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Remerciement ……………………………………………………………..……4
I. Présentation générale
1. Présentation de la société nationale des autoroutes du Maroc …….………6
2. Présentation du projet « Marrakech – Agadir »………..………………...8
3. Présentation de la division des travaux Marrakech – Chichaoua …….…..16
II. Système de la qualité (Plan assurance qualité (PAQ)) ….…..…………………..18
III. Lot ouvrages d’art et de génie civil
Introduction ……………………….………………………………………..22
1. Types des ouvrages d’art et de génie civil
a) Viaducs ………………………………………………………....22
b) Passage supérieur …………………………………………………25
c) Passage inférieur ………………………………………………….25
d) Passage piéton …………………………………………………....25
e) Passage véhicule …………………………………………………..25
f) Ouvrages hydrauliques (dalots) …………………………………..25
g) Échangeur ………………………………………………………..25
2. Bétonnage
a) Fabrication, manutention et transport du béton ……………………26
b) Mise en œuvre du béton ……………………………………………28
c) Autorisation du bétonnage …………………………………………28
3. Ferraillage
a. Armature en acier pour béton armé
……………………………..29
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b . Protection des armatures …………..……………………………...30
c . Contrôle de ferraillage ……………...……………………………...30
4. Produit de cure des bétons ……………….…………………………………..30
IV. Lot Terrassement et assainissement
1. Dégagement des emprises
a) Nettoyage du terrain ………………………………………………32
b) Démolition et comblements………………………………………….32
2. Terrassements
a) Produits de décapage ………………………………………………………32
Décapage de la terre végétale
Revêtement en terre végétale
Remise en état des terrains
b) Déblais…………………………………………………………………….33
c) Remblais ………………..………………………………………….………34
d) Emprunts …………………………………………………………………36
Localisation des emprunts
Prescriptions générales applicables à tous les emprunts
e) Dépôts ……………..…………………………………………….………..36
f) Aménagement de la PST …………………………………………………..37
PST des déblais
PST des remblais
h) Couche de forme ……………………………………………………….37
i) Aménagement des talus ………………………………………………..38
Curage des talus
Curage et traitement des talus rocheux
Arrondis de crête de talus
3. Assainissement et drainage ………………………………………………...39
4. Engins de travail …………..………………………………………………41
Conclusion ………..…………………………………………………………….42
Annexes …….…………………………………………………………………..43
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Dans le cadre du professionnalisme, l’institut supérieur des travaux publics organise un stage
professionnel durant le moi d’avril au sein des services du ministère, dans les entreprises et dans les
bureaux d’études exerçant dans le domaine du BTP. Pour nous permettre à parfaire nos formations
académiques en appliquant les connaissances acquises durant les deux années de formation, ainsi pour
C’est pour cela qu’on a choisi les services de l’ADM pour assister et suivre l’exécution des travaux
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Nous profitons de cette page ouverte pour exprimer nos remerciements à Monsieur HLAILI Saïd
chef du lot ouvrage d’art et bâtiment, à madame Rim ARRARA l’agent administratif et à monsieur
TAJANI Mohammed pour leur accueil chaleureux, pour avoir confiance en nous et nous avoir aidés
Nos remerciements aussi aux techniciens de la division, pour leur aide et les nombreuses
Merci également à toute personne qui nous a aidé à passer notre stage dans les meilleures conditions
prévues.
Nous tenons également à remercier monsieur KHALOUK le directeur de l’institut supérieur des
travaux publics- Marrakech, et à tous le staff administratif de l’institut,et sans oublier nos formateurs
et nos formatrices pour leur soutien durant les deux années de formation.
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I. Introduction Générale
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1- Présentation de la société nationale des autoroutes du Maroc
Mission :
La mission fondamentale de la société nationale des autoroutes du Maroc est la construction, l'entretien
et l'exploitation du réseau autoroutier que lui concède l'Etat. Chaque section d'autoroute concédée à
ADM fait l'objet d'un contrat de concession qui fixe les droits et obligations du concédant et du
concessionnaire.
Eléments signalétiques :
Programme de développement :
(Les montants d'investissement ne sont pas actualisés; pour des comparaisons, il faudrait tenir compte
des années de mise en service et de l'inflation).
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Investissements achevés :
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2- Présentation du projet :
DESCRIPTION DU PROJET :
L’autoroute Marrakech – Agadir constitue le dernier maillon de la liaison Nord-Sud définie par le
schéma d’armature autoroutier national. Cet axe s’intègre aux grands axes structurants : Agadir –
Casablanca – Rabat – Tanger – Europe et autoroute maghrébine.
Longueur
D’une longueur de 233 km, cette autoroute est divisée en sept sections :
Profil en travers
Système d'échange
Il est important de noter que la part du trafic des poids lourds atteint 50% du trafic global, ce qui est
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largement supérieur à ce qui est observé sur le restant du réseau autoroutier.
