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RAPPORT DE STAGE

- MANAR -

Ecole Supérieure des Industries du Textile et de


l’Habillement

Nom : SAHIM

Prénom : Siham

Cycle : Licence Professionnelle - Gestion de la Chaine Logistique

Année universitaire : 2020-2021

Période : 03 mai – 28 mai (1 mois)

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SOMMAIRE
I. REMERCIEMENT

II. PRESENTATION DE LA SOCIETE MANAR


1-1 Renseignements
1-2 Historique
1-3 Activités de la société
MANAR 1-4 Organigramme
1-5 Le potentiel de MANAR
1-6 Principaux équipements :
1-7 Principaux clients
III. INTRODUCTION

IV. ACTIVITES EN ENTREPRISE


1. Achats Matières Premières (Achats cycliques) :
1.1 Prospection du marché (sourcing) :
1.2 Sélection et évaluation des fournisseurs :
1.3 Etude des offres et négociation avec les fournisseurs :
2. Achats Négoce (Import) :
2.1 Dossier import :
2.2 Traitement de la commande :
2.3 Acheminement de la marchandise :
2.4 Le dédouanement :
2.5 Réception et gestion du magasin :
2.6 Transit et transport :
2.7 Risques imports :
2.8 Modalités de paiement :
2.9 Quelques fournisseurs :
3. Procédure en bref :
V. COVID 19

VI. CONCLUSION
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I. REMERCIEMENT

Au terme de cette période de stage, je tiens à remercier mes encadrants de la


société MANAR pour le temps qu’ils ont consacré pour me soutenir tout au long
de cette formation et pour les précieuses informations qu’ils m’ont prodiguées
avec intérêt et compréhension. Mes remerciements s'adressent en premier au
Directeur M.LAHLOU ainsi Mme DJINI Directrice des Ressources humaines pour
m'avoir accueillie au sein de l’entreprise. Puis mes tuteurs de stage messieurs
MAKHLOUF Abdelbaset, MOUHARRIR Hassan, SAHIM Abdelfattah, Mme
OUAZZIZ Saïda, Mme KAMAL IDRISSI Zineb pour m'avoir orientée et conseillée
tout au long de ce stage, pour leur disponibilité et leur sens d’écoute et
d’échange.

Mes remerciements vont également à tout le personnel que j’ai contacté durant
mon stage au sein de l’entreprise, auprès desquelles j’ai trouvé l’accueil
chaleureux, l’aide et l’assistance dont j’ai besoin pour que je puisse passer ce
stage dans de bonnes conditions.

II. PRESENTATION DE LA SOCIETE MANAR

Fondée en 1957, MANAR (Manufacture Nationale pour la Réfrigération et


l’Electronique) est une entreprise marocaine fière de commercialiser SIERA qui a
marqué son identité à travers des générations ; La marque pionnière de
l’électroménager au Maroc a su faire de son innovation technologique, de la qualité
de ses produits, de ses gammes étoffées et de son service après-vente performant
ses principaux leitmotivs.

1-1 Renseignements
 Raison sociale : MANAR S.A. (Manufacture Nationale pour la
Réfrigération et l’Electronique)
 Société Anonyme au capital de 46.150.000 DH
 Effectif moyen de 580 personnes
 Siège social & usine : Km 8 Route Nationale N° 9 Ahl Loughlam -
Casablanca
- Téléphone : (212-5-22) 33.23.48/49/50
- Fax : (212-5-22) 33.20.98
- Adresse E-Mail : MANAR@SIERA.MA
- Site internet : www.siera.ma

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- RC : 553
- CNSS : 1631747
- I.F : 1900548
- Patente : 38000040

1-2 Historique

Son activité au démarrage était la fabrication des batteries et radios.

Les grandes dates de son évolution sont les suivantes :


 1963 : « Joint-venture » avec PHILIPS démarrage de la fabrication des
téléviseurs noir& blanc.
 1978 : Démarrage de la fabrication des téléviseurs en couleur.
 1979 : Inauguration de l’usine Ain Harrouda et démarrage de l’activité
de fabrication des réfrigérateurs.
 1984 : Déménagement de l’activité de fabrication des téléviseurs à
l’usine d’AIN HARROUDA.
 1990 : Extension de l’usine AIN HARROUDA.
 1991 : Arrêt de l’activité de fabrication des téléviseurs.
 1992 : Investissement pour la consolidation de l’activité de fabrication
des réfrigérateurs, démarrage de l’activité d’assemblage des machines
à laver.
 1995 : Investissement pour convertir le processus d’injection mousse et
se conformer aux normes internationales de protection de la couche
d’ozone objet du protocole de Montréal pour la protection de
l’environnement.
 1997 : Certification des réfrigérateurs par l’organisme international IMQ.
 1999 : Investissement pour l’acquisition d’un système informatique de
gestion intégrée : INTEGRAL 500.
 2000 : Investissement pour le développement et l’extension d’une
nouvelle gamme de réfrigérateurs (SEMI NO FROST et FRIGO 170
litres), démarrage de l’activité de montage des cuisinières.
 2001 : Mise en place d’un système de management de la qualité.

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 2002 : Audit de certification ISO 9001 version 2000.
 2003 : Arrêt de l’activité de fabrication des cuisinières et machines à
laver.
 2005 : Extension de surface couverte par augmentation du volume de
stockage de produit finis.
 2006 : Investissement pour la réalisation du nouveau produit 480TNF,
et augmentation du volume de production à 850 frigos par jour.
 2007 : Investissement pour augmenter le volume de production à 1100
frigos par jour.
 2008 : Extension de surface couverte pour augmenter le volume de
production et de stockage.
 2008 : Investissement pour renouvellement et acquisition des moyens
de production.
 2009 : Transfert des ateliers de production vers nouveaux bâtiments.

1-3 Activités de la société MANAR

- La conception, fabrication et commercialisation des réfrigérateurs à


compression et frigo bar.

- L’importation et la commercialisation des produits électroménagers en


assurant le support technique et logistique aux clients.

