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I. Présentation :
Le gisement a fait l'objet d'une Unitisation qui permet de calculer la part de pétrole
qui revient à chaque compagnie. Actuellement, Cepsa a la plus grande part, Agip a
remplacé Lasmo.
2/Présentation du champ
Le champ devrait être unitisé en 2005, mais en février 1997 une participation par
pourcentage fut convenue d'une manière à ce que trois opérateurs étrangers
pourront développer le champ en association avec Sonatrach.
Il y a sept (7) stations satellites, quatre (4) au sud de CPF et trois (3) au nord,
chacune d’elles collectant les fluides d’un groupe de cinq à neuf puits.
Les lignes de collecte transportent les effluents des puits venant des puits de
production vers les sept satellites, ou les fluides d’un groupe de puits (4 à 6
puits)seront collectés au niveau de chaque une des stations satellites. Des
installations de test (Débitmètres multiphasiques) sont disposées à chaque station
satellite. Des lignes principales de collecte transportent les effluents des puits de
chaque station satellite vers la station CPF. Des lignes principales et des lignes de
collecte sont également disposées pour l’eau de dilution, l’eau d’injection le gaz
d’injection et le gaz lift pour les envoyer vers les puits (puits de réinjection pour le
gaz et l’eau de réinjection, et puits de production pour le gaz lift et l’eau de
dilution).
Tous les effluents des puits sont traités à la station CPF pour produire une huile
stabilisée. Le traitement consiste dans pré séparation dans le slug catcher, une
séparation, une déshydratation d’huile, un dessalement, suivi par une stabilisation
aux niveau des trois train de traitement 10,20, et 30 de la station CPF .L’huile
stabilisée est stockée et exportée via un pipeline.
Les gaz associés sont comprimés et séchés, une certaine quantité est utilisée pour
le fuel gaz (utilisé pour les consommations interne de la station CPF) apres l’avoir
fait passer par l’unité compression, et le reste est comprimé à la pression du gaz
lift, puis a la pression du gaz de réinjection. Le gaz lift est distribue vers les puits
producteurs BP, de façon à maintenir le débits de la tête du puit. Alors que le gaz
de réinjection est réinjecté dans le gisement pour augmenter la production de ce
dernier.
L’eau de production (l’eau séparée du brut) est réinjectée dans le réservoir après
traitement dans l’unité eaux huileuses pour augmenter la production du gisement.
L’eau de l’aquifère Albian\Barremian est aussi injectée vers le réservoir pour
maintenir un volume adéquat et maintenir la pression du gisement.
Et l’eau de l’aquifère Mio-Pliocene est traitée et utilisée ensuite comme eau de
service ou de dilution pour diluer le brut sortant du gisement étant donné qu’il
contient une grande quantité de sel.
1.6/ Le four :
A la sortie de la colonne de stabilisation, une partie du brut est envoyée vers un
four pour l’utiliser ensuite a sa sortie du four comme moyen pour réchauffer la
colonne de stabilisation.
Train de séparation
Pompes
Vers CSF ou OH-3 Pompes d’export booster
2/Traitement du gaz
Des moteurs électriques ont été choisis pour assurer l’entraînement des
compresseurs de tête de la colonne de stabilisation ainsi que les recompresseurs et
les compresseurs d’injection gaz.
pour éviter que du liquide passe dans les compresseurs le gaz passe par un ballon
aspirateur qui éliminera les traces du liquide qu’il contient par décantation avant de
passer dans chaque compresseur, et le refoulement de chaque compresseur est
refroidi par un aéroréfrigérant.
2.2/Recompresseur :
Les gaz des séparateurs des premier et deuxième étages sont combinées et
mélangées avec les gaz des têtes des colonnes de stabilisation comprimées et
refroidies. Le flux est dirigé vers le système de recompression qui comprend trois
recompresseurs (deux en service et un en secours). Les recompresseurs sont
entraînés par des moteurs électriques.
La pression d’aspiration est de 12.0 bars afin de récupérer le gaz des têtes de
colonnes de stabilisation et le gaz des séparateurs des premiers et deuxièmes
étages. Le recompresseur est conçu pour comprimer ces gaz à une pression de 38
bars.
2.4/Turbo-compresseurs:
Cela inclut deux trains de compression entraînés par une turbine à gaz, avec un
arbre commun pour chacun des deux compresseurs Booster et gaz lift. Un train est
en service et l’autre en secours. La pression d’aspiration dans le premier train (le
compresseurs Booster) est de 38.5 bars. La pression de refoulement est de 99
bars. Et dans le deuxième train (le compresseurs gaz lift), La pression d’aspiration
est de 95.6bars, et la pression de refoulement est de 234.5 bars.