Système d’exploitation
- Aires de service : 4
- Gares de péage sur échangeur : 7
- Centres d’entretien : 2
Les bailleurs de fonds intervenant dans le financement du projet sont les suivants :
Marrakech —RN8 :
La BID pour un montant de 106 Millions USD (environ 965 millions de dirhams).
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- Le FADES portant sur un montant de 31 millions de dinars koweïtiens (environ 980 millions de
dirhams).
Argana – Ameskroud :
La JBIC pour un montant de 17 726 millions de yens japonais (environ 1 370 millions de dirhams).
REALISATION DU PROJET
Les études d’exécution sont en cours de réalisation. Le stade d’avancement de la dévolution des travaux
est le suivant :
Marrakech – Echangeur de Marrakech Ouest (33 km) : adjugé au Groupement
d’Entreprises EL HAJJI, SEFIANI, THE ARAB CONTRACTORS (Maroc – Egypte) pour
un montant de 582 MDH et un délai de 30 mois ; les travaux de la période préparatoire ont
démarré en janvier 2006.
Echangeur de Marrakech Ouest – Chichaoua (51 km) : adjugé à l’entreprise koweïtienne
BURHAN pour un montant de 798 millions de dirhams et un délai de 32 mois ; Les travaux
de la période préparatoire ont démarré en avril 2006 .
Chichaoua – Imine Tanoute (33 km) : En cous de jugement ;
Imine Tanoute – PK 13 (13km) : En cous de jugement ;
PK 13 – Argana (43 km) : adjugé à l’entreprise chinoise COVEC pour un montant de 1
334 millions de dirhams et un délai de 32 mois ;
Argana – PK 20 (20 km) : En cours d’appel d’offres ;
PK 20 – Ameskroud (26 km) : En cours d’appel d’offres ;
Ameskroud – Agadir (11 km) : adjugé au Groupement d’Entreprises PLANUM
MUSTOGRADNJA (Serbie – Et – Monténégro) pour un montant de 229 MDH et un délai de
24 mois ; les travaux de la période préparatoire ont démarré en janvier 2006.
I. Présentation de projet :
1. caractéristiques géométriques :
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Profil en travers : 2×3.5 + 5 + 2×3.5 sur 33 Kms
Profil en travers : 2×3.5 + 3 + 2×3.5 sur 51 Kms
Chaussée : 2×3.50 m + 2×3.50 m
BAU : 2.50 m
TPC : 5 m sur 33 Kms
TPC : 3 m sur 51 Kms
Longueur : 6000 ML
Pénétrante à partir de l’échangeur
Marrakech ouest Profil en travers : 2×3.50 m
2. Viaducs :
Viaduc sur oued Tensift : ouvrage à poutres en béton précontraint de longueur de 330 m
et comporte 09 travées avec des fondations profondes sur pieux de 08 m de profondeur.
Viaduc sur oued Nfiss : ouvrage à poutre en béton précontraint de longueur de 220 m et
comporte 06 travée.
Viaducs sur oued Boulkhras : ouvrage à poutres en béton précontraint de longueur de
150 m et comporte 04 travées.
3. Echangeurs :
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Echangeur Marrakech ouest
4. Gares de péage :
5. Rétablissement de communications :
53 rétablissements sont prévus :
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42 rétablissements se font par passages supérieurs.
05 rétablissements se font par passages inférieurs.
04 rétablissements se font par passages véhicules.
04 rétablissements se font par passages piétons.
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Tronçon n° 1 :
Tronçon Bifurcation de Marrakech – Echangeur Marrakech Ouest d’un linéaire de 33 Kms ( Objet du
contrat 324/05/S) dont le titulaire est le groupement EL HAJJI – SEFIANI – ARAB CONTRACTORS.
Ce tronçon comporte :
Un lot principal incluant :
Lot A : les installations de chantier, études complémentaires et d’adaptation du projet
d’exécution, topographie et contrôle externe
Lot B : le dégagement des emprises, les terrassements, le drainage, l’assainissement, la
végétalisation et les travaux de consolidation.
Lot C : les chaussées
Lot D : les ouvrages d’art et de génie civile à l’exception des viaducs
Un lot par viaduc :
Viaduc de Tensift : objet du contrat 326/05/S dont le titulaire est l’entreprise HOUAR.
Tronçon n ° 2 :
Tronçon échangeur Marrakech Ouest – Chichaoua d’un linéaire de 51 Kms objet du contrat 109/06/S
dont le titulaire est l’entreprise BURHAN.
Ce tronçon comporte :
Un lot principal incluant :
Lot A : les installations de chantier, études complémentaires et d’adaptation du projet
d’exécution, topographie et contrôle externe
Lot B : le dégagement des emprises, les terrassements, le drainage, l’assainissement, la
végétalisation et les travaux de consolidation.
