse ce milieu.
A intensité de courant constante et avec une échelle adaptée le potentiel V mesuré à une
certaine distance de l’électrode d’envoi est proportionnel à la résistivité du milieu et
l’enregistrement en continu du potentiel V en déplaçant la sonde dans le trou donne donc une
courbe de résistivité.
1. Dispositif électrique normal (figure 1) : on mesure le potentiel VM d’une électrode M
située à proximité de la sonde d’envoi A dans le trou à l’aide d’un voltmètre relié par un fil
conducteur isolé à M et à une électrode retour N en surface se trouvant à une grande distance
de M. Le potentiel V mesuré est V RI R
V
4AM et K 4AM est le coefficient du
4AM I
dispositif.
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Un (e)champion(ne) doit avoir de grands rêves car le paresseux travaille avec ses muscles plus tard.
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Un (e)champion(ne) doit avoir de grands rêves car le paresseux travaille avec ses muscles plus tard.
mesure en surface l’intensité du courant Io nécessaire au maintien du potentiel Vo et Io est
proportionnel à la conductivité du terrain donc à sa résistivité.
Fig 3 : Latérolog 3
4. Outils d’induction : les outils d’induction IL a pour principe d’envoyer dans une bobine
émettrice un courant alternatif. Le champ électromagnétique qui en résulte induit dans la
formation des courants qui circulent en anneaux coaxiaux à la sonde (courants de Foucault) qui à
leur tour engendrent leur propre champ électromagnétique qui en traversant la bobine
réceptrice y induisent une F.E.M proportionnelle au flux traversant la bobine. Le courant
alternatif émis est d’amplitude et de fréquence constante et l’intensité des courants de Foucault
ainsi que la F.E.M induite dans la bobine sont proportionnels à la conductivité des formations et
donc à leur résistivité.
Le log Induction est réalisé quand le forage est rempli d'air ou lorsque la boue utilisée est à base
d'huile et donc résistante (le contact électrique n'est plus assuré).
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Un (e)champion(ne) doit avoir de grands rêves car le paresseux travaille avec ses muscles plus tard.
F .RW
- Zone vierge : S w et SW Shc 1 avec Rw : résistivité de l’eau d’imbibition ;
Rt
Sw : saturation en eau et Shc : saturation en hydrocarbures.
La résistivité de la zone vierge Rw est donnée par la Grande normale 64’’, la Latérale 18’64’’, le
Latérolog 7 et 3.
F .Rmf
- Zone lavée : S xo et S xo S hr 1 avec Rmf : résistivité du filtrat ; Rxo :
Rxo
résistivité de la zone lavée ; Sxo : saturation en filtrat de la zone lavée ; Shr : saturation en
hydrocarbures résiduels.
La résistivité de la zone lavée Rxo est donnée par la Petite normale 16’’, la Micronormale 2’’, le
Microlatérolog.
Le tableau suivant donne les différentes résistivités lues par les outils électriques
Résistivités lues Logs électriques
Zone lavée : Rxo Petite normale 16", L.L.S. (latérolog shallow),
micronormale 2", microlatérolog, I.L.S.
(induction shallow)
Zone vierge : Rt Grande normale 64", latérale 18'8", L.L.D
(latérolog deep), latérolog 7 et 3, I.L.D.
(induction deep),
Les logs électriques, sauf ceux par induction, ne peuvent être enregistrés que dans des trous
remplis d'un fluide conducteur.
La lecture se fait en Ohm.m de la gauche vers la droite. Les outils mesurent des résistivités sur
plusieurs échelles tracées simultanément (ex. de 0 à 20 ; 0-40; 0-200; 0-2000 Ohm.m) ce qui
permet de lire aussi bien les faibles résistivités (sables à eau salée) que les fortes résistivités
(grès à hydrocarbures, calcaires, quartzites compacts).
2. Détection des couches poreuses et perméables (définition lithologique)
Les microdispositifs détectent le mud cake qui se forme en particulier et surtout en face des
formations poreuses et perméables (sables, grès) et permettent de définir l’épaisseur des
niveaux productifs.
a- Principe
Le …………………………………………………………….. est généré par la différence de potentiel électrique
entre une électrode mobile qui se déplace dans le puits et une électrode fixe à la surface. Ce
potentiel électrique enregistré est le résultat de l’interaction entre l’eau de formation, le fluide
de forage et certains ions contenus dans les argiles provoquant l’apparition de potentiels
naturels qui sont :
- le …………………………………………………………………… (Em): il se développe lorsque 2 électrolytes de
concentration différente en sels dissous (eau de formation et boue de forage) sont séparés par
l’argile. Les argiles étant constituées d’ions SI, Al et O avec une concentration d’ions O2- aux
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Un (e)champion(ne) doit avoir de grands rêves car le paresseux travaille avec ses muscles plus tard.
bords des couches, il en résulte un déséquilibre de charge ionique quand l’argile est en contact
avec d’autres roches : les limites se chargent en ions positifs puisque le réseau étant chargé
négativement va attirer et laisser passer les ions positifs comme Na+ et repousser les ions
négatifs tels que le Cl-. Il se créée ainsi un force électromotrice (f.e.m) spontanée à travers
l’argile. (fig 4)
- le potentiel de diffusion ou de………………………………………………. (Ej): il se développe au contact du
filtrat et de l’eau de formation dans la couche perméable du fait de la différence de vitesse de
diffusion des ions Na+ et Cl- de la solution la plus concentrée vers la solution la moins
concentrée. (fig 4)
La somme de ces 2 potentiels est appelé potentiel électrochimique :
……………….. = ………………. + ……………..
Ainsi, on a un potentiel positif en face des formations argileuses et un potentiel négatif en face
des formations poreuses et perméables (sables). La PS est alors dite PS normale (la boue de
forage est moins saline que l’eau de formation : Rmf>Rw). Pour une PS inverse, les potentiels
négatifs se déportent à gauche en face des argiles et les potentiels positifs à droite en face des
sables (la boue de forage est plus saline que l’eau de formation : Rmf<Rw).
