Vous êtes sur la page 1sur 13

CHAP : 2 CADRE JURIDIQUE DES HYDROCARBURES

§1 La loi des hydrocarbures


La loi sur le pétrole contient des règles spécifiques concernant les droits et les
responsabilités attribués dans le contrat. D’autre lois constituent également une
partie essentielle du rythme pétrolier ; les lois pour la production de
l’environnement, la sécurité, la santé, le travail et les lois sur la fiscalité.
Des règlements pétroliers peuvent également être mis en place, en conformité
avec la loi sur le pétrole.
En descendant dans la structure hiérarchique du système de la constitution, aux
lois, et aux règlements pétroliers, les règles relatives à l’exploitation du pétrole
sont de plus en plus détaillés et spécifiques.
Le système est structuré hiérarchiquement, il débute à la constitution du pays
concerné et se termine par le contrat pétrolier () 1. A travers la loi du 1er Août
2015, l’Etat Congolais aspire à valoriser ses ressources hydrocarbures en se
servant du cache légal et institutionnel du secteur des hydrocarbures comme
outil pertinent de pilotage de la performance dans la gouvernance des dites
ressources.
Comme le soulignement ne crée pas automatique la prospérité, l’élément
manquant pour cette fin étant la réglementation car sans celle-ci. On assistera
plutôt à un bradage ou simplement au pillage des ressources ()2. Cette nouvelle
loi apporte un certain nombre d’innovations, la permettant d’être adaptée aux
réalités internationales et surtout répondre efficacement à la bonne gouvernance
des ressources d’hydrocarbures et cela, à plusieurs niveaux.
Parmi les améliorations apportées par ce nouveau code, citons ;
La priorité à donner, dans l’exploitation des concessions, à l’emploi de citoyens
congolais et aux services de sous-traitant locaux pour développer les
compétences nationales en matières d’hydrocarbures ;
L’obligation de publier à intervalle régulier sur le site web du ministre des
hydrocarbures pour chaque concession, les quantités produites les recettes
générées, les montants versés à l’Etat (redevances, bonnes de signatures) ;

