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HYDRODYNAMISME EN MILIEUX
POREUX
Dr BAKA Derving
Hydrogéologue
Université Félix Houphouët-Boigny
UFR Sciences de la Terre et des Ressources Minières
dervingb@gmail.com / baka,derving@ufhb.edu.ci
OBJECTIF PRINCIPAL
INITIER À LA MODÉLISATION
HYDROGEOLOGIQUE EN MILIEU
POREUX
OBJECTIFS SPECIFIQUES
- Géologie
- Informatique et logiciels
PROGRAMME
Méthodologie
3- Application : Modflow
I- GÉNÉRALITÉS ET DE NOTIONS
I- GÉNÉRALITÉS ET NOTIONS
I.2- Définitions
l’hydrogéologie est la Science qui étudie les eaux
souterraines (ES)
- conditions d’accumulation et de circulation des eaux dans
les roches (origine, géologie, hydrodynamisme, etc.) ;
- conditions d’ acquisition des substances dissoutes par
l’eau au contact des roches encaissantes (hydrogéochimie,
isotopie, etc.).
Avec :
P : précipitations (liquide et solide) [mm] ou [m3] ;
S : ressources disponible à la fin de la période précédente (eaux souterraines, humidité du sol,
neige, glace) [mm] ;
R : ruissellement de surface et écoulements souterrains [mm] ;
E : évaporation (y compris évapotranspiration) ;
S+-DS : ressources accumulées à la fin de la période étudiée [mm].
I- GÉNÉRALITÉS ET NOTIONS
I.4- Concept d’aquifère
Les formations géologiques qui composent le sol ont, lorsqu’elles sont assez
Elles constituent alors des aquifères dans lesquels le comportement des eaux
Les nappes d’eau souterraine ne sont ni des lacs ni des rivières souterraines ;
il s’agit d’eau contenue dans les pores ou les fissures des roches saturées par
les eaux de pluie qui se sont infiltrées.
I- GÉNÉRALITÉS ET NOTIONS
I.4- Concept d’aquifère
Un aquifère est un corps (couche, massif) de roches perméables
Les deux critères essentiels pour qu’un milieu soit aquifère sont
saturée, parce que tous les pores des roches sont remplis d’eau :
des espaces vides dans la roche et l’eau n’est présente que sous
forme d’humidité.
I- GÉNÉRALITÉS ET NOTIONS
I.4- Concept d’aquifère
ZS - ZNS
I- GÉNÉRALITÉS ET NOTIONS
I.4- Concept d’aquifère
ZS - ZNS
I.4- Concept d’aquifère
Caractéristiques des aquifères
Aquifères poreux (continu)
Milieu homogène
présente des
caractéristiques,
physiques
et hydrodynamiques
constantes en tout point
dans le sens de
l’écoulement
Milieu isotrope
présente des propriétés
constantes dans
toutes les directions de
l’espace
II- PARAMETRES CARATERISTIQUES
DES AQUIFERES
II- PARAMETRES CARATERISTIQUES DES AQUIFERES
II.1- Paramètres hydrodynamiques
l’eau.
coefficient d’emmagasinement.
Dispositif expérimental
II.1- Paramètres hydrodynamiques
II.1.2- Conductivité hydraulique ou coefficient de perméabilité
∆ℎ ∆𝑃
𝑄 = 𝐾𝐴 𝑄 = 𝐾𝐴
𝐿 𝜌𝑔𝐿
𝜟𝒉
Q : Débit volumique (m3/s) ; A : Section (m2) ; : Gradient hydraulique (i) (m)
𝑳
DP : Différence de pression ; r : masse volumique du fluide
g : accélération de la pesanteur
K : coefficient de perméabilité du milieu poreux ou conductivité hydraulique (m2/s)
II.1- Paramètres hydrodynamiques
II.1.2- Conductivité hydraulique ou coefficient de perméabilité
poreux
DISTRIBUTION DES VALEURS DE PERMEABILITE
II.1- Paramètres hydrodynamiques
II.1.4- Transmissivité (T)
T (m2/s)= K.e
la colonne d'eau surmontant le point considéré dans le cas d'un sol saturé,
h).
