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Valorisations des Déchets de Brique Rouge

(DBR) dans la fabrication du Béton à


Haute Performance (BHP)

Réalisé par :
SBAH Hadda
FOULKI Rida

Encadré par :
Pr. BENABBOU Somaya
Sommaire:
I. Introduction: ....................................................................................................................... 3
II. Qu’est-ce que la brique ? .................................................................................................... 4
1. Types de briques : ........................................................................................................... 4
III. COMMENT VALORISER LA BRIQUE ? .................................................................... 5
2. Recyclage et valorisation des briques sous forme de gravillons/sable :.......................... 5
3. Recyclage et valorisation des briques sous forme de fines : ........................................... 6
3.1. Substitution du sable : .............................................................................................. 6
3.2. Substitution du ciment : ........................................................................................... 6
IV. Effets de la brique sur la durabilité du béton : ................................................................ 8
1. L’absorption d’eau : ........................................................................................................ 8
2. Sorptivité : ....................................................................................................................... 8
3. Expansion : ...................................................................................................................... 8
4. La résistance à l’attaque des acides : ............................................................................... 8
5. Conclusion :..................................................................................................................... 9
V. Valorisation des déchets de brique rouge dans le Béton à Haute Performance : ............. 10
VI. Résultats de l’étude : ..................................................................................................... 12
1. À l’état frais :................................................................................................................. 12
2. À l’états durcie : ............................................................................................................ 13
VII. Conclusion:.................................................................................................................... 14
VIII. Bibliographie : ........................................................................................................... 15
I. Introduction:
De nos jours les ressources en matière première ne cessent de se raréfier, d’immenses défis
environnementaux se posent en contre partie des besoins mondiaux évoluant de plus en plus,
dans ce contexte le recyclage peut présenter une alternative permettant d’éviter l’épuisement
des sources d’approvisionnement, d’une part et de diminuer l’impact sur l’environnements
d’autre part. Dans la suite de ce rapport, une recherche portante sur la valorisation des déchets
de Briques Rouges (DBR), qui constituent l’un des déchets les plus répandus dans les chantiers
du BTP après démolition et/ou rénovations.
Aujourd’hui le béton de ciment est le matériau le plus utilisé dans le monde avec l’équivalent
d’une tonne par an par personne. Associé à une urbanisation exponentielle, il est considéré
comme étant le plus rentable et le plus facile à utiliser. Cependant, La fabrication du béton est
responsable d'environ 6% des émissions mondiales de GES. 1Pour les émissions liées à
l'activité des entreprises de construction comme VINCI Construction, ce pourcentage dépasse
les 60% ; Par conséquent, Le recyclage du béton et des déchets liés au bâtiment est devenu un
enjeu majeur pour l’industrie dans les mesures de préservations de l’environnement et
constitue le pilier fondamental du développement durable.
Certains annoncent qu’une politique urbaine durable, nécessitent d’évoluer vers une
dématérialisation, c’est à dire « une consommation moindre de matières, associée à une
substitution autant que faire se peut du non renouvelable par le renouvelable » 2.
Le bâtiment se hisse en tête des secteurs les plus consommateurs énergie. La brique de terre
cuite peut contribuer à faire baisser ce bilan : à épaisseur égale, la terre cuite est quatre fois
plus isolante que le béton. Dans ce contexte, il est aisé d’entrevoir l’intérêt tant économique
qu’écologique que pourrait présenter l’utilisation des matériaux recyclés telle que la brique
rouge et tirer par la suite le max de bénéfices d’un bâtiment durant tous son cycle de vie.

Figure : Cycle de vie d’un bâtiment

1
https://www.researchgate.net/publication/283641378_CO2CRETE_Impact_-
_L'EMPREINTE_CO2_DU_BETON#:~:text=La%20fabrication%20du%20b%C3%A9ton%20est,ce%20pource
ntage%20d%C3%A9passe%20les%2060%25.
2
Barles, Sabine. « Écologie territoriale et métabolisme urbain quelques enjeux de la transition
socioécologique », Revue d’Économie Régionale Urbaine, vol. décembre, no. 5, 2017, pp. 819 836.
II. Qu’est-ce que la brique ?
La brique est l'un des plus anciens matériaux de construction, c’est un produit fait
d’argile ou d’autre matière argileuse avec ajout ou non de sable, combustible ou
autre adjuvants, portée à une température suffisamment élevée pour former une
liaison céramique. Elle est à la fois un isolant, un régulateur thermique et un
matériau résistant. Les briques ont généralement une forme parallélépipède
rectangle. Il existe deux types de briques: briques en terre crue et briques en terre
cuite.

