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INTRODUCTION

L'utilisation des canalisations en acier pour le transport des hydrocarbures présente le


plus d'avantages sur tous les plans, cependant l’acier par rapport à d'autres matériaux (fonte,
plastique…), a 1'inconvénient d'être sensible à la corrosion. Cet inconvénient nécessite donc
des moyens surs de le protéger contre les phénomènes d'attaque par les différents agents
agressifs, présents dans le sol tels que les ions agressifs, les bactéries, les courants vagabonds,
les courants d'électrolytes…

L'évaluation du danger de corrosion de l’acier dans le sol se ramène en dernier ana-


lyse a un phénomène électrochimique ; elle dépend d'une part de 1'agressivité propre du sol
dans le quel est posée la canalisation, d'autre part de 1'existence possible de phénomènes
d'électrolyse lies aux courants vagabonds.

I1 s'avère donc que toute canalisation enterrée dans le sol est soumise à trois types
de corrosions : chimique, électrochimique et bactériologique.

Pour protéger les canalisations enterrées et maintenir une exploitation durable et


dans des bonnes conditions, il est nécessaire de prévoir des moyens surs permettant de mi-
nimiser le risque de la corrosion.

Il existe deux moyens de protection qui permettent de diminuer le risque de corrosion :

1. La protection passive.
2. La protection active.

Mais malgré toutes les méthodes de protection utilisées il y a toujours des phénomènes
de corrosion lorsque la canalisation est mise en exploitation, entrainant parfois des dangers
considérables (éclatement de la canalisation, fuites importantes suivies d'incendie....).

Pour remédier ces incidents, il est nécessaire d'utiliser un moyen préventif qui se ré-
sume dans l'outil intelligent permettant de chercher d'éventuelles corrosions a 1'aide d'un ra-
cleur dote d'un système radiographie a rayon X, Cette opération consiste à localiser les zones
corrodées ainsi que leurs avancement en profondeur dans une canalisation enterrée et se fait
par une inspection programmée qui ne dérange en aucun cas 1'exploitation du produit à trans-
porter.

Apres avoir termine l'inspection le long du pipeline, la corrosion serra classée se-
lon son degré en profondeur et traite suivant sa catégorie par 1'opération de réhabilita-
tion de la canalisation.
1.1 Historique sur la SONATRACH :

L'entreprise nationale de transport et de commercialisation des hydrocarbures SONA-


TRACH est au service de 1'économie nationale depuis sa création en 1963, elle a subit des
changements et des reformes en passant a l'extension sur l'ensemble des activités pétrolières,
puis la nationalisation des hydrocarbures en 24 février 1971, et la restriction en 1982 qui a vu
la naissance de 17 entreprises autonomes, par sa modernisation et sa valorisation des res-
sources humaines en 1992 la SONATRACH est devenue un groupe pétrolier international in-
tègre.

1.2 Présentation de TRC (Activité de Transport par canalisations)

Actuellement SONATRACH comporte 05 branches dont la branche activité trans-


port par canalisation TRC, Cette branche prend en charge le transport des hydrocarbures li-
quides (Pétrole brut, Condensat, GPL) et gazeux (Gaz Naturel) par canalisations.

Cette Prise en charge s'effectue par la définition, le développement, la gestion et


1'exploitation du réseau de transport, de stockage, de livraison et de chargement des hydro-
carbures.

Sonatrach TRC dispose d'un réseau de canalisation d'une longueur globale d'environ 16
000 km repartit en 07 régions dont deux gazoducs transcontinentaux, l’un va vers l'Espagne
via le Maroc (Pedro Duran Farel) nomme GME et 1'autre vers l'Italie via la Sicile (Enrico
Mattei) nomme transmed.

Ces Oléoducs et Gazoducs sont relies a un total de 288 Machines (de pompage et de
compression), et a 113 Bacs de stockage d'une capacité total de 4,3 Millions de m3 pour les
hydrocarbures liquides.

Ses canalisations sont présentées dans le tableau 1 :

Tableau 1:

Hydrocarbure Nombre de Nombre de

Transports pipes stations


Petrol Brut 11 34
GAZ Nature) 14 31
Gaz Petrol Liquide 3 9
Condensat 2 3
Des moyens de modernisation et de gestion du réseau ont été mis en place afin d"assurer
l"acheminement des hydrocarbures dans des conditions de l"economie, de la qualité, de la sécu-
rité et de 1"environnement qu’exigent les normes internationales_

CONATRACH prévoit de porter ses exportations en gaz naturel à 85 milliards de m3


en renforçant sa nappe de pipes par deux nouveaux gazoducs dont le Medgaz, une filiale
conjointe de 8onatrach en partenariat avec d'autre compagnies européennes tels que (Cepsa,
GDF, Endesa, Eni, TotalFinaElf) a pour diamètre 48" et d'une longueur environ 747 km re-
liant directement l’Algerie a l'Espagne (Beni Saf vers Almeria via la mer méditerranéenne).

Un deuxième gazoduc de 1 550 km de longueur reliant 1"Algérie à 11talie via la Sar-


daigne est en projet. II est confie a GALSI, une filiale conjointe entre Sonatrach, Enelpower,
Edison, EOS et wintershall Additivement, il y a aussi. Une Société d’étude de faisabilité a été
également pour le projet de gazoduc transafricain de 4 400 km de long, reliant le Nigeria à
1’Algérie.

FIG 1.2.1 : Schéma montrant les de projets de Gazoducs Med GAZ. Et GALSI

L’industrie des gazoducs cherche à améliorer sans cesse la capacité, la sécurité, l’effica-
cité et la rentabilité des gazoducs afin de réduire les coûts liés au transport. Ce volet représente,
en effet, une part importante du prix final du produit
FIG : RESEAU DE TRANSPORT ACTUEL

La branche TRC se comporte de 07 directions régionales dont DRGA(Arzew), DRGB(Be-


jaia), DRGS(Skikda), DRGI (In Amenas), DRGH (Haoud El Hamra), Transmed (Oued Saf-
saf/Biskra) et GME (Al Aricha/Tlemcen)
1.2.1 La Direction Régionale Ouest RTO

La Direction Régionale Ouest RTO, dont le siège est a Arzew, Ore une nappe de pi-
pelines composée de 10 (Dix) pipes, transportant quatre produits pétroliers a partir des
centres de productions situes au grand sud vers les complexes et unités de transformation du
pole d'Arzew ainsi que vers les différents points de chargement du port.

