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LES CONTRATS

PETROLIERS
Evolution et Perspectives

Loi Volume de

86-14 PSC découvertes


2.384 MT (TEP)
(1986-2015)

83
NOC IOC contrats
1987-2005
%
LES CONTRATS PETROLIERS
Evolution et Perspectives

Pour situer le sens du débat autour de la question des contrats pétroliers, il est
intéressant de considérer la répartition des ressources d’hydrocarbures dans le monde
et situer les axes de coopération entre les compagnies pétrolières nationales (NOC)
et les compagnies pétrolières internationales (IOC).
A fin 2017, les réserves prouvées des membres de l’OPEP atteignaient 1218 milliards
de barils de pétrole, soit 72% des réserves mondiales. Au même horizon, l’OPEP
contribuait à hauteur de 43% de la production mondiale de pétrole (Source BP
Statistical Review of World Energy. Juin 2018). Sous une perspective plus large, 80%
des réserves mondiales de pétrole sont situées dans les pays producteurs couvrant
60% de la production mondiale. Les compagnies internationales (IOC) et plus
particulièrement les super majors ne représentent que 9% des réserves mondiales
contribuant à hauteur de 15% à la production mondiale. Le pétrole se distingue donc
par cette particularité que la carte de sa distribution géographique ne correspond pas
à celle de sa consommation.
Sur un autre plan, il est généralement admis que jusqu’à un passé récent, la maitrise
de la chaine de valeurs, l’excellence technologique et la disponibilité de ressources
financières étaient plus le propre des IOC.
Bien que les NOC contrôlent 80% des réserves mondiales de pétrole, une partie
importante de ces réserves est développée dans le cadre d’une coopération avec les
IOC.
Cette relation de complémentarité a rendu nécessaire le développement d’une
coopération entre Etats hôtes (souvent à travers leurs émanations que sont les NOC))
et les compagnies internationales (IOC). Le cadre idéal pour promouvoir cette
coopération reste l’établissement d’un contrat dont l‘objet reste principalement la
définition du partage des risques associés aux différentes phases des activités
pétrolières, de l’exploration jusqu’à la distribution, et les rémunérations résultant de
ces activités.
Au regard de l’ampleur du risque géologique et financier, il est important de concevoir
les relations entre les acteurs (Etat hôte, NOC & IOC) sur la base de contrats assurant
une équité raisonnable entre l’Etat hôte dont l’objectif est d’assurer la meilleure
valorisation des ressources pétrolières à l’effet de contribuer efficacement au

1
développement économique et social du pays d’une part et la compagnie
internationale (IOC) qui vise le meilleur rendement des capitaux engagés d’autre part.
Néanmoins, bien souvent les contrats pétroliers sont conclus par les parties (Etat hôte,
NOC & IOC) en fonction du rapport de forces et de la conjoncture dans lesquels ils se
trouvent.

Typologies de contrats pétroliers :

Dans l’industrie pétrolière et gazière, il existe trois types de contrats :


(i) La concession ;
(ii) Le partage de production (Production Sharing Contract « PSC ») et
(iii) Le service à risque (Risk Services Contract « RSC »).

Le Contrat de Concession
La concession est la toute première forme de contrat pétrolier. Née aux Etats-Unis à
la fin du 19ème siècle, pendant le boom pétrolier, le concept a ensuite été exporté vers
les pays producteurs de pétrole dans le monde entier par les compagnies pétrolières
internationales. Ces contrats sont basés sur un concept de « propriété du sol et sous-
sol » du pétrole basé sur le système américain de propriété foncière. Ainsi, ce modèle
de contrat reconnait un droit de propriété sur les hydrocarbures aux compagnies
internationales (IOC).
En vertu de la concession, l'entrepreneur a le droit exclusif d'explorer dans la zone de
concession et s’il découvre du pétrole, il en est propriétaire. Le pays en tire profit au
moyen de taxes et de redevances (Royalty & Tax fiscal regime).
Enfin, il convient de noter que le contrat de concession s’est imposé dans une période
où le rapport de forces était favorable aux sociétés pétrolières.

Le Contrat de Partage de Production (PSC)


Le contrat de partage de production (Production Sharing Contract) a fait son apparition
en 1966, en Indonésie. Ce contrat a fini par s’imposer comme principale alternative à
la concession et cette évolution dénote la volonté des Etats hôtes d’exercer un contrôle
accru sur l’accès aux réserves d’hydrocarbures.
Le contrat de partage de production diffère de la concession en ce sens qu’il n’octroie
pas de droit de propriété sur les hydrocarbures aux intérêts privés (IOC). Cela signifie
que l'Etat, en tant que propriétaire des ressources du sous-sol, charge la compagnie
étrangère à engager les travaux d’exploration, de développement et de production
pour son compte.

2
Cette innovation est née en même temps que de nombreux pays producteurs de
pétrole gagnaient leur indépendance, elle faisait ainsi partie de la première vague du
nationalisme à l’égard des ressources. Le contrat de partage de production est
l’expression de l’inversion du rapport de forces en faveur des Etats hôtes. Il reste aussi
l’outil privilégié pour donner à la NOC un rôle actif et à priori dans les prises de
décision.
Le PSC est un contrat aux termes duquel :
̶ Toutes les opérations pétrolières sont réalisées pour le compte de l'Etat (ou la
société nationale) qui est donc propriétaire des réserves et des installations ;
̶ Le risque d'exploration est supporté à hauteur de 100% par les compagnies
internationales contractantes (International Oil Companies (IOCs)) ;
̶ Les IOCs exécutent les travaux d'exploration et de production en apportant
leurs propres technologies et moyens financiers ;
̶ Le partage de la production en cas de découverte constitue le prix des
prestations réalisées par les IOCs ;
̶ Le partage des hydrocarbures (pétrole et/ou gaz naturel) extraits est négocié
pour chaque contrat entre les IOCs et l'Etat ou sa société nationale à un taux
fixe ou variable en fonction du niveau de la production et des prix du pétrole ;
̶ Les IOCs sont généralement exemptées du paiement d'impôts et de taxes.
̶ L’Etat ou sa société nationale a l'option de participer aux phases de
développement et de production.
̶ Le PSC n’est donc pas translatif de propriété, mais il crée de nombreuses
obligations à l’égard des IOCs.