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1-4 Organigramme

1-5 Le potentiel de MANAR


 Les superficies : Surface de terrain : 110 000 m²
Espace vert : 20 000 m²
Surface couverte : 53 000 m²
 Le capital humain : Cadres administratifs et commerciaux de haut niveau.
Cadres ingénieurs techniques de haut niveau.
Personnel administratif, commercial et technique

qualifié.

 La Technologie : MANAR dispose des moyens de production les plus


modernes. Des investissements importants ont été effectués pour se doter
des équipements les plus performants et ont permis d’atteindre un taux
d’intégration supérieur à 80%.

1-6 Principaux équipements :


 Atelier de presses de découpage et pliage de tôle ;
 Atelier de fabrication de circuit réfrigérant ;
 Installation d’injection mousse polyuréthane (polyol- MDI) ;

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 Machines de soudure de garniture magnétique ;
 Chaîne de montage final des réfrigérateurs ;
 Laboratoire de contrôle qualité (brouillard salin, analyse chimique, test des
performances des produits finis, contrôle de la consommation d’énergie ...)
 Cabine de contrôle statistique de la qualité par prélèvement.
 Parc de moyen de mesure et de contrôle des spécifications du produit.
 Système d’information intégré (Navision) dans chaque service pour la gestion
informatisée des données.
 Système de gestion du SAV.
 Système de gestion des ressources humaines : GRH et Optitime.
 Atelier d’usinage équipé de : tours, fraiseuses, rectifieuses.
 Puissance électrique installée : 3*800 KVA.
 Utilitaires : (2 chaudières, 4 compresseurs, 4 sécheurs d’air, installation de
traitement des eaux, groupe électrogène).

1-7 Principaux clients

Grandes surfaces : Marjane, Cosmos, Elecroplanet …

Grossistes : Garage Allal, Derb Omar …

Spécialistes et revendeurs de l’électroménager : Biougnach …

III. INTRODUCTION

Les achats représentent 50 à 60% du chiffre d’affaires des entreprises. La fonction


achat devient stratégique et incontournable pour assurer la compétitivité de
l’entreprise et réduire ses coûts. L'acheteur doit désormais posséder une vision
globale des objectifs de l'entreprise et doit pouvoir répondre aux attentes spécifiques
de ses différents départements : commercial, marketing, développement, production,
logistique….Il doit maîtriser l'ensemble des démarches relatives aux achats : définition
des besoins, prospection et recherche de fournisseurs, négociation des conditions
d'achat et d'approvisionnement en liaison avec les services logistiques, gestion et
suivi des commandes et des stocks, paiement des fournisseurs…

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Tout achat ou vente de marchandise expose le vendeur et l’acheteur à des risques
considérables. Face à ce climat d’insécurité, l’opérateur doit, avant toute transaction
internationale, connaître l’environnement réglementaire dans lequel il sera amené à
évoluer. Il doit se renseigner sur la législation du pays de ses partenaires étrangers,
comme il doit être en parfaite connaissance de celle de son propre pays. Il doit savoir
jusqu’où il peut aller dans sa négociation avec son partenaire étranger et la nature
des concessions qu’il sera appelé à lui consentir. Il est tenu de se renseigner sur les
conventions commerciales, financières, fiscales qui lient son pays avec celui en
provenance duquel il compte importer son produit. De même, il doit être au courant
des conventions multinationales qui se rapportent, de près ou de loin, au commerce
international (transport, assurance, tarif douanier, etc…). Savoir importer ne
s’improvise pas. C’est un métier qui s’apprend. L’importation devient une véritable
discipline qui a ses règles, ses normes et ses propres techniques.

IV. ACTIVITES EN ENTREPRISE

Processus Management

Achat matière première Production


Commercial

Marketing
Exigences Satisfaction
client client
Achat Négoce Stockage

DéveloppementMaintenance Dynamique SAV RH SI Finance


Qualité

Processus Supports

Le processus « Achat Matière Première » et le processus « Achat Négoce »,


détaillent les modalités d’engagement des commandes, la définition des
spécifications
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dans le contrat de commandes, les modalités de réception et de contrôle de
conformité.
Les Pilotes des « processus Achat MP et Achat Négoce » sont chargés de la
maîtrise des opérations achat et du maintien à jour de la liste des fournisseurs
sélectionnés par la société MANAR. Un système de sélection et de réévaluation des
fournisseurs est établi dans ce sens.

Les présentes procédures ont pour objectif de définir les règles d’achats, locaux et
imports, à MANAR.

4. Achats Matières Premières (Achats cycliques) :

L’achat cyclique concerne l’achat des matières faisant partie de la


nomenclature des produits électroménagers.
La fonction des achats MP a pour mission d’assurer l’approvisionnement des
produits, biens et des services nécessaires au bon fonctionnement de l’ensemble
des activités de la société : coûts compétitifs, délai, qualité conforme aux
exigences spécifiées…

Plan-type du cahier de charge :

o Finalité de l'achat
o Expression du besoin (Nature, Spécifications techniques, Quantité)
o Eléments logistiques (Quantités à produire, Mode de livraison, Stock de
sécurité)
o Exigences Qualité (Fiabilité du produit, Procédures du contrôle)
o Normes applicables (Techniques, environnementales, des matériaux…)
o Autres (Confidentialité, sécurité, assistance technique, SAV et pièces de
rechange…)

La procédure des achats cycliques se présente comme ceci :

Sur la base d’un plan industriel et commercial, un plan de production,


regroupant les besoins commerciaux et les objectifs d’alimentation de stock, que
la Direction Production envoie au service Achats afin de les suivre et pouvoir

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répondre à la demande de la haute saison. Ce plan est élaboré chaque fin de
mois suivant la procédure de Gestion de Production.