La Direction Régionale Arzew (RTO) a pour mission :

 Le transport, le stockage et la commercialisation des hydrocarbures liquide


et gazeux.
 L'exploitation, la maintenance et la production du patrimoine de la direc-
tion.
 L'élaboration et la réalisation des programmes des budgets annuels.
 Le suivi de la réalisation des projets d'extension, de renouvellement,

De valorisation du potentiel existant confie a la Direction. Les hydro-


carbures transportes a travers les canalisations gérées et exploitées par RTO
sont :

 Le Gaz Naturel.
 Le Pétrole Brut.
 Le Condensat.
 Le Gaz Pétrole Liquéfié (GPL).

Le transport de ces produits est assure, a partir des champs de Hassi-Messaoud


et Hassi- R'Mel vers le port d'Arzew, par :

 10 canalisations de 12" à 48" de diamètre totalisant une longueur de


5400 Km
 34 stations de pompages et de compressions.
 148 turbopompes et turbocompresseurs.
 03pares de stockages de pétrole brute et de condensat d'une
Capacité de 1000000 m3.
 06 postes de chargements.

L'exploitation et la maintenance des installations est assurée par : 0 02 structures


d'exploitation Gaz et Liquide (EXG-EXO). 0 02 structures de Maintenance (MNT -
PTO).
La construction des gazoducs et oléoducs :

La nappe RTO se compose de cinq (05) oléoducs et cinq (05) gazoducs.

Oléoducs :

 OZ1 28" : Petrol brut.


 OZ2 34" : Parole brut.
 NZ1 28" : Condensate.
 GPL 24" : Gaz de petrol liquefie.
 LNZ1 16" : Gaz de petrol liquefié + Condensat.
Gazoducs:
 GZO 24"/20" : Gaz naturel.
 GZ1 40" : Gaz naturel.
 GZ2 40" : Gaz naturel.
 GZ3 42" : Gaz naturel.
 GZ4 48" : Gaz naturel (Medgaz).
Les dix pipes viennent en parallèle de Hassi R’Mel (PK 0), une fois arrivées a El-
Matmar (w.Relizane) (PK 435) elles se divisent en deux groupes.

Le premier : ancien trace (GZO - OZ1 - LNZ1 - GZ l) par la Macta

Et le deuxième nouveau trace (NZ 1 - GZ2 - GZ3 - LZ l -OZ2-GZ4) par Mohamme-


dia, pour se regrouper de nouveau a Arzew.

Ainsi le faisceau long une distance de 505 km.

1.2.2 Présentation du département de protection des ouvrages (DPO):

Le département protection des ouvrages est la structure chargée de la maintenance


et 1'entretient des ouvrages concentres (stations) et canalisations d'hydrocarbures. Il a
pour mission :

 Suivi et contrôle des paramètres de protection cathodique.


 Renouvellement de déversoirs.
 Inspection des canalisations par outils spécialisés.
 Réfection de revêtement détériore.
 Remplacement de tronçons défectueux.
 Intervention pour réparation des canalisations en cas de fuites ou éclatement.
 Entretien et réparation des ouvrages concentrent (PS, VS, PC, PP).
 Réparation et entretien des bacs de stockages.
II.1. Généralités sur la corrosion

II.1.1 Introduction

La corrosion désigne l’altération d’un objet manufacture par

L’environnement. La corrosion intervient Bans certaines formes d'usure des sur -


faces dont les causes sort à la fois physicochimiques et mécaniques.
Les exemples les plus connus sont les altérations chimiques des métaux dans I’ eau
(avec ou rams oxygène), telles la rouille du fer et de l’acier ou la formation de vert-de-gris
sur le cuivre et ses alliages (bronze, laiton). Cependant, la corrosion est un domaine bien
plus vaste qui touche toutes sortes de matériaux (métaux, céramiques, polymères) dans des

Environnement variable (milieu aqueux, atmosphère, hantes

Températures).

L'étude des phénomènes de corrosion est un domaine de la science des matériaux,


qui comporte à la fois des notions de chimie et de physique (physico-chimie). La corrosion
est un problème industriel important car a l origine d’accidents (rupture d’une pièce), Par
ailleurs, il représente un coût important (on estime que chaque seconde, 5tonnes d’acier
sont perdues le monde, soit un coût de 2% du produit brut mondial).

IL 1.2 Définition

La corrosion est one dégradation dune substance, en particu-


lier an métal ou un alliage, provoquée par l'action chimique d'un li-
quide ou d'un gaz sur la substance. Le terme corrosion s'applique
plus particulièrement à faction graduelle d'agents naturels, tels que
l’air ou l'eau salée, sur les métaux. La corrosion est une branche de
la chimie, car elle traite la réaction entre un métal et un réactif. Si ce
dernier est liquide, on parle de corrosion en solution ; s'il est gazeux,
il s’agit de corrosion sèche.

Fig. II.2. Image de corrosion

11.1.3 Corrosion des métaux

La corrosion des métaux est un phéno-


mène naturel. Elle est dans la grande majorité des
cas une réaction électrochimique (une oxydo ré-
duction) qui fait intervenir la pièce manufacturée
et 1'environnement.
Le matériau dont est faite la pièce n'est pas le seul facteur conditionnant la vitesse
du processus d'oxydation, puisque la forme de la pièce et les traitements subis (mise en
forme, soudure, vissage) joue un rôle primordial. Ainsi, un assemblage de deux métaux dif -
férents (par exemple deux nuances d'acier, ou le même acier traite différemment) peut créer
une corrosion accélérée ; On voit d'ailleurs souvent des traces de rouille au niveau des
écrous. Si la pièce présente un interstice (espace) (par exemple entre deux plaques), cela
pourra former un milieu confine qui évoluera différemment du reste de la pièce et donc
pourra aboutir a une corrosion locale accélérée. Toute hétérogénéité peut conduire à une
corrosion locale accélérée, comme par exemple aux cordons de soudure.

La corrosion est donc un phénomène qui dépend du matériau utilise, de la concep -


tion de la pièce (forme, traitement, assemblage) et de 1'environnement. Le processus de
corrosion peut également titre ralenti en agissant sur la réaction chimique en elle-même.

11.1.4 Classification de la corrosion

La corrosion se manifeste sous plusieurs aspects, selon le type de maté-


riaux et le type de fluide corrodant, on peut distinguer trois types de corrosion.

