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SOMMAIRE
Introduction ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………. 1
2. Missions de la SONATRACH
1. Historique
1-Introduction
2-Données de base
3- Observation
Conclusion …………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..…………………………………………………………………………………………………..………………………………………………………………………………… 29
Bibliographie
Annexes
INTRODUCTION
I.1.1. Historique :
Restructurée au début des années 80, SONATRACH se retire des activités de services
pétroliers, de pétrochimie, de raffinage et de la distribution, tout en demeurant un acteur
prééminent dans le secteur des hydrocarbures, cette restructuration a donné naissance à 17
grandes entreprises nationales autonomes, aujourd’hui sont au nombre de 14 filiales.
1
1 pouces = 25,4 Cm
Les deux lois de 1986 et 1991 ont permis à la SONATRACH d’entrer avec son grand
patrimoine dans des négociations et des accords avec des compagnies étrangères sur des
gisements de Gaz et de Pétrole existant, de ce fait plusieurs contrats ont été signés en 1995
et 1996 pour l’exploration et l’exploitation.
Nationalisation des hydrocarbures, incluent tous les intérêts détenus dans les sociétés
opérantes dans l’activité du transport.
La chaîne Gaz se consolide par la mise en service du GR1 42"/48" Alrar–Haoud El Hamra.
1987
Le décret présidentiel n° 98-48 du 11 Février 1998 a modifié les statuts, la forme juridique
de la SONATRACH et définit son objet social et ses organes. En vertu de ce décret, elle
devient une Spa disposant d’un "capital social de 277 milliards de dinars réparti en 277 mille
actions d’un million de dinars chacun, entièrement et exclusivement souscrit et libéré par
l’Etat"2. Elle emploie environ 50 000 salariés (120 000 avec ses filiales), produit à elle seule 30
% du PNB de l'Algérie.
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Source : Rapport financier SONATRACH 2003. Page 87
3
Source : Rapports annuels. Activité Transport par Canalisations
partenaires en vue de négociations et d’accords avec des compagnies étrangères sur des
gisements de Gaz et de Pétrole brut.
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SH-BP désigne : SONATRACH-British Petroleum
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Décret présidentiel n° 98/48 portant sur les missions de la SONATRACH
L’activité de la SONATRACH a énormément évolué et cela se traduit par les résultats
suivants :
* Six (6) découvertes ont été enregistrées au cours de l’année 2001 dont deux (2) en association
Φ Six (6) découvertes ont été enregistrées au cours de l’année 2002 dont deux (2) en association
δ Sept (7) découvertes ont été enregistrées au cours de l’année 2003 dont quatre (4) en association
β Treize (13) découvertes ont été enregistrées au cours de l’année 2004 dont huit (8) en association
λ Huit (8) découvertes ont été enregistrées au cours de l’année 2005 dont deux (2) en association
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Source : Rapport annuel et financier SONATRACH
Grâce à la situation géographique privilégiée du pays par rapport aux grands marchés
consommateurs, SONATRACH a développé son action commerciale vers l’Europe de l’Ouest et
les USA tout en portant attention aux pays du porteur méditerranéen et particulièrement aux
pays du Maghreb.
La revue Petroleum Intelligence Weekly (PIW’s Top 50)7 du 26 septembre 2005, a classé
SONATRACH au rang de 12éme entreprise mondiale et de 1ére entreprise africaine.
SONATRACH maintient ainsi son leadership sur le continent africain et assoit sa position de
12 entreprise dans le top 50 des plus grandes entreprises mondiales, elle occupe aussi la 3 éme
éme
place des plus grands exportateur de Gaz Naturel dans le monde, 12éme en GPL et GNL.
Ce classement, conforte les efforts déployés par SONATRACH pour s’élever au rang de
grands majors dans le domaine des hydrocarbures, le chiffre d’affaires de prés de 32,8 milliards
de dollars, réalisé en 2004 est à l’origine de son maintien parmi les leader de l’industrie
pétrolière.
