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INTRODUCTION
PARTIE I : GENERALITES
CHAPITRE I : PRESENTATION DE LA STRUCTURE D’ACCEUIL
I- PRESENTATION DE LA SIR
II- PRESENTATION DE LA CENTRALE
CHAPITRE II : GENERALITES SUR L’AZOTE
I- SITUATION DU PROBLEME
II- GENERALITE SUR L’AZOTE
III- PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT DE L’AZOTE
REGLEMENTATION
PARTIE II : MATERIEL ET METHODES
CHAPITRE III : MATERIEL ET DONNEES
I- DOCUMENTATION
II- MATERIEL ET TRAITEMENT DES DONNEES
III- EPI
DONNEES
CHAPITRE IV : METHODES
IV-1 METHODES DE PRODUCTION D’AZOTE
IV-1.1 DETERMINATION DE LA QUANTITE NECESSAIRE EN AZOTE
IV-1.2 CHOIX DU PROCEDE DE PRODUCTION
IV-1.3 CALCULE DU DEBIT D’AZOTE NECESSAIRE
IV-1.4 DETERMINATION DE LA PURETE REQUISE
IV-1.5 DIMMENSIONNEMENT DES EQUIPEMENTS SE PRODUCTION D’AZOTE
IV-2 BFD/ PFD/ PID
IV-3 ETUDE D’IMPACT ENVIRONNEMENTAL
PARTIE III : ETUDE ECONOMIQUE INTERPRETATION ET RECOMMANDATION
CHAPITRE V : ETUDE ECONOMIQUE INTERPRETATION
CHAPITRE VI : RECOMMANDATIONS
- AUGMENTATION DE LA CAPACITE DE STOCKAGE DES BALLONS DE STOCKAGE D’AZOTE
- METTRE EN PLACE UNE UNITE DE PRODUCTION D’AZOTE
I- COUVRIR CHAQUE COMPLEXE DES BALLONS DE STOCKAGE D’AZOTE POUR LEUR
UTILISATION
- EVALUATION ECONOMIQUE
INTRODUCTION
1.1 Contexte historique de la séparation de l'air
Les composants présents dans l'air (Azote, Oxygène, Argon etc.) sont très souvent
Composants appliqués à la technologie chimique. De grandes quantités d'air de haute
pureté Technologie chimique, nous devons allouer beaucoup d’oxygène, d’azote et d’argon.
Air ,la fabrication de l'acier, le traitement thermique et les processus de fabrication de
produits électroniques. Les produits sont utilisés dans plusieurs industries, notamment
l'acier, la chimie,industries des semi-conducteurs, de l'aéronautique, du raffinage, de
l'agroalimentaire et du médical.
L'air à des températures plus basses(-196) devient liquide
technique couramment utilisée pour la production d’oxygène pur, d’azote et d’argon sur
L’azote N est omniprésent dans la nature : c’est le constituant majeur de l’atmosphère et le
quatrième composant en quantité des êtres vivants après le carbone c, l’hydrogène H, et
l’oxygène O ; en effet, l’azote est un gaz précieux recherché par les industriels pour répondre
à ses besoins.
L’azote est traditionnement approvisionnés sur site par carmions et stockés dans des
bouteilles ou ballons a haute pressions, ou réservoirs cryogénique. Ce mode
d’approvisionnement est couteux, polluant et génère pour les utilisateurs des contraintes et
des risques. Pour éviter certaine contrainte nous sommes amenés a réfléchir sur un thème
intitulé « Dimensionnement d’une unité de production d’azote » afin de proposer une
nouvelle façon de s’approvisionner en azote en mettant en place une unité de production
d’azote sur site à partir de l’air ambiant et de nous libérer de toute contraintes liées aux
livraisons, par un fournisseur extérieur.
C’est dans ce sens que la SIR veut s’inscrit dans ce projet pour pallier a ce problème et avoir
une autonomie en azote ; nous consisterons a :
- Déterminer les capacités
- Connaitre les besoins actuels qui couvrent la raffinerie en azote et estimer les besoins
futurs
- Faire une étude économique
Pour développer ce thème , nous procèderons dans un premier temps par présenter la
structure d’accueil, la généralité ensuite dans un second temps dimensionner l’unité de
production d’azote et enfin les résultats et l’étude économique .
PARTIE I : GENERALITE
CHAPITRE 1 : PRESENTATION DE LA STRUCTURE D’ ACCEUIL
1-1 PRESENTATION DE LA SIR
1.1-1 Historique et statuts juridique
Historique
La Société Ivoirienne de Raffinage (SIR) a été créée le 03 Octobre 1962 par le gouvernement
ivoirien avec le concours de grands groupes pétroliers internationaux.