1. Types de briques :
 Brique en terre crue : Les briques en terre crue constituent un matériau de
base pour la construction de murs et de voûtes. En principe, les briques sont,
fabriquées à base de terre (environ 75%), de paille (environ 20%) et d'eau
(environ 5%). Le mélange est coulé dans des moules en bois, pour obtenir
des briques de 40x20x10cm3. Les briques sont séchées à l'air pendant
plusieurs jours, avant d'être utilisées.

Figure : briques en terre crue

 Les briques en terre cuite se composent d'argile, d'adjuvants naturels (sable,


sciure de bois) et de d'eau. Les composants sont broyés jusqu'à l'obtention
d'un mélange homogène. L'argile est façonnée puis séchée et cuite à une
température d'environ 1000°C, pour devenir ce que l'on appelle des briques
en terre cuite.

Figure : Briques en terre cuite.


Le procédé de fabrication des briques peut être décrit dans l’organigramme suivant:

Figure : cycle de production de la brique rouge.

III. COMMENT VALORISER LA BRIQUE ?


1. Le réemploi :
Selon certains critères, les briques pourront être réemployées pour de nouveaux
projets de construction ou pour des travaux de rénovation. Une fois débarrassées du
mortier, elles apportent un certain caractère et une originalité aux bâtiments. Ce
principe se développe de plus en plus pour donner une deuxième vie à la brique et
économiser les ressources naturelles.

2. Recyclage et valorisation des briques sous forme de


gravillons/sable :
 Routes : Les briques sont généralement concassées pour être transformées en
granulats. Ils servent alors au remblaiement et à la stabilisation de certaines
routes.

 Courts de tennis : Une autre pratique très courante est l’utilisation de la


brique pour les revêtements des courts de tennis. La technique consiste à les
broyer pour entrer dans la composition de la terre battue des surfaces. Elles
apportent un meilleur drainage, une couleur plus uniforme et évite la pousse
de végétaux.

 Terre : Elles peuvent servir de compost pour la culture de plantes


puisqu’elles sont issues de matières premières naturelles.
3. Recyclage et valorisation des briques sous forme de fines :
Les fines de brique peuvent être définies comme un filler, c’est-à-dire un matériau
avec une granulométrie inférieure à 0,063 mm EN NF 12620 [91]. Les fillers sont
utilisés dans des formulations de mortier ou béton pour permettre une amélioration
des propriétés d’écoulement, de résistance mécanique et de durabilité.
Travailler avec des fines permet d’être au plus proche des matériaux substitués
(ciment et GGBFS) en termes de granulométrie. Les fines de brique peuvent être
utilisées comme substituant ou ajout dans les mortiers ou bétons à base de ciment ou
de matériaux alcali-activés.

3.1. Substitution du sable :

Lorsque les briques sont utilisées comme sable, les paramètres importants à prendre
en compte sont la porosité et l’absorption d’eau du matériau. Avec un ajout de
brique, les mélanges voient leur maniabilité diminuer si la quantité d’eau n’est pas
corrigée.

3.2. Substitution du ciment :

La réutilisation de brique entraîne une diminution des coûts de fabrication des


bétons ou mortiers ainsi qu’une diminution du rejet de CO2 provoqué par la
fabrication du ciment.
Les performances optimales pour la valorisation des briques (agrégats ou fines) sont
obtenues avec des taux de substitution inférieurs à 20-25 % permettant des
performances équivalentes, voire supérieures à celles du matériau initial.
L’ajout de brique en faible quantité dans des liants hydrauliques permet un
affinement de la microstructure ainsi qu’une augmentation des résistances
mécaniques (flexion, compression). Ceci entraîne de meilleures performances en
durabilité avec des meilleures résistances à :
 Sulfates
 À la réaction d’alcali-silice
 Diminution de la diffusion des chlorures
 Résistance au gel-dégel et à l’abrasion
 L‘incorporation de particules très fines dans un mélange de béton permet d‘améliorer
sa maniabilité et de réduire le besoin en eau à une consistance donnée (sauf pour les
matériaux de très grande surface active, comme les fumées de silice).
La plupart des ajouts susceptibles de remplacer le ciment dans le mortier ou le béton
sont des sous-produits, et à ce titre, nécessite relativement moins d‘énergie, sinon
aucune, et sont moins coûteux que le ciment Portland (Mounir, 2008). Intérêt
technique de l’ajout de la brique au clinker réside, en premier lieu, dans le fait Qu’il
permet l’obtention des ciments dont les performances sont aussi bonnes que celles
des ciments sans ajouts de même classe de résistance.
Les ajouts cimentaires améliorent généralement permettent une faible chaleur
d‘hydratation des ciments composés, les ajouts minéraux améliorent la résistance à
la fissuration. Intérêt écologique, utilisation d’un sous-produit initialement, sans
valeur, diminution de l’émission de CO2. La production d‘une tonne de ciment
Portland libère dans l‘atmosphère une quantité quasi équivalente de gaz carbonique
(CO2). En effet, la substitution d‘une fraction de clinker permet d‘obtenir des
ciments aux propriétés mécaniques exploitables, ce qui permet une diminution de
rejets de CO2. Le taux de substitution de clinker est du même ordre que la
diminution de rejet de CO2. Amélioration des propriétés du béton frais et durci
(moins de chaleur dégagée, durabilité largement améliorée, la perméabilité du béton
est plus faible et résistance en flexion plus élevée).
IV. Effets de la brique sur la durabilité du béton :