Lot C : les chaussées
Lot D : les ouvrages d’art et de génie civile à l’exception des viaducs
Travaux annexes :
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Font l’objet de lots séparés communs à l’ensemble des tronçons :
Lot de rétablissement du réseau ONE MT-BT réalisé dans le cadre du contrat 71/06/S dont
le titulaire est TAMELEC.
Lot de rétablissement du réseau ONE HT – THT réalisé dans le cadre du contrat 141/06/S
dont le titulaire est SEMI MAROC.
Lot de rétablissement du réseau IAM réalisé dans le cadre du contrat 78/06/S dont le
titulaire est SOCASSELEC.
Lot de rétablissement du réseau ONEP réalisé dans le cadre du contrat 111/06/S dont le
titulaire est SMATRA.
La description, la consistance des ouvrages et leurs spécifications techniques sont indiquées dans le
cahier des prescriptions techniques particulières (CCTP) du marché de chacun des lots.
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Domaine d’activité de la division des travaux :
La division des travaux est structurée conformément aux dispositions découlant du système de
management par projet comme présenté dans l’organigramme
( annexe n° 1)
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II. Système de la qualité
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Plan Assurance Qualité
En 1994, la première formalisation du système a été réalisée par la mise en place de l’assurance de la
qualité comme base de suivi des travaux de construction de l’autoroute Rabat- Fès.
Une configuration nouvelle du Schéma Directeur de la Qualité (SDQ) a été alors définie pour revoir
l’organisation des contrôles, la traçabilité des réalisations, la maîtrise des interfaces entre les différents
intervenants, le traitement des anomalies, l’identification puis le suivi des points sensibles et les autres
dispositions visant à démontrer la qualité des ouvrages et des matériaux les composant.
Sur cette base, ADM commençait à déléguer, suivant la nature et l’importance des travaux concernés et
leur degré de complexité, une partie des contrôles de conformité, tout en exerçant systématiquement un
contrôle final destiné à vérifier la conformité des ouvrages aux exigences contractuelles. L’étendue des
contrôles découlant du niveau de système qualité est illustrée dans le schéma qui suit :
Sur le plan documentaire, les exigences de l’assurance qualité contenues dans les cahiers des charges
des marchés principaux des travaux se sont traduites par la production par chaque groupement
d’entreprises des documents et enregistrements suivants :
•Un Schéma Organisationnel du Plan d’Assurance Qualité (SOPAQ) qui est un document, élaboré au
stade de l’offre et rendu ensuite contractuel, définissant les principales dispositions prévues en matière
d’organisation et d’allocation des ressources destinées à donner confiance quant à la satisfaction des
exigences pour la qualité.
•Des plans qualité formalisant, en conformité avec les exigences du cahier des prescriptions spéciales
(consistance, définition des points sensibles, étendue des contrôles…), les méthodes et les moyens
prévus pour obtenir la qualité requise et démontrer qu’elle est atteinte.
•Des procédures d’exécution, instructions de travail et modes opératoires définissant les moyens,
matériaux et produits, méthodes et contrôles retenus pour l’exécution d’une activité donnée et/ou la
réalisation d’un ouvrage ou d’une partie d’ouvrage. Les plans de contrôle qui y sont contenus couvrent
les matières premières et fournitures employées, le matériel de fabrication ou de surveillance utilisé, les
conditions de mise en œuvre et les réalisations obtenues par rapport aux performances préétablies.
•Des enregistrements (programme général des travaux, plans de travail et de contrôle, fiches de
contrôle, fiche d’avis de contrôle et de levée de point d’arrêt, rapports de contrôle…) découlant du
cahier des prescriptions spéciales et des documents sus énoncés et permettant de planifier et de suivre
l’exécution des travaux, de présenter les résultats des contrôles et constatations réalisées et d’établir, par
conséquent, la preuve objective de la qualité obtenue.
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Les exigences en matière de qualité se traduisent soit sous forme de spécification soit sous forme
de prestations.
Dans le cadre du contrôle, les spécifications feront l’objet du contrôle dit de conformité.
Les prescriptions feront, elle, l’objet d’un contrôle en cours de production, les acceptations de produits,
de matériel, ou de l’ensemble de la chaîne de réalisation sont préalables au démarrage l’acceptation
provisoire de chacun de ses maillons.
De façon générale, les spécifications sont relatives :
À la qualité des constituants
À la qualité des différents ouvrages, a savoir :
Béton : slump, convenance, manutention
Profil en travers
Nivellement, épaisseurs des couches compactées.
Définition :
Points critiques :
Points sensibles pour lesquels il a été décidé d’effectuer un contrôle intérieur, le maître d’œuvre étant
formellement informé du moment de son exécution et/ou de son résultat.
Point clefs pour les quels un accord formel du maître d’œuvre est nécessaire à la poursuite de
l’opération.
Contrôle interne :
Contrôle externe :
C’est un contrôle de qualité des travaux effectué par le siége de l’entreprise de sa propre initiative pour
la qualité de son chantier ou par exigence du maître d’ouvrage.
