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A. Métallographie
B. Microscopie
B.5. Conclusion 17
A. Métallographie
A.2.1. Enrobage.
Nous avons deux possibilités d’enrobage à choix (à froid ou à chaud), chacune ayant
ses avantages et ses inconvénients.
L’enrobage à froid est très vite réalisé. En effet, il suffit de mélanger une poudre et
un liquide pour obtenir la résine. Le mélange provoque une polymérisation. C’est une
réaction exothermique, car il se produit un échauffement (la température du mélange
monte aux environs de 65°C).
Avantages:
· Ne casse pas (enrobage à pression atmosphérique).
· Ne fait pas fondre l’échantillon (températures relativement basses).
Inconvénients:
· Les résine obtenues sont plutôt tendres.
L’enrobage à chaud est un peu plus long et nécessite d’avantage d’attention (pour
maintenir la pression constante, p/ex.). Nous avons au laboratoire, le choix entre trois
types de résines. Le choix de la résine se fait en fonction du matériau à enrober
(dureté, etc.).
Avantages:
· Permet des résines plus dures.
Inconvénients:
· Ne convient pas pour des matériaux à bas point de fusion, ou matériaux fragiles
(pression).
A.2.2. Polissage.
· Le but du polissage est d’obtenir une surface dépourvue de rayures, d’altérations,
d’imperfections et de toute trace de métal perturbé. Cet objectif peu être atteint de
façon manuelle ou semi-automatique, en utilisant une série d’abrasifs de plus en
plus fins. Le polissage mécanique est la méthode par laquelle la plupart des
échantillons sont préparés; elle est rapide, simple et efficace.
· Les étapes de meulage sont réalisées manuellement sur abrasifs au SiC, liés par
une résine et un papier de recouvrement, le lubrifiant étant l’eau. On exécute le
meulage soit une base statique sur laquelle on fait un mouvement de va et vient,
soit une machine à disques rotatifs. Le meulage grossier est réalisé sur papier au
grain 240, et le meulage fin sur papiers aux grains 320 à 2400, suivant le stade de
finition désiré. Chaque opération consiste à enlever toutes rayures et déformations
de opération précédente.
A.4. Résultats.
n 51
Pl 19.3 [mm 1 ]
l 2.64
1
dm 0.052 [mm ] 52 [m ]
Pl
La dispersion des résultats sur une plage de 15 [mm] nous montre bien qu’il n’est pas
évident de déterminer le dm, car il ne faut surtout pas oublier que nous avons appliqué
les trois méthodes utilisés sur la même photographie.
- la difficulté à savoir si tel petit grain ou tel partie de grain (dans les bords) doivent
être comptabilisées ou non.
A.6. Conclusion.
Nous avons pu, après préparation, observer les microstructures d’un fer et d’un
cuivre, ce qui était le premier but de l’expérience. Puis, en utilisant les photographies
que nous avons prises des microstructures, nous avons pu estimer le diamètre moyen
des grains de l’échantillon de fer tirer quelques conclusion pour le cuivre.
B. Microscopie
Dans la plupart des cas, les matériaux de l’ingénieur ne sont pas transparents,
contrairement à ce que l’on rencontre en biologie ou en botanique. Ainsi, les objets
seront observés par réflexion de la lumière sur leur surface, et non par transmission de
la lumière à travers l’échantillon. C’est pourquoi le microscope métallographique
présente la particularité de posséder, entre l’objectif et l’oculaire, un miroir semi-
transparent incliné à 45° par rapport à l’axe optique, permettant d’une part à la
Chaque objectif est caractérisé par son grossissement et par son ouverture numérique;
ces deux valeurs sont gravées de façon visible sur tous les objectifs. Les microscopes
OLYMPUS du laboratoire, sont équipés des objectifs suivants:
MD PLAN 10X / 0.25, 20X / 0.40, 50X / 0.75, 80X / 0.90.
L’ouverture numérique est une grandeur qui permet de déterminer le pouvoir de
résolution (ou pouvoir de séparation) de l’instrument optique.
Le pouvoir de résolution est donnée par la plus petite distance séparant deux points
de l’objet, donnant des images distinctement séparées.
En microbiologie, il est donc préférable de parler de résolution plutôt que de
grossissement lorsqu’on veut comparer les performances d’un appareil. En
agrandissant une image, on augmente son grossissement, mais pas sa résolution.
0.61.
O.N
Une dernière grandeur doit encore être mentionnée: c’est la profondeur de champ p,
c’est-à-dire la profondeur maximale séparant deux points de l’objet dont les images
sont encore nettes. La profondeur de champ p peut être estimée au moyen de la
relation suivante:
n.
p 2.
(O . N ) 2
· une mire étalon (1 unité @ 0.01 mm) sur un plan incliné (a @ 5°).
B.3. Résultats.
B.3.1. Mesure de la profondeur de champ:
Commençons par placer la mire-étalon sur le plan incliné (a = 5° vérifié). La
longueur lue (nb d’unités nettes) correspond à l’hypoténuse d’un triangle rectangle, la
profondeur de champ, elle, à un côté.
p
sin
nb .unit .0.01
où lmin et lmax sont les longueurs d’ondes de la lumière (entre 0,4 et 0,7 m m )
12.8 mm < 14 mm <22.4 mm
Þ Le résultat que nous avons mesuré se trouve bien dans l’intervalle.
où lmin et lmax sont les longueurs d’ondes de la lumière (entre 0,4 et 0,7 mm )
1.42 mm < 1.7 mm < 2.49 mm
Þ Le résultat que nous avons mesuré se trouve bien dans l’intervalle.
B.4. Résultats.
Nos résultats confirment donc ce que nous avions vu dans la théorie (page 15 du
rapport), c.à.d. que la profondeur de champ diminue fortement lorsque le
grossissement augmente. En augmentant le grossissement d’un facteur 5, on a
diminué la profondeur de champ par 10! Nous avons également pu constater que la
fermeture du diaphragme d’ouverture de l’éclairage améliorait la profondeur de
champ, mais au détriment de la résolution, comme nous pouvons le constater sur les
figures 7 et 9.
B.5. Conclusion.
Nous avons , de manière générale, bien rempli les buts fixés pour cette manipulation.
Elle a bien été une bonne occasion de se familiariser avec la terminologie de la
microscopie (même si cela ne ressort directement du rapport). Elle nous a permis
d’assimiler de manière simple le fonctionnement et les précautions d’utilisation du
microscope métallographique. Elle nous a permis, de plus, de mieux comprendre la
notion de profondeur de champ qui n’est pas si évidente qu’elle en a l’air.