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réfraction
Réalisé par :
LAITI Fatima-Ezzahra
DARIF Mariam
TAHHAR Anas
BELAJRAF Houdaifa
LAGHOUIOUI Ismail
Table des matières
Méthodologie :............................................................................................................ 2
Définition :............................................................................................................... 2
Résultats livrables:.................................................................................................. 6
................................................................................................................................... 6
Conclusion : ............................................................................................................... 7
Bibliographie : ............................................................................................................ 8
Introduction:
Pour connaitre la constitution géologique d’une région, les géophysiciens procèdent
à diverses mesures de surface. Pour préciser en particulier les courbes de niveau
des couches géologique, ils emploient les méthodes de la prospection sismique
C’est une méthode de prospection qui visualise les structures géologiques en
profondeur grâce à l'analyse des échos d'ondes sismiques. Il ne faut pas la
confondre avec la sismologie, qui est l'étude des ondes sismiques et des séismes
pour eux-mêmes.
Les ondes sismiques étudiées peuvent avoir des causes naturelles (tremblement de
terre) ou artificielles (camion vibreur, explosif, canon à air, etc.) Dans tous les cas,
elles suivent les mêmes lois que les ondes lumineuses. Les deux grandes
techniques de sismique sont donc :
La réfraction sismique
La réflexion sismique
Méthodologie :
Définition :
La sismique réfraction est une méthode de reconnaissance géophysique du sous-sol
fondée sur l'étude de la propagation des ondes sismiques élastiques. L'objectif de
l'essai est de caractériser la nature et la structure des différentes couches du sous-
sol dont on détermine ainsi l'état mécanique (altération, fissuration, fracturation), les
épaisseurs et les vitesses sismiques des ondes de compression ou de cisaillement,
elles-mêmes reliées aux propriétés mécaniques du matériau. La sismique réfraction
peut aussi bien être appliquée en milieu terrestre qu'en milieu aquatique. Son
application ne peut être envisagée que si la vitesse sismique augmente avec la
profondeur, si les contrastes de vitesse entre couches sont suffisamment marqués et
si les couches du sous-sol sont relativement tabulaires.
Principe de la méthode Théorique :
Dispositif de mesures :
Appelé également « base », il est dimensionné aux objectifs de l’étude, la
profondeur de cible et la résolution. Constitué de N géophones (généralement 12, 24
ou 48), régulièrement espacés (S généralement de 2 à 10m), la longueur d’un
dispositif standard est de l’ordre de 48 à 480m. La profondeur de pénétration de la
méthode est d’environ ¼ de la longueur du dispositif (L = N x S). La source sismique
doit être dimensionnée pour un rapport Signal/Bruit optimal sur l’ensemble du
dispositif et pour un contenu fréquentiel adapté. L’explosif (forte énergie mais
nuisances et autorisations contraignantes), la masse et le fusil sismique (pratiques
mais de faible énergie), et la chute de poids accélérée ou non (bon compromis
énergie/encombrement) sont les plus utilisées. Masse, fusil sismique et chute de
poids sont réservées aux dispositifs courts
Traitement et interprétation
Après acquisition, les temps de propagation sont reportés sur un graphique
hodochrone* pour permettre le traitement des mesures.
*Graphique ou fonction donnant le temps d’arrivée d’une onde à une station sismologique en fonction de la distance
épicentrale.
*La méthode de Plus-Minus permet une interprétation d’un réfracteur ondulé dont la vitesse est variable. Elle se base
sur deux temps, le Plus et le Minus :
Résultats livrables:
Coupe interprétative 2D (XZ), profondeur / distance, au droit du profil sismique.
Les couches y sont caractérisées par leurs vitesses sismiques VP et leurs
épaisseurs, calculées au droit des tirs. L’interpolation entre tirs est déduite des
courbes « Plus/Minus ».
A noter que le « fond » ou « substratum sismique » est la couche la plus
profonde interprétée sur les dromochroniques. Il ne correspond pas
obligatoirement au « substratum géologique ».
Lorsque les profils ont été tirés suivant une grille plus ou moins régulière, les
résultats peuvent être figurés sous la forme de cartes 2D (XY) représentant la
distribution des vitesses VP à une profondeur ou à une côte cible, ainsi que la
profondeur d’une formation de vitesse VP donnée.
Champs d’applications :
Bien que la méthode soit plus particulièrement adaptée aux milieux tabulaires, les
domaines d’application sont nombreux :
Profondeur d’investigation :
Dépend des contrastes de vitesses et de la longueur du dispositif, L. En
moyenne, entre L/4 et L/5.
Résolution :
Dépend des contrastes de vitesses et de l’espacement entre capteurs. En
moyenne, 10% de la profondeur, ½ espacement de capteur et 50 à 100 m/s.
D’autre application :
Le calcul du module d'élasticité des différentes couches ;
La détermination de l'épaisseur des couches de dépôts meubles ;
La détermination de la profondeur de la nappe phréatique;
L'identification des contacts géologiques subverticaux;
Le profilage du roc et la localisation des failles et des zones de fracturation.
Des levés de sismique réfraction peuvent être réalisés sur l'eau même dans
les zones rapides ;
Identifier des contacts géologiques subverticaux.
Conclusion :
La sismique réflexion, permet de repérer des " réflecteurs " à la verticale du point
d'origine des ondes. Ces " réflecteurs "(ou interfaces) sont des surfaces qui
renvoient les ondes à cause d'un changement assez brutal des propriétés physiques
(densité, élasticité) du sous-sol. Ces surfaces de discontinuité peuvent être des
limites de couches sédimentaires, ou des zones hétérogènes au sein d'une roche.
C'est pourquoi cette technique permet de définir avec précision la structure
"superficielle". La sismique réflexion, elle, complète cette connaissance par des
informations sur les réflecteurs plus profonds.
Bibliographie :
o https://www.innogeo.fr/wp-content/uploads/2020/04/FT-INNOGEO-
TOMOGRAPHIE-SISMIQUE.pdf
o https://www.geotechnique-
journal.org/articles/geotech/pdf/1993/03/geotech1993064p45.pdf
o https://www.agapqualite.org/wp-content/uploads/2019/07/CBP-
AGAP_SIS11_rev01_Sismique-Refraction_CH.pdf
o https://www.gexplore.fr/fr/la-sismique-refraction/
o https://ground.geophysicsgpr.com/fr/techniques-de-geophysique-
terrestre/methodes-sismiques-de-geophysique/refraction
o http://infoterre.brgm.fr/rapports/RP-51080-FR.pdf
o https://www.universalis.fr/encyclopedie/geophysique/1-les-sous-disciplines-de-la-
geophysique/
o https://musee-sismologie.unistra.fr/comprendre-les-
seismes/glossaire/#:~:text=rupture%20des%20roches.-
,Hodochrone,fonction%20de%20la%20distance%20%C3%A9picentrale.
o https://moodle.polymtl.ca/pluginfile.php/489438/mod_resource/content/2/Sismiqu
e_3.pdf#:~:text=La%20m%C3%A9thode%20de%20Plus%2DMinus,dont%20la%
20vitesse%20est%20variable