On appelle Potentiel Spontané Statique (PSS), la déflexion observée sur la courbe PS et calculée
de la manière suivante : PSS K log Rmfe Rwe (Rmfe est la résistivité équivalente du filtrat c'est-à-
dire la résistivité qu’aurait le filtrat s’il n’y avait que du NaCl en solution, Rwe est la résistivité
équivalente de l’eau de formation, K est une constante qui dépend de la température).
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Un (e)champion(ne) doit avoir de grands rêves car le paresseux travaille avec ses muscles plus tard.
(ligne de base des sables : 0% argile). On arrive ainsi à détecter les bancs d’argile et de sables et
établir une définition …………………………………………………………………………………….
PSS PS àlacôteX
L’estimation du volume d’argile se fait de la façon suivante : Vsh (%)
PSS
PSS : valeur (maximale) de la déflexion PS dans l’intervalle considéré,
PS à la côte X : déflexion PS à la côte X.
2. Détermination de la résistivité de l’eau de formation RW : Abaque 2
Le log PS permet de déterminer la résistivité de l’eau de formation et donc la salinité à partir
d’un algorithme utilisant plusieurs abaques.
Algorithme pour la détermination de la résistivité de l’eau de formation à partir du log PS
- Déterminer le potentiel statique, valeur de la déflexion PS à la côte choisie (ECHELLE 1) ;
Il y a lieu dans certains cas d’apporter une correction pour l’épaisseur du banc. L’Abaque 6
fournit alors un facteur de correction par lequel il faut multiplier la valeur de la déflexion PS lue
sur le log ;
- Déterminer la température de formation à la côte choisie (Abaque 3) ;
Rmfe
- L’intersection de la droite passant par ces 2 points avec l’ ECHELLE 2 donne le rapport , (e
RW e
pour équivalent) ;
- Ramener Rmf à la température de formation (Abaque 4) : si la valeur trouvée est inférieure à 1
ohm.m, la transformer en Rmfe à l’aide de l’Abaque 5, sinon garder Rmfe (Rmf) sur l’ ECHELLE 3 ;
- L’intersection de ces 2 derniers points avec l’ ECHELLE 4, donne Rwe : Si Rwe trouvé est inférieur
à 1 ohm.m, la transformer en Rw à l’aide de l’Abaque 5, sinon garder Rwe qui est le Rw recherché.
Rw permet le calcul de la salinité en équivalent NaCl de l’eau d’imbibition (Abaque 7).
a- Principe et outils
Le log Gamma ray est la mesure de la ……………………………………………………………………….. des
formations. La radioactivité naturelle est la transformation spontanée d’un noyau atomique au
cours de laquelle il y a émission de rayonnement. La radioactivité des roches provient
essentiellement du Potassium, de l’Uranium, du Thorium, du Radium. Dans les formations
sédimentaires, la concentration en éléments radioactifs est faible ; l’enrichissement provient des
lessivages des formations granitiques et / ou volcaniques à l’origine des ces formations. Les
rayonnements gamma, que mesure le log gamma ray sont mesurés à l’aide de détecteurs, dont
le plus en usage est le scintillomètre. La réponse de l’outil est fonction de la concentration en
poids du minéral radioactif dans la formation et de la densité de cette formation ; les formations
à faible densité absorbant plus de rayons gamma que les formations à forte densité.
Le log gamma ray s’enregistre en même temps que le log SP, il le remplace quand on a des
formations très résistantes, quand le forage est tubé ou quand le forage est réalisé avec des
boues non conductrices : boues à air, à huile. Unité : μg de radium/tonne ou API (1 μg= 16.5 API).
Les argiles ont une activité variant entre 100 et 200 A.P.I., les sables 30 à 80, les carbonates 10 à
50.
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Un (e)champion(ne) doit avoir de grands rêves car le paresseux travaille avec ses muscles plus tard.
a- Principe et outils
Le principe du log sonique se fonde sur la propagation d’un train d’ondes qui est émis par une
source et capté par un couple de récepteurs. Le log sonique est un enregistrement des temps de
transit (∆t) du son dans une formation sur une distance de 1 pied ; l’unité étant le pied/sec ou
micropied/sec. Ce temps de transit est une fonction réciproque de la vitesse du son dans la
formation qui dépends, elle de la lithologie et de la porosité.
Vitesse dans la matrice Temps de transit matrice
(ft/sec) (micro sec/ft)
Grès 18 000 -19 500 55,5 ou 51,0
Limon 21 000 – 23 000 47,5
Dolomites 23 000 43,5
Anhydrites 20 000 50,0
Sel 15 000 67,0
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Un (e)champion(ne) doit avoir de grands rêves car le paresseux travaille avec ses muscles plus tard.
Fer (casing) 17 500 57,0
Vitesses et temps de transit du son dans certaines formations
b- Applications
t log tma
Calcul de la porosité sonique: t log tfl + 1 tma soit
tfl tma
∆tfl : ∆t du fluide de formation (abaque) ; ∆tma : ∆t de la matrice (abaque) ; ∆tlog : ∆t lu sur le log.
a- Principe et outils
Le log densité consiste à soumettre la formation à un rayonnement gamma émis par une source
et à enregistrer l’intensité du rayonnement gamma diffusé à une certaine distance de la source
après collision de ces rayons gamma avec les électrons. Les photons gamma émis entrent en
collision avec les électrons de la matrice et les éjectent quand ils les frappent de front ; on a une
transmission de l’énergie cinétique des photons aux électrons et une diffusion des photons
gamma émis. C’est l’effet Compton. L’intensité du rayonnement gamma diffusé et mesuré est
d’autant plus faible c'est-à-dire que les photons gamma ont perdu beaucoup de leur énergie que
le nombre de collisions est plus grand donc que la densité de la formation est élevée puisque
l’absorption des rayons gamma est directement liée à la quantité d’électrons présents dans la
formation (densité électronique) et par conséquent à la densité totale de la roche (Bulk density).
