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Economie des hydrocarbures

II Cours 2
Plan
1.Industrie
2.Role de l’industrie
3.Objectifs
4.Politique industrielle
5. Industrie pétrolière
6. objectifs
7. Illustration sur la Fiscalité pétrolière : le pilier des finance publique
algériennes

1
1.Industrie
Cours 1 :
1.
Il s'agit à présent de la production de biens grâce à la transformation des matières
premières ou des matières ayant déjà subi une ou plusieurs transformations et de
l'exploitation des sources d'énergie.
2.
industrie, groupe d'entreprises productives ou organisations qui produisent ou
fournissent des biens, des services ou des sources de revenus. En économie, les
industries sont généralement classées comme primaires, secondaires, tertiaires et
quaternaires ; les industries secondaires sont en outre classées en industries lourdes
et légères.

2.Role de l’industrie
L’industrie conserve un rôle crucial de locomotive dans l’économie. Par ses
consommations intermédiaires (les produits qu’elle utilise dans le cadre de
ses processus de production), elle fait souvent travailler de nombreux autres
secteurs. Ainsi, la chaîne de production d’un avion implique des motoristes,
des équipementiers, des entreprises de sous-traitance, des prestataires de
services, etc. Une hausse de l’activité dans le secteur de l’aéronautique a
donc un effet décuplé dans le reste de l’économie. Par ailleurs, l’industrie
est également à l’origine de l’essentiel de l’effort de recherche mené par les
entreprises.
3. Objectifs
Assurer la sécurité énergétique du pays.
Motiver le secteur industriel par la création des industries connexes basées
sur des dérivés du pétrole.
Création de l’emploi.
Attirer les investissements directs étrangers via l’activité prospection,
transport, ou distribution.
Financer l’économie par les recettes budgétaires.
Rapatrier des dividendes par les multinationales suites aux investissements
directs étrangers.
Générer les revenus en devises étrangers suite à l’exportation des
hydrocarbures.

2
Pour atteindre ces objectifs, ils nous faut une politique
Donc la politique industrielle vise à établir ces objectifs

4.Politique industrielle
Les principaux objectifs de la politique industrielle du gouvernement sont (i) de
maintenir une croissance soutenue de la productivité ; (ii) de renforcer l'emploi
rémunérateur ; (iii) de parvenir à une utilisation optimale des ressources humaines ;
(iv) atteindre la compétitivité internationale ; et (v) faire des partenaires et un acteur
majeur dans ...

