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Université Des Sciences et de la Technologie Houari Boumediene

Faculté des Sciences de la Terre, de la Géographie et de l’Aménagement du Territoire


Département de Géologie

Module Géophysique pour les étudiant de L2 Géologie

Thème :

PROSPECTION ELECTRIQUE

Par: Rafik YALAOUI


LGEOPH/USTHB
Rappel
Définitions
- La résistivité ρ d'un milieu est la propriété Physique qui
détermine la capacité de ce milieu à s’opposer au
passage d’un courant électrique.

- La conductivité électrique (et son inverse la résistivité


électrique) représente la capacité de la matière à
mettre en mouvement les charges libres sous l'action
d'un champ électrique.

- La permittivité électrique caractérise la redistribution


locale des charges liées sous l'action d'un champ
électrique

- Le déplacement de charges électriques (ions, électrons)


= conduction + chaleur
Propriétés physiques des roches et techniques géophysiques
(P et S = effet prépondérant, respectivement secondaire sur la
réponse géophysique)
PROSPECTION ELECTRIQUE
Introduction

La prospection électrique est une méthode active à source


provoquée. Elle a pour objet de déterminer, en surface, les
propriétés des sous-sols par la mesure de leurs résistivités.

Elle est basée sur la mesure, en surface, de la différence de


potentiel (DDP) «ΔV» (grandeur physique mesurée), générée par
la circulation d’un courant électrique I.

La connaissance de la DDP et Ie courant «I, ΔV» permettent de


déterminer la résistivité des terrains sous jacents. Le paramètre
physique calculé est la résistivité .
Le but immédiat de la méthode électrique est la détermination de
la répartition des résistivités dans le sous-sol.

Les méthodes électriques permettent d'identifier à partir de la


surface les structures qui différent de la norme par leurs
résistivités et ainsi de localiser, par exemple, des cavités
karstiques ou des vestiges archéologiques enfouis ETC….

Les méthodes fondées sur le calcul du paramètre « résistivité »


sont très répandues pour les applications génie civil. Ces
méthodes ont été imaginées en l9l2 par les frère Schlumberger.
OBJECTIFS:
L’objectif de ce chapitre est de quantifier les mesures de
résistivité de terrain par des techniques très simples (Sondage
électrique, trainé électrique, Tomographie électrique) afin que
l’étudiant soit capable après avoir assimilé ce Chapitre,
d’appliquer ces techniques de prospection à la recherche
minière, recherche des nappes phréatiques, investigation des
surfaces de sol dans le domaine du génie civil, archéologie…etc.

La prospection électrique (ou les méthodes de prospections)


repose essentiellement sur la mesure et l’interprétation de la
résistivité électrique ρ du terrain à partir de la mesure d’une
différence de potentiel d’une part et d’une résistivité d’autre
part.
Mise en œuvre sur le terrain
On injecte un courant continu dans un terrain à l’aide de 02
électrodes A et B (électrodes de courant ou d’émission),
l'intensité du courant I est mesurée par un Ampèremètre. La
mesure de la différence de potentiel ΔV à l’aide d'un Voltmètre
est effectuée par 02 autres électrodes M et N (électrodes de
potentiel).
Mise en œuvre d'une mesure électrique
Mise en œuvre d'une mesure
électrique
Electrode de mesure et sa bobine
de raccordement
LES NOTIONS DE BASE
 Loi d’Ohm

La ddp aux bornes d’une résistance est


proportionnelle au courant traversant
cette résistance :
c’est la loi d’ohm V = R I. La résistance
se mesure en ohm et dépend de la
géométrie du fil électrique

Avec: V: s’exprime en Volts, I en Ampère et R en Ohm.