Le service approvisionnement traduit ce plan en besoins de matières et établit les


commandes avec l’assistance du responsable des achats en tenant compte de
niveau des stocks, des commandes en cours, des coûts de transport et des lots
économiques ;

Stock réel + Commande en cours – Besoin = Stock


Pour que le bien ou le service acheté réponde aux attentes et objectifs fixés, il est
indispensable de bien définir son besoin avant de passer la commande. Cette
étape détermine le bon déroulement de la procédure achat.
Les risques encourus si le besoin est mal défini sont nombreux. Les achats
réalisés risquent de ne pas répondre aux attentes, des contentieux peuvent surgir
et les achats deviennent excessivement coûteux par rapport à leur valeur ajoutée.
Pour une meilleure définition des besoins, les points suivants doivent être pris en
considération :
- Anticiper ses besoins ; les achats importants doivent être envisagés dès la
prévision budgétaire
- Définir le besoin en termes de fonctions à remplir et de résultats à obtenir
- Retenir parmi les solutions existantes celle qui présente la meilleure
rentabilité (rapport entre les gains attendus et la dépense engagée)

Le service approvisionnement utilise un système intégré - dont différents services


et départements (Informatique, Qualité, Comptable, Magasin…) y ont accès –
pour passer une commande :

Ouvrir le système → « Passer une commande » → Choisir le fournisseur →


En cours de la modification de cette commande dans le système, elle se présente
Insérer le numéro d’article, les quantités, prix unitaires de chaque article…
comme un brouillon. Après sa soumission, son statut devient en cours de
révision ; Cela signifie que la commande est envoyée aux services pour

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approbation, par conséquence, le service confirme la commande et procède sa
vérification avant de la transmettre au fournisseur par fax ou email sous forme
d’un Bon de commande.

Un bon de commande (BDC) est un document qui définit et valide les modalités
de la prestation commerciale entre le fournisseur et MANAR (service
d’achats/approvisionnement). Il permet ainsi au fournisseur de communiquer au
client toute information précontractuelle pour une validation de sa part, avant la
conclusion proprement dite de la vente. Bien que le BDC ne soit pas un
document obligatoire, il reste tout de même utile pour le fournisseur, pour des
raisons de traçabilité.

Sur le même système, on trouve 3 autres statuts au niveau de la commande :

Commande en cours → Le traitement de la commande par le Service Achats


En effet,
Reçue pour lesmarchandise
→ la achats principaux, un fichier
est reçue par le fournisseur
magasin doit être tenu à jour. A
chaque commande, le responsable achats doit comparer le prix par rapport à la
Facturée → par le service comptable
tendance du marché et le discuter/négocier avec le fournisseur si nécessaire en
se basant sur une moyenne. Ceci est un Comparatif des consultations
courantes.

Après que le fournisseur reçoive le bon de commande, il s’engage à son tour à


fournir une facture Pro-forma qui assure la commande et respecte les modalités
commandées. Il est nécessaire de la confirmer avec vérification des détails
(Quantités, PUs, montant total, Incoterm…) pour que le fournisseur puisse
envoyer la facture définitive et le BL pour pouvoir suivre le planning et anticiper
les commandes en cas de rupture de stocks, et livrer la marchandise
correspondante. Le client s’engage ensuite à payer le prix préalablement
convenu.

1.1 Prospection du marché (sourcing) :

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L’analyse de marché consiste à identifier tous les fournisseurs susceptibles de
fournir la prestation, les fournisseurs potentiels et les rapports de force au sein du
marché. La prospection du marché se fait en utilisant :
 les annuaires professionnels ;
 les foires et les salons ;
 la presse, les magazines spécialisés, les catalogues ;
 l’avis des experts ;
 les moteurs de recherche sur internet ;
 les associations et les fédérations professionnelles ;
 les statistiques douanières ;
 les organismes officiels ;
 le contact avec les fournisseurs actuels et voire même avec les
concurrents.

1.2 Sélection et évaluation des fournisseurs :

Le responsable des achats procède à la sélection des fournisseurs à partir des


consultations formelles des fournisseurs et la consultation du fichier
fournisseur/produit.

Les étapes de qualification initiale :


 Vérification des points suivants : Proximité, Prix, Référence.
 Demande d’échantillons d’essais.
 Contrôle des échantillons par le Service Production et Service Qualité.
 En cas d’acceptation, une demande éventuelle d’un échantillon industriel.
 Si les tests sont concluants, le fournisseur est qualifié, sinon il est rejeté.
 Les fournisseurs qualifiés seront par conséquent intégré dans la liste des
fournisseurs agréés.

Les achats de produit ou de prestations sont effectués auprès de fournisseurs


sélectionnés selon des critères spécifiés.
Les fournisseurs sont évalués avec les pilotes concernés annuellement ou
immédiatement en cas d’une réception non-conforme aux exigences de la
commande. Cette évaluation donne lieu à une classification qui est exploitée lors
des prochaines

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commandes et elle peut déclencher également des demandes d’actions auprès des
fournisseurs.

L’évaluation est effectuée par le responsable achats et le responsable qualité (autre


fonction si nécessaire).

L’évaluation est faite chaque année pour l’ensemble des fournisseurs qui présentent
des non-conformités récurrentes en se basant sur 4 critères et coefficients :

Critère Coefficient Achat MP Etendue de la


notation
Conformité 4 0-5
Prix 3 0-5
Délai 2 0-5
Service après-vente 1 0-5

La notation se fait comme suit :


5pts : très bien
4pts : bon
3pts : moyen
2pts : passable
1pt : mauvais
0pt : très mauvais

La note N est le résultat de la somme des points obtenus sur les quatre critères. La
classification des fournisseurs est effectuée d’une manière permanente en calculant
la moyenne des notes d’évaluation :
Notes Classe Décision
50 ≥ N ≥ 45 A A privilégier
45 > N ≥ 35 B A maintenir comme deuxième
solution
35 > N ≥ 25 C Actions à mener
25 > N, ou une note de 0 A éliminer

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Les fournisseurs éliminés sont réintégrés de la même manière que les nouveaux.
Un fournisseur nouvellement qualifié est classé par défaut en classe C.