5. Industrie pétrolière ; étude de cas

Selon la deuxième définition « industrie, groupe d'entreprises productives ou


organisations qui produisent ou fournissent des biens », il est nécessaire de connaitre
le statut ainsi que les caractéristiques des entreprises qui travaillent dans le secteur
hydrocarbures. »
Comment fonctionne l'industrie pétrolière et gazière ?
L'industrie pétrolière et gazière est l'un des plus grands secteurs au monde
en termes de valeur en dollars, générant environ 3,3 billions de dollars de
revenus par an.
1 Le pétrole est crucial pour le cadre économique mondial, en particulier
pour ses plus grands producteurs : les États-Unis, l'Arabie saoudite Arabie,
Russie, Canada et Chine.
2 Les investisseurs qui cherchent à entrer dans l'industrie pétrolière et
gazière peuvent rapidement être submergés par le jargon complexe et les
mesures uniq ues utilisées dans tout le secteur. Cette introduction est
conçue pour aider quiconque à comprendre les fondamentaux des
entreprises impliquées dans le secteur pétrolier et gazier en expliquant les
concepts clés et les normes de mesure.
À propos des hydrocarbures
Les hydrocarbures composent le pétrole brut et le gaz naturel, qui sont des
substances naturellement présentes dans la roche de la croûte terrestre. Ces
matières premières organiques sont créées par la compression des restes de
3
plantes et d'animaux dans des roches sédimentaires telles que le grès, le
calcaire et le schiste. La roche sédimentaire elle-même est un produit de
dépôts dans d'anciens océans et d'autres plans d'eau. Au fur et à mesure
que des couches de sédiments se déposaient sur le fond de l'océan, les
restes en décomposition de plantes et d'animaux étaient intégrés dans la
roche en formation. La matière organique se transforme finalement en
pétrole et en gaz après avoir été exposée à des températures et des plages
de pression spécifiques au plus profond de la croûte terrestre. Le pétrole et
le gaz sont moins denses que l'eau, ils migrent donc à travers la roche
sédimentaire poreuse vers la surface de la terre. Lorsque les hydrocarbures
sont piégés sous une roche de couverture moins poreuse, un réservoir de
pétrole et de gaz se forme.
Ces réservoirs de pétrole et de gaz représentent nos sources de pétrole brut
et de gaz.
Les hydrocarbures sont amenés à la surface en forant à travers la roche de
couverture et dans le réservoir.
Une fois que le trépan atteint le réservoir, un puits de pétrole ou de gaz
productif peut être construit et les hydrocarbures peuvent être pompés à la
surface.Lorsque l'activité de forage ne trouve pas de quantités
commercialement viables d'hydrocarbures, le puits est classé comme un
trou sec, qui est généralement bouché et abandonné.

4
Amont, intermédiaire, aval
Upstream, Midstream, Downstream

L'industrie pétrolière et gazière se décompose en trois segments principaux


: l'amont, le milieu et l'aval.
En amont
Les entreprises en amont sont des entreprises impliquées dans l'exploration
et la production de pétrole et de gaz. Ce sont les entreprises qui recherchent
dans le monde des réservoirs de matières premières, puis forent pour
extraire ce matériau. Ces sociétés sont souvent appelées « E&P » pour «
exploration et production ». Le segment en amont se caractérise par des
risques élevés, un capital d'investissement élevé, une durée prolongée car il
faut du temps pour localiser et forer, ainsi qu'une forte intensité
technologique. Pratiquement tous les postes des flux de trésorerie et du
compte de résultat des sociétés E&P sont directement liés à la production
de pétrole et de gaz. À mi-chemin Les entreprises intermédiaires sont
celles qui se concentrent sur le transport. Ce sont eux qui transportent les
matières premières extraites vers les raffineries pour traiter le pétrole et le
gaz. Les entreprises intermédiaires se caractérisent par le transport
maritime, le camionnage, les pipelines et le stockage des matières
premières.
Le segment intermédiaire

est également marqué par une réglementation élevée, en particulier sur le


transport par pipeline, et un faible risque de capital. Le segment est aussi
naturellement dépendant du succès des entreprises en amont.
En aval

Les entreprises en aval sont les raffineries. Ce sont les entreprises chargées
d'éliminer les impuretés et de convertir le pétrole et le gaz en produits
destinés au grand public, tels que l'essence, le carburéacteur, le mazout et
l'asphalte.

6. industrie pétrolière et gazière


Nous savons que l’output de toute industrie est la production

5
Dans l'ensemble, la production de pétrole et de gaz peut
favoriser le développement économique et social en offrant
un accès à une énergie abordable, des opportunités d'emploi
décent, le développement des entreprises et des
compétences, une augmentation des recettes fiscales et une
infrastructure améliorée.

6
7. Illustration : la fiscalité pétrolière le pilier des finances publiques
algériennes

Après les bonnes performances des finances publiques enregistrées au cours des
années 2000 et 2001 avec un excédent global du Trésor respectivement de 400,0
milliards de dinars et 171,0 milliards de dinars, la situation des opérations du Trésor
a enregistré un excédent de seulement 10,4 milliards de dinars au cours de l'année
2002.

