Elles ne sont citées que pour mémoire, car le remaniement des échantillons
entraîne une modification plus ou moins marquée de la structure initiale du
terrain en place, pouvant altérer la validité des résultats obtenus. Ces méthodes
sont surtout utilisées en géotechnique (mécanique des sols), à l’aide de
perméamétries et d’œdomètres (lors des essais de compressibilité)
1.2. Principe de base
Comment
Matériels indispensables
Chois de la pompe
1.3. Essai de puits / Essai par paliers
Objectifs
• Évaluer les caractéristiques du complexe aquifère / ouvrage de captage:
– Pertes de charges dans l’ouvrages et son environnement direct
– Débit spécifique (m3/h/m et rabattement spécifique m/(m3/h)
– Débit critique (m3/h)
– Productivité: débit maximum d’exploitation.
• Déterminer la courbe caractéristique de l’ouvrage: s=f(Q) au temps t
méthode 1
• Par paliers de débit constant et durée égale (1h à 2h). Interruption de pompage
d’une même durée entre chaque palier (exemple nappe libre dans la craie)
méthode 2: • Par paliers enchaînés de débit constant
Le rabattement de l’eau mesuré dans l’ouvrage est la résultante de la somme des différentes
pertes de charges
Tableau récapitulatif des résultats (nappe captive – sables Aptien de la vallée de
l’Hérault)
Tableau récapitulatif des résultats
2: Interprétation des résultats
Interprétation Essai par paliers: courbe Débit=f( rabattement spécifique)
Pour chaque débit, la différence entre le point de cette droite et celui de la courbe débits/rabattements.
situé au-dessus. donne la valeur de la perte de charge quadratique, CQ2. Par exemple pour un débit de
100 m3/h la perte de charge linéaire est de 1 m de hauteur d'eau et la perte de charge quadratique de
l,50 m.
Le débit d’exploitation recommandé
La productivité d'un puits (Pr). est le débit maximum qui peut être pompé dans l'ouvrage. pendant une
durée définie, sans que le rabattement induit par le pompage ne dépasse le rabattement maximum
admissible (J .F. Forkasiewicz. 1978).
Le rabarrement maximum admissible est imposé par:
- des contraintes physiques et techniques du complexe aquifère ouvrage de captage, exprimées par le
débit critique. Qc et le rabattement critique, Sc· correspondant. mesurés par les essais de puits .
Par exemple : Qc= 140 m31h et Sc = 4 m. Le débit maximum, Q max et le rabattement maximum.
doivent être inférieurs, soit Q max = 130 m3/h et smax = 3.50 m.
- des contraintes socio-économiques. dont la principale est le cour de production de l'eau, imposant la
profondeur du niveau dynamique.
Le rabattement maximum retenu doit donc être égal au rabattement maximum mesuré sans dépasser
le rabattement maximum admissible.
4
2 3
1
Transmissivité T (m2/s): débit traversant une section normale à l’écoulement, de largeur unitaire
prise sur toute l’épaisseur de l’aquifère et sous un gradient hydraulique égal à l’unité
Coefficient d’emmagasinement S: volume d’eau libéré ou emmagasiné à travers une surface
d’aire égale à l’unité, pour une variation de la charge hydraulique normale à cette surface. Pour
1 une nappe captive, il dépend de l’élasticité des roches et de l’eau. Grandeur de l’ordre de 10-4 à
10-6. En nappe libre, il équivaut à la porosité efficace de la roche (élasticité négligeable)
Rayon fictif Rf (m):(ou rayon d’influence du pompage)
Conditions aux limites de l’aquifère: (limite d’alimentation, limite imperméable, et tous les états
intermédiaires)
Résistance hydraulique verticale c (jours) (ou résistance à l’écoulement vertical)= c’est le rapport
entre l’épaisseur saturée D’ de la couche semi-captive et sa perméabilité verticale k’, soit D’/k’.
Elle caractérise la résistance de la couche semi-perméable à la drainance vers le haut
2 ou vers le bas.
Facteur de drainance L (m)= Le facteur de drainance détermine la répartition des échanges d’eau
entre la nappe principale et la couche semi-perméable. Il permet de connaître la provenance de
l’eau pompée dans l’ouvrage de captage. Un facteur L élevé indique une grande
résistance à l’écoulement dans la couche semi-perméable par rapport à la résistance dans la
nappe proprement dite. L’influence de la drainance est alors faible.
Facteur d’égouttement B (m)= Il peut se comparer au facteur de drainance des nappes semi-
3 et 4 captives. Une valeur de B élevée témoigne d’un drainage rapide. Si le facteur B est infini, on a
affaire à une nappe libre sans débit retardé.
Régime d’écoulement
Régime permanent: Équilibre entre le débit sortant de l’ouvrage et le débit entrant par
ailleurs dans la nappe. L’évolution du rabattement dans le temps (au niveau des piézomètres)
est alors négligeable, et le gradient hydraulique aux abords de l’ouvrage de captage devient
constant.
Régime transitoire (ou de non équilibre) :
Il se produit entre le début du pompage et le moment où l’on atteint le régime permanent.
Nappe captive = Régime transitoire
Méthode d’interprétation des essais de nappe
Condition d’application des méthodes
En règle générale pour la plupart des méthodes d’interprétation les hypothèses de base d’application
suivantes doivent être respectées:
Aquifère isotrope, homogène et d’épaisseur constante dans la zone influencée par le
pompage
Puits complet: l’ouvrage pénètre entièrement l’aquifère et l’eau arrive en écoulement
horizontal sur toute l’épaisseur de la nappe
Surface piézométrique horizontale avant le pompage
Pompage à débit constant
Le coefficient d’emmagasinement est obtenu par calcul numérique dans le deuxième terme de
l'expression . Ou. plus simplement. avec to' lorsqu'il peut être déterminé. par l'expression .