Le 01 Août 1965, avec l’achèvement de son premier complexe de distillation atmosphérique
(HSK1), la SIR commence réellement ses activités de raffinage. Sa capacité de production
était alors de 700 000 tonnes par an sur une superficie totale de 40 hectares avec un capital
de 20millions de francs CFA.
En 1972, le marché de la SIR s’élargit car la demande en produits pétroliers devenait de plus
en plus forte. Pour répondre aux exigences de sa clientèle, elle construit un deuxième
complexe de distillation atmosphérique (HSK2). Ainsi, elle accroit sa capacité de production
qui s’élève alors à 1 000 000 de tonnes par an. Ce qui provoque une augmentation de sa
consommation énergétique. Pour y faire face, la SIR construit en 1982 une centrale
thermoélectrique chargée de produire la vapeur et l’électricité utile pour ses installations.
Dans la même année, elle construit un troisième complexe : le complexe DHC.
La société s’étend sur 80 hectares avec une capacité annuelle de traitement de 3,8 millions
de tonnes, un capital de 39 milliards de francs CFA et un chiffre d’affaire de 1600 milliards de
francs CFA (en 2012), ce qui fait d’elle la première entreprise industrielle en Côte d’Ivoire. De
plus, elle a procédé à la mise en place de plusieurs chartes dont : une charte sécurité (depuis
1983), une charte Qualité (depuis 1998), une charte Sécurité-Qualité-Environnement (en
2001) et une charte Ethique « Notre Engagement » (en mai 2004).
La SIR est membre du Club SOLOMON (Club International de comparaison des performances
des raffineries du monde). Le marché de la SIR s’étend à plus d’une vingtaine de pays dont
notamment : la Côte d’Ivoire, le Mali et le Burkina Faso pour le marché terre, le Nigéria
(25%), les Etats Unis d’Amérique (12%), le Togo (12%), le Bénin (9%) et bien d’autres encore,
pour les exportations par la mer qui représentent 70% du marché de la SIR.
Situation juridique
Le capital de la société est de 39 000 000 000 de Francs CFA, la figure 1 présente la
répartition de ce capital entre les différents actionnaires ;
1.1-2 Vocation
Les missions de la SIR s’articulent autour de cinq points essentiels :
Fabriquer des produits pétroliers pour le marché ivoirien et celui de l’exportation ;
Assurer la sécurité de l’approvisionnement de la Côte d’Ivoire ;
Être la station -service de l’Afrique de l’ouest ;
Être une entreprise à dimension internationale, compétitive, performante, rentable et
pérenne ;
Être une entreprise socialement responsable et respectueuse de l’environnement.
1.1-3 ses activites
La SIR a pour activités :
a. Le raffinage du pétrole brut : qui constitue son activité principale.
La provenance du pétrole brut raffiné par la SIR est essentiellement du Nigeria, du Gabon, du
Cameroun, de l’Angola ;
b. La vente des produits obtenus du raffinage des pétroles bruts.
Ce sont :
• Le butane à usage domestique et industriel ;
• Le super sans plomb pour moteur à essence ;
• Le pétrole lampant pour éclairage en milieu rural ;
• Le carburéacteur (jet A1) pour l’aviation ;
• Le gas-oil pour les moteurs diesel ;
• Le diesel distillate oïl (DDO) pour les fours à diesels ;
• Le fuel oïl 180 et 380 pour les centrales thermiques et navires ;
• Le heavy vacuum oïl (HVO) pour les turbines à gaz.
c. Le processing qui consiste à faire le raffinage des produits pétroliers d’un
particulier moyennant une rémunération.
1.1.4.Sécurite, qualite et environnement
La sécurite : La SIR assure pour son personnel et ses sous-traitants, un environnement de
travail sûr, propre et sain. Pour se faire, à la SIR, la sécurité est une priorité de premier ordre
se matérialisant par la certification SIES niveau 8 décernée en 2006 et une prévention
rigoureuse afin de réduire les risques de sinistres.
La qualité : être excellente dans ses opérations, ses produits et ses services pour assurer sa
rentabilité et satisfaire ses clients est l’objectif de la SIR. Développer et maintenir un système
qualité constitue ainsi pour la SIR, un facteur stratégique d’avenir et concerne ses produits,
ses méthodes et ses équipements. Elle est certifiée ISO 9001 version 2015 sur tous ses
produits.
L’environnement : la SIR veille au respect permanent de la réglementation sur
l’environnement, la consolidation de l’image du site (espaces verts) et à la minimisation des
éventuelles nuisances dans une logique de développement durable. Cette démarche s’appuie
sur la législation et sur le référentiel ISO 14001.