Afin d'atténuer l'effet des "chocs" extérieurs sur la conduite de la politique


budgétaire, un fonds de régulation des recettes a été institué dans le cadre de la loi
des finances complémentaire pour l'année 2000. Ce fonds est alimenté par les
encaissements au titre du surcroît de la fiscalité pétrolière résultant de la différence
entre le prix de référence du pétrole et le prix moyen effectif de l'année. Le prix de
référence pour le budget de 2000 et celui de 2001 était de 19 dollars/baril et de 22
dollars/baril respectivement. La bonne conjoncture pétrolière a permis d'alimenter le
fonds de régulation pour un montant important (453 milliards de dinars) en 2000 où
les prix du pétrole étaient supérieurs à 28 dollars/baril contre un prix de référence de
19 dollars. En 2001, également, un montant de 115,8 milliards de dinars a été
transféré à ce fonds ; le prix de référence ayant été de 22 dollars/baril dans la loi de
finances complémentaire par rapport à un prix effectif de 24,8 dollars/baril.

Sur la base de toutes ces performances, un programme de relance économique à


moyen terme 2001-2004 a été élaboré et mis en œuvre à partir du second semestre
de l'année 2001. Ce programme vise à stimuler la demande interne à travers une
hausse des dépenses budgétaires d'investissement.

En effet, la loi des finances complémentaire pour l'année 2001 a pris en charge la
première tranche du programme de relance à en juger par l'importante augmentation
(23 %) des dépenses budgétisées. Le budget inhérent à la loi de finances
complémentaire pour l'année 2001 a été établi sur la base de 22 dollars/baril au lieu
de 19 dollars/baril, alors que le prix moyen du baril s'est situé à 26,8 dollars au
premier semestre de l'année 2001.

Sur la base encaissements-décaissements, les principaux indicateurs des finances


publiques pour l'année 2002 se présentent comme suit :

· des recettes budgétaires de 1603,2 milliards de dinars soit 36 % du produit intérieur


brut contre 35,7 % en 2001 et 38,7 % en 2000 ;
· des dépenses budgétaires de 1550,6 milliards de dinars, correspondant à 34,8 % du
produit intérieur brut contre 31,3 % en 2001 et 28,9 % en 2000 ;
7
· un excédent global des opérations du Trésor de 10,4 milliards de dinars, soit 0,2 %
du produit intérieur brut contre 3,4 % en 2001 et 9,8 % en 2000.

FINANCES PUBLIQUES
GRAPHIQUE 1
INDICATEURS DES FINANCES PUBLIQUES

(En Milliards de Dinars)


1700

1200

700

200

-300
Recettes budgétaires Dépenses budgétaires Solde budgétaire
Solde
1998 Globale
1999 du trésor
2000 2001 2002

GRAPHIQUE 2
INDICATEURS DES FINANCES PUBLIQUES
(EN % DU PIB)

8
40%

30%

20%

10%

0%

-10%
1998 1999 2000 2001 2002

Recettes budgétaires Dépenses budgétaires


Solde budgétaire Solde Globale du trésor
IV.1 - RECETTES BUDGETAIRES

Les recettes budgétaires de l'année 2002 ont atteint 1.603,2 milliards de dinars, soit
une augmentation de 6,5 % par rapport à l'année 2001 qui s'explique par
l'augmentation (21,8 %) des recettes hors-hydrocarbures, alors qu’il est enregistré
une situation de relative stabilisation des recettes au titre de la fiscalité pétrolière ; le
prix moyen du baril de pétrole étant passé de 24,8 dollars en 2001 et à 25,2 dollars
en 2002.

Les prix du pétrole, qui ont un impact important sur les recettes budgétaires, ont
enregistré une relative stabilisation au premier semestre de l'année 2002 (23
dollars/baril) par rapport au second semestre 2001 (22,5 dollars/baril) mais un recul
par rapport au prix moyen (26,8 dollars) du premier semestre 2001. Il importe de
rappeler qu'au quatrième trimestre de l'année 2001 le prix du pétrole est même
tombé en dessous des 20 dollars/baril.

