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UNIVERSITE DE MAROUA UNIVERSITY OF MAROUA

FACULTE DES SCIENCES FACULTY OF SCIENCE

DEPARTEMENT DES SCIENCES DE LA TERRE


DEPARTMENT OF EARTH SCIENCES

BASSINS SEDIMENTAIRES
UE GES553
Dr. Bachirou MFAYAKOUO, Ph.D
Basin analysis and Organic geochemistry
Chargé de Cours

MASTER II
Sciences de la Terre

2019-2020
PLAN DU COURS
Plan du Cours:

Chapitre I : Généralités sur les Bassins sédimentaires


Chapitre II : Stratigraphie sismique et Notion de Diagraphies
Chapitre III : Analyse des faciès et stratigraphie séquentielle
Chapitre IV : Technique d’Analyse stratigraphique des Bassins:
Notion de Micropaléontologie,
Chapitre V : Modèle de dépôt et reconstitution paléogéographique
Chapitre VI : Systèmes pétroliers et Bassins
Chapitre III: ANALYSE DES FACIES ET STRATIGRAPHIE SEQUENTIELLE
Introduction
La notion de faciès renvoie à la description de l’ensemble des caractères lithologiques (lithofaciès) et
paléontologiques (biofaciès) d’un dépôt. Cependant, cette notion est très souvent utilisée dans un sens
interprétatif qui fait alors références soit aux mécanismes de dépôts qui peuvent recouvrir plusieurs
types d’environnement (faciès turbiditique, présent par exemple, aussi bien en milieu marin que
lacustre), soit aux milieux ou environnements de dépôt qui peuvent être le siège de nombreux
processus sédimentaires (faciès marin avec dépôts par décantation, courants de traction, glissements
gravitaires). Cette approche interprétative est sous-tendue par le concept d’uniformitarisme.

Il est a noté qu’un faciès unitaire correspond au faciès d’une couche sédimentaire donnée et son
échelle dépend énormément du matériel étudié et de la technique d’observation. Ainsi, les faciès
sismiques ne sont pas comparables aux faciès de terrain puisque la résolution moyenne en sismique
n’est que de 10 à 20 m. plusieurs faciès unitaires peuvent être regroupés en association caractéristique
d’un environnement donné de dépôt. Ces assemblages constituent donc la base des modèles de dépôts
ou de faciès permettant la reconstitution des paysages au moment du dépôt.
Chapitre III: ANALYSE DES FACIES ET STRATIGRAPHIE SEQUENTIELLE

Cette méthode de description et d’analyses des séries sédimentaires débouchant sur une
interprétation génétique des dépôts est dénommée de façon assez ambiguë sédimentologie de
faciès. Ainsi, lithostratigraphie et sédimentologie de faciès sont deux approches aux objectifs bien
différents. La lithostratigraphie reste descriptive et la sédimentologie de faciès jette les bases de
l’analyse séquentielle ou génétique des bassins sédimentaires à partir des modèles de faciès ou de
dépôts.
I. L’Analyse des faciès
L’analyse des faciès s’appuie généralement sur la sédimentologie de faciès. Elle obéit à une
démarche qui consiste d’abord à définir tous les faciès rencontrés sur le terrain en commençant
par leur identification et leur codification. Ensuite, la description des faciès identifiés prend en
compte la lithologie, la taille des grains, la nature du ciment, la présence ou non des fossiles, la
présence ou non des structures sédimentaires. Les faciès ainsi décrits peuvent être désignés par un
code dont la première lettre généralement en majuscule indique la granulométrie et les suivantes
en minuscules, indiquent les structures ou traces observées.
Chapitre III: ANALYSE DES FACIES ET STRATIGRAPHIE SEQUENTIELLE
Le schéma ci-après fait le résumé de cette démarche (Fig.1)

Sédimentologie de faciès
(Hamewood et al. 1992)

Analyse des faciès

Identification, codification et
description des faciès (Miall, 1978, Regroupement des faciès en
1985, 1996; Potsma 1990 etc…) association de faciès

Etablissement de
l’enchaînement vertical des
faciès

Figure 1 : démarche en sédimentologie de faciès


Chapitre III: ANALYSE DES FACIES ET STRATIGRAPHIE SEQUENTIELLE

II. L’Enchainement vertical des faciès: éléments d’analyse séquentielle


La reconnaissance, l’interprétation des faciès et la compréhension de leur relation spatio-
temporelle constituent les bases de l’étude des séries sédimentaires en vue des reconstitutions
des paléoenvironnements et de la paléogéographie.