•u est la pression de l’eau ;
•γw le poids volumique de l’eau ;
•z la cote du point considéré par rapport à un
plan de référence (charge de position) ;
•v la vitesse de l’eau ;
•g l’accélération de la pesanteur.
II.1- Paramètres hydrodynamiques
II.1.5- Charge hydraulique et piézométrie
Le niveau, la cote ou la surface piézométrique est l'altitude ou la
profondeur (par rapport à la surface du sol) de la limite entre la nappe
phréatique et la surface du sol.
Ce niveau est mesuré à l'aide d'un piézomètre en mètre (m) en un point i.
CHARGE HYDRAULIQUE ET PIEZOMETRIE
Carte piézométrique
III- MODÉLISATION EN
HYDROGÉOLOGIE : CONCEPTS ET
MÉTHODOLOGIE
III.1- Modèle hydrogéologique
contamination ;
✓ etc.
III.4- Données exigées pour l’établissement du Modèle
Hydrogéologique
➢ L’interprétation se fait en
prenant en considération ces
approximations.
- Modèles déterministes
h h
(K
x x x ) + y( Ky y ) + z ( Kz h
z ) = Ss h
t
• L’inconnue de cette équation est h qu’il faut résoudre avec des modèles numériques
conservation de la masse
III.5- Base de la modélisation hydrogéologique
III.5.1- Résolution de l’equation
✓ la loi de conservation du moment
h (1)
q=K
x
Avec :
q : Flux volumique ;
K : Perméabilité de Darcy ;
h : Charge hydraulique
III.5- Base de la modélisation hydrogéologique
III.5.1- Résolution de l’equation
h h h h
(K xx ) + (K yy ) + ( K zz ) −W = S s
x x y y z z t
Kxx, Kyy, Kzz : Perméabilités selon les trois directions de l’espace (x, y,z);
h : Charge hydraulique ;
Ss : Emmagasinement spécifique du milieu poreux;
t : Temps ;
W : Flux d’échanges verticaux par unité de volume
III.5- Base de la modélisation hydrogéologique
III.5.1- Résolution de l’équation
h
= 0 (h est considérée constante)
t
III.5- Base de la modélisation hydrogéologique
III.5.2- Régimes d’ecoulement
h
0 (h varie en fonction du temps)
t
III.5- Base de la modélisation hydrogéologique
III.5.3- Résolution de l’équation
domaine :
III.5- Base de la modélisation hydrogéologique
III.5.3- Résolution de l’équation
(Fourrier et de flux)
Conditions aux limites
En mathématiques, une condition aux limites est une
contrainte sur les valeurs que prennent les solutions des
équations aux dérivées ordinaires et des équations aux
dérivées partielles sur une frontière.
Condition de Dirichlet =
condition de potentiel (charge ou niveau piézométrique)
imposée
➔ Valeur constante du potentiel (valeur de la charge
hydraulique) imposée sur une portion de la limite du
domaine considéré
Condition de Neumann=
condition de flux imposé ou nul sur une portion de la limite
du domaine
Condition de Cauchy=
• condition mixte de flux et de potentiel sur une portion de
la limite du domaine
• Condition mixte, qui représente un flux d’eau (ou de
masse) qui dépend d’une charge (ou concentration)
connue
✓ Feflow
Modèle aux Éléments Finis (maillage triangulaire)
✓ Etc.
IV- ETAPE DE CONCEPTION D’UN
MODELE
IV.1- Démarche pour le développement d’un modèle hydrogéologique
✓ Rabattement de la nappe;
✓ Simulation du transport de polluants;
✓ Etablissement d’écoulement souterrain;
✓ Détermination des zones de protection d’un
ouvrage;
✓ etc.