Le Contrat Service à Risque (RSC)


Ce type de contrat est semblable au contrat de partage de production mais
généralement utilisé non pas dans l’exploration mais pour contracter les services d’une
IOC afin de développer, d’augmenter la production ou de prolonger la durée de vie
d’un gisement déjà en exploitation. Les principes et les mécanismes de rémunération
du partenaire sont similaires à ceux du contrat de partage de production avec la
possibilité de paiement en numéraire.

Les contrats PSC en Algérie


A. L’apport du partenariat.
Le recours au partenariat a constitué un choix stratégique pour l’Algérie qui visait à
travers cette option (i) le partage des risques liés à l’activité exploration et (ii) le
bénéfice des apports technologique et financier nécessaires à la relance de l’activité
des hydrocarbures, stagnante à la fin des années 80.
A l’ouverture du domaine minier algérien au partenariat étranger afin de contribuer à
son développement, les trois formes contractuelles ont été adoptées dans la loi 86-14.
Cette loi a permis de conclure 83 contrats entre 1987 et 2005, la majorité de ces

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contrats sont des PSC, seulement 02 contrats de type concession sous forme de
participation et 02 contrats de service à risque. Sur les 83 contrats, 47 contrats ont été
conclus à travers la négociation directe avec les IOCs et 36 contrats ont été attribués
dans le cadre des appels à la concurrence lancés entre 2000 et 2005.

0
Cnpc

Arco

Numhyd
Bhp

Medex

Sinopec

Mobil
Repsol

LLE /Burlington/CP

Petroceltic

Statoil
BP

Petrocanada
Petronas

Alepco

Gdf

Occidental
Pedco
A. Hess

Cepsa
Total

Encor

Rosneft/Stroy

Wascana
Gulf Keyst.

Fcp

Pluspetrol
Shell
Anadarko

Kerr Mc Gee

Phillips
Agip

Neste

Petrovietnam

Veba
Nombre de contrats de recherche conclus par partenaire

Après la promulgation de la loi 86-14, le bassin de Berkine dont les travaux


d'exploration remontent à 1951 est devenu l’objet d’un intérêt particulier de la part des
partenaires de Sonatrach. Les travaux de recherches entrepris par les partenaires de
Sonatrach dans ce bassin ont permis de révéler son potentiel, faisant de celui – ci un
important pôle pétrolier portant sa contribution au volume global des réserves de 2 %
en 1986 à plus de 30 % actuellement.
Sur le plan global, l’activité exploration en partenariat en Algérie entre 1986 et 2015 a
permis à notre pays de réaliser un volume de découvertes (en prouvés et probables)
de 2384 millions TEP (Tonnes Equivalent Pétrole). Les volumes d’hydrocarbures
découverts ont atteint un pic en 1995 de 464 millions TEP.
Les découvertes enregistrées depuis 1990 traduient de manière plus concrete l’apport
du partenariat sous l’effet d’une loi aux effets incitatifs avérés et une forme
contractuelle privilégiant le role actif de la NOC (Sonatrach). L’effet produit a été de
faire passer les réserves récupérables restantes du pays de 3,47 milliards de TEP en
1989 à un niveau de 5,12 milliards TEP en 1999.

4
Le résultat de cette activité se traduit par une augmentation de la production
d’hydrocarbures en partenariat culminant en 2007 à 74,3 millions TEP avec :
̶ 34 millions Tonnes pétrole brut ;
̶ 36 milliards M3 de gaz naturel ;
̶ 3,47 millions Tonnes condensat et
̶ 2,68 millions Tonnes GPL.
L’apport du partenariat dans l’évolution de la production d’hydrocarbures en Algérie
est illustré dans le graphe suivant.

Evolution de la production primaire de l'Algérie

Enfin, il y a lieu de relever que les découvertes réalisées sont le fruit d’un effort
d’investissement colossal supporté en totalité par les partenaires étrangers. Les
montants engagés durant la période 1986 – 2015 s’élévent à 9961 millions US$ avec
des pics observés en 1997 et 2007 de 636 et 1083 millions US$ respectivement.