1.3 Etude des offres et négociation avec les fournisseurs :


Au moment de l’analyse des offres, il faut mesurer le rapport risque – qualité/prix par
l’évaluation de l’offre financière ; la pérennité de l’entreprise partenaire, qualité du
service qui sera rendu et la capacité du fournisseur à évoluer avec le client et tenir sa
promesse sur le moyen et long terme.

Après examen des offres, des négociations peuvent être entamées avec les
entreprises dont les offres semblent les plus intéressantes. Une négociation est dite
bonne si :

 les besoins et intérêts de tous sont pris en compte, la relation


gagnant/gagnant est privilégiée,
 les affaires sont traitées au mieux disant qui n’est pas forcément le moins
disant (le plus bas prix)
 chacune des parties possède des objectifs réalistes clairement définis et des
solutions de repli,
 les deux parties ne se sous estiment pas.

Les négociations ont pour but d’obtenir les meilleures offres aux meilleurs prix. Il est
toutefois nécessaire d’établir des relations de partenariat et de confiance avec les
fournisseurs. Cette confiance ne doit exclure l’existence de contrats où sont
consignés tous les accords, les obligations et les droits des deux parties.

5. Achats Négoce (Import) :

Le négoce international est une activité commerciale assumé par un commerçant


dont le métier consiste à acheter des produits (matières premières ou produits finis)
à l’étranger pour les revendre en prenant une marge bénéficiaire. Sa construction
s’effectue en plusieurs étapes et demande plusieurs documents qui nécessitent une
parfaite organisation. ; Ils ont pour rôle de sécuriser les relations professionnelles et
commerciales et obtenir une mainlevée plus rapide des marchandises.

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2.1 Dossier import :

Un certain nombre d’informations doit figurer dans un dossier import, afin de garantir
un maximum de transparence et d’éviter les éventuels litiges ;

 Pro-forma

 Facture commerciale

Les deux factures, pro-forma et commerciale, ont la même valeur de la marchandise


réelle.
La facture précise :
 Le nom du fournisseur et le pays d’origine
 La date
 Incoterm

 Valeur commerciale (Partie pour machine, réfrigérateur …)


 Valeur marchandise (Quantité, prix unitaire, poids net et brut, total…)
 Les modalités de paiement (Virement simple / Anticipé / LC)

 Assurance de la marchandise et ouverture d’un dossier complet :

L’assurance est obligatoire pour toute opération d’import. Il faut assurer la


marchandise dès le départ avant l’arrivée au port car un ordre d’assurance est pris
en considération. En cas d’accident, un remboursement de la part de la banque est
effectué. La société MANAR et l’assurance WAFA sont en collaboration en cela.
Le dossier précise :
 Le fournisseur et le pays d’origine
 Le transporteur et le nom du transport
 Le nombre de colis
 Les dates (Départ / Réception)
 L’Incoterm
 La nomenclature douanière
 Le montant total (fob)
 Le N° d’engagement d’importation

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 Engagement d’importation ;

Aux termes de l'article préliminaire de l'instruction 01 de l'O.C. « Toute importation


de marchandises est subordonnée à la souscription d'un titre d'importation
préalablement domicilié. Par conséquent, aucune expédition de marchandise à
destination du Maroc ne peut être effectuée avant l'obtention ou la
souscription d'un titre d'importation. »

Ce document permet :

- A l'administration des douanes de constater l'entrée effective de la


marchandise sur le territoire douanier. Cette constatation est
matérialisée par l'imputation douanière. Il s'agit d'une annotation
portée sur le titre, mentionnant la quantité et la valeur de la
marchandise, le numéro et la date d'enregistrement de la
déclaration douanière.

- A la banque domiciliataire d'effectuer le paiement en faveur du


fournisseur selon la valeur indiquée sur l'imputation douanière et
conformément aux modalités de règlement prévues dans le contrat
commercial.

 Connaissement :

 Avis d’arrivée ;

 Dossier transit : Remise des documents au transitaire pour


dédouanement et livraison de la marchandise à l’usine ;

Aucune marchandise ne peut être importée sans avoir été dédouanée selon des
modalités définies par la réglementation douanière.

La vérification matérielle se rapporte à la visite des marchandises déclarées. La


vérification des documents consiste à confronter les documents de manière
rationnelle.

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Le type de documents à fournir au transitaire dépend de la nature, provenance et
l’utilisation de la marchandise pour évaluer les droits de douane et les frais. Ci-
dessous les documents exigés et obligatoires* :

 Facture commerciale originale*

 Connaissement*

 EUR1

 Liste de colisage*

 Engagement d’importation domicilié

 Avis d’arrivée*

 Certificat de conformité

 Notice technique pour certaines marchandises.

Une fois les droits et taxes payés, le redevable obtient le bon à enlever. Ce bon
permettra à l'administration d'apurer la déclaration et au déclarant de dédouaner et
d'enlever sa marchandise.

 Dossier comptabilité : Envoie des documents au service comptabilité


pour paiement ;

 Facture commerciale (3 copie/MP) (1 copie/PF)

 Liste de colisage (si la marchandise est un produit fini)

 Engagement d’importation imputé (2 copie)

 Assurance
 Facture Transit
 Fiche de liquidation

 DUM (Déclaration unique des marchandises) :

 Facture du fret de transport


 Connaissement (BL)

Tous les documents et factures reçus doivent être acheminés vers le service
comptabilité. Celui-ci effectue un rapprochement entre le bon de commande et le bon
de livraison, le bon de réception et la facture définitive avant d’approuver cette

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dernière. Le responsable achats procède à la mise à jour du fichier fournisseur et
son évolution.

2.2 Traitement de la commande :

Les approvisionneurs vérifient le stock théorique, les commandes en cours, et


inscrivent sur le cadencier les quantités à commander pour chaque référence et
chaque fournisseur soit en se référant à la moyenne des ventes des magasins, soit
en procédant au contrôle des quantités en stocks, en les comparant à la cadence
des commandes effectuées par les magasins. Cette commande est ensuite saisie
sur le système, éditée et transmise au service import.