LES NOTIONS DE BASE
La résistance "R" dépend de la géométrie
du matériau traversé par le courant. Pour
un cylindre de section "S" et de longueur
"L" la résistance est donnée par la formule
suivante :
L
R
S

résistance = résistivité . longueur/surface de la section


La résistivité du matériau dépend donc de la longueur de la formation prospectée.
Elle est donnée en [.m].
LES NOTIONS DE BASE
Dans un espace homogène
La loi de coulomb stipule que:
le champ dérive d’un potentiel et il est proportionnel à la charge qui le crée par un
déplacement sur une distance r. Ce champ est inversement proportionnel au carré de
cette distance :
E   grad(V )  Vr
La loi de coulomb donne le champ électrique E (permittivité e est la densité de charge
sur une sphère élémentaire centrée sur A)
Q 1 K .Q j
I La constante de Coulomb:
E  2
K  1/ 4 0
S
4 0 r 2 r
Ohm dit que la densité du courant électrique J est proportionnel au champ crée :
1
j E

La densité de courant est définie aussi par le rapport du courant électrique traversant
une unité de surface :
LES NOTIONS DE BASE
 Potentiel crée
I I
j  avec S surface d’une demi-sphère de rayon r : S  2r ²
S 2r ²
K .Q V
E E
r2 r

1
j E

R : distance entre le point source du champ électrique (émetteur)


et le point de réception de ce champ (récepteur)
I 1
V  Potentiel crée par un dipôle électrique
2 r
V V
  2r k Résistivité d’un dipôle électrique
I I
Distribution des lignes de courant et équipotentielles :

Le courant circule dans le sol d’une électrode à l’autre grâce à une batterie ou
à un groupe électrogène.
La densité de courant est plus forte près de la surface qu’en profondeur.
Pour atteindre une grande profondeur il faut augmenter la distance qui
sépare les électrodes de courant.

Circulation du courant en fonction de la profondeur


Les équipotentielles

Lorsque l'on est en présence de variations


de la résistivité plus ou moins locales, un
corps conducteur, par exemple, va attirer
et concentrer les lignes de courant. Les
équipotentielles, elles, seront repoussées
par le conducteur.

Les équipotentielles son perpendiculaires


aux lignes de champ électrique, Elle
représente un potentiel constant
Modèle à un train homogène

 Plus la formation est


conductrice plus les
lignes de courant vont
se resserrer.
 Plus la formation est
résistante plus les lignes
de courant vont
s’écarter.
Modèle à deux terrains,
avec ρ2 < ρ1

Le courant se concentre dans


le terrain supérieur de faible
résistivité vue que sa
résistivité est moindre que le
terrain sous-jacent.
Inversion de gradient de Résistivité
Modèle de sillon résistant

Le courant se concentre
autour du sillon qui est
plus résistant. Les ligne
de champ à l’intérieur
son bien écartées.
RESISTIVITE
DANS UN MILIEU
HOMOGENE ET ISOTROPE
Cas d’une seule électrode
Equipotentielles et lignes de courant pour une
source unique

I 1
V 
2 r
Cas de deux électrodes
Dans ce cas de figure, le courant est injecté à l’aide d’une électrode
d’émission de courant A et récupérer à l’aide d’une électrode de
réception de courant B.
Donc le potentiel au point M sera la superposition
des deux valeurs de potentiel en A et B :

Le potentiel aux points A et B s’écrira :

A partir des deux précédentes expressions,


on déduit le potentiel au point M :
Equipotentielles et lignes de
courant pour une source double
Résistivité apparente
-La résistivité apparente est la valeur de résistivité
obtenue sur le terrain.
-Elle résulte de la contribution volumique de toutes
parcelles du milieu traversé par le courant émis en
fonction de la distance à la source.
-Si le sol est homogène la résistivité apparente est
égale à la résistivité intrinsèque.
Calcul de la résistivité

Pour un dispositif symétrique par rapport à O,


milieu de AB, le facteur géométrique K vaut:
Principe de mesure
Les méthodes de prospection électriques ont pour objet de déterminer les
propriétés des sols par la mesure de leurs résistivités ρ en injectant un
courant continu dans le sol à l’aide de 2 électrodes A et B (électrodes de
courant ou d’émission) et à mesurer la différence de potentiel par 2
autres électrodes M et N (électrodes de potentiel).