11.1.4.1 Corrosion chimique:

I1 s'agit d'une réaction hétérogène entre le solide métallique et :

a). une phase gazeuse :

La corrosion sèche design la corrosion dans les gazes (02, SO2, CO, CO2…etc.)À
haute température ce phénomène intervient dans des activités industrielles spécifiques ou
faisant appel a une technologie avancée : procédé de synthèse de l'industrie chimique et pé -
trochimique, production et traitement des métaux.

b) une phase liquide :

L'attaque d'un métal solide par un autre liquide (par exemple le mercure) par un sel
fondu ou par un liquide organique (Al dans A1C1 4) peut être considérée comme une corro-
sion chimique

La corrosion purement chimique c'est l'attaque directe du métal par le milieu am -


biant sans intervention d'un courant électrique.

11.1.4.2 Corrosion électrochimique

La corrosion électrochimique caractérise plus particulièrement la corrosion des métaux en


contact d'une solution aqueuse contenant un électrolyte dissous et de se fait, conductrice de
1'électricité des électrons libres prenant part au processus de cette corrosion humide avec la
quelle nous sommes le plus souvent confrontes.Ce problème produit dans les solutions
aqueuses capables de faire intervenir le passage d'un courant par déplacement de charges.

Alors ces derniers sont causes par une dissymétrie détruisant un équilibre, cette dis -
symétrie peut provenir du métal ou de 1'électrolyte (Voir Fig. II.2)
e-

Fig. II.1.4.2 : corrosion électrochimique

Electrode cathodique dont le potentiel Electrode anodique dont le potentiel est


11.1.4.3 Corrosion biologique
Est plus faible. I1 y a corrosion de métal . plus élevée Corrosion du métal

La corrosion biologique est 1'attaque des métaux par des bactéries. Il peut alors y
avoir formation de composes, tels que le dioxyde de carbone, l'anhydride Sulfureuse ou des
acides organiques qui détériorent le métal. La corrosion biologique intervient en particulier
dans les canalisations enterrées et les coques de bateau.

11.1.5 Types de corrosion

La corrosion se manifeste sous plusieurs aspects, selon le type de maté -


riaux et la nature du milieu corrodant.

I1.1.5.1 Corrosion uniforme

La corrosion uniforme qui résulte en une réduction relativement uniforme de la sur -


face du métal, selon un processus électrochimique ou chimique, est plus facile a contrôler,
soit par un bon choix du métal, ou par moyen de protection comme 1'application de la pein -
ture ou de revêtement.

1I.1.5.2 Corrosion galvanique


Cette forme de corrosion se manifeste quand il y a deux métaux différents, en
contact, en présence d'une solution conductrice. La différence du potentiel entre les deux
métaux crée un courant de corrosion dont l’un des métaux est corrode (le métal le moins
noble) : c'est 1'anode, tandis que le métal le plus noble ne se corrode pas : c'est la cathode.

La corrosion galvanique est souvent caractérisée par son augmentation au voisinage


de la jonction entre les deux métaux.

1L1.5.3 Corrosion érosion

Il y a corrosion- érosion quand le déplacement d'un fluide corrosif (gaz, liquide) a


la surface d'un métal accélérer la détérioration du matériau. Il existe une forme d'érosion
<<gravitation >>, elle est due à la formation et destruction des bulles de vapeur sur la sur -
face métallique par suite de haute pression. Cette manifestation se rencontre fréquemment
dans les pompes ou les tuyauteries.

11.1.5. 4 Corrosion par frottement

C'est le contacte de deux surfaces métalliques en mouvement relatif, les produits


de corrosion sont habituellement les oxydes obtenus après usure.

1I.1.5.5 Corrosion par cavitation

C'est une forme particulière de la corrosion érosion. Si la pression exercée sur un li -


quide est suffisamment réduite, il se met a bouillir lorsque les conditions d'agitation sont
telles que des zones de haute et basse pression sont formées, des Bulles de vapeur se créent
a l'interface métal liquide et la corrosion est amorcée, ce type de corrosion se produit sur les
rotors des pompes et les hélices.

11.1.5. 6 Corrosion par crevasse

Ce type de corrosion se développe surtout en milieu stagnant, sous les dépôts


adhérents de matière solide (joints non étanches, sous les boulons et écrous).

11.1.5. 7 Corrosion par piqure

Manifestation classique de 1'attaque des chlorures sur les aciers inoxydables.


Seule une faible surface externe est affectée, mais 1'attaque se prolongeant en profon -
deur, la résistance mécanique de 1'équipement est rapidement affectée.

1I.1.5. 8 Corrosion inter granulaire

La corrosion inter granulaire est un type de corrosion caractérise par les susceptibi -
lités plus grandes des joints des gaines a faction du milieu corrosif, le métal se corrode en
profondeur.
11.1.5. 9 Corrosion sous contrainte

Cause par faction conjuguée d'une contrainte mécanique et d'un milieu corrosif.
On connait ainsi la corrosion de:

v Du laiton dans 1'ammoniac.


v L'acier carbone dans les solutions de nitrates.
v Le titane dans le méthanol.
v L’aluminium dans 1' eau de mer.
v L'or dans l'acide acétique.
La contrainte peut titre due aux conditions d'utilisation ou titre résiduelle après mise en
forme.

11.1.5. 10 Corrosion par fatigue

Elie est due a des effets mécaniques lorsque les métaux et les alliages sont soumis
a des tentions cycliques (efforts périodiques alternes ou vibration).

Sous 1'effet de traction compression, les fissures sont généralement de type


transgranulaire avec peu d'embranchement secondaire.

I1.1.5. 11 Corrosion sélective

La corrosion sélective est caractérisée par le fait que 1'un des constituants
de 1'alliage est corrodable que les autres, donc

11.2 THERMODYNAMIQUE DE LA CORROSION :

Le but de 1'étude thermodynamique d'un processus de corrosion est


précisément déterminer les domaines de formation des différentes espèces
possibles et déduire les conséquences.

11.2.1 Le potentiel d'un métal en solution

L’orque un métal est plonge dans une solution (électrolyte) des ions positifs passent en solu -
tion, tandis que des charges négatives apparaissent sur le métal. Ces différentes charges une
fois présente à l'interface métal- solution, créent une différence de potentiel sous 1'effet d'un
champ électrostatique, qu'on appelle potentiel thermodynamique.
Ce diagramme permet de prévoir le comportement du fer pur selon le PH et selon la ten -
sion (impose ou par la présence de substance oxydo-réductrices, ou par une source exté -
rieur de courant)

L'ensemble des droites ainsi tracées définit les différents domaines, chacun
d'eux représente le domaine de stabilité thermodynamique d'un compose pare
exemple pour le fer, 03 cas peuvent se produire :

1- Le métal subit la corrosion en passant a 1'état d'ion ou de composes, il y a forma -


tion de micros-pile a la surface du métal, donc il y a oxydation du métal et disso -
lution.
2- Le métal est en état d'immunité, il reste intact.
3- Le métal est passif, c'est à dire qu'il se couvre d'une couche d'oxyde plus ou
moins protectrice.
11.2.2.1 Domaine de corrosion :

L'espèce thermodynamique stable est une espèce soluble du métal-ions ou com -


plexe. Le métal subit une corrosion systématique en générant 1'espèce suscitée.