L’outil utilisé est le FDC (Formation Density Compensated) qui mesure à une certaine distance de
la source l’intensité du rayonnement gamma émis/ Il comprend 2 récepteurs : un qui lie loin
dans la formation et un autre qui lit près dans la formation. Les 2 courbes sont enregistrées et
traitées et on sort une courbe moyenne qui élimine les effets de trou, l’épaisseur et la densité du
mud cake. Les logs modernes sont directement enregistrés en gr/cm3 et à cette échelle en
densité on peut faire correspondre une échelle de porosité.
b- Applications
ma b
Calcul de la porosité densité : b fl 1 ma soit
ma fl
ρfl : ρ du fluide de formation (abaque) ; ρma : ρ de la matrice (abaque) ; ρb : ρ lu sur le log.
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Un (e)champion(ne) doit avoir de grands rêves car le paresseux travaille avec ses muscles plus tard.
Densité de quelques composés
a- Principe et outil
Une source émettrice radioactive envoie des neutrons à une grande vitesse dans la formation.
Ceux-ci entrent en collision avec les nucléons (noyaux) de la formation et perdent une partie de
leur énergie et sont ralentis. La quantité d’énergie perdue au cours de la collision dépend de la
masse des noyaux des formations. Une énergie perdue élevé c'est-à-dire une grande perte de
vitesse signifie que la masse des neutrons est pratiquement égale à la masse du noyau c'est-à-
dire à la masse d’un atome d’hydrogène. Par conséquent, le ralentissement des neutrons
dépend largement de la quantité d’hydrogène contenu dans la formation. C’est pourquoi les logs
neutrons servent également à déterminer les niveaux d’hydrocarbures dans la formation.
Comme outil, nous avons l’outil CNL (Compensated Neutron Log) qui enregistre les neutrons
thermiques. Pour diminuer les effets de trou, il comprend 2 détecteurs et le rapport des taux de
comptage des détecteurs est traduit en indice d’hydrogène – neutron (porosité neutron). Un
abaque permet à partir de ce rapport (détecteur proche / détecteur éloigné) d’obtenir selon le
type de formation les porosités. En choisissant comme référence 100 % pour de l’eau douce et 0
% pour un calcaire compact (CaCO3 = 0 hydrogène) on va obtenir une échelle variant de 0 à 100
qui dans un milieu poreux calcaire va représenter la porosité et on parlera d’un neutron calibré
calcaire.
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Un (e)champion(ne) doit avoir de grands rêves car le paresseux travaille avec ses muscles plus tard.
- porosité neutron : b fl.S w 1 ma
Lorsque les milieux n’est pas saturé, l’inconnue de saturation Sw apparaît, empêchant une
détermination complète du milieu à l’aide des deux seules sondes neutron-neutron (porosité) et
gamma-gamma (densité globale). Dans ce cas il faudra faire au moins une hypothèse sur l.une
des trois variables (ρ, φ, ρm). L’hypothèse la plus couramment utilisée est celle sur la densité de
matrice car elle dépend de la lithologie qui peut être déterminé grâce aux autres diagraphies.
1. Détermination de la nature du fluide de formation (eau, huile gaz) par la diagraphie
neutron
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Un (e)champion(ne) doit avoir de grands rêves car le paresseux travaille avec ses muscles plus tard.
TERMES UTILISES
BHT Température du fond du trou en °C ou °F
Tf Température de la formation en °C ou °F
TD Profondeur totale en mètres ou pieds
d Diamètre du trou en inches ou cm
Di Diamètre moyen de la zone envahie en inches ou cm
Rm Résistivité de la boue en ohms.m
Rmc Résistivité du mud-cake en ohms.m
Rmf Résistivité du filtrat en ohms.m
Rw Résistivité de l'eau d'imbibition en ohms.m
Rt Résistivité vraie de la formation vierge en ohms.m
Ro Résistivité vraie d'une formation saturée en eau en
ohms.m
Rxo Résistivité de la zone lavée en ohms.m
F Facteur de formation sans unité
φ Porosité effective en %
Sw Saturation en eau dans la zone vierge en %
Sxo Saturation en filtrat dans la zone lavée en %
Shr Saturation en hydrocarbures résiduels en %
Shc Saturation en hydrocarbures en %
T Temps de transit en microsec/pied
ρb densité de la formation en g/cm3
ρma densité de la matrice en g/cm3
ρf densité du fluide en g/cm3
cps coups par seconde
cpm coups par minute
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Questions sur le chapitre IV
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Abaque 6 : Correction de l'effet de banc pour le calcul de Rw, Spcor = SP x SP Correction Factor
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TD5 : EXERCICES D’APPLICATION
Sujet 1 Résistivité
Soit une formation carbonatée à 15 % de porosité. La température de la formation est de 180 °F
et Rmf = 2.0 Ohm.m à 70 °F ; la salinité de l’eau d’imbibition est de 30'000 ppm de NaCl.
Si l’on admet que la saturation Sw = 1 et Sxo = 1, quelle est la valeur de Rt et Rxo ?
Si l’on admet que la saturation n’est plus égale à 1 et que la résistivité de la zone lavée est Rxo
est de 100 Ohm.m, quelle est la valeur de Sxo ?
Sujet 2 PS
Calculer la résistivité de l’eau de formation Rw puis la salinité en équivalent NaCl à la côte
8120’.
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Un (e)champion(ne) doit avoir de grands rêves car le paresseux travaille avec ses muscles plus tard.
Sujet 3 PS
Des enregistrements diagraphiques sont réalisés sur un intervalle sont présentés sur la figure
suivantes.
1- Sur le log PS, tracer la ligne de base des sables et la ligne de base des argiles.
2- Déterminer le potentiel statique spontané et calculer le pourcentage d’argile à la côte
4025 pieds.
3- Faites une coupe lithologique grossière de l’intervalle considéré, quels renseignements
tire t-on du log gamma ray ?
4- Si on considère la ligne de base des argiles comme une formation 100% argileuse et la
ligne de base des sables comme une formation propre, calculer l’indice d’argile à la côte
4025 pieds à partir du log gamma ray.