1.1.5 Ses complexes et unités de production
Pour la fabrication des produits pétroliers, la SIR dispose de différentes unités regroupées en
complexes (ou secteurs) et d’un laboratoire d’analyse.
1.1.5.1 Mouvements
Les mouvements ont pour fonctions :
❖ le stockage des produits pétroliers (les bruts, les produits semi-finis et les produits finis) ;
❖ le mélange des produits de base (avec additifs) pour fabriquer les produits pétroliers finis ;
❖ l’expédition des produits finis vers les dépôts ou les navires en mer ou le canal de Vridi,
après la certification du laboratoire ;
❖ le transfert des produits (bruts ou autres) des bateaux en mer jusqu’aux bacs de la SIR.
1.1.5.2 Centrale
La Centrale Créée en 1982 la centrale thermoélectrique est chargée de produire l’énergie
utile aux installations de production. C’est dans le secteur Centrale que nous avons effectué
notre stage.
Elle produit les utilités, c'est-à-dire tout ce qui est nécessaire, utile au fonctionnement de la
raffinerie. Ce sont l’électricité, les vapeurs d’eau, les combustibles que sont le fuel-oil et le
fuel-gaz, l’air comprimé, l’eau déminéralisée, l’azote gazeux. Elle permet également
l’incinération des gaz acide et non acide provenant des unités pétrolières. elle est composée
de 11 unités et dépend du secteur centrale/mouvements rattaché à la structure exploitation
de la direction production ;
La Centrale s’est donnée pour missions de :
➢ Préparer, produire et distribuer des utilités (eau, air comprimé, vapeur, électricité,
Combustible, azote).
UNITES FONCTIONS
❖ Pré-déshuilage
Ce procédé permet d’aspirer à l’aide d’un système d’écrémage les hydrocarbures déposés à la
surface des effluents après leur collecte dans le bassin d’orage. Il se passe dans un premier
temps une séparation par différence de densité puis un écrémage mécanique à partir des
deux écrémeurs (VIKOMA) (figure 3). Les hydrocarbures recueillis sont envoyés dans des bacs
de slops (D8, D9 et A303) (figure 4 ). Les eaux issues du bassin sont dirigées vers le bac de
décantation (T7) au moyen de cinq pompes de relevage.
Figure3 : VIKOMA
Figure4 : bacs des slops D8 et D9
❖ Décantation
La Décantation des eaux se fait dans le bac de décantation (T7) de 12 000 m3de volume.
Cette opération consiste à tranquilliser et séparer par différence de densité l’huile, l’eau et
les boues.
Ceci permet d’effectuer une décantation dans le bac des matières en suspensions. Les parties
hydrocarbures recueillis sont envoyés dans des bacs de slops. Les parties les plus lourdes
telles que l’eau et les boues vont se déposer dans le fond du bac. La conduite d’entrée est
munie d’un mécanisme appelé tranquiliseur à l’intérieur du bac qui permet de réduire la
vitesse de l’écoulement de l’eau favorisant ainsi la séparation par différence de densité
(Figure 5).
❖ Coagulation-Floculation-Neutralisation
Les fines particules contenues dans les effluents usés possèdent des charges électriques à
l’interface qui empêchent les particules voisines de se rapprocher. Pour vaincre cette barrière
il faut, soit augmenter l’énergie cinétique de ces particules soit diminuer les forces de
répulsion par une augmentation de la force ionique. C’est ce qui se passe lorsqu’on ajoute les
agents de coagulation. Le but de l’opération est de déstabiliser les colloïdes par l’ajout d’une
quantité exacte de coagulant. Le coagulant utilisé est une préparation commerciale, le K 300,
constituée à 50% d’aluminium chlorohydrate. Les particules déstabilisées s’agglomèrent par
l’ajout d’un floculant, il s’agit dans notre cas de l’AP161. La formation des flocs plus
volumineux et plus denses favorise leur décantation ou leur flottation.
Selon le pH après qu’on ait ajouté le coagulant, il se produit une réaction d’hydrolyse avec
formation d'hydroxyde d'aluminium et d’ions hydrogènes selon l’équation suivante :
❖ Flottateur
La flottation est un procédé de séparation des matières en suspension dans l’eau, utilisant la
densité apparente plus faible de ces matières et conduisant à leur rassemblement et à leur
collecte en surface. Elle est effectuée dans un flottateur. Dans le flottateur, l’eau à traiter est
mise en contact avec l’eau pressurisée à la base d’une chambre de mélange. Il se produit
dans cette chambre une dispersion de l’énergie cinétique du mélange eau à traiter-eau
pressurisée avec réduction des vitesses avant la zone de flottation.
