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République Algérienne Démocratique Et Populaire

Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche


Scientifique

Faculté de Génie Mécanique et Génie de Procédés

Département Construction Mécanique

Rapport de stage 3ème Année Licence


Au sein de l’Entreprise Nationale SONATRACH
Activité Transport par Canalisation (TRC)
Du 19 au 30 Mars 2017

Par : AZZOUG Ali

SOMMAIRE
Introduction ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………. 1

Chapitre І : Présentation de la société SONATRACH ………………………………………………………………………………… 2

Section 1 : présentation de la SONATRACH


1. Historique

2. Missions de la SONATRACH

3. SONATRACH en quelques chiffres

4. Position actuelle de la SONATRACH

5. Organisation et organes de la SONATRACH

Section 2 : Présentation de l’Activité Transport par Canalisations


(TRC)

1. Historique

2. Missions de la Branche Transport par Canalisations

3. Présentation du patrimoine de TRC

4. Caractéristique du réseau Transport par Canalisations

5. Les perspectives de la Branche Transport par Canalisations

6. Organisation de la Branche Transport par Canalisations (TRC)

Section 3 : Présentation de la Direction Finances :

1. Mission de la Direction Finances

2. Missions par Départements

Chapitre ІІ : le transport des hydrocarbures par canalisation …………………………… 19


1- introduction

2- définition du transport par oléoducs et gazoducs

3- Construction et exploitation des canalisations

4- carte du réseau de canalisation

5- les composants du réseau du transport par canalisation

Chapitre ІІІ : Etude de la quantité du pétrole brut et du condensat


transportée pendant le mois de Mars 2017 25 ……………………………………………………………………………………………………………………………………

1-Introduction

2-Données de base

3- Observation

Chapitre IV : corrosion ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..………………………………………………………………………………… 27

Conclusion …………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..…………………………………………………………………………………………………..………………………………………………………………………………… 29

Bibliographie

Annexes
INTRODUCTION

Ce rapport concerne mon stage pratique au sein de la Société


Nationale SONATRCAH (activité Transport par Canalisation) , qui
s’est déroulé du 19 au 30 Mars 2017.

Il consigne et décrit les informations et les connaissances que j’ai pu


acquérir, durant ce stage.

Le rapport comporte des chapitres constitués essentiellement par


une présentation de l’entreprise en se basant d’avantage sur ce qui
concerne mon domaine d’intérêt , des généralités sur le transport
des hydrocarbures par canalisation , suivi d’une très simple étude
sur la quantité de pétrole brut et de condensat transportée pendant
le mois de Mars 2017.

Le dernier volet du rapport est consacré à l’aspect sécurité du


pipeline en relation avec la corrosion et les moyens de lutter contre
ce phénomène.
Section 1 : Présentation de la SONATRACH :

I.1.1. Historique :

Crée le 31-12-1963 par le décret 69/491, SONATRACH (Société Nationale de Transport et


Commercialisation des Hydrocarbures) avait comme objectif à ses débuts la prise en charge
du transport et de la commercialisation des hydrocarbures.

Le premier défi de la société jeune c’était la construction de l’Oléoduc Haoud EL Hamra-


Arzew d’une longueur de 801 km et d’un diamètre de 28 pouces1 pour le transport du
pétrole brut.

Le champ d’activité de la SONATRACH s’est considérablement élargi., elle allait ainsi se


transformer progressivement en une société intégrée qui se présente à tous les stades de
l’industrie pétrolière tels que la recherche, la production et la transformation.

La décision de nationalisation du 24-02-1971 ouvre une nouvelle voie et un nouvel essor


pour la SONATRACH qui entame dés le début des années 70 une lourde tâche d’une
valorisation des hydrocarbures par le développement de toutes les branches de l’industrie
pétrolière depuis l’exploration en Amont jusqu'à la pétrochimie en Aval.

Restructurée au début des années 80, SONATRACH se retire des activités de services
pétroliers, de pétrochimie, de raffinage et de la distribution, tout en demeurant un acteur
prééminent dans le secteur des hydrocarbures, cette restructuration a donné naissance à 17
grandes entreprises nationales autonomes, aujourd’hui sont au nombre de 14 filiales.

1
1 pouces = 25,4 Cm
Les deux lois de 1986 et 1991 ont permis à la SONATRACH d’entrer avec son grand
patrimoine dans des négociations et des accords avec des compagnies étrangères sur des
gisements de Gaz et de Pétrole existant, de ce fait plusieurs contrats ont été signés en 1995
et 1996 pour l’exploration et l’exploitation.

Constitution de la Société Nationale de Transport et de Commercialisation des


1963 Hydrocarbures dénommés "SONATRACH".

Modification des statuts de la SONATRACH à "Société Nationale de Transport, la


1966 transformation et la Commercialisation des Hydrocarbures".

Mise en service de l’Oléoduc OZ1 28" Haoud El Hamra–Arzew.


1966

Nationalisation des hydrocarbures, incluent tous les intérêts détenus dans les sociétés
opérantes dans l’activité du transport.

1971 Mise en service du Gazoduc GK1 40" Hassi R’mel–Skikda.


Approvisionnement de la raffinerie d’Alger par un Oléoduc de 16" Beni Mansour–Alger.

Mise en service de l’Oléoduc Mesdou– Haoud El Hamra–Skikda 26"/34".


1972

Mise en service de la chaîne GPL/LGN, avec le LNZI 12"/16" Haoud El Hamra–Arzew.


1973

Développement du gaz avec la mise en service du GZ1 40" Hassi R’mel–Arzew.


1976

Mise en service du pipe-line condensât 28" Haoud El Hamra–Arzew.


1978

Mise en service du Gazoduc GG1 42" Hassi R’mel–Isser.