Dans l'ensemble des séries sédimentaires, la succession des termes lithologiques ou faciès
caractérise l'évolution des milieux de dépôt.

Cette évolution verticale présente des discontinuités "naturelles", qui permettent de définir des
séquences de dépôt. Chaque séquence est caractérisée par ses limites, son contenu (faciès) et la
nature et le sens de ses variations (Fig. 2).
Chapitre III: ANALYSE DES FACIES ET STRATIGRAPHIE SEQUENTIELLE

B
A

Figure 2: Exemple de séquence de dépôt : A séquence en domaine carbonaté ; B séquence en


domaine siliciclastique
Chapitre III: ANALYSE DES FACIES ET STRATIGRAPHIE SEQUENTIELLE

L’étude de la succession verticale des séquences de dépôt est appelé analyse


séquentielle qui rend le plus compte de l’évolution temporelle des environnements. L’analyse
séquentielle essaie de définir des séquences de référence idéales des faciès qu’on appelle
séquence virtuelle. On compare ensuite les séquences réelles observées sur le terrain à la
séquence virtuelle ainsi défini.
En domaine carbonaté par exemple, l'identification des séquences doit être faite dès le
levé de terrain. C'est lors du banc par banc que se révèlent les divers types de surfaces
remarquables: fonds durcis, limites érosives, changement brutal de faciès qui soulignent en
général les limites de séquences. Il en est de même en domaine siliciclastique ou
l’identification des faciès et leur relation spatio-temporelle sont très capitales dans la définition
des séquences de dépôt.
Chapitre III: ANALYSE DES FACIES ET STRATIGRAPHIE SEQUENTIELLE

Si l’analyse séquentielle est un moyen très performant pour décrire l’évolution des séries
sédimentaires, il faut également insister sur ces limites :
- il ne sortira rien d’une étude séquentielle qui ne soit inscrite dans la séquence virtuelle. La
démarche scientifique se fait lors de la définition de la séquence virtuelle. Si la succession
définie dans la séquence virtuelle est fausse, tous les résultats seront alors erronés.
il n’existe pas de séquence virtuelle universelle. Il convient pour chaque nouvelle étude de
redéfinir une séquence adaptée à chaque environnement.

N.B: il faut noter que les séquences de dépôt sont généralement considérées comme des
« briques » élémentaires de la stratigraphie séquentielle.
Chapitre III: ANALYSE DES FACIES ET STRATIGRAPHIE SEQUENTIELLE
III. La stratigraphie séquentielle: Notion de corps sédimentaires, d’espace
d’accommodation et d’Eustatisme
La stratigraphie séquentielle est une méthode dont l'objectif est celui de la stratigraphie au sens
éthymologique du terme: accéder aux relations géométriques et chronologiques à l'intérieur d'ensembles
sédimentaires. Elle combine la lithostratigraphie et l’agencement vertical des faciès. La succession verticale des
faciès est interprétée suivant la loi de walter et conduit à la reconstruction au cours du temps des mouvements
latéraux des milieux de sédimentation. Cette démarche a depuis évoluée avec le développement de la stratigraphie
sismique. Elle ne semble pas différente de l’approche classique des phénomènes autocyclique.
Le caractère régional des séquences définies, bien calées stratigraphiquement, montre qu’elle couvrent des
étendues bcp trop grandes pour correspondre à un agencement uniquement contrôlé par l’évolution autocyclique
de l’environnement. Dans ce cas, il faut donc envisager des contrôles allocycliques régionaux ou globaux
(tectoniques, climat, eustatisme).
La stratigraphie séquentielle s’est développée en s’appuyant sur la stratigraphie sismique dont l’approche a
montrée:
- que les corps sédimentaires ont une forme sigmoïde et occupent une position variable au cours du temps,
en fonction du niveau marin, dans le système polarisé plate-forme/bassin;