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SUJET 4 : PROBLEME
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Un (e)champion(ne) doit avoir de grands rêves car le paresseux travaille avec ses muscles plus tard.
SUJET 6 : PS
Soit un log PS (Potentiel Spontané) devant être étudié et analysé par un groupe de Technicien de
la Société AKA Pétroleum 225. Le log PS enregistre des différences de potentiel électrique dues
à des causes naturelles et ces différences sont mesurées entre une électrode de référence fixe,
placée en surface et une électrode mobile qui parcourt toute la longueur du forage.
1) Quels sont les intérêts pratiques de la diagraphie PS (Log PS) ?
2) Expliquer le principe de la diagraphie PS ?
Donner les principes et les applications des diagraphies suivantes : Diagraphie
de résistivité, diagraphique sonique, diagraphie neutron, diagraphie électrique
(PS)
3) Citer les diagraphies qui permettent de tracer une lithologie grossière ?
4) Dessiner le Log PS dans ces deux cas ? (Voir Annexe B)
NB : l’annexe doit être rendue avec la copie
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Un (e)champion(ne) doit avoir de grands rêves car le paresseux travaille avec ses muscles plus tard.
c) La profondeur à laquelle est descendu l’outil
5. Le log PS avec un potentiel positif en face des argiles et un potentiel négatif en face des sables est
dit :
a) Log PS normal
b) Log PS inverse
c) Log plat
6. La principale application qualitative du log PS est :
a) La mise en évidence des bancs de sables et des bancs d’argile
b) La détection des couches perméables
c) La détermination de la saturation en hydrocarbures
7. On appelle mud cake ou gâteau de boue
a) Le dépôt de boue qui se forme sur les parois du trou
b) Les débris de roches et de boues sortis du trou après le forage
c) Le fluide de forage qui est introduit dans le trou
8. Les diagraphies gamma ray, neutron et densité sont dites :
a) Diagraphies de porosité
b) Diagraphies nucléaires
c) Diagraphies naturelles
9. La résistivité d’une formation est :
a) Son degré d’opposition au passage du courant
b) Sa capacité à se laisser traverser par un courant
c) La teneur en sels dissous permettant le passage du courant électrique
10. Les diagraphies de porosité sont :
a) Les diagraphies sonique, neutron et gamma –gamma
b) Les diagraphies sonique, gamma –gamma et de résistivité
c) Les diagraphies de densité, neutron et PS
SUJET 8
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Un (e)champion(ne) doit avoir de grands rêves car le paresseux travaille avec ses muscles plus tard.
Les gaz naturels sont constitués de molécules légères allant de C1 à C4 avec parfois de faibles
proportions de molécules intermédiaires ; ils sont caractérisés par leur densité spécifique par
rapport à l’air (specific gravity), leur pouvoir calorifique, leur point de rosée, leur viscosité, leur
conductivité thermique, etc….
Quand aux pétroles bruts (huile), ils sont constitués de molécules intermédiaires (C5 – C17) à
lourdes (C17+) ; ils sont également caractérisés par leur densité spécifique par rapport à l’eau
mais surtout et communément par rapport à leur densité API (ºAPI), point de bulle, point de
congélation, etc...
°API = ……………………………………………………………………….
La densité spécifique et API des pétroles bruts sont en relation inverse : plus le °API croit, plus la
densité spécifique décroît et plus le brut est léger :
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Un (e)champion(ne) doit avoir de grands rêves car le paresseux travaille avec ses muscles plus tard.
- ……………………………………………….. (bitume brut) : °API<10,
- ………………………………………………………: °API <22,3,
- …………………………………………………… (ou semi léger) : °API entre 22,3 et 31,1,
- …………………………………………………..: °API>31,1.
Dans le système métrique, la densité du pétrole est exprimée en kg/m3.
En fonction de leur contenu en soufre, on distingue également les bruts sulfureux (plus de 1% de
soufre) et les bruts non sulfureux (moins de 1% de soufre).
V-II- PROPRIETES PHYSIQUES DES PETROLES BRUTS ET GAZ NATURELS ET DES ROCHES RESERVOIRS
1- Propriétés physiques des pétroles bruts et gaz naturels
Les pétroles …………………. et ……………………….. naturels sont des mélanges d’hydrocarbures
comprenant d’autres constituants (impuretés : Soufre, Oxygène, Azote, Nickel, Vanadium, etc…),
d’eau, de sels minéraux. Au cours de la production d’un gisement, dans les conditions de
réservoir, la température est pratiquement constante, il y a seulement variation de pression
(baisse de la pression ou encore déplétion) et de volume (augmentation du volume occupé par
les hydrocarbures). Dans les conditions de surface, les 3 paramètres (……………………………..,
………………………… et ……………………..) peuvent varier.
Le comportement des hydrocarbures est décrit à travers les diagrammes de phases qui
représentent les états physiques thermodynamiques dans lesquels ces hydrocarbures peuvent
se trouver sous différentes conditions de températures et de pressions.
Le diagramme de phase permet donc de savoir dans quel état et proportions existent les
hydrocarbures depuis le réservoir jusqu’en surface et ce durant la durée de la production. Il
constitue ainsi une information capitale pour l’exploitation du gisement.
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Un (e)champion(ne) doit avoir de grands rêves car le paresseux travaille avec ses muscles plus tard.
………………………………………….. (ou Point de bulle) Pb : c’est la pression à laquelle apparaît la
première bulle de gaz quand on diminue la pression d’un liquide ; c’est aussi la pression à
laquelle disparaît la phase vapeur d’un mélange diphasique (liquide + vapeur) quand on
augmente la pression de ce mélange.
…………………………………………….. (ou Point de bulle) Pr : c’est la pression à laquelle disparaît la
dernière goutte de liquide d’un mélange diphasique (liquide + vapeur) quand on diminue la
pression (on augmente le volume) ; c’est aussi la pression à laquelle apparaît la phase liquide
quand on augmente la pression d’une vapeur.
