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Département Géologie
................................................................................................................................................................. 1
Sommaire ......................................................................................................................................... 29
Définitions et Introduction ................................................................................................... 2
1. La géophysique ............................................................................................................................ 2
2. Deux grands volets ...................................................................................................................... 2
1. La géophysique fondamentale : .............................................................................................. 2
a) La géophysique appliquée ....................................................................................................... 2
3. Confluence................................................................................................................................... 3
4. Compétence technique 3
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Définitions et Introduction
1. La géophysique
La géophysique est une discipline des sciences de la Terre. Elle concerne l’étude des
caractéristiques physiques de la Terre, ou d'autres planètes, utilisant des techniques de
mesures indirectes (gravimétrie, magnétisme, sismologie, radar géologique, résistivité
apparente, etc.)
La géophysique appliquée :
Prospection minière
Hydrogéologie
Génie civil
Archéologie
Etc…
a) La géophysique appliquée
La géophysique fondamentale est une science qui s’intéresse à l’étude de la terre en se
basant sur les propriétés physiques des roches :
La densité
La susceptibilité magnétique
La résistivité ou la conductibilité
La vitesse et propagation du son
La radioactivité
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3. Confluence
A l'aide d'hypothèses géologiques, la géophysique se propose de valider un modèle
mathématique issu de mesures faites sur le terrain.
4. Compétence technique
La géophysique s’intéresse aux différentes propriétés physiques des sols et des roches.
Après étude et traitement des données, dans le cadre d'un modèle prédéfini, il peut
caractériser et imager le sous-sol en 1D, 2D, 3D et 4D.
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1 Introduction
Dans cette méthode, le géophysicien s’intéresse aux propriétésélectriques des
sols et roches car, comme par exemple la densité ou la susceptibilité magnétique,
elles permettent de caractériser et d’imagerie le sous-sol. Les propriétés électriques
peuvent être mesurées de plusieurs façons. Les trois propriétés fondamentales sont :
Définition de la méthode
Le principe de base
Les méthodes de prospection électrique par courant continu permettent de déterminer la
répartition des matériaux dans le sol par l’intermédiaire de leur résistivité. Pour cela on injecte dans
le sol un courant continu, dont on mesure l’intensité I au moyen de deux électrodes métalliques
notées A et B plantées dans le sol et reliées aux deux bornes d’un générateur de courant continu
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∆V
C1 P1 P2 C2
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ionscontenus dans l’eau de la formation, ions qui transportent les charges sous l’effet du
champélectrique.
Au niveau des points P1 et P2, le potentiel s’exprime par les formules suivantes :
𝝆. 𝑰 𝟏 𝟏
𝑽(𝑷𝟏 ) = ( − )
𝟐𝝅 𝑷𝟏 𝑪𝟏 𝑷𝟏 𝑪𝟐
𝝆. 𝑰 𝟏 𝟏
𝑽(𝑷𝟐 ) = ( − )
𝟐𝝅 𝑷𝟐 𝑪𝟏 𝑷𝟏𝟐 𝑪𝟐
(Eq. 1)
𝝆. 𝑰 𝟏 𝟏 𝟏 𝟏
∆𝑽𝑷𝟏 𝑷𝟐 = 𝑽(𝑷𝟏 ) − 𝑽(𝑷𝟐 ) = ( − − + )
𝟐𝝅 𝑷𝟏 𝑪𝟏 𝑷𝟏 𝑪𝟐 𝑷𝟐 𝑪𝟏 𝑷𝟐 𝑪𝟐
(Eq. 1)
𝟐𝝅∆𝑽𝑷𝟏 𝑷𝟐 𝟏 𝟏 𝟏 𝟏 −𝟏
𝝆= ( − − + )
𝑰 𝑷𝟏 𝑪𝟏 𝑷𝟏 𝑪 𝟐 𝑷𝟐 𝑪𝟏 𝑷𝟐 𝑪𝟐
(Eq. 1)
La résistivité électrique ρ d’un milieu exprimée en Ohm.m est la propriété physique qui
détermine la capacité de ce milieu à s’opposer au passage d’un courant électrique.L’inverse
de la résistivité est la conductibilitéCexprimée en mho/m. (Youcef Hacini, 2006)
𝑹𝒇 = 𝒂∅−𝒎 𝑹𝒘 𝑺−𝒎
𝒘 (Eq. 2.4);
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Rf m
m
w w
aR S (Eq. 2.5).
Si la formation est saturée en eau (Sw = 1), la porosité est reliée à la résistivité par:
1
Rf m
aRw (Eq. 2.6);
Cette relation est vraie pour une formation aquifère saturée et propre, dénuée d’argiles.
1
Rf m
0.62 Rw
(Eq. 2.7).
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Denombreux auteurs se sont intéressés à cette problématique mais nous ne retiendrons que
laformulation de Poupon (Poupon et al. 1971):
Vsh m
1
1 Vsh 2 n 2
( ) S w2
Rf Rsh aRw (Eq. 2.8)
où Vsh est le volume d’argiles, Rsh la résistivité des argiles.Pour la zone saturée en eau,
Sw = 1 et la porosité extraite de la formulation de Poupons’exprime alors par :
Vsh
2 1
2
1 Vsh
( ) aRW ) m
(Eq. 2.9) ;
Rt Rsh
Si nous appliquons la loi d’Ohm à l’espace compris entre les deux équipotentielles
correspondant aux électrodes C1 et C2, la résistivité Rho (ρ) du volume de terrain intéressé
par la mesure est définie alors par la relation :
ρ=K V/I
Le facteur géométrique K dépend du dispositif de mesure utilisé, c'est-à-dire de la
disposition relative des électrodes de courant et de potentiel. Dans le cas d’un dispositif
Wenner-α, où a = C1P1 = P1 P2 = P2C2, le facteur géométrique K équivaut à : 2Лa
Pour la configuration Wenner (Figure 25), la profondeur d’investigation est estimée égale
à la moitié du plus grand écartement utilisé entre deux électrodes successives mais elle peut
varier suivant la nature des terrains et leur résistivité.
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L’écartement entre électrodes détermine donc la profondeur d’investigation ainsi que les
résolutions horizontale et verticale. Le dispositif Schlumberger présente l’avantage d’être très
pratique sur le terrain lorsqu’on réalise des sondages électriques, on déplace deux électrodes
au lieu de quatre.
Plusieurs dispositifs sont disponibles pour déterminer la répartition des résistivités dans le
sous-sol. La figure 26 illustre les configurations des électrodes les plus utilisées pour la
prospection électrique ; le coefficient géométrique est également donné. (Chalikaki,2006)
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Toutes les techniques diverses de mesures utilisées sont fondées sur la comparaison de la
distribution du potentiel crée par l’envoi d’un certain courant avec ce que serait cette
distribution dans un milieu homogène (Parasnis, 1986). On peut lister les techniques du
sondage, du trainée, de la cartographie et du panneau. (Chalikaki,2006)
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SONDAGE ELECTRIQUE
Cette méthode consiste à injecter grâce à deux électrodes un courant électrique dans
le sol avec une intensité connue. La différence de potentiel induite est mesurée entre
deux autres électrodes. On mesure donc une résistivité apparente du sol.
Au fur et à mesure que l'on éloigne les électrodes d'injection, la tranche du sous-sol
concernée est de plus en plus importante.
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LE TRAINÉ ÉLECTRIQUE
Avec le même matériel, si l'on se fixe un espacement des électrodes constant et que
l'on déplace l'appareil et les électrodes selon une maille de points, on réalisera un
"traîné électrique" qui permet de caractériser une zone pour une profondeur à peu
prés constante.
METHODE
Principe
Le principe de la prospection électrique basé sur la loi d’Ohm, est de déterminer, à
partir de mesures effectuées depuis la surface du sol, une caractéristique
géoélectrique des couches profondes et d'en déduire des indications sur leur
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L’ensemble de ces courbes porte le nom d’abaque CH1 (Figure 5-47). Ces courbes
représentent ρa/ρ1 en fonction de OA/h1 pour différentes valeurs de ρ2/ρ1 (OA =
AB/2). Ces courbes sont reportées sur une échelle bilogarithmique. Chaque courbe
de cet abaque
correspond à la courbe d’un sondage électrique exécuté sur un sous-sol composé de
deux terrains ou le premier terrain a une épaisseur et une résistivité unité (Figure 5-
45).
Rappelons qu’un sondage électrique est constitué par une suite de mesures de
résistivités apparentes effectuées avec des lignes progressivement croissantes, le
centre et la direction du dispositif restant fixes (Figure 5-46). La variation des
résistivités apparentes obtenues est essentiellement due à la pénétration croissante
du courant.