Le rapport de la différence de potentiel par l’intensité du courant (V/I)


multiplié par un facteur géométrique (K) définissant la distribution des
lignes de courant qui travers les divers couches formées de roches, nous
donne la résistivité qui est un paramètre important qui caractérise le
milieu.
En pratique, cette opération est réalisée à l’aide d’électrodes d’injection que
l’on plante dans le sol. Ces électrodes peuvent est des barres ou des pieux
métalliques plantés assez profond ou bien d’électrodes plus complexes dont
le rôle consistera à abaisser la force de contact dont la direction est
inversement proportionnelle à la force électromotrice de départ.
 Injection d’un courant DC entre C+ et C-
 Mesure du potentiel entre P+ et P-
 Le potentiel est fonction de la distribution de la résistivité du sous-sol
et du courant
Répartition du courant

Au milieu des électrodes A et B, la quantité de courant passant sous


une certaine profondeur z vaut :

Cette pénétration du courant est illustrée par la figure suivante :


On admet que pour un terrain homogène :
- 30% du courant se trouve entre la surface et une profondeur z=AB/4,
- 50% du courant entre la surface et z=AB/2
- 70% du courant entre la surface et z=AB.

Ces chiffres permettent d’apprécier dans quelle mesure le courant émis


en surface par deux électrodes ponctuelles pénètre dans le sous-sol et
peut être affecté par les roches situées en profondeur.
Technique de mesure
Le quadripôle de mesure
Nous avons vu que la mesure de la résistance entre deux prises
conduit à une impasse (on ne mesure alors que la résistance de
contact). Il est donc nécessaire de séparer le circuit d’injection du
circuit de mesure. On utilise pour cela quatre électrodes AMNB
dans la pratique. Nous avons vu en
effet que si l'on ferme un circuit d'intensité I à l'aide de deux
électrodes A et B, on peut entre M et N mesurer la différence de
potentiel ΔV créé par le passage du courant :
Un circuit complet de mesure se compose alors de :
La source de courant
On utilise généralement des piles sèches de 90 volts en série. Plus
rarement une génératrice à essence couplée avec un redresseur ou
une batterie de voiture.
Les électrodes d'émission A et B
Ces électrodes sont généralement constituées par des piquets d'acier.
La mesure su courant I est effectuée à l’aide d’un ampèremètre.
Le circuit de courant
Ce sont des câble en acier isolés.
Les électrodes de mesure de potentiel M et N
La mesure de I ne pose pas en fait de réels problèmes, la mesure de
ΔV est plus délicate En effet, dans le sol, M et N s'oxydent de façon
différente et sont polarisées
Question:

la résistivité dépendra t’il de la position des 04


électrodes ABMN ?.

OUI Selon leurs positions on aura


plusieurs types de dispositif.
Les différents types de
quadripôles
Dispositif WENNER
Pour le dispositif WENNER, Les 04 électrodes sont alignées à égale distance :
AM=MN=NB=a

La résistivité calculée pour ce dispositif est la suivante :

Le facteur géométrique pour ce dispositif


dispositif SCHLUMBERGER
Les 04 électrodes sont centrées par rapport au point O, avec la condition que la
distance MN est très petite devant la distance AB (l<<L).

La résistivité calculée pour ce dispositif est la suivante :

Le facteur géométrique pour ce dispositif :


Le dispositif Wenner-Schlumberger
Le principe de ce quadripôle est d’écarter les électrodes d’émission [AB] vers [A’B’]
par rapport au centre O avec la même distance a qui sépare les 04 électrodes.
C'est la combinaison des deux quadripôles Schlumberger et Wenner.

La résistivité calculée pour ce dispositif est la suivante :

Le facteur géométrique pour ce dispositif :


Le dispositif dipôle-dipôle
Les électrodes de courants [AB] sont séparées des électrodes de tension [MN] d’une
distance de na, avec a est la distance [AB] et [MN]

La résistivité calculée pour ce dispositif est la suivante :

Le facteur géométrique pour ce dispositif :


Le dispositif pôle-pôle
Il s’agit d’éloigner une électrode de courant (B) et une électrode de tension (N)

La résistivité calculée pour ce dispositif est la suivante :

Le facteur géométrique pour ce dispositif :


Selon les 05 configurations citées, on peut constater que la résistivité dépend
de la configuration des 04 électrodes.
Chaque configuration a son facteur géométrique F
Avantages de dispositif
Le dispositif Wenner est recommandé pour mettre en évidence les
structures horizontales.

