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Du 01/08/2022 AU 31/08/2022
Adresse : 25 Habib Bougatfa, 1er étage, Appartement 3 et 4 Bab Saadoun, Tunis, Ras
Ettabia 1029
Téléphone : (+216) 21533534 -(+216) 21633634 - (+216) 21733734 - (+216)
21025026
Fax : (+216) 71344240
Email :
Site internet :
Remerciement
Ce travail est l’aboutissement d’un dur labeur et de beaucoup de sacrifices ; mes remerciements
vont en premier lieu à toutes les personnes qui œuvrent au sein du bureau d’étude GEOPRO
Tunisie : Monsieur Mohamed amine BEN JEMAA ingénieur Forage et Géophysicien de
m’avoir permis d’effectuer ce stage au sein du bureau d’étude. Je tiens aussi à adresser mes vifs
remerciements à mon encadrant professionnel l’ingénieur Géosciences Monsieur Semah
KHASKHOUSSI pour son encadrement scientifique, sa patience, son savoir-faire et tout le
temps qu’il m’a accordé ainsi que pour la qualité de son suivi durant toute la période du stage.
J’aimerais aussi gratifier les efforts de Monsieur Mohamed KETARI expert externe en forage
et Géologie à GeoPRO, Monsieur Mongi OUESLATI ingénieur Géologie et Géophysicien à
GeoPRO et Monsieur Marouen HADIJI ingénieur Management et Développement qui ont eu
l’amabilité de répondre à mes questions, de me fournir les explications nécessaires et pour leur
encadrements enrichissants et suivis continus. Ce présent travail a pu voir le jour grâce à leurs
efforts conjugués.
En dernier lieu mes sentiments de respect et de considération à la direction de mon
établissement Faculté des sciences Tunis pour m’avoir donné l’occasion d’effectuer un stage
qui s’avère très important, en égard de la formation qu’il assure et aux connaissances théoriques
et pratiques qu’il permet d’acquérir.
Tableau 1: Données électriques des SEV réalisées sur la zone d'étude _________________ 21
Tableau 2 :les valeurs de résistivités apparente (ρ) pour chaque demi longueur (AB/2) ____ 31
Tableau 3: : Interprétation de la réponse de la SEV01 ______________________________ 33
Tableau 4 :Interprétation de la réponse de la SEV02 _______________________________ 33
Tableau 5 : Interprétation de la réponse de la SEV03 _______________________________ 34
Tableau 6 : Interprétation de la réponse de la SEV04 _______________________________ 35
Tableau 7 : Interprétation de la réponse de la SEV05 _______________________________ 35
Tableau 8 : Interprétation de la réponse de la SEV06 _______________________________ 36
Tableau 9 : Interprétation de la réponse de la SEV07 _______________________________ 37
Tableau 10 : Interprétation de la réponse de la SEV08 ______________________________ 37
Tableau 11: Interprétation de la réponse de la SEV09 ______________________________ 38
Tableau 12 : Interprétation de la réponse de la SEV10 ______________________________ 39
Tableau 13 : Interprétation de la réponse de la SEV11 ______________________________ 39
Tableau 14 : Interprétation de la réponse de la SEV12 ______________________________ 40
Tableau 15 : Interprétation de la réponse de la SEV13 ______________________________ 41
Tableau 16 : Interprétation de la réponse de la SEV14 ______________________________ 41
Tableau 17 : Interprétation de la réponse de la SEV15 ______________________________ 42
Tableau 18 : : Interprétation de la réponse de la SEV16 _____________________________ 43
Introduction
Du 1er au 31 août 2022, j'ai été stagiaire à la société GeoPRO Tunisie. Lors de ce stage au
Département de géophysique, j'ai pu m'intéresser à bien connaître les différentes méthodes
géophysiques utilisées en hydrogéologie, d'interpréter les résultats de manière qualitative et
quantitative aussi bien que le contrôle du logiciel IP2WIN et SURFER.
Plus largement, c'est grâce à ce mini-projet que j'ai eu l'occasion d'allier les connaissances
théoriques à celles de la pratique. Cela m'a également permis d'entrer dans le monde du travail
et de découvrir plus précisément le milieu professionnel.
