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Cours d’Hydrogéologie : Un exposé pour comprendre

Chapitre 6
ESSAIS DE POMPAGE

I. OBJECTIFS..............................................................................................................................................2
II. ESSAIS PAR PALIERS...........................................................................................................................2
2.1. Mode opératoire...................................................................................................................................3
2.2. Mesures à faire.....................................................................................................................................4
2.3. Choix du débit des paliers et du temps de pompage.........................................................................5
2.4. Interprétation.......................................................................................................................................5
2.4.1. Débit critique :.............................................................................................................................6
2.4.2. Débit d'exploitation maximum :...................................................................................................7
2.4.3. Interprétation en graphique bi-Log..............................................................................................9
2.4.4. Méthode de Rorabaugh..............................................................................................................11
2.4.5. Méthode de Gosselin..................................................................................................................12
III. ESSAIS DE LONGUE DUREE.............................................................................................................12
III.1. Mode opératoire.................................................................................................................................12
III.2. Interprétation des mesures de descente...........................................................................................13
3.2.1. Formule de Jacob (Cooper-Jacob)............................................................................................13
3.2.2. Méthode de superposition de THEIS..........................................................................................15
III.3. Conditions aux limites particulières.................................................................................................18
3.3.1. Limite d’alimentation.................................................................................................................18
3.3.2. Limite Imperméable....................................................................................................................18
III.4. Interprétation des mesures de remontée..........................................................................................19
III.5. Nappes Semi-captives........................................................................................................................22
3.5.1. Nappe semi-captive en communication à travers une éponte semi-perméable (avec coefficient
d’emmagasinement négligeable) avec une nappe à niveau constant..............................................................22
3.5.2. Nappe semi-captive avec une éponte semi-perméable avec coefficient d’emmagasinement non
négligeable. 24
III.6. Nappes Libres.....................................................................................................................................27
IV. DISPOSITIFS DE MESURES...............................................................................................................30
IV.1. Equipements de pompage..................................................................................................................30
IV.2. Appareils de mesure des débits.........................................................................................................31
4..2.1. Mesure par la méthode volumétrique.........................................................................................31
4..2.2. Mesure par compteur totalisateur..............................................................................................31
4..2.3. Mesure par déversoir dénoyé.....................................................................................................32
IV.3. Appareils de mesure des niveaux d’eau...........................................................................................32
4.3.1. Sondes électriques......................................................................................................................32
4.3.2. Appareils à flotteurs...................................................................................................................33
IV.3. Autres essais.......................................................................................................................................33
4.1. Prélèvement en vue d’analyse...........................................................................................................33
4.2. Essais de sable....................................................................................................................................33

Par Dr. El Hadji Bamba Diaw, ESP/Thies


ESP/Thies
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Chapitre 6
ESSAIS DE POMPAGE

INTRODUCTION :

Les essais de pompage entrent dans la catégorie des méthodes d’étude des nappes d’eau
souterraines. Ils doivent donc être exécutés systématiquement avant la mise en exploitation
d'un ouvrage. Par ailleurs, on peut être amené à renouveler ces essais dans le temps pour
contrôler, non pas l'évolution des caractéristiques hydrauliques de l'aquifère permanente dans
le temps, mais celle de l'ouvrage qui peuvent se modifier colmatage du filtre et des crépines.

I. OBJECTIFS
Les objectifs des essais de pompage sont multiples :
 détermination du débit d'exploitation
 détermination du rabattement correspondant
 Calcul des paramètres hydrodynamiques de la nappe (K, T et S).
 Etude du comportement de la nappe à terme.

Un essai de pompage est donc un procédé permettant d’atteindre ces objectifs à la suite de la
réalisation d’un ouvrage de captage.
On distingue plusieurs procédés et plusieurs méthodes d'interprétation

II. ESSAIS PAR PALIERS

On les appelle aussi des essais de courte durée par opposition aux essais de longue durée.
Ces essais encore appelés essais de puits, permettent de résoudre les deux premiers objectifs à
savoir la détermination du débit d'exploitation et du rabattement correspondant.
Un palier de pompage représente un pompage à débit constant pendant un temps suffisant
pour que le niveau de la nappe soit plus ou moins stabilisé à la fin de ce temps.
Généralement ce temps et de l'ordre de 1 à 3 h. Le temps de pompage t p est faible si la
transmissivité T grande ou le débit de pompage Qp faible.

