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ZIRKO

Entreprise

PROJET TUTORE

THEME
ELECTRIFICATION DE LA FERME
PORC D’OR ET AMELIORATION DU
SYSTEME
D’APPROVISIONNEMENT EN EAU

Membres du groupe

AGOUA ZEHE CORINE FORMATEUR


BAKAYOKO ABYBA ANGE M. KOUAKOU FERNAND
GOORE-BI SOLEKI ENOCK
MELEDJE ANGE OLIVE

1
DEDICACE

Nous dédions ce rapport à tous ceux qui ont contribué à la réussite de ce travail

2
REMERCIEMENTS

Nous voulons par l’intermédiaire de ce rapport, adresser nos sincères remerciements à


toutes ces personnes qui ont permis la rédaction de ce rapport, à savoir :

♦ AGOUA ZEHE CORINE


♦ BAKAYOKO ABYBA ANGE
♦ GOORE-BI SOLEKI ENOCK
♦ MELEDJE ANGE OLIVE

Nos remerciements vont particulièrement à M.KOUAKOU FERNAND, notre


formateur encadrant pour ses connaissances mises à notre disposition lors de la
rédaction de ce rapport.

AVANT-PROPOS

3
Le Centre des Métiers de l'Electricité (CME), créé le 06 mars 1970 et opéré par la
Compagnie Ivoirienne d’Electricité (CIE), est basé à Bingerville en Côte d’Ivoire. Le
CME délivre une formation tout au long de la vie qui assure votre employabilité. C’est
un centre d’excellence international de formations industrielles dispensant diverses
formations ; En occurrence :
• LA FORMATION CONTINUE (poste sources, relations client,) ;
• LA FORMATION DIPLOMANTE (BTS/DUT ; Licence professionnelle) ;
• LA FORMATION CERTIFIANTE (CCP) ;
• LE DRONE ACADEMY (pilotage de drone) ;
• LE E-LEARNING (formation en ligne). La formation diplômante comporte en son
sein des filières de formation de techniciens supérieurs :
• Electrotechnique et Informatique Industrielle (ELT) ;
• Maintenance Industrielle (MI) ;
• Froid Industriel & Génie Climatique (FI). Ainsi que des filières de Licences
professionnelles :
• Production d’Energies Hydraulique et Thermique (PEHT) ;
• Automatisme, Régulation et Supervision Industrielle (ARSI) ;
• Distribution et Commercialisation de l’Energie (DISCOME) ;
• Efficacité Energétique, Energie de Sources Renouvelables et Domotique (3ESRD) ; •
Transport et Mouvements d’Energie (TRAME)
. L’école a ouvert les portes de la licence professionnelle durant l’année académique
2019-2020, accueillant ainsi la première (1ère) promotion en janvier et la seconde
promotion en juillet de ladite année.

LISTE DES FIGURES

4
Figure 1 : panneaux photovoltaïques
Figure 2 : composition d’un panneau solaire
Figure 3 : batterie
Figure 4 : onduleur
Figure 5 : régulateur de charge
Figure 6 : fonctionnement d’un panneau solaire
Figure 7 : principe de fonctionnement Dun groupe électrogène
Figure 8 : les quatre temps d’un moteur
Figure 9 : circuit d’un alternateur
Figure 10 : diagramme FAST d’un groupe électrogène
Figure 11 : Fut de 5000L
Figure 12 : Une Moto pompe
Figure 13 : Schéma d’installation d’une pompe immergée
Figure 14 : Pompe submersible pour puits 6SP17-7
Figure 15 : Schéma d’une tranchée
Figure 16 : Figure 16 : Enrobage avec blindage
Figure 17 : Un Système Automatisé

LISTE DES TABLEAUX

5
Tableau 1 : Tableau la largeur minimum admise au fond de la tranchée
Tableau 2 : devis estimatif de l’électrification
Tableau 3 : devis estimatif des futs et des motopompes
Tableau 4 : devis estimatif de la Canalisation
Tableau 5 : devis estimatif du Système automatisé

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SOMMAIRE
DEDICACE...............................................................................................................................................2
REMERCIEMENTS...................................................................................................................................3
AVANT-PROPOS......................................................................................................................................4
LISTE DES FIGURES.................................................................................................................................5
LISTE DES TABLEAUX..............................................................................................................................6
CHAPITRE I : PRESENTATION DE L’ENTREPRISE ET DU THEME...............................................................8
I. PRESENTATION DE L’ENTREPRISE...............................................................................................9
II. PRESENTATION DU THEME.........................................................................................................9
CHAPITRE II : ETUDE DE L’EXISTANT.....................................................................................................11
I. DESCRIPTION DE LA FERME A L’ETAT INITIAL...........................................................................12
II. SYNOPTIQUE DE REPRESENTATION..........................................................................................12
III. FONCTIONNEMENT DE LA FERME........................................................................................13
CHAPITRE III : ELECTRIFICATION...........................................................................................................15
I. ENERGIE SOLAIRE PHOTOVOLTAIQUE......................................................................................16
II. GROUPE ELECTROGENE............................................................................................................19
CHAPITRE IV : APPROVISIONNEMENT EN EAU.....................................................................................25
I. LES FUTS ET LES MOTO-POMPES..............................................................................................26
II. CONCEPTION DE LA CANALISATION D’EAU DEPUIS LES FUTS...................................................30
III. LA GESTION DE REMPLISSAGE DES FUTS..............................................................................37
CHAPITRE V : BILAN ECONOMIQUE......................................................................................................42
I. ELECTRIFICATION......................................................................................................................43
II. HYDRAULIQUE..........................................................................................................................43
ANNEXE................................................................................................................................................46