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Les dispositifs :
En principe, tous les dispositifs, dipôles, tripôles, quadripôles, etc. peuvent être
utilisés pour exécuter des sondages électriques. Dans la pratique cependant, on
n’utilise guère que les quadripôles symétriques, et le plus souvent le dispositif
Schlumberger (Figure 5-46). En pratique, la distance MN est maintenue fixe et aussi
petite que possible pendant un certain nombre de mesures, cela allège le travail
manuel et évite le nombre des " à-coups de prise ".
Nous avons vu en effet que les hétérogénéités locales perturbent les mesures bien
davantage quand passent à leur aplomb les électrodes MN qu’au passage des pôles
AB. Il n’est cependant guère possible pratiquement de faire un sondage complet
avec une seule position de MN, en effet pour les très grandes longueurs de ligne le Δ
V mesuré serait trop faible. On effectue alors ce que l’on appelle un débrayage.
Exemple (Figure 5-46): La mesure faite pour OA= 25m, c’est à dire AB = 50m avec
MN = 1m est refaite sans déplacer les électrodes AB mais avec un MN plus grand (5
à 10 fois la longueur du précédent). Ici MN = 10m. On continue alors le sondage
électrique avec le nouvel MN = 10m. Ces mesures appelées débrayages, effectuées
avec le même AB pour deux MN successifs ont une grande importance, car elles
permettent de voir et parfois de corriger les à-coups de prise dus aux changements
de MN.
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FIG : Les quatre cas possible d’un sondage sur trois terrains
Après avoir déterminé à quel type de courbe correspond notre sondage nous allons
interpréter ce sondage (Figure 6-52) afin de trouver ρ1, ρ2, ρ3, et h1, h2. Dans le cas
de couches horizontales, infinies latéralement, on démontre qu’à une succession
donnée de résistivités et d’épaisseurs correspond un seul diagramme de sondage
électrique bien défini, malheureusement l’inverse n’est pas vrai.
Une courbe de S.E. peut correspondre à des répartitions très différentes des
résistivités et des épaisseurs, ce qui peut conduire à une indétermination. IL Y
APLURIVOCITE DE INTERPRETATION. Cette indétermination se manifeste sous
deux formes particulière qui ont reçu le nom de PRINCIPE D.EQUIVALENCE ET DE
PRINCIPE DE SUPPRESSION.
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Formule de HUMMEL
Cette méthode est peu coûteuse et elle est mieux adaptée à la recherche peu
profonde. On arrive à détecter avec une bonne précision les paramètres
géoélectriques des formations peu profondes (jusqu’à 200 m). Au delà d’une
profondeur de 100 m, les couches de faibles épaisseurs ne sont pas décelables et
nécessitent une bonne connaissance géologique du terrain. En effet, pour une même
résistivité on peut faire correspondre deux couches différentes qui se comportent
d’une manière tout à fait contradictoire vis à vis de l’eau. En effet pour une résistivité
de 30 ohm.m on peut faire correspondre des marnes, des sables argileux ou des
conglomérats à eau salée d’ou la nécessité d’avoir un sondage étalon.
Pour remplacer deux terrains par une seule couche fictive, il faut connaître la
résistance transversale (T) et la conductance longitudinale (S). T = h * ρ (2) S = h / ρ
(3) avec: h: l’épaisseur; ρ: la résistivité. Ces paramètres permettent de déterminer
l’épaisseur fictive (hf) et la résistivité fictive ρf . D’une manière générale, pour trois
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T = hf *ρf = F((h2 h1/).(ρ 2 /ρ 1)) (T1 + T2) (4) S= hf /ρf = G((h2 /h1). (ρ2/ρ1)) (S1 + S2)
(5)
Etude de cas :
Certains gisements de phosphate dans ce bassin montrent des corpsstériles qui sont à l’origine de
deux types de problèmes. D’une part, par leur aspect dur et compact, ils alourdissent
lestravauxd’exploitation dans certains chantiers. D’autre part, du fait qu’ils sont stériles et toujours
masqués par une couverturequaternaire, ils ne permettent pas de réaliser un calcul précis des
réserves et par conséquent une bonne étude de faisabilité pourchaque gisement.
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À la suite d’une série de tests de la méthode électrique sur des corps visibles dans
d’anciennes tranchées d’exploitation, nous avons opté pour la couverture d’une partie du gisement
de Sidi Chennaneparprofils de résistivité. La carte des résistivités élaboréeà l’issue de cette étude
présente les résultats obtenus.
Figure 2 :A. Coupe montrant la perturbation de l’exploitation par la présencede corps stériles.
La méthode des résistivités électriques utilisée dansce travail consiste à injecter un courant
électrique àl’aide de deux électrodes et à mesurer la différencede potentiel électrique entre deux
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autres électrodes.
L’espacement de ces électrodes définit le volume deroche exploré. Ces mesures permettent
de déterminer La résistivité électrique de ce volume et de suivre savariation verticale et latérale.
Dans cette étude, nousavons essentiellement mis l’accent sur la variationlatérale de la résistivité
apparente, étant donné quel’objectif recherché consiste à cartographier les corpsstériles. Les
mesures ont été effectuées selon ledispositifWenner, constitué de deux électrodes decourant (A et
B) et de deux électrodes de potentiel(M et N) équidistantes [11]. Le matériel utilisé est
unrésistivimètre de type Syscal R2, dont la précision surles voltages mesurés est de l’ordre d’un
microvolt.
L’injection du courant dans le sol a été assurée parune source d’une puissance de 250 W,
utilisant unebatterie de courant continu de 12 V.
La présente étude a été menée dans le gisement deSidiChennane, dans lequel nous avons
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couvert unesuperficie de 2,5 km2 par un levé de traîné électrique.Au total, 11 profils ont été réalisés,
dont neuf (1Eà 9E) sont orientés Nord– Sud, espacés de 60 m, etdont les deux autres (1N et 2N) sont
de direction Est– Ouest. Sur chaque profil, 26 stations de mesure ontété implantées, avec un pas de
20 m. Nous avonsau préalable réalisé trois sondages électriques, dontun a été volontairement
implanté près d’un puits dereconnaissance recoupant un corps stérile. Ceci nousa permis, d’une part,
de déterminer la résistivité réelledes différents termes de la série phosphatée et, d’autrepart, de
déterminer la longueur du dispositif quipermettrait d’explorer la totalité de cette série [6, 7].Par
ailleurs, pour avoir une idée quant à la signatureélectrique des corps stériles, des profils tests
derésistivité recoupant ces derniers ont été réalisés dansd’anciennes tranchées d’exploitation
àMerah et à SidiDaoui. La Fig. 4 présente un exemple de ces profils.
Résultats et discussion
Du point de vue géologique, le substratum de lasérie phosphatée est représenté par les
marnes sénoniennes.L’épaisseur moyenne de cet étage à travers lebassin sédimentaire des
OuledAbdoun est de l’ordrede 100 m [1, 2]. L’interprétation des sondages électriquesa été effectuée
au moyen d’un programme basésur la technique de Marquardt–Levenberg [12]. Ellemontre que la
plus profonde formation atteinte correspondà un résistant, qui se situeraient à une profondeurde
plus de 120 m (Fig. 5). Ce résistant correspond probablementaux termes inférieurs de l’étage
sénonien,riches en intercalaires calcaires, ou carrément au calcaireturonien. La longueur du dispositif
qui a permisd’atteindre ce corps résistant est de 200 m. Lesdiagrammes de sondages électriques (Fig.