1. L’absorption d’eau :
Debieb et al.2008, ont trouvé que les bétons à base de granulats recyclés de brique présentent
une grande absorption comparée avec celle des bétons à base de granulats naturels due
essentiellement à la grande capillarité de ces bétons par rapport au béton ordinaire. L’essai
d’absorption d’eau explique clairement la grande diminution de résistance du béton formulé
avec des granulats recyclés qui est due à sa grande porosité et surtout sa large capillarité

2. Sorptivité3 :
Tolido et al 2007, ont mesuré la sorptivité de deux séries de mortiers confectionnés avec E/C
= 0.4 et E/C =0.5 l’expérience montrent que la sorptivité des deux séries de mortiers diminue
avec l’augmentation du taux de substitution. Cette diminution selon les mêmes auteurs est due
à l’affinage des pores de la structure des mélanges contenant la brique. Cet affinage est
produit par un effet filler et un effet pouzzolanique de la brique.

3. Expansion :
O ‘Farrell et al. 2000, ont suivi l’expansion et la variation de masse des éprouvettes
de forme prismatique (4x4x16) cm3 qui ont été placées sous l’eau potable pendant
28 jours et ensuite dans une eau de mer. Les auteurs ont conclu que l’expansion et
les pertes de masses des mortiers à base de brique augmentent avec le temps et
diminues avec l’augmentation du pourcentage de brique. La présence de la brique
jusqu’à 30% dans les mortiers testés réduit considérablement la perte de résistance
par rapports au mortier de référence.

4. La résistance à l’attaque des acides :


L’attaque du béton par l’acide est provoquée par la réaction d’un acide et la partie
d’hydroxyde de calcium (Ca(OH)2) de la pâte de ciment qui produit un sous-produit
de sel de calcium fortement soluble. Ces derniers sont facilement enlevés de la pâte
de ciment et affaiblissent la structure de la pâte de ciment et sel du béton.
Selon la réaction : Acide +Hydroxyde de calcium → Sel +Eau

3
En 1957, John R. Philip (en) a introduit le terme sorptivité et l'a défini comme une mesure de la capacité du milieu à
absorber ou désorber le liquide par capillarité1.
Selon C. Hall et W.D. Hoff, la sorptivité exprime la tendance d'un matériau à absorber et à transmettre de l'eau et d'autres
liquides par capillarité2.
La sorptivité est largement utilisée pour caractériser les sols et les matériaux de construction poreux tels que la brique, la
pierre et le béton.
L’attaque du béton par l’acide sulfurique est le cas le plus agressif et le plus
destructif. Le sel de calcium ainsi produit est un sulfate de calcium qui cause
alternativement une dégradation accrue selon la réaction suivante:
H2 SO4+ Ca(OH)2 → Ca(SO4)+H2O
Acide sulfurique + Hydroxyde de calcium → Sulfate de calcium + Eau
La dissolution de l’hydroxyde de calcium provoquée par l’attaque de l’acide procède
en deux phases. La première phase est la réaction acide-hydroxyde de calcium dans
la pâte de ciment. La deuxième phase est la réaction acide- silicate de calcium
hydraté, cette phase n’aura lieu que lorsque l’hydroxyde de calcium soit totalement
consommé. La dissolution de silicate de calcium hydraté, dans les cas les plus
avancés da l’attaque par l’acide peut endommager considérablement le béton.
Tolido et al, ont étudié la résistance aux sulfates de magnésium, les échantillons de
mortiers sont immergés dans une eau potable jusqu’à 28 jours puis dans une solution
de 5% de sulfate de magnésium (MgSO4) pendant 100 et 200 jours. Les résultats de
cette recherche montrent que la perte de résistance des mortiers formulés de 10 et
20% de brique est presque la même que celle de mortier de référence après 100 jours
d’immersion dans la solution de sulfate de magnésium, cependant après 200 jours
d’immersion, les mélanges de brique présentent des pertes de résistances inferieurs à
celle de référence par exemple: la perte de résistance de l’échantillon de référence
(0%) est de 12% alors les échantillons formulés avec 10 et 20% de brique ont une
perte de 3 et 5% respectivement. Les auteurs ont expliqué ce phénomène par la
réduction de l’hydroxyde de calcium (Ca(OH2), par la réduction du C3A due à la
substitution du clinker (le C3A donne l’étrangéité après hydratation) et par la
formation des hydrates additionnels qui réduit la perméabilité et densifie la structure
(création des difficultés de pénétration des agents agressifs).