…………………………………………………… et des points de rosée sur le diagramme représente
respectivement la Courbe de bulle et la Courbe de rosée. Ces 2 courbes se raccordent en point
qui est le Point critique (Pc, Tc) et l’ensemble des lieux des points de bulle et de rosée définit la
courbe de saturation du mélange.
*Pour un corps pur, la courbe de bulle et la courbe de rosée sont confondues.
Température critique de condensation Tcc ou …………………………………………: c’est le point de
l’enveloppe du domaine diphasique (courbe de bulle + courbe de rosée) qui correspond à la
température maximale d’existence d’un équilibre diphasique.
Pression critique de condensation Pcc ou ……………………………………………: c’est le point de
l’enveloppe diphasique pour lequel la pression est maximale.
Le point de bulle est un paramètre important pour les gisements de pétrole bruts car il donne
l’état dans lequel les hydrocarbures se trouvent dans le réservoir ainsi que les proportions des
phases en présence. Le point de rosée est un paramètre déterminant pour les gaz naturels,
notamment en ce qui concerne leur transport dans les pipelines.
Les diagrammes de phases
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Un (e)champion(ne) doit avoir de grands rêves car le paresseux travaille avec ses muscles plus tard.
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Un (e)champion(ne) doit avoir de grands rêves car le paresseux travaille avec ses muscles plus tard.
viscosité ; L (ft) : longueur de la surface d’écoulement ; ∆P (psi) : variation de pression ; β
(rbbl/sbbl) : facteur volumétrique de formation du fluide. Cette relation est la Loi de Darcy en
écoulement linéaire permanent.
Dans le réservoir, l’écoulement des fluides se fait selon plusieurs modèles (écoulement linéaire,
radial, permanent ou pseudo-permanent, etc…) tous modélisés à travers des relations
mathématiques.
c- ………………………………………………………. : la saturation représente les pourcentages
relatifs d’un fluide dans les pores de la roche. Une roche poreuse avec un volume de pores Vp
dans lequel nous avons un volume Vh d’huile, un volume Vgaz de gaz et un volume Veau d’eau.
Les saturations en huile, gaz et en eau sont les suivantes :
Shuile = Vh / Vp ; Sgaz = Vgaz / Vp
Seau = Veau /Vp. Sh + Seau = 1 et Vh + Vgaz + Veau = Vp.
NB : les différents caractères des roches réservoir sont déterminés par des analyses de
laboratoire dites analyses PVT (pression, volume, température). Ces études PVT permettent
d’estimer par de simples méthodes volumétriques, les quantités d’hydrocarbures en place.
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Un (e)champion(ne) doit avoir de grands rêves car le paresseux travaille avec ses muscles plus tard.
……………………………………………………………………. : le gaz associé coexiste dans le
réservoir avec l’huile. Il peut être présent sous forme de gaz dissous (huile sous saturée) ou sous
forme de chapeau de gaz (huile saturée).
Remarque : le gaz sec, le gaz humide et le gaz à condensât sont qualifiés de non associés (voir
figures).
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Un (e)champion(ne) doit avoir de grands rêves car le paresseux travaille avec ses muscles plus tard.
1- Le drainage naturel
Le ……………………………………… ou ……………………………………………… concerne les réservoirs où la
pression initiale est assez forte pour permettre la remontée naturelle des hydrocarbures en
surface (puits éruptifs), on a une décompression du réservoir qui emmène les HC en surface. Ces
mécanismes naturels sont essentiellement dus à :
- l’expansion monophasique de l’huile ou du gaz dissous (déplétion ou solution gas drive) :
c’est le cas d’un gisement d’huile (sous saturé et saturé) ou d’un gisement de gaz.
Si c’est un …………………………………………………………, celui ci ne contient pas de chapeau de
gaz ni d’aquifère et les fluides sont produits par la seule force due à l’expansion de l’huile et de
façon négligeable par l’expansion de l’eau connée et par la force de compaction de la roche.
L’expansion de l’huile étant majoritaire et la compressibilité de l’huile faible, la pression chute
rapidement au cours de la production. Lorsque la pression du réservoir atteint la pression de
bulle, le gaz est libéré en solution et l’expansion de ce gaz ralenti la chute de pression dans le
réservoir. Le gaz libéré en solution, lorsqu’il atteint la pression de saturation va former un
chapeau de gaz au dessus de l’huile et limiter également la chute de pression.
Dans le cas d’un …………………………………………………………… la production est simplement le
fait de l’expansion du gaz.
- l’expansion d’un aquifère (water drive): la chute de pression dans le gisement est limitée
par l’aquifère et l’huile est drainée par l’aquifère.
- l’expansion d’un gaz cap (poche de gaz) au dessus de l’huile (gas drive) : la chute de
pression est limitée par le chapeau de gaz.
En général, on a une meilleure récupération dans le cas de l’expansion par un aquifère, moyenne
dans le cas de l’expansion par gaz cap et faible pour une expansion monophasique de l’huile.
Remarque : - la plupart des gisements d’huile sont produits par la combinaison de 2 ou de ces 3
mécanismes ;
- les gisements de gaz ou de condensât sont produits par drainage naturel puisque plus légers
que l’air et très compressibles : puits éruptifs.
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Un (e)champion(ne) doit avoir de grands rêves car le paresseux travaille avec ses muscles plus tard.
Dans le cas le plus simple, la production d’un volume V d’huile provoque dans le réservoir une
décompression de l’huile. On estime grossièrement le volume d’hydrocarbures récupérés par la
décompression naturelle du réservoir c'est-à-dire par production primaire par la relation entre
la production et la décompression du fluide traduite par le cœfficient de compressibilité :
dV 1
C où dV (∆V) est la variation du volume d’huile (volume initial ou réserves –
Vi dP
volume final) ; V le volume d’huile initialement en place (réserves) et dP la variation de pression
dans le réservoir.
2. La récupération assistée
La ……………………………………………………………. est la récupération secondaire des hydrocarbures
(principalement huile), par des mécanismes provoqués, lorsque la pression du gisement n’est
plus assez suffisante pour faire remonter naturellement l’huile. Les techniques de récupération
assistée sont principalement le pompage, l’injection de gaz et l’injection d’eau (techniques
d’activation).