Contrôle extérieur :
C’est un contrôle effectué par le maître d’ouvrage dans le but de prévenir les risques de défaillance de
gestion de la qualité.
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Exigences de qualité
Acceptations ou
prescriptions spécifications
convenance
Préalable à la Conformité des
Phases En cours de production
production ouvrages
Attestation de
Fournitures diverses Fournitures (Pa) conformité par lot
( Pc )
Fonctionnement ( pc )
Fabrication des Matériel (pa) Epreuves de contrôle
Epreuves de convenance (
bétons Etude de béton (pa) ( pc )
pa )
Transport Matériel (pa)
Condition de mise en
Mise en œuvre des Réception coffrage et
Matériel ( pa ) œuvre (t°,slump,
bétons ferraillage ( pa )
prélèvement vibration…)
Implantation Réception ( pa )
Nivellement fouilles Matériel ( pa ) Réception ( pa )
Réception des font de
Réception ( pa )
fouilles
Matériel (pa ) Planche d’essai ( pa )
Epaisseur des bétons Epaisseur ( pc )
(si coffrage glissant) (si coffrage glissant)
Compacité :
Compactage Matériel (pa) Planche d’essai ( pa )
lot/référence ( pc )
Gestion et archivage Forme des données
des résultats ( pa )
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III. Lot ouvrages d’art et de
génie civil
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Ouvrages d’art et de génie civil
Introduction :
Un ouvrage d'art est une construction de grandes dimensions dont l'étude et la réalisation
nécessitent des moyens exceptionnels faisant largement appel aux connaissances et au savoir-faire du
génie civil. A titre d'exemple, on peut citer les types d'ouvrages tels que : ponts et tunnels -viaducs-
passages supérieurs – passages véhicules –passages piétons et passages inférieures - murs de
soutènement de grande hauteur - (nécessitant une étude de stabilité). A l'opposé, tours, canaux,
aéroports, ne sont pas considérés comme des ouvrages d'art.
1. Types des ouvrages d’art et de génie civil
a . Viaducs :
Ouvrage de grande longueur constitué de plusieurs travées et situé à hauteur élevée par rapport à la
brèche.
Semelle : élément en béton armé sous les appuis de l’ouvrage badigeonné en parois en contact
avec la terre.
Gros béton : massif en béton non armé sous les semelles de fondation.
Fondation profonde : sont caractérise par la manière dont le sol est sollicité pour résister aux
charge appliquées, par des méthodes d’exécution qui font appel à des entreprises spécialisées.
Ces fondations sont souvent désignées par le terme pieu.
Préalablement à la réalisation des pieux, le topographe procède à leur implantation afin de permettre
la continuité du travail.
Le pieu peut être foré à sec dans les terrains cohérents à l’aide d’une tarière ou avec eau claire en
site aquatique et dans les sols argileux compressibles.
Un prélèvement des échantillons représentatifs de chacune des couches géologiques traversées sera
effectué tous les 3m en cours de forage et un tous 0.5m dans les deniers mètres.
Il s’effectue un contrôle de la profondeur, de la longueur de perforation et l’état du fond du trou.
Les cages d’armatures seront assemblées en avance munies des tubes d’auscultation.
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Une fois terminée la mise en place de l’armature, on procède immédiatement à la mise en place du
béton. Le béton sera mis en place à l’aide du tube plongeur qui se termine, dans sa partie supérieure,
avec une goulotte pour recevoir le béton.
La superstructure :
Fûts de culée :
le fût de culée est l’élément d'appui extrême du viaduc qui s'accroche à la rive.
Fûts de pile :
les fûts de piles sont les éléments intermédiaires dans un ouvrage d’art.
Travée :
La travée est la partie du tablier située entre 2 piles, qui correspond aussi à la portée.
Tablier :
Le tablier est la partie sensiblement horizontale du viaduc située sous la voie portée et destinée à
supporter les surcharges et à les transmettre à l'ossature.
Poutres :
éléments préfabriqués en béton précontraint de grandes longueurs destinées à supporter les charges
transmettent par le tablier.
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Ferraillage d’une poutre Poutre en béton précontraint
Appareil d’appui : Un appareil d'appui est un organe en élastomère fretté de liaison entre une
structure (en général, le tablier) et son support (en général, une culée ou une pile), qui permet de
transmettre les descentes de charges et d'absorber les déplacements, les efforts horizontaux et les
rotations.
Bossages inférieurs et supérieurs : cages d’armatures en frettes sur lesquels se posent les
appareils d’appuis.
Corniches : éléments préfabriqués sur lesquelles s’accrochent les gardes corps métalliques.
Chevêtre : partie supérieure d’une culée constituée par un mur de retour et un mur de garde
grève.
Les gardes corps : dispositifs de sécurité en métal qui s’accrochent aux corniches, destinés
principalement aux ouvrages en passage supérieur et aux viaducs.
