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• Définitions
• Eléments constitutifs
• Différents types de barrages
Cubature
C’est un ouvrage d’art réalisé sur le plan transversal d’un cours d’eau destiné à stocker une
certaine quantité d’eau à des fins multiples.
• La digue
• Le déversoir
• Le bassin de dissipation
• Les Mur bajoyers
• Le chenal
• L’ouvrage de prise
• L’ouvrage de vidange
Le Mur bajoyer : c’est un ouvrage de mur en L, situé de part et d’autre du déversoir ayant pour
objectif de bloquer les remblais.
L’Ouvrage de vidange
Il se place au niveau du lit mineur, il est utile dans les cas suivants :
Bassin de dissipation : c’est un ouvrage aménagé à l’aval du seuil ayant pour but de réduire
(dissiper) l’énergie de l’eau avant sa destitution dans le lit mineur. Il est constitué d’une dalle
en gros béton ou en béton armé. La barbacane permet de libérer les sous pressions d’eau
infiltrées.
L’aval du bassin de dissipation devrait être protéger par un lit de gabion puis d’enrochement.
Cette protection a pour rôle essentiel d’éviter les affouillements en aval immédiat du bassin.
La zone du chenal est généralement soumise à des travaux de déblai pour favoriser les
écoulements des eaux. Sa longueur est généralement comprise entre 30 à 50m en général.
On distingue deux types de déversoir, à savoir : le déversoir central et celui latérale. Ils
présentent chacun des avantage et inconvénients.
Pour le déversoir central : coute plus chère mais a une grande capacité d’évacuation ;
Pour le déversoir latéral : moins cher mais occasionne des perturbations sur le plan hydraulique
et environnementale.
• Type poids
8. La butée de pied amont pour assurer la stabilité du perré afin d’empêcher les éventuels
glissements du perré au pied de la digue ;
11. Le drain de pied aval pour recueillir les eaux d’infiltration provenant du corps de la digue
et les acheminer vers le chenal ;
Ils sont constitués de remblai argileux (homogène ou hétérogène) en fonction des résultats du
laboratoire.
Se sont des barrages dont le fonctionnement se fait de façon mobile et qui se réalisent sur des
grands cours d’eau. Ils sont constitués de plusieurs modules sur un grand cours d’eau.
Il s’agit d’un petit ouvrage réalisé afin de capter les nappes phréatiques. Leur réalisation
nécessite des investigations hydrogéologiques très poussée.
La réalisation d’un barrage nécessite une dépression ou vallée naturelle (cuvette) et pour ce
faire, les investigations veilleront à la recherche d’un site naturellement encaissé. Les sites plats
ou faiblement encaissés seront alors délaissés.
Remarque
Sur les sites moyennement ou faiblement encaissés, la conception des petits ouvrages sera
acceptée.
La réalisation d’un barrage nécessite la présence d’un cours d’eau alimenté par un bassin
versant relativement important. La superficie du bassin versant représente un paramètre non
négligeable dans l’estimation des apports liquides. Des études hydrologiques seront alors
indispensables pour une connaissance des ressources en eau. Cela nécessitera la recherche de
document cartographique et climatologiques.
Ils sont indispensables dans la détermination du site d’un barrage, on veillera ainsi :
L’axe du barrage qui est la zone occupée par la digue, fera l’objet de reconnaissance de sol de
fondation en vue d’un calage de la tranchée. La tranchée devrait se fonder sur un matériau
imperméable. Des sondages géotechniques seront indispensables ainsi que des essais
géotechniques, de même que les études géophysiques.
Les critères ci-dessus devront être abordés lors des études préliminaires généralement réalisé
en phase APS. Plusieurs sites pourront être proposer par le maitre d’ouvrage au cours de cette
phase. Les avantages et les inconvénients de chaque site pourront être évaluer. Le site le plus
potentiel sera retenu pour la phase APD et sera soumis au maitre d’ouvrage.
A ces études techniques s’ajouteront d’autre études non négligeables, il s’agit entre autres :
-les études sociologiques : elles ont pour rôle d’apprécier les impacts de l’ouvrage sur les
activités sociologiques des populations riveraines.
-les études environnementales : elles ont pour rôle de faire ressortir les impacts positifs ou
négatifs de l’ouvrage sur l’environnement. Des solutions d’atténuation seront proposées pour
les impacts négatifs.