1
ITIE, les contrats pétroliers à la portée de tous, inédit, 2010 P6
2
Paul Collier et HOEFFER, cité par Roger MUANDA
L’inclusion obligatoire dans chaque CPP de clauses qui couvrent la participation
au développement de l’infrastructure communautaire et la mise en œuvre
d’interventions sociales ;
L’interdiction de bruler les gaz associés au pétrole, extrait et l’obligation
d’inclure leur traitement dans le plan de développement du gisement ;
La création d’un fond pour les générations futures alimenté par une partie du
profil oïl perçue par l’Etat congolais.
La procédure d’appel d’offres pour l’attribution des concessions reste flore
quant aux critères de décisions ; celle-ci peut même être remplacée par une
procédure restreinte (sans définition précise) si le potentiel en hydrocarbures
d’un bloc n’est pas suffisamment démontré ce critère pourrait s’appliquer à tous
les bassins de la RDC ;
Ce plan de restauration d’un site en fins d’exploitation est soumis à la seule
approbation du ministre de l’environnement le risque de conflit d’intérêts est ici
flagrant.
Tout projet d’activités d’hydrocarbures est sommés préalablement a une étude
d’impact environnemental et social.
Toute entreprise pétrolière en RDC transmet au ministre les instruments de
gestion de l’environnement ci-après :
- Un plan de gestion et ses mises à jour régulières ;
- Un plan d’urgence ;
- Un plan d’opération interne ;
- Un plan d’occupation du sol ;
- Un programme d’information et sensibilisation de la population…
§2 LA LOI SUR LA CONSERVATION DE LA NATURE
La République Démocratique du Congo participe aux processus de construction
du droit, protégeant l’environnement qui se répercute sur les entreprises
exploitants le pétrole où toute autre industrie polluante de l’environnement.
C’est dans ce cadre que les états doivent respecter et faire respecter les textes
suivants : partant de la conférence de Stockholm du 05 au 16 juin 1972 des
travaux de Rio de 1992 ont cité :
a. La convention sur la prévention de la pollution de mers résultante de
l’immersion de déchets lourd du 29 décembre 1972 ;
b. La convention sur l’interdiction d’utiliser des techniques de modification
de l’environnement à toutes autres fins hostiles Genève 1977 ;
c. La convention sur la prévention de la couche d’ozone, cette convention
prescrit la protection de la santé humaine et de l’environnement contre les
effets néfastes des modifications de la couche d’ozone.
d. La convention sur le changement climatique. Elle mérite aussi une
attention particulière du fait que signé à New-York le 09 mai 1992, elle
permet de contrôler le niveau de concentration dans l’atmosphère des gaz
à effet de serre.
e. Le principe du droit international de l’environnement
il s’agit des principes qui guident toute initiative environnementale et tout
investissement économique et industriel. Le développement durable
s’entend comme le développement qui répond aux besoins du présent sans
compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leur. Il
est animé par le souci de concilier le développement à la protection de
l’environnement.
Le principe 4 de Rio dispose que pour parvenir à un développement
durable, la protection de l’environnement doit constituer une partie
intégrante du processus de développement et ne peut être considéré isolé.
Cette protection s’assoit aussi sur l’infinité intergénérationnelle de façon à
satisfaire équitablement les besoins relatifs au développement future
A Mécanismes d’exploration productions
L’industrie pétrolière s’organise autour d’une suite d’activités successives
formant la chaine pétrolière et chacun des dites activités constitue un maillon de
cette chaine.
Les maillons de la chaine pétrolière sont donc au nombre de quatre :
l’exploitation production, le raffinage, le transport-stockage et la distribution
(commercialisation) le premier constitue l’amont de la chaine tandis que les trois
derniers en constituent l’aval.
Le premier maillon qui est l’exploration production, à un objectif double, d’une
part, il s’agit de la recherche des bassins sédimentaires dans lesquels le pétrole et
le gaz ont pu se former et d’autres part de l’extraction.
L’exploration-production, l’exploration-production qui est le premier maillon
consiste d’abord en la recherche c’est-à-dire à la localisation des bassins
sédimentaires et le ciblage des gisements pétroliers, et inscrite en l’exploitation
des gisements éventuellement découverts.
En d’autres termes l’exploration-production est une phase qui représente un
enjeu majeur dans l’industrie pétrolière, car l’avenir de celle-ci dépend
essentiellement des résultats des opérations réalisées dans cette phrase.
Le concept exploration-production (Exp) est double (exploration et production)
cette phase relève les principaux objectifs qui lui sont assignés. il s’agit
premièrement de l’identification des bassins sédimentaires (car ceux-ci
constituent les seuls endroits possibles de localisation du pétrole) et le repérage
des gisements pétrolières (zone dont le sous-sol regorge effectivement des
réservoirs d’hydrocarbures) et ensuite de la mise en exploitation du gisement
repères. Les deux principaux objectifs poursuivis se réalisant en trois étapes
distincts dont : l’exploration, le développement et la production.
L’exploration ou prospection. L’exploration dite phase de recherche, consiste à
prospecter des bassins sédimentaires afin d’y cibler des gisements de pétrole.
Cette prospection se fait par des méthodes spécifiques données. Parmi ces
méthodes on dénombre entre autres la photogéologie, la gravimétrie, la
magnétométrie, la sismigne.
La photogéologie
C’est une interprétation par le biais des photos aériennes. Elle indique le type de
végétation, le nombre et la distribution des cours d’eau, l’analyse des
expressions photographiques des roches, l’inclinaison et la direction des
couches.
Présentement, les photographies ou images peuvent être obtenues par avions ou
satellites ou encore radar.
Ces derniers permettent d’élaborer les cartes géographiques très précises ().3
La magnétométrie
Elle consiste à mesurer, le plus souvent depuis un avion, les variations du champ
magnétique terrestre. On obtient ainsi une idée de la réparation en profondeur
des terrains cristallins qui n’ont aucune chance de contenir du pétrole et des
terrains sédimentaires plus prometteurs ()4.
La gravimétrie
Elle par contre, mesure les variations de la pesanteur en fonction de différentes
densités de roches près de la surface du sol et donne des indications concernant
la nature et la profondeur des couches ().
La bismique
Elle permet de réaliser une véritable échographie du sous-sol en y étudiant la
propagation d’ondes et fournit aux explorateurs des informations sur les
structures et la stratigraphie du sous- sol.