1ère : Saoudi Amarco (Arabie Saoudite), 2ème : Exxon Mobil (USA), 3ème : PDV (Venezuela), 4ème :
NIOC (Iran), 5ème : BP (Royaume-Uni), 6ème : Shell (Anglo-néerlandais), 7ème : Total (France), 8ème :
Cheveron (USA), 9ème : Pemex (Mexique), 10ème : Petro China (Chine), 11ème : Conoco Philips
(USA), 12ème : Sonatrach (Algérie).
a- Organisation de la SONATRACH :
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PIW : Organisme qui mesure les performances des firmes pétrolières internationales
La SONATRACH est organisée autour de ses métiers dans les activités où se crée la richesse
et en assurant à ses activités appui et expérience à travers les fonctions centrales du groupe,
elle se résume en trois points :
La présidence :
Dans un rôle de société mère, qui assure les fonctions de pilotage stratégique et cohérence.
Elle est présidé par un Président Directeur Général nommé par décret présidentiel du 17
septembre 2003, le P-DG s’articule sur un Comité Exécutif, un Secrétaire Général et le Comité
d’Examen et d’Orientation, il est désormais assisté d’un Chef de Cabinet, de Conseillers et de
Directeurs.
La Sûreté Interne de l’Entreprise (SIE), reste par ailleurs une fonction rattachée au Président
Directeur Général.
Ce sont un nombre homogène d’activité, fonctionnant selon les règles d’une entreprise
autonome dans le cadre des objectifs stratégiques de la présidence.
Elles constituent l’espace de formation des richesses du groupe, elles sont au nombre de
quatre Activités (Branches) exerçant des métiers de base recentrant sur le développement du
potentiel d’affaires en Algérie avec un appui approprié au développement des ses Activités
international, il s’agit de :
Les filiales de participation de la SONATRACH, qui représentent pour certaines des entités
pertinentes de l’exercice spécifique des métiers de base, et pour d’autres la volonté de
diversification du portefeuille du groupe elles sont aujourd’hui entièrement intégrées dans les
stratégies opérationnelles de l’ensemble des activités en Algérie et à l’étranger.
Elles sont distribuées dans cinq (5) "Holding"8 dont l’objectif et les missions sont fixées dans
leurs statuts respectifs :
Structure Fonctionnelles :
Elles permettent de coordonner les stratégies, les politiques et les activités du groupe, en
élaborant les instruments de pilotage et en faisons appui et expertise aux structures
fonctionnelles.
b- Organes de la SONATRACH :
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Holding :………..
La SONATRACH est dotée des organes suivants :
Assemblée Générale ;
Conseil d’Administration ;
Président Directeur Général.
- Assemblée générale :
Elle est composée des représentants de l’Etat, à savoir :
Elle est présidée par le Ministre chargé des Hydrocarbures, le P-DG de Sonatrach participe
à l’Assemblée générale.
- Conseil d’Administration :
Il est composé de :
Le P-DG est nommé par décret présidentiel du 17 septembre 2003 sur proposition du
Ministre chargé des Hydrocarbures, il est assisté dans l’exercice de ses fonctions d’un comité
Exécutif composé des principaux dirigeants de Sonatrach.
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Le décret présidentiel du 17 septembre 2003, portant nomination de Monsieur Mohamed MEZIANE, en
qualité de Président Directeur Général de la SONATRACH
I.2.1. Historique :
Les premières expédition de pétrole brut à partir de Hassi Messaoud ont été réalisées en
1958, d’abord par l’intermédiaire d’un Oléoduc de six (6) pouces dénommé Baby pipe reliant
ce gisement à la gare ferroviaire de Touggourt puis par wagons citernes entre stockage et
déchargement.
L’engineering ;
La réalisation ;
L’exploitation.