-les études économiques : elles feront ressortir la rentabilité de l’ouvrage sur les populations
ainsi que pour le pays. Ces études annexes nécessiteront des experts en sociologie,
environnement et en économie. Les conclusions de leur rapport doivent être déterminant pour
la réalisation de l’ouvrage (attention porter par les institutions financières de leur rapport).
Les levées topo sur l’axe du barrage se donne pour objectif de déterminer la configuration du
projet longitudinal. Les études topo vont s’effectuées à travers de multiple profils transversaux
à une équidistance bien déterminer :
Les données générées par les investigations topographiques permettront d’établir le profil
longitudinal de l’axe du barrage. Ce dernier (profil en long) servira donc au calage de la digue
ainsi qu’à la détermination des cubatures (volume de terrassement).
La cuvette du barrage fera l’objet des levées détaillées, ces levées se feront à travers de multiples
semi de point aux coordonnées précises (x ; y ; z). Les études topo nécessiteront une borne de
référence locale ou rattaché à un nivellement national.
La courbe hauteur surface illustre la variation surfacique des différents courbes de niveau en
fonction des altitudes. Les superficies des différentes courbes de niveau sont obtenues par
altimétrie de manière indépendante.
Cette méthode se fonde sur l’hypothèse que la cuvette du barrage se présente sous la forme d’un
cône de hauteur H avec une superficie S à son sommet. Le volume de la cuvette peut être
déterminer à partir de la relation :
1
𝑉 = (H.S)
3
Avec
V = volume (m3)
Cette méthode s’adapte sur les cuvettes moyennement encaissé (relief faiblement encaissé), elle
provient d’expérience mené sur des bassins versants au Burkina Faso.
𝑆.𝐻
𝑉=
2,67
Avec
V= volume (m3)
Les résultats de la méthode simplifiée et celle de Grésillon pourront être acceptées en phase
APS. En phase APD le volume de la cuvette sera déterminé par la méthode détaillée.
Elle permet une appréciation très précise de la capacité de la cuvette à partir des données
topographiques. Les données seront exploitées pour l’établissement de la courbe hauteur
volume. La méthode permet la détermination de volume partiel composé entre deux courbes de
niveau successive, ce volume partiel est déterminé par l’expression :
(𝑆𝑖−1+ 𝑆𝑖)
𝑉𝑖 = .∆h
2
Avec
𝑉𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙 = ∑ vi
𝑖=1
La courbe hauteur volume est établie à partir des résultats des volumes cumulés aux différentes
altitudes. Elles illustrent graphiquement la variation de la capacité totale de la cuvette aux
différentes altitudes.
(𝑆𝑜 + 𝑆1)
-𝑉′1 = .∆h avec So = 0
2
(𝑆2 + 𝑆3)
- V’3 = V3 + V’2 avec 𝑉3 = .∆h
2
3.1 Objectifs
-Quantifier les ressources en eau mobilisable sur le bassin versant (apport liquide) ;
a. Surface et périmètre obtenu après le tracé du bassin versant sur la cartographie, puis
la détermination de la surface et le périmètre réels.
Exemple
P
IC ou KG = 0,28 x
√𝑆
Avec
∆h Alt(5%)−Alt(95%)
Ig = =
Léq Léq
- Apports liquides
Les apports liquides annuels peuvent être quantifiés à l’exutoire du bassin versant à l’aide de la
relation suivante :
VLiq = S x Pan x Ke
Avec
Ke = coefficient d’écoulement
Remarque
Pour un cours d’eau en régime permanent le volume des apports annuels liquides peut être
déterminer à partir :
-Apports Solides
L’estimation des apports solides est indispensable dans un projet d’étude de barrage en vue
d’un dimensionnement optimal de l’ouvrage.
Le volume des apports solides (volume mort) contribuera à une réduction de la capacité de la
cuvette durant la période de vie de l’ouvrage. Sa mise en compte est indispensable lors des
études. L’évaluation des apports solides s’effectue par la détermination de la dégradation
spécifique (D) dont l’expression se présente :
Pan -2,2
D = 700 x ( ) x S-0,1
500
Avec
D = 260 x S-0,1
D = dégradation spécifique
S = surface km²
VS = D x S x n
Avec
Vs = volume solide
Elles sont très importantes à l’échelle d’un barrage en zone sahélienne. Ces pertes d’eau peuvent
être évaluer à partir des données de l’évaporation du bac classe A de la station météorologique
la plus proche du site.
