UNIVERSITE SULTAN MOULAY SLIMANE

ECOLE SUPERIEUR DE TECHNOLOGIE

FKIH BEN SALAH

presente par : Encadre par :

-Hamza Oumaste Pr. BAIDADA Bouchra

-yassin elmorsli Pr. HASSAN
-hafid elothmai
Filière : Génie Mini

COMPTE RENDU DE
TP METHODES GEOPHYSIQUE
METHODE ELECTRIQUE

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INTRODUCTION :

Les méthodes électriques ont comme principe de base d'injecter un courant connu dans le sol à l'aide
de deux électrodes pour créer une différence de potentiel mesuré par une autre paire d'électrodes. De
façon générale, la méthode permet de déterminer les variations lithologiques dans le sol ou dans le
roc qui sont caractérisées par des résistivités électriques qui leur sont propres..

la résistivité électrique ou la perméabilité magnétique. Le plus souvent le but est de détecter et de

quantifier la présence de minerais d'hydrocarbures, de nappes d'eau souterraines, de déterminer les
caractéristiques du sol avant des grands travaux d'aménagement (études géotechniques), de
cartographier des zones polluées, ou encore de détecter des vestiges archéologiques. Dans
le domaine académique, la géophysique appliquée est utilisée pour imager la structure géologique de
la partie supérieure de la croûte terrestree.

Dans ce TP on a vu deux dispositifs : WENNER et SCHLUMBERGER.

 Dispositif de WENNER :

Le dispositif WENNER est une configuration couramment utilisée dans la méthode électrique pour
mesurer la résistivité électrique du sol. Il consiste en une disposition linéaire de quatre électrodes
équidistantes sur la surface du sol.

Les électrodes A, B, M et N sont disposées dans cet ordre, formant une ligne droite. Les électrodes
d'injection, A et B, sont connectées à une source de courant électrique, tandis que les électrodes de
potentiel, M et N, mesurent la différence de potentiel induite par le courant.

Dans le dispositif WENNER, le courant circule entre les électrodes A et B, à travers le sol. La
résistivité électrique du sol est calculée en fonction de la distance entre les électrodes et de la
résistance mesurée lors du passage du courant.

Cette configuration permet d'obtenir des mesures précises de la résistivité électrique du sous-sol, en
cartographiant les variations le long de la ligne formée par les électrodes.

Le dispositif WENNER est largement utilisé dans les études géophysiques pour caractériser la
structure et la composition du sous-sol, aidant ainsi à la planification de projets de construction, à la
détection de ressources naturelles et à d'autres applications géologiques

Figure1

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Dans le dispositif de WENNER,

AM = MN = NB = a --------> k = 2π a

 Dispositif de SCHLUMBERGER :
Le dispositif Schlumberger est un autre schéma de configuration utilisé dans la méthode électrique
pour mesurer la résistivité électrique du sous-sol. Il est couramment utilisé pour des mesures de
résistivité électrique plus profondes et sur des terrains plus homogènes.
Le dispositif Schlumberger implique l'utilisation de paires d'électrodes de courant et de potentiel,
comme A/M et N/B. Les électrodes d'injection A et B sont situées à l'extérieur de la zone de mesure,
tandis que les électrodes de potentiel M et N sont placées à différentes distances entre elles, au milieu
de la zone de mesure.
Dans ce dispositif, le courant électrique est injecté par les électrodes A et B, tandis que les électrodes
M et N mesurent la différence de potentiel induite par le courant. La distance entre les électrodes de
potentiel, M et N, est progressivement augmentée pour couvrir une gamme de profondeurs.
La résistivité électrique du sous-sol est calculée en fonction de la distance entre les électrodes de
potentiel et de la résistance mesurée lors du passage du courant.
Le dispositif Schlumberger permet des mesures plus précises de la résistivité électrique en
profondeur, en minimisant les effets de surface et en réduisant les variations dues à la rugosité du
terrain. Il est couramment utilisé dans les études géologiques et géotechniques pour caractériser la
structure des formations géologiques, notamment pour la recherche d'eau souterraine et l'exploration
pétrolière

Figure 2 :

Dans le dispositif de SCHLUMBERGER, MN << AM -----------> k = π AB2 / 4MN

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TRAITEMENT DES DONNEES DE TERRAIN :

DISPOSITIF DE SCHLUMBERGER :

Ce tableau représente les valeurs de résistivité mesurée pour chaque sondage.

AB /2 S1 S2 S3 S4 S5 S6
2 75 78 67 86 74 77
3 84 76 68 88 68 78
4 92 74 74 92 66 68
5 88 72 72 98 65 69
6 112 72 74 96 63 67
8 115 82 85 102 66 59
10 118 84 82 101 72 61
15 144 92 96 109 78 74
20 154 144 135 153 68 68
25 165 146 136 163 69 66
30 185 185 148 171 67 65
40 178 156 156 152 59 63
50 188 177 177 184 88 66
60 189 179 179 196 102 72
70 155 155 188 213 105 105
80 145 145 145 225 117 92
100 146 147 147 287 215 88
125 145 142 142 257 213 117
150 147 138 148 213 233 138
175 178 148 152 208 235 127
200 188 188 188 198 236 135
250 198 198 198 154 238 141
300 215 215 215 176 238 148
350 245 222 233 198 239 147
400 325 225 236 263 255 162
450 324 242 238 283 428 186
500 369 269 269 296 455 178
550 358 358 358 327 456 215
600 415 415 428 346 455 235
650 455 425 425 382 469 358
700 445 425 452 402 478 325
750 436 456 456 381 488 357
800 440 455 455 389 479 388

Tableau1 : les valeurs de résistivité.

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Traitement des valeurs de résistivité par IPI2WIN pour chaque sondage :

Sondage 1 :

Figure3 : profil de sondage1.

 Ce profil montre l’existence de 5 couches, chaque couche a une épaisseur h et une profondeur d.

5
Sondage 2 :

Figure4 : profil de sondage2.

 Ce profil montre l’existence de 4 couches, chaque couche a une épaisseur h et une profondeur d.

6
Sondage 3 :

Figure 5 : le profil de sondage 3.

 Ce profil montre l’existence de 5 couches, chaque couche a une épaisseur h et une profondeur d.

7
Sondage 4 :

Figure 6 : le profil de sondage 4.

Ce profil montre l’existence de 4 couches, chaque couche a une épaisseur h et une profondeur d.

8
Sondage 5 :

Figure 7 : le profil de sondage 5.

 Ce profil montre l’existence de 3 couches, chaque couche a une épaisseur h et une profondeur d.

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Sondage 6 :

Figure 8 : le profil de sondage 6.

 Ce profil montre l’existence de 4 couches, chaque couche a une épaisseur h et une profondeur d.

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Tableau 1:la classification des roches

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2-Les résultats par logiciel ADOBE ILLUSTRATOR

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CONCLUSION

En conclusion, il est clair que les roches sédimentaires dominent le terrain étudié,
composées de quatre types : le calcaire, les marnes, l'argile et l'argilite. Cependant,
chaque sondage montre des variations dans la répartition des couches, notamment en
termes d'épaisseur et de profondeur. Il est important de noter qu'il existe une
discontinuité des couches dans le sous-sol, avec un seul faciès dominant : le faciès
sédimentaire. Cette discontinuité peut être due à des processus géologiques tels que

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l'érosion, la sédimentation ou la tectonique des plaques. De plus, il est essentiel de
souligner que l'étude minutieuse de ces faciès sédimentaires peut fournir des
informations précieuses sur l'histoire géologique du site et son potentiel en termes de
ressources naturelles.

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