B. Mécanismes contractuels de partage de production


Dans les contrats PSC, le partage de la production entre le partenaire étranger et
Sonatrach n’est pas lié au seul taux de financement des opérations pétrolières. En
effet, la part de production revenant au partenaire étranger, au titre de la récupération
de ses coûts engagés (cost oil) et de sa rémunération (profit oil), se calcule selon un
processus qui tient compte des niveaux de la production et du prix de pétrole. Le
mécanisme est détaillé dans le cadre ci–après :
- En premier lieu et après le paiement de la redevance sur les quantités
d’hydrocarbures produites, les investisseurs (partenaire étranger et Sonatrach)

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procèdent à la récupération des coûts selon un ordre de priorité établi
contractuellement.
- La production restante, après le paiement de la redevance et la récupération
des coûts des investisseurs, est partagée entre le partenaire étranger et
Sonatrach selon une formule qui tient compte du niveau de la production et du
prix du pétrole brut. Le pourcentage revenant au partenaire étranger pour
chaque tranche de production diminue avec l’augmentation du niveau de
production.
- Cette part de production revenant au partenaire étranger est calculée en tenant
compte d’un environnement de prix du pétrole donné. Si les prix augmentent, il
est procédé à l’application d’un facteur correctif (Price cap) afin d’écrémer les
revenus du partenaire étranger.
- La part revenant au partenaire étranger au titre de la récupération de ses coûts
et de sa rémunération (droits du partenaire) est soumise annuellement à la
règle de 49%, limitant ainsi ses prélèvements de production afin de réserver au
minimum 51% de la production à la partie Algérienne (Sonatrach et Etat).
- Dans le cas où les droits du partenaire étranger dépassent 49% de la
production, le différentiel entre ses droits et 49% de la production est reporté
aux années suivantes jusqu’à apurement de ce différentiel.
- Il convient de noter que la probabilité de survenue du dépassement de la limite
de 49% reste présente uniquement pendant les années consécutives aux
phases d’investissement. Le principe du report est donc rarement utilisé en
dehors des phases marquées par une forte poussée de récupération de coûts
(cost oil). En dehors de la période de récupération des coûts de développement
et d’exploration, le volet récupération des couts ne porte que sur les charges
d’exploitation et de transport. En général, la part revenant au partenaire
étranger se situe autour de 18%.

Afin d’évaluer les formules de partage de production utilisées dans nos contrats PSC,
un bilan de partage a été réalisé sur trois contrats. Parmi ces derniers, deux sont
arrivés à terme et le troisième en cours d’exécution. Ce bilan montre que la part
revenant aux partenaires étrangers n’a jamais atteint les 49% de la production
totale, bien plus, celle - ci varie entre 14% et 23%.

C. Evolution des contrats pétroliers et rapports de force entre Etats hôtes & IOC.
Les contrats de partage de production constituent à présent l’axe de coopération
privilégié entre Etats hôtes (et sa compagnie nationale) et compagnies pétrolières
internationales. Ce cadre de coopération reflète l’évolution du rapport de forces entre
les Etats hôtes et les compagnies internationales (IOC).
Pour leur part, les compagnies nationales (NOC) ont connu de grandes
transformations. Longtemps confinées dans un rôle de caisse d’accumulation de la

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rente pour l’Etat ou d’agent devant maximiser la valeur actionnariale, les NOC sont
devenus aujourd’hui de véritables outils d’optimisation technologique et économique.
Ainsi, certaines NOC ont résolument opté pour une politique de rattrapage
technologique et de formation de leur personnel. L’illustration la plus forte nous est
donnée par Petrobras qui, en l’espace de quelques années, a su se hisser au rang de
société la plus prisée et la plus recherchée dans les domaines de l’offshore profond
(ultra deep offshore : 4000 m de tranche d’eau) et des formations infra salifères.
D’autres NOC (disposant de ressources financières colossales) ont quant à elles choisi
de consolider leur position en rachetant des entreprises pétrolières privées ou en
prenant des participations importantes auprès de certaines IOC.
Le résultat de cette démarche est qu’aujourd’hui des compagnies à l’instar de
Petrochina et Sinopec (issues de compagnies d’Etat) figurent parmi les trois plus
grandes compagnies au monde en termes de chiffre d’affaires.
Enfin, certaines NOC ont privilégié l’option de la diversification en investissant dans
des créneaux à forte valeur ajoutée (chimie, pétrochimie).
En conclusion, la réduction de la dépendance technologique et financière des Etats
hôtes (et NOC) auprès des compagnies pétrolières internationales et l’émergence
d’une classe de NOC désireuse de tirer profit de son potentiel et de ses atouts ne
manqueront de donner à la coopération NOC / IOC une autre configuration.

D. Quid de Sonatrach ?

Sonatrach est arrivée au fil du temps à bâtir un groupe verticalement intégré, maitrisant
l’ensemble de la chaine de valeurs de l’industrie des hydrocarbures et jouit d’une
réputation d’excellence opérationnelle largement reconnue par ses pairs. Elle a réussi
sa transformation en agent industriel et économique.
Sonatrach n’est pas restée en marge de l’évolution qu’a connue le secteur des
hydrocarbures et s’emploie à travers ses nouvelles structures à se positionner et
exploiter de nouvelles niches à travers une stratégie de diversification, ciblant pour le
moment la pétrochimie.
Avec la mise en place récente de la structure ‘’Business Development ‘’ dont la mission
principale est la recherche de nouveaux leviers de croissance, Sonatrach a clairement
affiché son ambition de conquête de nouveaux marchés sur l’ensemble des segments
d’activité, notamment celui de l’amont offrant la meilleure rentabilité. Cette quête sera
entreprise avec autant d’intérêt tant au niveau domestique qu’à l’international. Sur le
plan interne, il s’agira de redynamiser une activité en partenariat dont les résultats
récents ne reflètent pas le potentiel réel de notre domaine minier.
En effet, la production d’hydrocarbures en partenariat représente le quart de la
production nationale après avoir connu une contribution d’environ 33% en 2007. Ce
fléchissement de la production en partenariat intervient dans un contexte ne laissant
pas entrevoir de perspectives concrètes de regain d’activités. Cet environnement rend
plus que jamais nécessaire et urgent la promulgation d’une nouvelle loi sur les

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hydrocarbures, adaptée au contexte internationale et à même de faire valoriser par
l’Algérie son avantage concurrentiel.

