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SOMAIRE :
I. Introduction
- Historique
-Localisation graphique
-Installation de la raffinerie :
o Installation principale
o Installation générale
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Rapport de stage : raffinerie d’Alger Mars 2015
IV. Le laboratoire
- Section contrôle de qualité de tous les produits
- Section chimie
V. Conclusion
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I. Introduction
Les deux semaines de stage à la raffinerie d’Alger nous ont permis d’avoir une
approche concrète de différentes missions présentes dans une raffinerie et l’importance de
chacune de ces dernières. Ainsi, nous avons eu connaissance des buts de toutes les étapes et
transformations qui s’effectuent de cette raffinerie.
Nous avons identifié les propriétés et la nature des produits de la raffinerie d’Alger
qui doivent respecter les normes en vigueur. On a acquis une bonne expérience dans le
domaine pétrolier, qui nous permis de voir les équipements en mode de fonctionnement,
sentir le lien entre théorie et la pratique, l’agissement et la précision de l’opérateur, en cas
d’imprévue d’une façon à minimiser les risques, atteindre la stabilité de fonctionnement en
minimum de temps qui permet l’obtention d’un produits conforme et commercialisable.
- Historique :
Suite à la découvert du pétrole dans le sud Algérien en Septembre 1959 ,sept compagnies pétrolières
internationales ont décidé de construire une raffinerie ,sa construction a duré 3 ans (1961-1963) et
son exploitation a débuté en 149 Février 1964 .Le coût de construction est estimé à 210 millions
dinars dont 170 millions par les installations et 40 millions de frais établis et autres.
Avant 1971, l’alimentation de la raffinerie était par tankers du pétrole de Bejaia au port
pétrolier d’Alger, en suit par pipe de 26 pouces, jusqu’au parc de stockage.
Un piquage à en lieu à Beni Mansour à partir de pipe reliant Hassi-Messaoud , Bejaia ,un oléduc
de 26 pouces d’une longueur de 131 Km jusqu’à raffinerie avec un débit de 500 m^(3)/h .La
capacité de production a atteint le plafond en 1991 avec 3 millions de tonnes /an.
Elle utilisée essentiellement pour la production de l’ensemble des carburants et du GPL ,elle comporte
trois unités principales (U-100 ;U-200 ;U-300). Cette raffinerie ,sur le plan quantitatif , veut continuer
à assurer la couverture des besoin en produits de première nécessité comme l’essence ,gasoil ,GPL ,…
etc ,ainsi que les produits qui servent de base pour l’industrie ,pétrochimique sur le plan quantitatif ,un
programme est mis en place ,qui consiste en la suppression du plomb des essences avec une réduction
actuelle de 0.4 g/l depuis le premier janvier 1999 ,jusqu’à 0.15 g/l à partir du premier janvier 2002 et la
suppression totale du plomb à partir de premier janvier 2014 .
Son but est de continuer à offrir des produits raffinés destinés à l’exportation répondant aux normes
vigueur ; et cela par l’intégration d’une unité d’hydrodésulfuration pour la production du gas-oil avec
les nouvelles spécifications européennes.
- Localisation géographique :
La raffinerie d’Alger se situe à 5 Km au sud d’EL Harrach et à 20 Km à l’Est d’Alger ,occupant une
superficie de 180 hectares .Cet emplacement a été choisi après une étude du sol et la découverte d’une
nappe d’eau nécessaire pour l’alimentation de systèmes de refroidissement
En ce qui concerne le choix de la région algéroise, elle se présente comme un pole futur de
développement industrielle .En plus, elle a l’avantage d’être le plus grand centre de consommation
avec une part de 40% à 50% de la demande intérieur
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o Installations principales
Les installations principales sont des installations reliées directement au pétrole. Il existe trois unités :
L’unité Platforming ou reforming catalytique on anglais, est qui luis donne le nom de
unité200 a la raffinerie d’Alger pour traitements des essences. Sa charge ces les solvants, ses
produits sont :
a) Le plat-format
b) Le GPL
L’unité gaz-plant est l’unité300 à la raffinerie d’Alger, c’est pour le traitement des gaz, sa
charge est le GPL, et ses produits sont :
a) butane
b) Propane
c) Les partes (les gaz incondensable)
o Installation générale :
Les installations générales sont des installations non liées directement au pétrole mais
indispensable pour le fonctionnement de la Raffinerie :
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1. Introduction :
Le but de cette unité est de fractionner le pétrole brut en produit finis et semi-finis
2. Procédé de l’unité :
C’est la première étape du raffinage du pétrole, et les toutes premières raffineries du pétrole se
résument, à une colonne de distillation. Elle est basée sur :
La différence de la température d’ébullition des produits purs contenus dans le pétrole brut.