3
felly MWEMA, initition aux métiers du pétrole, G1, IPG, Kinshasa 2022-2023 ( cours inédits)
4
Grégoire BAKANDEJA , Droit ménies et hydrocarbures en Afrique Central ed, Larcier, Bruxelles, 2009, P 70.
Développement
La phase de développement est celle pendant l’on équipe le champ pétrolier
découvert et délimité des installations de forages (derick en on – Shore et
plateforme en off-shore) des tuyauteries, des unités de prétraitements, des
réservations de stockage, des voies d’accès, des camps d’habitations pour
personnel et autres équipements nécessaires à la production. Ici, les ingénieurs
conçoivent les installations qui vont permettre de traiter et de transporter le
pétrole et le Gaz à extraire.
L’Exploitation
Cette dernière phase consiste à extraire le pétrole du sous-sol et de le faire, subir
un prétraitement avant son évacuation cers le tanker ou la raffinerie.
La phase de production proprement dite n’intervient qu’après qu’on ait validé la
rentabilité économique d’un gisement.
Cette dernière dépendant des coûts de production de la qualité du brut à extraire
ainsi que la distance des marchés potentiels ()5.
L’étape d’exploitation génère des dépenses et coûts pendant son exécution.
L’AVAL PETROLIER
Le RAFFINAGE
Le pétrole brut pour être utilisé, doit être transformé en production pétroliers
(essences, gasoil, quel…) grâce au processus de raffinage.
La RDC a certes une unité de raffinage (SOCIR) qui est malheureusement aux
arrêts. Cette société d’économie mixte avait une capacité de raffinage de
16 000bbl/jour ;
Vue la technologie de l’époque, la soir ne pouvait pas raffiner le brut congolais
avec une rentabilité économique valable. Elle raffinait le brut léger de Nigeria et
du Moyen Orient. Le brut Congolais est donc raffiné ailleurs et donne 60% des
produits lourds et 40 % des produits légers.
Le Transport et Stockage
Le transport et stockage des produits pétroliers en RDC est assuré par Sep-
Congo qui est une Société d’Economie Mixte où l’Etat Congolais représente par