Aujourd’hui, l’activité Transport par canalisations (SH-TRC) gère l’ensemble du réseau pipes
de transport des hydrocarbures liquides et gazeux ; il comporte 30 canalisations dont 16
Oléoducs et 14 Gazoducs de différents diamètres allant de 8 à 48 pouces, représentant une
longueur total de 16 000 km.
o Gaz : + 2 056 km
GK2 42 , GPDF 48 , GR2 42/48
o Pétrole: + 1 114 km
OZ2 34 , OH3 30
o GPL: + 1 393 km
LR1 10/24 + DLR1 16
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Source : Document interne de l’Activité Transport par Canalisations
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Source : Document interne de l’Activité Transport par Canalisations
(pouces) (Km) service MTA
Gaz Pipe-lines
Hassi R’Mel-Arzew GZ0 24" 509 1961 3,60
Hassi R’Mel-Arzew GZ1 40" 507 1967/1979 13,50
* Y compris le NH1
La Branche Transport par Canalisations (TRC) créée en 1988 à partir de la fusion (Direction
Transport et la Direction Canalisations), elle est présidée par un Vice-président (VP) nommé
par décret présidentiel sur proposition du Ministre chargé des hydrocarbures, il est assisté
dans l’exercice de ses fonctions, de conseillers, d’une coordination chargé du secrétaire de VP,
des assistants et d’une Sûreté Interne de l’Entreprise (SIE).
La Branche Transport par Canalisations (TRC) sert de pivot autour de ses métiers de base de
quatre (04) Divisions opérationnelles et de six (06) Directions Centrales fonctionnelles à savoir :
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Source : Activité Transport par Canalisations. Plan annuel 2006. PMT 2006-2010. Comité Exécutif 31 Octobre
2005
a- Les Divisions Opérationnelles :
Le transport par canalisations est une étape charnière dans la chaîne des hydrocarbures.
Selon le produit transporté, les canalisations ont des noms ainsi que des règlementations,
des techniques de construction et d'exploitation différentes.
Le transport du pétrole est le plus souvent par un réseau d'oléoducs (ou de gazoducs si c'est
un gisement de gaz) allant du lieu de production jusqu'au terminal maritime de chargement.
La construction d'un tel réseau nécessite de grands moyens financiers, parfois des
négociations de longue haleine entre les compagnies pétrolières et les États si l'oléoduc doit
traverser un ou plusieurs États avant d'aboutir au terminal maritime.
Pour ce faire, au départ le fluide est passé par une station de compression qui comprime et
élève la pression à un certain niveau. Il est ensuite envoyé dans l'oléoduc pour être acheminé
vers la destination. Mais, en cours de route, par friction interne entre la paroi du tuyau et le
fluide, la pression diminue et le pétrole n'avance plus dans l'oléoduc. Cette diminution de
pression s'appelle la perte de charge. Aussi l'oléoduc est toujours équipé de stations de
pompage relais qui sont des stations de compression afin de maintenir une pression
constante dans le tuyau tout au long de l'oléoduc, plus ou moins nombreuses selon la
configuration du terrain traversé (montagne, vallée ou plaine) pour maintenir une pression
assez élevée afin de pouvoir écouler le brut à un débit raisonnable.
Elles sont constitués de tubes d’acier soudés bout à bout, recouverts d’un matériau isolant
(polyéthylène, polypropylène,..) contribuant à leur protection contre la corrosion. Ils peuvent
être également revêtus intérieurement pour améliorer l’écoulement du fluide transporté ou
pour prévenir la corrosion interne si le gaz transporté est corrosif.
Selon leur nature d’usage, les gazoducs sont exploités par des industriels de l’exploration
production, du transport ou de la distribution. L’exploitation d’un gazoduc consiste à
maintenir l’ouvrage en bon état de service dans les conditions optimales de sécurité et de
coût.
L’organisation du chantier :
La construction d’une canalisation de transport de gaz est réalisée « en ligne » : les travaux
sont décomposés en différentes opérations qui sont réalisées successivement chacune par
une équipe spécialisée. Les différentes équipes se succèdent en progressant d’un bout à
l’autre du chantier avec une cadence d’avancement de 600 à 1000 m/jour pour les projets
nationaux et entre 300 à 500 m/jour pour les projets régionaux.
Remarque: Dans le cas d’une canalisation de grande longueur, afin de respecter l’échéancier
de construction, les travaux sont décomposés en lots : chaque lot correspond à la réalisation
complète d’un tronçon de l’ouvrage (longueur de l’ordre de 50 à 90 km).