5) montrentégalement que la base de la série phosphatéeest atteinte avec une longueur du dispositif
de 60 m(AB/2 = 30 m). Étant donné que, dans les gisementsen cours d’exploitation, la plupart des
corps stérilesne s’enracinent pas jusqu’à la base de cette série, nousavons donc adopté cette même
longueur de dispositifpour les profils de résistivité réalisés à Sidi Chennane.D’ailleurs, le profil test de
la Fig. 4, réalisé dans uneancienne tranchée d’exploitation montrant des corpsstériles, a donné des
résultats très satisfaisants, avecune longueur de dispositif de 60 m.Pour une longueur de dispositif de
20 m (AB/2= 10 m, Fig. 5), on constate que la résistivité obtenuedans le diagramme du haut (100 _m)
est nettementinférieure à son équivalent sur celui du bas (600 _m).Ceci confirme que les corps
stériles sont plus résistantsque la série phosphatée normale, étant donné quele premier sondage a
été implanté près d’un puits dereconnaissance qui a recoupé une série normale, alorsque le second a
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été implanté à côté d’un puits qui arecoupé un corps stérile.Les profils tests de résistivité montrent
que, lorsqueles quatre électrodes du dispositif de mesure sont dansla série phosphatée normale, les
valeurs de résistivitéapparente enregistrées ne dépassent guère 100 _m,alors que celles-ci
deviennent largement supérieures à250 _m au-dessus des corps stériles. Statistiquement,une
population de 50 mesures de résistivité apparente,effectuées au-dessus de la série phosphatée
normale,a donné une valeur moyenne de 80 _m et un écarttype de 20 _m. Une dizaine de mesures
réaliséesà l’aplomb des corps stériles donnent une valeurmoyenne de 200 _m et un écart type de 50
_m.Il en ressort qu’on ne peut parler de corps stérileque lorsque les valeurs de résistivité
enregistréessont au moins de 150 _m, les valeurs inférieurescorrespondraient à une série
phosphatée normale.Ces ordres de grandeur ont permis de délimiter lesanomalies sur la carte de
résistivité correspondant àla zone étudiée à Sidi Chennane (Fig. 6). Sur cettecarte, on distingue cinq
anomalies. Dans la zoneextrême nord-est (anomalies An1 et An2), les valeursde la résistivité
apparente atteignent un maximum de380 _m. Au sud-est de la zone étudiée, on observeune autre
anomalie (An3), de l’ordre de 200 _m.Deux autres anomalies (An4 et An5), de mêmeamplitude que
An3, se situent dans la zone extrêmenord-ouest. Dans le reste de la carte, les valeursdépassent très
rarement 150 _m et seraient attribuéesà la série phosphatée normale. Les anomalies An1 etAn2 ont
été contrôlées par des sondages mécaniques qui ont révélé l’existence de corps stériles [5], les autres
anomalies restant à confirmer. En se basant sur les données géologiques des puits de reconnaissance
PR6859 et PR4966, d’une part, et sur les résultats des sondages mécaniques précités, d’autre part,
nous avons établi la coupe interprétative correspondant au profil de résistivité 8E (Fig. 7). Cette
coupe montre que les corps stériles mis en évidence ont un diamètre moyen de 50 m et affectent
particulièrement la partie supérieure de la série phosphatée. En plus des deux corps stériles déjà
confirmés à la verticale des anomalies An1 et An2, nous avons mis en évidence un autre corps à
l’aplomb de An3, dont l’amplitude est comparable à celle de An2.
Conclusion :
Elle doit être interprétée avec soin car les terrains conducteurs peuvent masquer les terrains
sous-jacents.
Son déploiement est relativement bon marché, ce qui en fait une méthode de choix pour les
aspects géotechniques.
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Sommaire
Le géomagnétisme ...................................................................................................................... 30
1 : Qu’est-ce que le géomagnétisme ? .............................................................................................. 30
2 : Paramètres et unités : .................................................................................................................. 31
Le champ magnétique terrestre ....................................................................................... 34
1. Champ magnétique terrestre en un point du globe ................................................................. 36
2. Origine du champ magnétique terrestre................................................................................... 38
3. Quelques informations sur le champ magnétique terrestre :................................................... 38
4. Variations internes séculaires ................................................................................................... 42
5. Champ magnétique externe ...................................................................................................... 42
Les propriétés magnétiques des roches ...................................................................... 44
1. Propriétés magnétiques des matériaux .................................................................................... 44
a) L’Aimantation Thermorémanente (ATR). .............................................................................. 45
b) Aimantation rémanente : ...................................................................................................... 46
c) Aimantation induite :............................................................................................................. 46
d) L’Aimantation Rémanente Détritique : ................................................................................. 47
Corrections lors de la réalisation des levés magnétiques ............................ 48
1. Correction de dérives ................................................................................................................ 48
2. Correction d’altitude ................................................................................................................. 48
3. Correction de latitude ............................................................................................................... 49
Instruments de mesure : les magnétomètres ............................................................ 50
1. Magnétomètre à protons .......................................................................................................... 50
2. La mesure .................................................................................................................................. 51
3. Méthode magnétique : principe de la mesure .......................................................................... 51
4. Station de base : ........................................................................................................................ 52
5. Utilisation de la méthode magnétique :.................................................................................... 52
6. Exploration minière ................................................................................................................... 53
7. Exploration pétrolière ............................................................................................................... 53
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Le géomagnétisme
1 : Qu’est-ce que le géomagnétisme ?
Le géomagnétisme a pour objet l’étude du champ magnétique terrestre
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Physique du globe Étude de ses variations temporelles pour en préciser les parts externes
et internes.
2 : Paramètres et unités :
H est le champ de force magnétique
B H
1 A.m-1 est le champ magnétique produit au centre d’une spire circulaire de 1 m de rayon
parcourue par un courant de 1 A
T est une unité très grande ; dans la réalité, on utilise plutôt le nT (nanotesla) : 1nT = 10-9 T
B
H
B0 0 B
Dans la pratique, on considère la perméabilité de l’air et de la plupart des roches égale à µ0,
avec µ0 = 4.10-7 .s.m-1
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B H
H r 0 H
r 0 H 0 H 0 ( r 1) H
0 H 0 ( r 1) H 0 H 0 H
Avec :
r 1
r 1
Dans le vide, µr = 1 et = 0
Pour avoir une densité de flux µH dans le milieu, il faut ajouter à µ0H un champ additionnel
H
B 0 ( H M )
Une intensité de magnétisation peut exister dans certains corps ; elle est alors appelée
magnétisation permanente ou rémanente
M H
m vM
A. WAFIK m v H
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Si un corps est soumis à un champ externe H, il acquerra en plus une intensité induite de
magnétisation.
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Le champ magnétique
terrestre
Comme certaines autres planètes du système solaire, la Terre se caractérise par l'existence
d'un champ magnétique (variable en fonction du lieu et du temps) ;L'origine essentielle du
champ est liée aux mouvements du fluide conducteur du noyau
Il est en réalité trop complexe pour être exprimé par une fonction mathématique simple,
mais il peut être considéré, sur quelques centaines de km, comme uniforme et le bruit
defond géologique est facilement observable.
Plus précisément, on peut dire que 90% du C.M.T actuel peut être représenté par un dipôle.
Les 10% restant forme ce que l’on appelle un champ non-dipôlaire.
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Le dipôle crée autour de la Terre des lignes de champ magnétique qui protègent la Terre de
certains rayonnements solaires.
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tgI 2.tg
1. Champ magnétique terrestre en un point du globe
• L'axe des X en direction du Nord géographique, l'axe des Y vers l'Est et l'axe Z suivant
la verticale.
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F2 = H2 + Z2 = X2 +Y2 + Z2 (2.1)
H = F cos I (2.2)
Z = F sin I (2.3)
tan I = Z/H (2.4)
X = H cos D (2.5)
Y = H sin D (2.6)
tan D = Y/X (2.7)
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• Plusieurs hypothèses ont été avancées pour expliquer les mécanismes des sources
internes : Théorie actuelle = La dynamo
On assume aujourd’hui que le noyau est une combinaison de fer (Fe) et de nickel (Ni),
tous deux de bon conducteurs électriques.
• L’unité utilisée en prospection magnétique est le nanotesla (nT), qui par le jeu de
transformation est exactement égal à l’ancienne unité, le ɣ;
• 1 nT = 10−9 T = 1 ɣ
• Pour l’hémisphère magnétique nord, le champ pointe vers le bas et I est positive (+) ;
dans l’hémisphère magnétique sud, l’inverse se produit et I est négative (-).
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Planète Champ
magnétique
Mercure 0.01
Venus 0
Mars 0.012
Jupiter 17000
Saturne 500
Uranus 50
Neptune 30
Pluton ?
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Le champ magnétique terrestre actuel évolue continuellement dans le temps sur des
constantes de temps très différentes (seconde, heure, jour, année,…).
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Module géophysique Cours ISTP
• Même si ces données ont l’air cycliques, des renseignements ailleurs dans le monde
n’entraînent pas les mêmes conclusions. Les variations séculaires ont donc un
caractère régional;
• Leurs sources sont mal expliquées, mais on pense qu’elles sont reliées aux
changements de courants de convection dans le noyau, au couplage à la limite
noyau-manteau et à la vitesse de rotation de la terre.
Les variations dans le temps sont beaucoup plus rapides que celle du champ d’origine
interne.
un cycle qui suit le rythme solaire (cycle de 24 heures, avec max sur 11 ans)
• ordre de 30 nT
un cycle qui suit les marrés luni-solaires (périodes de 25 heures, amplitude de 2 nT).