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2.1. Mode opératoire

On peut procéder de deux façons différentes : par paliers enchaînés ou par paliers non
enchaînés.
Dans l’un pu l’autre des cas, on procède à des essais avec plusieurs paliers (au moins 3 et si
possible jusqu'à 6 paliers).
Les débits des différentes paliers vont croître suivant une progression régulière par exemple
de la manière suivante : Q1, Q2 = 2Q1 ; Q3 = 3Q1 ; Q4 = 4Q1

A la suite de l’essai on obtient la courbe d'évolution du rabattement s en fonction du temps


suivant les différents cas :

Paliers enchaînés

tp=1h-3h tp=1h-3h tp=1h-3h


t

Q1
s1

Q2
s2

Q3
s3

paliers non enchaînés


tp=1h-3h tr=1h-3h tp=1h-3h tr=1h-3h tp=1h-3h t

Repos
Q1

Pompage
s1 Q2

Q3
s2

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s
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Remarque :
Paliers enchaînés : le temps d'essai est nettement plus court que pour les essais en
paliers non enchaînés.
Paliers non enchaînés : possibilité d'interpréter séparément les résultats de chaque
palier.

2.2. Mesure à faire

mesurer le rabattement en fin de chaque palier : si


mesurer le débit correspondant à chaque palier : Qi
A partir de ces deux valeurs s et Q on définit :

Rabattement spécifique : Rapport entre le rabattement et le débit

Le débit spécifique : Rapport entre le débit et le rabattement

Exemple de résultats d’un essai par paliers


Palier s (m) Q (m3/h) 
(m/m3/h) m3/h/m

1 0,81 42 0,019 51,85


2 2,01 87 0,023 43,28
3 3,53 132 0,027 37,39
4 6,47 178 0,036 27,51

2.3. Choix du débit des paliers et du temps de pompage

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Pour faire un tel choix, on part toujours du choix du débit du dernier palier en fonction du
débit en fin de foration ou au développement .
 Le débit du dernier palier
 Choisir le nombre de paliers.
 Calculer le débit de chacun de ces paliers.
Exemple :
; 5 paliers.

Ainsi : ; .

Temps des paliers :


Le temps de palier tp doit être suffisamment grand pour que l’on puisse atteindre une plus ou
moins de stabilité du niveau de la nappe à chaque palier (1 tp  3h).

2.4. Interprétation

L'objet de l’interprétation va être de déterminer le débit optimum d'exploitation et le


rabattement correspondant.

L'interprétation se réfère sur le tracé des deux courbes caractéristiques et .

Qopt Qopt
Q Q
s/Q=A+BQn-1

sL
s=F(Q)
s/Q=G(Q)

s=AQ+BQn

Droite ajustée sQ
s/Q
s
Généralement n=2 ; ainsi le rabattement s’écrit sous la forme s=AQ+BQ2

Le rabattement « s » traduit une perte de charge ; c'est en réalité la somme des pertes de
charges dues :
5

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à l'écoulement laminaire dans la nappe


à l'écoulement éventuellement turbulent au voisinage et dans l’ouvrage .

Le débit optimal ou débit critique est obtenu au moment où la courbe s'écarte de la droite
; et permettent de déterminer un rendement du forage.

Rendement du forage

2.4.1. Débit critique :

C'est le débit au delà duquel l'écoulement devient plutôt turbulent ; c'est à dire que la part
d'écoulement turbulent devient significatif. Dans la pratique il n’est pas conseillé d’exploiter
le forage à ce débit ni à un débit supérieur.

2.4.2. Débit d'exploitation maximum :

Il est théoriquement inférieur au débit critique et est souvent appelé la productivité du puits. Il
représente le débit maximum qui peut être pompé dans l’ouvrage pendant une durée définie,
sans que le rabattement induit par le pompage ne dépasse le rabattement maximum
admissible. Ainsi tout dépend de cette notion de rabattement maximum admissible qui est
imposé par un ensemble de contraintes :
des contraintes physiques et techniques du complexe aquifère-ouvrage de captage
exprimé par le débit critique et le rabattement correspondant mesurés par les
essais par paliers : et doivent être inférieurs à et .
Contraintes socioéconomiques dont la principale est le coût de production de l’eau qui
impose de ce fait la profondeur du niveau dynamique.