Néanmoins les recettes au titre de la fiscalité pétrolière ont excédé les prévisions en
la matière pour un montant de 26,5 milliards de dinars. Cela a alimenté le fonds de
régulation des recettes, déjà pourvu de 115,8 milliards de dinars en 2001 et de 453,2
milliards de dinars en 2000, visant à limiter l'impact négatif sur les finances
publiques de "chocs" externes.

En effet, la structure des recettes budgétaires montre bien la vulnérabilité des


finances publiques à ces "chocs". Pour l'année 2002, cette structure est comme suit :
9
 62,9 % au titre de la fiscalité pétrolière ;
 30,1 % au titre de la fiscalité ordinaire ;
 7,0 % au titre des recettes non fiscales.

Il est à noter également, que les recettes hors hydrocarbures se sont accrues de 21,8
% par rapport à 2001 et ce, en relation principalement avec l'évolution de la fiscalité
liée au commerce extérieur et droit de douane, en cohérence avec l'évolution des
importations et notamment, celles de biens de consommation et de biens
intermédiaires.

Les recettes fiscales ordinaires ont enregistré une augmentation d'un montant de 84,7
milliards de dinars en 2002 par rapport à 2001, soit un taux d'accroissement de 21,3
%. Cette hausse est due aux augmentations enregistrées par les recettes au titre des
droits de douanes (23,8 %), les revenus des contributions directes (13,9 %) et les
revenus de l'enregistrement et timbres (12,3 %). D'où une amélioration des
recouvrements de la fiscalité ordinaire qui contribue au rétablissement de l'équilibre
des finances publiques.

Les recettes non fiscales, quant à elles, ont connu une forte croissance en 2002 où
elles ont atteint 112,4 milliards de dinars contre 90,3 milliards de dinars en 2001,
soit un taux d'augmentation de 24,5 %. Cette hausse s'explique, essentiellement, par
une augmentation des revenus au titre des droits d'entrée.

GRAPHIQUE 3
STRUCTURE DES RECETTES BUDGÉTAIRES

10
100%

90%

80%

70%

60%

50%

40%

30%

20%

10%

0%
1998 1999 2000 2001 2002
Fiscalité pétrolière Contribution directe
Taxes sur les biens et services Revenus des douanes
Enregistrement et timbre Recette non fiscale
Autre

GRAPHIQUE 4
Structure des Dépenses Budgétaires

100%

90%

80%

70%

60%

50%

40%

30%

20%

10%

0%
1998 1999 2000 2001 2002
Salaires et traitements Transferts courants Intérêt de la Dette
Autres dépenses courantes Dépense en capital

IV.2 - DEPENSES BUDGETAIRES

Sur la base encaissements-décaissements, les dépenses budgétaires ont atteint un


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montant de 1550,6 milliards de dinars en 2002, ce qui représente une augmentation
de 17,4 % par rapport à l'année 2001. Cette augmentation est due essentiellement
aux dépenses en capital et aux transferts courants qui se sont accrus respectivement
de 26,7 % et 22,2 %. En pourcentage des dépenses budgétaires totales, les dépenses
courantes (1097,7 milliards de dinars) ont représenté 70,8 % en 2002 contre 73 % en
2001 ; les dépenses en capital (452,9 milliards de dinars) représentant 29,7 % des
dépenses totales en 2002 contre 27 % en 2001.

En 2002, les dépenses courantes ont progressé de 13,9 % par rapport à leur niveau
de 2001. Avec un niveau atteint en 2002 de 1097,6 milliards de dinars, ces dépenses
représentent 24,6 % du produit intérieur brut. Les dépenses en capital ont aussi
connu une augmentation (26,7 %) passant de 357,4 milliards de dinars en 2001 à
452,9 milliards de dinars en 2002. Leur niveau est monté à 9,7 % du produit
intérieur brut en 2002 contre 8,5 % et 7,9 % pour les années 2001 et 2000.
Les composantes des dépenses budgétaires courantes ont évolué comme indiqué ci-
après.