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b . Passage supérieur :
Ouvrage en béton armé destiné aux points d’intersection de l’autoroute avec une piste reliant des
agglomérations, une route à faible trafic ou une voie ferrée.
Passage supérieur
c . Passage inférieur :
Ouvrage en béton armé destiné aux points d’intersection de l’autoroute avec une route de trafic
important.
d . Passage piéton :
Pont léger en béton armé livrant passage à de faibles charges, piétons, cyclistes,...
e . Passage véhicule :
Passage sous forme d’un dalot cadre en béton armé qui se situe au dessous de l’autoroute dans le cas
d’un trafic peu important.
Ce sont des structures en béton armé ou la dalle de couverture, les piédroits et le radier sont
constitués en une structure rigide et fermée .les dalots cadres reposent par l’intermédiaire du radier
sur le lit de l’oued ou « chaabas »
g . Échangeur :
Un passage supérieur.
Une boucle.
Une bretelle qui se compose d’une voie d’insertion et d’une voie de déboîtement.
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Dalot triple
2. Bétonnage :
Le béton sera fabriqué par la centrale qui fera l’objet de contrôle, et de vérification des matériels et de
son étalonnage (voir annexe n°2).
En cas de recours à une centrale de chantier, l’installation sera implantée en un point permettant
d’alimenter l’ouvrage sans difficulté avec une capacité convenable.
Toute centrale de production sera équipée d’un malaxeur et d’un dispositif d’enregistrement des
différents paramètres
L’entrepreneur devra proposer au maître d’œuvre une centrale de secours qui devra pouvoir fournir des
bétons en tous points identiques à ceux de la centrale principale
Cette centrale de secours sera de niveau d’équipement 3.
--------------------------------------------- Manutention ----------------------------------------------------
Le délai maximum entre le début de remplissage du transporteur et la mise en œuvre du béton dans le
coffrage devra être défini lors de l’épreuve de convenance et pourra être modulé en fonction des
conditions climatiques du moment (le délai maximale de transport de béton est limité à 1h30min par le
fascicule 65A.
Si l’entrepreneur souhaite utiliser une pompe à béton pour le bétonnage de certaines parties d’ouvrage,
il devra en faire la proposition au maître d’œuvre au plus tard lors de l’étude de composition du béton
correspondant.
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Centrale à béton toupie
---------------------------------------------- Transport-------------------------------------------------------
Le transport du béton depuis le lieu de fabrication jusqu’à celui de la mise en place est exécuté de façon
à éviter les phénomènes de ségrégation et de commencement de prise.
b . Mise en oeuvre
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Selon la partie d’ouvrage à bétonner, on utilise le matériel adapté pour assurer l’homogénéité du béton
et éviter le phénomène de ségrégation :
- Grue équipée d’une benne à béton
- Pompe à béton
En cas de la panne accidentelle de la pompe à béton une grue équipée de benne sera prévue en
permanence sur site pour continuer le bétonnage :
- Directement à partir de la toupie si la partie d’ouvrage à bétonner se situe en dessous de cette
dernière. Toutefois et en cas d’une hauteur de chute de béton supérieure à 1,50 m, la mise en
place du béton sera assurée soit par des bennes à béton ou par des pro longueurs de goulotte.
dans ces conditions les tapis roulant ne seront pas envisagés.
- Les bennes à béton utilisées seront de capacité 0,75 m3 à 1 m3.
- Lorsque la température mesurée sur chantier est durablement supérieure à 35°C, des
dispositions complémentaire, en complément à la cure du béton, seront adoptées pour limiter
la température maximale du béton frais. Parmi ces dispositions, on peut citer :
- L’utilisation d’eau refroidie
- La réduction du délai entre la fabrication et la mise en œuvre
- Le recours au travail à la nuit
Contrôle topographique :
Cette opération comprend les éléments suivants :
Implantation des fouilles.
Réimplantation et matérialisation des axes et dimensionnement des semelles.
Contrôle altimétrique des ferraillages.
Contrôle altimétrique du coffrage.
Implantation générale de l’ouvrage.
c . Autorisation de bétonnage
La fiche de contrôle de bétonnage (voir annexe n°3) doit contenir les éléments ci-après :
- la correspondance du béton livré à la catégorie prévue : type de béton spécifié dans le listing et
vérifié par les dosages des constituants.
- L’affaissement du cône d’ABRAMS (slump test) qui devra être à l’intérieur des fourchettes
définies lors de l’épreuve de convenance.
- La température ambiante<32°.
- Le délai écoulé D entre le début de la fabrication et la fin de coulage.
- La mise en œuvre du béton devra tenir compte de vibration, de la température, moyen de
travail.
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- Le traitement de la surface de reprise de bétonnage par le nettoyage et le brossage pour assurer
l’adhérence entre les deux parties.