A coté de ces techniques, nous avons également l’acidisation (injection d’acide dans la
formation), la fracturation hydraulique (injection d’eau à forte pression dans la formation). Ces 2
dernières techniques de traitement des formations ont pour objectif de dégager les pores de la
formation ou de créer des fissurations à l’intérieur de celle ci afin de permettre à l’huile de s’y
écouler facilement.
…………………………………………..: le pompage est effectué à l’aide d’une pompe mécanique
qui transmet à une tige à l’intérieur du puits un mouvement vertical ascendant et descendant
créant ainsi une pression nécessaire pour faire remonter l’huile en surface (effet de piston). Ces
pompes ont une forme particulière en tête de cheval.
……………………………………………. (gas lift) : on injecte du gaz dans la partie inférieure de la
colonne de production afin d’alléger la densité de l’huile ce qui avec l’expansion de ce gaz
l’emmène plus facilement en surface. L’injection peut se faire soit à l’intérieur du tubing de
production soit à l’intérieur de l’espace annulaire casing – tubing de production. Le gaz réinjecté
provient généralement du même champ ou de champs voisins.
………………………………………………(water flood): on injecte de l’eau dans la formation pour
limiter la chute de pression dans le réservoir; cette eau remplace les fluides produits dans les
pores et balaye la formation. L’injection d’eau se fait à partir de puits dits puits d’injection
positionnés sur le champ selon le schéma de production.
Remarques : - On a souvent recours à l’injection d’eau ou de gaz dès le début de la production,
ce qui conduit à un taux de récupération de 40 à 60%.
- Il existe des techniques de récupération tertiaire dites récupération améliorée (Enhanced Oil
Recorvery EOR). Ces techniques consistent en l’injection des gaz ou de produits chimiques
liquides (dioxyde de carbone, azote, polymères, surfactants, solvants chimiques, etc…) ou en
l’utilisation de la chaleur (vapeur chaudes ou eau chaude injectée dans la formation). Ces
techniques ont pour but principalement de réduire la viscosité de l’huile et de drainer plus
facilement l’huile vers le puits producteurs.
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Un (e)champion(ne) doit avoir de grands rêves car le paresseux travaille avec ses muscles plus tard.
Huilerécupérée
RF
Huileinitialementenplace
Exemples de taux de récupération
Huile monophasique : <10%
Huile avec expansion de gaz dissous : 5 à 25%
Huile avec gas cap : 10 à 40%
Huile avec aquifère : 10 à 60%
Gaz : 60 à 95%.
En gros, en récupération primaire, on a en moyenne 25% de récupération de l’huile et 75% de
récupération du gaz.
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SUJET 2 : LA PRODUCTION
Un opérateur fait une mesure de teneur en eau sur le gaz du champ TOTY à la pression P=1100 PSI,
T=140°F et le débit gaz = 60MMscf/j. Après analyse on trouve une quantité d’eau de 240 litres.
1. Quelle est la teneur en eau de ce gaz ?
On lance un racleur dans de 12 dans la ligne de gaz suivant le schéma suivant :
1. Teneur en eau
(1lbs=1 pound=1livre = 0.454kg)
60MMscf 240 litres 1MMscf 4litres = 4kg
Or 1lbs 0.453 kg d’où pour 4kg on X (teneur en eau) = 4/0.453= 8.83 lbs/MMscf = 9 lbs/MMscf
2. La pression moyenne
3. Le volume du gaz
4. Le temps t
5. Le débit Q
SUJET 3
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Un (e)champion(ne) doit avoir de grands rêves car le paresseux travaille avec ses muscles plus tard.
EXPLOITATION PETROLIERE
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Un (e)champion(ne) doit avoir de grands rêves car le paresseux travaille avec ses muscles plus tard.
INTRODUCTION
Un puits de production est un ouvrage destiné à la production des hydrocarbures. Pour ce faire il
est doté d’un certain nombre d’équipements permettant de faire remonter l’huile ou le gaz en
surface à un débit efficient, en toute sécurité avec les considérations du réservoir en question.
Les différents équipements du puits de production sont mis en place pendant et après le forage
au cours d’une opération qui est la complétion.
La complétion couvre donc l’ensemble des opérations visant à mettre un puits pétrolier en
service. Ces opérations vont du forage à proprement parler (traversée de la couche à exploiter),
à l’établissement de la liaison entre le trou et la couche à exploiter, traitement de la couche
éventuellement pour le contrôle des venues de sables, la stimulation (acidification, fracturation
hydraulique, etc…) et la pose de l’équipement proprement dit du puits.
Il existe plusieurs types de complétion qui dépendent du type de gisement à exploiter mais on
peut retenir en gros la complétion en trou ouvert et la complétion et trou tubé.
La complétion est également fonction de la nature du puits. Pour les puits d’exploration dont
l’objectif est de découvrir des hydrocarbures, en cas de découverte, on fait une complétion dite
provisoire en vue de tester le puits. Pour les puits de développement où le gisement à exploiter
est connu, on fait des complétions permanentes, par la pose de tous les équipements
nécessaires pour la mise en production continue du puits.
Ce sont des tubes d’acier qui sont descendus dans le trou de forage et cimentés aux parois du trou
ou entre eux pendant le forage. Les casings assurent plusieurs fonctions.
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Un (e)champion(ne) doit avoir de grands rêves car le paresseux travaille avec ses muscles plus tard.
b- les tubings ou cuvelage de production
Ce sont des tubes en acier qui sont également descendus dans le puits après la pose des casings.
Ils protègent les casings contre la corrosion que peut provoquer les fluides produits. Le train de
tubling peut être retire du puits pour des réparations ou remises en état et redescendu dans le puits
au cour d’une opération appelée WORKOVER. Un fluide est présent entre le casing et le tubling
pour éviter la corrosion. Les fluides produits s’écoulent soit à l’intérieur du tubling soit à
l’intérieur des espaces annulaires casing-tubling.