Dans la pratique on procède de la manière suivante :

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Pour une nappe libre : avec H représentant l’épaisseur de l’aquifère

Pour une nappe captive : avec H’ la hauteur d’eau dans le forage avant le
pompage.
Ainsi la productivité ou lé débit maximum sera :
avec qui est le débit spécifique de l’ouvrage de captage.

Cependant, le débit d’exploitation peut être supérieur au débit critique avec les inconvénients
suivants :
augmentation des pertes de charges quadratiques
augmentation du rabattement (coût de pompage élevé)
risque de dénoyer la pompe et d’asséchage de l'ouvrage.

Généralement on demande un rendement «  » de 70%.


Si le rendement «  » est inférieur à 70% alors la part les pertes de charge quadratiques
deviennent importantes parce que :
Le développement est insuffisant
massif de gravier de diamètre des grains petits
crépine mal dimensionnée (longueur ou ouverture faible)
tubage du forage de diamètre faible  pertes de charge importante.

Très souvent, en fonction de l'allure de la courbe on donne certains qualificatifs pour


ces types de puits.

Q Q

a b

S=F(Q)
1
2 3
4
s s

Figure (a)
(1) : puits parfaits ;

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(2) : s = AQ + BQn puits réel ;


(3) : s = AQ + BQn puits réel développé ;
(4) s = AQ + BQn puits réel après vieillissement.

Figure (b)
Nous avons le cas d’un essai non concluant parce qu'il y a auto développement en cours
d'essai. On doit
reprendre l'essai car au cours du pompage, le développement se poursuit ; l'eau arrive avec
beaucoup plus de facilité ce qui que quand le débit Q augmente, en un certain moment le
rabattement diminue.

2.4.3. Interprétation en graphique bi-Log

Lorsqu’on a plusieurs paliers de pompage (5 à 6 au moins) on peut faire une interprétation en


graphique bi-log, c'est à dire reprendre dans les deux sens s et Q sur du papier bi-log.

s Remarque : on peut avoir plusieurs


changements de pente selon le nombre
de palier.
Le premier changement de pente va
permettre de déterminer le débit
1er changement de pente
critique.

Remarque : Cas où n > 2 :

Dans ce cas la courbeQc a une allure


Log Qdifférente de celle d'une droite. L’Objet de

l'interprétation sera alors :


déterminer la valeur de « n »
déterminer Qc , A, B de la même manière que les méthodes précédentes.

Q1 Q2 Q3 Q4 Q
s1 Q

s2
n>2
s3
8
s4
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s/Q
s
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Calcul de n :
A Partir des couples de valeurs (Qi, si) en choisir 3 qui soient représentatifs de la courbe
; à partir de ce choix on peut écrire les équations suivantes :

nous avons alors un système de 3


équations à 3 inconnues.

en faisant le changement de variable suivant

on aura :

a1, a2,  sont connus « n » est alors déterminable.

Exemple 1 : Un essai de pompage avec 10 paliers a donné les résultats suivants :


Q(m3/h) 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
s (m) 1 2 3 4 5 6,1 7,4 8,9 10,6 12,5
On demande d’interpréter ces résultats par la méthode bi-log. Déterminer le débit critique Qc.
(Réponse : Qc = 60 m3/h)

Exemple 2 : Un essai de pompage avec 05 paliers a donné les résultats suivants


Q(m3/h) 87 168 240 300 328
s (m) 0,63 1,66 2,98 4,62 5,64

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On demande de tracer les courbes ; ,

Calculer la valeur de « n » et déterminer le débit critique Qc.

2.4.4. Méthode de Rorabaugh

Log (s/Q-A)
Dans cette méthode on suppose à priori
que la valeur de « n » n’est pas connue.
A=0

A grand

Log Q

La fonction logarithme appliqué à cette équation donne :

Nous avons l'équation d'une droite de pente " " et d'ordonnée à l'origine B. Mais on a

besoin de A qui est inconnu. Ainsi pour tracer la courbe en coordonnées bi-

Log, il faut donner à A des valeurs arbitraires. On procède alors de la manière suivante ; on
donne à A une valeur initiale arbitraire (A=0 par exemple). L'allure de la courbe

en coordonnées bi-Log est alors concave (avec la concavité tournée vers le

haut).

Par la suite, on augmente au fur et à mesure les valeurs de A, si celles-ci sont fortes la
concavité de la courbe est renversée. Si la valeur est convenable, on obtient une droite de
pente « » et d'ordonnée à l'origine B.