- La hauteur de mise en place de béton qui doit être de façon à éviter toute ségrégation.
- L’épaisseur vibrée.
3. Ferraillage :
Les armatures destinés aux ouvrages seront livrés façonnés sur chantier et ils seront réceptionnés selon
les plans d’exécution tenant compte des diamètres, de nombre et de leur état, ces armatures se divisent
en : ronds lisses et en armatures à haute adhérence.
Ronds lisses :
Les armatures à haute adhérence seront exclusivement de la nuance FeE500 et elles doivent être aptes
au soudage.
Toutes les barres seront d’un diamètre > 6 mm et < 40 mm
Ils pourront être également des fils tréfilés est interdite sauf pour les pièces secondaires (perrés, etc.…)
pour lesquels elle est soumise à l’acceptation préalable du maître d’oeuvre.
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Unités de précontrainte
Les armatures de précontrainte sont définies par les plans d’exécution, elles seront à la base de torons
super T15S ou T13S.
Elles seront stockées jusqu’au jour de leur mise en œuvre dans un hangar ventilé où elles seront
séparées du sol par un plancher en bois.
Il est interdit d’approvisionner des armatures ayant déjà été utilisée sur un autre chantier.
Les armatures seront livrées sur le chantier, recouvertes d’un produit de protection déposé par l’usine
productrice.
Pour toute durée de stockage supérieur à un mois l’entrepreneur procédera au renouvellement
périodique de ce produit, qui sera soumis à l’agrément du maître d’ouvre.
L’entrepreneur procédera au moins une fois par mois à une visite de vérification de l’état des armatures,
en présence d’un représentant du maître d’œuvre.
Contrôle visuel :
Contrôle de mesures :
1- verticalité et horizontalité
2- positionnement
3- mise en place des cales.
Les produits devront être agrées par le maître d’œuvre, l’entrepreneur utilise les toile de jute humidifié
ou sable fin régulièrement arrosé.
Le produit de cure devra être compatible avec la chape d’étanchéité.
Dans tous les cas, le produit de cure ne devra pas laisser de traces incompatibles avec l’aspect esthétique
des parties vues des ouvrages.
L’entrepreneur devra en particulier veiller à ce que la teinte du béton ne soit pas altérée par l’utilisation
du produit.
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IV . Lot Terrassement et
Assainissement
Terrassement et assainissement
1. Dégagement de l’emprise :
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a)Nettoyage du terrain :
L’entrepreneur est chargé d’arracher ou d’abattre et d’essoucher tous les arbres de toutes tailles
situés à l’intérieur de l’emprise autoroutière, sauf indications contraires du maître d’œuvre.
Avant tout commencement des travaux, l’entrepreneur reconnaître avec le maître d’œuvre les
surfaces à déboiser et balisera leurs limites.
Les souches enlevées sont à mettre en dépôts définitifs aux emplacements et dans les conditions
agrées par le maître d’œuvre.
b) Démolitions et comblements :
Il sera procédé à la démolition de constructions de toutes nature y compris les parties enterrées,
situées à l’intérieur des emprises autoroutières.
L’entreprise comprend :
2. Terrassements :
a . produits de décapage :
La préparation de décapage sera exécutée uniquement dans l’assiette technique des terrassements
tant en remblais < 4m qu’en déblai.
Les opérations de décapage de terre végétale ne devront jamais précéder les travaux de
terrassements de plus d’un mois.
L’épaisseur du décapage à réaliser sera définie par l’entrepreneur et soumise à l’accord du maître
d’œuvre avant le commencement des travaux.
Les produits du décapage seront mis en dépôt provisoire suivant leur nature. Les lieux de stockage
seront proposés par l’entrepreneur.
Les de décapage non réutilisables seront mis en dépôt définitif.
La terre végétale sera sélectionnée parmi les meilleurs produits de décapage provenant des terres
arables (cultivables).
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D’une manière générale pourront être revêtus de terre végétale les talus de déblai et de remblai de
l’autoroute, de l’échangeur, de la gare de péage, de l’aire de service et des rétablissements de
communication ainsi que les modelages paysagers.
Les zones à couvrir de terre végétale seront prescrites par le maître d’œuvre en cours des travaux.
La couche de terre végétale aura l’épaisseur prescrite par les plans d’exécution ou indiquée par le
maître d’œuvre.
b . Déblais :
Ce sont les quantité de terre enlever par déblaiement dans le but de faire disparaître les obstacles qui
encombrent le terrain ou le projet se développe.
Font également partie de cette catégorie :
Le décapage avant déblai et sous les remblais de moins de 4m de hauteur.
Le décapage avant la réalisation des voies latérales (les pistes).
Les modelages des terres pleins entre l’autoroute et les bretelles d’échangeurs ou des aires annexes.
Les démolitions des chaussées existantes dans les zones en déblai.