- que chaque corps sédimentaire possède une structure interne typique, mise en évidence par les réflecteurs
sismiques, qui est fonction de sa position dans le système plate-forme/basin.
Chapitre III: ANALYSE DES FACIES ET STRATIGRAPHIE SEQUENTIELLE
III.1. Configuration géométrique des réflecteurs sismiques aux limites d’une séquence
Il peut exister différents types de configuration entre les limites des séquences et les réflecteurs internes visibles dans
la séquence (Fig. . Par rapport à la discordance basale, la terminaison des réflecteurs peut être en « Onlap » ou en « downlap ».
Onlap et downlap traduisent des hiatus dus à un non dépôt. Par rapport à la discordance sommitale, les réflecteurs peuvent
présenter une terminaison en « toplap » ou une troncature d’érosion. Les toplaps traduisent aussi des hiatus dus à un non
dépôt; ils résultent généralement d’un niveau de base trop bas pour permettre l’accroissement vertical des couches
sédimentaires (Fig. 3a). Lorsque les nouveaux réflecteurs enveloppent et débordent les précédents vers le large, on parle de
dispositifs en « offlap ». L’analyse de ces différentes configurations sera très importante dans la définition des différents
cortèges sédimentaires (system tracts) constituants la séquence génétique.

III.2. Significations chronostratigraphiques


l’apport majeur de la stratigraphie sismique a été de montrer par calages stratigraphiques à partir de puits classés
sur le profil que la séquence de dépôt a une valeur chronostratigraphique i.e qu’elle s’est dépassée pendant un intervalle
de temps déterminé par des âges des limites de la séquence obtenue aux endroits où cette séquence est en concordance
avec les séquences inférieures ou supérieures. Ceci revient à dire qu’à l’intérieur d’une séquence, les réflecteurs
sismiques représentent les lignes temps horizontales i.e isochrones alors que les limites de lithofaciès sont la plus part du
temps hétérochrones. L’épaisseur d’une séquence de dépôt varie de quelques mètres à plusieurs centaines de mètre. Son
extension horizontale est de l’ordre de la centaine de km et sa durée de l’ordre du million d’années (Fig. 3b).
Chapitre III: ANALYSE DES FACIES ET STRATIGRAPHIE SEQUENTIELLE

Figure 3a: Les différents


types de réflecteurs
sismiques et leurs
terminaisons à l’intérieur
d’une séquence génétique.
D’après Vail et al. (1987),
Onlap : biseau d’aggradation,
Downlap: biseau de
progradation, Toplap: biseau
sommital, Offlap: unité de
progradation.

Figure 3b: aspect sismique schématique d’une séquence (d’après Ravenne, 1978)
Chapitre III: ANALYSE DES FACIES ET STRATIGRAPHIE SEQUENTIELLE

III.3. Notion d’espace d’accommodation


Chapitre III: ANALYSE DES FACIES ET STRATIGRAPHIE SEQUENTIELLE
La structure et la position des corps sédimentaires sur le profil des plateformes et bassins dépend de l’espace
qui est potentiellement disponible pour l’accumulation des sédiments entre le niveau de la mer et le fond (Fig. 4.55)
Trois paramètres (facteurs) contrôlent cette espace disponible :
- la subsidence qui crée constamment de l’espace ;
- les variations du niveau marin (eustatisme) qui selon le sens augmente ou diminues l’espace disponible;
- les apports sédimentaires et la production carbonatée qui comblent cette espace.

