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qui a comblé les bassins marins au cours des temps géologiques écoulés. Parmi les couches des
différents bassins on y trouve des gisements du pétrole. Pour arriver à l’extraire le pétrole, il
faudrait creuser de la surface au gisement, cette opération est appelée techniquement le forage.
L’appareil utilisé pour le forage rotary est appelé sonde de forage. La sonde de forage assure
trois fonctions principales pompage, levage et rotation. Chaque fonction est assurée par un
ensemble d’équipements spécifiques.
Le choix d’une technique de forage se fait sur : la nature de terrain, son teneur en eau,
l’avancement de l’outil de forage, la quantité d’eau à utiliser, l’endroit du forage…etc.
L’expérience seule permet d’évaluer correctement la remontée de cuttings et l’avancement de
l’outil de forage en fonction de la technique utilisée.
Le choix judicieux d'un appareil de forage s'article sur une meilleure combinaison des
paramètres notamment ceux de forage, aussi une bonne connaissance géologique et
géophysique des formations à traverser. Ces renseignements permettent de définir le mode de
forage et les appareils les mieux adaptés aux formations et l’ordre de grandeur des différents
paramètres nécessaires à la conduite d’un tel processus dans les meilleures conditions
techniques et économiques sans oublier l'aspect sécuritaire.
Il existe toute une gamme d’appareils : légers, moyens et lourds ; appropriés aux forages,
peu, moyennement et très profonds. L’appareil de forage ou plus généralement le chantier de
forage a trois paramètres essentiels pour réaliser un forage. Ces paramètres sont :
a) La fonction levage : L'organe principal est le treuil.
b) La fonction de pompage et circulation : L'organe principal est la pompe à boue.
c) La fonction rotation : l'organe principal est la table de rotation ou le top drive.
La fonction rotation est obtenue par différentes méthodes suivant les paramètres exigés d’un
forage, et qui se divisent en deux parties principales :
• Le mouvement de rotation imprimé de la surface soit avec l’utilisation d’une table de
rotation ou bien la Top Drive (tête d’injection motorisée).
• La rotation de l’outil à l’aide d’un moteur de fond.
Le choix d'un appareil adapté aux besoins de capacité et de puissance requise par le
programme de forage constitue un préalable à toute opération de forage, un appareil
surdimensionné entraîne un surcoût en termes de locations journalières, tandis qu'un appareil
sous-dimensionné reste loin de satisfaire les besoins en termes de puissance adaptés pour une
gamme très large de profondeur. Aussi la classification d’un appareil de forage doit se faire en
fonction de la profondeur forée. Un calcul de puissance, de résistance et de poids de garniture
et de tubage doit se faire pour chaque programme de forage, il s'agit alors de définir en fonction
des valeurs calculées les capacités et les puissances requises des principaux équipements en
tenant compte des coefficients de sécurité et des marges de traction préalablement choisis.
L’activité de forage est très coûteuse. Elle exige 60% des dépenses d’exploitation des
gisements d’hydrocarbures. Parmi les facteurs influant sur l’efficacité du forage, on peut citer
la qualité et les capacités des équipements de l’appareil de forage.
Au final, seul le forage permet de confirmer la présence effective de pétrole dans les
sites détectés. Si de nombreux forages sont encore effectués sans succès, les études préalables
de plus en plus fines élèvent régulièrement la moyenne des forages qui s'avèrent productifs. Les
puits sont de deux types :
- les puits éruptifs (la pression peut être naturelle ou entretenue artificiellement),
- les puits pompés.
L’exploitation : Le forage comprend toutes les opérations effectuées sur le puits depuis le début
du forage jusqu’à son abandon ou bien jusqu’au début des opérations de complétion lorsque le
puits est producteur. Il représente l’opération de désagrégation mécanique des roches en vue de
pénétrer progressivement dans le sous-sol et d’y creuser un trou de section circulaire que l’on
appellera par la suite «un puits ».
L’étape de forage constitue le "noyau" de la vie d’un puits. Elle englobe l’ensemble des
opérations effectuées à l’aide de moyens appropriés (appareil de forage et équipements
annexes) qui consistent à pénétrer dans le sous-sol en vue d’extraire du fluide ou du gaz contenu
dans les terrains traversés.
Le work over : C’est une opération de reprise d’un puits producteur suite à des anomalies dans
sa phase de production (tel que la présence de produits étrangers dans le fluide, diminution du
débit de production…).
Lorsqu’un gisement est détecté, les ingénieurs font appel à une plate-forme flottante.
Équipée d’un derrick, d’un trépan, etc. elle est utilisée pour creuser des trous dans le plancher
marin afin de vérifier qu’il y a suffisamment d’hydrocarbures dans le réservoir pour entamer
son exploitation. Au bout de plusieurs semaines, des « robinets sont vissés au sommet des trous
et la plate-forme flottante est tractée par des bateaux sur un autre site. Si le gisement est estimé
rentable, une plateforme de production ou d’exploitation est construite à terre et sera acheminée
sur le site par bateau. Les tuyaux de remontée des hydrocarbures sont fixés aux trous
préalablement percés et les robinets ouverts. La plate-forme de production peut commencer son
activité. Elle possède elle aussi un derrick qui lui permettra de faire d’autres forages afin
d’exploiter au maximum le gisement.
Lorsque les forages de reconnaissance confirment la présence d’un gisement et que les
études économiques s’avèrent positives, la construction de la plate-forme pétrolière peut
débuter. L’assemblage de milliers de tonnes d’acier se fait sur la terre ferme. Une fois terminés,
le pied puis la plate-forme sont transportés sur des barges géantes tirées par des bateaux
jusqu’au site. Il faut deux à trois ans et des milliers d’hommes pour terminer les travaux. On
considère généralement que l’offshore dit profond commence au-delà de 300 mètres de
profondeur. La profondeur de 1000 mètres a été atteinte au Brésil (Marlin sud) en 1994, 2000
mètres dans le Golfe du Mexique (Aconcagua) en 2002 et 2200 mètres au Brésil (Tupi) en 2007.
L’offshore est plus onéreux et un forage en mer, qu’il soit effectué à partir d’un navire ou d’une
plateforme, revient 3 à 4 fois plus cher qu’un forage à terre, en fonction des conditions
d’exploitation et notamment de la profondeur d’intervention.