5. Conclusion :
Cette synthèse sur l'utilisation des déchets de briques dans l'élaboration des mortiers
et des bétons permet de dégager les constats suivants:
- L’ajout de brique réduit la teneur en hydroxyde de calcium dans le béton avec des
conséquences très bénéfiques. Il réduit la porosité par densification de la matrice
ciment et qui se traduit par une série d’effets très favorables à savoir:
- réduction de la perméabilité à l’eau;
- amélioration de la résistance aux sulfates, aux chlorures et à d’autres types
d’agressions chimiques ce qui permet la protection des armatures contre la
corrosion.
V. Valorisation des déchets de brique rouge dans le
Béton à Haute Performance :
Pour cette partie, on s’est appuyé sur l’étude réalisée par : DERABLA Riad,
BOUREMA Moufida et autres.
L’objectif de l’étudie est d’évaluer l’utilisation de brique comme un remplacement
d’un pourcentage du ciment dans le béton, avec des taux de substitutions de (10,15
et 20%) et d’analyser les comportements de ces mélanges à l’état frais ainsi qu’à
l’état durci et comparé les résultats avec un BHP témoin.
Les constituants utilisés pour les squelettes des bétons :
 Gravier 3/8 (G1), 8/15 (G2) et 15/25 (G3) concassé
 Sable de concassé 0/4 (S);
 Ciment de type CPJ (CEM II 42.5/A) noté (C);
 Super plastifiant POLYFLOW SR 3600 noté (SP) ;
 Poudre de brique noté (DBR).

Caractéristique des granulats :

Sable Gravier
S G1 G2 G3
Masse volumique Absolue 2.74 2.63 2.7 2.75
(MV) (g/cm³)
Réelle 2.6 2.59 2.63 2.65

Saturé 2.65 2.6 2.66 2.69


Absorption (Abs) % 2 0.66 1 1.33

Équivalent de sable (ES) % 65 - - -


Module de finesse (MF) 2.84 - - -

Finesse (F) 20 2.62 2 5.36


Friabilité de sable (FS) 40 - - -

Micro-Deval (MDE) - - 16.4 -

Los-Angeles (LA) % - - 23.16 -

Aplatissement (AP) - - 1.45 5


Caractéristiques physico-chimiques du super plastifiant (SP) :

Aspect Liquide

Couleur Brun

Masse volumique 1.05±0.02 g/cmᶟ

PH 5.5±6

Teneur en chlorures <0.1%

Extrait sec 22±1%

La formulation du mélange Béton a était effectuée par la méthode de « Dreux-


Gorisse » les données de base sont :
 La consistance : béton ferme Aff = 4cm
 Dmax=25mm.
 Forme des granulats : concassées.
 Serrage : bonne vibration.
 La résistance de ciment 42.5 MPa.