• Activité magnétique : Les tempêtes magnétiques sont des perturbations dont les
amplitudes peuvent atteindre 2000 nT.
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Paléomagnétisme
(Volcaniques et sédimentaires).
Formation de la roche.
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Diamagnétisme : Le corps prend une aimantation en sens inverse du champ appliqué (c <
0). Cette aimantation est très faible. L'eau, l'air, la silice, la calcite,…. Elle disparaît
lorsque le champ est interrompu (absence de rémanence).
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b) Aimantation rémanente :
En plus de cette aimantation induite, certains objets ont une aimantation dite rémanente,
c’est à dire qu’ils produisent un champ magnétique même quand ils ne sont pas plongés
dans un autre champ magnétique.
C’est le cas par exemple des objets qui ont été cuits (four, foyer, céramiques...) : en effet,
lors du chauffage puis du refroidissement de l’objet, tous les atomes présents à l’intérieur
s’orientent dans le sens du champ magnétique terrestre. Du coup, l’objet devient
« aimanté », il peut générer un champ magnétique. C’est ce qu’on appelle l’aimantation
thermorémanente.
Les laves basaltiques, les intrusions volcaniques et toutes les roches volcaniques ont traversé
l’écorce terrestre à une température supérieure au point de Curie de leurs minéraux. Par
refroidissement au passage au point de Curie dans le sens inverse, la roche s’est aimantée
sous l’effet du champ terrestre.
c) Aimantation induite :
Tout objet plongé dans un champ magnétique génère un nouveau champ magnétique
proportionnel au premier : c’est ce qui s’appelle l’aimantation induite.
B=μ×H
Ainsi, des coulées de lave successives donneront une image du comportement du C.M.T en
direction et en intensité. Mais, cette image est discontinue du fait du caractère aléatoire des
éruptions.
A. WAFIK
46
Module géophysique Cours ISTP
Elle permet de retrouver une image continue de l’évolution du CMT mais elle ne donne
qu’une indication relative de l’intensité du CMT.
A. WAFIK
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Module géophysique Cours ISTP
Tempêtes magnétiques : variations brusques dues à des sursauts de l’activité solaire qui
peuvent atteindre 2000 nT et durer plusieurs jours. Lors de tempêtes magnétiques, le levé
est interrompu.
Les variations diurnes sont corrigées en établissant une station de base et en suivant la
même procédure qu’en gravimétrie. On accepte des variations de moins de 50 nT/heure.
Par ailleurs, il faut éviter de placer la base dans les endroits où le gradient magnétique
horizontal est fort, de façon à réduire les erreurs qui seraient causées par un
repositionnement à la base peu précis.
2. Correction d’altitude
Le gradient vertical de Ho est d’environ -0.03 nT/m aux pôles et de -0.015 nT/m `a
l’équateur;
Les effets d’élévation sont donc normalement négligeables. Toutefois, dans les régions
montagneuses, une correction d’élévation est faite. Elle égale à -0.47 nT·Ho/m, où Ho est la
valeur locale de l’intensité du champ géomagnétique. La correction est positive au nord de
l’équateur et négative au sud;
Dans le cas de levés aéroportés, il est normalement spécifie que tout survol dont la
différence entre la hauteur de vol théorique et réelle dépasse un certaine limite sera rejeté.
A. WAFIK
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Module géophysique Cours ISTP
3. Correction de latitude
Généralement elle est appliquée pour des levés à grand étendu (aéroporté).
A. WAFIK
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Module géophysique Cours ISTP
o Balance magnétique
o Sursaturation magnétique (ou “fluxgate” en anglais)
o Précession nucléaire
o Pompage optique
Seuls les trois derniers sont en usages de nos jours. Les deux premiers sont utilisés pour
mesurer une seule composante du champ alors que les autres mesurent le champ total.
1. Magnétomètre à protons
Magnétomètre à protons : mesure le champ magnétique total c'est-à-dire : le champ
magnétique terrestre + champ magnétique créé par les anomalies.
Il est indispensable que l’operateur soit amagnétique, afin de ne pas perturber les mesures.
Par ailleurs, entre deux profils (Aller-Retour), on effectue une mesure à la base pour pouvoir
établir la dérive temporelle du champ magnétique de la Terre. Pour augmenter la précision
des mesures, on choisit de revenir à la référence après la fin d’un profil et avant le début du
suivant.
A. WAFIK
50
Module géophysique Cours ISTP
2. La mesure
La prospection magnétique consiste simplement à mesurer le champ magnétique de
l’endroit où l’on se trouve. Grâce à des capteurs très sensibles (magnétomètres), on peut
repérer les anomalies dues à l’aimantation induite des gisements miniers, des pièges, des
murs ou fossés, des vestiges archéologiques ou à l’aimantation thermorémanente des objets
qui ont été cuits.
Il suffit de comparer la valeur du champ magnétique que l’on mesure à la valeur « normale »
du champ magnétique terrestre : les écarts sont dus à la présence de structures dans le sol
qui peuvent être d’origine minéralogiques, archéologique ou autres.
En pratique, l’appareil de mesure du champ magnétique doit être éloigné de tout matériel
électrique et métallique. En effet, les appareils électriques et le métal produisent des
champs magnétiques qui peuvent perturber la mesure.
A. WAFIK
51
Module géophysique Cours ISTP
4. Station de base :
On peut aussi utiliser une station d’enregistrement automatique du CM, ce qui évite le
bouclage et les corrections sont fait automatiquement. Cette station est simplement
constituée d’un magnétomètre qui enregistre le champ à intervalle court et régulier (10, 20,
30 secondes ou 1 minutes), et qui garde en mémoire l’heure de mesure de chaque lecture;
Notez qu’une station de base fixe est mieux adaptée pour les corrections que la station de
base en boucle de mesure parce qu’elle permet de voir plus facilement les variations du
champ pendant toute la journée (bruit de fond, orage magnétique, ...);
Les appareils actuels sont livrés avec un logiciel qui effectue la correction de dérive
automatiquement lorsqu’une station automatique est utilisée. Il faut évidemment que
l’horloge du magnétomètre mobile soit synchronisée avec celle de la base.
Exploration pétrolière
A. WAFIK
52
Module géophysique Cours ISTP
6. Exploration minière
1. Détection directe
– Gisement de fer magnétique, magnétite.
2. Détection indirecte
– Nickel associé avec des roches basiques.
3. Cartographie
– Utilisation la plus importante tant au sol qu'aéroporté, tant
local que régional.
7. Exploration pétrolière
1. Études des bassins sédimentaire à partir des anomalies causées par des structures du
socle ou à sa topographie
A. WAFIK
53
Module géophysique Cours ISTP
La première figure montre une variation diurne dans le champ magnétique total de la terre sur la
même latitude.
La deuxième figure montre une micro-pulsation typique à tenir compte pendant l’interprétation des
profils magnétiques.
La troisième figure montre une tempête magnétique et le changement brutal du champ magnétique.
A. WAFIK
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Module géophysique Cours ISTP
La demi-pente de Peters
Détermination de la profondeur du toit d'un dyke à partir de l'anomalie
magnétique qu'il produit.
A. WAFIK
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Module géophysique Cours ISTP
Exemple :
Anomalie deKettara
Anomalie de Kettara :
1. Situation géographique :
La mine de kettara est située dans les jbilet centrales à 30 km au nord ouest de Marrakech
sur la bordure de la route principale Marrakech- safi.
A. WAFIK
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Module géophysique Cours ISTP
2. Cadre géologique :
Comme situation géologique on peut dire que Kettara se situe dans la partie
extrême ouest des Jbilets Centrales comme il montre la carte de situation au-
dessus (partie occidentale).
A. WAFIK
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Module géophysique Cours ISTP
micas.
On outre qu’il existe dans cette région des chapeaux de fer considéré
comme un guide de recherche des amas sulfuré en profondeur.
A. WAFIK
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Module géophysique Cours ISTP
Graphe représentant les résultats des mesures effectuées par la méthode magnétique
A. WAFIK
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Module géophysique Cours ISTP
Les zones d’anomalie sont en rouge et les zones normales sont en bleu
Représentation en 3D
A. WAFIK
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Module géophysique Cours ISTP
Conclusion
A. WAFIK
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Module géophysique Cours ISTP
A. WAFIK
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Module géophysique Cours ISTP
Le géoradar :
Appareillage:
A. WAFIK
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Module géophysique Cours ISTP
les antennes à basses et à moyennes fréquences (20 à 600 MHz) ont un moyen
à fort pouvoir pénétratif et une résolution faible à moyenne.
les antennes de hautes fréquences(800 MHz à 2GHz) permettent d’étudier les
premiers centimètres voire quelques mètres de sols. la résolution est bonne et
d'ordre du centimètre.