7
CHAPITRE I : PRESENTATION DE
L’ENTREPRISE ET DU THEME

I. PRESENTATION DE L’ENTREPRISE

8
ZIRKO est une société ivoirienne qui exerce dans le domaine industriel depuis
2015.
Basée à Abidjan, elle est aussi en partenariat avec des cabinets qui interviennent dans
la sous-région.
Nous étendons notre expertise dans la fourniture de matériels, la construction, la
rénovation et le suivit après-vente grâce à nos ingénieurs hautement qualifiés.

A-Nature et structure juridique


Basée sur un capital de 100 000 000, ZIRKO est une société anonyme (SA)

B-Missions et attributions
Nous avons pour principales missions :
-La gestion et l’exploitation des ouvrages qui nous sont confiés ;
-la gestion optimale des ressources ;
-la qualité et la continuité du service auprès de nos clients.

II. PRESENTATION DU THEME

1. Situation et contexte du thème

Dans l’exploitation d’une ferme, il arrive que le propriétaire soit confronté à des pertes
en vie dans son bétail dûtes aux moyens et équipements rudimentaires utilisés au sein
de sa ferme.
Pour ce faire, les fermiers optent pour une modernisation de leurs équipements afin de
minimiser les pertes dans leur activité.
C’est dans ce contexte que nous mènerons des études afin de comprendre dans
l’ensemble, le fonctionnement de la ferme de notre client et mener des actions de
rénovations du système technique de la ferme.

9
2. Intitulé du thème

Notre thème s’énonce comme suit : électrification de la ferme PORC D’OR et


amélioration du système d’approvisionnement

3. Cahier des charges

Le cahier des charges qui nous a été soumis se présente comme suit :
● Faire l’étude de l’existant
● Faire l’électrification
● Installer une énergie solaire
● Installer un groupe électrogène
● Améliorer le système d’approvisionnement en eau
●Faire un bilan économique

10
CHAPITRE II : ETUDE DE
L’EXISTANT

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I. DESCRIPTION DE LA FERME A L’ETAT INITIAL

A- DOMAINE D’ACTIVITE
Ici, le secteur d’activité est l’élevage : l’élevage de porcs
B- LA FERME
● 75 bâtiments réservés aux porcs
● 1 Magasin d’approvisionnement
● Dortoirs du personnel
● 2 puits pour l’alimentation en eau
C-LE PERSONNEL
Il y avait au départ un effectif de 15 techniciens

II. SYNOPTIQUE DE REPRESENTATION

● Avant les travaux

12
● Après les travaux

III. FONCTIONNEMENT DE LA FERME

● Avant les travaux


Les 15 techniciens s’occupaient de la ferme en puisant directement l’eau à travers les
puits.
Une seule source d’énergie est utilisée : celle fournit par la CIE. Cette énergie est
utilisée dans la ferme pour les maternités et la croissance des porcs ; mais lors des
perturbations sur le réseau électrique (coupures d’électricité), la ferme se retrouve sans
énergie ; ce qui entraine des pertes de bétail.
Apres la reproduction, les animaux sont conduits vers les bâtiments de croissance puis
de maturité

● Apres les travaux


Nous avons installé un système d’approvisionnement en eau en utilisant des
motopompes qui vont extraire l’eau des puits et la diriger vers des futs d’alimentation ;
ces futs, une fois plein pourront permettre grâce a des canalisations d’acheminer Léau
vers l’utilisation.

13
Aussi, nous avons prévus 2 sources d’alimentations annexes : énergie solaire et groupe
électrogène pour pallier aux problèmes de coupures.
Suite à ses améliorations, l’effectif sera réduit à 5 techniciens.

14
CHAPITRE III : ELECTRIFICATION

15
I. ENERGIE SOLAIRE PHOTOVOLTAIQUE

1. Le panneau solaire photovoltaïque

1.1. Définition
L'énergie solaire photovoltaïque est une énergie électrique produite à partir du
rayonnement solaire grâce à des capteurs ou à des centrales solaires photovoltaïques.
C'est une énergie renouvelable, car le Soleil est considéré comme une source
inépuisable à l'échelle du temps humain

Figure 1: Panneau photovoltaïque

1.2. Les principaux composants d’un panneau photovoltaïque

• Des cellules photovoltaïques, généralement à base de silicium.


• Un cadre en aluminium pour renforcer le module
• Du verre armé pour le protéger.
• Deux couches d'éthylène-acétate de vinyle (EVA)
• Une feuille de support.
• Une boîte de jonction

Figure 2 : composition d’un panneau solaire

16
1.3. Les Batteries

Une batterie solaire est un appareil destiné à stocker l'énergie électrique produite par
les panneaux solaires photovoltaïques.