Une correction de ces données s’avère nécessaire pour tenir compte de la charge hydraulique à
la cuvette du barrage.
La méthode de Pouyaud
Cette méthode est une correction de données de l’évaporation du bac classe A en vue d’une
estimation de l’évaporation journalière au niveau barrage, son expression se présente sous la
forme :
Remarque
Elle permet une détermination de l’évaporation du plan d’eau sur le barrage à partir de
l’évaporation du bac classe A, son expression :
Exemple d’application
L’évaporation mensuelle du mois d’avril (bac classe A) est d’environs 320mm. Déterminer
l’évaporation mensuelle du plan d’eau sur le barrage.
Les pertes d’eau par infiltration pourront être négliger compte tenue du caractère imperméable
de la cuvette (critère recherché dans le choix du site).
Les dépôts ou apports solides constitueront en outre un tapis imperméable qui diminuera
progressivement les pertes d’eau par infiltration. Celles-ci pourront être négligée par un
concepteur lors des études.
Ces pertes d’eau par infiltration pourront toutes fois être évaluer approximativement à 10% de
la charge utile (niveau d’eau au lit mineur).
Le volume d’eau évaporé ou infiltré peut être évaluer à partir de la courbe hauteur-volume de
la cuvette.
Exemple : une crue centennale Q100, survient à l’exutoire du bassin versant une fois tous les 100
ans.
Un choix judicieux de la période est alors indispensable dans la construction des ouvrages
hydrauliques. Une période de retour élevée entraine un débit de projet élevé avec un ouvrage
de grand gabarit plus sécurisant mais assez couteux.
Lorsque le bassin versant étudier dispose d’une station hydrométrique (section d’un cours d’eau
disposant d’équipement hydrométrique) : échelle limnigraphe sur la quelle on réalise des
jaugeages au niveau de la station. Le débit de projet sera obtenu à partir des données collectées
sur le terrain. Ces derniers seront soumis à une analyse statistique pour la détermination du
débit de projet pour une période de retour éventuelle.
Ces logiciels sont généralement utilisés pour l’analyse statistique des données.
La loi de Gausse ou la loi normale est généralement retenue pour l’analyse statistique des
valeurs moyennes (pluies annuelles, débits annuels etc.). La loi de Goumbel Pearson est
généralement utilisée pour l’analyse statistique des valeurs extrêmes (débit maximal journalier
ou annuels, débit annuel).
Il appartient alors aux concepteurs du projet d’effectuer des investigations auprès des structures
hydrologique pour la collecte des données hydrométrique du terrain. En cas d’absence de
données (cours d’eau non suivi), les formules empiriques seront alors sollicitées pour la
détermination du débit de projet.
Les formules empiriques généralement proposées dans les projets sont valables dans le contexte
sahélien et provienne des chercheurs du CIEH et ORSTOM. Elles proviennent des expériences
réalisées en laboratoire et sur le terrain.
Cette méthode permet la détermination d’un débit décennale (Q10) sur des bassins relativement
importants. La méthode ORSTOM est encore appelée méthode RODIER et AUVRAI. Son
expression se présente sous la forme :
A x αo x S x Kr10 x P10
Q10 = → S(m²) ; P10(m) et Tb(seconde)
Tb
Avec
A = coefficient d’abattement
A = 1- [ 161−1000
0,042Pan
x log S]
Avec
Kr10 = coefficient de ruissellement décennal fourni par les abaques soit par la méthode
analytique soit par la méthode graphique.
Elle est préconisée pour la détermination d’un débit décennal sur le grand bassin versant, son
expression générale se présente sous la forme.
c. Méthode du Gradex
Elle permet la détermination du Qprojet à partir du débit décennal proposé par la méthode de
l’ORSTOM et du CIEH.