A. WAFIK
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Module géophysique Cours ISTP
Les antennes sont soit des antennes de surface, utilisées sur le sol ou les parois de
galeries des mines, ou de forage, destinées à travailler en forageet utilisé pour obtenir des
informations sur la détermination des formations à une certaine profondeur.
Les antennes blindées rayonnent vers le sol ou vers une direction privilégiée en
minimisant les interférences électromagnétiques provenant de sources anthropiques en milieu
urbain. Ellessont utilisées principalement pour des études nécessitant une résolution moyenne
à haute
Les antennes non blindées sont des antennes à basse fréquence utilisées pour des
applications nécessitant une profondeur de pénétration maximale. Elles rayonnent vers le sol
comme vers le haut. Un des problèmes pratiques majeurs rencontré, lors d’une acquisition
radar avec des antennes non-blindées, est dû au fait qu’une partie importante de l’énergie
émise se propage dans l’air. La propagation des ondes radar dans l’air se fait pratiquement
sans atténuation intrinsèque ni dispersion. Lors de cette propagation, les ondes radar subissent
seulement une atténuation géométrique et les réflexions (diffractions aériennes) provenant des
objets conducteurs se trouvant en surface (les lignes et les poteaux électriques, clôtures
métalliques) et les arbres sont très fortes et peuvent masquer les réflexions primaires (Sun et
Young, 1995). Il est ainsi indispensable de reconnaître et de distinguer si les diffractions
A. WAFIK
65
Module géophysique Cours ISTP
observées sur une section radar sont dues aux hétérogénéités de la subsurface ou aux objets se
trouvant en surface, et de ne pas confondre ces dernières (les diffractions aériennes) avec les
réflexions sub-horizontales dues à la structure géologique.
Fig. 3 : exemple d’antenne de forage non blindé de 100 MHz, système RamacMâla, Suède.
Principe:
Les antennes du géoradar doivent être à plat et en position parallèle sur la surface
sondée afin de maximiser le couplage avec le sol et empêcher la perte de l'énergie émise car
celle-ci peut être transmise dans l'air plutôt que dans le sol.
A. WAFIK
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Module géophysique Cours ISTP
résultats se visualisent sur l’écran du PC portable sous forme d’un profil de terrain qu’on
l’appelle radargramme.
Les profils obtenus ou les radargrammes sont composés d’une succession horizontale
de traces verticales qui traduisent le parcours des ondes réfléchies vers la surface. Cette
réflexion qui se fait au niveau des interfaces est due à des changements brutalsdes
caractéristiques du milieu. Ces interfaces se traduisent par des réflecteurs sur la trace radar. Le
temps entre l’émission du pulse et la réception de l’onde réfléchie est appelé « temps double
de parcours » (Two-WayTraveltime – TWT) et est mesuré en nanoseconde. Il est fonction de
la profondeur à laquelle se situe l’interface et de la vitesse de propagation de l’onde dans le
milieu en question. Cette propagation de l’onde électromagnétique dans le milieu est
contrôlée par les propriétés électromagnétiques du sédiment qu’elle parcourt. Dans le cas d’un
milieu faiblement conducteur et amagnétique, la vitesse de propagation des ondes est fonction
de la permittivité diélectrique (ε) du milieu : avec C0 la vitesse de propagation de l’onde
électromagnétique dans le vide (3.108 m.s-1).
A. WAFIK
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Module géophysique Cours ISTP
A. WAFIK
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Module géophysique Cours ISTP
Des changements dans la quantité, le type de fluide occupant le réseau poreux, dans la
porosité, et le type, la taille, l’orientation et l’arrangement des grains sont susceptibles de
modifier la propagation de l’onde radar (fig.6).
Le mode réflexion
Dans la plupart des applications, les géoradars sont mis en oeuvre en « mode réflexion
A. WAFIK
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Module géophysique Cours ISTP
». On distingue les profils réflexion à offset (distance émetteur/récepteur) constant, des profils
réflexion à offset variable.
Au mode d’acquisition à offset constant, les deux antennes, positionnées proches l'une
de l'autre sont déplacées d'un même pas d'avancement sur la ligne de mesure. Le radargramme
est obtenu en juxtaposant les différents signaux (ou « traces ») ainsi enregistrés.
A offset constant, un réflecteur plan dans le soussol apparaîtra comme un plan sur la
coupe radar, un objet ou un angle ou une arête de mur,considéré comme un point diffractant,
sera visible comme une hyperbole. Ce type d’acquisition permet d’imager le sous-sol.
A. WAFIK
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Module géophysique Cours ISTP
Fig.8 : mise en œuvre de géoradar du forage en mode reflexion à offset constant et exemple de
radargramme obtenu. Tx : transmetteur, Rx : recepteur.
Fig.9 : mise en œuvre de géoradar de surface en mode réflexion à offset variable et trois
A. WAFIK
71
Module géophysique Cours ISTP
radargrammes obtenus.
Le mode transmission :
Les profils en transmission ont pour objectif l'enregistrement d'ondes directes (et non
réfléchies) s'étant propagées dans un volume représentatif de roche. Ils peuvent par exemple
être réalisés avec les dispositifs de surface lorsque la configuration de deux galeries
souterraines le permet.
En utilisant des dispositifs de forage, ces acquisitions sont réalisées en positionnant les
antennes dans deux puits différents. Il est alors possible d'interpréter le profil obtenu pour
calculer une vitesse de propagation.
L'enregistrement d'un profil transmission unique est rare dans le cadre d'une
investigation géophysique. Par contre, l'acquisition d'un grand nombre de profils de
transmission autour d'un volume de roche donné peut permettre de réaliser des tomographies.
Avantages et désavantages :
A. WAFIK
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Module géophysique Cours ISTP
Domaines d’application :
A. WAFIK
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Module géophysique Cours ISTP
Le génie civil
Exemple d’application :
Application au domaine de
sédimentologie :
Deux compagnes d’acquisition des données par le géoradar ont été réalisées sur des
carrières de granulats,où le décapage de la terre végétale avant l’exploitation dégage de larges
zones plates idéales pour la prospection radar. Le premier site, baptisé "La Motte-Tilly", se
situe en aval de Nogent-sur-Seine, à l'intérieur d’un grand méandre actif de la Seine. Le
deuxième site, "Les Ormes-sur-Voulzies", se trouve à 2,5 km au nord de Bray-sur-Seine et du
cours actuel de la Seine (fig.11).
A. WAFIK
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Module géophysique Cours ISTP
En s’appuyant sur des données de sondage, cette plaine alluviale est constituée
essentiellement de sable et de gravier et se repose sur un substrat crayeux de Crétacé.
Les profils géoradar ont été acquis à l’aide d'antennes de surface blindées de marque
GSSI (Geophysical Survey Systems, Inc.) et de fréquences de 300 et 400 MHz (fig.13).
A. WAFIK
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Module géophysique Cours ISTP
Fig. 13 : Antennes radar et système d’acquisition. A) antenne en contact avec le sol (gauche :
antenne double 300 et 800 MHz, droite : antenne simple 400 MHz), B) support pour le déplacement,
C)roue codeuse et D) station d’acquisition (gauche : table durcie)
Le mode d’acquisition des données est le mode réflexion à offset variable (point
milieu commun- CMP) (fig.14).
Fig.14 : mise en œuvre de géoradar de surface en mode réflexion à offset variable (CMP), A :
antenne émetrice, B :antenne réceptrice, C :unité centrale, D : station d’acquisition (ordinateur
A. WAFIK
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Module géophysique Cours ISTP
portable), E : baterrie.
Résultats et interprétation:
L’application de la méthode géoradar sur ces deux sites a fourni, à la fois, les vitesses
de propagation des ondes électromagnétiques et les profils radar correspondant implantés au
site la Motte-Tilly.
Sur les deux sites d’investigation, Les mesures de vitesses de propagation des ondes
dans le sédiment varient entre 0,06 et 0,1 m/ns, en fonctionde la profondeur et de la
localisation de la mesure sur le site.
En utilisant le tableau des vitesses radar dans les différents types de sédiments,
Deleplancque et al. (2013) a interprété ces résultats de vitesses comme un modèle de vitesse à
deux couches: une couche superficielle de sable sec à humide, caractérisée par des vitesses de
propagation fortes (~ 0.15 m/ns), et une couche de sable saturé en eau (sous la nappe),
caractérisée par des vitesses de propagation plus faibles (~ 0.05 m/ns).