En tant que principale composante des dépenses budgétaires courantes, les salaires
ont connu une augmentation de 24,5 milliards de dinars en 2002 représentant un
taux d'accroissement de 7,7 % par rapport à 2001. Avec un niveau de 339,9
milliards de dinars en 2002, la masse salariale a représenté 7,8 % du produit
intérieur brut. Cette progression est due essentiellement aux augmentations salariales
dans quelques secteurs de l'administration publique. L'augmentation salariale a ainsi
représenté 0,50 % du produit intérieur brut en 2002 contre 0,58% en 2001.

Les transferts courants ont eux aussi connu une augmentation conséquente en 2002
passant de 391,4 milliards de dinars en 2001 à 471,9 milliards de dinars,
représentant 10,6 % du produit intérieur brut, en augmentation de 20,6 %. Les
transferts courants aux services des administrations publiques représentent à eux
seuls 29,2 % du total des transferts.
Enfin, les intérêts au titre de la dette publique (interne et externe) s'élèvent à 137,2
milliards de dinars (3,1 % du produit intérieur brut) en 2002 contre 147,5 milliards
de dinars (3,5 % du produit intérieur brut) en 2001.

Cette amélioration tendancielle des charges de la dette publique s'explique par :

. la réduction sensible, ces dernières années, de l'encours de la dette publique


extérieure en contexte de politique d'endettement prudente ;
. les remboursements importants du principal de la dette publique intérieure dans le

12
cadre du désendettement vis à vis des banques.

L'évolution favorable des indicateurs d'endettement public se confirme, à en juger


notamment par l'encours qui a été ramené à 54,4 % du produit intérieur brut en 2002
alors qu'il était de 58,9 % en 2001, 67,2 % en 2000 et 80,6 % en 1999.

Par ailleurs, les dépenses en capital se sont élevées à 452,9 milliards de dinars en
2002, en augmentation de 26,7 % par rapport à 2001. Ces dépenses
d'investissements sont montées à 10,2 % du produit intérieur brut en 2002, reflétant
l'effort en la matière inhérent au programme de soutien à la relance économique.

IV.3 - CAPACITE DE FINANCEMENT

Le Trésor a réalisé un excédent (10,4 milliards de dinars) en 2002, tout comme en


2000 et 2001, mais dans un contexte d'amenuisement de sa capacité de financement.

Après la nette amélioration de la situation des finances publiques en 2000 avec un


excédent global du trésor de 400 milliards de dinars (soit 9,8 % du produit intérieur
brut) et un excédent de 171 milliards de dinars en 2001, l'année 2002 s'est
caractérisée par des performances moindres. Cela est dû essentiellement à l'impact
négatif des effets externes sur la fiscalité pétrolière en raison de la détérioration de la
situation économique internationale, dans un contexte d'expansion des dépenses
publiques.

Néanmoins, cette capacité de financement a permis au trésor :

· de se désendetter pour un montant de 34,1 milliards de dinars à l'égard du système


bancaire ;
· de réaliser un désendettement net (74,9 milliards de dinars) à l'égard du reste du
monde ;

Avec le retour à la stabilité macro-financière en 2000 et 2001, l'assainissement des


finances publiques s'est poursuivi en 2002. Il reste, toutefois, que la vulnérabilité de
la fiscalité pétrolière aux "chocs" externes et la persistance du contexte de
détérioration de la situation de l'économie mondiale militent en faveur du maintien
d'une certaine prudence en matière d'expansion budgétaire.

La bonne tenue de la trésorerie publique s'est poursuivie dans une certaine mesure
au cours de l'année 2002, en dépit d'un amenuisement au premier semestre où les
dépôts du Trésor à la Banque d'Algérie ont atteint 368 milliards de dinars à fin Juin
2002 contre 414,1 milliards de dinars à fin décembre 2001. Cependant, un
13
retournement de tendance a été enregistré au second semestre puisque les dépôts du
Trésor sont remontés à 430,6 milliards de dinars à fin décembre 2002.