Sa profondeur d'investigation est plus faible que celle du Dipôle-Dipôle et


du Wenner-Schlumberger.

Le nombre de points à l'acquisition est inférieur à celui du Dipôle-Dipôle et


du Wenner-Schlumberger.

Ce dispositif et très utilisé en hydrogéologie (recherche d’aquifère) et en


génie civil.
Avantages de dispositif
Le dispositif Wenner-Schlumberger est recommandé à la fois pour
les structures horizontales et verticales.

Sa profondeur d'investigation est d'environ 10 % plus élevée qu'avec le


Wenner

le nombre de points à l'acquisition est plus grand que pour le Wenner mais
inférieur à celui du Dipôle-Dipôle.

Il est utilisé En présence d'un terrain bruité et sans aucune connaissance


préalable de la géométrie du corps à étudier.

Ce dispositif peut à la fois être utilisé en recherche géologique à grande


échelle, en hydrogéologie, en génie-civil, en archéologie (recherche de
vestiges) et pour certains problèmes d'environnement (délimitation de
décharge, recherche de contaminants).
Avantages de dispositif
Le dispositif Dipôle-Dipôle est recommandé surtout pour les structures
verticales dans des zones qui ne sont pas trop bruitées.

La profondeur d'investigation est plus grande que pour le Wenner et


Wenner-Schlumberger.

Le nombre de points à l'acquisition est plus grand que pour le Wenner et le


Wenner-Schlumberger.

Ce dispositif nécessite des appareils très sensibles et un bon couplage des


électrodes avec le sol. Il peut être utilisé pour avoir des images à 03
dimensions (3D).

Ce dispositif peut bien convenir en archéologie, en géologie minière et en


génie-civil (recherche de cavités et de fissures, caractérisation des terrains
superficiels).
Avantages de dispositif
Le dispositif Pôle-Pôle a une grande profondeur d'investigation mais une
faible résolution car ce dispositif est très sensible aux bruits.

Ce dispositif est bien utilisé pour détecter la variation de résistivité en


profondeur mais sur un terrain pas trop altéré.
Avantages de dispositif
Sensibilities des dispositifs
Les différentes techniques
de
prospection électrique
Sondage Electrique Vertical (SEV):
• Il s'agit de détecter la variation de la résistivité en fonction de la
profondeur en augmentant la longueur du dispositif. On effectue
une succession de mesures en augmentant à chaque fois la
longueur du dispositif.

• Le sondage vertical sert à délimiter les différentes épaisseurs des


couches traversées par le courant,

• Le SEV est utilisé principalement pour détecter la position des


interfaces, la profondeur des discontinuités, étudier la
fracturation, l'épaisseur d'altération, délimiter l'épaisseur du
recouvrement de carrière, …etc.
Sondage Electrique Vertical (SEV):
Variation de la résistivité en fonction de la profondeur.
Trainé électrique:
• il s'agit de détecter la résistivité à une profondeur fixe en
déplaçant le quadripôle avec une dimension constante entres les
04 électrodes. Il s'agit du quadripôle (Wenner) de longueur fixe.

• En réalisant plusieurs trainés parallèles les uns aux autres, on peut


obtenir une carte des résistivités mettant en évidence les
variations latérales de la résistivité apparente à une profondeur
donnée.

• Le trainé est utilisé pour la cartographie géologique (déterminer


des failles juxtaposant 2 terrains de résistivité différentes), préciser
la position des contacts lithologiques ou tectoniques.
Trainé électrique:
Carte de trainé électrique réalisée avec plusieurs profils
Les pseudo-sections ou panneaux électriques:

• Elles s’obtiennent en combinant le déplacement horizontal du


quadripôle et la variation de l’écartement des électrodes.

• L’inversion des données à l’aide de logiciels adaptés, donne la


véritable section de résistivité, permettant cette fois-ci d’imager
les variations de celle-ci en 2 D, suivant la profondeur et la distance
horizontale le long du profil
Panneau électrique (Exemple de pseudo-section)

NO SE
Interprétation
des sondages électriques
par
les abaques
• La résistivité apparente dépendrait de la distance AB (l'écartement des 02
électrodes de courant). En augmentant cette distance a va varier. Il est donc
possible de tracer une courbe de a en fonction de AB/2 [a = f(AB/2)].