Le responsable import reçoit le bon de commande des approvisionneurs, vérifie que


les articles à commander et leurs références correspondent bien à ceux mis en vente
par le fournisseur, que chaque produit est conforme aux normes et saisit les
commandes sur la matrice du fournisseur.

Afin d'optimiser le transport, le responsable import prend en compte les volumes, les
poids, les valeurs et le nombre de palettes pour l'acheminement de la marchandise. Il
imprime la commande et l'envoie au fournisseur par e-mail ou par fax, et reçoit de ce
dernier un document de confirmation de la commande. Les conditions de transport
sont préalablement négociées avec le fournisseur. Lorsqu'il s'agit du grand import, le
fournisseur établi une facture pro-forma envoyée au responsable import.

2.3 Acheminement de la marchandise :

Le responsable import adresse au transitaire un document sur lequel sont


mentionnés la date de livraison, le numéro de la commande, le nombre de colis et le
volume par fournisseur… Le transitaire informe le transporteur pour le
positionnement du container, et reçoit un pli cartable envoyé par colis express ou par
DHL contenant la liste de colisage, la facture en trois exemplaires, le connaissement,
la LTA ou la lettre de voiture internationale et les certificats sanitaires.

2.4 Le dédouanement :

La douane joue un rôle très important dans les opérations de commerce international
car elle a notamment pour but de contrôler l’accès des biens au territoire national.

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Toute marchandise qui entre sur le territoire marocain doit faire l'objet d'une
déclaration d'importation (DUM) en douane. Le dépôt d'une déclaration constitue le
point de départ de la procédure de dédouanement à l'importation comme à
l'exportation ; Assigner un régime douanier, l’enregistrer, vérifier la marchandise et
les documents nécessaires, calculer et payer les droits et taxes et procéder à
l’enlèvement après autorisation.

Cette déclaration est remplie et signée par le déclarant qui est le transitaire en
douane. Les informations portées sur la déclaration concernent :

- L’identité de la marchandise et son propriétaire (nom, raison sociale et


adresse du propriétaire, fournisseur, nature du contrat, poids brut, poids net,
valeur, quantité, monnaie de facturation…)
- les éléments qui serviront à déterminer le montant des droits de douane
(origine, la nomenclature et la valeur à déclarer...)

A l'arrivée de la marchandise, le transitaire reçoit un avis d'arrivée transmis par la


compagnie de transport et se présente au port avec la déclaration enregistrée et le
pli. Il remet la DUM aux agents douaniers avec l'engagement d'importation et la
facture fournisseur. Les certificats sanitaires accompagnés d'une copie de la DUM et
de la facture sont transmis au bureau de qualité.

L'inspecteur liquidateur établi la fiche de liquidation sur laquelle il reporte tous les
frais de douane à payer (droits de douane, taxes physiques des produits, ...). Il remet
au transitaire une copie de la fiche de liquidation, ainsi que la DUM cachetée et
l'engagement d'importation imputé du cachet de la douane. L'agent de la douane
procède au contrôle de la marchandise. Il vérifie si les quantités livrées sont
conformes aux quantités facturées et s'assure également de l'origine des produits.

La mise à la consommation reste assujettie à la décision ultérieure des autorités


compétentes en matière de sanitaire et qualité. A l'issu, la marchandise sera soit
mise à la consommation, soit bloquée pour analyse au laboratoire, soit détruite. Le
transitaire informe ensuite le service import par fax du blocage, de la destruction ou
de l'autorisation de mise à la consommation des marchandises.

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Dans ce dernier cas, l'agent de douane replombera le container après passage du
service sanitaire et autorisera la sortie de la marchandise par la remise d'un bon de
sortie daté et cacheté.

2.5 Réception et gestion du magasin :

La présente procédure a pour objectif de définir les responsabilités et les étapes de


réception des produits achetés ou sous traités. Elle comporte les règles de contrôles
de réception et les règles de gestion des magasins d’entrée.

Dès réception des arrivages, les produits achetés qui viennent d’entrer aux magasins
de MANAR, sont stockés dans une zone d’attente contrôle réception identifié par un
panneau « attente contrôle ».

La marchandise peut arriver à la réception de deux façons différentes :


- En provenance du transit dans le cas de marchandises importées.
- En provenance directe du fournisseur dans le cas d’une marchandise
locale.

Le document de réception relate :


- La nature et qualité des biens reçus
- La date de réception ou d’achèvement
- La conformité des biens

Le contrôle est effectué par le responsable du magasin ou à défaut par le magasinier.


Il consiste à vérifier la conformité, du bon de livraison (quantité et type) par rapport à
la commande, du conditionnement et de l’aspect général par rapport aux
spécifications achats et la commande…

 Marchandise locale :

Le magasin reçoit la marchandise de la part du fournisseur. Le fournisseur se


présente à la réception magasin avec un bon de livraison contenant :
 En tête de la société,

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 Numéro de la commande (bon de commande),
 Désignation, le code et quantité de marchandise livrée.
Le magasinier procède à la recherche dans le système informatique le numéro de la
commande correspondant au numéro inscrit sur le bon de livraison. Une fois cette
vérification est faite, le responsable du magasin valide les deux bons de livraison par
un cachet et une signature.
Le lot est ensuite remis à l’agent contrôle réception par le biais du bon de réception
et de qualité. Ce dernier formalise l’acceptation des biens et des services fournis.
Établi par le fournisseur, le bon de réception récapitule toutes les informations liées au
contenu même de la livraison et atteste pour sa part la bonne réception de la
marchandise.

 Marchandise importée :

Le service transit remet à la réception le dossier de transit.


Le magasinier doit contrôler le nombre de colis reçu par rapport aux documents
associés de livraison, l’aspect général, et procède au déchargement dans la zone
« Attente contrôle réception ». En cas d’anomalie, il faut informer le service achats et
transit.
Le magasinier procède à la recherche dans le système informatique le numéro de
commande correspondant.