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2.4.5. Méthode de Gosselin


La méthode de Gosselin repose sur le fait
Log s
que dans le cas des forages profonds (en
nappe captive) la part linéaire des pertes
p=n de charge peut être négligeable.
L’expression du rabattement devient alors:
et on aura :

B
Log Q
III. ESSAIS DE LONGUE DUREE

III.1. Mode opératoire

L’essai se fait de la manière suivante :


un palier de pompage de durée théorique 42h à 72h et se fait toujours à un débit
voisine de débit d'exploitation.
une remontée (arrêt du pompage) pendant un temps plus ou moins équivalent au temps
de pompage.

tp=42h à 72h tr = tp
t

Pompage à
Remontée
Q constant

III.2. Interprétation des mesures de descente

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L’objectif de l’essai est de calculer les paramètres hydrodynamiques de l’aquifère (T


(éventuellement K), et S).
Il faudra alors essayer de trouve une relation entre les paramètres de pompage (Q, s, t et r) et
les paramètres hydrodynamique T, S, K.

Qp piézo s(r) = rabattement au temps t en un


Forage
point situé à une distance r du
pompage.
s Q : débit de pompage constant
T : Transmissivité de la nappe
r S : Coefficient d'emmagasinement

La relation entre le rabattement et le débit a été proposée par THEIS.

Formule de THEIS :

Cette formule peut être écrite sous la forme avec

fonction exponentielle intégrale est calculée sous forme de table (à partir de valeur
standard).

3.2.1. Formule de Jacob (Cooper-Jacob)

Jacob développe en série la fonction W(u) de la formule de THEIS et obtient :

Quand u tend vers 0 alors tend vers

La quantité quand r est petit ou le temps assez grand et on se rapproche le plus

du forage avec un temps assez grand. C'est cette approximation qui a donné naissance à la
formule de Jacob.

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Le rabattement devient alors :

ce qui donne alors :

La relation suivante peut être écrite sous la forme suivante :

Nous obtenons alors l’équation d’une droite. Ainsi ; représentée sur du papier

semi-logarithmique (t en logt) aura l'allure d'une droite de pente


Approximation de Jacob non Approximation de Jacob vérifiée
t s vérifiée
t0
- - log t
- -
- -
- -
- -
- -
- -
- -
- -
Droite de Jacob
y
Données expérimentales
A=
x

Le coefficient d'emmagasinement est déterminé en connaissant un couple de valeurs (s(r),t) en


particulier (s(r) = 0, to).

soit 2,25 Tt0 = r2.S 

L'approximation de Jacob est vérifiée quand u  0

 100  Jacob vérifiée à 0,25 %

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 20  Jacob vérifiée à 2 %

 10  Jacob vérifiée à 5 %

Le temps théorique est de 48 h à 72h et représente le temps suffisamment grand pour que
l'approximation de Jacob soit vérifiée ; mais dans la pratique le temps de pompage « tp » est
souvent inférieur à ces valeurs.

3.2.2. Méthode de superposition de THEIS

; Cette méthode est utilisée dans le cas où on ne peut utiliser la méthode de

Jacob : approximation de Jacob pas vérifiée.


La fonction est une fonction tabulée avec des valeurs standard ; à partir de ces valeurs,
on trace un graphique en bi-log de la fonction .
Avec les valeurs obtenues durant l'essai (s, t) on trace un autre graphique bi-log. Les deux
graphiques doivent être tracés sur du papier bi-log de même module.
Après superposition des deux courbes, on choisit un point quelconque M appelé point pivot et
en considérant les coordonnées du M dans les deux systèmes d'axes on obtient :

Courbe standard

Courbe expérimentale :

w s

soit

on aura alors
w0 s0 M

t0
t

Remarque sur la méthode d'identification ou de superposition :u0 u

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 en ordonnées :

En graduation logarithmique des ordonnées, s se déduit de W par une translation unique

: la suite des points Si et Qi homologues est alors superposée.

 en abscisses :

Un point d'abscisse u de la courbe standard représente en fait une valeur donnée de :

Si u et t sont portées en graduations logarithmiques sur les abscisses, on a :

t se déduit de u par une translation unique également : la suite des points

homologues ti et ui est alors superposée.

En conséquence, avec du papier bi-Log, la Courbe standard et la Courbe expérimentale


doivent pouvoir être superposées par simple translation dans le sens des deux axes d'une
feuille de papier sur l'autre, en conservant toute fois le parallélisme des axes.