Etant donné que le pétrole sortant des puits contient de l’eau, l’eau est
séparée du pétrole et des flux gazeux dans les trains de séparation, puis traitée
dans le système de traitement d’eau huileuse (nommé ci-après OWTS) avant d’être
reprise pour la ré-injection dans le gisement.
L’eau introduite dans le système de traitement d’eau huileuse est supposée contenir
un maximum de 1000 mg/lit. d’huile entraînée et 50 mg/l de matières solides.
L’huile et les matières en suspension contenues dans l’eau produite sont éliminées
au cours du traitement dans l’OWTS. L’eau produite a une salinité extrêmement
élevée. La concentration des matières sèches dissoute est de 353 000 mg/l en
équivalant NaCl. La quantité d’eau huileuse à traiter dans l’OWTS est de 21 900
m3/jour pour une production d’eau maximale de 15 100 m 3/jour en cas d’injection
d’eau maximale.
3.1/ Dégaszeur :
L’eau huileuse provenant des différent ballons séparateurs du CPF est envoyée dans
un dégazeur ou elle va subir une séparation grossière du l’huile qu’elle contenait
par décantation.
Le dégaseur est divisé en 2 compartiments par une paroi qui laisse passer l’huile
qui monte au dessus de son niveau supérieur et emprisonne l’eau qui s’est décanté
dans le premier compartiment.
Pour éviter que le niveau d’eau monte (ce qui permettra a l’eau de passer avec
l’huile dans le deuxième compartiment) ou bien qu’il descend et dans ce cas l’huile
ne peux pas passer dans le 2ème compartiment, il y a une vanne de niveau qui garde
le niveau convenable du 1er compartiment pour une bonne séparation.
L’eau est ensuite envoyée du 1 er compartiment du dégazeur vers un bac, et l’huile
est envoyée du 2ème compartiment vers le slugcatcher pour la retraiter.
Dans la tête de chaque bac de stockage on injecte du fuel gaz pour éviter le
contacte de l’eau avec l’air ce qui risque de lui permettre d’entraîner avec elle de
l’oxygène qui donne un milieu favorable de vie pour les bactéries.
La pression du gaz injecté est régulé par une vanne d’entrée, et s’il y a une
surpression le gaz sera évacué vers la torche atmosphérique.
Toute huile récupérée dans le système de traitement des eaux huileuses ou bien
dans celui de lavage des filtres fins est envoyée vers slug catcher pour la faire
réintégrer dans le système de traitement de brut.
L’eau traitée rencontra l‘eau qui vient du système eau Albian/Barremian dans une
même conduite qui va au système de réinjection d’eau pour augmenter la pression
des eaux à réinjecter dans le gisement a l’aide des pompes booster.
Finalement l’eau est envoyée vers les station satellites ou elle sera distribuée aux
puits réinjecteurs d’eau.
L’eau pour chaque puits est acheminée par une ligne d’écoulement de 8 pouces
vers une conduite principale de 20 pouces, d’où elle est transportée vers le CPF par
une autre conduite de 24 pouces.
Biocide
Inhibiteur de corrosion
Station Satellite
Slugcatcher
Train de séparation
Stockage
Compresseurs
d’injection Dessalage Séparation
234 380 bars Colonne 1ère 1ère
Gaz De Et 2ème Et 2ème
lift Stabilisation étage étage
Turbo-compresseurs
Compresseur Booster
38 100 bars Fuel
Compresseur gaz lift Gaz
100 234 bars
Filtes Fins
Deshydrateur et
Système traitement eaux huileuses
cartouche
régénération de
Filtes à
Décantatin
glycol
Bac de
Stockage
Ballon
Bac de
dégazeur
Recompresseurs
12 38 bars
collecteur
de lavage
Système lavage filtres fins
des eaux
Bac
eaux de
Compresseurs Flottation
lavage
Bac
flocculateur des gaz
des
Overhead
dissout
6 12 bars
Système
Vers puits Système Eaux Puits
injecteurs Station Albian/barremian Albian/Barremian
Satellite d’injection
d’eau eaux
Organisation Ourhoud Les émissions atmosphériques du champ d’Ourhoud
Et pour un dégagement des gaz industriels sûr et non nocif pour l’environnement
(ce qui est une opération inévitable dans n’importe quelle unité d’exploitation) tout
un système de torchage a été conçu selon les normes internationales pour sécuriser
le procédé d’exploitation, en torchant le moins possible un gaz moins polluant
Mais leurs effets sont négligeables par rapport aux sources principales et on peut le
considérer moins nocif.
Conventions internationales
Décret présidentiel n°92-354 du 23 septembre 1992, portant adhésion à la
convention de Vienne pour la protection de la couche d’ozone, signée à Vienne 22
mars 1985.
Décret présidentiel n°92-355 du 23 septembre 1992, portant adhésion au
protocole de Montréal relatif à des substances qui appauvrissent la couche d’ozone,
signé à Montréal le 16 septembre 1987, ainsi qu’à ses amendements de Londres de
1990.