L’approche de cette méthode se fonde sur l’hypothèse que le débit projet et le débit décennal
sont liés par une relation linéaire de la forme :
Avec
TD (application)
Les données techniques d’un projet d’études de barrage se présente comme suite :
S = 160 km²
P10 = 110 mm
Pan = 950 mm
P100 = 140 mm
Ig = 5m/km
Tb = 1100 mns
Le laminage des crues se fonde sur l’hypothèse que la cuvette du barrage remplie a la cote PEN
représente une zone tampon freinant l’évolution du débit de projet dans la cuvette du barrage.
-Une approche simplifiée dénommer méthode du Xo recommander sur des ouvrages de taille
modeste. Le cheminement hydraulique du seuil à pour objectif de déterminer la longueur (L)
du seuil ainsi que la lame d’eau (he) transitant par le seuil.
Cette méthode repose sur le principe des itérations et pourrait se résumer de la manière
suivante :
Avec
g = pesanteur (9,81 )
Avec
µo = coefficient de débit
g = pesanteur (9,81)
Qp = débit projet
ln(𝑋𝑜)
Log (Xo) =
ln(10)
Ql1= β x Qprojet
Ql1 est le débit de la première itération
6.Reprendre la démarche globale (principe des itérations) avec la nouvelle valeur du débit
laminé Ql1
QLfinal
Loptimal =
µo x (he)3/2 x √2𝑔
L’évolution des besoins en eau parait indispensable, en vue d’un dimensionnement optimal de
l’ouvrage en tenant compte de sa vocation. Cette évaluation tient compte des normes en vigueur.
Remarque
Les normes proposées tiennent compte de la procédure de traitement de l’eau brute avant sa
restitution dans l’agglomération.
L’estimation des besoins en eau dans un projet d’AEP se fera à partir d’une population à
l’horizon du projet à un pas annuel. La population à l’horizon du projet peut être déterminer par
l’expression :
Pn = Po (1+a) n
Avec
Po = population
𝑁𝑜𝑟𝑚𝑒 𝑥 𝑃𝑛 𝑥 365
Besoin en eau annuel =
1000
Besoin en eau (m3) correspondant au volume utile pour la vocation de l’ouvrage. La durée de
vie d’un barrage est de 20 à 50 ans pour un barrage AEP.
Pour un barrage à vocation agricole et pastoral, les normes suivantes pourront être utilisé pour
la détermination des besoins en eau ou volume utile.
Norme agricole
Une moyenne de 20 000 m3/ha est généralement adopter pour l’estimation des besoins
agricoles dans un projet d’études de barrage.
Norme Pastorale
Les prélèvements pastoraux peuvent être important à l’échelle d’un barrage en zone sahélienne.
Les normes ci-dessus peuvent être appliqué pour l’estimation des prélèvements pastoraux :
Remarque
L’estimation du bétail autour d’un barrage peut être limité à 6000 tètes en zone sahélienne, les
valeurs plus précises pourront être recueilli auprès des structures spécialisées (Ministère des
ressources animales).
L’études du bilan d’eau se donne pour objectif de préciser la cote PEN au seuil déversant. Cette
étude nécessitera une analyse des différents acteurs qui interviendrons sur l’ouvrage durant sa
période de vie. L’étude du bilan d’eau nécessitera alors la prise en compte :
L’étude du bilan d’eau se fera à travers une superposition des différentes pertes d’eau survenant
à la cuvette du barrage.
Si la cote PEN obtenue par superposition est incompatible avec le site (cote PEN > cote volume
max de la cuvette), il faut alors revoir les hypothèses de l’évolution des besoins en eau à la
baisse. Les autres paramètres tel que le volume des apports solide et le volume des pertes d’eau
par évaporation et par infiltration resteront invariable. La cote définitive du plan d’eau normal
sera alors définie à partir de plusieurs itérations ou simulation hydraulique à travers une
variation progressive des hypothèses sur l’évolution des besoins en eau.
La cote digue calculée devra être compatible avec le profil longitudinal de l’axe (côte digue <
côte TNmax). Un prolongement du déversoir sera nécessaire dans le cas contraire.