Nous représentons, dans cet axe, les profils réalisés sur le site de La Motte-Tilly
(Nogent-sur-Seine).
A. WAFIK
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Module géophysique Cours ISTP
12 profils ont été réalisés par le géoradar avec une antenne de 400 MHz (fig.15).
Les trais gras sur le profil marquent des réflecteurs puissants, continus sur plusieurs
dizaines de mètres et généralement faiblement inclinés. Ils dessinent l’enveloppe externe de
corps sédimentaires et correspondent à l'enveloppe de macroformes.
Les trais fins montrent des réflecteurs plus courts et plus fortement inclinés, contenus à
l'intérieur de l’enveloppe macroforme. Ils correspondent aux structures de croissance des
macroformes.
Cette surface est surmontée d'une zone pauvre en réflecteurs, à faciès chaotique (unité
jaune sur le profil schématisé). Cette unité est érodée en son sommet par une série de
macroformes présentant des surfaces d'accrétion latérale orientées vers le NNO. Ces unités
sont interprétées comme des barres fluviatiles traduisant la migration d'un chenal vers le
NNO. Si celles-ci sont rattachées à la berge du chenal, on parle alors de barres de méandre.
La juxtaposition latérale de ces barres de migration est interrompue par une forme
chenalisante.
L'ensemble est drapé par une couverture de faible épaisseur, dont les structures de
croissance suggèrent un dépôt se construisant par accrétion latérale vers le SSE. Il peut s'agir
ici de dépôts formés lors de crues de débordement (levée ou lobe de crevasse).
A. WAFIK
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Module géophysique Cours ISTP
Fig.16 : profil 5 (voir fig.14 pour localisation), a)profil traité, b)profil digitalisé, c)profil
digitalisé montrant les différents corps morpho-sédimentaires et d) profil schématisé.
Tous les profils orientés de la même manière que le profil 5 (SSE-NNO) présentent
une architecture interne similaire.
Fig.17 : profil 6 (voir figure 14 pour localisation) orthogonal au profil 5, traité, digitalisé et
interprété montrant les réflecteurs à tendances horizontales.
A. WAFIK
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Module géophysique Cours ISTP
Fig.18 : direction de migration des barres de méandre (flèche rouge) en fonction de l’axe
principal d’écoulement de la Seine dans la vallée (flèche bleue).
Sur les profils radar, les barres de méandre identifiées font au maximum 3m
d'épaisseur (TPB sur fig. 19). Leur extension (LSB) est d’environ 70 m, pour une longueur de
A. WAFIK
80
Module géophysique Cours ISTP
CONCLUSION :
Le géoradar constitue une des méthodes géophysiques les plus faciles à mise en œuvre
et les plus rapides à acquérir une énorme information sur sol et le sous-sol.
En domaine de géologie, cette méthode est de plus en plus utilisée actuellement pour
la prospection de sol et du sous-sol à faible profondeur.
Cette méthode a révélé que le sous sol de plaine alluviale de la Bassée (vallée de
Seine) est composé de deux couches, une de sable sec à humide superficielle et l’autre de
sable saturée en eau qui constituent des barres de méandre qui soulignent une accrétion
latérale vers le NNO. La direction d’écoulement de la paléo-seine était NE-SW semblable à
celle de la seine actuelle.
Les barres de méandres décrites grâce aux profils radar témoignent que la paléo-seine
avait presque les mêmes dimensions que celle actuelle avec une profondeur de 3 m et une
largeur de 60m.
-Estimer le volume de graviers dans des plages (Bristow, Dickson et Jol, 2008)
A. WAFIK
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Module géophysique Cours ISTP
- Apport du georadar pour la caractérisation des fractures sur sites instables : exemples
et perspectives (Garambois S. et al., 2004)
A. WAFIK
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Module géophysique Cours ISTP
BIBLIONET :
http://www.ipgp.fr/~czo/copieurs/TOSHIBAD/TheseLopes.pdf
http://www.umc.edu.dz/vf/images/cours/geophysique%20tome%205.pdf
http://elearn.univ-ouargla.dz/2013-2014/courses/NV2014/document/ METHODEGPR.
pdf?cidReq=NV2014
http://www.sisyphe.upmc.fr/piren/?q=webfm_send/1294
http://www.malags.com
http://forumbachelor.free.fr/gma/GMA1/index.php?page=43
A. WAFIK
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Module géophysique Cours ISTP
METHODE GRAVIMETRIQUE
Table de matière
I) Introduction ................................................................................................................................... 86
II) Champ d’application.................................................................................................................. 86
II-1) L’étude de la structure interne à diverses échelles :............................................................. 87
II-2) L’étude des variations temporelles de la pesanteur ............................................................. 87
II-3) Les changements au cours du temps de la répartition des masses dans le système Terre. . 87
II-4) La connaissance du champ de pesanteur à la surface du globe. .......................................... 87
III) Principe fondamentale .............................................................................................................. 88
A. WAFIK
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Module géophysique Cours ISTP
Table d’illustration
A. WAFIK
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Module géophysique Cours ISTP
I)Introduction
La gravimétrie consiste à mesurer, étudier et analyser les
variations dans l’espace et dans le temps du champ de
pesanteur de la Terre et des autres corps du système solaire.
Elle est étroitement liée à la géodésie, qui a pour objet l’étude
de la forme de la Terre, la mesure de ses dimensions et de ses
déformations. La gravimétrie est l’une des disciplines
fondamentales de la géophysique.
A. WAFIK
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Module géophysique Cours ISTP
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Figure 3 : force d’attraction
newtonienne
Module géophysique Cours ISTP
IV-1) l’Altitude
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Module géophysique Cours ISTP
g1=g.h
IV-2) le plateau
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Module géophysique Cours ISTP
:Densité de plateau.
h : l’épaisseur du plateau.
IV-3) La dérive instrumentale
AB=gobs-gth+0.308h-0.0419.h + CT
A. WAFIK
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Module géophysique Cours ISTP
V) Mesure gravimétrique
A. WAFIK
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Module géophysique Cours ISTP
Et Div=gr/c
di= TD (ti-t1) ; (ti-t1 : Temps de passage à la station i).
di : la dérive
gc= gr+compt-di
A. WAFIK
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Module géophysique Cours ISTP
TD : taux de la dérive
Et Div=Gr/c
di= TD (tB-tA)
di : la dérive
donc :
gc= gr+compt-di
VI) Conclusion
les application sont très divers notamment pour caractérisé un
aquifère, une cavité, un glacier, un dôme de sel, un site
archéologique un gîte métallifère, un bassin sédimentaire une
structure de chaine de montagne la gravimétrie aéroporté
permette d’étudié d’important étendue on peut de temps mais
avec une précision moindre qu’en gravimétrie terrestre ; cette
technique donne des résultats applicable à l’exploration
pétrolière et minière elle permet également d’évaluer
A. WAFIK
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Module géophysique Cours ISTP
A. WAFIK
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Module géophysique Cours ISTP
Methodes SISMIQUES
INTRODUCTION
Les méthodes sismiques sont redevables des principes de base établis grâce à l'étude des
tremblements de terre et qui ont servi de point de départ à l'application des méthodes
sismiques en géophysique appliquée. La séismologie étudie les tremblements de terre naturels
et certaines explosions de très grande envergure (explosions nucléaires). Cette science
englobe les théories explicatives des causes des tremblements de terre, l'étude des divers types
d'ondes sismiques, le calcul de la trajectoire des ondes, de la localisation de l'épicentre et de la
profondeur du foyer d'explosion, de la nature des déplacements de divers mouvements
d'ondes ainsi que du mécanisme focal des tremblements de terre.
Les recherches relatives à l'instrumentation utilisée pour enregistrer les ondes sismiques
issues de tremblements de terre ou pour épurer la forme de signal reçu relèvent du domaine de
l'électronique et de la séismologie. Les études concernant la constitution interne d'une planète,
les propriétés élastiques des matériaux dont elle est composée et la configuration géométrique
de certaines portions (croûte, manteau et noyau terrestre, hétérogénéité de la partie supérieure
du manteau terrestre) sont des disciplines qui chevauchent à mi-chemin entre la physique des
solides et de la séismologie.
Ces ébranlements, qui se déplacent sous forme d'ondes, traversent le Globe et donnent des
indications irremplaçables sur sa constitution.