Les déblais sont classés en deux catégories :
Déblais « meubles ou rippables » ou déblais dits de 1ére catégorie : ce sont :
Les déblais quelque soit leur destination qui peuvent être extraits au moyen d’un riper à une dent
équipant un bulldozer type D9.
Les déblais destinés à être réutilisés en remblai compactés à sec dont l’extraction ne conduirait
pas à produire des matériaux dont le passant à 2mm après mis en œuvre et supérieur ou égale à
30%.
Destinations des matériaux de déblai et des emprunts auront les destinations suivantes :
Le remblai courant.
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La base des remblais de grande hauteur (H>10m).
La base de remblai en zone inondable.
La partie supérieure des terrassements (PST).
Les remblais contigus aux ouvrages d’art.
Les substitutions de purges et remblaiement.
Les modelages paysagers : remblayage par les produits de décapage au niveau des échangeurs et
des remblais contigus.
La couche de forme.
Lorsqu’un matériau n’est pas réutilisable tel quel ou après traitement mécanique (fractionnement,
aération, humidification, etc…) en remblai routier au moment qui serait celui de sa mise en œuvre il
sera mis en dépôt définitif après autorisation du maître d’œuvre.
L’extraction des déblais aura lieu par couches en évitant le mélange de matériaux de caractéristiques
différentes au sens du guide des terrassements routiers.
c . Remblais :
Ce sont les quantités de terre déplacées soit pour faire une levée, soit pour combler une cavité dans le
but d’atteindre la limite normale de la ligne rouge.
On distingue les matériaux destinés :
Au remblai courant ou corps du remblai.
A la base de remblai en zone inondable, à la substitution de décaissement de fond de
vallée et la réalisation des digues.
A la base des remblais de grande hauteur (H>10m) et confinement.
A la partie supérieure des terrassements, aux remblais de substitution de purge de déblai
ainsi que dans les zones de remblai rasant.
Aux remblais contigus aux ouvrages d’art et à ceux des blocs techniques.
Les matériaux constituants ces parties d’ouvrages sont issus des emprunts destinés à les compléter.
Ils doivent satisfaire aux exigences du guide des terrassements routiers.
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Avant le début de l’exécution de chaque ouvrage en remblai l’entrepreneur devra obligatoirement
remettre un descriptif prévisionnel de construction des remblais mentionnant la nature, la
localisation, la provenance et les conditions d’utilisation et de mise en œuvre de chaque type de
matériau entrant dans la construction de chaque ouvrage en remblai.
Le réglage et le compactage de l’assise des remblais doivent suivre immédiatement le décapage, le
remplissage des purges ou l’exécution des redans. Ils précédent immédiatement la mise en remblai
dans les zones non soumises au décapage dont le sol est déstructuré.
Le compactage sera conduit de façon à obtenir une densité sèche du sol compacté Au moins égale
en tout point à 95% de la densité sèche de l’Optimum Proctor normale sur une épaisseur minimale
de 0.30m.
Contrôle du compactage : ( Annexes 7,8,9 et10 )
Le contrôle de compactage s’effectue par la méthode Q/S en plus d’un contrôle topographique
précisant l’épaisseur de la couche compactée et la surface (annexe n°9), ce contrôle consiste à :
Déterminer la classe du matériau selon le guide des terrassements routiers
Déterminer l’état hydrique.
Déterminer la grille de décision qui comporte les conditions particulières à
recommander pour les aspects de mise en œuvre.
Déterminer le compactage de la couche (Q/S objectif, épaisseur objectif, nombre de
passe, vitesse et type de compacteur). (disque annexe n°7).
Déterminer le Q/S réalisé.
Contrôle de conformité :
Compactage conforme = (Q/S objectif/Q/S réalisé) ≥ 1.2
Matériaux :
Les matériaux seront identifiés pour permettre leur classification selon GTR.
La classification des sols est donnée par le tableau GTR.
Les matériaux de meilleure qualité seront destinés en priorité a la réalisation de la PST, au base
de remblais en zones inondables ou remblais contigus s’ils répondent aux conditions d’utilisation
d . Emprunts :
Emprunt
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L’entrepreneur devra réaliser préalablement avant toute extraction de matériaux les opérations
suivantes :
Nettoyage du terrain.
Décapage de la terre végétale.
Découverte éventuelle de matériaux impropres.
e . Dépôts :
Les lieux de dépôts définitifs ou provisoires seront proposés par l’entreprise à l’agrément du maître
d’œuvre.
Les dépôts situées à proximité des agglomérations et voies publiques devront avoir une hauteur
maximale de 10m et des pentes des talus n’excédant pas 3H : 1V .il ne sera autorisé aucun dépôt
situé à moins de 50m d’une voie publique.
f . aménagement de PST :
On désigne par PST, la zone supérieur (environ un mètre d’épaisseur) des terrains en place (dans le cas
des déblais) ou des terrassements.