1981

Exportation du GN par le Gazoduc Trans-Méditerranéen GO1 48", Hassi R’mel–Oued Saf


Saf.
1982
Mise en service du GZ2 40" Hassi R’mel–Arzew.
Mise en service de l’Oléoduc GPL 24" Hassi R’mel–Arzew.
1983

La chaîne Gaz se consolide par la mise en service du GR1 42"/48" Alrar–Haoud El Hamra.
1987

Extension de la capacité d’importation du GN par le Gazoduc Trans-Méditerranéen GO2


1988 48".

Mise en service du Gazoduc GZ3 42" Hassi R’mel–Arzew.


1989

Mise en service du Gazoduc Maghreb Europe GME 48".


1996 Mise en service du pipe-line GPL LR 10"/24" Alrar–Hassi R’mel.

Consolidation et développement du réseau transport, lancement du projet de


1998 construction d’un nouvel Oléoduc OZ2 34" Haoud El Hamra–Arzew.

Mise en service du tronçon nord du Gazoduc GR2 Alrar- Hassi R’mel.


1999 Mise en service de l’Oléoduc OH3 30" Hassi Berkine–Haoud El Hamra–Arzew.

Mise en service du Gazoduc GR2 48" Alrar-Hassi R’mel.


2000

Mise en service de l’Oléoduc OZ2 34" Haoud El Hamra–Arzew.


2001

Sonatrach et BP signent un avenant au contrat du projet In-Aménas.


2002

Mise en service du Gazoduc GK2 42" Hassi R’mel–Skikda.


2003

2004 Inauguration officielle du SC3/GPDF.


Inauguration officielle de l’extension OH3 30".
Inauguration officielle de l’OZ2 phase 1 (lots 1 – 2 et lot 3 phase 1).
Inauguration officielle du GL1.
Inauguration officielle du projet CAMISEA (Pérou).
Mise en service OZ2 poste blindés SP2 (Ouargla) – SP4 (Hassi R’mel).
Mise en service Poste de chargement en mer port d’Arzew.
2005
Mise en service Oléoduc R.OH1 30" Mederba – PS5 remplacement de 49 km de pipe line.

Mise en service du Gazoduc GG1 Hassi R’mel – Isser.


2006 Mise en service du Gazoduc GZ4 phase 1 tronçon Sud Hassi R’mel–Sougueur.

Le décret présidentiel n° 98-48 du 11 Février 1998 a modifié les statuts, la forme juridique
de la SONATRACH et définit son objet social et ses organes. En vertu de ce décret, elle
devient une Spa disposant d’un "capital social de 277 milliards de dinars réparti en 277 mille
actions d’un million de dinars chacun, entièrement et exclusivement souscrit et libéré par
l’Etat"2. Elle emploie environ 50 000 salariés (120 000 avec ses filiales), produit à elle seule 30
% du PNB de l'Algérie.

Tableau : Évènements marquants l’évolution de la Sonatrach3

I.1.2. Missions de la SONATRACH :

Aujourd’hui SONATRACH assume les missions stratégiques, depuis la promulgation des


deux lois 1986 et 1991 qui ont permis à SONATRACH la facilité d’accès attirant des

2
Source : Rapport financier SONATRACH 2003. Page 87
3
Source : Rapports annuels. Activité Transport par Canalisations
partenaires en vue de négociations et d’accords avec des compagnies étrangères sur des
gisements de Gaz et de Pétrole brut.

De ce fait plusieurs contrats de partenariat SONATRACH-British Petroleum qui fut signé le


23 décembre 1996 a prévu la construction d’une canalisation de 48" de diamètre et d’une
longueur de 550 km pour évacuer le Gaz jusqu’au terminal Gazier de Hassi R’mel.

L’accord a engagé SH-BP4 à commercialiser conjointement sur le marché européen les


quantités de Gaz produites, ainsi dans le cadre du partenariat, plusieurs contrats
d’exploration, d’exploitation, de production et de transport, ainsi que ceux du traitement du
Gaz Naturel et la commercialisation des hydrocarbures liquides et gazeux ont été signés avec
des compagnies Européennes, Américaines et Asiatiques, permettant à l’Algérie de figurer au
premier rang des découvertes (selon les résultats de 1999).

Avec la restructuration, SONATRACH se consacre essentiellement à ses métiers de base,


tant en Algérie qu’à l’étranger5 :

 L a prospection, la recherche et l’exploitation des hydrocarbures ;


 Le développement, l’exploitation et la gestion des réseaux de transport, de stockage et
de chargement des hydrocarbures ;
 La liquéfaction du gaz naturel, le traitement et la valorisation des hydrocarbures
gazeux ;
 La transformation et le raffinage des hydrocarbures ;
 La commercialisation des hydrocarbures ;
 Le développement de toute forme d’activités conjointes en Algérie et hors d’Algérie,
avec des sociétés algériennes ou étrangères, la prise et la détention de tout
portefeuille d’actions, les prises de participations et d’autres valeurs mobilières dans
toute société existante en Algérie ou à l’étranger ;
 L’approvisionnement du pays en hydrocarbures à moyen et long terme ;
 L’étude, la promotion et la valorisation de toute autre forme et source d’énergie ;
 Le développement par tous les moyens de toute activité ayant un lien direct ou indirect
avec l’industrie des hydrocarbures et de toute activité pouvant engendrer un intérêt
pour la SONATRACH, et généralement toute opération de quelque nature qu’elle soit,
pouvant se rattacher directement ou indirectement à son objet social.

I.1.3. SONATRACH en quelques chiffres :

4
SH-BP désigne : SONATRACH-British Petroleum
5
Décret présidentiel n° 98/48 portant sur les missions de la SONATRACH
L’activité de la SONATRACH a énormément évolué et cela se traduit par les résultats
suivants :

Tableau n°….: Résultats de l’activité de la SONATRACH (2001-2005) 6

2001 2002 2003 2004 2005

Production en Million de Tep/an 202 206 212 222 232,3

Quantités Transportées en Million de Tonnes/an 194,5 202 219 224 238

Exportation en Million de Tep/an 146 120,9 162 133,2 141,3

Découvertes (SONATRACH seul ou en association) 6* 6Φ 7δ 13β 8λ

Chiffre d'affaire en 109 DA 1540 1569 1938 2371 3648

Investissement en 109 DA 262 309 289 312 ~ 408

* Six (6) découvertes ont été enregistrées au cours de l’année 2001 dont deux (2) en association

avec les partenaires étrangers.

