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REALISE PAR :
• RYOUHI AHMED
• NATIJI CHARAF EDDINE
ENCADRE PAR :
• PR. MME SOUMAYA BENAABOU
ANNEE UNIVERSITAIRE :
2021 – 2022
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1. Introduction :
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2. Description et justification du projet
1. Description du projet
Le projet consiste en la construction d’une cimenterie d’une capacité nominale de 3 600 t/j de
clinker avec une seule ligne de fabrication soit 1,4 millions de tonnes de ciment par an.
2. Localisation :
Le site de la cimenterie est situé dans la commune rurale souk larbaa ouad beht faisant partie
de la province de Khémisset.
Le choix site de la cimenterie et de la carrière situé de la province d’El Jadida a été motivé par
la présence du gisement calcaire de bonne qualité chimique pour la fabrication du ciment, par
sa proximité au réseau routier et au port de Jorf Lasfar et par la disponibilité d’un marché en
forte croissance.
3. Description de la carrière :
Les réserves de calcaire sont estimées à plus de 73 millions de tonnes soit environ 55 ans de
réserves pour l’alimentation de la cimenterie projetée. Ces réserves assureront l’alimentation
de la cimenterie d’une capacité de 1,4 millions de tonnes de ciment par an. La carrière ne fait
l’objet d’aucune exploitation actuellement ni sur le plan agricole, pastorale que sylvicole.
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moyenne. Le toutvenant obtenu est chargé par des pelles dans des camions qui assurent
l’alimentation du concasseur.
4. Installations du chantier :
Les ouvriers travaillant en phase construction seront hébergés provisoirement sur le site dans
la base de vie du chantier qui sera mise en place par LafargeHolcim. Ces installations
comprendront des bâtiments de bureaux principaux, des bâtiments de supervision, des
dortoirs, des ateliers et des entrepôts, une blanchisserie, une cuisine, laboratoire, des
vestiaires, des sanitaires et douches, etc. desservies en eau et en électricité. Les eaux usées
générées seront traitées par des fosses septiques. LafargeHolcim prévoira des bennes et des
poubelles en nombre suffisant pour la collecte des déchets et identifiées par des panneaux.
Ces déchets seront évacués ensuite vers la décharge publique ou par un prestataire.
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3. Cadre politique, légal et administratif
Dahir n° 1-03-60 du 12 mai 2003 portant promulgation de loi n° 12-03 relative aux études
d’impact sur l’environnement (B.O. n° 5118 du 19 juin 2003). Le gouvernement marocain a
promulgué un certain nombre de lois, actuellement en vigueur, qui intègrent des dispositions
de protection et de mise en valeur de l’environnement, parmi lesquelles on cite :
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• Dahir n° 1-69-170 (10 joumada I 1389 /25 juillet 1969) sur la défense et la
restauration des Sols ;
• La loi n°12-90 relative à l’urbanisme et son décret d’application ;
• La loi 22- 80 relative à la conservation des monuments historiques et des sites, des
inscriptions, des objets d’arts et d’antiquité;
• La loi n°65-99 relative au code du travail et ses décrets d’application;
• Dahir du 20 hija 1335 (10 Octobre 1917) sur la conservation et l'exploitation des forêts
;
• Loi 13-09 relative aux énergies renouvelables ;
• Décret n° 2-10-578 du 7 joumada I 1432 (11 avril 2011) pris pour l'application de la
loi n° 13-09 relative aux énergies renouvelables
• Loi 47 -09 relative à l’efficacité énergétique et ses décrets d’application
• Loi 29-05 relative à la protection des espèces de flore et de faune sauvages et au
contrôle de leur commerce. (dahir 1-11-84 du 21 juillet 2011) ;
2. Textes législatif et réglementaire relatifs au secteur cimentier :
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4. Cadre institutionnel :
4. Périmètre d’étude
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5. Etat initiale de site d’étude :
La géologie
La zone du projet est remarqué par la présence des formation alluvionnaire et des
blocs de calcaire
Climat
Hydrologie et hydrogéologie
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Qualité de l’eau souterrain
Bruit
Infrastructure
L’usine est installée dans un site doté de l’électricité, l’eau potable, réseau
téléphonique et un réseau routier.