8
‫العقود النفطية ‪ -‬التطورات واآلفاق ‪ -‬سوناطراك ‪2019‬‬

‫اللحاق بالركب التكنولوجي وتكوين موظفيها‪ .‬وأكبر دليل على ذلك شركة "بتروبراس" البرازيلية‪ ،‬والتي‬
‫أصبحت‪ ،‬في غضون بضع سنوات‪ ،‬الشركة األكثر ذيوعا واألكثر طلبا في مجال التنقيب البحري (‪4000‬‬
‫م في أعماق البحار) والتكوينات التحت الملحية ‪intra salifères‬‬
‫اختارت شركات النفط الوطنية األخرى التي تمتلك موارد مالية ضخمة تعزيز مكانتها عن طريق شراء‬
‫شركات نفط خاصة أو الحصول على حصص كبيرة من بعض الشركات الدولية ‪.IOC‬‬
‫وهذا االختيار أدى بهذه الشركات اليوم على غرار شركتي ‪ Petrochina‬و‪( Sinopec‬المنبثقة من شركات‬
‫حكومية) لتصبح من بين أكبر ثالث شركات في العالم من حيث رؤوس أموالها‪.‬‬
‫أ ّما بعض شركات النفط الوطنية فضّلت خيار التنويع‪ ،‬من خالل االستثمار في األسواق المتخصصة ذات‬
‫القيمة المضافة العالية (الكيماويات والبتروكيماويات)‪.‬‬
‫في الختام‪ ،‬فإن الحد من التبعية واالعتماد التكنولوجي والمالي للدول المضيفة (وشركات النفط الوطنية)‬
‫على شركات النفط الدولية‪ ،‬وكذا ظهور فئة من الشركات النفط الوطنية الحريصة على االستفادة من إمكاناتها‬
‫وقوتها يعطي للشراكة والتعاون بين الشركات الوطنية ‪ NOC‬والدولية ‪ IOC‬تشكيالت أخرى‪.‬‬

‫‪ .A‬ماذا عن سوناطراك؟‬

‫تمكنت سوناطراك مع مرور الوقت من بناء مجموعة متكاملة متقنة لسلسلة القيمة في صناعة المحروقات‬
‫بأكملها‪ ،‬تحظى بسمعة تميزها التشغيلي المعترف به على نطاق واسع من قبل نظرائها‪ .‬فقد نجحت‬
‫سوناطراك من التحول الى فاعل صناعي واقتصادي‪.‬‬
‫لم تبق سوناطراك على هامش التطور الذي شهده قطاع المحروقات بل عملت من خالل هياكلها الجديدة‬
‫على تحسين تموقعها وترسيخ مكانتها وكذا استغالل المجاالت الجديدة من خالل استراتيجية التنويع‪ ،‬اذ‬
‫تستهدف في الوقت الراهن مجال البتروكيماويات‪ .‬مع تأسيسها مؤخرا لمديرية "تطوير األعمال"‬
‫(‪ )Business Development‬مهمتها الرئيسية البحث عن فرص نمو جديدة‪ ،‬كما أعلنت سوناطراك‬
‫بوضوح عن طموحاتها لولوج أسواق جديدة في جميع قطاعات األعمال‪ ،‬بما في ذلك المتعلق بالمنبع الذي‬
‫يوفر أفضل ربحية‪ .‬سينفذ هذا المسعى بأكبر قدر من االهتمام على الصعيدين المحلي والدولي‪ .‬فعلى المستوى‬
‫الداخلي‪ ،‬سيتم تفعيل نشاط الشراكة الذي ال تعكس نتائجه االخيرة االمكانات الحقيقية لمجالنا المنجمي‪.‬‬
‫في الواقع‪ ،‬يمثل إنتاج المحروقات بالشراكة ربع اإلنتاج الوطني بعد أن شهد مساهمة بلغت حوالي ‪% 33‬‬
‫سنة ‪ .2007‬يأتي هذا االنخفاض في اإلنتاج بالشراكة في سياق ال يوحي بآفاق ملموسة لتجديد هذا النشاط‬
‫والنهوض به في ظل قانون المحروقات الحالي‪ .‬هذا المناخ يجعل من الضروري والعاجل‪ ،‬أكثر من أي‬
‫وقت مضى‪ ،‬وضع قانون جديد متعلق بالمحروقات وتكييفه مع السياق الدولي وكذا تعزيز الميزة التنافسية‬
‫للجزائر‪.‬‬