Figure 3: une batterie

1.4. Les onduleurs

L’onduleur solaire permet de transformer le courant continu des panneaux solaires en


courant alternatif.

Figure 4: onduleurs

17
1.5. Régulateur de charge

Le régulateur de charge/décharge est associé à un générateur photovoltaïque, il a pour


rôle, entre autres, de contrôler la charge de la batterie et de limiter sa décharge. Sa
fonction est primordiale, car elle a un impact direct sur la durée de vie de la batterie.

Figure 5 : régulateur de charge

2. Principe de fonctionnement de l’énergie solaire photovoltaïque

Les panneaux solaires convertissent directement la lumière en courant électrique


continu. L'onduleur permet ensuite de transformer l'électricité obtenue en courant
alternatif compatible avec le réseau.

Figure 6 : fonctionnement d’un panneau solaire

18
 Comment dimensionner les batteries ?

La ferme a pour capacité une puissance de : 9356W


Le calcul se fera comme suit; On utilise des batteries dont la tension est 12 V et la
capacité 200 Ah. D’où: Il faut diviser le résultat par la tension aux bornes de batteries
(12 V).
9356/12 =779,666W. Ensuite, il faut diviser le résultat par la capacité des batteries
(200 Ah).
779,666/200=3.898

On arrondi au chiffre supérieur il nous faut donc 4 batteries

 Comment dimensionner les batteries ?

On choisira les plaques solaires photovoltaïques montées en série

II. GROUPE ELECTROGENE

1. Définition
Groupe électrogène de secours:
Un groupe électrogène est un dispositif autonome capable de produire de l'électricité.
La plupart des groupes sont constitués d'un moteur thermique qui actionne un
alternateur appelé aussi génératrice et d’un module de contrôle.
Leur taille et leur poids peuvent varier de quelques kilogrammes à plusieurs dizaines
de tonnes. La puissance d'un groupe électrogène s'exprime en VA (Voltampère), kVa
(kilovolt ampère) ou MVA (méga volt ampère) selon la puissance. Les unités les plus
puissantes sont mues par des turbines à gaz ou de gros moteurs Diesel.
Il existe différentes catégories d’utilisation des groupes électrogènes, selon qu’il s’agit
de besoins particuliers ou professionnels. Les utilisations professionnelles sont
également diverses selon les circonstances. Par exemple, une ferme se doit d’avoir un
groupe électrogène de secours en remplacement de la source principale. Il doit être
d’une puissance importante au regard des consommations énergétiques constatées dans
ce type de milieu.

19
2. Le principe de fonctionnement
Un groupe électrogène comprend un moteur thermique, un alternateur, et un
régulateur. La puissance apparente d’un groupe dépend de la puissance de l’alternateur
(en KVA). La puissance active disponible est directement liée à celle du moteur (en
KW). La puissance en
amont (moteur) doit être supérieure à la puissance demandée en aval (alternateur).

Figure 7: principe de fonctionnement d’un groupe électrogène

 Le moteur

Le moteur, qui fournit une énergie mécanique rotative, est à explosion (essence ou
GPL) ou à combustion (diesel). Le moteur thermique du groupe électrogène d’une
petite station isolée est comparable à celui présent sur un scooter, par exemple un
monocylindre à quatre temps de 50 cm3. La plupart du temps, le moteur d’un groupe
électrogène de forte puissance est de type diesel, fonctionnant au gazole, pour des
grosses stations (2 kW à 5 MW) ou à des usages réguliers ou intensifs. Les groupes
diesel des stations hybrides importantes sont comparables à ceux des autos ou des
camions. Sous certaines conditions,commencent à se développer des groupes diesel
utilisant des biocarburants, dont la logique s’appuie sur la valorisation de déchets
locaux.
 Moteur Diesel
Encore appelé moteur à injection, le moteur diesel a un fonctionnement peu différent
de
celui des moteurs à essence. Le cycle du moteur diesel comprend quatre temps classés
dans l'ordre : admission, compression, injection et échappement. Ce cycle s'effectue en
deux
tours complets du vilebrequin. On distingue en détail et dans l'ordre comme temps du
Moteur Diesel

20
 L’admission
C'est le premier temps. Durant ce temps, l'air filtré et refroidi est introduit dans le
cylindre du moteur. Le piston initialement au PMH (Point Mort Haut) assure dans sa
course
Descendante l'admission dans le cylindre d'une charge d'air par l’ouverture de la
soupape d’admission.
 La compression
C'est le deuxième temps, temps durant lequel l'air admis est comprimé. Le piston étant
au PMB (Point Mort Bas), nous supposons le cylindre rempli d'air, toutes les soupapes
(d’admission et d’échappement) étant fermées. Dans sa course ascendante, le piston
comprime cet air de façon adiabatique (c’est-à-dire sans transfert de chaleur vers ou
depuis l’environnement). Pendant cette compression le volume est réduit, la pression
augmente et la température atteint celle de l'auto inflammation (température voisine de
440°C)
 Injection-combustion-détente
Le piston est au PMH (Point Mort Haut), et les soupapes sont fermées. Un injecteur
projette le gasoil en fines gouttelettes dans la chambre de combustion. Le volume est
rempli d'air comprimé à la température d'auto inflammation ; au contact avec du
gasoil, Maintenance Industrielle 16 il se produit une détonation. Température et
pression croissent. Le piston est propulsé vers le bas durant sa course de détente, la
machine devient motrice. Une partie de l'énergie reçue de la combustion se transforme
en travail qui est fourni au milieu extérieur par l'intermédiaire du piston et du système
bielle manivelle.
 L’échappement
L’échappement des gaz brulés est rendu possible par l’ouverture de la soupape
d’échappement poussée par la remontée du piston. Lorsque le piston est au PMB, la
soupape d'échappement (commandée par l'arbre à cames) s'ouvre, le piston remonte
vers le PMH et les gaz brûlés sont alors évacués. La figure suivante présente ces quatre
temps.