Il faut toutefois noter qui c’est le facteur dont la vitesse de variation est plus grande qui tiendra le rôle majeur
de contrôle de l’organisation des sédiments. Dans ce modèle on admet bien que les quantifications soient délicates
qui dans le cadre des échelles temporelles de la séquence, dans le cas, les apports sédimentaires et la subsidence sont
moins fluctuants que le niveau marin:
Apports sédimentaires et subsidence sont donc la plus part du temps considérés comme constants. Leur valeur
absolue influe sur la taille des corps sédimentaires, mais pas sur leur structure interne, ni sur leur géométrie sauf dans
le cas particulier des zones tectoniquement très actives. Il semble donc que si l’épaisseur totale des sédiments est une
fonction de la subsidence et les apports sédimentaires, les variations de l’espace disponible sont avant tout sous
contrôle des fluctuations du niveau marin. De ce fait, le déplacement périodique des corps sédimentaires dans le
système plate forme-bassin ainsi que la présence et la nature des discordances qui en résultent reflètent les variations
à court et à moyen terme du niveau marin.
Chapitre III: ANALYSE DES FACIES ET STRATIGRAPHIE SEQUENTIELLE
III.4. Les Modalités d’empilement des paraséquences
Les rapports entre taux d’apports sédimentaires et taux de création d’espace vont permettre de définir trois
types d’empilement de paraséquences sédimentaires.
 si le taux d’apport sédimentaire est en équilibre avec le taux de création d’espace, on observera un
empilement vertical de paraséquence appelé aggradation;
 si le taux de création d’espace est beaucoup plus fort que le taux d’apport sédimentaire, alors les sédiments
gagneront sur les continents et on parlera de retrogradation, et l’on observera des onlap. Ce dispositif est
typiquement celui de l’intervalle transgressif;
 si le taux de sédimentations est nettement plus fort que le taux de création d’espace, les sédiments comblent
tous cet espace et gagnent vers le bassin, on parlera de progradation et l’on observera des downlap et offlap.
Dispositif typique du prisme de haut niveau marin

D’une façon plus générale, les rapports sédimentation/érosion dépendent du niveau de base (base level). Ce
concept est à l’origine géomorphologique. Il s’agit du niveau en dessous duquel un cours d’eau ne peut plus
creuser. Cela peut être le niveau de la mer pour un fleuve, mais aussi le niveau d’un confluent, d’un lac, ou
d’une dépression endoréique, ou une rivière. En stratigraphie séquentielle, on l’assimile systématiquement d’une
façon abusive au niveau de la mer.
Chapitre III: ANALYSE DES FACIES ET STRATIGRAPHIE SEQUENTIELLE
Cross (1988) et son école, ont généralisé les concepts en l’assimilant à une surface en dessous de laquelle il
y’a sédimentation et au dessus de laquelle il y’a érosion (Fig. 5). Par l’intermédiaire de ce concept sur le niveau
de base, on peut utiliser, assez paradoxalement, les variations du niveau marin comme contrôle des séquences en
domaine continental. Divers travaux à travers le monde ont montré l’intérêt stratigraphique d’une telle approche.

Figure 5: Modèle de Wheeler (1962)


Chapitre III: ANALYSE DES FACIES ET STRATIGRAPHIE SEQUENTIELLE
Il faut également noté que par rapport à la courbe de variation du niveau relatif de la mer, les points critiques
ne sont donc pas les minima et les maxima (où la vitesse de variation est nulle), mais les points d’inflexions entre
minima et maxima (où la vitesse de variation est maximale).
Quand le niveau marin baisse, la vitesse de chute du niveau marin va augmenter, réduisant ainsi
progressivement l’espace disponible pour les sédiments. La vitesse de chute aura une valeur maximale au point
d’inflexion de la courbe eustatique entre haut et bas niveau marin. Si la vitesse de chute du niveau marin reste
inférieure à celle de la subsidence, il y’a simplement réduction de l’espace disponible sur la plate-forme (cycle de
type 2), si elle est supérieure, il y’a émersion (cycle de type 1).
Si l’on fait maintenant intervenir les apports sédimentaires (en supposant un taux constant), ceux-ci vont tendre
à combler l’espace disponible en se répartissant plutôt vers le bassin durant les phases de bas niveau marin et plutôt
sur la plate-forme durant la phase de remontée. Les sédiments vont ainsi s’organiser en unités génétiques ou
cortèges sédimentaires. Ces cortèges sédimentaires sont constitués de séquences élémentaires appelées suivant les
auteurs séquences de haute résolution (Homewood et al., 1992) ou paraséquences (Van Wagoner, 1985).
Enfin, les cortèges sédimentaires sont, eux-mêmes, regroupés en séquences sédimentaires limitées à leur base
et à leur sommet par des discordances (Fig. 6).
Chapitre III: ANALYSE DES FACIES ET STRATIGRAPHIE SEQUENTIELLE