 Réception de vue personnelle :

Le container fait arrivée d’où la procédure de déchargement dans le magasin :


 Vérification du numéro du container selon les factures
 Prise de photos du container pour envoie au fournisseur
 Plombage
 Ouverture du container
 Prise de photos
 Vérification de la marchandise et sa conformité avec la facture
 Déchargement à l’aide des palettes ; Les palettes doivent respecter des
normes

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 Scan ‘’ Entrée ‘’ : un personnel s’occupe du scan de chaque article de la
marchandise importée pour l’enregistrer au niveau du système en
utilisant un code de série et un code de facture.
 Placement et stockage de la marchandise selon les articles et leurs
critères.
 En cas de non-conformité, il faut agir en prenant des photos des
défauts et les envoyant au fournisseur pour les traiter.
 Les produits conformes sont stockés dans les zones appropriées et les
produits non conformes dans la zone du non conforme.

2.6 Transit et transport :

Il est judicieux d’utiliser un transitaire qui organise le transport d’importation. Cela


couvre généralement le transport à une adresse spécifique.

Le responsable Achat Import travaille avec plusieurs transitaires. Parmi eux :

Transitaire Unité Numéro de TC Tarif


C20’ 1 TC 1350dhs
Transit international marocain TIM
(Groupage) C40’ 1 TC 1550dhs
C20’ / C40’ 1 à 3 TC 1500dhs
Global network logistic GNL
(Complet) C20’ / C40’ Plus de 3 TC 3000dhs

Le responsable Achat Import sélectionne le transporteur en cas de besoin (achats


FOB…) :

Transport maritime Transport routier


Sealand / Seagoline Transglory
CMA CGM Transports Sprint
ARKAS Service Transport Combine Maroc STC
Med Shipping Company MSC Somap

Global Cargo Leader GCL GCL

Maersk Maersk

22
Le délai de l’importation de la marchandise dépend du pays d’origine et le temps
dépensé en chargement et déchargement.

Espagne → Casablanca 2-3 jours

Italie → Casablanca 7-8 jours

Chine → Casablanca 30-35 jours

 Transport maritime :

Le choix du navire dépend de la quantité commandée, du prix de la manutention et


de l’infrastructure d’accueil au port d’embarquement ou de débarquement. Il dépend
également du coût de transport.

Le fret maritime comprend le transport depuis le port d'embarquement jusqu'au port


de débarquement même s'il y a transbordement en cours de transport. Il peut
comprendre éventuellement les frais de manutention correspondant à la mise à bord
au port d'embarquement ou à la mise à quai au port de débarquement, selon
l'incoterm choisi.

 Transport routier :

Le transport s’effectue de porte à porte. Son avantage c’est qu’il n’y a pas de frais
complémentaires concernant le parcours entre l’usine du vendeur et la gare de
départ, puis entre la gare d’arrivée et le local de l’acheteur. Cependant, le
chargement unitaire est limité à 40 tonnes, il ne peut concerner les transports de
masse.

 Transport aérien :

Ce mode de transport est utilisé lorsque la rapidité est l'élément essentiel de la


transaction commerciale. Il présente cependant une double contrainte : c'est le mode
de transport le plus cher, les frais de transport peuvent atteindre un pourcentage

23
important de la valeur de la marchandise. D'un autre côté, il n'est pas ouvert à toutes
les catégories de marchandises (limitation en poids et en volume).

Le document qui matérialise le contrat du transport est la lettre de transport aérien


(LTA).

 Risques de transport :

Toute expédition de marchandises de l’étranger expose, comme nous l'avons traité


précédemment, le vendeur et l'acheteur à des risques considérables. Les aléas du
transport constituent l'un des risques auxquels il convient de s'atteler en priorité. La
liste des évènements imprévisibles et non maîtrisables qui peuvent affecter la
marchandise en cours de route est longue : casse, perte, vol, conditions climatiques
(humidité, moisissures, pluie, gel, trop forte chaleur), accidents caractérisés (collision
de navires, déraillement, incendie), catastrophes naturelles (tremblement de terre,
raz de marée...).

2.7 Risques imports :

Le commerce international comporte de nombreux risques qui freinent


principalement sa progression. Les risques nés des opérations peuvent comprendre
des risques économiques, des risques politiques, des risques commerciaux, des
risques de change et d’autres risques comme les risques environnementaux ;

 Le risque de qualité et d’approvisionnement : Les objectifs de vente ou de


production ne seront pas atteints si les marchandises livrées n’ont pas la
qualité ou la quantité attendue.
.
 Le risque client : Rencontre des difficultés financières inattendues et n’a plus
la possibilité de satisfaire toutes les obligations financières. Il peut aussi y
avoir des malentendus qui entraîneraient le refus de payement jusqu’à
clarification.
 Le risque des documents incomplets : Il peut s’agir d’une insuffisance au
niveau des documents nécessaires au commerce international comme les
factures, les connaissements ou les assurances. Cela peut être aussi un

24
manque dans le contrat de vente qui ne couvre pas certains points
conformément aux lois ou aux codes en vigueurs.
 Le risque de retard et de distance : Le transport des marchandises peut
prendre plus de temps que prévu, à cause de la distance qui sépare le
vendeur et l’acheteur. Par conséquent, les risques de perte et de dommage
sont plus élevés entrainant également un risque de non-paiement ou de retard
de paiement, surtout s’il y a plusieurs sociétés impliquées dans
l’acheminement des marchandises. Les risques de transit constituent
également un danger commun pour les entreprises exportatrices et
importatrices. Cela inclut les risques de tempêtes, de collisions, vol, fuite,
explosion, détérioration, incendie et vol en haute mer, etc.
 Les risques commerciaux : Incapacité à adapter les produits aux exigences
des acheteurs, la longue durée du temps de transit des marchandises,
l’acceptabilité des produits est difficile à évaluer à cause des fluctuations des
conditions de l’offre et de la demande. ainsi que d’autres facteurs assez
difficiles à gérer.
 Le risque politique : Cela peut se produire de manière très inattendue en
raison d’évènement de violences politiques, des émeutes ou bien des
conditions de guerres. Le plus souvent, à cause d’une mauvaise situation de
sécurité ou d’un blocus.