21
Figure 8: les quatre temps d’un moteur

d. L’alternateur

L’alternateur transforme l’énergie mécanique du moteur en courant électrique


alternatif, d’une tension et d’une fréquence compatibles avec les récepteurs.
L’accouplement est direct, via l’axe moteur. C’est la vitesse de rotation, en général 1
500 t/mn ou 3 000 t/mn, qui déterminent la fréquence de sortie la plupart du temps 50
Hz.
 Principe de fonctionnement de l'alternateur

Le régulateur de tension est alimenté par deux bobinages auxiliaires, l’un des
bobinages (5A) a un caractéristique shunt (tension proportionnelle à la tension
alternateur), l’autre (5B) une caractéristique série (tension proportionnelle au courant
du stator) Lors du démarrage, grâce au rémanent de l’excitatrice, il se crée un courant
dans l’induit de l’excitatrice (1). Ce courant redressé par les diodes tournantes (2)
alimente la roue polaire (3). Celle-ci induit une tension dans le bobinage stator de
l’alternateur (4) (tension de sortie) ainsi que dans le bobinage auxiliaire (5A). La
tension induite dans le bobinage auxiliaire alimente à travers le régulateur (6)
l’inducteur de l’excitatrice (7). Le régulateur de tension (6) contrôle le courant
d’excitation de l’excitatrice en fonction de la tension de sortie de l’alternateur. En
charge, surcharge ou court-circuit le bobinage auxiliaire (5B) fournit un surcroit
d’excitation (effet booster).

22
Figure 9 : circuit alternateur

3. . STRUCTURATION ELECTRIQUE D’UN GROUPE ELECTROGENE

L’automatisation du démarrage du groupe électrogène consiste à mettre en place un


système qui ordonne le démarrage du groupe électrogène en cas d’absence du secteur.
Cela, est représenté au travers d’un bloc inverseur présenté comme suit : L’inverseur
est un dispositif électrique sécuritaire. Il garantit le bon fonctionnement d’une
installation par la permutation de la source principale (réseau) sur une source
secondaire de secours (groupe électrogène) en cas de dysfonctionnement sur le réseau
principal. Les inverseurs électriques peuvent être de 3 types : inverseur manuel,
inverseur automatique, inverseur électrique (télécommandé).
 Le régulateur
Pour obtenir une fréquence stable, il est nécessaire d’avoir recours à un régulateur.
Celui-ci limite la vitesse de rotation du moteur lorsque le couple résistant diminue ou
s’annule, réduit l’écart de vitesse entre pleine charge et marche à vide. Il existe des
régulateurs mécaniques et des régulateurs électroniques.

 Diagramme FAST du groupe électrogène


La méthode FAST (Function Analysis System Technic) permet de décrire sous la
forme d’un diagramme, les fonctions de services et les fonctions techniques dans un
enchainement.

23
Figure 10 : Diagramme FAST d’un groupe électrogène

b. Les groupes électrogènes diesel.

Ils sont généralement utilisés dans les grands travaux de chantier car ils produisent des
bruits importants inappropriés pour une utilisation domestique. Les groupes
électrogènes sont disponibles sous plusieurs tailles en fonction de leur puissance. Ils
vont de quelques KW aux milliers en fonction des usages. Ils ont été conçus pour un
usage intensif. Leur dépannage se fait avec un démarreur surtout pour les groupes
électrogènes de moyenne et de forte puissance. Les alimentations électriques varient
en fonction des modèles, nous avons des monophasée, triphasée ou mixte. D’autres
groupes électrogènes diesel par contre sont dotés d’un dispositif qui permet le
démarrage automatique, leur motorisation est de 4 temps.
Nous utiliserons un groupe électrogène Diesel comme autre source d’énergie

24
CHAPITRE IV :
APPROVISIONNEMENT EN EAU

I. LES FUTS ET LES MOTO-POMPES

25
1. Les futs

1.1. Définition
Un fut est un contenant de forme cylindrique destiné au transport de marchandises
en vrac, telles que les produits alimentaires ou chimiques. Le fût a généralement une
large ouverture
1.2. Caractéristiques du fut
Les futs utilisés sont des Cuves simple paroi 5000 L pour le stockage de l'eau. De
Conception 100% en polyéthylène opaque (évite la prolifération d'algues). De
diamètre Ø 1890 x hauteurs 2280 mm. De stockage aérien.