IV.3- Développement d’un modèle conceptuel
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IV.8- Assignation des conditions aux limites du modèle
12
IV.9- Distribution et assignations des paramètres hydrogéologiques
Conductivité hydraulique
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IV.10- Calage et validation du modèle numérique
Objectifs du calage
✓ comparer le modèle aux observations de
terrain pour s’assurer qu’il peut reproduire des
conditions d’écoulement observées;
✓ éprouver le modèle conceptuel;
✓ apprendre à connaître son modèle.
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IV.10- Calage et validation du modèle numérique
Objectif de la validation
✓ Vérifier le modèle avec un “stress” différent (par
exemple, un essai de pompage ou une autre
campagne piézométrique) pour éprouver le
modèle calibré.
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IV.10- Calage et validation du modèle numérique
Méthode de calage
Le calage d’un modèle peut se faire de 2 manières:
✓ Automatique: dispose de quantité importante de
données;
✓ Manuellement ou par Tâtonnement: moins de
données.
19
IV.10- Calage et validation du modèle numérique
20
IV.10- Calage et validation du modèle numérique
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IV.10- Calage et validation du modèle numérique
Validation du modèle
✓ Le modèle calibré pourrait ne pas être une
combinaison unique de paramètres;
▪ consiste à effectuer une comparaison entre les
charges simulées par le modèle en régime transitoire et
celles observées sur le terrain;
▪ Typiquement: un modèle est calibré en condition
statique d’écoulement, puis validé en condition d’essai
de pompage.
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IV.10- Calage et validation du modèle numérique
Sites Charge observée (m) Charge calculée (m) Différence de charge (m)
✓ Carte piézométrique
✓ Carte des rabattements
✓ Carte de vecteurs de vitesse
✓ Carte de lignes d’écoulement
✓ Carte de profondeur de la nappe libre
✓ Carte de flux entre les couches
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IV.13- Présentation des résultats
Carte piézométrique
avec les lignes de
courant
Carte du rabattement
de la nappe
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IV.13- Présentation des résultats
:1111
32
IV.13- Présentation des résultats
✓ Vues en coupe
✓ Blocs thématiques 3D
✓ Animations 3D
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CONCLUSION
✓ un modèle numérique est un outil puissant, mais
demeure un outil;
✓ doit être maintenu à jour et ajusté avec des données
d’exploitation;
✓ pour qu’ils soient considérés valides, ils doivent être
calibrés, validés et une analyse de sensibilité des
paramètres doit être réalisée;
✓ La fiabilité du modèle dépend grandement de la
qualité des données de terrain et de la
compréhension du modèle conceptuel.
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4-
Essai de modélisation
PLAN
➢ Contexte général
➢ Action à mener
Contexte général
❑ Déversement de plus de 400 tonnes de déchets toxiques sur 11 sites
impérieuse.
Cet aquifère, selon les études antérieures, est le mieux indiqué pour l’alimentation en
eau de consommation de la région d’Abidjan. On l’appelle communément "Nappe
d’Abidjan" ou "Nappe du Continental Terminal".
Hydrogéologie du district d’Abidjan
Aquifère du Maestrichtien (Crétacé supérieur)
dissous dans les eaux souterraines vers un ouvrage de captage, de son point
Ainsi, si le point d’injection d’un contaminant dissous se trouve sur une ligne
de contribution est la portion du territoire sur laquelle l’eau qui s’infiltre aboutira
délimiter son aire d’alimentation, ainsi que des marqueurs d’isochrones. Les
situent à l’intérieur d’une aire d’alimentation, tandis que les lignes d’égal temps
déterminer le temps que met une particule virtuelle d’eau de son point
les sables grossiers et la couche inférieure les sables fins (SOGREAH, 1996).
Processus de contamination des eaux de la nappe
(irréguliers) de 1 000 m de côté (1 km) ont été utilisées. Le maillage a été affiné
Afin de mieux représenter les limites de la zone à modéliser, les mailles qui
n’appartiennent pas à l’aquifère, ont été rendues inactives. Ainsi, le modèle est
lignes.