Les objectifs visés de ce stage sont :
✓ Promouvoir les concepts fondamentaux de la géophysique appliquée
✓ Mettre en pratique nos connaissances théoriques
✓ Identifier les diverses méthodes Géophysiques appliquées à l’hydrogéologie
✓ Identifier les Traits géologiques de la zone d’étude
✓ Savoir manipuler des cartes d'iso résistivité, des sections Géo électriques à base
logicielle
✓ Interpréter les résultats d'un point de vue qualitatif et quantitatif
✓ Intégrer dans le monde professionnel
Ce rapport du stage sera scindé, principalement, en trois chapitres :
- Le premier chapitre se compose de deux parties. La première partie, se porte de présenter les
notions de base de la géophysique appliquée. Et la seconde est dédiée à la présentation de
méthodes géophysiques appliquées à l'hydrogéologie.
- Le second chapitre expose les données et les méthodes utilisées pour l'étude géologique et
géophysique de la région d'étude.
- Le troisième chapitre traite des études géophysiques et de l'interprétation des résultats atteints.
Et une conclusion.
1- Définition :
La densité
le la
rayonnemet susceptibilié
ou radiation magnétique
la
l’élasticité
tempéature Paramètres
pétro
physiques
des roches
la
permittivité
la
électrique
perméabilié
ou
diélectrique
la résistivité
la porosité
électrique
Ainsi à chaque relation établie entre propriété physique de la roche (paramètre physique de la
roche) et champ physique se construit une méthode géophysique, nous avons par conséquent :
La circulation d'un
Les méthodes géophysiques
courant électrique
actives avec une
Des méthodes Actives
perturbation artificielle La propagation d'onde
sismique dans le sous-
sol
Etude des champs de
potentiel
Mesure de phénomènes Gravitationnel
Des méthodes Passives
terrestres naturels
Etude magnétique
terreste
1. Méthodes actives :
Les méthodes géophysiques dites actives avec une perturbation artificielle telle que la
circulation d’un courant électrique ou la propagation d’ondes sismiques dans le sous-sol
présentent un excellent potentiel pour des applications en hydrogéologie.
Figure 3: principe d'investigation d'une zone par trainée électrique en utilisant le dispositif Schlumberger
Un exemple de sondage est celui de résistivité électrique avec la configuration des électrodes
dite de Schlumberger (Fig. 3) où le centre du dispositif des électrodes à la surface du sol
demeure fixe, mais où la distance entre les électrodes de courant et de potentiel est augmentée
progressivement afin d’investiguer de plus en plus profondément dans le sous-sol.
Réalisation sur site :
Le dispositif de mesure correspond à quatre électrodes enfoncées dans le sol symétrique par
rapport à un point O central. On écarte successivement les électrodes A et B pour augmenter la
profondeur d'investigation qui est fonction du protocole (disposition du quadripôle d’électrode),
de l’écartement des électrodes et du contraste des résistivités électriques en présence. Une
mesure est réalisée pour chaque écartement.
La résistivité apparente obtenue n'est pas la résistivité réelle du terrain mais correspond à la
combinaison des résistivités des différents terrains auscultés en fonction de la profondeur
d'investigation.
Principe théorique :
La méthode de la tomographie de résistivité électrique est fondée sur la mesure des résistivités
électriques apparentes du sous-sol, le long d'un dispositif rectiligne de n électrodes, pour un
grand nombre de positions et d’espacements des électrodes d’injection de courant et de
potentiel.
En pratique, les électrodes sont disposées en ligne selon un espacement déterminé, en fonction
de la profondeur d’investigation et de la résolution désirée.
Traitement et interprétation :
La coupe des résistivités électriques réelles est obtenue par inversion mathématique, par
éléments finis, de l’ensemble des mesures. On obtient ainsi une coupe de répartition des
résistivités apparentes en fonction de la profondeur qui peut être interprétée géologiquement
sur la base des données géologiques connues pour le site, sondages mécaniques, et des objectifs
de l’étude.
Figure 7: principe d'investigation d'une zone par trainée électrique en utilisant le dispositif Wenner
Principe théorique :
Le conductivimètre génère un champ magnétique primaire à une fréquence donnée, lorsque le
champ primaire rencontre dans le sol une modification de la conductivité électrique, un champ
secondaire est généré et détecté par le système de mesure.
Traitement et interprétation :
Les mesures sont filtrées des valeurs liées à des influences externes.
Les résultats sont présentés sous la forme de profils de variation de la conductivité électrique
ou bien de cartes iso contours de la conductivité électriques au droit de la zone d’étude.
Les résultats sont interprétés sur la base des objectifs de l’étude et des données d’entrée
(géologie, plan de réseaux, …).
1.3- Méthodes sismiques :
La sismique étudie les variations de la vitesse sismique du sous-sol, variations qui sont en
relation avec la dureté, le degré de consolidation et la saturation.