Φ Six (6) découvertes ont été enregistrées au cours de l’année 2002 dont deux (2) en association

avec les partenaires étrangers.

δ Sept (7) découvertes ont été enregistrées au cours de l’année 2003 dont quatre (4) en association

avec les partenaires étrangers.

β Treize (13) découvertes ont été enregistrées au cours de l’année 2004 dont huit (8) en association

avec les partenaires étrangers.

λ Huit (8) découvertes ont été enregistrées au cours de l’année 2005 dont deux (2) en association

avec les partenaires étrangers.

I.1.4. Position actuelle de la SONATRACH :

6
Source : Rapport annuel et financier SONATRACH
Grâce à la situation géographique privilégiée du pays par rapport aux grands marchés
consommateurs, SONATRACH a développé son action commerciale vers l’Europe de l’Ouest et
les USA tout en portant attention aux pays du porteur méditerranéen et particulièrement aux
pays du Maghreb.

La revue Petroleum Intelligence Weekly (PIW’s Top 50)7 du 26 septembre 2005, a classé
SONATRACH au rang de 12éme entreprise mondiale et de 1ére entreprise africaine.

SONATRACH maintient ainsi son leadership sur le continent africain et assoit sa position de
12 entreprise dans le top 50 des plus grandes entreprises mondiales, elle occupe aussi la 3 éme
éme

place des plus grands exportateur de Gaz Naturel dans le monde, 12éme en GPL et GNL.

Ce classement, conforte les efforts déployés par SONATRACH pour s’élever au rang de
grands majors dans le domaine des hydrocarbures, le chiffre d’affaires de prés de 32,8 milliards
de dollars, réalisé en 2004 est à l’origine de son maintien parmi les leader de l’industrie
pétrolière.

Le classement des douze premières firmes s’établit comme suit :

1ère : Saoudi Amarco (Arabie Saoudite), 2ème : Exxon Mobil (USA), 3ème : PDV (Venezuela), 4ème :
NIOC (Iran), 5ème : BP (Royaume-Uni), 6ème : Shell (Anglo-néerlandais), 7ème : Total (France), 8ème :
Cheveron (USA), 9ème : Pemex (Mexique), 10ème : Petro China (Chine), 11ème : Conoco Philips
(USA), 12ème : Sonatrach (Algérie).

I.1.5. Organisation et organes de la SONATRACH :

a- Organisation de la SONATRACH :
7
PIW : Organisme qui mesure les performances des firmes pétrolières internationales
La SONATRACH est organisée autour de ses métiers dans les activités où se crée la richesse
et en assurant à ses activités appui et expérience à travers les fonctions centrales du groupe,
elle se résume en trois points :

 La présidence :

Dans un rôle de société mère, qui assure les fonctions de pilotage stratégique et cohérence.
Elle est présidé par un Président Directeur Général nommé par décret présidentiel du 17
septembre 2003, le P-DG s’articule sur un Comité Exécutif, un Secrétaire Général et le Comité
d’Examen et d’Orientation, il est désormais assisté d’un Chef de Cabinet, de Conseillers et de
Directeurs.

La Sûreté Interne de l’Entreprise (SIE), reste par ailleurs une fonction rattachée au Président
Directeur Général.

 Structure opérationnels para-métiers :

Ce sont un nombre homogène d’activité, fonctionnant selon les règles d’une entreprise
autonome dans le cadre des objectifs stratégiques de la présidence.

Elles constituent l’espace de formation des richesses du groupe, elles sont au nombre de
quatre Activités (Branches) exerçant des métiers de base recentrant sur le développement du
potentiel d’affaires en Algérie avec un appui approprié au développement des ses Activités
international, il s’agit de :

– L’Activité Amon (AMT) ;


– L’Activité Transport par Canalisations (TRC) ;
– L’Activité Aval (AVL) ;
– L’Activité Commercialisation (COM).

La responsabilité de chacune d’entre elles demeure confiée à un Vice Président, également


Administrateur de la SONATRACH Spa.

Les filiales de participation de la SONATRACH, qui représentent pour certaines des entités
pertinentes de l’exercice spécifique des métiers de base, et pour d’autres la volonté de
diversification du portefeuille du groupe elles sont aujourd’hui entièrement intégrées dans les
stratégies opérationnelles de l’ensemble des activités en Algérie et à l’étranger.

Elles sont distribuées dans cinq (5) "Holding"8 dont l’objectif et les missions sont fixées dans
leurs statuts respectifs :

- Holding Service Para-Pétrolier (SPP) rattaché à l’Activité Amont ;


- Holding Sonatrach Investissement et Participations (SIP) rattaché à l’Activité
Transport par Canalisations ;
- Holding Raffinage Chimie des Hydrocarbures (RCH) rattaché à l’Activité Aval ;
- Holding Sonatrach Valorisation des Hydrocarbures (SVH) rattaché à l’Activité
Commercialisation ;
- Et le Sonatrach International Holding Corporation (SIHC) rattaché à la
Direction Coordination Groupe Activité Internationale (DCG - INT).

 Structure Fonctionnelles :

Elles permettent de coordonner les stratégies, les politiques et les activités du groupe, en
élaborant les instruments de pilotage et en faisons appui et expertise aux structures
fonctionnelles.

Elles sont organisées en cinq Directions Coordination Groupe (DCG) :

- DCG. Finances (FIN) ;


- DCG. Activité Internationales (INT) ;
- DCG. Activité Centrale (ACT) ;
- DCG. Stratégie, Planification et Economie (SPE) ;
- DCG. Ressources Humaines et Communication (RHC).