Figure 11 : Fut de 5000L

2. Les motos-pompes

2.1. Définition
Une motopompe est une unité pompe-moteur à explosion utilisée dans divers
domaines

2.2. Fonctionnement

26
Un moteur thermique entraîne une pompe hydraulique à roue, turbine, ou pales,
créant une dépression à l'aspiration et une surpression au refoulement. Le moteur
thermique peut être diesel, à essence, 2 ou 4 temps.

Figure 12 : Une Moto pompe

2.3. Choix des motos-pompes

2.3.1. Critères de choix


Une motopompe se choisit selon plusieurs critères :

 la nature des eaux pompées soit très chargées (≥ 20 mm), chargées (impuretés ≤ 20
mm), claires (impuretés ≤ 5 mm) ;
 la hauteur de refoulement soit la hauteur en mètres (m) entre la motopompe et le point
où l’eau est refoulée ;
 la profondeur d’aspiration mesurée en mètres (m), maxi 8 m ;
 le débit exprimé en litres/minute (l/mn) ou mètres cubes / heure (m3/h) ;
 l’autonomie en heures d'utilisation ;
 la motorisation selon la fréquence d’utilisation, soit à moteur essence 2 temps pour un
usage ponctuel et de faibles besoins de pompage, à moteur essence 4 temps pour un
usage ponctuel à fréquent, à moteur diesel pour un usage intensif ;
 la pression si la motopompe fait fonctionner des appareils nécessitant une pression
d’entrée définie (B) ;
 la longueur du tuyau de refoulement entre la motopompe et le point où l’eau est
refoulée (mesurée en mètres) pour estimer les pertes de charges (1 m = 1 B = 10 mCE)

A noter : les pompages de plus de 8 mètres de profondeur sont effectués avec une
pompe immergée.

2.4. Pompe immergée


27
2.4.1. Définition
Une pompe immergée s’utilise pour pomper l’eau d’un puits, d’un forage, d’un
récupérateur d’eau de pluie, d’un point d’eau (étang, bassin) en vue d’arroser un jardin
le plus souvent. Aussi utilisée pour le relevage des eaux usées vers un collecteur
(pompe de relevage) ou pour vider une cave inondée (pompe vide-cave).
2.4.2. Critère de choix

 Comment choisir sa pompe immergée :

Il faut choisir une pompe immergée en fonction de la situation : de l’état de l’eau et


du type d’installation. On utilisera une pompe plus qu’une autre en fonction de la
profondeur et du diamètre de passage. La taille du câble électrique et les accessoires
diffèrent en fonction du modèle ainsi que la tension monophasée 230 V ou triphasée
400 V.

 La puissance de la pompe

Le paramètre à prendre en compte le plus important pour choisir la bonne pompe


immergée est la pression exprimée en bar (1bar = 1 kg). Si le besoin en pression n’est
pas bien respecté, la pompe risque de mal fonctionner et le moteur d’avoir une usure
prématurée.
Il faut additionner la pression d’utilisation que l’on souhaite avec toutes les pertes
de charge du circuit de refoulement.
Un autre critère important pour déterminer quelle pompe choisir est le débit en m3/h.
Plus la pompe sera située en profondeur, plus le débit de la pompe doit être important.
Aussi, le débit de la pompe doit être proportionné par rapport à la production de votre
forage.

28
Figure 13 : Schéma d’installation d’une pompe immergée

Pour éviter que votre pompe immergée n’aspire les saletés du fond, notamment au
démarrage, laisser au minimum 1m entre le bas de la pompe et le fond. Pensez à faire
une maintenance du forage tous les 5 ans.
On estime que le débit instantané de la pompe immergée doit équivaloir à 1/3 de votre
consommation d'eau journalière.

2.4.3. Choix de notre pompe immergée

 Calcule du débit de la pompe

Q ₌ 1/3 × Consommation Journalière

Or la consommation journalière de la ferme est de : (30×100) ₊ (19×50) ₊ (10×6) ₊


(20×20) ₌ 5510 L/J qui équivaut à 230 L/h

Donc Q ₌ 1/3 × 230 ₌ 77 L/h qui équivaut à 0.077 m3/h

 Choix du tuyau de refoulement (Voir annexe 2)

Pour une pompe immergée dans un puits, le tuyau semi-rigide type PEHD est
fortement conseillé jusqu'au réservoir.
La section sera déterminée du débit et d’une perte de charge faible

29
Le débit est inferieur a 1 m3/h. (Q>1 m3 /h), pour une perte de charge de 0.5
La section que nous choisirons est : d ₌ 32 mm

 Calcul de la hauteur manométrique

Hm ₌hp ₊ hc ₊ hf ₊hs₌ 13 ₊ 20 ₊10 2.28 ₌ 45.28 mCE, (hp : hauteur puit, hc :


hauteur colline, hf : hauteur fut par rapport à la colline, hs : hauteur sommet du fut)

 Choix de la pompe (Voir annexe 1)

Nous choisirons d’après l’abaque

Notre pompe sera : 6SP17-7

Figure 14 : Pompe submersible pour puits 6SP17-7

 Puissance : 7KW
 Longueur : 3 pouces
 Tension : 320V

II. CONCEPTION DE LA CANALISATION D’EAU DEPUIS LES FUTS

1. Définition
Une canalisation sert à alimenter en eau et à l'évacuer et c'est un des éléments majeurs
de la plomberie avec les raccords et les joints d'étanchéité

30
2. Méthodologie de la réalisation de la canalisation

Pour réaliser avec succès une conduite d’eau enterrée, il est essentiel de procéder
avec méthode et rigueur. Ainsi, nous suivrons les étapes suivantes.