Avec cette méthode on peut distinguer la roche compacte du terrain meuble, la roche compacte
et la roche altérée, les zones fracturées dans une roche saine, le niveau de la nappe phréatique.
Parmi les méthodes géophysiques la sismique est de loin la méthode la plus importante tant du
point de vue de l'argent dépensé que du point de vue des géophysiciens employés
La sismique réfraction
permet de :
2. Méthodes passives :
Les méthodes passives de mesure de phénomènes terrestres naturels telles que l’étude des
champs de potentiel gravitationnel et magnétique terrestre, présente peu d’intérêt pour des
applications en hydrogéologie.
Elles ont leur utilité principalement en exploration minérale et dans l’étude de la physique et de
la structure interne de la Terre. Cependant, dans le cas d’une vallée profonde remplie de
sédiments quaternaires, la cartographie des anomalies du champ gravitationnel présente un
bon potentiel pour estimer les variations de l’épaisseur des dépôts quaternaires. À une échelle
régionale, la mesure des anomalies du champ magnétique peut être utile pour la cartographie
des formations géologiques de différentes susceptibilités magnétiques et d’aimantation
rémanente variable.
Chapitre 2 : Donnés et
méthodologie
I. Données :
Le présent travail est une étude intégrée basée sur des données géologiques et des données
électrique « sondage électrique vertical SEV ».
1- Données géologiques :
Les données géologiques utilisées pour l’étude de la région en question sont :
o La carte géologique de 1/50000 de Djebel Khecham El Artsouma
o La coupe géologique levée au niveau de Khecham El Artsouma en Tunisie centrale
comprenant la Stratigraphie des étages du Miocène de la coupe de Khecham El Artsouma
‘A’, les Formations litho stratigraphiques ‘B’, Interprétation des variations du niveau
marin ‘C’, et la Colonne lithologique reportée face à l'échelle métrique avec indication
des lithologies dominantes et la position des échantillons ‘D’. (Yaich et al., 2016)
2- Données électriques :
Les données électriques utilisées pour l’étude de la région en question sont :
o Données sondages électriques vertical : il s’agit de 16 SEV répartis dans la zone d’étude
au niveau du Djebel Khecham el Artsouma à proximité de la région Saïda du
gouvernorat sidi Bouzid (Tableau 1).
Coordonnées UTM WGS84
Altitude (m)
Mètres
Est 582554
SEV01 280
Nord 3875744
Est 584817
SEV02 229
Nord 3875583
Est 586469
SEV03 200
Nord 3874675
Est 588633
SEV04 165
Nord 3873337
Est 577353
SEV05 234
Nord 3870016
Est 585004
SEV06 153
Nord 3864980
Est 582693
SEV07 175
Nord 3866578
Est 581029
SEV08 189
Nord 3867569
Est 580479
SEV09 246
Nord 3872364
Est 582679
SEV10 204
Nord 3870961
Est 585660
SEV11 163
Nord 3869040
Est 587485
SEV12 145
Nord 3867624
Est 582448
SEV13 206
Nord 3874057
Est 584603
SEV14 210
Nord 3872746
Est 586413
SEV15 173
Nord 3871611
Est 588378
SEV16 142
Nord 3870449
Ces sondages électriques ont été acquis en adoptant une configuration Schlumberger avec une
longueur de la ligne d’injection AB égale à 1000m.
II. Méthodologie :
1. Méthode géophysique adoptées : Méthode SEV
Le sondage électrique vertical (SEV) permet d’obtenir la succession verticale des résistivités
en mesurant la différence de potentiel entre deux électrodes à partir de l’injection d’un courant
depuis deux autres électrodes. En effet, on injecte un courant électrique dans le sol avec une
intensité (I) connue entre deux électrodes A et B appelés électrodes d’émissions. On mesure la
différence de potentiel (ΔV) créée entre deux autres électrodes M et N appelés électrodes de
réception (site 2).
Le type de dispositif utilisé dans la présente étude est du type SCHLUMBERGER. Dans ce
dernier les électrodes de mesures sont immobiles au centre du dispositif et on fait varier l’écart
entre les électrodes d’injection. On obtient ainsi un sondage de résistivités en profondeur sous
le centre du dispositif.
En mesurant la différence de potentiel ΔVMN, on obtient la résistivité apparente (ρa) en utilisant
la formule suivante :
𝛥𝑉
𝜌𝑎 = 𝐾.