La différence de poids moléculaire.
La très grande variété des constituants
Solubilité de certaines fractions voisines
Avant de procéder a la distillation dans la colonne de fractionnement, qui est basées sur le point
initial et le point final d’ébullition. Pour séparer les éléments qui composent le pétrole brut, ce
dernier devra suivre un circuit bien déterminé.
Les trois pompe refoulent le brut dans l’unité a travers une enregistreur de débit FR101 et un circuit
d’échangeurs E101, en deux courant identiques E101(C, B, A) et E101 (F, E, D) ou le brut est
s’échauffé par échange avec le reflux circulant de tête dont la circulation est assurée par les deux
pompesP103 A et B. le brut a une température qui varie entre 100-110°C
b. Dessalage :
A la sortie de E101 les deux circuits se réunissent pour entrer dans le dessaleur D110, pour le
lavage, après il arrive dans les échangeurs E102(C, B, A) qui élèvent la température de brut de 110°C
a 160°C, par échange avec le reflux circulant intermédiaire.
c. Le flash D102 :
Le brut ainsi chauffé entre dans le ballon de flash D102, la fraction légère se vaporisent, et sortent en
tête de ballon, pour être réinjectées dans le brut flashé a la sortie de four F101, leur débit est
enregistré, et un régulateur de pression PRC101 maintient dans le ballon D102, une pression
constante de 3 bar, ainsi le brut se débarrasse de l’eau restant encore dans la charge et qui est
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susceptible de corroder les tubes du four F101. La fraction non vaporisée du brut tombe au fond de
ballon D102 on appel brut flashé. Le niveau constant dans le ballon D102, est assuré par LRC101, qui
règle le débit de brut
E 107
RESIDU
E 106
D 102 E 105
E 104
E 103
KEROSENE
E 102
D 110
REFLUX CIR. INT.
E 101
BRUT
P 101
REFLUX CIR. TETE
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Avant l’entrée au four F101, le brut flashé de devise en deux groupe de quatre passes parallèle,
des quels le débit est maintenue constant et identique pour chacun par intermédiaire de huit
contrôleur de débit FIC101 a 108.
Dans chaque chambre, les deux passes se séparent sous le toit du four pour descendre chacune le
long d’un des deux murs verticaux et se la sortie de four, les deux circuits de brut passent alors
chacun par la TRC106/107, régularisant la température de sortie de four par action sir le
débitmètre d’arrivée de gaz combustible aux 44 bruleurs de four, les deux circuit se réunissent
ensuite en une seul ligne de transfert de 24 de diamètre ou le brut s’écoule partiellement
vaporisé avec la température de 360°C, et qui recevra, avant l’entrée dans la tour C101, les
fraction légères venant de ballon D102 par le FR108.
Le brut, après avoir été partiellement vaporisé dans le four F101, entre a une température de
360°C, dans la zone d’expansion, ou de flash sous le plateau N : 7 cette entré se fait
tangentiellement (effet de cyclone) pour que la séparation mécanique, entre vapeur et liquide,
soit la meilleurs possible.
La partie liquide qui correspond aux produit plus lourds que le gas-oil et qui n’était pas
vaporisée a la température de sortie de four, tombe dans le fond est appelée Résidu.