‫‪7‬‬
‫العقود النفطية ‪ -‬التطورات واآلفاق ‪ -‬سوناطراك ‪2019‬‬

‫ب‪ .‬اآلليات التعاقدية لتقاسم االنتاج‬


‫ال يرتبط تقاسم اإلنتاج بين الشريك األجنبي وسوناطراك بمعدل تمويل العمليات النفطية وحدها في إطار‬
‫عقود تقاسم اإلنتاج‪ ،‬بل يتم احتساب حصة اإلنتاج المستحقة للشريك األجنبي بناء على إسترجاع التكاليف‬
‫المتكبدة ( ‪ )Cost Oil‬وكذا منحه قسط من أرباح المشروع (‪ ،)Profit Oil‬وفقًا لعملية تأخذ بعين االعتبار‬
‫مستوى اإلنتاج وسعر النفط‪ .‬يتم تفصيل اآللية كالتالي‪:‬‬
‫أوالً‪ ،‬وبعد دفع الرسوم على كميات النفط المنتجة‪ ،‬يشرع المستثمرون (الشريك األجنبي‬ ‫‪-‬‬
‫وسوناطراك) في استرجاع التكاليف حسب األولوية المحددة بموجب العقد‪.‬‬
‫يتم تقاسم اإلنتاج المتبقي‪ ،‬بعد دفع الرسوم واسترجاع تكاليف المستثمرين‪ ،‬بين الشريك األجنبي‬ ‫‪-‬‬
‫وسوناطراك وفقا لصيغة تأخذ بعين االعتبار مستوى اإلنتاج وسعر النفط الخام‪ .‬تنخفض النسبة‬
‫المئوية للشريك األجنبي لكل قسط إنتاج مع ارتفاع مستوى اإلنتاج‪.‬‬
‫يتم حساب هذه الحصة من اإلنتاج الموجهة إلى الشريك األجنبي مع أخذ المناخ المحدد ألسعار‬ ‫‪-‬‬
‫النفط بعين االعتبار‪ .‬في حالة ما إذا ارتفعت األسعار‪ ،‬يتم تطبيق مقياس تصحيحي (حد أقصى‬
‫للسعر) قصد تقليص دخل الشريك األجنبي‪.‬‬
‫تخضع سنويا حصة الشريك األجنبي لقاعدة ‪ ،%49‬في إطار استرجاع تكاليف استثماراته وكذا‬ ‫‪-‬‬
‫الربح الناجم عنها (حقوق الشريك)‪ ،‬مما يحد من اقتطاعاته في اإلنتاج بهدف تخصيص ‪ %51‬من‬
‫اإلنتاج للطرف الجزائري (الدولة وسوناطراك)‪.‬‬
‫في حالة تجاوز حقوق الشريك األجنبي نسبة ‪%49‬من اإلنتاج‪ ،‬يتم إرجاع الفرق بين حقوق هذا‬ ‫‪-‬‬
‫الشريك ونسبة ‪ %49‬من اإلنتاج إلى السنوات التالية حتى يتم إزالة هذا الفرق‪.‬‬
‫تجدر اإلشارة إلى أن احتمال حدوث تجاوز حدّ نسبة ‪ %49‬يبقى وارد فقط خالل السنوات التالية‬ ‫‪-‬‬
‫لمراحل االستثمار‪ .‬نادرا ً ما يستخدم مبدأ التأجيل خارج المراحل التي تتسم باسترجاع قوي‬
‫للتكاليف (تكاليف النفط)‪ .‬خارج فترة استرجاع تكاليف التطوير واالستكشاف‪ ،‬استرجاع التكاليف‬
‫ال يخص سوى نفقات التشغيل والنقل‪ .‬بشكل عام‪ ،‬تبلغ الحصة التي تعود للشريك األجنبي حوالي‬
‫‪.%18‬‬

‫في إطار تقييم صيغ تقاسم اإلنتاج المستخدمة في عقود تقاسم اإلنتاج الخاصة بشركة سوناطراك‪ ،‬تم اجراء‬
‫تقييم لثالثة عقود شراكة‪ .‬من بين هذه العقود‪ ،‬انتهت فترة اثنين منهما أما العقد الثالث ال يزال ساري‬
‫المفعول‪ .‬يبين هذا التقييم المنجز أن حصة الشركاء األجانب لم تصل في أي حال من األحوال نسبة ‪%49‬‬
‫من إجمالي اإلنتاج‪ ،‬بل إنها تراوحت بين ‪ %14‬و‪.%23‬‬

‫ت‪ .‬تطور عقود النفط وموازين القوى بين الدول المضيفة والشركات البترولية الدولية ‪IOC‬‬
‫تش ّكل عقود تقاسم اإلنتاج محور التعاون المفضّل بين الدول المضيفة (وشركتها الوطنية) وشركات النفط‬
‫الدولية‪ .‬يعكس هذا اإلطار من التعاون تطور توازن القوى بين الدول المضيفة والشركات الدولية )‪.(IOC‬‬
‫من جانبها‪ ،‬شهدت الشركات الوطنية )‪ (NOC‬تحوالت كبيرة‪ ،‬طالما كان دورها يقتصر على جمع المداخيل‬
‫للدولة أو الوكيل المكلف بزيادة قيمة المساهمة فقط لفترة طويلة‪ ،‬أصبحت الشركات الوطنية اليوم أدوات‬
‫حقيقية للتحسين التكنولوجي واالقتصادي‪ .‬وبالتالي‪ ،‬اختارت بعض شركات النفط الوطنية بحزم سياسة‬

‫‪6‬‬
‫العقود النفطية ‪ -‬التطورات واآلفاق ‪ -‬سوناطراك ‪2019‬‬

‫تطور اإلنتاج األولي في الجزائر‬

‫في األخير‪ ،‬تجدر اإلشارة إلى أن االكتشافات التي تمت هي نتيجة لجهد استثماري هائل تم تحمله بالكامل‬
‫من قبل الشركاء األجانب‪ .‬بلغت المبالغ المعتمدة خالل الفترة ‪ 2015 - 1986‬ما قيمته ‪ 9961‬مليون دوالر‬
‫أمريكي‪ ،‬حيث بلغت الذروة في سنتي ‪ 1997‬و‪ 2007‬بقيمة ‪ 636‬و‪ 1083‬مليون دوالر أمريكي على‬
‫التوالي‪.‬‬