Population
Activités économiques
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6. Activités de projet
Le procédé de fabrication utilisé dans la future cimenterie est celui à voie sèche
intégrale avec précalcination en fonction des Meilleures Technologies
Disponibles (MTD) définies pour l’industrie du ciment. Dans ce type de four, les
gaz de sortie et la chaleur récupérée dans le refroidisseur peuvent servir à
préchauffer et recalcinera la matière première avant son entrée dans le four ce qui
permet de réaliser des économies d'énergie notables. Ce procédé est le plus
moderne et le plus sobre en consommation énergétique.
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La préparation du mélange des matières premières « le cru »
Les morceaux de calcaires et d’argile sont broyés très finement et sont intimement
mélangés pour donner le cru. La pratique utilisée s’appelle pré homogénéisation
Permet le dosage du calcaire et de l’argile, par l’empilement de nombreuses
couches des deux matières.
Au sortir de la pré homogénéisation, le mélange est broyé très finement pour
donner ce cru qui va ensuite réhomogénéisé par fluidisation.
La poudre est déversée dans un échangeur de chaleur dans lequel circulent en sens
inverse les gaz très chauds qui s’échappent du four. Le cru y progresse jusqu’à
l’entrée du four proprement et est donc préchauffé à une température d’environ
800°C quand il atteint l’entrée du four.
Le cru pénètre dans un four rotatif légèrement incliné qui tourne à un rythme de
1 à 3 tour/mn. Ce four mesure de 60 à 90 mètres. Le cru, en entrant dans le four
achève sa décarbonatation et chemine vers la zone de clinkérisation (1450°C).
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Le broyage et le conditionnement du ciment
Impacts positifs :
La cession et la location des terres : sont source de fonds qui seront gérés par le
Fonds des Terres Collectives qu’administre la Division des Affaires Rurales
(DAR) au niveau du Ministère de l’Intérieur. Ce fonds participe au financement
de projets économiques sociaux au niveau de la commune.
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Les taxes : le projet de la cimenterie aura des contributions annuelles
significatives au titre des taxes de patente et d’édilité dont une partie devrait
revenir à la commune rurale Ouad Beht .
Le projet contribuera au développement culturel : par une action qui cible les
établissements scolaires, lieu privilégié pour favoriser les pratiques culturelles
chez les jeunes. Des pratiques traditionnelles locales à valeur culturelle seront
appuyées. L’objectif sera de sauvegarder ces pratiques ancestrales et de les
valoriser économiquement.
Impacts négatifs
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Sécurité publique : l’accès de la population au endroit du site .
Mesures d’atténuation :
Plusieurs mesure sont installés pour faires face au différentes impacts négatifs du
au projet à fin de protéger l’environnement de projet . parmi ses mesures on trouve
plusieurs plan de gestion et surveillance :
Plan de gestion des déchets : L'objet du présent document est de décrire les
procédures à suivre pour gérer, conformément à la réglementation nationale en
vigueur, ainsi que les bonnes pratiques les déchets dangereux et non dangereux
générés par l’activité.
Plan de gestion du trafic : L’objet de cette procédure est de décrire les moyens
mis en place pour contrôler les déplacements et les entrées des véhicules sur le
site, les carrières et les routes empruntée pour les besoins du projet
Plan de suivi des émissions de CO2 : L’objet du plan est de définir les paramètres
à prendre en considération lors du calcul des émissions de CO2 en relation avec
l’activité de ainsi que les méthodes de calcul à appliquer.
Autres mesures :
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Eau : Collecte et récupération des eaux utilisées pour leur recyclage et leur
valorisation
Mesures d’atténuation :
Niveau économique :
• créer les opportunités de travail pour les jeunes et les femmes de la région
• Assurer des formations technique et financière aux jeunes
• Soutenir les jeunes entrepreneur locaux
• aménagement de routes ou pistes existantes
Niveau Social :
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Conclusion :
D’une manière générale, l’étude a fait ressortir que le projet aura des impacts
positifs importants en termes de retombées sur le plan social. De même, le projet
générera des impacts négatifs principalement sur le plan environnemental en
termes d’émission de GES. Cependant tous les impacts négatifs pressentis sont à
même d’être gérés efficacement grâce à la mise en œuvre correcte des mesures de
sauvegardes environnementales.
EIE reste l’instrument le plus fiable pour mesure les effets d’un projet de futur et
aussi la gestion des relations entre les différentes parties du projet prometteur,
population, ministère et l’environnement.
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