Ce sont des dispositifs de scellage places entre le casing et le tubing pour maintenir le train de tige
en place et réaliser une étanchéité entre la colonne production et le cuvelage (au cas où il en a
plus d’une) et force un chemin aux fluides produits.
d- Les valves
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Un (e)champion(ne) doit avoir de grands rêves car le paresseux travaille avec ses muscles plus tard.
Les valves : elles sont de nature diverses et ont des fonctions multiples ; on a des valves de
sécurité, des valves de non-retour, des valves d’injection de gaz lift, etc…
Les vannes de sécurité de subsurface (SCSSV : Contrôle de surface Safety Valve) qui
permettent de fermer la colonne de production au niveau de la tête de puits, en cas de problème
grave comme une fuite ou un incendie (généralement placés 30 à 50 par rapport au sol ou au
niveau de la mer).
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Un (e)champion(ne) doit avoir de grands rêves car le paresseux travaille avec ses muscles plus tard.
Ils sont vise entre deux tubes de la colonne de production et permettent de réaliser en fond de
puits ; une communication contrôlée entre la colonne de production et l’annulaire colonne-
cuvelage
a- tête de puits
Les têtes de puits (têtes de casings et têtes de tubings) et l’arbre de production (Christmas
Tree): éléments de base assurant la sécurité du puits, l’arbre de production est posé sur la tête
de puits et comporte un certain nombre de valves (valves maitresses, valves latérales, duse ,
etc…). Il doit pouvoir supporter la pression maximum du puits fermé. Il permet en particulier
le réglage du débit du puits (en agissant sur la duse latérale), l’accès à la colonne de production
pour le travail sous pression (opérations de mesures et d’entretien au câble), la suspension de la
colonne de production, la réalisation de l’étanchéité entre le cuvelage et la colonne de
production.
Cs sont les les canalisations et leurs manifolds destine au drainage de la production des differents
puits de champs petrolifere vers le centre principale d’expedition constituent l’ouvrage appeler
reseau de collecte.
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c- les compresseurs
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Un compresseur mécanique est un organe mécanique destiné à augmenter par un procédé
uniquement mécanique la pression d'un gaz. Pour exercer la même fonction sur un liquide, quasi
incompressible, on utilise une pompe.
Les bacs a stockage sont des gros tube dans la quelle divers produit pétroliers sont stocker ou
déposer afin de bien les raffiné
e- les lignes d’expéditions (banc de comptage)
L'expédition est faite soit directement à partir du centre de production, soit, dans les grandes
régions pétrolifères, par l'intermédiaire d'un stockage d'expédition lié au moyen de transport :
chemin de fer, conduites, navires.
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f- les séparateurs
Les séparateurs a hydrocarbures est n appareil destine à piéger les hydrocarbures en suppression
dans l’eau. Le fonctionnement du séparateur à hydrocarbure est base sur la séparation gravitaire
de matière non soluble dans l’eau. Les eaux charges d’hydrocarbures présentent dans l’appareil ;
les hydrocarbures, de densité inferieur à celle de l’eau remontant en surface. Un système de
flotteur situe en partie base permet d’obture l’appareil lorsque le niveau de rétention des
hydrocarbures est atteint
TD 7 : APPLICATION DUCOURS
APPLICATION : EXERCICE I
1. Donner la définition du pétrole, le prospect, un gisement, Catagenèse, Métagenèse,
Diagénèse, un bassin sédimentaire, récifs.
2. Pourquoi dit-on que le pétrole est d’origine organique ?
3. Donner le mécanisme de la formation d’un bassin sédimentaire.
4. Quelles sont les principales études menées au cours d’une campagne d’exploration
pétrolière ?
5. Donner les différents types de roches réservoirs tout en présentant leurs caractères et
leurs compositions
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B
C
A
E
D
I
K
F
J
G
1. Faire correspondre les lettres et les mots : Piège possible ; diapir ; dôme de sel ; lentille
sableuse ; récif ; discordance ; faille ; anticlinal ;
gaz ; huile ; anticlinal ; dismigration.
EXERCICE 3
Un extrait d’un article relatif à l’exploitation pétrolière énonce ceci : « Aux débuts de
l’exploration pétrolière, on pouvait se contenter de forer les pièges visibles en surface, en général
des anticlinaux (bombements des couches géologiques dans le sous-sol). Mais on s’est très vite
rendu compte que cela ne suffisait plus. Beaucoup de structures sont masqué par les dépôts de
sédiment qui les ont recouvertes après la phase de mouvements qui ont créé le piège. De plus, les
pièges situés sous la mer sont compléments invisibles à l’œil. A partir des années 1930 s’est
développée la méthode miracle : la sismique réflexion……….. »
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EXERCICE 3
1- Faire le schéma de l’industrie pétrolière
2- Donner le mécanisme de la formation et de l’origine de la formation des
hydrocarbures.
3- Après avoir définir ces différents termes : roche mère, roche réservoir, roche
couverture ou piège donnez en leurs caractéristiques.
4- Définir les différentes migrations tout en donnant les facteurs qui les influencent.
5- Donner les différents groupes de pièges d’hydrocarbures avec un schéma à l’appui par
groupe.
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EXERCICE 6 : SUJET TYPE BTS
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EXERCICE 7 : FORAGE
Questions
1- Qu’appelle-t-on boue de forage ? Donner ces principales fonctions.
2- Comment appelle-t-on le phénomène qui se produit dans la formation ? Expliquer ses
phénomènes et ses conséquences.
3- Qu’adviendra –t-il si la profondeur de 1300 m (en dessous du niveau de la mer), le forage
rencontre des fluides de formation avec un gradient de pression de 0,482psi/pied ?
La densité de la boue utilisée est 8,7 ppg.
4- Citez les étapes de la conception d’un puit, et citez les catégories de puits pétroliers.
PROBLEME
Au cours d’un forage de 20’’, on injecte une boue de forage une vitesse de 0,75m/s. le jeu
entre la tige de forage et le trou est de 2’’1/4.