‫‪5‬‬
‫العقود النفطية ‪ -‬التطورات واآلفاق ‪ -‬سوناطراك ‪2019‬‬

‫‪9‬‬
‫‪8‬‬
‫‪7‬‬
‫‪6‬‬
‫‪5‬‬
‫‪4‬‬
‫‪3‬‬
‫‪2‬‬
‫‪1‬‬
‫‪0‬‬
‫‪Arco‬‬
‫‪Cnpc‬‬

‫‪Numhyd‬‬

‫‪Petroceltic‬‬
‫‪Bhp‬‬

‫‪Medex‬‬

‫‪Petronas‬‬
‫‪A. Hess‬‬

‫‪Petrocanada‬‬

‫‪Sinopec‬‬
‫‪Alepco‬‬

‫‪Mobil‬‬
‫‪Repsol‬‬

‫‪BP‬‬

‫‪Cepsa‬‬

‫‪Pluspetrol‬‬

‫‪Occidental‬‬
‫‪Pedco‬‬

‫‪Statoil‬‬
‫‪Total‬‬

‫‪Shell‬‬

‫‪Encor‬‬
‫‪Gdf‬‬

‫‪Rosneft/Stroy‬‬

‫‪Wascana‬‬
‫‪Fcp‬‬
‫‪Agip‬‬

‫‪Neste‬‬

‫‪Phillips‬‬

‫‪Veba‬‬
‫‪Anadarko‬‬

‫‪Gulf Keyst.‬‬

‫‪LLE /Burlington/CP‬‬

‫‪Kerr Mc Gee‬‬

‫‪Petrovietnam‬‬
‫عدد عقود البحث المبرمة من قبل الشريك‬

‫وبعد اصدار القانون ‪ ،14-86‬أصبح حوض بركين‪ ،‬الذي يعود تاريخ األعمال االستكشافية به إلى سنة‬
‫‪ ،1951‬موضوع اهتمام خاص من قبل شركاء سوناطراك‪ .‬وقد كشفت األبحاث التي أجراها شركاء‬
‫سوناطراك في هذا الحوض عن امكاناته‪ ،‬التي جعلت منه قطبا هاما للنفط‪ ،‬اذ ارتفعت مساهماته في حجم‬
‫االحتياطيات اإلجمالية من ‪ %2‬في سنة ‪ 1986‬إلى أزيد من ‪ %30‬حاليا‪.‬‬
‫سمحت الشراكة‪ ،‬بصفة عامة‪ ،‬لنشاط االستكشاف في الجزائر في الفترة ما بين ‪ 1986‬و‪ 2015‬بتحقيق حجم‬
‫من االكتشافات (المؤكدة والمحتملة) قدرها ‪ 2384‬مليون طن معادل بترول (‪ .)TEP‬بلغ حجم المحروقات‬
‫المكتشفة في سنة ‪ 1995‬ذروته ليصل إلى ‪ 464‬مليون طن معادل بترول (‪ )TEP‬من المحروقات‪.‬‬
‫تعكس االستكشافات المحققة منذ ‪ 1990‬بشكل ملموس إسهام الشراكة الناتجة عن قانون له آثار حافزة مثبتة‬
‫وشكل تعاقدي يميز الدور الفعال لشركة النفط الوطنية ‪( NOC‬سوناطراك)‪ .‬وكانت النتيجة زيادة‬
‫االحتياطيات القابلة لالسترجاع المتبقية للبالد من ‪ 3.47‬مليار طن معادل بترول في سنة ‪ 1989‬إلى ‪5.12‬‬
‫مليار طن معادل بترول في سنة ‪.1999‬‬
‫نتج عن هذا النشاط زيادة في إنتاج المحروقات بالشراكة اذ بلغت ذروتها ‪ 74.3‬مليون طن معادل بترول‬
‫في سنة ‪ 2007‬تتمثل في‪:‬‬
‫‪ 34‬مليون طن من النفط الخام؛‬ ‫‪‬‬
‫‪ 36‬مليار م من الغاز الطبيعي؛‬
‫‪3‬‬
‫‪‬‬
‫‪ 3.47‬مليون طن من المكثفات؛‬ ‫‪‬‬
‫‪ 2.68‬مليون طن من غاز البترول المسال ‪.GPL‬‬ ‫‪‬‬

‫الرسم البياني أدناه يوضح مساهمة اإلنتاج بالشراكة في تنمية إنتاج المحروقات في الجزائر‪.‬‬

‫‪4‬‬
‫العقود النفطية ‪ -‬التطورات واآلفاق ‪ -‬سوناطراك ‪2019‬‬

‫تقوم شركات النفط الدولية ‪ IOCs‬بأعمال االستكشاف واإلنتاج باستخدام التقنيات التكنولوجية‬ ‫‪-‬‬
‫الخاصة بهم و كذا مواردهم المالية‪،‬‬
‫يمثل تقاسم اإلنتاج في حالة االكتشاف سعر الخدمات التي تقدمها شركات النفط الدولية ‪.IOCs‬‬ ‫‪-‬‬
‫يتم التفاوض على تقاسم المحروقات (النفط و‪/‬أو الغاز الطبيعي) المستخرجة لكل عقد بين‬ ‫‪-‬‬
‫شركات النفط الدولية )‪ (IOC‬والدولة أو شركتها الوطنية بمعدل ثابت أو متغير حسب مستوى‬
‫اإلنتاج وأسعار النفط‪.‬‬
‫عادة ما تكون شركات النفط الدولية ‪ IOCs‬معفاة من الضرائب والرسوم‪.‬‬ ‫‪-‬‬
‫تمتلك الدولة أو شركتها الوطنية خيار المشاركة في مرحلتي التطوير واإلنتاج‪.‬‬ ‫‪-‬‬
‫عقد تقاسم االنتاج ‪ PSC‬غير قابل لتحويل الملكية‪ ،‬لكن ينتج عنه العديد من االلتزامات تجاه‬ ‫‪-‬‬
‫شركات النفط الدولية ‪.IOC‬‬