Remarque : essai longue durée en descente

t0 tA tB
Logt

sA A

droite de Jacob
sB
B

L'usage veut que l'on choisisse

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Ce qui donne

Démonstration :

III.3. Conditions aux limites particulières


3.3.1. Limite d’alimentation

Forage
piézo Dans la zone (1), la
R source

1
d’alimentation du

2 pompage est la
nappe et dans la
zone (2) la source
t1
Log t d’alimentation du
pompage est la
Limite d’alimentation à
niveau constant rivière.

On note alors une stabilisation de la courbe de rabattement au bout d’un certain temps. Sur le
schéma ce temps correspond au temps « t1 » à partir duquel est atteinte la limite
d’alimentation de la nappe à niveau constant.

R est la distance entre la limite d’alimentation à niveau constant et le pompage.

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3.3.2. Limite Imperméable

Les limites imperméables sont souvent constituées de couches argileuses qui représentent en
fait une limite d’extension latérale de la nappe.

Q
Forage Piézo t1
Log t

Effet de la limite
imperméable
T, S
argile : milieu
milieu imperméable T, S imperméable s

La présence d’un écran imperméable limitant l’aquifère au voisinage du forage se traduit sur
la courbe de descente du niveau par une cassure de la droite de Jacob qui double sa pente.

Remarque :
1- la formule de Theis (Jacob) permet d’étudier les écoulements en régime transitoire.
2- La Transmissivité peut aussi être calculée à partir de la formule de Dupuit si on a un
régime permanent.
3- Dans la pratique on dispose très souvent que d’un forage de pompage sans piézomètre.

III.4. Interprétation des mesures de remontée

L’interprétation des résultats de la phase


Pompage continu
de remontée sera décomposée en deux
Q +Q
étapes :
t=0 tp tr
-Q

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On imagine un pompage continu de t=0 (début du pompage) à t=tp+tr au débit Q (avec


tp qui représente le temps de pompage et tr le temps de remontée).

Ce qui donne un rabattement :

On imagine un pompage avec un débit -Q de tr=0 à tr. Ce qui donne un rabattement :

La quantité « s » est le rabattement suite à un pompage à un débit Q pendant un temps t=tp et


une remontée pendant un temps tr.
Ainsi on applique le principe de superposition :

On obtient alors :

Cette expression représente la formule de Jacob en remontée

 tp  tr 
log  La courbe s en fonction de log
 tr 
sera une droite de pente p
y y
p
x x avec :

s
Ce qui donne alors l’expression de la transmissivité sous la forme :

Remarque : En remontée on ne peut calculer que la transmissivité.

Récapitulatif

Si on dispose d’un Forage de pompage et d’un piézomètre d’observation, on peut :


En phase de descente : Nous avons deux possibilités :
Interpréter les mesures du piézomètre par la méthode Jacob ou de Theis pour ainsi
déterminer les paramètres S et T.
Interpréter les mesures au forage par la méthode de Jacob ou celle de Theis et obtenir
donc la valeur de la transmissivité T.
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En phase de remonté :
Interpréter les mesures au piézométrie ou au Forage par la méthode de Jacob et obtenir la
transmissivité T.

Ceci montre que pour avoir le coefficient d’emmagasinement S il faut un piézomètre


d’observation.
Les différentes valeurs de « T » doivent être les mêmes :
Si les différences sont faibles, elles peuvent s’expliquer par des erreurs de lecture
ou de calcul. La valeur de T à prendre pourrait être la moyenne des valeurs.
Si les différences sont grandes, ceci peut s’expliquer par :
 un manque de fiabilité des mesures ;
 un manque d’homogénéité de l’aquifère entre forge et piézomètre.

Remarques :
Les formules de THEIS et de JACOB sont en principe utilisables que dans certaines
conditions qui sont :
1) Aquifère homogène et isotrope et de même épaisseur dans toute la zone d’influence du
pompage.
2) L’aquifère doit être d’extension latérale infinie.
3) Les épontes (limites verticales) sont imperméables (nappes captives)
4) La libération de l’eau est instantanée (pas de phénomène d’égouttement : libération
d’eau par suite de dé saturation d’une certaine zone se produit souvent en nappe libre.

Sol

Ns

mur
5) Le puits doit être complet (parfait)
6) Le rayon du puits doit être négligeable
7) Le débit de pompage doit être constant

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En définitive, les formules de THEIS et JACOB sont applicables en nappes captives. Elles
peuvent ne pas être applicable en :
nappes semi captives (une ou deux épontes non imperméables) ;
nappes libres ;
nappes semi infinie.