2.8 Modalités de paiement :

Le moyen de paiement est une forme de communication utilisée pour faire


acheminer matériellement les fonds en faveur du bénéficiaire. Le choix de son
utilisation repose essentiellement sur l'importance du montant de la transaction, de la
sécurité qu'il procure et sur la rapidité de son exécution.

 Virement simple :

Le virement bancaire est un mode de paiement par lequel une banque transfère une
somme d'un compte à un autre par un jeu d'écritures. Cette opération consiste à
débiter un compte pour en créditer un autre. Pour exécuter cet ordre, la banque de
l'importateur fera intervenir son correspondant étranger pour créditer le compte de
l'exportateur, directement auprès de sa banque domiciliataire.

25
 Chèque :

Le chèque est un ordre écrit et inconditionnel donné par un tireur à un établissement


bancaire appelé tiré de payer un montant déterminé en faveur d'un bénéficiaire. Le
règlement s'opère au moment de la présentation du chèque. La réglementation des
changes marocaine n'autorise pas les importateurs à payer leurs fournisseurs par
chèque. Seuls les étrangers résidents ou non-résidents peuvent le faire à partir de
leurs comptes en devises ou en dirhams convertibles ouverts auprès d’une banque
marocaine.

 Règlement par Credoc :

Le fournisseur demande à sa banque d'ouvrir une lettre de crédit (LC) et remplir un


formulaire en spécifiant les documents requis pour l'importation de la marchandise.

Une fois le formulaire est rempli, on ne peut le modifier ou l’annuler sans l'accord de
toutes les parties concernées. ; La lettre de crédit irrévocable et confirmée consiste à
mettre en jeu la garantie d'un second établissement qui garantit le paiement même si
le banquier de l'acheteur ne paie pas.

2.9 Quelques fournisseurs :

26
FOURNISSEUR DISIGNATION PAYS D’ORIGINE
BOSTON Adhésifs -

BUNDY Condenseurs Turquie


CMCP Cartons Maroc
Guangdong huayi Compresseurs Chine
KOREL ELEKTRONIK Tubes en aluminium Turquie
LAMPRE / LAMFER Tôles pour réfrigérateurs Turquie
PASQUI Bandes en aluminium Turquie
REHAU Garnitures Italie
ROA Roa clean Italie
SICAD Adhésifs en polystyrène Turquie
VERSALIS Edistir R 830D Italie

6. Procédure brève :

Finalité du processus :
Mettre à la disposition des différents processus leurs besoins :
-
 Matières premières
 Composants
 Fournitures
 Matériels
 Services et pièces de rechange de bonne qualité aux meilleurs prix
et délais

Début du processus :
Expression du besoin par une demande ou une prévision.

Fin du processus :
Remise du besoin au demandeur.

27
Etablissement Prospection et Traitement Lancement
du budget Consultation
sélection des des des
fournisseurs commandes commandes

Suivi des Suivi des Traitement Evaluation des Gestion de


livraisons paiements des fournisseurs stocks et
réclamations magasins

2
V. COVID 19

La crise sanitaire que nous vivons depuis plusieurs mois a de nombreux


impacts parmi lesquels une forte baisse de l'activité dans tous les secteurs et parfois
même un arrêt complet. Les principaux touchés sont les petits et nouveaux
fournisseurs dans le secteur.
Après la disparition de plusieurs fournisseurs startups, il était temps pour les grandes
entreprises de gagner la part de marché. Or, la flambée des prix des produits des
matières et du transport pèse lourdement sur le coût des importations depuis
l’apparition du Covid19. Pour ses approvisionnements en MP, la filière dépend
totalement des importations. En effet, la hausse des prix, en ce début 2021 au Maroc,
a drastiquement augmenté les coûts d’imports. D’ailleurs le prix a atteint son plus
haut niveau depuis des années .Cela incline totalement avec l’augmentation tarifaire ;
Le fournisseur fixe librement dans son offre de vente le prix unitaire de ses produits
ce qui a impacté négativement sur le commerce de la société :

- Impacts contenus jusqu’à présent au niveau du transport et du transit des


marchandises. Hausse de prix relevée toutefois par certains opérateurs
au niveau du transport routier international des marchandises
- Baisse attendue des volumes totaux de biens échangés, équivalant à une
perte d’un nombre solide de tonnes chaque mois.
- Ralentissement des exportations au vu de la perturbation des chaînes
d’approvisionnement, de l'allongement des délais de traitement des
dossiers et de la baisse de la demande.

VI. CONCLUSION

L’étude réalisée a permis de constater la complexité du processus import dans un


environnement de plus en plus marqué par la mondialisation des économies.
Importer est devenu un métier et une véritable discipline qui a ses normes et ses
propres techniques.
Dans un contexte hautement concurrentiel, les entreprises importatrices doivent faire
preuve de beaucoup d’imagination et d’anticipation en engageant des réformes et
des changements internes destinés à minimiser les coûts, limiter les risques et

2
améliorer

3
la rentabilité. Cette réorganisation des entreprises passe nécessairement par une
meilleure connaissance de l’environnement, national et international, et une parfaite
maitrise des techniques et procédures du commerce international et de toute la
chaine logistique import.