Les autres structures fonctionnelles sont organisées en Direction Centrales (DC) :

- DC. Audit Groupe (ADG) ;


- DC. Juridique (JUR) ;
- DC. Hygiène, Santé et Environnement (HSE) ;
- DC. Technique et Développement (TEC).

b- Organes de la SONATRACH :

8
Holding :………..
La SONATRACH est dotée des organes suivants :

 Assemblée Générale ;
 Conseil d’Administration ;
 Président Directeur Général.

- Assemblée générale :
Elle est composée des représentants de l’Etat, à savoir :

 Le Ministre chargé des Hydrocarbures ;


 Le Ministre chargé des Finances ;
 Le responsable de l’autorité en charge de la planification ;
 Le Gouverneur de la Banque d’Algérie ;
 Un représentant de la Présidence de la République.

Elle est présidée par le Ministre chargé des Hydrocarbures, le P-DG de Sonatrach participe
à l’Assemblée générale.

- Conseil d’Administration :

Il est composé de :

 Deux (2) représentants du Ministre chargé des Hydrocarbures ;


 Deux (2) représentants du Ministre chargé des Finances ;
 Un (1) représentant de la Banque d’Algérie ;
 Le P-DG de la SONATRACH ;
 Quatre (4) membres du comité Exécutif en charge des activités de base de la
SONATRACH ;
 Une (1) personnalité choisie en raison de sa compétence dans le domaine des
Hydrocarbures par le Ministre chargé des Hydrocarbures.

- Le Président Directeur Général9 :

Le P-DG est nommé par décret présidentiel du 17 septembre 2003 sur proposition du
Ministre chargé des Hydrocarbures, il est assisté dans l’exercice de ses fonctions d’un comité
Exécutif composé des principaux dirigeants de Sonatrach.

Section 2 : Présentation de l’Activité Transport par Canalisations (TRC) :

9
Le décret présidentiel du 17 septembre 2003, portant nomination de Monsieur Mohamed MEZIANE, en
qualité de Président Directeur Général de la SONATRACH
I.2.1. Historique :

Les premières expédition de pétrole brut à partir de Hassi Messaoud ont été réalisées en
1958, d’abord par l’intermédiaire d’un Oléoduc de six (6) pouces dénommé Baby pipe reliant
ce gisement à la gare ferroviaire de Touggourt puis par wagons citernes entre stockage et
déchargement.

En novembre 1959, un Oléoduc d’une longueur de 660 km reliant le centre de stockage de


In-Aménas au port Tunisien La Skhira. Le premier Gazoduc a été mis en exploitation en 1961
entre Hassi R’mel et Arzew.

Au lendemain de l’indépendance National, le réseau de transport d’hydrocarbures s’est


considérablement renforcé par la réalisation d’une vingtaine d’ouvrages supplémentaires.

Après la nationalisation en 1971, ces installations sont devenus le patrimoine de l’entreprise.

-L’entreprise transport des hydrocarbures s’est retrouvée confrontée à cette époque à :

 La nécessité de poursuivre son activité et de rattraper son retard ;


 L’obligation de continuer avec ce qui lui restait de potentialité humaine (qualité
surtout qualification) ;
 La nécessité de répondre à une procédure de plus en plus conséquente.

Consciente de l’importance de son rôle politique et économique dans le processus


d’industrialisation, l’entreprise a procédé, pendant des dizaines d’années (de 1971 à 1982) à
l’extension de son réseau en adéquation avec l’accroissement de la réalisation de différents
ouvrages (Gazoducs et Oléoducs) dans :

 L’engineering ;
 La réalisation ;
 L’exploitation.

Pour leur réalisation, l’entreprise a eu recours à l’assistance technique été l’objectif


primordial de Sonatrach Transport par des actions de formation professionnelle.

Aujourd’hui, l’activité Transport par canalisations (SH-TRC) gère l’ensemble du réseau pipes
de transport des hydrocarbures liquides et gazeux ; il comporte 30 canalisations dont 16
Oléoducs et 14 Gazoducs de différents diamètres allant de 8 à 48 pouces, représentant une
longueur total de 16 000 km.

L’activité transport par canalisations se situe en amont des centres de transformation et de


consommation et en aval des centres de production.
I.2.2. Missions de la Branche Transport par Canalisations :

La Branche Transport par Canalisations a pour missions principales :

 Le transport par pipe-lines des hydrocarbures liquides et gazeux des centres de


production jusqu’aux terminaux marins d’Arzew, Bejaia et Skikda, à partir
desquels les exportations d’hydrocarbures ;
 L’alimentation des raffineries nationales, des unités de GNL (Gaz Naturel Liquéfié)
et GPL (Gaz Propane Liquéfié) ainsi que les réseau de distribution de gaz de
Sonalgaz ;
 L’élaboration des plans de développement et l’exploitation en matière de
transport des hydrocarbures ;
 La maintenance, l’entretien, le développement, la réalisation et la protection du
patrimoine de l’activité transport ;
 Coordination des aspects stratégiques liés à l’activité transport par canalisations,
ainsi que le règlement des interfaces opérationnelles critiques y afférentes :
 Gestion des interfaces opérationnelles ;
 Préparation de la prise de décision de portées stratégiques ;
 Management des projets internationaux pour lesquels l’activité aura
soumissionné seule ou dans le cadre d’un partenariat.

Dans le cadre de ces missions générales, l’Activité Transport par Canalisations :

 Défini, réalise, exploite, maintient et fait évoluer le réseau de canalisations et les


installations y afférentes pour répondre aux besoins des profits de transport de
Sonatrach dans les conditions optimales d’économie, de qualité, de sécurité et
l’environnement ;
 Assure la régulation entre la production et la commercialisation.

NB : Voir le schéma explicatif fonctionnel de la Branche Transport par Canalisations.