1I.2.2.2 Domaine d'immunité :

Le domaine d'immunité du métal correspond a la zone ou 1'espèce stable est le mé -


tal lui même et non un de ses composes ; on dit qu'il est immunise, les seules réactions pos -
sibles sont des réactions de réduction.

II.2.2.3 Domaine de passivation :

L'espèce stable est dans ce cas un compose solide du métal, le compose se forme a
la surface du métal, l'isole du milieu extérieur et empêche ainsi tout échange d'électrons :
on dit que le métal se passive.
II.3. Les principes des moyens de lutte contre la corrosion

11.3.1 Introduction

La protection cathodique est la technique qui permet de conserver dansons intégrité la sur-
face extérieure des structures en acier enterrées ou immergées, en s'opposant au processus élec-
trochimique d'attaque du métal par le milieu ambiant, c'est-a-dire la corrosion. Les canalisa-
tions acier constituent le champ d'application principal de cette protection. Les réseaux en
acier, même anciens et dégrades, peuvent bénéficier de cette technique dans des conditions
économiques admissibles.

La première utilisation de la protection cathodique remonte à 1824, lorsque Sir Hum-


phrey Davy, de la British Navy, fixa des morceaux de fer à 1'extérieur au-dessous de la
ligne de flottaison sur le revêtement de cuivre de la coque d'un navire. Le fer se corrode plus
facilement sous forme de rouille que le cuivre lorsqu'il est en contact avec la coque si bien
que la vitesse de corrosion du cuivre s'en trouve considérablement réduite.

11.3.2 Définition

Un métal en contact avec un milieu conducteur, eau ou sol, est le siège de réactions
électrochimiques appelées effet de pile. Ce phénomène entraine une dissolution du métal de
1'anode vers la cathode, c'est-a-dire de la canalisation vers le milieu ambiant : c'est la corro-
sion ou oxydation. Deux moyens complémentaires existent pour maitriser cette corrosion.

II 3.3 Inventaire des moyens :

Les moyens de lutte contre la corrosion peuvent être classes en :

v Moyens naturels : il s'agit d'effectuer un choix de matériaux permettant


d'éviter ou de limiter la corrosion et en agissant aussi sur la conception de 1'ins-
tallation.
v Contrôle du milieu corrosif : on peut agir sur certains paramètres phy-
sico-chimiques comme la température, le pH (alcalinisation), le dégazage, le
pouvoir oxydant (désaération, addition de produits oxydant...)

Emploi d'additifs chimiques a faible concentration : c'est le cas des inhibiteurs de cor-
rosion et des bactéricides ;

v Traitements de surface et revêtements : le but est de constituer une barrière


aussi parfaite que possible entre le milieu agressif et le métal.
v Protections électriques : il s'agit de modifier le comportement électrochimique
du métal dans le milieu corrosif par 1'intermédiaire d'un courant électrique. La
protection anodique consiste à maintenir le potentiel d'un alliage dans un do-
maine de passivité stable en élevant son potentiel sous 1'effet d'un faible cou-
rant anodique. La protection cathodique consiste à abaisser le potentiel du mé-
tal à un niveau suffisamment bas sous 1'effet d'un courant cathodique.
11.3.4 Protection cathodique :

La protection cathodique des structures enterrées consiste :

· Soit de constituer une pile à l'aide d'un métal plus électronégatif que 1' acier.
· Soit de relier à une source électrique convenablement connectée de manière que
l’acier devienne la cathode du système, et de vérifier que le potentiel de cette cathode atteint
bien le critère de protection et y soit maintenu.
Critère de protection cathodique c'est le potentiel au dessous duquel le métal consi-
dère, plonge dans un électrolyte donnée, ne peut se corroder. Des vérifications faites sur ter-
rain ont montre que pour un potentiel inferieur à 1 V, on pouvait avoir encore une très faible
corrosion correspondant à une dissolution de métal de 1'ordre de 1 à 5µm par an.

11.3.5. Les Différents Types de protection cathodique

11.3.5.1 La protection passive :

Elle est constituée par le revêtement extérieur dont le rôle est de créer un effet de
barrière électrique entre le métal des canalisations et le milieu environnant. Ce revêtement ne
constitue cependant pas une protection absolue et définitive en raison des imperfections ou
blessures susceptibles de se produire lors de la pose ou au cours de la vie de l'ouvrage. C'est
pourquoi on maitrise ces risques potentiels par l'installation d'une protection cathodique.
- Les revêtements :

Les structures métal liquides enterrées ou immergées doivent être protégées extérieu-
rement par un revêtement qui doit donc assurer une isolation la plus parfaite possible ; par un
effet de barrière entre le métal des canalisations et le milieu agressif. Le revêtement ne consti-
tue cependant pas une protection absolue et définitive en raison des imperfections ou bles-
sures susceptibles de se produire Tors de la pose ou au cours de la vie de l'ouvrage.

-A- Rôle et qualités des revêtements

Le rôle des revêtements de structures enterrées ou immergées soumises a la protection


cathodique peut être considère de deux façons : Soit assurer la protection passive

Soit réduire le besoin en courant de protection cathodique Le revêtement utilise doit posséder
les qualités suivantes :

-une excellente adhérence avec le métal support.


-une résistance d'isolement élevée par apport au milieu électrolytique. -une résis-
tivité élevée
-une perméabilité minimale a l'eau, aux ions et aux gaz
-une grande inertie chimique aux agents chimiques et biologiques
-une bonne résistance aux contraintes mécaniques et thermiques -une bonne conserva-
tion dans le temps des propriétés énumérées ci-dessus
-B- Les types de revêtements

Les revêtements sont classes en différentes catégories :

a)Revêtement a liants hydrocarbonés Ils sont largement utilises depuis le début du siècle
comme revêtement protecteur .I1 sont constitues des liants hydrocarbonés a base de brai
de houille ou de pétrole. Ils sont principalement régis par les codes American.

b) Revetments polyethylene :
Les systèmes de PE (PE 0 haute densité) sont employés en Europe depuis les années 60.

c) Revetment a banded adhesive :


Le système de revêtement a bonde est utilise de puis une trentaine d'années. En générale,
il est compose de trois couches. Il consiste en une bande de plastique adhésive (simple ou
double collage), qui a une résistance électrique élevée, un taux d'absorption en eau et une per-
méabilité a la vapeur d'eau des plus faibles que possibles, ainsi qu'une bonne adhérence au
primer.