Ce stock d'épargnes financières du Trésor constitue un appui appréciable pour une


mise en œuvre prudente du programme de relance économique.

SITUATION DES OPÉRATIONS DU TRÉSOR

1 1 2 2 2
   1997 998 999 000 001 002
(En milliards de dinars)
1 1 1
926, 774, 950, 578, 505, 603,
Total des recettes budgétaires et dons 6 6 5 1 5 2
1 1 1
592, 425, 588, 213, 001, 007,
Recettes des hydrocarbures 5 9 3 2 4 9
453, 115,
dont : Fonds de régulation des recettes 0,0 0,0 0,0 2 8 26,5
334, 348, 358, 364, 488, 595,
Recettes hors-hydrocarbures 1 7 4 9 5 1
313, 329, 314, 349, 398, 482,
Recettes fiscales 9 8 8 5 2 9

14
112,
Impôts sur les revenus et les bénéfices 81,8 88,1 72,2 82,0 98,5 2
148, 154, 149, 165, 179, 223,
Impôts sur les biens et services 0 9 7 0 2 4
103, 128,
Droits de douane 73,5 75,5 80,2 86,3 7 4
Enregistrement et timbres 10,6 11,3 12,7 16,2 16,8 18,0
112,
Recettes non-fiscales 20,2 18,9 43,6
15,4 90,3 2
Dividendes de la Banque d'Algérie 4,4 4,2 27,1
0,0 46,6 37,6
Droits 15,8 14,7 16,5
15,4 43,7 74,6
Dons 0,0 0,0 3,9
0,0 15,6 0,2
1 1 1
845, 876, 961, 178, 321, 550,
Total dépenses budgétaires 1 0 7 1 0 6
1
643, 664, 774, 856,
963, 097,
Dépenses courantes 5 1 7 26 6
245, 268, 286, 289,
324, 346,
Dépenses de personnel 2 6 1 60 2
Pensions des Moudjahidine 25,0 37,9 59,9 57,7
54,4 73,9
Matériels et fournitures 43,5 47,5 53,6 54,6
46,3 68,5
220, 199, 248, 292,
391, 471,
Transferts courants 4 3 7 04 9
114, 137,
dont : Services de l'Administration 74,0 75,2 81,9 92,0 6 6
109, 110, 126, 162, 147, 137,
Intérêts sur la dette publique 4 8 4 3 5 2
201, 211, 187, 321, 357, 452,
Dépenses en capital 6 9 0 9 4 9
-
101, - 400, 184,
Solde budgétaire 81,5 3 11,2 0 5 52,6
- -
Solde des comptes spéciaux 1,1 -6,9 -5,6 -0,7 20,0 11,2
Prêts nets du Trésor -1,5 0,1 -0,3 0,5 6,5 30,9
-
108, - 398, 171,
Solde budgétaire, hors Fonds d'assainis. 84,1 3 16,5 8 0 10,5
Allocation au Fonds d'assainissement 18,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0
15
175, 110, 561, 318, 147,
Solde primaire 1/ 5 2,5 0 1 6 8
-
108, - 398, 171,
Solde global 66,1 2 16,5 8 0 10,5
- -
- 108, 398, 171, -
Financement 66,1 2 16,5 8 0 10,5
- - -
106, 407, 145,
Bancaire 7 95,9 64,4 4 8 31,6
- 105,
Non bancaire 23,1 20,2 24,7 7 85,3 32,8
-
- - 110, -
  Extérieur 63,7 -7,9 72,6 97,1 5 74,9
Source : Direction Générale du Trésor
1/ Solde budgétaire hors Fonds d'assainissement + intérêts sur la dette publique

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