• Nous avons pu calculé théoriquement la valeur de a = f(AB/2) pour des terrains


tabulaires de différentes épaisseurs (h1,h2,h3, ) et de différentes résistivités (1
2 3) Avec ces données, on a pu tracer des courbes caractéristiques pour des
terrains à 02 et à 03 couches qui vont servir de modèle pour déterminer les
épaisseurs et les résistivités des couches.

• Ce modèle qu'on appelle ABAQUE est un diagramme graphique qui donne la


solution approchée au problème numérique.

• Il ya un abaque de deux terrain et 04 abaques à 03 terrains.


Abaque de deux terrains
• Si le sous-sol est composé de 02 couches, une 1ere d'épaisseur h1 et de
résistivité  , et la 2eme couche est un substratum d'épaisseur infinie de
résistivité .
• Au début du sondage (AB très petit) on aura une portion de ligne droite ou  est
égale à .
• On augmentant la distance AB la courbe va monter ou descendre pour atteindre
 Plus l'épaisseur de la 1ere couche est importante plus il faudra un grand
espacement pour obtenir la résistivité de second terrain.
• L’ensemble des courbes porte le nom de l'abaque CH1. Elles représentent (1)
en fonction de la distance OA/h1 pour différentes valeurs de (2 1) (avec OA =
AB/2).

• Ces courbes sont représentées sur une échelle bilog. Chaque courbe correspond
à la courbe d'un sondage réalisé sur une formation à deux couches.
Abaque de deux terrains
Abaque a trois terrains
• Dans le cas ou le terrain prospecté est composé de 03
couches de résistivité (1 2 3) et d'épaisseurs (h1,h2),

Quatre combinaisons sont possible


Abaque a trois terrains
Conducteur compris entre deux résistants (ρ1>ρ2<ρ3)

sondage de type H
Abaque a trois terrains
Résistant compris entre deux conducteurs (ρ1<ρ2>ρ3)

sondage de type K
Abaque a trois terrains
Résistivité qui augmente par palier (ρ1<ρ2<ρ3)

sondage de type A
Abaque a trois terrains
Résistivité qui diminue par palier (ρ1>ρ2>ρ3)

sondage de type Q
Les différentes étapes
d'une
prospection électrique
Première phase: Sondages électriques paramétriques:
Ils fournissent des INDICATIONS PRELIMINAIRES sur les résistivités en
présence et permettent de choisir les longueurs de ligne à utiliser pour le
traîner.

Deuxième phase: Les cartes de résistivités


Elles fournissent des indications sur la REPARTITION HORIZONTALE des
résistivités et sur l’extension des principales formations du sous-sol.

Troisième phase: Sondages électriques et pseudo-sections


Ils fournissent des indications sur la REPARTITION A LA VERTICALE des
résistivités et permettent de dessiner une "coupe" du sous-sol à condition
qu.il soient bien placés d’après la carte des résistivités. Les pseudos sections
permettent de faire dans des endroits choisis des coupes 2D du sous-sol.
Elles doivent être calibrées par des sondages électriques.
Avantages et limites de la Prospection Electrique
 Flexibilité des géométries possibles.
 Bonne résolution des terrains superficiels.
 Son déploiement est relativement bon marché, ce qui en fait
une méthode de choix pour les aspects géotechniques.
Mais :
 La mise en œuvre assez lourde pour les longs profils.
 Difficulté d'injection des courants dans les terrains très secs.
 Influence importante des hétérogénéités des résistivités en surface.
 Temps de mesure important sur une grande longueur de ligne.
 Interprétation délicate SEULE sans données de puits ou de forage.
Conclusion
La prospection électrique est un moyen puissant
de détection des structures superficielles (cavités
souterraines, glissements de terrain, etc.).

Elle doit être interprétée avec soin car les terrains


conducteurs peuvent masquer les terrains sous-
jacents.

Son déploiement est relativement bon marché, ce


qui en fait une méthode de choix pour les aspects
géotechniques.

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