Revêtement époxy (poudre) :

I1 s'agit d'une couche mince (300 à 500 µ m) appliquée par pulvérisation électronique de
poudre sur tube chauffe vers 240°C, sans primaire. Ces revêtements peuvent titre cintres pour
les rayons de courbure habituellement pratiquer sur le chantier, ils sont largement utilises pour
les conduites chaudes (jusqu'a environ 100°C). La protection cathodique est très simple,
l'usage d'électricité courante directe d'une source externe va s'opposer a la décharge de cou-
rant de la corrosion de régions de lit anodique qui seraient pressente naturellement. Quand un
système de la protection cathodique est installe pour effet du maximum.

11.3.5.2 La protection active :

Elie consiste à amener par des moyens extérieurs et artificiels 1'ensemble de la surface
extérieure du métal a un potentiel suffisamment négatif pour rendre le métal entièrement catho-
dique et supprimer ainsi tout risque de corrosion extérieure. Le critère de protection catho-
dique est la valeur du potentiel au-dessous duquel l'acier ne peut se corroder. Pour raciner en-
terre ou immerge, le critère de protection est mesure avec une électrode de référence C u/C
uSO4 en contact avec le milieu situe au voisinage immédiat du métal de -850 mV. Ce n'est
qu’à partir d'une certaine valeur de courant que le potentiel nécessaire est atteint.

a)Protection cathodique par anode sacrificielle :

Aujourd'hui les anodes réactives ou sacrificielles peuvent avoir différentes formes et sont
faites en utilisant des alliages de zinc, de magnésium et d'aluminium. Le potentiel électrochi-
mique, la capacité de courant et le taux de consommation de ces alliages est supérieur pour la
protection cathodique a ceux du fer. Les anodes sacrificielles sont conçues et choisies pour
avoir un potentiel électrochimique plus négatif que le métal de la structure à protéger. Pour
que la protection cathodique soit efficace la surface à protéger est polarisée. La force qui sous-
tend la protection cathodique est la différence de potentiel électrochimique entre 1'anode et la
cathode.
b) Protection cathodique a courant impose :

Pour des installations plus grandes, les anodes sacrificielles ne peuvent pas délivrer
suffisamment de courant pour une protection optimale. Dans les systèmes à courant impose
les anodes connectées à un générateur de courant continu (le redresseur de courant). Ces
anodes sont en forme de tube ou de tige compacte de différents matériaux dédies tels que raci-
ner, de la fonte, du graphite Des oxydes métalliques, des fils revêtus de platine etc....

11.3.6 Etude et conception des installations de PC par courant imposé

Pour mettre en place les installations de protection cathodique contre la corrosion,


il faut remplir certaines conditions qui peuvent également titre satisfaites ultérieure-
ment lorsque les postes sont déjà installes :

L'ouvrage à protéger doit avoir une conductibilité électrique continue dans le


sens de la longueur

II ne doit y avoir aucun contact permettant le passage de 1'électricité entre l'ouvrage à


protéger et les installations de la mise à la terre.

L'ouvrage à protéger doit titre dote d'un revêtement possédant une résistance
électrique suffisante.

Pour déterminer 1'emplacement et la conception des installations de PC It est nécessaire


de procéder aux études préalables suivantes :
ü Presence d'une alimentation electrique.
ü Faire une relève de résistivité du terrain pour choisir l'implantation des déversoirs.
ü Possibilité d'implanter les déversoirs en dehors des terrains privent pour éviter des
négociations avec les services à acquérir.
11.3.6.1 Conception et critère de la protection

La protection par courant impose consiste à soutirer de la conduite a protège le cou-


rant nécessaire pour porter la masse métallique a un potentiel plus négatif (zone d'immunité).

Ceci s'obtient au moyen d'une source de courant continu qui débite dans un circuit
comprenant :( qu'on appelle aussi poste de soutirage)

Un transformateur redresseur.
Un déversoir.
1'électrolyte.
La structure a protégé.
Les câbles de connections

Le pole positif du redresseur est relie au déversoir alors que le pole négatif est relie a
la structure protégée. Le courant venant du déversoir, traverse le sol puis entre dans la struc-
ture créant ainsi l'abaissement de potentiel.

v Coffret de distribution de courant :


Le coffret de distribution de courant sera installe à cote du poste de soutirage, It est construit
en tôle métallique anticorrosion de dimension 800 x 600 x 300 mm

Construit en tôle métallique anticorrosion de dimension 800 x 600 x 300 mm

Monte sur un tube en acier. Les câbles électriques passent dans le tube support pour atteindre le
coffret de distribution. Qui contient les éléments suivants :

0 Une plaque isolante de bakélite.

0 Une bane de distribution en cuivre.

0 Resistances ajustables.

0 Shunts (10 A - 50mV)

0 Crosses a étrier pour câbles 1 x 50mm2.

Le coffret de distribution est installe a cote du poste de soutirage pour la distribution du


courant aux structures a protégées.

11.3.6.2 Schématisation de la protection cathodique par courant impose :


11.4 Association de plusieurs procèdes

11.4.1 Association d'un revêtement et de la protection cathodique :

Le dimensionnement d'un système de protection cathodique d'une structure re-


vêtue est effectue soit par :

-L'utilisation de la notion de résistance D'isolement du revêtement


Soit par :
-L'utilisation d'une hypothèse sur le pourcentage d'acier mis à nu et de la
densité de courant de protection.
Une valeur élevée de la résistance d'isolement et un potentiel mesure correct ne
peuvent signifier que le revêtement est parfait et qu'il n'y a aucun risque de corro-
sion ; car It est possible que cette dernière se développe sous un revêtement décolle
constituant un écran au passage du courant de protection cathodique surtout si le
milieu électrolytique est renouvèle.

Malheureusement It n'existe pas actuellement des techniques permettant de lo-


caliser la corrosion.

Parallèlement a cet aspect défavorable d'un revêtement sur 1'efficacité de la pro-


tection cathodique cette dernière peut aussi agir défavorablement sur la tenue du re-
vêtement, la polarisation cathodique s'effectue en favorisant les réactions électro-
chimiques de réduction du milieu environnant ,ces réactions cathodiques , conju-
guée avec d'autres processus lies au transfert des ions par le passage de courant
électrique , peuvent conduiront a des phénomènes secondaires néfastes pour le re-
vêtement .