5
felly MWEMA, Op. cit
la société Nationale SONAHYDROC détient plus de 46% d’action et les autres
Sociétés privées (54%).
Depuis la libéralisation de cette filière de stockage et de transport concrétisée
par la loi 15/12 du 1er août 2015 portant régime général des Hydrocarbures, nous
assistons à une arrivée massive des plusieurs sociétés privées qui remplissent les
mêmes rôles et fonctionne comme Sep-Congo, mais sans disposer d’une
logistique nécessaire quant à ce.
L’Approvisionnement e, produits pétroliers se fait par 3 voies à savoir :
La voie de l’Ouest
La voie de l’Est
La voie du Sud
A ce jour, une quatrième voie est en train d’être expérimenté, c’est la voie du
Nord avec comme forte d’entrée Kisangani pour les produits pétroliers en
provenance de l’Ouganda.
La Distribution ou la commercialisation
La commercialisation des produits pétroliers en RDC est assurée par la société
Nationale SONAHYDROC et les sociétés privées telles que :
Total RDC, Engen RDC et COPBAL qui ont vu le jour avec l’avènement de la
libéralisation du secteur pétrolier en RDC depuis octobre 2010.
Cadre institutionnel de Hydrocarbures en RDC les règlements des
hydrocarbures.
La loi pétrolier est complétée par des textes d’applications édictés sans forme de
décrets et règlements dont le décret n° 16/010 du 19 avril 2016 portant
règlement d’hydrocarbures vient appuyer administratives des aspects, la sécurité
et l’hygiène ainsi que l’abandons des gisements et des installations en fin
d’exploitation.
Les trois composantes citées ci-haut sont gérée et exécutées par une cadre
institutionnel qui incarne et représente l’Etat ()6.
Ce cadre institutionnel est composé du Président de la République , du
Parlement, du Gouvernement par le truchement du Ministère ayant les
hydrobures dans ses attributions ( qui gère le secteur et qui met en œuvre la
6
Décret n°16/101 du 19 avril 2016 portant règlement des hydrocarbures.
politique Nationale en Matière des Hydrocarbures), de la Société Nationale
d’Hydrocarbures ( qui participe aux activités d’hydrocarbures de l’amont à
l’aval soit directement, soit indirectement en association avec une personne
morale de droit Congolais ou de droit.
SECTION : CADRE JURIDIQUE DE LA PROTECTION DE
L’ENVIRONNEMENT
§1 LA LOI PORTANT PRINCIPES FONDAMENTAUX RELATIFS A LA
PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT
Les conférences de Nations-Unies sur l’environnement tenues respectivement à
stocker, en 1972 Rio de Janeiro en 1992, avaient conduit la communauté
internationale à accorder une attestation plus accrue aux problèmes de
l’environnement face aux dangers prévisibles de sa dégradation parmi les
dommages causés à l’environnement figurent notamment la diminution de la
diversité biologique, la pollution du sol, de l’air et de l’eau, la destruction de la
couche d’ozone.
Parmi les principales obligations qu’imposent ces accords législations
nationales, des politiques, plans et programmes nationaux de mise en œuvre
ainsi que la mise en place d’un cache institutionnel et des mécaniques de
financement nécessaires à cette fin.
La RDC, dispose d’une loi, la loi n° 11/009 du 09 juillet 2011 portant principes
fondamentaux relatifs à la protection de l’environnement.
Conformément à l’article 123 point 15 de la constitution.
Elle vise à favoriser la gestion durable des ressources naturelles, à prévenir les
risques, à lutter contre toutes les formes de pollutions et nuisances, et à
améliorer la qualité de la vie des populations dans le respect de l’équilibre
économique.
Problématique de la protection de l’environnement dans le secteur des
hydrocarbures en RDC
Dispositions générales
Sans préjudice des dispositions des autres textes légaux et règlementaires en
vigueurs les prescriptions relatives à l’hygiène, sécurité et l’environnement dans
le secteur des hydrocarbures sont réglementés par le décret n°16/010 du 19 avril
2016 portant règlement des hydrocarbures ()7.
Tout détenteur du droit d’hydrocarbures ou d’une autorisation spécifique et leur
sous – traitant :
Applique les règles relatives aux mesures de prévention et de protection de
l’environnement de la sécurité industrie, de l’hydrogène et de la santé de
travailleurs
Prendre toutes les mesures appropriées en vue de minimiser, supprimer ou
compenser les atteintes à l’environnement.
Assurer la formation et la sensibilisation de leurs employés aux problématiques
de l’hygiène, sécurité et environnement.
Tout projet d’activités d’hydrocarbures est sommé préalablement aune étude
d’impact environnemental et social.
Toute entreprise pétrolière en RDC transmet au ministre les instruments de
gestion de l’environnement ci-après :
- Un plan de gestion et des mises à jour régulières ;
- Un plan d’urgence ;
- Un plan d’opération interne ;
- Un plan d’occupation du sol ;
- Un programme d’information et sensibilisation de la population…
§2 LA LOI SUR LA CONSERVATION DE LA NATURE
La République Démocratique du Congo participe aux processus de construction
du droit protégeant l’environnement qui se répercute sur les entreprises
exploitantes les pétrole où toute autre industrie polluante de l’environnement.
C’est dans ce cadre que les Etats doivent respecter et faire respecter les textes
suivants : partant de la conférence de Stockholm du 05 au 16 juin 1972 des
travaux de Rio de 1992 on cite :
a. La convention sur la prévention de la pollution de mers résultante de
l’immersion de déchets lourds du 29 Décembre 1972 ;
b. La convention sur l’interdiction d’utiliser des techniques de modification
de l’environnement à toutes autres fins hostiles Genève 1977 ;

7
Décret n° 16010 du 19 avril 2016 portant règlement des hydrocarbures.
c. La convention sur la prévention de la couche d’ozone, cette convention
prescrit la protection de la santé humaine et de l’environnement contre les
effets néfastes des modifications de la couche d’ozone ;
d. La convention sur le changement climatique. Elle mérite aussi une
attention particulière du fait que signée à New-York me 09 mai 1992, elle
permet de contrôler le niveau de concentration dans l’atmosphère des gaz
à effet de serre ;

e. Le principe du droit international de l’environnement. Il s’agit des


principes qui guident toute initiative environnemental et tout
investissement économique et industriel. Le développement durable
s’entend comme le développement qui répond aux besoins du présent sans
compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs. Il
est animé par le souci de concilier le développement à la protection de
l’environnement à la protection de l’environnement. Le principe 4 de Rio
dispose que pour parvenir à un développement durable, la protection de
l’environnement doit constituer une partie intégrante du processus de
développement et ne peut être considérée isolé. Cette protection s’assoit
aussi sur l’effruite intergénérationnelle. Le principe 3 de Rio précise que
le droit au développement droit être réalisé de façon à satisfaire
équitablement les besoins relatifs au développement et à l’environnement
futur.