La partie vaporisé s’élève dans la colonne est condensée aux défirent plateaux de soutirage
suivant la température d’ébullition et ordre de volatilité croissante, les coupes soutirées sont :
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Ce qui ne se condense pas dans la tour, sort en tète de colonne sous forme de vapeur,
La colonne C-102
Elle se divise en trois parties. Elle joue le rôle d’un stripper(A.B.C) :
C-102 (A) : cette parie joue le rôle d’un stripper de kérosène, elle est équipée de huit plateaux
a clapets.
C-102 (B) : cette partie joue le rôle d’un sécheur sous vide (séchage du gas-oil léger).
C-102 (C) : cette partie joue le rôle d’un stripper de gas-oil léger. Cet appareil possède cinq
plateaux à clapets. Le stripping est réalisé par l’injection de vapeur (B.P) basse pression
surchauffé sous le plateau N°1.
4) Soutirage
a. Circuit de résidu
La partie de la colonne située au dessous de l’entrée de brut est appelée zone de stripping, elle a
pour but de laisser se dégazer le résidu des fractions les plus léger qui y sont restées incluses,
pour cela, on laisse le résidu s’écouler sur six plateaux et injecter au fond de la vapeur d’eau BP
surchauffé a 400°C environ, qui joue le rôle de fluide d’entrainement. Le résidu strippé a une
température de 400°C
Le résidu passe dans l’aéroréfrigérant E116AR d’où il sort à 94°C, après la vanne LRC102, qui
seras mélangé avec le distillat avant d’être envoyer ver le stockage dans B3, B8 et B9.
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d. Circuit kérosène
Le kérosène est soutiré de la tour aux plateaux N : 26, ensuite il est strippé dans le stripper
C102A, ou le niveau liquide est réglé par LICV103.
Vu la forte tension de vapeur du kérosène, le procédé sous vide ne permet pas de le débarrasser
de l’eau entraînée sans provoquer des pertes énormes de ces produits, pour cette raison on
remplace le stripage a la vapeur d’eau par un rebouillage le résidu au moyen dun rebouilleur. Ce
stripper est équipé de 8 plateaux
Si les bacs de stockage sont pleins, il sera mélangé avec le gas-oil léger.
Essence totale
Gaz
Vers D101 H 2 O stripping
60°C
Retour de reflux de tète P49
120°C
Reflux de tète P47
Vers E101 A/B
163°C
P37 Solvant lourd
P36 Vers C103A
Retour de reflux intermediaire
165°C P33
Reflux intermediaire
Vers E102
P26 220°C
Kérosène
P25 Vers C102A
230°C P20
Retour de reflux de fond Gasoil leger
280°C
280°C Vers C102C
Reflux de fond P19
Vers E121 A/B
E106
P11 330°C
Gasoil lourd
Vers C103C
P10
Recyclage distillat
360°C
Brut P06
414°C
Injection vapeur
340°C
Résidu
- schéma des soutirages de la colonne C101 Vers E110,E117
E107
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f. Vapeur de tête :
les vapeurs de tête sortant de la tour C101, sont un mélange contenant :
Elles sortent de la tour sous une pression de 1.2 bar, et une température d’environ 106°C,
règle par TRC101, et traversent une série d’aéroréfrigérant E109AR, puis réfrigérants a eau
disposée en parallèles E109A/B, avant d’arriver au ballon D101, a une température de 40°C, les
hydrocarbures sauf méthane et d’éthane sont alors condensés, de même que la vapeur d’eau.
5) Equilibre thermique :
L’équilibre thermique de la colonne atmosphérique est obtenu par trios reflux circulants sous
contrôle de débit
Le reflux retourne à la colonne C101 sur le plateau N : 49, à une température réglée par
une vanne à trois voie (TRCV 101 placée sur l’aéroréfrigérant E108Ar) en fonction de la
température de tête de la colonne. Et de régler la température de la tête de tour C101.
c. Reflux de fond : Ce reflux est prélevé sur le soutirage de gas-oil léger allant au
stripper C102C, par la pompe P105, qui refoule dans deux directions :
Vers l’échangeur E106, ou le brut flashé est préchauffé par un débit de gas-oil réglé
à la sortie de l’E106, placé sur le retour de reflux juste avant la tour C101.