‫(‪ )iii‬عقد خدمات ذات مخاطر )‪)RSC‬‬

‫يشبه هذا النوع من العقود عقد تقاسم اإلنتاج‪ ،‬لكنه ال يستخدم بصفة عامة في االستكشاف بل للتعاقد مع‬
‫خدمات شركة النفط الدولية ‪ IOC‬لتطوير حقل قيد االستغالل أو زيادة إنتاجه أو إطالة عمره‪ .‬تتشابه مبادئ‬
‫وآليات تعويض الشريك عن مستحقاته مع تلك الخاصة بعقد تقاسم اإلنتاج مع إمكانية الدفع نقدا‪.‬‬

‫عقود تقاسم االنتاج ‪ PSC‬في الجزائر‬


‫أ‪ .‬اسهام الشراكة‬
‫خيارا استراتيجيًا للجزائر التي تهدف من خالله (‪ )1‬لتقاسم المخاطر المتعلقة بنشاط‬
‫ً‬ ‫كان اللجوء للشراكة‬
‫االستكشاف و (‪ )2‬لالستفادة من المساهمات التكنولوجية والمالية الالزمة إلحياء النشاط المتعلق‬
‫بالمحروقات‪ ،‬الذي شهد ركودا في نهاية الثمانينات‪.‬‬
‫عند فتح المجال المنجمي في الجزائر للشراكة األجنبية من أجل المساهمة في تطويره‪ ،‬تم اعتماد األشكال‬
‫التعاقدية الثالثة في القانون ‪ .14-86‬أتاح هذا القانون إبرام ‪ 83‬عقدًا بين الفترة ‪ 1987‬و‪ ،2005‬معظمها‬
‫عقود تقاسم االنتاج‪ ،‬وعقدين فقط من نوع االمتياز على شكل المساهمة وعقدين آخرين من عقود الخدمة‬
‫ذات مخاطر‪ .‬من بين العقود الـ ‪ ،83‬تم إبرام ‪ 47‬منها من خالل التفاوض المباشر مع شركات النفط الدولية‬
‫‪ IOC‬ومنح ‪ 36‬منها في إطار العروض التنافسية التي تم إطالقها في الفترة ما بين ‪ 2000‬و‪.2005‬‬

‫‪3‬‬
‫العقود النفطية ‪ -‬التطورات واآلفاق ‪ -‬سوناطراك ‪2019‬‬

‫أنواع العقود النفطية‪:‬‬


‫في صناعة النفط والغاز‪ ،‬هناك ثالثة أنواع من العقود‪:‬‬
‫عقد االمتياز )‪ (Concession Contract‬؛‬ ‫‪.I‬‬
‫عقد تقاسم اإلنتاج (»‪ )Production Sharing Contract «PSC‬؛ و‬ ‫‪.II‬‬
‫عقد خدمات ذات مخاطر (»‪.)Risque Services Contract «RSC‬‬ ‫‪.III‬‬

‫(‪ )i‬عقد االمتياز )‪(Concession Contract‬‬

‫االمتياز هو أول شكل من أشكال العقود النفطية‪ ،‬نشأ هذا المفهوم بالواليات المتحدة في نهاية القرن التاسع‬
‫عشر‪ ،‬اثناء الطفرة النفطية »‪ ،«boom pétrolier‬حيث تم تصدير هذا المفهوم إلى الدول المنتجة للنفط‬
‫في جميع أنحاء العالم بواسطة شركات النفط العالمية‪ .‬تستند هاته العقود على مفهوم "ملكية األرض وما في‬
‫باطنها" من مواد كالنفط‪ ،‬يرتكز هذا المفهوم على النظام االمريكي للملكية العقارية‪ ،‬وبالتالي فان هذا العقد‬
‫النموذجي يعترف بحق الملكية على المحروقات للشركات الدولية (‪.)IOC‬‬
‫وبموجب هذا االمتياز يكون للمقاول الحق الحصري في االستكشاف بمنطقة االمتياز‪ ،‬وفي حالة ما إذا تم‬
‫اكتشاف النفط فيعتبر ملكيتة‪ .‬وتستفيد منه البالد من خالل نظام الضرائب والرسوم ‪(Royalty & tax‬‬
‫)‪. fiscal regime‬‬
‫وفي األخير تجدر اإلشارة الى أن عقد االمتياز فرض نفسه في فترة كان فيها ميزان القوى لصالح الشركات‬
‫النفطية الدولية‪.‬‬