Ainsi le choix des systèmes de peinture pour les structures immergées doit
toujours titre effectue en ayant a 1'esprit le risque de cloquage.

II.4.2 Association courant impose et anodes sacrificielles :

Lorsqu'une conduite est protégée par soutirage de courant il peut arriver qu'une
ou plusieurs zones éloignées du soutirage ne puissent pas titre protégées par cet ap-
pareil (débit trop faible et impossibilité de 1'augmenter suffisamment) on peut pro-
longer la protection par des anodes sacrificielles dont 1'effet ses local et limite.

Cette méthode ne peut titre utilisée que pour de faibles longueurs de conduites.
Rapport de Mission

Arzew le 10/09/07

Period: du 09/09/07 Au...109/07

Objet : compagne de mesure du terminal gazoduc GZ2IGZ3

I - Introduction :

En parallèle a des travaux d'application des peintures effectues par DRC au niveau des
conduite enterres GZ2 (TAZ gz2/gz3) dont I épaisseur minimum est respecte selon la spéci-
fication technique du produit ; le service protection cathodique a procédé a la rénovation d
un certains nombres d anodes dissémines se trouvant dans un état de passivation et qui sont
facteurs majeures d insuffisance de protection cathodique dans le terminal gaz GZ2/ GZ3 et
plus précisément dans les ouvrages concentres GZ2

A cet effet ; le service a procédé a des mesures de potentiels conduite/sol dans les situations
suivantes

1- relèves des potentiels des pipes GZ2/GZ3 avec poste PPC lige à I arrêt
2- relève des potentiels du TAZ Avant la mise en service des anodes qui sont été récemment
implantées
3-verification des coffers anodiques

4- relèves des potentiels du TAZ après la mise en service des anodes qui sont été récem-
ment implantées
5- relèves des potentiels des pipesGZ2/GZ3 avec poste ppc lige en service :
1-relèves des potentiels des pipesGZ2/GZ3 avec poste ppc lige à I arrêt :

pries Iocalite Potentiels (-mv) observations


1 GnI1
Pipe= -563
2 Parc gnl1
Pipe= -465
3 GnI2
Pipe= -447
Ppl9a Gz3= -495
La= -930
Ppl9b Gz3= -571
Lb= -1003
Pp20b GnI2 Gz3= -560
Lb= -997
Pp20a Gz3= -560 _
La= -995
Pp2l b Gz2= -612
Lb= -1010
Pp2l a Gz2= -613
La= -1012
dessalement Prise shuntee

Pipes gz2/gz3= -625


800m de la fire
Prise shuntee
Pp30Ib 24gpI= -809
Ib= -822
Pp30Ia 24gpI= -816
Ia= -831
Pp3l lb 12gpI= -1244
Ib= -950
Pp3l b 12gpI= -1238
Ia= -950
Pp28Ib Gz3= -540
Lb= -910
Pp281a Gz3= -544
La= -914
Pp271b Gz2= -570
Lb= -932
Pp271a Gz2= -570
La= -938
2-relèves des potentiels du TAZ avant la connexion des nouvelles anodes :

item designation Potentiels (- mV) observations


01 Manifold GZ1 /GZ2 /GZ3 283 / 298 / 421
02 Ligne GZ2 / GOV 705 255
03 Ligne GZ3 / GOV 605 281
04 Entrée filters gz3 gov706 900
05 Entrée filtres GZ3 gov708 934
06 Entrée filtres GZ3 gov710 871
07 Entrée filtres GZ3 gov712 1099
08 Entre filtres GZ3 gov 714 1316
09 Soupape entree 1387
10 Sortie filtre GZ3 gov 707 708
11 Sortie filtre GZ3 gov 709 813
12 Sortie filtre GZ3 gov711 611
13 Sortie filtreg GZ3 gov713 769
14 Sortie filtre GZ3 gov715 719
15 Entree regulation GZ3 gov721 1299
16 Entree regulation gov720 1182
17 Entree regulation gov719 1188
18 Entree regulation gov718 1180
19 Entree regulation gov717 1028
20 Entree regulation gov 716 1026
21 Sortie regulation gz3 gov 721 1035
22 Sortie regulation gov 720 992
23 Sortie regulation gov719 947
24 Sortie regulation gov 718 947
25 Sortie regulation gov717 814
26 Sortie regulation gov716 815
27 Soupapc dc sortie 723
28 Entree comptage gov 722 814
29 Entree comptage gov723 914
30 Entree comptage gov724 947
31 Entree comptage gov725 1002
32 Entree comptage gov726 1036
33 Entree comptage gov 727 1031
34 Sortie comptage gov 722 947
35 Sortie comptage gov 723 955
36 Sortie comptage gov 724 1243
36 Sortie comptage gov 725 1232
37 Sortie comptage gov 726 1604
38 Sortie comptage gov 727 1606
39 Sortie gz3 vers GNL gov 728 662
40 Event gz2 551
41 Event gz3 588
42 Prise 10 GPL 1174
43 by-pass 544
44 Sortie gz2 vers GNL gov 628 486
45 Réseau d incendie en face bourbier 829
46 Entree filtres gz2gov 613 201
47 Entree filtres gov 615 230
48 Entree filtres gov617 255
49 Entree filtres gov619 279
50 Entree filtres gov621 306
51 Vanne gov630 278
52 Soupape entree 341
53 Sortie filtres gz2 gov 614 294
54 sortie filtres gov 616 330
55 Sortie filtres gov 618 359
56 Sortie filtres gov 620 335
57 sortie filtres gov 622 214
58 Entree comptage

59 Vanne gov630 278


60 Soupape entree 341
61 Entree regulation gz2 gov 631 357
62 Entree regulation gov 633 370
63 Entree regulation gov635 354
64 Entree regulation gov 637 356
65 Entree regulation gov 639 364
66 Entree regulation gov 641 356
67 Sortie regulation gov 632 329
68 Sortie regulation gov 634 290
69 Sortie regulation gov 636 227
70 Sortie regulation gov 638 264
71 Sortie regulation gov640 296
72 Sortie regulation gov 642 286
73 Entree comptage gz2 gov661 307
74 Entree comptage gz2 gov659 301
75 Entree comptage gz2 gov657 306
76 Entree comptage gz2 gov655 326
77 Entree comptage gz2 gov653 295
78 Entree comptage gz2 gov651 292
79 _ 348
80 Sortie comptage gz2 gov 660 336
81 Sortie comptage gz2 gov 658 331
82 Sortie comptage gz2 gov 656 321
83 Sortie comptage gz2 gov 654 394
84 Sortie comptage gz2 gov 652 379
85 348
Bouche d incendie en face comptage
3-vérification des coffrets de répartition anodiques :
Afin d avoir un système de protection cathodique performant un contrôle est effectue sur les
coffrets afin de verifier la régularité de leur fonctionnement
Résultat concluant :