Vers le rebouilleur E121A ou B assurant les besoins de chaleur de C104.
la partie liquide du ballon de recette D101 est pompée par la pompe P111, envoyée dans
l’échangeur E118 dont l’échange thermique se fait avec le solvant léger du fond la C105, dans
l’échangeur E119 avec le fond de la C104 et dans l’échangeur E120 l’échange thermique se fait
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avec le gas-oil léger sous contrôle de température TRCV102, avant de rentrer dans la tour de
débutanisation au niveau de l’un des 3 plateaux 25,24 ou 20 ce qui permet une plus grande
souplesse dans la marche de la colonne.
1. Circuit de tête : Les vapeurs de tête sortent de la tour a 25°C, sont constituées du
butane, propane et les gaz incondensable, qui son envoyés dans l’aéroréfrigérant
E122AR, en totalité ou en partie par le jeu des régulateurs PRC103 et PIC102 :
- PRC103 réglant la pression en tête du tour C104
- PICI102 commandant le by-pass de E122AR pour régler de la même façon la pression
dans le ballon D103 accumulateur de tête.
2. Circuit de fond C104 : une température de 200°C est maintenue au fond de la
tour de façon à débarrasser l’essence de dernière traces du butane par le rebouilleur
E121A/B, alimentés par le reflux circulant inférieur dont le débit est contrôlé par le
TRC103 qui règle la température sur le plateau N : 2.
Le produit de fond de tour constitue l’essence totale distillant entre 30°C et 130°C qui devra
être redistillé pour obtenir deux coupes :
1. Circuit de tête :
les vapeurs d’essence sortant en tête de la tour a 70°C sous une pression de 0.7 bar et arrivant
dans l’accumulateur D104 après un passage dans l’aéroréfrigérant E124AR, l’essence léger alors
condensée est repris par la pompe P114, puis expédiée au stockage B10, C3, B4, en passant par le
réfrigérant E126.
Une partie de l’essence légère est envoyée par la pompe P114 comme reflux froid au
dessus du plateau N : 24 de la tour.
2. Circuit de fond :
Le solvant léger accumulé au fond de la tour est envoyé dans l’échangeur E118 par la pompe
P117 puis dans l’aéroréfrigérant E127AR, et le réfrigérant a eau E127, le solvant léger sortant du
réfrigérant à 40°C, est expédie au stockage A102 avant d’alimenter le platforming.
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1. Introduction
Le brut de cette unité est de transformer le solvant total de première distillation en plat-
format qui est nécessaire pour l’obtention des carburants autos normal et super, et d’autre
produits tels que : fuel gaz, des gaz incondensables, le propane et le butane.
2. Procédé de l’unité :
Le procédé de cette unité est le reforming catalytique des coupes solvant issues de la
distillation directe du pétrole brut, il transforme ces coupes à basse indice d’octane en essence à
haut indice d’octane, cette essence est appelée plat-format, son indice d’octane est compris entre
80 et 90.
3. Circuit de purification :
Le charge venant soit de l’unité 100 soit des bacs A102 et A104, est reprise par la
pompe P204A/B et refoulée dans deux batteries parallèles d’échangeurs E208 DCB et 208FGH.
La répartition dans chaque batterie est fait par les FRC214 et 215, en aval des FRCV et injecté
l’hydrogène de recyclage venant du turbocompresseur K201. Dans les E208, la chaleur cédée par
l’effluent du troisième réacteur R204 permet de porter à 357°C la charge du R201 qui est alors
partiellement vaporisée.
La charge entre dans E208A et E208B où il est réchauffé jusqu'à 410°C par l’effluent du
R204, ensuite dans le four F202 pour être porté à la température de réaction du platforming.