I.2.3. Présentation du patrimoine de TRC :

Allant de paire avec le rythme de développement, le réseau de transport des hydrocarbures


se développe de façon soutenue. Ainsi la longueur globale du réseau est passé de 11 500 km
en 1995 à environ 16 000 km à fin 2004, avec essentiellement l’apport des ouvrages dans le
transport du :

o Gaz : + 2 056 km
GK2 42 , GPDF 48 , GR2 42/48

o Pétrole: + 1 114 km
OZ2 34 , OH3 30

o GPL: + 1 393 km
LR1 10/24 + DLR1 16

Ainsi qu’un nombre important de stations de compression et de pompage véhiculant tout


produit confondu, une capacité de 326 millions de tonnes équivalent pétrole.

La Branche Transport par Canalisations possède :

 30 canalisations en service d’une longueur total de prés de 16 000 km ;


 77 stations de pompage et de compression, 256 machines principales d’une puissance
totale de plus de 2,5 millions de CV ;
 03 ports pétroliers (chargement) d’une capacité opérationnelle de 123 MTP ;
 02 bases principales de maintenance ;
 01 Centre National de Dispatching Gaz (CNDG) à Hassi R’mel ;
 01 Centre Dispatching des Hydrocarbures Liquides (CDHL) à Haoud El Hamra ;
 01 Centre de Stockage et de Transfert d’Huile (CSTH) à Hassi Berkine.

Tableau n°…. : Présentation du patrimoine de la Branche Transport par Canalisations10

Brut Condensât GPL Gaz Naturel Total


Unité Millions de Tonnes Gm3 MTEP
Nombre de canalisations 13 4* 5 20 42*
Longueur du réseau (Km) 5768 2024 3681 11044 22 517
Nombre de stations 34 6 16 36 89
Capacité opérationnelle : 168.8 35.9 32 199.6 437
-Réseau Principal 117.8 27.9 21.7 142.6 310
-Réseau Secondaire 51 8 11 57 127

I.2.4. Caractéristique du réseau Transport par Canalisations :

Le réseau de transport par canalisations réalisé par Sonatrach se résume dans le


tableau suivant :

Tableau n°… : Caractéristique du réseau Transport par Canalisations11

Ouvrages Symbole Diamètre Longueurs Mise en Capacité initiale

10
Source : Document interne de l’Activité Transport par Canalisations
11
Source : Document interne de l’Activité Transport par Canalisations
(pouces) (Km) service MTA
Gaz Pipe-lines
Hassi R’Mel-Arzew GZ0 24" 509 1961 3,60
Hassi R’Mel-Arzew GZ1 40" 507 1967/1979 13,50

Hassi R’Mel-Arzew GZ2 40" 507 1982 13,50

Hassi R’Mel-Arzew GZ3 42" 507 1989 15,40


Hassi R’Mel-Oued Saf Saf GO1 48" 549 1982 17,68

Hassi R’Mel-Oued Saf Saf GO2 43" 549 1986 8,84

Hassi R’Mel-Arzew GK1 40" 573 1971/1978 13,50

Hassi R’Mel-Arzew GG1 42" 436 1981 7,10

Gassi Touil-HMD GM1 40" 150 1967 6,30

Alrar- Hassi R’Mel GR1 42" 965 1987 5,07


Alrar- Hassi R’Mel GR2 48" 962 2000 24,00
Hassi R’Mel-Maghreb Europe GME 48" 573 1996 18,75
Hassi R’Mel-Skikda GK2 42" 573 2001 7,00
Pétrole Brut Pipe-lines
Ohanet-Haoud El Hamra OH1 20" 513 1983 9,00
Mesdar-Haoud El Hamra OH2 26" 103 1972 6,00
Hassi Berkine-Haoud El Hamra OH3 30" 300 1999 17,00
Haoud El Hamra-Arzew OZ1 28" 801 1965 15,50
Haoud El Hamra-Arzew OZ2 34" 801 2001 34,00
Haoud El Hamra-Skikda OK1 34" 637 1972 24,00
Haoud El Hamra-Béjaïa OB1 24" 660 1959 12,00
Beni Mansour-Alger OG1 16" 131 1971 3,00
In-aménas-Tunisie OT1 24" 265 1960 5,00
El borma-Mesdar OD1 20" 272 1977 2,50
Rhourde El Baguel-Mesdar OD3 20" 33 1999 5,00
GPL Pipe-lines
Haoud El Hamra-Arzew LNZ1 16" 801 1973 6,00
Hassi R’mel-Arzew LZ1 24" 503 1983 6,00
Alrar-Hassi R’mel LR1 26" 933 1996 6,40
Condensât Pipe-lines
Hassi R’mel-Arzew NZ1 28" 506 1973 20,00
Hassi R’mel-Haoud El Hamra NH1 8" 306 1960 0,70
Ohanet-Haoud El Hamra NH2 30" 518 1961/1983 8,00

I.2.5. Les perspectives de la Branche Transport par Canalisations :

Tableau n°…. : Perspectives de l’activité Transport par Canalisations12

Brut Condensât GPL Gaz Naturel Total


Unité Millions de Tonnes Gm3 MTEP
Nombre de canalisations 13 4* 5 20 42*
Longueur du réseau (Km) 5768 2024 3681 11044 22 517
Nombre de stations 34 6 16 36 89
Capacité opérationnelle : 168.8 35.9 32 199.6 437
-Réseau Principal 117.8 27.9 21.7 142.6 310
-Réseau Secondaire 51 8 11 57 127

* Y compris le NH1

I.2.6. Organisation de la Branche Transport par Canalisations (TRC) :

La Branche Transport par Canalisations (TRC) créée en 1988 à partir de la fusion (Direction
Transport et la Direction Canalisations), elle est présidée par un Vice-président (VP) nommé
par décret présidentiel sur proposition du Ministre chargé des hydrocarbures, il est assisté
dans l’exercice de ses fonctions, de conseillers, d’une coordination chargé du secrétaire de VP,
des assistants et d’une Sûreté Interne de l’Entreprise (SIE).