3
ANNEXE
ORGANIGRAMME DE LA PROCEDURE : SELECTION ET EVALUATION DES

FOURNISSEURS POUR LES ACHATS (MP, COMPOSANTS AYANTS UNE

INFLUENCE SUR LA QUALITE DU PRODUIT FINI) ;

3
ORGANIGRAMME DE LA PROCEDURE : ACHATS CYCLIQUES (LOCAUX,

IMPORTS) ;

3
ORGANIGRAMME DE LA RECEPTION DANS LE MAGASIN DES MP ;

3
COMPARATIF DES CONSULTATIONS COURANTES :

3
IMPRIME ENGAGEMENT D’IMPORTATION :

3
IMPRIME DUM :

3
3
GLOSSAIRE
 Avis d’arrivée : Il est adressé au destinataire de marchandise. On y trouve
des renseignements sur la date effective d’arrivée de la marchandise, la date
et le lieu de livraison prévus.
 Bon à délivrer : caché apposé sur le connaissement par les consignataires
prouvant que le client s’est acquitté du paiement du fret.
 Certificat de conformité : certificat pour produits soumis à attestation de
conformité ; un certificat preuve si la marchandise respecte les normes ou non
selon sa classification douanière et son code HS.
 CFR (COST AND FREIGHT) : Incoterm pour le transport maritime, suivant
lequel le vendeur dédouane la marchandise, l’amène au port d’embarquement
du transporteur avec lequel il a lui-même conclu un contrat, et la charge sur le
navire. Il assume les couts de transport jusqu’au port de destination, mais pas
les risques de perte ou de dommage sur le bateau.
 Chargeur : expéditeur de la marchandise ; il peut s’agir du propriétaire de la
marchandise ou de son représentant.
 Connaissement : Dit aussi bon de livraison (BL) est un titre de livraison
d’une marchandise. Établi par le fournisseur et s’adressant à son client, il
prouve que la marchandise livrée est conforme à la commande préalablement
établie, en attendant l’élaboration d’une facture qui rend le paiement exigible.
C’est aussi un titre de propriété.
 Container/Conteneur : Caisse métallique constituant une unité de
chargement et destinée à faciliter le transport et la manutention de la
marchandise.
 Credoc : Engagement écrit, pris par la banque de l’importeur, de payer des
marchandises sur présentation de certains documents.
 DAP : Le vendeur prend en charge le transport jusqu’au lieu de livraison
convenu sans déchargement. L’acheteur organise le déchargement, effectue
les formalités d’importation et acquitte les droits et taxes liés.
 Domiciliation : représente le support juridique pour le suivi des importations
tant au niveau de l’entrée des marchandises étrangères sur le territoire

3
marocain, que du transfert des devises nécessaires pour le paiement de ces
marchandises et des frais accessoires y afférents.
 DUM (Déclaration Unique des Marchandise) : un formulaire ou acte
juridique qui s'engage à accomplir les obligations découlant d’un régime
douanier : paiement des droits et taxes exigibles, exportation après
transformation… Elle est exigée par la douane pour toute marchandise pour
son identification et l’application des mesures douanières.
 EUR 1 : un certificat d’origine qui atteste la provenance territoriale de la
marchandise ce qui accélère son passage à la douane.
 EXW (EX WORKS) : Incoterm suivant lequel le vendeur fournit les documents
commerciaux, prépare et emballe la marchandise et la rend disponible dans
son établissement.
 Facture commerciale : est un enregistrement ou une preuve définitive de la
transaction passée entre l’exportateur et l’importateur. Lorsque les
marchandises sont disponibles, l’exportateur délivre une facture commerciale
à l’importateur afin de lui porter les marchandises en compte.
 FCA (Free Carrier) : Incoterm suivant lequel le vendeur dédouane la
marchandise à l’exportation et l’amène au transporteur et au lieu désigné par
l’acheteur, dans le pays du vendeur.
 Fiche de liquidation : un document qui détermine le montant des droits et
taxes dus lors d'une opération d'importation : droits de douane, taxes, droits
d'accises, TVA...
 FOB (Free On Board) : Forme de vente laissant au vendeur la charge de la
mise en douane, de l’embarquement et de l’arrimage et à l’acheteur celle du
fret.
 Fret : coût du transport de marchandises, peu importe le mode de transport
utilisé.
 Groupage : Regroupement de petits lots sur une plate-forme pour une
destination unique.
 Incoterm : Terme de commerce international définissant les obligations
respectives et le partage des responsabilités entre vendeurs et acheteurs.

4
 Lettre de crédit (LC) : est un formulaire qui énonce les clauses et les
conditions négociées par le vendeur et l’acheteur selon lesquelles le paiement
sera effectué (le montant, le délai, l’échéance…).
 LTA (Lettre de Transport Aérien) : Titre de transport aérien, il tient à lieu de
contrat entre l’expéditeur et le transporteur, sur lequel figurent la nature, la
valeur et la destination des marchandises.
 Mainlevée : Acte écrit par lequel une autorité douanière autorise l’entrée de
marchandises dans son pays, après l’accomplissement des formalités et des
obligations.
 Mise à la Consommation : Dédouanement des marchandises et
acquittement des droits avant leur livraison sur le marché intérieur.
 Nomenclature douanière ou nomenclature tarifaire : est un code HS qui
indique à l’importateur la catégorie à laquelle appartiennent ses marchandises
en précisant les taux de droits et taxes applicables.
 Palette : Support plat destiné à rassembler les marchandises. C’est la plus
petite des unités de charges, de plus en plus normalisée.
 Plombage ; enlever un plomb qui garantit la sécurité de la marchandise à
l’intérieur du conteneur et que ce container n’était pas ouvert tout au long du
trajet.
 Pro-forma : un document, suivant le bon de commande, confirmé qui décrit
les biens ou les services qu'un fournisseur s'engage à vendre à son
importateur. Elle doit comprendre tous les détails plus le prix.
 Transit : c’est l’opération qui consiste à transporter entre deux ou plusieurs
pays, des marchandises qui, du fait de leur régime douanier, ne peuvent être
mises à la circulation sans avoir été présenté à un poste de douane qui les
dédouane.
 Transitaire : mandataire effectuant pour le compte d’un tiers chargeur ou
réceptionnaire les formalités – et en particulier douanières – ainsi que les
opérations nécessaires à l’exportation et l’importation des marchandises.

4
BIBLIOGRAPHIE

OUVRAGES
Commerce international : théorie, technique et pratiques

Dynamique du commerce international

Le rôle du transport dans le commerce international

SITES OFFICIELS
www.douane.gov.ma Administration des douanes

www.portnet.ma Pour les engagements d’importations

www.bkam.ma Bank Al Maghrib

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