5. Circuit effluent :
L’effluent qui quitte R204 va servir au réchauffage du solvant de charge par
l’intermédiaire des échangeurs E208 A/B/C/D/E/F/G/H. a la sortie de ces échangeurs l’effluent
est porté a 130°C. Il est alors refroidi par six aéroréfrigérants E209Ar jusqu'à 40°C et deux
réfrigérants à eau E209 A et B jusqu'à 30°C pour entrer ensuite dans le ballon de flash D203 dont
le but est de séparer le plat-format de l’hydrogène formé au cours des réactions précédentes.
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7. Circuit de stabilisation :
Débutaniseur C202 :
Le but de cette colonne est de stabiliser le plat-format c’est-a-dire le débarrasser des
butanes et les plus légers qui seront traités au gaz plant, l’effluent refroidi du troisième
réacteur sort en fond du ballon D203 passe à travers l’échangeur E211 où il est réchauffé par
le plat-format stabilisé du fond de la C202 pour pénétrer dans le débutaniseur au niveau du
15ème plateau sous une pression de 21 bars et une température de 115°C.
Les produits de E215Ar a 40°C passent dans le condenseur E215 pour arriver dans
le ballon D204 à une température de 38°C, la pression dans ce ballon est maintenue constante
par la PRC203 qui laisse échapper la phase gazeuse en excès vers le fuel-gaz à travers le FR211.
La phase liquide reprise par la pompe P205 A ou p205 B est envoyée en partie en
reflux au sommet du débutaniseur au 30ème plateau, le débit de ce reflux est contrôlé par la
TRC209 qui règle la température de tête de la colonne, ce débit est enregistré par le FRC210.
L’autre partie de la phase liquide constitué par du butane et plus léger est envoyée vers le ballon
D301 de l’unité de gaz plant, le débit est enregistré par le FR209, le LRC201 maintient le niveau
du liquide dans le ballon constant.
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1. Introduction :
Elle permet la séparation et le traitement des gaz liquéfiés venant des deux unités
précédentes, pour produire et le butane commerciaux liquéfiés.
2. Procédé de l’unité :
Le produit de tête liquide du débutaniseur quittant l’unité 100 se mélange à un courant
d’hydrocarbures liquide venant du débutaniseur de l’unité 200 et le produit total est envoyé
dans le ballon tampon. Le liquide est pompé et envoyé dans une colonne. En sommet, l’éthane et
les plus légers sont entièrement éliminés à l’état gazeux ainsi qu’une petite quantité de propane.
Le tout est condensé dans deux condenseurs en série, puis recueilli dans un ballon. La partie
liquide est recyclée au reflux sur le plateau 20 de la colonne, tendis que la phase gazeuse
(incondensable) est éliminée au sommet du ballon pour être utilisée comme gaz combustible
(fuel gaz). Une partie liquide quitte le fond du rebouilleur pour retourner au fond du
dééthaniseur, tendis que la partie gazeuse quitte le sommet du rebouilleur pour retourner au
dessous du niveau du plateau. L’autre partie alimenta le dépropaniseur.
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4. Section dépropanisation :
Du fond de la colonne C301 sort le mélange C3, C4 dééthanisé sous contrôle de niveau
LRC301 pour aller vers le splitter (C3 , C4) de C302 où s’effectuera la séparation propane/butane.
La colonne C302 contient 30 plateaux avec deux entrées d’alimentation possible au niveau des
plateaux 17 et 13. Le propane quitte la colonne à l’état vapeur, se condense totalement dans le
condenseur E303, et est recueilli dans le ballon de recette D303 pour être envoyé ensuite dans la
section des tamis moléculaires par la pompe P305. Le butane soutiré du rebouilleur E304 sous
contrôle de niveau LRC302, refroidi dans E305Ar et E305, est envoyé à la section des tamis
moléculaires.