‫(‪ )ii‬عقد تقاسم اإلنتاج (‪)PSC‬‬


‫ظهر عقد تقاسم اإلنتاج في سنة ‪ 1966‬بإندونيسيا‪ .‬أصبح هذا النوع من العقود البديل الرئيسي لعقود االمتياز‪،‬‬
‫ويعكس هذا التطور استعداد الدول المضيفة لممارسة أكبر قدر من المراقبة المعززة للوصول إلى احتياطيات‬
‫المحروقات‪.‬‬
‫يختلف عقد تقاسم اإلنتاج ‪ PSC‬عن عقد االمتياز باعتباره ال يمنح حقوق الملكية على المحروقات للشركات‬
‫الدولية ‪ .IOC‬مما يعني ان الدولة بصفتها المالك للموارد الجوفية‪ ،‬تكلف الشركة األجنبية باإلشراف على‬
‫أعمال االستكشاف والتطوير واإلنتاج لحسابها‪.‬‬
‫ولد هذا االبتكار في الوقت لذي نالت فيه العديد من الدول المنتجة للنفط استقاللها‪ ،‬وبذلك أصبح جز ًءا من‬
‫الموجة األولى لتأميم الموارد‪ .‬عقد تقاسم اإلنتاج هو التعبير عن انعكاس توازن القوى لصالح الدول المضيفة‪،‬‬
‫كما أنه ال يزال األداة المفضلة لمنح الشركة الوطنية للنفط ‪ NOC‬دورا فعاال وأولويا في اتخاذ القرار‪.‬‬
‫عقد تقاسم اإلنتاج ‪ PSC‬هو العقد الذي بموجبه‪:‬‬
‫‪ -‬تنفذ جميع العمليات النفطية لصالح الدولة (أو الشركة الوطنية) والتي هي المالك لالحتياطات‬
‫والمنشآت‪،‬‬
‫‪ -‬يتم تحمل مخاطر االستكشاف بنسبة ‪ %100‬من قبل الشركات الدولية المتعاقدة )‪،(IOCs‬‬

‫‪2‬‬
‫العقود النفطية ‪ -‬التطورات واآلفاق ‪ -‬سوناطراك ‪2019‬‬

‫العقود النفطية‬
‫التطورات واآلفاق‬
‫لتحديد مغزى النقاش الدائر حول مسألة العقود النفطية‪ ،‬يجدر االهتمام بمسألة توزيع موارد المحروقات في‬
‫العالم وتحديد محاور التعاون بين شركات النفط الوطنية (‪ )OC‬و شركات النفط الدولية (‪.)IOC‬‬
‫في نهاية سنة ‪ ،2017‬بلغت االحتياطات المؤكدة لدول األوبك ‪ 1218‬مليار برميل من البترول الخام‪ ،‬أي ما‬
‫يمثل ‪ %72‬من احتياطيات النفط في العالم وفي الوقت نفسه تضمن هذه الدول حوالي ‪ %43‬من اإلنتاج‬
‫العالمي (المصدر‪ ،BP Statistical Review of World Energy :‬جوان ‪ .)2018‬ومن منظور أوسع‪،‬‬
‫تقع ‪ %80‬من احتياطيات النفط في العالم في الدول المنتجة التي تغطي ‪ %60‬من اإلنتاج العالمي‪ .‬تمثل‬
‫شركات النفط الدولية (‪ ،)IOC‬وخاصة الشركات الكبرى‪ %9 ،‬فقط من االحتياطيات العالمية التي تساهم‬
‫بنسبة ‪ %15‬في اإلنتاج العالمي‪ .‬يتميز النفط بهذه الخاصية؛ اذ أن خريطة توزيعه الجغرافي ال تتوافق مع‬
‫خريطة استهالكه‪.‬‬
‫على مستوى آخر‪ ،‬من المتفق عليه عمو ًما أنه حتى في الماضي القريب‪ ،‬كان إتقان سلسلة القيم والتميز‬
‫التكنولوجي وتوافر الموارد المالية أكثر خصائص شركات النفط الدولية ‪.IOC‬‬
‫على الرغم من أن شركات النفط الوطنية (‪ )OC‬تسيطر على ‪ %80‬من احتياطيات النفط في العالم‪ ،‬فإن‬
‫كبيرا من هذه االحتياطيات يتم تطويره من خالل التعاون مع شركات النفط الدولية (‪.)IOC‬‬
‫جز ًءا ً‬
‫عالقة التكامل هذه‪ ،‬جعلت من الضروري تطوير التعاون بين الدول المضيفة (غالبًا من خالل انبثاقاتها التي‬
‫تمثل شركات النفط الوطنية (‪ ()OC‬و شركات النفط الدولية (‪ .)IOC‬ال يزال اإلطار المثالي لتعزيز هذا‬
‫التعاون يتمثل في إبرام عقد غرضه الرئيسي تحديد تقاسم المخاطر المرتبطة بمختلف مراحل النشاطات‬
‫النفطية‪ ،‬من االستكشاف إلى التوزيع‪ ،‬وكذا األرباح الناتجة عن هذه األنشطة‪.‬‬
‫بالنظر إلى ضخامة المخاطر الجيولوجية والمالية‪ ،‬من المهم تصور العالقات بين الجهات الفاعلة (الدولة‬
‫المضيفة‪ ،‬شركة النفط الوطنية (‪ )OC‬و شركات النفط الدولية (‪ ))IOC‬على أساس العقود التي تضمن‬
‫إنصافا ً معقوالً بين الدولة المضيفة التي تحرص على تثمين عائدات الموارد النفطية من أجل المساهمة‬
‫بفعالية في التنمية االقتصادية واالجتماعية للبلد من جهة والشركة الدولية (‪ )IOC‬التي تهدف إلى تحقيق‬
‫أفضل عائد لرؤوس األموال التي ت ّم استثمارها من جهة أخرى‪.‬‬
‫ومع ذلك‪ ،‬في كثير من األحيان يتم إبرام عقود النفط من قبل األطراف (الدولة المضيفة‪ ،‬شركة النفط الوطنية‬
‫(‪ )OC‬وشركة النفط الدولية (‪ ))IOC‬وفقا لميزان القوى والوضع االقتصادي الذي توجد فيه‪.‬‬

‫‪1‬‬

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