III.5. Nappes Semi-captives


3.5.1. Nappe semi-captive en communication à travers une éponte semi-perméable
(avec coefficient d’emmagasinement négligeable) avec une nappe à niveau
constant.

Dans un tel cas, l’expression du


S.Sol
rabattement est donnée par la
nappe testée à niveau constant formule de Walton qui ‘exprime
Éponte

b’ K’ : S’=0 par la relation :

T, S nappe testée B représente le facteur de

drainance et

L’interprétation va se faire par la méthode de superposition entre :


La courbe expérimentale de l’essai

Et une courbe de Famille

Ces deux courbes doivent être sur du papier logarithmique de même module.
A partir des coordonnées d’un point quelconque M soit :

 r
F  u,  s
 B
;

 r s0
F  u0 ,  M
 B
r
n
B
20
t0
t
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ESP/Thies
u
u0
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Ainsi, après superposition on obtient :

avec alors

A partir de la courbe on obtient et connaissant r on a B. On peut également à partir de la

valeur de B tirer le paramètre de drainance qui est donné par l’expression avec K’

étant la perméabilité de l’éponte.

Plus le rapport est important plus la courbe tend vers un palier. Ceci fait qu’on peut

décomposer l’essai en deux paliers :


Une première phase où on considère que seule la nappe captive intervient
Et une deuxième phase durant laquelle on a l’influence de l’aquifère supérieure
(drainance) ce qui fait que la courbe tend vers un palier ce qui entraîne donc une
tendance à une stabilisation du rabattement.

Connaissant le facteur de drainance on peut en déduire la perméabilité K’ de l’éponte et de là


les caractéristiques du système considéré.

3.5.2. Nappe semi-captive avec une éponte semi-perméable avec coefficient


d’emmagasinement non négligeable.

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Représentation schématique

Généralement trois cas sont envisageables et sont représentés à travers les trois figures ci-
dessous.

S.Sol S.Sol

imperméable
1 nappe testée à niveau constant
Éponte

b’ K’ : S’0 b’ K’ : S’0 Couche semi perméable

T, S nappe à tester 2 T, S nappe à tester

S.Sol

imperméable

3 T, S nappe à tester

b’ K’ : S’0 Couche semi perméable

Fonctionnement hydraulique :

Pour analyser le fonctionnement hydraulique il faudra considérer essentiellement deux


étapes :

Figure 1 :
début de pompage : Au début du pompage, l’évolution des rabattements correspondant
à la réaction uniquement de la nappe testée.
fin de pompage : s’il est d’une assez longue durée ou si l’éponte est faible ou bien
encore la perméabilité K’ est relativement grande alors les rabattements sont plus ou
moins stabilisés.
Figure 2 et 3 :
Pour les figures (2) et (3) nous avons des nappes captives bicouches.
Dans les trois cas nous avons deux étapes à considérer.

1) Au stade initial : K’ relativement faible ou b’ grand (éponte assez épaisse)


Dans ce cas on aura la même situation tel que soit le temps de pompage.

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On utilise la méthode de superposition.


On superpose la courbe expérimentale avec une des courbes standard . Ce
sont des courbes paramètres en fonction de la valeur de .

H u,   s

H u 0 ,   s0 M

 n

t0
t

u
alors u0

Le paramètre est donné par la relation :

A partir de la valeur de on peut retrouver les autres paramètres

: dans ce cas il est impossible de calculer K’ et S’

2) Au stade final : (assez longtemps après le début du pompage)


Figure 1 :
On sent alors l’effet de la nappe à niveau constant ; ainsi l’expression du rabattement s’écrit :

avec

Du point de vue interprétation pareille que précédemment c'est-à-dire au stade initial. Après
superposition on obtient :

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Ce qui donne alors :

En combinant l’interprétation du stade initial et du stade final c’est-à-dire si l’essai est de

durée relativement longue on pourra en définitive calculer T, S, S’et le rapport (le

paramètre de drainance).

Figure 2 ou 3 ; état initial idem à la figure 1. En définitive c’est l’état final qui va varier et on
aura :

Stade final :

Vérifications : (après interprétation des deux phases)

Etat initial :

Etat final :

III.6. Nappes Libres

Les nappes libres sont caractérisées par deux éléments fondamentaux :


éponte non imperméable
possibilité d’avoir de l’égouttement significatif qui est fonction de l’ampleur du
rabattement.
Ainsi la méthode d’interprétation est fonction de
l’importance du rabattement s et de l’épaisseur
Ns
s
initiale b.