- certains anodes sont en état de passivation

- 04 coffrets sont électriquement isole (suite a une interconnexion le problème est résolu)
4-Relèves des potentiels du TAZ après connexion des anodes : Essai n 01:

Poste debite: U=25V; I=55A 1-3-3


item designations Potentiels(-mv) observations
01 Manifold GZI/GZ2/GZ3 417/312/451
02 entree filtres GZ2 gov 613 346
03 entree filtres GZ2gov 615 307
04 entree filtres GZ2 gov 617 348
05 Entree filtre GZ2 gov 619 348
06 Entree filtre GZ2 gov 621 524
07 sortie filtre GZ2 gov 614 1189
En face les coffrets
08 sortie filtre GZ2 gov 616 950
En face les coffrets
09 sortie filtre GZ2 gov 618 1136
En face les coffrets
10 sortie filtre GZ2 gov 620 1067
En face les coffrets
11 sortie filtre GZ2 gov 622 741
En face les coffrets
12 Soupape entree 521
12 Entree regulation GZ2 gov 641 470
13 Entree regulation GZ2 gov 639 567
14 Entree regulation GZ2 gov 637 656
15 Entree regulation GZ2 gov 635 737
16 Entree regulation GZ2 gov 633 846
En face les coffrets
17 Entree regulation GZ2 gov 631 906
En face les coffrets
18 Entree comptage GZ2 gov 651 630
19 Entree comptage GZ2 gov 653 629
20 Entree comptage GZ2 gov 655 930
21 Entree comptage GZ2 gov 657 930
22 Entree comptage GZ2 gov 659 942
23 Entree comptage GZ2 gov 661 940
24 Sortie comptage GZ2 g o v 652 921
En face les coffrets
25 Sortie comptage GZ2 gov 654 1180 En face Ies coffrets

26 Sortie comptage GZ2 gov 656 1181 En face les coffrets

27 Sortie comptage GZ2 gov 658 1312 En face les coffrets

28 Sortie comptage GZ2 gov 660 1312 En face les coffrets

29 Sortie comptage GZ2 gov 662 1385 En face les coffrets

30 Soupape de sortie 1180 En face les coffrets

N.B :

II est à signaler que Ies points de mesure au dessous du seuil sont dus a la passivation des
anodes et cela suite a la verification de certains coffrets anodiques donc il est recommande de
prévoir leur rénovation

5- relevés des potentiels des pipes GZ21GZ3 avec poste PPC lige en service : Poste de-

bite U=78 V ; I=17A Réglage 4/4/4

Apres avoir laissé un temps de polarisation aux canalisations le service protection ca-
thodique a procédé a des relevés de potentiels des pipes GZ2IGZ3

Prise Localite Potentiels (- mV) observations


GNLI GZ3 = 636 GZ3:sous le seuil de protection (-850)
PARC GNLI
GNL2 GZ3:sous le seuil de protection (-850)
Pipe =526
PP20A GZ3:sous le seuil de protection (-850)
GZ3 =775
PP20B GZ3:sous le seuil de protection (-850)
GZ3 =777
PP21A
GZ2 =1208
PP21B
GZ2 = 1208
Pres du filtre GZ2 = 1220

Gz3 = 867
N.B.

Apres avoir prendre en charge toutes les rénovations suggères nécessaires une com-
pagne de mesure sera tenu au niveau du terminal GZ2IGZ3.
I -Etude du sol :

Application sur terrain de la méthode des 4 piquets :

Pour le choix d'un déversoir dans un endroit ou il faut protège la structure il faut bien
sur mesurer la résistivité du sol pour cela il faut utiliser la méthode des 4 piquets (méthode
WENNER).

En ce qui concerne 1'emplacement de ce dernier doit être éloigner du pipe qu'on veut protéger
d'une distance minimale de 200m , on implante les 4 piquets au sol éloignes entre eux de 1,6m
puis on relit chaque point avec 1'appareil de mesure qui va nous donne la résistance, et on re-
fait la même mesure dans le même intervalle en éloignant les piquets entre eux d'une distance
de 3m sans oublier de mouiller les piquets de terre a chaque fois pour favoriser le passage du
courant si le sol est sec. (Pour des mesures prises en saison d'été).

On doit prendre plusieurs mesures dans plusieurs parties du champ pour verifier laquelle de
ces derrières a une résistance plus faible. (Toujours parallèle au pipe et dans un intervalle de
75m environs).
Mesure de la résistivité des sols

Résistivité : ρ = 2 * π *a*R
a= distance entre les piquets correspond à la profondeur de la mesure (a en cm et P en Ω. cm

1 - Mesures prises sur un champ da ns la commune de MERS EL HADJAJ (Wilaya


d'ORAN) :

Partie du 1
champ
a (m) 1,6 3
R (S2) 1,235 0,5
p (S2.m) 12,40 9,42

Conclusion:

Il est possible de placer le déversoir car le sol présente une résistivité faible ce qui
favorise la conductivité du champ anodique.
F
ρ=2 π a ( A U / I ) → → p = 2 π a R l

D’ou: p : Résistivité du sol en Ω m .

a : Longueur entre les piquets en m.

R : Resistance en Ω

Cette méthode est appelé aussi « la méthode de WENNER » ou de SCHLUMBERZET >>.

NOTE:

Dans la région MERS EL HADJAJ on a procédé a une prise de potentiel simple sur les 4
pipes, on a eu les résultats suivants :

PIPE POTENTIEL (mV)


GZO / 20 " -1242
OZ1 / 28 " -896
LNZ1 / 28 " -907
GZ1 / 40 " -1380

Commentaire : Le GZO et le GZ1 sont dans la fourchette du potentiel de protection, mais

Pour le OZ1 et le LNZ1 on ne peut rien dire, l'on doit procéder à d'autre mesure pour en sa-
voir d'avantage sur 1'état des deux pipes.

IL Contrôle de la protection cathodique:

Le contrôle de la protection cathodique porte essentiellement sur les points suivants :

Ø Le fonctionnement correct et permanent des dispositifs produisant ces potentiels.