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Module géophysique Cours ISTP
A. WAFIK
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Module géophysique Cours ISTP
Elles trouvent leur explication dans la théorie de l'élasticité, mécanique du solide. Elles se
propagent à l'intérieur du globe suivant des lois proches de celles de l'optique géométrique.
Lorsqu'elles se réfléchissent sur des surfaces de discontinuité (et notamment sur la surface du
globe), elles interfèrent et génèrent des "ondes de surfaces". Leur vitesse de propagation
dépend du matériau traversé et d'une manière générale elle augmente avec le profondeur.
On distingue :
Le déplacement du sol qui accompagne leur passage se fait par dilatation et compression
successives, parallèlement à la direction de propagation de l'onde. Elles sont responsables du
grondement sourd que l'on peut entendre au début d'un tremblement de terre. Ce sont les plus
rapides (6km.s-1 près de la surface) et sont enregistrées en premier sur un sismogramme.
A. WAFIK
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Module géophysique Cours ISTP
La différence des temps d'arrivée des ondes P et S suffit, connaissant leur vitesse, à donner
une indication sur l'éloignement du séisme.
Ce sont des ondes guidées par la surface de la Terre. Leur effet est comparable aux rides
formées à la surface d'un lac.
Elles sont moins rapides que les ondes de volume mais leur amplitude est généralement plus
forte et elles concentrent le maximum d'énergie.
On peut distinguer :
- L'onde de Love se propage seulement dan les solides non homogènes. Onde transversale
polarisée dans le plan horizontal, elle résulte d'interférences constructives entre ondes
horizontales. Le déplacement est essentiellement le même que celui des ondes S sans
mouvement vertical. Les ondes de Love provoquent un ébranlement horizontal qui est la
cause de nombreux dégats aux fondations des édifices.
L'onde P qui comprime et étire alternativement les roches. On l'enregistre bien sur la
composante verticale du sismographe.
L'onde S se propage en cisaillant les roches latéralement à angle droit par rapport à sa
direction de propagation. On l'enregistre bien sur les composantes horizontales du
sismographe.
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Module géophysique Cours ISTP
L'onde de Love L: elle déplace le sol d'un côté à l'autre dans un plan horizontal
perpendiculairement à sa direction de propagation. On l'enregistre uniquement sur les
composantes horizontales du sismographe.
L'onde de Rayleight R: le déplacment des particules est à la fois horizontal et vertical.
Cette onde est enregistrée sur les trois composantes du sismographe. Les vibrations
engendrées par cette onde durent plusieurs minutes.
La sismique réfraction
Dans un milieu multicouche où les vitesses sismiques sont croissantes avec la profondeur, il
existe un angle critique θc au-delà duquel les ondes ne sont plus réfractées. Les ondes qui se
présentent à l'interface avec un angle de θc, seront réfractées suivant l'interface entre couches
et des ondes seront émises vers la surface suivant ce même angle critique. (Lois de Snell-
Descartes)
A. WAFIK
101
Module géophysique Cours ISTP
Avec :
Schéma de principe :
Le principe de la sismique réfraction est de ne considérer que le premier pic à arriver sur les
récepteurs, si les couches du sol ont des vitesses sismique croissante avec la profondeur, on
aura des trajectoires qui passent dans des couches de vitesse sismique plus rapide qui auront
un temps d'arriver plus court que les ondes directs à partir d'une certaine distance (distance
critique Xc sur le schéma) entre la source et le récepteur.
A. WAFIK
102
Module géophysique Cours ISTP
Cette méthode est bien adaptée pour la reconnaissance à faible et moyenne profondeur
(profondeur maximum aux environs de 200m).
Vous trouverez dans la section "Programmes" , des programmes sur la sismique réfraction.
La sismique réflexion
Les ondes sismiques sont réfléchies par chaque interface séparant des terrains de vitesse
sismique différentes (voir Loi de Snell-Descartes) et l'énergie de la réflexion dépend du
rapport des vitesses de part et d'autre de l'interface.
L'énergie de l'onde réfléchie est important dans le cas d'un substratum rocheux sous un
recouvrement morainique ou alluvionnaire.
Si on veut repérer des objets (ou des cavités) dans le sol, la résolution va dépendre de la
fréquence dominante de la source, ce qui explique pourquoi on utilise souvent les explosifs (
grande fréquence), ce qui nécessite de grande protection d'emploi.
Schémat de principe :
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La sismique transmission
Ces méthodes sont généralement utilisées en forage (" Down-Hole", "Up-Hole", "Cross-
Hole",... ).
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On mesure la vitesse des ondes (compression, cisaillement si possible) et l'on peut déterminer
à partir des vitesses sismqiues, les caractéristiques du sol (voir les relations dans Notions
théoriques fondamentales) que ces ondes ont traversé.
Utilisations du sismomètre
Comme il vient à l'esprit de chacun, l'application la plus commune des sismomètres est leur
emploi dans l'étude et la détection des séismes ; ce que le chapitre suivant développera en
traitant du réseau de stations sismologiques automatiques. Mais, ce type de capteurs est
employé pour d'autres activités que nous allons tenter d'énumérer.
Prospection géologique
Les sources d'ébranlements utilisées sont de diverses natures : l'explosif était autrefois
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traditionnellement utilisé pour l'émission sismique. Aujourd'hui, il est encore employé où cela
est possible. De nos jours est apparue l'émission sismique par vibrateur ; elle consiste à
émettre dans le sol des trains d'ondes d'une douzaine de secondes et de fréquence variant de
10 à 70 Hz. A cet effet, on utilise un camion vibrateur comportant une plaque pulsante
actionnée par un système de servoverins hydrauliques. Cette méthode a été employée pour la
prospection pétrolière dans le bassin parisien.
Lorsque le camion parvient au point de vibration, l'opérateur abaisse la plaque pulsante pour
la mettre au contact du sol et appuie la totalité du poids du camion sur celle-ci. Le signal
sismique est alors envoyé dans le sol par l'action des servoverins, qui exerce sur la plaque
pulsante une force alternative pouvant atteindre plus ou moins 15 tonnes. Le vibrateur
effectue généralement plusieurs vibrations en chaque point, toutes les 15 à 20 s par exemple.
La durée des vibrations est d'environ 10 s.
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Le dispositif de détection est constitué par une chaîne de capteurs, "géophones" et disposée
suivant l'alignement des camions et solidaire de ces derniers.
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Comme nous avons pu le constater, les américains ont le quasi-monopole de la fabrication des
sismomètres. Le marché est dominé par Kinemetrics Inc, à noter que Kinemetrics est
implantée en Californie, zone sismique de première importance avec la présence de la célèbre
faille de San Andreas.
Nous avons pu obtenir une documentation concernant les tarifs de certains appareils fabriqués
par
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Comment !
Les résultats de la sismique réflexion vont être fortement influencés par la zone non saturée
Si cette zone est de faible épaisseur de forts contrastes d’impédance acoustique existent au
niveau du toit de l’aquifère
Par contre si l’epaisseur de la zone non saturée est supérieut a ¼ la longeur de l’onde
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Conclusion :
La méthode de prospection sismique utilise une source d'ébranlement pouvant être créée par
un coup de masse sur une plaque métallique, l'explosion de dynamite, les vibrations
cohérentes d'un camion vibreur, etc...
La source produit une onde de choc qui se propage dans le sous-sol á des vitesses différentes
et selon des trajets qui suivent des lois analogues á celles de l'optique. Il se produit ainsi des
réflexions, des réfractions et des guidages d'onde.
Les vibrations sont enregistrées à la surface du sol par des capteurs sensibles à la vitesse de
déplacement du sol, les géophones. En fonction du dispositif de terrain utilisé, l'analyse des
temps d'arrivée des ondes directes, réfléchies, ou réfractées permet de calculer les vitesses
sismiques et les épaisseurs des terrains.
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1- Introduction
2- les différents types des sondages
2-1 les sondages en terrain meuble
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4- Diagraphes
5-conclusion
1- Introduction
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l’extrémité du terrain de tiges visses les uns a suite des autres et qui
permettent de le manœuvrer de la surface.
Les sondages sont considères comme un moyen d’exploration du sous-
sol. Ils peuvent aussi être un moyen d’exploitation pour les fluide
comme l eaux et les hydrocarbures (photo).
Photo 1 :Sondage
Dans le cas de construction d'ouvrages (bâtiments, autoroutes, ...), des
sondages sont effectués par enlèvement de sédiments par couches afin de
rechercher des éléments potentiellement exploitables en archéologie.