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On distingue 3 cas :
1er cas : s  0,1 b :
Dans ce cas le rabattement est faible par rapport à l’épaisseur de la nappe. On utilise les
mêmes méthodes qu’en nappe captive soit Theis ou Jacob si l’approximation de Jacob est
vérifiée.

2ème cas : 0,1 b  s  0,3 b


Dans ce cas on rabat la nappe d’au plus le 1/3 de son épaisseur initiale. Ainsi on peut toujours
utiliser les mêmes méthodes d’interprétation qu’en nappe captive mais en remplaçant le
rabattement mesuré (sm) par un rabattement calculé ou corrigé (sc) tel que :

3ème cas : s  0,3 b


Dans ce dernier cas, nous avons une nappe libre trop rabattue. Dans la pratique, on essaie
toujours d’éviter de telles conditions d’exploitation et dans ce cas le débit d’égouttement peut
être important. Pour l’interprétation des essais, on utilise la méthode de superposition avec des
courbes standard appropriées. On utilise la méthode de BOULTON qui donne :

S’ = coefficient d’emmagasinement retardé

Ns B représente ici le facteur d’égouttement

Vitesse
importante

Fonctionnement hydraulique
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Nous avons trois phases :


début du pompage :
En début de pompage, l’égouttement est faible ce qui entraîne un comportement de la
nappe semblable à celui d’une nappe captive d’emmagasinement qui s’approche de
l’emmagasinement initial S et non S’.

fin du pompage :

Le comportement de la nappe est similaire à celui d’une nappe captive de coefficient


d’emmagasinement équivalent à S’.

Etude début et fin :

Elle correspond à ce qu’on appelle une phase de stabilité (mélange des deux
comportements précédents). L’interprétation sera faite par la méthode de superposition qui
se fera en deux étapes :

1. Superposition de la première partie de la courbe en coordonnées bi log des mesures de


terrain avec la première partie d’une des courbes types :

Ce qui donne alors :

2. On superpose la deuxième partie de la courbe de terrain avec la deuxième partie de la


courbe standard qui a permis d’avoir la superposition précédente. Ceci qui veut dire

qu’on garde la même valeur de .

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On obtient alors:

On doit avoir la même valeur de T que pour la première partie.

Ainsi on pourra déterminer l’indice de retard 

Remarque : Dans certains cas (par exemple piézomètre très distant du forage de pompage)
on peut ne pas avoir la première partie de la courbe de terrain.

IV. DISPOSITIFS DE MESURES


IV.1. Equipements de pompage

Cet équipement comprend :


1) une pompe électrique immergée introduite dans le forage et dont les caractéristiques
de débits et de hauteurs manométriques sont suffisantes en regard des potentialités
présumées de la nappe.
2) Un groupe électrogène
3) Une conduite de refoulement à l’intérieur du forage et au sol (de façon à évacuer le
débit prélevé à une distance suffisante du forage pour éviter tout retour de l’eau
pompée qui perturberait les mesures)

Le débit de la pompe peut être réglé sur différentes valeurs de l’une ou l’autre des façons
suivantes :
Vanne de réglage à la sortie du forage ;
Retour dans le forage d’une partie déterminée de l’eau pompée (ce dispositif permet
d’obtenir de faible débit de prélèvement sans faire barboter la pompe).
IV.2. Appareils de mesure des débits
4..2.1. Mesure par la méthode volumétrique

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La méthode consiste à chronométrer le temps nécessaire pour remplir une cuve de volume V

Connu. Le débit est donné par la relation suivante :

La dimension de la cuve conditionne la précision de la mesure. Il convient en pratique que la


cuve soit remplie en 1 temps compris entre 1 et 5 minutes.

Arrivée du débit Bâche (cas de turbulence)

B
Volume V Tube tranquilisateur

A
vidange

Pour améliorer la précision on peut :


 Recouvrir la bâche pour éviter les sorties d’eau par turbulence et lire les niveaux dans la
cuve au moyen d’un tube tranquilisateur vertical gradué.
 faire la mesure sur un volume V séparant 2 niveaux A et B bien déterminés, de façon à
éviter les perturbations au départ lors du déplacement du tube d’alimentation.