Figure 7: schématisation de concepts


de la stratigraphie séquentielle.
Chapitre III: ANALYSE DES FACIES ET STRATIGRAPHIE SEQUENTIELLE
IV. Les différents cortèges sédimentaires dans une séquence génétique

Figure 8: représentation schématique du modèle de stratigraphie séquentielle d'Exxon. Le prisme de bordure de plate-forme
se développe à la place du prisme de bas niveau quand la chute de niveau marin ne dénoie pas la plate-forme.
Chapitre III: ANALYSE DES FACIES ET STRATIGRAPHIE SEQUENTIELLE
IV.1. Les surfaces particulières
Il existe au sein de la séquence, un certain nombre de surfaces importantes qu’il faut savoir reconnaitre. Il
s’agit tout d’abord des limites de séquences, LS1 dans le cas d’une émersion sur la plateforme et LS2 (moins
nette) sans émersion (séquence boundary SB1 et SB2). Au cours de la montée du niveau marin, la migration des
sédiments vers le continent (rétrogradation) provoque des recouvrements en « onlap » sur la limite de séquence.
Chaque avancée se caractérise par une surface d’inondation, la première à apparaître est dite surface de
transgression (ST), elle marque la limite entre le PBN et IT.
Entre l’intervalle transgressif et le prisme de haut niveau, c’est-à-dire au moment où la création d’espace est
plus rapide, il se développe vers le bassin des hiatus sédimentaires ou au moins des niveaux de condensation de
sédimentation qui permettent de mettre en évidence la surface d’inondation maximale (MFS) qui sépare l’IT et le
PHN
Cette surface d’inondation maximale (SIM) est particulièrement discriminante à l’intérieur de la séquence
puisqu’elle marque le renversement des tendances évolutives de la rétrogradation vers la progradation (de la
transgression vers la régression).
Chapitre III: ANALYSE DES FACIES ET STRATIGRAPHIE SEQUENTIELLE
IV.2. Cortèges sédimentaires et faciès lithologiques: implication chronostratigraphiques
Il existe une indépendance des cortèges et des paraséquences par rapport aux faciès lithologiques. Chaque
paraséquence comporte à la fois des faciès marins ouverts, des faciès côtiers et des faciès de plaine littorale. Ceci
conduit à deux conclusions importantes:
- un faciès ne permet pas de caractériser une paraséquence ou un cortège sédimentaire. C’est l’agencement
spatio-temporel de faciès successifs qui permet de le faire;
- pour corréler différentes coupes ou sondages, il ne faut pas relier les faciès identiques, comme on le fait
habituellement, car ils sont la plupart du temps hétérochrones. Il faut, au contraire, relier les différentes
paraséquences, ce qui revient à relier entre eux des faciès de nature différente. La reconnaissance des surfaces de
discontinuités (Clé), traduisant les variations du niveau marin, est donc une démarche capitale pour les corrélations.

En conclusion , il est à noté qu’en aucun point, que ce soit sur la plateforme ou dans le bassin, il n’est possible
d’obtenir une succession stratigraphique complète. L’établissement d’une échelle stratigraphique complète nécessite
donc un va et vient incessant entre plateforme et bassin.
Next lecture : Technique d’Analyse stratigraphique des bassins:
Notion de Micropaléontologie

Séquences turbiditiques observées dans le bassin


de Babouri-Figuil (Nord-Cameroun

Photo Bachir Mfayakouo, 2019

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