Décret présidentiel n°99-115 du 14 juin 1999, portant ratification de
l’amendement du protocole de Montréal adopté par la quatrième réunion des
parties Copenhague, 23 -25 novembre 1992.
Décret présidentiel n°93-99 du 10 avril 1993, portant ratification de la
convention cadre des Nations Unies sur les changements Climatiques adoptée par
l’Assemblée générale des Nations Unies le 9 mai 1992.
2.1/ Le Torchage :
La torchère est un mécanisme industriel qui maintient une petite flamme allumée
en tout temps à la sortie de certaines cheminées évacuant des gaz combustibles.
Ce mécanisme permet de brûler les excédents de gaz avec un haut taux d'efficacité
pour évite les surpressions dans les unités de compression, et traitement qui
risquent de provoquer des explosions intempestives et permet d’évacuer les gaz de
l’unité de traitement en cas de danger.
Donc le but principal du torchage est d’éliminer sans incidents les vapeurs et
liquides suivants :
Vapeurs d’hydrocarbures
Vapeurs non-hydrocarbures
Liquides sortant des soupapes de sécurité
Liquides des soupapes de purge rapide
Liquides des robinets d’évent
Les gaz de balayage des pipes (blanketing)
Toutes les torches sont situées au sud est ou à l’est du CPF. Les torches des
systèmes, HP et TB sont au sud -est et la torche atmosphérique et la torche BP à
l’est.
La base de dimensionnement pour la torche est fixée par le débit totale généré en
prenant le débit de da gaz maximum débité en été 8,25 tonnes/an.
Le ballon d’aspiration (ou de séparation de la torche est prévu pour retenir des
gouttelettes de liquide d’un diamètre supérieur à 570 microns. Il est équipé de trois
régulateur de niveau dés que 2 d’entres eux détectent la montée du niveau du
liquide a l’intérieur du ballon ils déclenchent les pompe pour aspirer le liquide et
l’envoyer vers le slug catcher.
Le tronçon de drainage récupère les liquides et les matières en suspension qui sont
traînés avec le gaz après avoir passer par le ballon d’aspiration, ils seront ensuite
pompés et envoyer vers slug catcher.
Chaque cheminée de torche est située dans une zone stérile a l’extérieur du CPF et
le pipe collecteur de torche est construit en déclivité (sloping back) vers le tronçon
de drainage pour permettre le retour par gravité des liquides qui sont passés a
travers le ballon d’aspiration et le tronçon de drainage.
a) Torche de train :
Les sources de torchage du système torche train sont :
Débit………………………………………………………………………….163.300 kg/h
Masse moléculaire moyenne des substances torchées………..27.97
Température ………………….…………………………………………………….…43°c
Etat de la torche……………………………………………… …………………..neuve
Hauteur de torche………………………………………………………………….…22m
H2O N2 CO2 CH4 C2H6 C3H8 Cyc-C5 nC4 iC4 nC5 iC5 C6 +
0,91 1,55 1,18 51,19 19,27 19,02 0,03 3,53 1,33 0,66 0,5 0,83
Débit………………………………………………………………………….532.300 kg/h
Masse moléculaire moyenne des substances torchées………..28.26
Température ………………….…………………………………………………….…56°c
Etat de la torche……………………………………………… …………………..neuve
Hauteur de torche………………………………………………………………….…32m
H2O N2 CO2 CH4 C2H6 C3H8 Cyc-C5 nC4 iC4 nC5 iC5 C6+
1 1,54 1,16 50,44 18,99 19,87 0,03 3,47 1,28 0,71 0,52 0,97
Débit……………………………………………………………………..…….43,500 kg/h
Masse moléculaire moyenne des substances torchées………..25,41
Température ………………….…………………………………………………….…30°c
Etat de la torche……………………………………………… …………………..neuve
Hauteur de torche………………………………………………………………….…11m
H2O N2 CO2 CH4 C2H6 C3H8 Cyc-C5 nC4 iC4 nC5 iC5 C6+
0.11 1,74 1,28 50,45 20,26 18,23 0 1.18 0.57 0,07 0,08 0,03
Débit…………………………………………………………….………..….532,300 kg/h
Masse moléculaire moyenne des substances torchées………...28.34
Température ………………….……………………………………………………..…72°c
Etat de la torche……………………………………………… …….……………..neuve
Hauteur de torche………………………………………………………………….…32m
H2O N2 CO2 CH4 C2H6 C3H8 Cyc-C5 nC4 iC4 nC5 iC5 C6+
0 1,56 1,17 51 19.19 20.06 0,04 3.5 1,29 0,71 0,52 0,96
c) Torche atmosphérique :
Une seule torche atmosphérique est prévue pour éliminer les flux des évents issus
des équipements fonctionnant à une pression proche de la pression atmosphérique.