1- Quel est le débit d’injection de la boue en litre/min et en gpm ?
Pour le trou suivant de 14’’3/4, on augmente la vitesse de circulation de la boue à 1,2 gal/ft et
le débit d’injection précèdent de 3,5 gpm.
2- Quel doit être le diamètre de la tige à utiliser ?
3- La température de surface est de 80°F. BHT = 180°F et TD = 10000 pids.
Profondeur de la formation 6000 pieds.
Quelle est la température de la formation ?
EXERCICE 8 : PRODUCTION
1. Définir un réservoir, gisement d’huile sous saturé, gisement de gaz à condensat, GOR,
facteur volumétrique de formation de l’huile, pression de rosées, pression de bulle.
2. Donner et expliquer les différentes méthodes de production pétrolière
3. Calculer la quantité d’hydrocarbures liquides produits en récupération primaire ainsi que le
taux de récupération primaire pour un réservoir d’huile avec les données suivantes :
Données : Pression initiale du réservoir : 6250 psi,
Pression moyenne du réservoir à la fin de la production primaire : 2150 psi,
Coefficient de compression de l’huile : 22,05.10-6
Réservoir d’huile : 250.106 barils
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Un (e)champion(ne) doit avoir de grands rêves car le paresseux travaille avec ses muscles plus tard.
0.000 000 000 000 000 000 000 001 (E-24) yocto y
0.000 000 000 000 000 000 001 (E-21) zepto z
0.000 000 000 000 000 001 (E-18) atto a
0.000 000 000 000 001 (E-15) femto f
0.000 000 000 001 (E-12) pico p
0.000 000 001 (E-9) nano n
0.000 001 (E-6) micro µ
0.001 (E-3) milli m
0.01 (E-2) centi c
0.1 (E-1) deci d
10 (E+1) deka da
100 (E+2) hecto h
1 000 (E+3) kilo k
1000 000 (E+6) mega m
1 000 000 000 (E+9) giga g
1 000 000 000 000 (E+12) tera t
1 000 000 000 000 000 (E+15) peta p
1000 000 000 000 000 000 (E+18) ex e
1 000 000 000 000 000 000 000 (E+21) zetta z
1 000 000 000 000 000 000 000 000 (E+24) yotta y
ABBREVIATIONS ABRÉVIATIONS
AHFP : abnormally high formation pressure AHFP: Pression de formation anormalement élevée
ALFP : abnormally low formation pressure ALFP : Pression de formation anormalement basse
Bbl : barrels Bbl : baril
BCF : billion cubic feet BCF : milliard de pieds cubes
BCM: billion cubicmeters BCM : milliard de mètres cubes
BPD ou bpd : barrels per day BPD ou bpd : Barils de par jour
CFD/cfd : cubic feet per day CFD/cfd : Pieds cubes de par jour
CMD/cmd: cubic meters per day CMD/cmd : Mètres cubes de par jour
FSU : Former Soviet Union FSU : L'ex-Union soviétique de
GOC : gas–oil contact GOC : Contact de gasoil
GOR : gas/oil ratio GOR : Rapport de gaz /pétrole
GWC : gas–water contact GWC : Contact gaz-eau
HC : hydrocarbons HC : Hydrocarbures
MBPD/Mbpd : thousand barrels per day MBPD/Mbpd : mille barils par jour
MCFD/Mcfd : thousand cubic feet per day MCFD/Mcfd : mille pieds cubes par jour
MCMD/Mcmd : thousand cubic meters per day MCMD/Mcmd : mille mètres cubes par jour
MD : measureddepth DM: Profondeur mesurée
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Un (e)champion(ne) doit avoir de grands rêves car le paresseux travaille avec ses muscles plus tard.
MMBPD/MMbpd : million barrels per day MMBPD/MMbpd : million de barils par jour
MMCFD/MMcfd : million cubic feet per day MMCFD/MMcfd : million de pieds cubes par jour
MMCMD/MMcmd : million cubic meters per day MMCMD/MMcmd : million de mètres cubes par jour
MMT : million tons MMT : millions de tonnes
MSE : mean square error MSE : Erreur de moyenne carrée
MTD : thousand tons per day MTD : mille tonnes par jour
OWC : oil–water contact OWC: Contact huile-eau
PTD proposed total depth PTD : Profondeur totale proposée
SEM : scanning electron microscope PSEM : Microscope à balayage électronique
TCF trillion cubic feet TCF : Pieds cubes trillion
TD : tons per day TD : Tonnes par jour
TD : total depth TD : Profondeur totale
TOC : total organiccarbon COT : Carbone organique total
TPD/tpd : tons per day TPD/tpd : Tonnes par jour
TVD: true vertical depth TVD: Véritable profondeur verticale
Mesures de poids pound U.S cwt Britcwt U.S ton Brit ton kg
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Un (e)champion(ne) doit avoir de grands rêves car le paresseux travaille avec ses muscles plus tard.
1 pound (livre) 1 0,01 0,009 -- -- 0,454
1 short hundreweight (us cwt) 100 1 0,8929 0,05 0,046 45,36
1 short hundreweight (Britcwt) 112 1,12 1 0,056 0,05 50,8
1 short ton (Amérique) 2000 20 17,841 1 0,8929 907,2
1 short ton (Angleterre) 2240 11,20 20 1,120 1 1016
1 kg 2,205 0,022 0,020 0,0011 0,00098 1
Mesures de pression kg/cm² atm torr lb/sq ft psi
kg/cm² (kilogramme parcm²) 1 0,9678 735,5 2048 14,22
Atm. (AtU) atmosphère 1,033 1 760 2116 14,70
Torr (hg) mm colonne de mercure 1,36.10-3 1,32.10-3 1 2785 0,019
lb/sq ft pound square foot 4,88.10-4 4,726.10- 0,359 1 6,94.10-
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L'ALPHABET GREC
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Un (e)champion(ne) doit avoir de grands rêves car le paresseux travaille avec ses muscles plus tard.
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