𝐼
Où K est un facteur du dispositif AMNB déterminé par :
(𝑂𝐴2 − 𝑂𝑀2 )
𝐾 = 𝜋.
2𝑂𝑀
Les différentes mesures de la résistivité apparente permettent de tracer, dans un papier bi
logarithmiques, la variation de (ρa) en fonction de la demi-longueur de la ligne d’émission du
𝐴𝐵
courant électrique dans le sol. L’interprétation de la courbe 𝜌𝑎 = 𝑓( 2 ) permet d’obtenir une
I. Cadre géographique :
Le djebel Khecham El Artsouma situé dans le domaine atlas pélagique montre un pli anticlinal
dissymétrique de direction N45°E faillé (Yaich et al., 2016). La coupe étudiée (coordonnées
35°1'57,95''N ; 9°53'25,65''E) se situe sur le flanc SE de cet anticlinal, qui montre des pendages
entre 20° et 75° et SE.
(≥2 mm) sont arrondis à subanguleux. La partie supérieure formée de sables grossiers comprend
des stratifications obliques (pente 15°).
Il s’agit d’un milieu de dépôt marin (de plage).
Serravallien inférieur : caractérisé par la Formation Beglia (de 4,5 à 30,5 m) débute par des
silts grossiers (sur 4,75 m) suivis par une succession de niveaux sableux d'épaisseur
millimétrique à centimétrique, de granulométrie variable alternant avec des niveaux d'argiles.
La formation se poursuit par une alternance de bancs sableux et de niveaux centimétriques
conglomératiques avec un niveau métrique d'argile (de 27 m à 28 m).
La base de la formation (de 4,5 à 13 m) montre une série de stratifications planes et obliques et
des stratifications entrecroisées et la seconde partie (de 13 à 30,5 m), des stratifications planes
uniquement.
Il s’agit d’un milieu de dépôt Fluviatile.
Serravallien supérieur à Tortonien inférieur : caractérisé par la Formation Saouaf (de 30,5
à 42m) débute par une argile verte (4,5 m d'épaisseur) suivie d'une série de bancs de sable de
granulométrie variable sans structures sédimentaires visibles.
Il s’agit d’un milieu de dépôt Lagunaire et fluviatile.
Tortonien supérieur à Messinien : caractérisé par la Formation Ségui (de 42 à 43,5m)
caractérisé par des niveaux millimétriques d’argiles et des silts.
Il s’agit d’un milieu de dépôt fluviatile.
2. Sédimentologie :
La coupe Khecham El Artsouma montre un ensemble de sédiments représentés par huit faciès :
Faciès 1 : Argile rouge dont la coloration est due à des oxydes de fer.
Faciès 2 : Argile carbonatée verte.
Faciès 3 : Silt moyen et sableux jaunâtre à orangé et présente quelques niveaux millimétriques
d'argile verte (non carbonatée).
Faciès 4 : Silt grossier et sableux de couleur jaunâtre avec quelques niveaux millimétriques
d'argile verte.
Faciès 5 : Sable très fin silteux jaunâtre et orangé.
Faciès 6 : Sable fin jaunâtre.
Faciès 7 : Sable grossier beige à orangé.
Faciès 8 : Sable très grossier micro-conglomératique orangé.
I- Interprétation qualitative :
a- Les cartes d’isorésistivité apparente :
Cette interprétation est basée sur l’établissement des cartes d’iso-résistivités apparentes pour
des longueurs de ligne AB/2 différentes. Les cartes d’iso-résistivités apparentes ont été établies
à partir des résistivités apparentes des sondages électriques. Cinq cartes de résistivités
apparentes en demi longueur de ligne : AB/2 = 10 m, AB/2 = 50 m, AB/2 = 100 m, AB/2 =
200m et AB/2 = 400m ont été réalisées.
La carte d’isorésistivité apparente en longueur de ligne AB/2 = 10 m (Fig. 14) montre
des résistivités qui varient entre 20 et 360 Ωm. Les fortes résistivités (supérieurs à 300
Ωm) apparaissent au NE du Jbel Khecham El Artsouma et qui correspondent au Faciès
grossiers secs (conglomérat, graviers, galets), croutes superficielles et les sols secs. Les
faibles résistivités (inférieurs à 80 Ωm) apparaissent au SE de la zone d’étude et
correspondent à des couches des grès argileux.