Le système de torche atmosphérique est destinée a recueillir et à et éliminer les
vapeurs d’hydrocarbures issues du réservoir de produits hors spécification et des
robinets de fond hors spécification, de réservoir d’eau et de la colonne de distillation
du glycol, du système de lavage des filtres fins. Au niveau de ces unité le gaz n’est
pas encore parfaitement traité il contient des traces du liquide (les hydrocarbures
C4 et plus) C’est pour cela qu’on remarque quelle dégage une fumée noire due au
torchage d’un gaz contenant des hydrocarbures
Débit……………………………………………………………………..……..26500 kg/h
Masse moléculaire moyenne des substances torchées………..35,03
Température ………………….………………………………………………….…62,5°c
Etat de la torche……………………………………………… …………………..neuve
Hauteur de torche…………………………………………………………….…….…9m
H2O N2 CO2 CH4 C2H6 C3H8 Cyc-C5 nC4 iC4 nC5 iC5 C6+
18,55 0,74 0,58 24,38 12 21,9 0,1 8,58 2,7 2,35 1,68 3,44
4,5
3,5
2,5
1,5
0,5
0
1 3 5 7 9 11 13 15 17 19 21 23
temp (hr)
a) La température ambiante :
Quand la température est élevée le brut arrive dans le CPF avec une haute
température et au moment de la compression du gaz associé qui est a une haute
température lui aussi, son refroidissement sera difficile au niveau des
aéroréfrigérant, donc on sera obligé de torché une quantité pour pouvoir refroidir la
quantité restante et la traiter.
La température ambiante influe aussi sur les installations (par exemple les
séparateurs ou la colonne de stripping) si la température augmente les ballon se
réchauffent et il y’aura une évaporation de gaz plus importante et si la quantité du
gaz dépasse la capacité de l’unité de compression on sera obligé de torcher le
surplus du gaz pour évité une surpression.
C’est pour ça qu’en été le taux des gaz torché est plus élevé qu’en hiver
b) La production du gisement :
La production du gisement n’est pas constante elle peut diminuer comme elle peut
augmenter c’est ce qu’on appelle les surprise de production.
Quand la production du brut augmente celle du gaz associé augmente aussi et elle
peut dépasser la capacité des installations requise pour le traitement du gaz, dans
ce cas la pour éviter qu’il y surpression dans les installations le surplus du gaz sera
torché.
Avec le temps la production de brut du gisement diminue et le taux du gaz
augmente par rapport a celui de l’huile, et si ça depasse la capacité de l’unité de
traitement du gaz on sera obligé de torché le surplus.
Deux pompes d’eau d’incendie entraînées par moteur à gazole sont installées, avec
deux pompes électriques. Au cas où les pompes d’eau d’incendie sont requises,
deux des quatre pompes fonctionneront. ceux sont les pompes électriques qui
seront utilisées normalement. Ainsi, l’usage des pompes entraînées par gazole sera
très rare.
Les émissions annuelles des moteurs des pompes d’eau d’incendie sont indiquées
dans le tableau suivant. Les taux indiqués sont par pompe pour un usage supposé
d’être une heure par mois.
Les sources des émissions fugitives sont des fuites mineures des raccordements,
des vannes d’isolation et de réglage, des soupapes de sûreté, des équipements
tournants et des analyseurs. Ce type d’émission est secondaire mais inévitable dans
ce genre d’installation. La minimisation des sources potentielles réduit
considérablement les émissions fugitives.
Actuellement la quantification des émissions fugitives n’est pas encore possible.
La source la plus polluante est le système torche parce que les gaz évacués par ce
système ne subissent pas une combustion complète vue que le débit de torchage
est très élevée pour permettre une combustion complète en présence de l’oxygène
atmosphérique.
Alors que dans les fours et les chambres de combustion des turbo-compresseurs la
combustion est presque parfaite puisque le milieu de combustion est alimenté en
oxygène en fonction de la quantité du combustible.
3.4/ Particules :
Les particules sont des fragments en suspension dans l’air sous forme solide ou
liquide. Selon les composés et les processus à l’origine de leur formation. La taille
des particules détermine en grande partie la portée des dommages que celles-ci
causent à la santé et à l’environnement.
4.1/ Le smog :
Le terme smog fait référence à un mélange toxique de gaz et de particules que l’on
peut souvent observer dans l’air sous forme de brume sèche. Il est associé à
plusieurs effets néfastes sur la santé et l’environnement.
Les deux principaux polluants qui composent le smog sont l’ozone troposphérique
et les particules.
Les problèmes environnementaux associés au smog sont notamment la
détérioration des végétaux et des structures, et les problèmes de visibilité et de
brume (principalement attribuables aux particules fines).