Qlaminé ouQprojet
he =
µo x L x √2𝑔
La revanche libre RL représente une marge de sécurité destiné à contenir les vagues se
manifestant à la surface du plan d’eau. Elle peut être déterminée par plusieurs approches :
v²
RL = 0,754 x H +
2g
Avec
2. Méthode simplifiée
Cette méthode permet une estimation de la revanche libre à partir de la hauteur H de la digue
et du volume de la cuvette. La méthode a été proposée par les chercheurs du comité français
des grands barrages. Les résultats de la méthode simplifiée sont consignés dans le tableau ci-
dessous :
Cette stabilité est assurée si et seulement si les trois (03) stabilités sont vérifiées à savoir :
• La stabilité au glissement
• La stabilité au renversement
• La stabilité au poinçonnement
Le principe du dimensionnement est basé sur le principe des itérations à partir d’un
prédimensionnement de l’ouvrage proposé par le concepteur.
a. Poussée hydrostatique
1er cas cote PEN
H²
F = γe x avec γe = 11kN/m3
2
H
F = (P1+P2) x avec P1 = γe x he
2
P2 = γe (he+H)
hp²
pt = ka x γsat x
2
Cas particulier
hp²
pt = ka x γ’ x avec γ’ = γsat – γe
2
c. Poids propre G
Le diagramme de type ‘b’ est généralement solliciter pour l’estimation des sous pressions des
ouvrages détaillés.
Avec
P3 = γe x (H + hp) et P4 = γe x h3
P3 = γe x (H + hp+he)
P4 = γe x h3
𝟏
LF = 𝑯+𝒆
𝟑
Cote PHE
⅀𝐋𝐟𝐢 𝐱 𝐒𝐢
LF = +𝒆
⅀𝐒𝐢
H (P2−P1)𝑥 𝐻
LF2 = et S2 =
3 2
2
Lpt = ℎ𝑝 – e
3
⅀𝐋𝐆𝐢 𝐱 𝐒′𝐢
LG =
⅀𝐒′𝐢
⅀𝐋𝐰𝐢 𝐱 𝐒′′𝐢
Lw = ⅀𝐒′′𝐢
𝐛
Lw1 = ; S1’’= P4 x b
𝟐
𝟐 𝐛
Lw2 = 𝒃 ; S2’’= (P3-P4) x
𝟑 𝟐
⅀𝐅𝐯 𝐱 𝐭𝐠(𝛗)
Fglissement = ≥ 1,5 qui est l’expression générale
⅀𝐅𝐡
Ou
⅀𝐅𝐯 𝐱 𝐭𝐠(𝛗)+(𝐜𝐱𝐛)
Fglissement = ≥ 3,5 avec :
⅀𝐅𝐡
b = largeur du seuil ;
b. Stabilité au Renversement
⅀𝐦𝐨𝐦𝐞𝐧𝐭𝐬 𝐫é𝐬𝐢𝐬𝐭𝐚𝐧𝐭𝐬
Frenversement = ≥ 1,5
⅀𝐦𝐨𝐦𝐞𝐧𝐭𝐬 𝐦𝐨𝐭𝐞𝐮𝐫𝐬
Avec
⅀moments résistant = G x LG
⅀moments moteurs= F x LF + W x Lw
Remarque
Poussée des terres (Pt) peut agir dans un sens favorable ou défavorable.
Remarque
LG/C = LG – b/2
Les dimensions géométriques du seuil adoptées lors du prédimensionnement sont satisfaisante
si la stabilité générale de l’ouvrage est assurée. Dans le cas contraire, un nouveau
prédimensionnement sera envisagé avec une reprise totale des calculs de stabilité. Le
dimensionnement structural du déversoir poids est alors basée sur les principes d’itération.
L’estimation des sous pressions à l’approche des diagrammes constitue une méthode simplifiée
adoptée par les concepteurs dans les calculs de stabilités du seuil de versant. Quatre diagrammes
ont été établit suivant.
Ce diagramme se fonde sur l’hypothèse que les sols de fondation en dessous du seuil sont
hétérogène et ne nécessite aucun traitement. Ils peuvent comporter aussi des fissures en
communication avec l’amont du barrage mais qui ne débouche cependant pas à l’aval. Les sous
pressions exercées en dessous de l’ouvrage sont alors similaires de l’amont vers l’aval
entrainant une épure de forme rectangulaire.
P = γe x H avec γe = 11 KN
Ce type de diagramme se fonde sur l’hypothèse que les sols de fondation en dessous du seuil
sont homogènes et ne sont traité. On admet alors une circulation des eaux d’infiltration de
l’amont vers l’aval avec une perte de charge linéaire. Les sous pressions diminuent de manière
linéaire de l’amont vers l’aval en tenant compte d’une épure de forme trapézoïdale.