L’eau pénètre dans une colonne centrale dont le rôle est de permettre une circulation des
boues flottées vers la surface et des boues décantables vers le fond tronconique du
flottateur. L’eau traitée est évacuée au bassin d’observation par le haut de cette colonne et
une partie, entre 15% et 30% environ, alimente le poste de pressurisation. Les flocs sont
évacués dans des bacs de Slops par un racleur qui tourne à une vitesse minimale constante.
La production des microbulles s’effectue par pressurisation d’une partie de l’eau déjà traitée
en flottation. La pressurisation consiste à produire des microbulles d’air par détente à la
pression atmosphérique de l’eau enrichie en air service ayant une pression de 7 bars et
détendue à l’intérieur du ballon de pressurisation à 4,5 bars (pression permettant une bonne
flottation)
(figure 7)
Figure 7 : flottateur
❖ Bassins d’observation
Avant le rejet de toutes ces eaux à la lagune, un contrôle des paramètres est effectué dans
les bassins d’observation où séjournent les eaux. En cas de mauvais résultats, les eaux
subissent un nouveau traitement au cours duquel l’accent est mis sur le ou les paramètres
non satisfaisants :
c’est le recyclage (figure 8).
La figure 9 montre le circuit de traitement des eaux usées à l’unité de traitement des eaux
usées de la SIR (U65)
1.1.5-7Laboratoire
La SIR dispose d’un laboratoire où sont effectuées des analyses sur le pétrole brut et ses
sous-produits afin de vérifier leurs conformités. En juin 1997, ce laboratoire a obtenu
l’accréditation COFRAC (Comité Française d’Accréditation). En 2003, il a obtenu le prix
ivoirien de la qualité. Comme nous venons de le décrire, la SIR, pour réaliser ses activités,
s’appuie sur ses infrastructures et installations techniques coordonnées par des directions.
Cependant, pour conduire les missions, elle utilise un personnel reparti dans diverses
structures de ses directions.
Figure 10 : Différents complexe de la SIR
✓ Contremaitre :
• Met à la disposition des opérateurs, le matériel et les équipements de travail
• Suit l’évolution des travaux et vérifie que les consignes sont appliquées par le chef
opérateur
• Valide les travaux à réaliser sur les différentes unités
• Ecrit une procédure fiable (MAD/MES) pour la réalisation des travaux
✓ Chef Opérateur :
• Leader et manager de l’équipe de quart, coordonne les activités sur son quart
• Responsable de la qualité et de l’optimisation des produits dans le respect des
consignes de sécurité et de l’environnement
• Responsable de la sécurité des personnes et du matériel
✓ Opérateur Tableau :
• Conduit les installations à partir du pupitre en salle sous le contrôle du chef
opérateur
• Donne des ordres aux opérateurs extérieurs pour les manœuvres sur le site
• Règle et corrige la qualité des produits en fonction des résultats du laboratoire
✓ Opérateur Extérieur :
• Surveille la bonne marche des équipements sur le site
• Effectue les manœuvres sur le site pour la bonne marche des unités
• Prélève les échantillons pour le laboratoire
• Fait remonter les anomalies constatées sur le site .
Ceux-ci marque la fin aux généralités sur l’entreprise et notre structure d’accueil . Dans la
suite de notre travail nous allons présenter l’unite71 et le contexte dans lequel se situe notre
travail.
Figure 17 : unité 71
Procédé cryogénique
Adsorption modulée en pression( procédé PSA)
Séparation membranaire
3.2-1 le procédé cryogénique
La production d'oxygène, d'azote et d'argon de haute pureté utilisés pour la fabrication de
dispositifs semi-conducteurs nécessite une distillation cryogénique. De même, les seules
sources viables de gaz rares, le néon, le krypton et le xénon, sont la distillation de l’air à l’aide
d’au moins deux colonnes de distillation. Les ASU cryogéniques sont conçus pour fournir de
l'azote et/ou de l'oxygène et coproduisent souvent de l'argon où des produits liquides (azote
liquide « LIN », oxygène liquide « LOX » et argon liquide « LAR ») et des produits gazeux
(oxygène gazeux « GOX » et L'azote gazeux « GAN ») ne peut être produit que si une
réfrigération suffisante est prévue dans la conception.
La méthode la plus courante pour la séparation de l’air est la distillation cryogénique.
La séparation cryogénique de l'air est la technologie privilégiée pour produire de l'O 2 et du
N 2 de très haute pureté.
La valeur maximale déjà consommée par heure est de 9 602,39 litres soit 6 203,14
Nm3/h en 2021.
L’actuelle unité 71 est dimensionnée pour 5000 Nm3/h
Le besoin (débit) maximal déjà exprimé est de 6 203,14 Nm3/h
Débit de dimensionnement : Un débit minimum de 6 203,14 Nm3/h, soit 6 500
Nm3/h