Conditions aux limites
Elles sont constituées de conditions aux limites de type « charge constante »,
de type « rivière » et de type « recharge ».
La charge assignée aux conditions aux limites de type charge constante et
rivière correspond à l’élévation des cours d’eau représentés, tandis que la
conductance des limites de type rivière a été déterminée par essai et erreur.
Les cotes assignées sont les suivantes:
• charge constante au Nord: 60 m;
• charge constante au Sud: 0,2 m;
Les conditions aux limites de type recharge sont assignées uniformément sur
l’ensemble de la première couche du modèle et correspondent à une valeur de
247,4 mm/an.
Exemple d’un modèle d’écoulement dans la
nappe
Trois tranches de zone non saturée ont été identifiées dans le District
d’Abidjan.
Profondeur Temps de
Capacité
Sites Déversement Texture du sol Zone non saturée de la nappe transfert
d’infiltration
(m) vertical
1 Vridi Canal Sable argileux sur bas plateau Bonne Sable moyen 1à2 -
2 Vridi Sable argileux sur bas plateau Bonne Sable moyen 1à2 -
3 Akouédo Sable argileux Moyenne Sable moyen argileux 40 6 mois
4 Ecole de Police Sable argileux Moyenne Sable argileux 30 6 mois
5 Abobo-Zoo Sable argileux Moyenne Sable moyen argileux 50 -
6 Abobo-Anador Sable argileux Moyenne Sable argileux 70 6 mois
7 Plateau Dokui non loin de Sable argileux Moyenne Sable moyen 70 6 mois
8 HETEC Sable argileux Moyenne Sable moyen 60 6 mois
9 Abobo route d’Alépé Sable argileux Moyenne Sable grossier 60 6 mois
10 Abobo abattoir municipal Sable argileux Moyenne Sable moyen argileux 50 6 mois
11 Route Anyama-N’Dotré Sable argileux Moyenne Sable argileux 60 6 mois
Forêt du Banco côté prison civile
La figure ci - dessus révèle que les eaux souterraines d’Abidjan coulent dans la direction
nord-sud. Des lignes de courant sont orientées vers les cours d’eau de l’Agnéby et de la
Mé, du fait que le niveau de l’eau est aussi faible (entre 0 et 0,2 m).
Exemple d’un modèle d’écoulement dans la nappe
Le temps global mis par un filet liquide pour atteindre un ouvrage de captage situé dans le champ captant est la
somme du temps de transfert vertical et du temps de transfert horizontal de ce filet.
Le Tableau II présente les résultats d’estimation du temps global de transfert des particules d’eau à partir des
lieux de déversement.
La carte piézométrique
Modélisation des nappes de la Plaine des Galets
MODFRAC
Construit en code C++, sous Borland C++ Builder 3.0.
Évaluer valeur de la
Générer aléatoirement un Calculer la charge hydraulique
conductivité hydraulique pour
réseau de fractures avec en chaque nœud de ce réseau
chaque lien du réseau de
conditions imposées de fractures
fractures
SOLFRAC
Pose du masque
Amas isolés
MÉTHODES
MODÉLISATION ÉCOULEMENT ET TRANSPORT
Simulation du transport dans le réseau de fractures par la méthode « Time Domain Random Walk (TDRW) » Delay et
Sorption 4 4
Dispersion
MÉTHODES
MODÉLISATION ÉCOULEMENT ET TRANSPORT
Injection du traceur
Dans le cas de la modélisation du transport, la composante verticale, de la surface du sol aux fractures en
traversant toute la couche d’altération n’a pas été pris en compte ce qui aurait engendré de plus long temps
de parcours
Les temps souvent très long de séjour sont dus au fait que le logiciel simule un taux de restitution à la
sortie du système de 100% du traceur
En condition naturelle, ce taux n’est pas atteint, puisque qu’à un certain moment, on tend vers la limite de
détection des appareils de mesure utilisé dû aux très faibles taux de concentration du traceur
FIN