La Branche Transport par Canalisations (TRC) sert de pivot autour de ses métiers de base de
quatre (04) Divisions opérationnelles et de six (06) Directions Centrales fonctionnelles à savoir :

12
Source : Activité Transport par Canalisations. Plan annuel 2006. PMT 2006-2010. Comité Exécutif 31 Octobre
2005
a- Les Divisions Opérationnelles :

– Division Business et Développement (BDE) ;


– Division Etude et Développement (EDV) ;
– Division Maintenance (MTN) ;
– Division Exploitation (EXP).

b- Directions Centrales Fonctionnelles :

– Direction Etude et Planification (DEP) ;


– Direction Finances (DF) ;
– Direction Ressource Humaines (DRH) ;
– Direction Organisation et Systèmes Informatiques (DOSI) ;
– Direction Administration Siège (DAS) ;
– Direction Juridique (DJ).

Section 3 : Présentation de la Direction Finances :

I.3.1. Mission de la Direction Finances :

– Contribution à l’élaboration des politiques de la société en matière de finances,


de comptabilité, de financement des investissements et de gestion de la
trésorerie ;
– Elaboration de l’exécution des budgets, l’identification et analyses des écarts
ainsi que la proposition d’actions collectives ;
– Participation à la recherche de financement pour projets d’investissements
relevant de l’activité et aux montages financiers des projets devant être réalisés
en partenariat ;
– Gestion de la trésorerie de l’activité dans le cadre du système de gestion de la
trésorerie du groupe ;
– Consolidation de la comptabilité générale de l’activité et son suivi ainsi que la
maintenance des systèmes comptables ;
– Prise en charge de la fiscalité de l’activité ;
– Reporting vers la direction coordination groupe finances ;
– Assistances aux structures de l’activité.

I.3.2. Missions par Départements :

a- Missions du Département Comptabilité :

– Consolidation des comptes et l’établissement du bilan de l’activité ;


– Analyse des comptes du bilan et de synthèse de la gestion financière ;
– L’établissement des déclarations fiscales et coordination des relations avec
l’administration fiscale ;
– Interprétation de la réglementation fiscale ainsi que l’assistance aux structures
pour le traitement des contentieux fiscaux ;
– Conception des systèmes comptables et financiers, leurs harmonisations et leur
adaptation aux activités ainsi que la supervision de leur implantation.

b- Missions du Département Budget et Contrôle de Gestion :

– Définition des objets du plan annuel et cohérence avec le plan de


développement à moyen terme et l’élaboration des directives cadres pour la
préparation du plan ;
– Coordination et supervision des travaux de préparation du plan, sa
consolidation et sa présentation à la hiérarchie pur son adaptation ;
– Mise en œuvre et contrôle de l’exécution du plan annuel ainsi que le
déclenchement des actions correctives en vue d’atteindre les objectifs du plan ;
– Suivi du plan annuel ainsi que l’analyse des écarts et l’établissement de rapport
de synthèse sur la gestion des ressources mises en œuvres ;
– Elaboration des rapports d’exécution périodiques du plan.

c- Missions du Département Financement & Trésorerie :

– Elaboration des plans de financement annuels et pluriannuels ainsi que la


recherche et la mise en place de sources de financement appropriées ;
– Gestion prévisionnelle de la trésorerie et des relations avec les instances
financières ;
– Recouvrement des contrats de prêt et de mobilisation des emprunts pour les
besoins de l’activité ;
– Gestion de l’échéancier de remboursement sur crédits et emprunts.

Chapitre II: TRANSPORT PAR CANALISATION


INTRODUCTION

Le Transport par Canalisation constitue le maillon intermédiaire entre l’Amont de l’activité


pétrolière et gazière et les activités en Aval en matière de transformation, de traitement des
hydrocarbures et leur commercialisation.

Le transport par canalisations est une étape charnière dans la chaîne des hydrocarbures.

A- DEFINITION DU TRANSPORT PAR OLEODUCS ET GAZODUCS

Le transport par canalisation est un mode de transport de matières gazeuses, liquides,


solides ou État de la matière polyphasique, réalisé au moyen de conduites constituant
généralement un réseau système de transport.

Selon le produit transporté, les canalisations ont des noms ainsi que des règlementations,
des techniques de construction et d'exploitation différentes.

Les principaux systèmes de transport par canalisation concernent :

- le gaz naturel, transporté par gazoduc ;


- les hydrocarbures liquides, dont surtout le pétrole, transportés par oléoduc.

Le transport du pétrole est le plus souvent par un réseau d'oléoducs (ou de gazoducs si c'est
un gisement de gaz) allant du lieu de production jusqu'au terminal maritime de chargement.
La construction d'un tel réseau nécessite de grands moyens financiers, parfois des
négociations de longue haleine entre les compagnies pétrolières et les États si l'oléoduc doit
traverser un ou plusieurs États avant d'aboutir au terminal maritime.

Pour ce faire, au départ le fluide est passé par une station de compression qui comprime et
élève la pression à un certain niveau. Il est ensuite envoyé dans l'oléoduc pour être acheminé
vers la destination. Mais, en cours de route, par friction interne entre la paroi du tuyau et le
fluide, la pression diminue et le pétrole n'avance plus dans l'oléoduc. Cette diminution de
pression s'appelle la perte de charge. Aussi l'oléoduc est toujours équipé de stations de
pompage relais qui sont des stations de compression afin de maintenir une pression
constante dans le tuyau tout au long de l'oléoduc, plus ou moins nombreuses selon la
configuration du terrain traversé (montagne, vallée ou plaine) pour maintenir une pression
assez élevée afin de pouvoir écouler le brut à un débit raisonnable.

La pression, la densité, la température et la viscosité misent en jeu sont en fonction du profil


du terrain traversé.

B- CONSTRUCTION ET EXPLOITATION DES CANALISATIONS

Elles sont constitués de tubes d’acier soudés bout à bout, recouverts d’un matériau isolant
(polyéthylène, polypropylène,..) contribuant à leur protection contre la corrosion. Ils peuvent
être également revêtus intérieurement pour améliorer l’écoulement du fluide transporté ou
pour prévenir la corrosion interne si le gaz transporté est corrosif.