Deux réacteurs sont prévus pour chaque produit à désulfurer, dont un seul est en
opération alors que l’autre est en régénération. Le cycle de l’opération peut être résumé ainsi : Le
propane ou le butane, est admis de haut en bas à 38°C dans le réacteur en opération C303A ou
D305 pour C3, C303B ou D307 pour le C4.
Remarque : comme le condenseur E306 est endommagé alors le propane ne sera pas
envoyé vers les tamis moléculaire par la pompe P305, une partie est envoyée comme reflux de
tête C302 par P303 et l’autre partie est envoyée vers le réseau fuel gaz.
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Rapport de stage : raffinerie d’Alger Mars 2015
1. Unité d’expédition : Le rôle de cette unité est de surveiller le mouvement des bacs,
assuré la réception de pétrole Brut et expédition des produits pétrolières vers le dépôt dont le
port pétrolier d’Alger et dépôt Chiffa (Blida).
Les autres soit 30 sont destinés au stockage des produits finis et semi finis le parc de stockage a
en tous une capacité de 290000 m^(3) dont 105000 m^(3) pour pétrole brut et 185000 pour
les produits finis et semi-finis.
Il existe deux types de bacs à la raffinerie : des bacs à toit flottant et des bacs à fixe selon la TVR
du produit stocké
Dans les bacs a toit flottant : essence super, normale, le kérosène, la plate format, et le
pétrole brut.
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Dans le cadre de la lutte anti-feu, ce service est doté également de camions à mousse (pour le
gaz), de camions à poudre (pour les Hydrocarbures liquides)
Donc :
Ce service assure d’une manière continue, la surveillance et les interventions sur les
installations
Mener, en cas d’urgence, les actions conformément aux différents plans d’organisation
des Secours : POI, Plan ORSEC …
Pour les interdictions : Interdit de fumée, interdit boisson alcoolique et interdit d’utiliser le
téléphone portable, Interdit de courir, de manger et de dormir.
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IV. Le laboratoire :
La raffinerie d’Alger dispose d’un laboratoire qui a pour but d’analyser les différents
produits provenant du processus de raffinage. Pour un bon produit il doit correspondre aux
critères (les normes des clients).
- Section contrôle de qualité de tous les produits : elle assure la fiabilité par des
contrôles permanents des produits répondants aux des normes et spécifications. La
section contrôle qui est dotée de plusieurs appareils perfectionnés qui servent à analyser
les produits : Densité, Distillation ASTM, Point d’éclaire, Point d’écoulement point de
congélation, Point d’écoulement ou point de congélation, la viscosité, indice
d’octane……etc.
- Section chimie : cette partie de laboratoire est basé essentiellement sur l’analyse
chimique des produits (PH, chlorure, sulfure,…) elle est dotée de plusieurs appareils
sophistiqués :
- Appareil de mesure des métaux (plomb, fer, arsenic)
- Appareil de soufre
- Analyseur d’eau
- PH-mètre
- Etc.……
Les produits une fois contrôlés et analysés sont stockés dans une salle appelée (oléothèque). La
chambre de flash permet la détection au moyen d’un appareil, le point d’éclair dans les produits
liquides tels que le fuel et gas-oil dont le point de flash est supérieur à 55°C. De point de vue de
sécurité, le laboratoire est équipé de plusieurs extincteurs à CO2 est six points d’accès, un
détecteur de gaz a l’intérieur de la chambre de flash permet la détection du gaz, on trouve aussi
des douches antiacide en cas d’accident.
Conclusion : Le pétrole est quasiment inutilisable à l’état brut. En revanche, traité par
procédés de distillation et de raffinage, il procure une gamme étendue de produits précieux. Lors
de la distillation, le pétrole brut est séparé en diverse fraction présentant chacune différentes
températures d’ébullition. Ces séparations dans une unité de fabrication appelée ‘’unité de
distillation atmosphérique’’, Cette unité fractionne le pétrole brut en produit finis et semi-finis.
Et une unité qui améliore la qualité des essences. Et une autre unité de séparation et de
traitement des gaz liquéfiés venant des deux unités précédentes.
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