2.1. Le tracé de la conduite d’eau.

Avant le lancement des travaux, il est nécessaire de faire une reconnaissance du terrain
en partant des plans du projet établis en amont. Il s’agit de matérialiser l’emplacement
des différents ouvrages enterrés, comme le réseau électrique, et de reporter le tracé de
la future canalisation d’eau.

2.2. L’exécution de la tranchée.

Cette phase consiste en l’ouverture de la fouille dans laquelle sera enterrée la conduite
d’eau. Selon les normes d'enfouissement, la profondeur minimale doit être de 90 cm
pour les conduites d'eau potable et de 100 cm pour les réseaux d'assainissement. Posez
des grillages avertisseurs de couleurs normalisées pour protéger les réseaux lors de
futurs travaux. Le grillage se place 30 cm au-dessus du réseau.

Sol en place
Zone remblai
Hauteur de proprement
de dit
couverture

150 - 300 mm
Remblai
de protection

Zone d’enrobage
Tuyau PVC

Assise

50 - 150 mm Lit de pose


Fondation en
cas de nécessité

Largeur de tranchée

Figure 5 : Schéma d’une tranchée

2.2.1. Largeur de tranchée


La largeur de la fouille doit être déterminée en fonction de la profondeur
d’enfouissement et du diamètre de la canalisation à mettre en place. Cette largeur doit
être suffisante pour permettre l’aménagement correct du fond de la tranchée d’une
part, et l’assemblage des éléments de la canalisation d’autre part.

31
La largeur minimum admise au fond de la tranchée est fournie dans le tableau ci-
dessous
Diamètre Largeur
extérieur minimum
tuyau (mm)
(mm)
110 710
125 725
160 760
200 800
250 850
315 915
400 1000
500 1100

Tableau 1 : Tableau la largeur minimum admise au fond de la tranchée

2.2.2. Fond de tranchée

Le fond de la tranchée doit être débarrassé des roches de grosse granulométrie, des
vestiges de maçonnerie et des affleurements de points durs, puis convenablement
dressé suivant la pente prévue au projet.
2.2.3. Lit de pose

Le fond de la tranchée est recouvert d’un lit de pose de 5-15 cm, dressée suivant la
pente prévue au projet et réalisée avec un matériau d’apport propre de granulométrie.
Dans le cas de terrains particulièrement instables (marais, terrains fins gorgées
d’eau, risque d’entraînement de fines…) il est possible de réaliser sous le lit de pose,
une couche de fondation en matériau concassé de forte granulométrie sur une épaisseur
adaptée aux diamètres et aux terrains. Ces précautions, dans le cas de mise en œuvre
dans des terrains particulièrement compressibles permettent d’assurer dans les
premiers temps une bonne dissipation des pressions interstitielles.

2.2.4. Présence d’eau dans la fouille

Lorsqu’une fouille est creusée dans un terrain aquifère ou traverse une nappe
phréatique plus ou moins importante, plusieurs techniques de mise hors d’eau sont

32
alors envisageables selon l’importance des débits (du ruissellement … à la nappe
phréatique).

 Pompage classique dans puisards en fond de fouille

- pompe de refoulement,
Lorsqu’un simple pompage en fond de fouille est inadapté, d’autres méthodes
peuvent être utilisées.

 Drainage du fond de la tranchée

- permanent,
- ou provisoire (à obstruer dans les regards),
- par tuyau, drains enrobés de matériaux
drainants, (graviers à cailloux) hors axe de la
canalisation,
- par confection d’une simple couche de ces matériaux.

 Rabattement de nappe le long de la fouille

- l’exécution de puits filtrants est bien adaptée dans les cas suivants : terrain de
bonne perméabilité, rabattement à grande profondeur,

- l’utilisation de pointes filtrantes est la plus employée en assainissement car elle


prête bien à des terrains d’assez faible perméabilité, des rabattements à des
profondeurs inférieures à 6 m.

2.3. La mise en œuvre du réseau de tuyautage.

L’état des différentes pièces nécessaires à la réalisation de cette installation doit


être minutieusement contrôlé.

 Equipements à utiliser dans la canalisation

 des raccords en forme de T pour effectuer un raccordement entre une conduite


verticale et une conduite horizontale ;
 des courbes de raccordement pour définir une courbe à la tuyauterie.
 des doubles manchons pour réaliser des raccords entre deux tuyaux d’un même
diamètre.