Selon leur nature d’usage, les gazoducs sont exploités par des industriels de l’exploration
production, du transport ou de la distribution. L’exploitation d’un gazoduc consiste à
maintenir l’ouvrage en bon état de service dans les conditions optimales de sécurité et de
coût.

LES TRAVAUX DE POSE :

L’organisation du chantier :

La construction d’une canalisation de transport de gaz est réalisée « en ligne » : les travaux
sont décomposés en différentes opérations qui sont réalisées successivement chacune par
une équipe spécialisée. Les différentes équipes se succèdent en progressant d’un bout à
l’autre du chantier avec une cadence d’avancement de 600 à 1000 m/jour pour les projets
nationaux et entre 300 à 500 m/jour pour les projets régionaux.

La durée moyenne du chantier « ligne » en un point déterminé est de 1 à 4 mois environ


selon le diamètre et la configuration du tracé et du site.
Les points particuliers tels que croisements de routes, rivières... constituent des «obstacles»
à la progression du chantier « ligne ». Leurs franchissements sont réalisés de manière
indépendante par des équipes spécifiques puis raccordés sur les tronçons de canalisation
posés de part et d’autre.

Remarque: Dans le cas d’une canalisation de grande longueur, afin de respecter l’échéancier
de construction, les travaux sont décomposés en lots : chaque lot correspond à la réalisation
complète d’un tronçon de l’ouvrage (longueur de l’ordre de 50 à 90 km).

Les différentes séquences :

Les différentes étapes de la réalisation du chantier sont les suivantes :


- Aménagement de la piste de travail : aménagement de l’emprise temporaire du
chantier pour permettre la circulation des engins, la mise en place des tubes et
le stockage des déblais ;
- Transport et bardage des tubes : répartition des tubes le long de la piste de
travail en bordure de la future tranchée ;
- Cintrage des tubes : mise en forme des tubes pour leur donner la courbure
voulue et permettre les changements de pente et de direction ;
- Soudage des tubes : assemblage des tubes bout à bout par soudage ;
- Contrôles des soudures d’assemblage : vérification de la qualité des soudures
réalisées ;
- Revêtement des joints soudés : reconstitution de l’enrobage extérieur des
tubes au droit des joints soudés ;
- Ouverture de la tranchée : réalisation des terrassements nécessaires à
l’enfouissement de la canalisation ;
- Mise en fouille des tronçons : mise en place des tronçons de canalisation au
fond de la tranchée ;
- Lestage : stabilisation de la canalisation si nécessaire dans les secteurs très
humides ;
- Remblaiement : remblaiement de la tranchée avec remise en place de la
couche de terre végétale ;
- Franchissement des obstacles particuliers : Réalisation des aménagements pour
les franchissements d’obstacles ;
- Raccordements : assemblages par soudage des différents tronçons posés ;
- Contrôles et épreuves : tests réglementaires destinés à s’assurer de la solidité
et de l’étanchéité de l’ouvrage ;
- Séchage de la canalisation : élimination de l’eau résiduelle dans la canalisation ;
- Remise en état des lieux : reconstitution des lieux dans leur état initial ;
- Remise en état des réseaux de drainage : reconstitution des réseaux de
drainage préexistants endommagés par les travaux ;
- Équipement de la ligne : construction des organes de tuyauteries permettant
l’entretien de l’ouvrage et l’interruption de transit du gaz en cas de défaut ;
- Constitution des archives techniques : établissement des divers documents et
plans relatifs aux ouvrages.

C- COMPOSANTS DES RESEAUX DE TRANSPORT PAR CANALISATION

Les réseaux de transport par canalisation sont composés de tronçons de conduites et


d'ouvrages connexes remplissant des fonctions précises :

- Les stations d'injection ou de départ (stations d'atterrage, des terminaux, des


stations d'entrée)

- Les stations de compression (pour les gaz) ou stations de pompage (pour les
liquides)

- Les postes de livraison (pour les destinataires intermédiaires ou finaux)

- Les postes de sectionnement (isolement du tronçon de la canalisation en cas de


fuite)

- Les postes de détente ou poste de régulation

- Les stations d'arrivée à la fin du réseau d’un transport


D- CARTE DU RESEAU DE CANALISATION

Chapitre III: Etude de la quantité du pétrole brut et du condensat


transportée pendant le mois de Mars 2017
- Introduction
- Données de base
- Observation

1. INTRODUCTION

Les installations névralgiques pour les activités de TRC sont


constituées par deux centres de dispatching (liquide et gaz).
Un important Centre de Dispatching d’Hydrocarbures
Liquides (CDHL) est implanté à Haoud El Hamra (Hassi Messaoud).
Le centre de dispatching pétrole de Haoud El Hamra bénéficie d’un plan de rénovation
destiné à augmenter ses capacités actuelles qui sont à plus de 750 000 baril/jour.
C’est à Hassi R’mel que se situe le Centre National
Dispatching Gaz (CNDG).
C’est là que sont calculées et injectées les quantités de gaz destinées aux clients de
Sonatrach pour alimenter les installations de Sonelgaz, les complexes GNL et les points de
chargement à l’export.
C’est également par ce centre de dispatching de Hassi R’mel que transite le gaz naturel (en
provenance des zones de production) et acheminé par le gazoduc transcontinental PEDRO DURAN
FARELL destiné à l’Espagne (via le Maroc) et par le gazoduc ENRICO MATTEI qui aboutit au marché
Italien (via la tunisie).