Ø Les prises de potentiel du métal de la structure.
Ø La verification du maintient de ce potentiel a des valeurs acceptables sur toute la
surface à protéger.

III. Techniques de mesures :

La physique du sol nous met en présence de conditions diverses, souvent instables. Les
mesures relatives à la protection cathodique demandent des précautions particulières. Les
grandeurs électriques mesurées et leur analyse exigent une autocritique constante. La multi-
plication des méthodes, 1'enregistrement et la comparaison des résultats recueillis permettent
de mieux cerner la réalité.

111.1 Prises de potentiels :


Ces prises permettent d'assurer un contrôle périodique de l'installation protégée.
elles comprennents 4 parties:

1. Prise de potentiel simple (PPS):


Elle a pour objet de définir la prise simple destinée au contrôle du potentiel de protection
de la conduite / sol.

2. Prise equipotentiel (PE):


Destiner à définir la prise de potentiel qui permet de contrôler les influences entre canalisa-
tion métallique en croissement

3. Prise de potentiel tube / Gaine :


La présence spécification est destiner au contrôle du potentiel de protection cathodique de
la conduite / gaine métallique au niveau des traversée de route.

4. Prise amperemetrique (PA):


Elle a pour objet de mesurer le courant et le potentiel de la conduite pour Calculer la
résistance d'isolement (du revêtement) ainsi que la détermination du sens du courant.

Toutes les connexions seront soudées au pipe par procédé Alumi-


nothermique..

II1.3 Appareillages de mesures:

n Electrode de référence : elle sert de référence a toute mesure de potentiel dans


un électrolyte, se sont des demi-piles de valeurs constantes de l'ordre de -850mv
par rapport au CU/CU SO4, basées sur le principe qu'un métal prend un potentiel bien
défini dans une solution d'électrolyte elle aussi bien définie.

n Microvoltmètre (Multimètre): sert à mesurer le potentiel


D’injection de 1'ouvrage et la tension débiter par le poste PPC.

n Pince ampérométrique (ampèremètre): serf à mesurer le courant


Consomme par l'ouvrage et le courant débiter par le poste PPC.

IV. Exploitation des résultats :

La protection cathodique est une technique simple sans son principe mais extrême-
ment minutieuse dans les détails et souvent lente dans son évolution. II faut donc que les ré-
sultats soient clairement exposes et rassembler tout les détails susceptible de donner 1'expli-
cation d'un phénomène. Ainsi, en plus des tableaux de mesure qui permettent de conserver
les valeurs chiffrées, il est bon d'établir des graphes montrant la variation de certains para-
mètres dans le temps ou dans 1'espace (par exemple, évolution de la résistance du déver-
soir).
n
or al
sio
g c ern
ro

Internal seam
tin xt
ac r E

Weld corrosion
er l o
Int ena
Int

Intenal or External
General corrosion
rn al
Exte
r
pit enal o
Int eld corrosion
Internal girth w

corro
si
Intern on
al pre
ntial fere
ugh' 'tro

Anomalies :

Les anomalies qui agissent sur la dégradation de 1'état de pipe sont :

· Deterioration de L’enrobage,
· Mauvaises distribution du courant (provenant du mauvais enrobage),
· Terrain trop aggressive,
· Vieillissement de 1'enrobage qui présente des fissures, des décollements,
· Augmentation de courant aux points de défauts d'enrobage (accélération de corrosion),
· Le changement brusque de la nature du sol qui est un facteur très important (agressivi-
té du terrain),
· Saturation de certain poste de la protection cathodique,
· Chute anormale de tension,
· Mauvaise adherence du revetment.

Solutions preconises:

· Refection de l'enrobage defectueux,


· Refaire certains postes de la protection cathodique qui sont satures,
· Renforcement de la protection cathodique (rajout des postes),
· Entretien et surveillance avec soin des installations suivi de contrôle replié des me-
sures électriques de la protection cathodique,
· Interprétation correcte des mesures effectuées.
CONCLUSION
Le stage pratique nous a permis d'acquérir des connaissances sur l'influence de la corro-
sion et ses effets sur 1'état de la canalisation ainsi que 1'utilité de maintenir la canalisation en
exploitation.

Ce travail a eu pour objectif d'étudier la protection cathodique, une technique de


protection contre la corrosion qui peut titre simple lorsqu'elle est convenablement étudiée
et suivi par un personnel averti.

La corrosion se traduit par une altération des qualités hydrodynamiques des pipes line
ainsi que des surcouts d'exploitation. Le nettoyage par outils rigides ou élastiques et les ins-
pections en ligne par outils intelligent des canalisations d'hydrocarbures liquides ou gazeux ;
bien que devenus des opérations courantes de 1'exploitation et de la maintenance des pipe-
lines restent des opérations délicates .la maitrise de tous les aspects techniques est une néces-
site absolue pour la réussite de ces opérations.

L'assurance du bon fonctionnement d'un système de protection cathodique néces-


site la connaissance détaillée de la structure à protéger et des conditions de construction.

Les éléments les plus importants à considérer sont :

Ø Les surfaces à protéger et la géométrie de l'installation


Ø Le type d'électrolyte et les modifications de la composition chimique dans le
temps.
Ø Le besoin en courant et leur éventuelle évolution.
Ø Les installations voisines et la protection installée.
Ø L'environnement de la structure (industriel, urbain, rural, etc....).
Les anomalies qui agissent sur les dégradations de 1'état de pipes à éviter sont :

Ø Deterioration de 1enrobage.
Ø Mauvaise distribution du courant (provenant du mauvais enrobage).
Ø Terrain trop agressif.
Ø Vieillissement de l’enrobage qui présente des fissures, des craque-
ments, des décollements.
Ø Augmentation de courant au point de défaut d'enrobage (accélé-
ration de corrosion).
Ø Le changement brusque de la nature du sol qui est un facteur très impor-
tant (agressivité du sol).
 Saturation de certains postes de protection cathodique.

Ø Chute a normal de tension.


Ø Mauvaise adherence du revetment

I1 est important de porter attention périodiquement, et des la pose si possible, aux défauts
de revêtement d'une canalisation enterrée ; la méthode et la sensibilité de détection seront
adaptées au besoin, et il faudra garder a 1'esprit les limitations de ce type de mesures qui ne
peuvent Dorner a coup sur un résultat exhaustif .les défauts repères doivent titre analyses et
classes

Dans ces conditions la mise en œuvre de la protection cathodique permet de résoudre


de nombreux problèmes de corrosion et d'épargner un capital important que constituent les
réseaux et les structures métalliques enterrées et immergées

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