33
Le matériel nécessaire à la réalisation d’une conduite d’eau enterrée comprend
également des accessoires utiles au bon fonctionnement de l’installation, comme :

 des joints d’étanchéité pour éviter les fuites ;


 un clapet antiretour pour éviter des refoulements d’eau accidentels ;
 une gaine tire-fil pour protéger les câbles ;
 un caniveau pour recueillir l’eau de pluie.
 Des vannes

Après vérification, les tuyaux peuvent être descendus dans la tranchée

2.4. Sens de pose

Les tubes doivent être posés à partir de l’aval, leur emboîture étant dirigée vers
l’amont.

2.5. L’enrobage de la canalisation.

L’enveloppement des tuyaux doit se faire délicatement avec des couches


compactes de terre. Le calage de la conduite doit être assuré.

 Matériau d’enrobage

Le remblai directement en contact avec la canalisation, jusqu’à une hauteur


uniforme de 15 cm minimum au-dessus de la génératrice supérieure, doit être constitué
du même matériau que celui du lit de pose.
Les matériaux d’apport tels que les sables, tout venants et graves sont des
matériaux auto-compactant. Il n’est pas nécessaire d’employer un engin de
compactage.
Par contre, si les matériaux utilisés sont issus des déblais expurgés, ils nécessitent
la mise en œuvre de moyens de compactage, agissant par couches successives d’une
épaisseur maximum de 30 cm.
Si l’utilisation de blindages s’avère nécessaire, Le blindage est ôté sur une hauteur
correspondant à une couche de remblai. Le remblaiement de cette couche puis son
compactage sont alors réalisés. L’opération est répétée jusqu’au retrait total. Ce cas
correspond aux conditions optimales et assure une bonne assise et un bon appui latéral.

34
Figure 16 : Enrobage avec blindage

 Couverture

L’exécution du remblai proprement dit peut comporter la réutilisation des déblais


d’extraction de la fouille, si le Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP)
l’autorise.

Ceux-ci seront toutefois expurgés des éléments de dimension supérieure à 10 cm,


des débris végétaux et animaux, des vestiges de maçonnerie, ainsi que tout élément
pouvant porter atteinte à la canalisation ou à la qualité du compactage.

Disposer le remblai et le compacter en couches régulières, mécaniquement ou


hydrauliquement.

Sous voirie, on renforcera éventuellement avec des matériaux d’apport.

2.6. La désinfection du réseau

Cette étape signe la fin des travaux de réalisation d’une conduite d’eau. Elle permet
la mise en service du réseau d’eau potable. L’acheminement de l’eau peut démarrer.

35
3. Choix des tuyaux
Le choix des tuyaux se fera selon 3 critères la matière du tuyau, le diamètre et la
pression

3.1. Matière de tuyau


Pour notre canalisation nous utiliserons des tubes PVC. En effet Le PVC
(polychlorure de vinyle) est un matériau particulièrement polyvalent. C’est pourquoi le
PVC est très présent dans la plupart des secteurs industriels (Bâtiments et travaux
publics, emballage, automobile, etc...) La troisième matière plastique la plus utilisée
dans le monde s’est adaptée au fil des années, des règlementations et des besoins des
industriels
Il a quelque avantage, Parmi les principaux avantages de la canalisation en PVC,
on retrouve :

 Variété : Il existe de nombreux modèles différents possédant des diamètres, des


compositions et des formes variés en fonction de l’usage que vous souhaitez
faire du tube.
 Prix : Il s’agit du type de canalisation le moins cher sur le marché. Son prix est
très inférieur à celui des canalisations en cuivre et en PER et légèrement
inférieur à celui des flexibles.
 Installation : La pose d’un tuyau en PVC est facile et rapide. Elle demande peu
de matériel, ne nécessite aucune soudure et prend très peu de temps.
 Poids : Les tuyaux en PVC sont très légers. Ils peuvent être manipulés
facilement et transportés de façon très pratique.
 Découpage : Le découpage du tube en PVC est très facile. Une simple scie à
métaux permet de couper un tuyau de manière précise.
 Entretien : Le nettoyage extérieur d’une canalisation en PVC est très facile. Un
peu de détergent dissout dans de l’eau permettra d’éliminer facilement toutes
les traces et les taches qui peuvent se former à sa surface.
 Écologie : Le PVC est un matériau facile à recycler. Il ne contient pas de plomb
et n’est pas toxique lorsqu’il est transformé.
 Résistance : Le PVC résiste beaucoup mieux à l’humidité, aux intempéries et à
l’usure que les autres matériaux utilisés en plomberie.
 Hygiène : Le développement bactériologique est impossible à la surface d’un
tuyau en PVC. Il est donc très pratique à utiliser pour un réseau d’alimentation
en eau afin d’éviter les contaminations.

3.2. le diamètre et la pression


36
 Pression au fond du reservoir
P ₌ Patm ₊ ỿgz,
Avec : ỿ₌1000 kg/m3, g₌ 9.81 N/kg et z₌2280mm
P ₌ 10⁵ ₊ 1000×9.81×2.280
P1₌ 122 366,8 Pa équivaut P₌1.22 bar

 Pression à la ferme
P ₌ Patm ₊ ỿgz,
Avec : ỿ₌1000 kg/m3, g₌ 9.81 N/kg et z₌2280mm ₊10 m ₊30 m
P ₌ 10⁵ ₊ 1000×9.81×42.280
P2₌ 514 766,8 Pa équivaut P₌5.17 bar

 Diamètre
Le débit n’étant pas très important nous choisissons des tuyaux de diamètre standard,
c’est-à-dire 18mm pour les canalisations pouvant supporter jusqu’à 16 bar

III. LA GESTION DE REMPLISSAGE DES FUTS

Le remplissage des futs se fera par un système automatisé.