Les courbes des mélanges donnent les formulations suivantes:

C DBR SP G1 G2 G3
E (KG) S (%) E/C
(Kg) (Kg) (%) (%) (%) (%)

BHP (Témoin) 134 420 0 1 42 7 21 30 0.32

BHP10 134 378 42 1 42 7 21 30 0.35

BHP15 134 357 63 1 42 7 21 30 0.37

BHP20 134 336 84 1 42 7 21 30 0.39


VI. Résultats de l’étude :
1. À l’état frais :
Affaissement en (cm) :

Désignation du béton Affaissement (cm)

BHP ( R) 4

BHP 10 3.7

BHP 15 3.5

BHP 20 3

La masse volumique apparente t/m³ :

Désignation du béton Masse volumique (t/m³)

BHP (R) 2.4

BHP 10 2.3

BHP 15 2.23

BHP 20 2.1

La résistance à la compression en MPa en jeune âge 3 jours :

résistance à la compression en
Désignation
(MPa) à 3 jours

BHP(R) 29.5

BHP 10 26.4

BHP 15 24.8

BHP 20 20.9
2. À l’états durcie :
La résistance à la compression à 28 jours en MPa :

résistance à la compression en
Désignation
(MPa) à 28 jours

BHP(R) 59.03

BHP 10 52.82

BHP 15 50.09

BHP 20 42.15

L’influence du déchet de brique finement broyé est négative sur la masse volumique
et l’affaissement au cône d’Abrams du BHP à l’état frais.
La méthode de l’estimation de la résistance à la compression du BHP par l’essai non
destructif d’auscultation dynamique semble fiable pour notre cas du BHP à base de
déchet de brique.
L’augmentation du taux de substitution a mené à une diminution des résistances à la
compression et à la traction par flexion du BHP. Pour cela, il est indispensable
d’effectuer une étude qui porte sur la recherche du dosage optimal de l’incorporation
de DBR pour acquérir plus de performances de BHP.
Les résultats obtenus montrent que la substitution du ciment par une teneur de
10% de DBR est avantageuse tant à l’état frais qu’à l’état durci.
VII. Conclusion:
Pour synthétiser cette recherche, sur l'utilisation des déchets de briques dans
l'élaboration des bétons on peut dégager les résultats suivants :
Pour la fabrication des bétons en général, l’ajout de brique réduit la teneur en
hydroxyde de calcium dans le béton avec des conséquences très bénéfiques. Il réduit
la porosité par densification de la matrice ciment et qui se traduit par une série
d’effets très favorables à savoir:
 Réduction de la perméabilité à l’eau;
 Amélioration de la résistance aux sulfates, aux chlorures et à d’autres types
d’agressions chimiques ce qui permet la protection des armatures contre la
corrosion.
Pour le béton à haute performance, en particulier, on a conclu que la poudre de
brique rouge permet d’obtenir au niveau de :
 Affaissement :
On remarque que l’affaissement diminue par rapport à la quantité de brique
ajouter, donc le brique rouge a un effet de diminution de maniabilité du béton il le
rend difficile à mise en œuvre, par conséquent il nécessite une énergie de vibration
importante par rapport à BHP témoin, ce n’est plus économique.
Cette diminution revient à l’absorption élevée de l’eau par la poudre de brique, mais
on peut maitriser l’affaissement par le dosage de l’adjuvant (jusqu’à 3 %).
 La masse volumique :
On constate que la masse volumique est une fonction décroissante par rapport à la
quantité de brique ajouter, c’est dû principalement à la porosité élevée de brique.
 La résistance :
L’augmentation du taux de substitution a mené à une diminution des résistances à la
compression et en traction du BHP à l’état durci. Par conséquent il influence
négativement sur la durabilité du matériau.

N.B :
Il est indispensable d’effectuer une étude qui porte sur la recherche du dosage
optimal de l’incorporation de DBR pour acquérir plus de performances de BHP.
VIII. Bibliographie :

1. REDADAA Fayza, MAHAMDI Samira. Caractérisation physiques et de durabilité Des


ciments composés à base de brique. Mémoire de Master. Génie civil. Structure. Université 08
mai 1945 de Guelma. Faculté des Sciences et de la Technologie. JUIN 2018.
2. Adèle Grellier (14 décembre 2020). Des fines de brique de terre cuite comme liants de
substitution dans les ciments et les matériaux alcali-activés. [Thèse de doctorat]. Géosciences
et Sciences de l'Ingénieur et Technologie. Écoles doctorales : SMRE 104 (IMT Lille Douai :
GEPO) et Collège doctoral en Architecture, Génie civil et Géologie. Laboratoires : CERI
Matériaux et Procédés de l’IMT Lille Douai et Laboratoire des Matériaux de Construction de
l’Université de Liège.
3. Derabla Riad, Bourema Moufida…. Valorisation des déchets de brique rouge dans le béton
à Haute Performance. Département de génie civil, Université de 20 Aout 1955, B.P 26 route
d’Elhadaik, Skikda, Algérie. Département de génie civil, Université de Amar Teledji, BP 37
G Route de Ghardaïa, Laghouat, Algérie.

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