4..2.2. Mesure par compteur totalisateur

Un tel compteur donne à chaque instant le volume total l’ayant traversé. Le débit est donc
égal à l’augmentation des indications du compteur par unité de temps. Ce dispositif nécessite
de vérifier régulièrement l’étalonnage du compteur. Par ailleurs il ne convient pas pour une
Q (m3)
eau chargée en particules sableuses.

4..2.3. Mesure par déversoir dénoyé


Lieu des mesures de H
1 m minimum 1 métalonné. La
Ce déversoir métallique à la sortie d’un bac de tranquillisation est préalablement
forme du déversoir peut être rectangulaire ou triangulaire. Le bac amont doit être
H
rigoureusement horizontal et les niveaux d’eau lus au moins 1 m à l’amont du déversoir.

90°
0.4 m
2 m minimum

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H (cm)
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IV.3. Appareils de mesure des niveaux d’eau


4.3.1. Sondes électriques

L’eau du forage étant conductrice, elle permet le passage du courant dès que la masse d’eau
ferme le circuit, que la sonde soit à un fil (retour par la terre) ou à 2 fils. Le passage du
courant est signalé par un ampermètre sensible, une lampe ou une sonnerie. La position du
niveau d’eau, correspondant à l’interruption du courant à la remontée, est alors mesurée
directement par les graduations du fil.

4.3.2. Appareils à flotteurs

Le flotteur suit les variations de niveau d’eau qu’il transmet à un compteur par l’intermédiaire
d’un câble tendu par un contre poids.
Certains sondeurs n’ont pas de contre–poids : le compteur étant mis à zéro au départ, le
flotteur descend régulièrement et s’arrête dès qu’il touche l’eau (régulation centrifuge).
Un limnigraphe à flotteur peut être utilisé, qui enregistre les fluctuations de niveau sur un
diagramme enroulé sur un tambour tournant à vitesse constante selon l’échelle de temps
désiré (1 tour par jour, semaine etc.)

Remarque

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Dans le cas de mesure de niveau dans un forage au cours d’un pompage, il est nécessaire de
descendre le dispositif de mesure dans un tube de petit diamètre, ouvert en bas, placé entre le
tubage et la pompe, de façon à effectuer les mesures à l’abri des turbulences et des chutes
d’eau.

IV.3. Autres essais

4.1. Prélèvement en vue d’analyse

Lors des essais de pompage, des prélèvements sont effectués afin d’évaluer la qualité de l’eau
par des analyses physico-chimiques et bactériologiques.

4.2. Essais de sable

Après les essais de pompage précédents, ont lieu des essais de sable consistant à pomper au
débit constant prévu comme futur débit d’exploitation du forage, pendant plusieurs paliers
séparés par des intervalles de repos.
On vérifie que les arrivés de sable sont nulles ou acceptables celles-ci sont évaluées par le
diamètre de la tâche de sable obtenue au centre du fond d’un seau de 10 litres (en général)
dans lequel un léger mouvement tourbillonnaire a été crée à la main.

Au Sénégal l’administration (DHA) recommande de procéder comme suit :


Le forage sera soumis à trois démarrages successifs du groupe motopompe. La présence ou
non de particules solides en suspension dans l’eau extraite de l’ouvrage sera vérifiée et le
temps de pompage sera de quarante cinq minutes.

 Dans un flacon cylindrique aux parois transparentes d’un litre de contenance, il sera
prélevé toutes les minutes un échantillon d’eau à la sortie de la pompe.
 On applique à ce flacon un mouvement giratoire afin de créer au sein du liquide un vortex
où se concentreront les éléments solides. Il sera alors procédé au comptage des grains et à
leur examen nature, forme, dimension. L’eau doit être exempte de particules, mais
cependant, l’administration accepte généralement les tolérances suivantes :
- diamètre maximal de la tâche : 4 mm.

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- Durée de la tâche au diamètre maximal : 4 minutes


- Diamètre maximal des grains : 0,1 mm

Au delà de cette première période (de 4 minutes), la quantité des grains dans l’eau arrivant en
surface doit progressivement diminuer. Au bout de 45 minutes l’eau pompée devra être claire
et exempte de toutes particules solides.
Dans le cas contraire, l’Entrepreneur devra continuer le développement de l’ouvrage sous
contrôle.

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ANNEXE

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FONCTION W(u) DELA FORMULE DE THEIS

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COURBES DE LA FONCTION

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COURBES DE LA FONCTION

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COURBES DE LA FONCTION

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