1. Un système automatisé

Les systèmes automatisés sont capables de fonctionner sans intervention humaine pour
effectuer des séquences ou des cycles de tâches. Ces tâches peuvent varier en fonction
des détections effectuées par les capteurs, selon des modalités définies au niveau de la
partie commande du système.

37
Figure 17 : Un Système Automatisé

1.1. Partie Opérative

La partie opérative d'un automatisme est le sous-ensemble qui effectue les actions
physiques (déplacement, émission de lumière...), mesure des grandeurs physiques
(température, humidité, luminosité...) et rend compte à la partie commande.
Elle est généralement composée d'actionneurs, de capteurs, d'effecteurs et d'un bâti.
Plus simple : la partie opérative reçoit les ordres de la partie commande et les exécute.

1.2. Partie Commande

La partie commande d'un automatisme est le sous-ensemble qui effectue les opérations
de calcul et transmet les ordres à la partie opérative.
Elle est généralement composée de microcontrôleurs et microprocesseurs.
Plus simple : la partie commande reçoit les informations de la partie opérative, les
traitent et les renvoient

2. Conception du système automatisée

2.1. Partie Opérative

 Une pompe immersible

 4 Capteurs de niveau :
-S1 : fut 1 niveau maxi
-S2 : fut 1 niveau mini
-S3 : fut 2 niveau maxi
-S4 : fut 2 niveau mini

 4 Capteurs de position
-S5 : Electrovannes 1 ouvert
-S6 : Electrovannes 1 fermé
-S7 : Electrovannes 2 ouvert
-S8 : Electrovannes 2 fermé

 2 Electrovannes (Ev1, Ev2)

-Ev1 : bobine Y1
-Ev2 : bobine Y2

2.2. Partie Commande

38
 Automate Programmable
 Contacteur(KM1)

2.3. Fonctionnement

 Point de vue Système

 Point de vue Partie Opérative

39
 Point de vue Partie Commande

40
41
CHAPITRE V : BILAN ECONOMIQUE

I. ELECTRIFICATION

EQUIPEMENT BATTERIES ONDULEURS PLAQUES GROUPE REGULATEUR

42
S SOLAIRES ELECTROGENE MPTT
PRIX 380 509,15 195°845 15 900 000
UNITAIRES
QUANTITES 4 2 30m2 1
TOTAL (FCFA) 1 552 000 391°690 11°135°000 15 900 000 131°589
TOTAUX 29 110°279
(FCFA)
Tableau 2 : devis estimatif de l’électrification

II. HYDRAULIQUE

 Les futs et les motopompes


Fûts Motopompes Tuyau de Clapet
refoulement antiretour
PRIX 200°000 650°000 15°000
UNITAIRES
QUANTITES 2 1 100m 1
TOTAL (FCFA) 400°000 650°000 85°000 15°000
TOTAUX
(FCFA) 1°150°000

Tableau 3 : devis estimatif des futs et des motopompes

 Canalisation
 Tuyau d’arrivée 16 Electrovannes Vannes
bar
PRIX UNITAIRES 3000/6m 35°000 21°000
QUANTITES 200m 2 5
TOTAL (FCFA) 100°000 70°000 105°000
TOTAUX (FCFA) 275°000

Tableau 4 : devis estimatif de la Canalisation

43
 Système automatisé
 API Capteur de niveau Capteur de position
PRIX UNITAIRES 9°000°000 20°000 26°000
QUANTITES 1 4 4
TOTAL (FCFA) 9°000°000 80°000 104°000
TOTAUX (FCFA) 9°184°000
Tableau 1 : devis estimatif du Système automatisé

44
CONCLUSION

Au terme de notre étude, nous avons pu effectuer la phase théorique du projet grâce a
au cahier des charges mis à notre disposition. Aussi, cette phase théorique nous a
permis de parfaire nos connaissances techniques sur les panneaux solaires, les
onduleurs, les batteries et les groupes électrogènes.
Pour la réalisation de notre thème, il était question de trouver des sources secours
d’alimentation pour la ferme porc d’or afin de pallier aux coupures d’électricité.
Nous avons proposé 2 solutions à savoir, l’installation d’un groupe électrogène et de
panneaux solaires photovoltaïques ; ensuite nous avons fait un dimensionnement pour
avoir un rendement optimal et nous avons terminé par un bilan financier.

45
ANNEXE

46
Annexe 1 : Pompe submersibles pour puit 6SP17/12

47
Annexe 2 : Perte de charge en mètres calculées pour 100 mètres de tuyauterie

48
Annexe 3:Tableau de conversion de pouce en millimètre

49
ANNEXE 4 : TUYAU SEMI-RIGIDE PEHD

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