f. Le principe de prévention et des précautions, l’action préventive veut que,


un le caractère irréparable des dommages causés à l’environnement, il
s’impose une prévention. Il est consacré par l’article 21 de Stockholm et
repris par le principe 2 de Rio.
Les états prennent toutes les mesures appropriées pour prévenir des
dommages transfrontaliers significatifs.

g. Le principe de l’utilisation non dommageable du territoire. Il est


suffisamment comme et veut qu’aucun Etat n’utilise ou ne permette que
soit utilisé sur son territoire.

h. Le principe polluer = payeur


Il est d’origine accidentelle et énonce en premier lieu que le pollueur
devrait se voir imputer des dépenses relatives non seulement à la lutte,
contre la pollution mais aussi aux mesures préventives engagés par les
pouvoirs publics.
C’est l’auteur réel au potentiel de la pollution qui supporte la réparation
ou la prévention du dommage cause.
L’ordonnance loi n° 69-041 du 22 août 1969 portant sur les mesures en
matière de conservation de la nature.
Ce texte confère président de la République, le pouvoir diriger toute partie
du territoire de la République en « Reserve naturel intégrale » lorsque la
conservation de la faune, de la flore, du sol, des eaux et, en général, d’un
milieu à toute intervention susceptible d’ne altérer l’aspect, la
composition et l’évolution le requiert.
En autre, la même loi en son article 7, permet à l’ICCN de lever au profit
des personnes qu’il désigne et sans les conditions qu’il détermine, les
interdictions prononcées aux articles 4 et 5, notamment dans le cas où ()8
A l’occasion des recherches scientifiques, il s’agit de prélever des matériaux
d’études (animaux, végétaux et minéraux), d faire des familles, terrassements,
sondages et tous autres travaux de nature à modifier l’aspect du terrain ou de la
végétation.
La loi n° 011/2002 portant code forestier ()9 selon cette loi fait partie des classes,
celles se trouvant dans la réserve naturelle intégrales (article 12, point a) ainsi
que celle nécessaire à la conservation de la biodiversité. (Article 13, point c) les
forets situés dans le parc marin des mangroves sont des forets, classés et relèvent
par conséquent du domaine public de l’Etat. Elles ne peuvent, dès lors recevoir
aucune allocation de droit d’exploitation (foncière, minière, pétrolière ou autre)
sans une procédure de déclassement préalable.
Décret du 12 juillet 1932 et décret du 21 avril 1937 sur la pêche en République
Démocratique du Congo ()10
Décret sur la loi du 21 avril 1937 traitant soit de la chasse et soit de la pêche
mais seule la partie sur le pêche est encore en vigueur. Selon cette loi, la pêche
est permise surtout sur tout le territoire du Congo belge, sans préjudice, toute
fois, de l’application du décret du 12 juillet 1932 relatif aux concessions de
pêche.

8
Ordonnance-loi-n° 69-041 du 22 Août 1969 portant mesures en matière de conservation de la nature.
9
Loi n° 011/2002
10
Décret du 12 juillet 1932 sur la pêche en RDC
Textes législatives nationaux
L’article n° 044/CAB/MIN/ECN-EF/2006 du 08 décembre portant création,
organisation et fonctionnement du groupe d’études environnementales du
Congo, modifiée par l’arrêté n° 008/CAB/MIN/ECN-EF/2007 du 03 avril 2007.
C’est texté qui crée le GEEC lui confère les prérogatives de traiter et analyser
les aspects environnementaux et sociaux des projets effectués sur tout le
territoire, indifférentement routières, pétrolières, etc…)
La République Démocratique du Congo a ratifié un certain nombre de
conventions internationales à caractère environnemental.
- La charte des nations unies ;
- La convention relative à la conservation de la farine et de la flore à l’Etat
sauvage (1933) l’objectif est de préserver la faune dans certaine partie du
monde, un particulier en Afrique, en créant des parcs nationaux et des
réserves nationales et ne réglementant la classe et la capture des certaines
espèces.
- L’accord sur la conservation des oiseaux des migrateurs d’Afrique, cette
accord environnemental multilatéral indépendant a été élaboré dans le
cache de la convention sur les espèces migratoires de la faune sauvage est
l’outil principale d’application dans la région Afrique-Eurasie.

Vous aimerez peut-être aussi