La carte d’isorésistivité apparente en longueur de ligne AB/2 = 50m (Fig. 15) montre
des résistivités qui varient entre 15 et 115 Ωm. Les fortes résistivités (supérieurs à 90
Ωm) apparaissent à l’extrême Nord et au NW de la zone et correspondent aux couches
La carte d’isorésistivité apparente en longueur de ligne AB/2 = 100 m (Fig. 16) montre
des résistivités qui varient entre 10 et 150 Ωm. Les fortes résistivités (supérieurs à 100
Ωm) se trouvent NW du Jbel Khecham El Artsouma et correspondent aux sables
argileux. Les faibles résistivités (inférieurs à 20 Ωm) apparaissent au SE de la zone
d’étude et correspondent à des couches des Argiles et des gypses.
La carte d’isorésistivité apparente en longueur de ligne AB/2 = 200 m (Fig. 17) montre
des résistivités qui varient entre 6 et 62 Ωm. Les Terrains conducteurs se trouvent au SE
du Djebel Khecham El Artsouma alors que les terrains Résistants se trouvent au NW de
la zone.
La carte d’isorésistivité apparente en longueur de ligne AB/2 = 400 m (Fig. 18) montre
des résistivités qui varient entre 4 et 42 Ωm. Les valeurs inférieures à 8 Ωm sont
influencées par Karsts saturées en eau de la nappe alors que les valeurs élevées
s’influencent par la diminution de degrés de fracturation.
Cette carte montre une nette diminution du niveau piézométrique en allant de l’EST vers
l’Ouest de la zone d’étude.
Ces cartes montrent que les résistivités apparentes augmentent de plus en plus vers la
profondeur.
ligne d’émission de courant) montrent des ressemblances d’allures (en passant des hautes
résistivités vers les basses résistivités), qui traduisent une homogénéité latérale des terrains en
allant d’un SEV à un autre.
La figure 19, ci-dessous, montre un assemblage des courbes bi-logarithmiques des SEV
réalisés.
1000
SEV01
SEV02
SEV03
SEV04
100 SEV05
RÉSISTIVITÉ APPARENTE
SEV06
SEV07
(ΩM)
SEV08
SEV09
SEV10
10 SEV11
SEV12
SEV13
SEV14
SEV15
SEV16
1
1 10 AB/2 (M) 100 1000
SEV02 :
SEV03 :
SEV04 :
SEV06 :
SEV09 :
SEV10 :
SEV11:
SEV12 :
NW SE
Du côté SE du profil P1, les couches deviennent de plus en plus conductrices (moins de 24 Ωm) et correspondent au niveau d'argile et de gypse.
La formation électriquement résistante (supérieur à 60 Ωm) près de la surface du coté NW du profil a été identifié par les observations géologiques
depuis la surface et correspond à un faciès grossier sec (des conglomérats, des galets, des sols secs).
Juste sous cette formation apparaissent des couches moyennement résistante (entre 40 et 60 Ωm) et Il est à noter que leurs épaisseurs diminuent de
plus en plus de la NW vers la SE et elles peuvent correspondre à des sables argileux.
GeoPRO-Tunisie Faculté des Sciences Tunis
Au terme de ce travail, il m’est apparu important de relever mes conclusions sur le plan tant
professionnel que personnel.
Sur le plan professionnel, je suis maintenant capable de savoir manipuler des cartes d'iso
résistivité apparentes, des sections Géo électriques à base logicielle Je suis aussi autonome pour
interpréter les résultats d'un point de vue qualitatif et quantitatifs.
Ce mini-projet étudié m’a offert donc la chance d’apprendre la démarche de travail concernant
les différents méthodes géophysiques appliquées à l’hydrogéologie (méthodes de Résistivités)
pour l’évaluation du potentiel des eaux et lors de l’implantation des forages dans les Aquifères
ainsi que de maitriser les logiciels mis en œuvre.
Enfin, ce stage fut une expérience assez bénéfique pour ma formation en tant qu’ingénieur, ce
qui facilitera par la suite mes études.
Références Bibliographiques
Fortier, R., 2017. Investigation géophysique appliquée à l’hydrogéologie 8.
SHOUT, H., 2020. POLYCOPE DE GEOPHYSIQUE-S5.pdf.
Yaich, C., Boulvain, F., Belghithi, H., Da Silva, A.-C., 2016. Évolution des séries silicoclastiques
miocènes en Tunisie centrale : Cas de la coupe de Khecham El Artsouma. Carnets Géol. 16,
557–568. https://doi.org/10.4267/2042/61846
Site 1 : https://www.geoprotunisie.com/
Site2 : http://www.esim.agrinet.tn/
Site 3 : https://www-ig.unil.ch/