Le diagramme de type (b) est le plus couramment utilisée dans la conception des ouvrages de
taille modeste : H ≤ 5 à 6m.
Ce diagramme se fonde sur l’hypothèse que les sols de fondation sont homogènes et étanches.
Les eaux d’infiltrations sont réduites par un rideau d’injection entrainant une perte de charge
importante dans l’amont. L’épure des sous pressions se présente sous la forme trapézoïdale et
est représenter par la table ci-dessous.
Il se fonde sur l’hypothèse que les sols de fondation sont homogènes, étanches et drainés à
l’aval par un organe d’étanchéité. On admet une galerie destinée à l’évacuation des eaux
d’infiltration en dessous du seuil.
La présence de la galerie entraine une baisse considérable des sous pressions, ce type de
diagramme est recommandé sur les grands ouvrages. L’épure des sous pressions est représentée
par le schéma ci-dessous :
P’= γe x [h + 21 (𝐻 − ℎ)]
Les données techniques d’un déversoir type poids sont les suivantes :
γe = 11 KN/m3
γb = 25 KN
φ = 30°
ϕ = 20°
Les murs bajoyers représentent des murs de soutènement situés aux extrémités du seuil
déversant. Ils sont soumis à la poussée des terres constituant le corps du remblai argileux, leur
stabilité est assurée si et seulement si la stabilité générale de l’ouvrage est vérifiée : stabilité au
glissement ; au renversement et poinçonnement.
Po : poussée due ;
𝛑 𝛟
-la poussée due, Po = ka x qs x L x H avec ka = tg2( - )
𝟒 𝟐
𝐇²
-la poussée des terres, F = ka x γb x
𝟐
-Poids des terres, Pt = γs x S’x 1 avec S’= surface d’influence du remblai sur le mur ;
Ka = coefficient de poussée ;
Remarque
Qo, résultante de la surcharge d’exploitation est négligeable dans les calculs, car elle représente
une force favorable d’exploitation.
⅀𝐒𝐢 𝐱 𝐋𝐆𝐢
- le poids propre LG =
⅀𝐒𝐢
𝐇
-Poussée des terres, LF =
𝟑
⅀𝐒′𝐢 𝐱 𝐋𝐩𝐭𝐢
-Poids des terres Lpt =
⅀𝐒′𝐢
𝐇
-poussée de la surchargée Lpo =
𝟐
⅀𝐅𝐯 𝐱 𝐭𝐠(𝛗)
Fglissement = ≥ 1,5
⅀𝐅𝐡
b = largeur du seuil ;
-Stabilité au renversement
⅀𝐦𝐨𝐦𝐞𝐧𝐭𝐬 𝐫é𝐬𝐢𝐬𝐭𝐚𝐧𝐭𝐬
Frenversement = ≥ 1,5
⅀𝐦𝐨𝐦𝐞𝐧𝐭𝐬 𝐦𝐨𝐭𝐞𝐮𝐫𝐬
Avec
-Stabilité au poinçonnement
Vérifier la position de la réaction (R) du sol. La réaction R devrait se situer au 1/3 centrale de
la base.
Le volume des matériaux de la digue est déterminé à partir des dimensions transversales de
celle-ci aux données altimétriques de terrain naturel de l’axe du barrage. La cote de la digue
demeure constante sur tout le long de l’axe, contrairement aux données altimétriques qui varie
d’un profil à l’autre. Cela entraine une variation de la hauteur de la digue qui influence sa
superficie transversale.
h
Si = [h (m1 + m2) + lc + lc] x
2
2 hpi
S’i = [hpi x + l’+ l’]x
m3 2
L’estimation des éléments rigides (déversoir, mur bajoyer, ouvrage de prise, bassin de
dissipation) s’effectue en considérant la surface transversale de l’élément multiple par sa
longueur linéaire (développée), ceci pour tenir compte du caractère rigide des matériaux en BA
ou en béton cyclopéen.
Les éléments rigides sont généralement implantés à une cote constante sur leur longueur
développée. Le volume des matériaux est déterminé par l’expression :
Vtotale = Stotale x L
Avec
L = longueur développée