Dans l'archéologie du bâtiment, des sondages sont effectués dans les couches
d'enduits successifs afin, par exemple, de mettre au jour des peintures murales et
autres fresques. La nature archéologique d'un site sera toujours confirmée par un
sondage avant de l'exploite
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Sondage
En roche
En terrains meubles
massive
Milieu Outils
Milieu marin
continental Diamantés
tarrière a main
Viobrio-Fonçage
tarière mecanisée
la pelle hydraulique
la bene preneuse
au vibrio-fonçage
au carottier
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tarières à vrille nue ; les tarières à vrille recouverte d'un cylindre creux ; les
tarières formées d'un demi-cylindre àarête tranchante.
La tarière est ainsi une pièce d'équipement utilisée pour obtenir des
échantillons de sol à des profondeurs relativement faibles. Elle est enfoncée
à la main verticalement dans le sol humide en tournant. Après une courte
distance, elle est retirée du sol. Le sol collant à la tarière est recueilli et
convenablement étiqueté. La tarière est ainsi utilisée de plus en plus
profondément dans le sol afin d'obtenir une série d'échantillons à
intervalles réguliers de profondeurs varriées.
Cette méthode est rudimentaire mais toujours utile lorsque le site est
inaccessible à du matériel motorisé. Avec injection de boue, la tarière à
main produit des trous d'excellente qualité pour la réalisation des essais
pressiomètriques dans les sols mous sous la nappe. Ce mode d'investigation
est limité en profondeur, surtout si le sol renferme des éléments grossiers.
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Photo 8 : godets
Le châssis est composé d'une structure mécano-soudée, souvent en « X ».
Sur sa partie supérieure, il est conçu pour pouvoir supporter la tourelle et
sa partie inférieure pour pouvoir accueillir les longerons qui comportent le
système de déplacement (chenilles ou pneus). On y trouve également des
équipements comme les lames ou les stabilisateurs (pour les pelles sur
pneus).
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Elle s'utilise suspendue aux câbles d'une grue à treillis et pelle portuaire, ou
à la place du godet d'une pelle mécanique d'une mini-pelle, sous un pont
roulant ; elle peut être munie d'un « rotateur » hydraulique ou mécanique
permettant une rotation de l'outil à 250° ou 360°, qui la rend apte à
l'utilisation en travaux publics.
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Sous son poids et s'il est soumis, en plus, à un effort constant vers le bas (ou
vers le haut dans le cas d'arrachage), l'élément ainsi « vibré » pénètre dans
le sol (ou en sort). Le vibrateur fournit alors de l'énergie à l'élément,
énergie dissipée dans le sol. L'expérience montre que cette énergie est en
règle générale très bien utilisée, car la pénétration par fonçage est
grandement facilitée par les vibrations. La pénétration n'est plus possible
ou devient trop lente si le vibrateur n'est plus capable de fournir l'énergie
qui lui est demandée, ou si l'effort de fonçage ne peut plus vaincre la
résistance à la pénétration du sol. Le vibrofonçage est un procédé qui
soumet, en partie courante, l'acier -ou le matériau constitutif du pieu- à des
contraintes qui restent nettement inférieures à sa limite élastique, il est
peut-être moins performant que le battage dans les terrains ayant une
forte résistance à la pénétration, dans lesquels, il est indispensable de
contrôler le battage pour ne pas soumettre le matériau à des contraintes
excessives susceptibles de le déformer. En règle générale, le vibrofonçage
est bien indiqué dans les terrains sableux, saturés ou non, et dans les
terrains alluvionnaires; son utilisation reste possible dans d'autres types de
terrains, comme le montrent les essais faits à Merville (argile raide des
Flandres) par le LCPC dans le cadre du Projet National Vibrofonçage
1
Photo 14 : Vibrofonçage
2- 2-5
sondage a la soupape
Il s’agit de la technique de forage la plus lourde, donc la plus chère, mais
aussi de celle susceptible d’apporter les informations les plus précises, sur
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3-1-2 carottiers
Le sondage carotté est une méthode de foration, qualifiée de non
destructive qui consiste à foncer dans le sol à l’aide d’une foreuse, un
carottier fixé au bout d’un train de tige et permettant le prélèvement puis le
retour en surface d’échantillons d’intacts (carottes) pour les essais de
laboratoire.
Le carottier est un outil de découpe permettant l'obtention, par carottage,
d'échantillons, ou « carottes » sur un terrain ou sur des roches.
Il se distingue de la scie cloche par l'absence de foret de guidage. Son
utilisation peut se limiter à la découpe de trous de grand diamètre. Plus
simple qu'un trépan, il n'est pas adapté à la découpe de trous profonds.
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Photo 19 : tarière
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3-1-4 Equipements
Une réalisation de sondage carottés nécessite un apport de fluideil est donc
nécessaire de trouver un point d’eau à proximité du point de forage.
Cela nécessite également du matériel complémentaire en particulier
Une pompe d’injection destinées à injecter le fluide par les trains de tiges.
La sondeuse rotative est équipée d’un marteau hydraulique sur glissière
assurant la frappe en tête. La vitesse de rotation peut être réglée
indépendamment de la frappe. L’énergie est transmise jusqu’au taillant par
le train de tiges
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- L’air comprimé
- Peut être utilisé en technique hors trou ou fond de trou. Il existe des
limites à la technique :
- l’espace annulaire autour du train de tiges doit rester modéré,
- la présence de matériaux argileux peut entraîner des bourrages,
- la technique peut ne pas être applicable dans certains cas en présence
de venue d’eau.
- L’eau claire
- L’eau permet de refroidir et nettoyer les outils. Les terrains trop
perméables ou fissurés ne permettent pas une bonne remontée des
cuttings,
- La boue de forage
Les fonctions de la boue sont les suivantes :
- consolider les parois du forage, par le dépôt du « cake » sur la formation,
- remonter au jour les sédiments broyés « cuttings » par l’outil
- maintenir les cuttings en suspension s’il se produit un arrêt de
circulation de la boue,
- lubrifier et refroidir l’outil de forage ou de carottage, équilibrer dans le
sondage les pressions hydrostatiques des niveaux aquifères rencontrés
- Le choix du type de boue et sa bonne préparation constituent des
éléments déterminants pour la qualité du forage. La bentonite et
- les boues polymères sont les plus utilisées. Son utilisation est :
- inadaptée aux terrains trop perméables
- interdit pour des essais de perméabilité ou pose de piézomètre.
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4- Diagraphies
Une diagraphie (well log) consiste à mesurer, à l'aide de différentes sondes,
les caractéristiques des roches traversées lors d'un forage. D'une manière
générale, on appelle diagraphie tout enregistrement d'une caractéristique
d'une formation géologique traversée par un sondage en fonction de la
profondeur.
Une diagraphie instantanée enregistre les caractéristiques de la formation
pendant le forage (loggingwhiledrilling soit LWD) tandis qu'une diagraphie
différée détermine les caractéristiques de la formation après le forage, la
garniture de forage ayant été retirée du puits. Les outils de mesures sont
alors connectés à un câble électrique (wirelinelogging) et descendus dans le
sondage (avant tubage), la stabilité étant assurée par le fluide de forage.
Les mesures diagraphiques permettent d'estimer le contenu (les «
saturations ») en eau et en hydrocarbures des réservoirs traversés. Elles
permettent également de déterminer le pendage des couches, la
détermination des caractéristiques du puits de forage, la comparaison des
différents puits entre eux, et de repérer les couches productrices des
couches isolantes (non-productrices).
Une fois le puits tubé et cimenté (casedhole), la mesure diagraphique la plus
fréquemment effectuée est celle de la qualité de l'étanchéité verticale
obtenue grâce au ciment. Elle est effectuée dans le but d'isoler les zones
poreuses (ou réservoirs) les unes des autres.
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Photo 22 : diagraphies
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5-conclusion
Les forages sont l’un des meilleurs moyens d’obtenir de l’eau potable,
l’exploration souterraine et récupérer des matériaux sous le terrain. La
construction et la réparation de ces forages demandent des connaissances
spécialisées et des compétences techniques qui peuvent en grande partie
être tirées d’ouvrages courants.
Cependant, les opérations de terrain dans des zones reculées ou dans des conditions difficiles exigent
souvent de la flexibilité et de l’imagination pour éviter et résoudre les problèmes techniques. Cette
revue est destinée à faciliter la prise de décision lorsqu’il s’agit de choisir les méthodes de forage
ayant le meilleur rapport coût-efficacité, et de décider s’il faut réaliser de nouveaux forages ou
réhabiliter les forages existants. Le résultat final devrait être une installation d’un bon rapport coût-
efficacité capable de fournir de l’eau potable pendant
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