2. DONNEES DE BASE

Compte tenu des instructions de SONATRACH, les données de base sont représentées dans
le tableau suivant :
-Composition du condensat :

D’après le prélèvement à une pression de 42 bars et une température de 45°, réalisé par
SONATRACH ( pendant une expérience effectuée à part )on a eu les résultats de la
composition du gaz suivant :

Constituant %Mol
N2 0,03
CH4 65,07
C2H6 19,75
C3H8 12,37
LC4H10 0,62
NC4H10 1,6
LC5H12 0,2
NC5H12 0,24
NC6H14 0,09
NC7H16 0,03
TOTAL 100
MW(g/mol) 22,87

S T C Quantité transportée (en


tonnes métriques)

Pétrole Brut Réseau Nord 3 815 436,436

Réseau Nord OZ1/OZ2 1 891 648,005

OK1 941 854,042

OB1-D.OG1 981 934,389

Pétrole Brut Réseau Sud 2 600 588 ,281

Réseau Sud OH1 420 505,425

OH2 542 361,313

OH3/OH4 1 344 785,144

OT1 69 563,860
Condensat Réseau Nord 750 622,672

Réseau Nord NZ1 394 635,380

OB1 0 ,000

NK1 355 987,292

Condensat Réseau Sud 292 936,399

Réseau Sud NH2 292 936,399

STC : système de transport par canalisation

STC de pétrole Brut

OZ1 oléoducs Hawd el hamra - arzew

OZ2 oléoducs Hawd el hamra – arzew

OK1 oléoducs Hawd el hamra – Skikda

OB1-D.OG1 oléoducs Hawd el hamra – Bejaia

OH1 oléoducs In Amenas – Hawd el Hamra

OH2 oléoducs In Amenas – Hawd el Hamra

OH3/OH4 Hassi Berkine – HOH (centre de dispatching du

pétrole brut)

OT1 oléoducs In Amenas – Tunisie

STC de condensat

NZ1 Hassi R’mel - Arzew

OB1 inactif

NK1 Hawd el Hamra – Skikda

NH2 In Amenas - Hawd el Hamra


3. Observation

D’après les données de base tous les objectifs assignés sont atteints.

Chapitre IV
LA CORROSION : L’UNE DES PRINCIPALES ANOMALIES AFFECTANT LES

CANALISATIONS DE TRANSPORT DES HYDROCARBURES


INTRODUCTION

Il existe une multitude d’anomalies pouvant affecter une canalisation de transport des
hydrocarbures, notamment la perte de métal par le phénomène de corrosion sous ses
formes diverses (électrochimique, chimique, bactérienne, etc).

Cependant, dans ce qui suit, nous nous arrêterons uniquement et brièvement sur l’aspect
général de la corrosion et sur les moyens d’y faire face.

1. Définition de la corrosion
Dégradation et perte de métal résultant d’une réaction chimique entre le métal et son
environnement. Il s’agit d’un processus de transformation dans le cadre duquel le métal
passe de sa forme d’origine à une forme combinée (ou composite).

Toute canalisation en acier, enterrée dans le sol ou immergée, est amenée à se corroder à
plus ou moins longue échéance, en fonction de l'agressivité spécifique du milieu, de
l'hétérogénéité de ce milieu (pile géologique) ou des métaux (couple galvanique), ou
d'autres facteurs (comme la présence de courants vagabonds).

2. Moyens de protection contre la corrosion :

Afin de lutter contre cette corrosion, deux types de protection doivent être mises en œuvre.
Il s'agit de la protection passive et de la protection active ; la seconde complétant la
première.

 La protection passive :

Elle consiste à isoler des conduites à protéger du milieu environnant par l'utilisation de
revêtement et de raccord isolant. L'isolation de la canalisation doit être la plus soignée
possible, afin d'éviter le contact de l'électrolyte avec le métal de la canalisation.
Pour l'isolement par rapport à un métal différent, il est nécessaire de mettre en place des
joints ou des manchettes isolantes entre deux métaux différents, afin de supprimer le couple
galvanique, ou d'isoler électriquement des tronçons de canalisation afin de limiter les zones
à protéger cathodiquement.

La protection passive ne constitue pas un remède totalement idéal et définitif. Aucun


revêtement ne confère à un ouvrage un isolement infini. Malgré les contrôles effectués lors
de la pose de l'ouvrage, il reste toujours des micropores qui mettent le métal en contact
avec le sol. Quels que soient les soins apportés au remblaiement de l'ouvrage, des blessures
sont provoqués par les éléments constitutifs du terrain qui endommagent cette protection.
Et enfin le temps, en vieillissant les matériaux, contribue lui aussi à détériorer petit à petit les
qualités initiales de barrière à la corrosion que constitue le revêtement.

 La protection active :
Afin d’éviter que pipeline ne se trouve en position anode « soluble », on le place
artificiellement en position de cathode, d’ou le nom de « protection cathodique » sont
repartis le long du pipeline de façon à injecter ou soutirer de courant électrique dans la
canalisation, ou en vue de porter sont potentiel à des valeurs de l’ordre de -800 mV par
apport à sont environnement pour être efficace, la protection cathodique doit fonctionner
en permanence, car un fonctionnement intermittent entraînerait une dégradation rapide de
la structure protégée du fait de la succession des phases d’oxydation et de réduction. La
surveillance du bon fonctionnement de cette protection effectuée avec réglage corrélatif du
post nécessaire. Elle est généralement jumelée avec la surveillance générale de sécurité de
ligne.

Fig. La protection cathodique d’un pipeline

CONCLUSION

Ce stage au niveau de l’entreprise SONATRACH m’a été bénéfique, malgré la durée


relativement courte.

En effet il m’a permis d’acquérir les connaissances des données réelles utilisées dans la
réalisation des projets ainsi qu’une petite expérience concernant ce domaine travail.

Ceci constitue un apport appréciable pour mes connaissances notamment en ce qui


concerne les mesures et les données prises en considération avant d’entamer le projet du
transport du gaz par canalisation.

Je saisis ce passage pour remercier tout le personnel de la société SONATRACH pour leur bon

accueil, en particulier Mr.Louaness pour sa prise en charge et son bon accueil.


Bibliographie

- Documents SONATRACH.
- Sites web.
- Mémoires de fin d’études

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