- Les stations de compression (pour les gaz) ou stations de pompage (pour les
liquides)
1. INTRODUCTION
2. DONNEES DE BASE
Compte tenu des instructions de SONATRACH, les données de base sont représentées dans
le tableau suivant :
-Composition du condensat :
D’après le prélèvement à une pression de 42 bars et une température de 45°, réalisé par
SONATRACH ( pendant une expérience effectuée à part )on a eu les résultats de la
composition du gaz suivant :
Constituant %Mol
N2 0,03
CH4 65,07
C2H6 19,75
C3H8 12,37
LC4H10 0,62
NC4H10 1,6
LC5H12 0,2
NC5H12 0,24
NC6H14 0,09
NC7H16 0,03
TOTAL 100
MW(g/mol) 22,87
OT1 69 563,860
Condensat Réseau Nord 750 622,672
OB1 0 ,000
pétrole brut)
STC de condensat
OB1 inactif
D’après les données de base tous les objectifs assignés sont atteints.
Chapitre IV
LA CORROSION : L’UNE DES PRINCIPALES ANOMALIES AFFECTANT LES
Il existe une multitude d’anomalies pouvant affecter une canalisation de transport des
hydrocarbures, notamment la perte de métal par le phénomène de corrosion sous ses
formes diverses (électrochimique, chimique, bactérienne, etc).
Cependant, dans ce qui suit, nous nous arrêterons uniquement et brièvement sur l’aspect
général de la corrosion et sur les moyens d’y faire face.
1. Définition de la corrosion
Dégradation et perte de métal résultant d’une réaction chimique entre le métal et son
environnement. Il s’agit d’un processus de transformation dans le cadre duquel le métal
passe de sa forme d’origine à une forme combinée (ou composite).
Toute canalisation en acier, enterrée dans le sol ou immergée, est amenée à se corroder à
plus ou moins longue échéance, en fonction de l'agressivité spécifique du milieu, de
l'hétérogénéité de ce milieu (pile géologique) ou des métaux (couple galvanique), ou
d'autres facteurs (comme la présence de courants vagabonds).
Afin de lutter contre cette corrosion, deux types de protection doivent être mises en œuvre.
Il s'agit de la protection passive et de la protection active ; la seconde complétant la
première.
La protection passive :
Elle consiste à isoler des conduites à protéger du milieu environnant par l'utilisation de
revêtement et de raccord isolant. L'isolation de la canalisation doit être la plus soignée
possible, afin d'éviter le contact de l'électrolyte avec le métal de la canalisation.
Pour l'isolement par rapport à un métal différent, il est nécessaire de mettre en place des
joints ou des manchettes isolantes entre deux métaux différents, afin de supprimer le couple
galvanique, ou d'isoler électriquement des tronçons de canalisation afin de limiter les zones
à protéger cathodiquement.
La protection active :
Afin d’éviter que pipeline ne se trouve en position anode « soluble », on le place
artificiellement en position de cathode, d’ou le nom de « protection cathodique » sont
repartis le long du pipeline de façon à injecter ou soutirer de courant électrique dans la
canalisation, ou en vue de porter sont potentiel à des valeurs de l’ordre de -800 mV par
apport à sont environnement pour être efficace, la protection cathodique doit fonctionner
en permanence, car un fonctionnement intermittent entraînerait une dégradation rapide de
la structure protégée du fait de la succession des phases d’oxydation et de réduction. La
surveillance du bon fonctionnement de cette protection effectuée avec réglage corrélatif du
post nécessaire. Elle est généralement jumelée avec la surveillance générale de sécurité de
ligne.
CONCLUSION
En effet il m’a permis d’acquérir les connaissances des données réelles utilisées dans la
réalisation des projets ainsi qu’une petite expérience concernant ce domaine travail.
Je saisis ce passage pour remercier tout le personnel de la société SONATRACH pour leur bon
- Documents SONATRACH.
- Sites web.
- Mémoires de fin d’études