PST déblais :
Dans les zones ou les sols ne permettent pas l’obtention des performances de portance requises
déterminées sur planches d’essais ou en cas des matériaux évolutif, il sera procédé sur proposition
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de l’entrepreneur et après accord du maître d’oeuvre à une substitution des matériaux en place et à
une substitution sur 1m d’épaisseur au maximum avec des matériaux rapportés satisfaisant aux
dispositions permettant d’obtenir les critères de portances.
Le mètre supérieur des remblais sera constitué de matériaux satisfaisant aux exigences permettant
d’obtenir les critères de portance et de déformabilité.
g. Couche de forme :
La couche de forme sera mise en œuvre sur l’arase des terrassements conformément aux plans visés
bon pour exécution.
La couche de forme est constituée de matériaux fournis par l’entrepreneur ou provenant des déblais.
La provenance des matériaux pour couche de forme est soumise à l’agrément du maître d’œuvre 60
jours avant la mise en œuvre de la couche de forme, il sera contrôlé en nivellement.
Avant la réception des couches de forme, l’entrepreneur sera tenu de réimplanter les axes de
référence de l’autoroute et de ses annexes par des piquets numérotés à l’emplacement de chaque
profil en travers.
Les talus de l’autoroute, de ses annexes et ceux des rétablissements de communications sont
pentés suivant les profils en travers du projet d’exécution.
Lorsque apparaît sur un talus de déblai une lentille de matériaux dont la stabilité n’est pas assurée
compte tenu de la pente fixée par les plans d’exécution, deux solutions sont envisagées :
si la taille de lentille de mauvais sol est important par rapport à la taille du déblai, le
maître d’œuvre pourra imposer la modification de la pente générale du talus.
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Si les conditions du paragraphe précédent ne sont pas réunies, la lentille sera purgée
sur épaisseur de 2m et des matériaux de meilleure qualité lui seront substitués.
S’il demeurait des blocs instables, un curage serait de manière à stabiliser le talus par les moyens
appropriés sur proposition de l’entrepreneur et acceptation du maître d’œuvre.
Dans tous les déblais et quelle que soit la nature du terrain rencontrée et la hauteur du déblai,
l’entrepreneur exécutera un arrondi en crête de talus suivant les plans d’exécution.
Cet arrondi en crête présentera un rayon de 3m dans les zones de terrain meubles et de 10m dans les
zones de terrain rocheux
3. Assainissement et drainage
2) tuyaux :
tuyaux en béton :
Ils seront en béton armé et proviendront d’usines ayant l’agrément du maître d’œuvre pour la catégorie
utilisée.
Les buses seront posées sur un lit de pose en sable qui sera compacté jusqu’au niveau défini par les
plans d’exécution.
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Buses en béton armé
Il s’agit de drains mis en place dans une tranchée, remblayée avec des matériaux drainants. Ce type
de drains est à utiliser en bord de plate forme en déblai, dans le TPC en déblai et en remblai, et
transversalement aux points de passage déblai remblai et dans les zones aquifères, suivant les plans
d’exécution ou les ordres du maître d’œuvre données en cours des travaux.
L’ensemble des matériaux drainants et drain sera protégé par un géotextile filtrant, les tuyaux pour
drains seront en matière plastique rigide, de forme ovoïde à paroi interne annelée et à font plat avec
fontes transversales sur leur moitié supérieure, ils seront mis en place avant la couche de réglage.
3) écrans drainants :
L’écran drainant est composé d’une âme drainante, d’un filtre et d’un drain. Le tout assemblé en
usine.
L’écran drainant sera réalisé en rives de chaussée et /ou en TPC.
Il s’agit :
des regards posés sur un béton de propreté.
Des descentes d’eau en tuiles qui se réalisent après le réglage des talus.
2) les fossés :
Les fossé seront exécutés d’emblée aux altitudes des fils d’eau définitives. Les parois seront
épierrées et débarrassées des racines.
Les fossés bétonnés seront réalisés en béton B20 armé ou en béton B20de fibres.
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Le revêtement en béton sera réalisé immédiatement après l’exécution de la fouille pour éviter les
ravinements, la dégradation des profils des terrassements.
Le béton sera mis en place avec des joints de retrait tous les 6m et des joints de dilatation tous les
30m.
3) Engins de travail
Pelles mécaniques
Chargeuses
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Camions pour transport des matériaux
Compacteurs
Citernes d’eau
Bulldozers à riper
Durant notre période de stage on est marqué par la rigueur de l’organisation au sein de la
du travail entre les différents services qu’au niveau de l’affectation des taches entres le personnel.
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D’autre part l’immersion dans ce monde professionnel nous a permis d’avoir des contacts très
enrichissants avec le personnel travaillant, soit au sein de la division, soit sur le chantier.
Au terme de ce stage ,nous avons appliquer nos connaissances acquises durant notre formation à
l’institut supérieur des travaux publics de Marrakech. Les notions que nous avons pu cultiver dans la
Annexes
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