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15.MAR.1985
BIBLIOTHEQUE
Département EAU
Rapport de D.E.A.
84 SGN 378 EAU Octobre 1984
BUREAU DE RECHERCHES GÉOLOGIQUES ET MINIÈRES
Dominique DARMENDRAIL
Département EAU
B.P. 6009 - 45060 Orléans Cedex - Tél.: (38) 64.34.34
Rapport de D.E.A.
pages
1
INTRODUCTION
(Cycle alumino-silicique) 15
4.1.1. Lu QKCLYÜXU 17
4.2.7. Lu %hjXYÙX<U 28
SYNTHESE ^
BIBLIOGRAPHIE 103
ANNEXE 1 117
ANNEXE 2
LISTE-pES FIGURES __ • -
L A L T E R A T I O N DES R O C H E S DU SOCLE
1. FACTEURS REGISSANT L'ALTERATION
HCG 3 , Ca Cl | | Inlandis
FIGURE n° 2 -; Eléments ou composés dominant dans les eaux souterraines et lacustres en pays de
plaine (d'après G.A. MAKSIMOVITCH).
glaciers arctiques podzolisation kaolinisation
Malgré les minima noctures, les moyennes mensuelles les plus élevées
peuvent dépasser 35°, et la température moyenne annuelle se situe entre 22 et
28°.
Les mois les plus chauds Cjuillet-août) sont aussi les plus pluvieux,
ils représentent près d'un tiers des précipitations annuelles, ces dernières
sont très variables : entre 350 et 1100 mm, suivant la position géographique.
A la continentalité, est associée une relative aridité. En fait, il existe
un plafond atteint par les totaux pluviométriques mensuels en fonction de la
température moyenne mensuelle. Le reste
Le reste des précipitations est constitué par la neige. Bien que peu
abondante, elle persiste longtemps : entre 4 mois et demi et 220 jours par an,
suivant la situation géographique [proximité de la mer). Elle entretient une
infiltration acide pendant son séjour.
1] la silice SiO 2
2) les cations amphotériques : Al, Fe, Ti...
3] les cations basiques : alcalins CNa, K.), alcalinoterreux (Ca, Mg) .
à partir de ces trois types d'éléments, vont s'édifier les minéraux secon-
daires de néogénèse.
La nature de cette dernière et donc le type géochimique de l'altération vont
dépendre essentiellement du comportement dynamique de ces trois groupes d'élé-
ments .
SÍÜ2 et les bases sont toujours plus ou moins exportées par le lessi-
vage : la vitesse d'extraction dépend seulement des facteurs climatiques
corrme nous l'avons vu précédemment1!? La vitesse de migration dépend des condi-
tions hydrologiques et topographiques. Au contraire, Al peut être retenu sur
place suivant le pH du milieu. L'aluminium est donc le facteur limitant de
l'évolution des roches.
FIGURE n° 4
Possibilités d'exportation
de la silice, rie l'aluminium
et du fer
4.1.1.
4.1.1.2. Altération
muscovite < quartz < feldspaths potassiques < biotite < plagioclases
+ amphibole
r- IB
concrétions demanoDnèse-groins äe quartz
j
I 110 Dltèriie bsiot,vio!acee ou s o m m e » - pulvérulente
V'
• • • ' .
soprolite fine
.26
.36
front dottèroiion (substratum}
¿one fissurée, blocs déroche mère
Plus ou moins altérés,de plus en plus
volumineux et soins vers le bas
roche mère
50
_ échelle 1 / 2 0 0
'. pro f cnàe-W (m)
:?<:.+•••/+•%* 4
+• -t-
(«»Uoú« ai »a p»'h«
20
Dn obtient :
GOETHITE
+
KAOLINITE monosialii-
+ tisation
QUARTZ Í
46,11 p -
NONTRONITE
2^53 p KAOLINITE
QUARTZ
74,64 p - •
MONTMORILLONITES
LIMITE SUPERIEURE 105 p-»i
DU MICROCLINE
LIMITE INFERIEURE 136,4 V~t= QUARTZ bisialliti-
DE LA KAOLIN ITE
+ vsation au
•sation c
j
f départ
LIMITE SUPERIEURE I 3188U- MICROCLINE
(
DE LA CALCITE +
CALCITE
13270 p-
GRANITE
1975)..
22
009
KXXX •CUIRASSE, _ 2 0.09
GIBESITE \
+ \ \
GOETHITE BAUXITE 1
s
KAOUNITE *" \ \ \
GOETHITE
2.2
KAOLINITÈ - -
GOETHITE LITHOMARGE
QUARTZ
NONTRONITÈ"
CALCITE
MONTMORIL.
\
>200
\
\
GRANITE \
\
>1000
4.1.2.1. Raggels
Sont dites basiques les roches pauvres en silice (45 -*• 52 h) d'où une
absence de cristaux de quartz et riches en Ca, Mg, Fe (entre 20 et 35 % ) .
4.1.2.2. Altération
Cshhrc - N o r i t e
M. pr i ma j r e s Transi nrnvtt î on
pyroxene i
amphibole >
smcrtitf FIGURE n° 8
chlorite i
»mort i tp
n (UC-I^H) <
01
i smect i te Evolution des minéraux primaires
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(d'après PION J . C . , 1979]
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pyroxene - H jknoI i n ! t e
»gorthi fp
25
Une grande différence avec les altérations sur roches basiques sous
climat tropical sec ou semi-humide est la possibilité sous climat humide de
lessivage latéral avec transport amont-aval, ce qui n'est pas du tout le cas
en milieu tropical sec : les éléments chimiques exportés des parties amont des
toposéquences ne s'accumulent pas en bas de pente. Ils sont éliminés du paysage.
TKN 1
1 : Zone de départ superficielle des solutions acides de A P ' et he". — 2 : Colluvions arpilo^ableuses. — 3 : Accumulation
relative à l'aluminium ipibhsite) et du fer iftœthitel. — 4 : Accumulation absolue du ferlgœthite secondaire!. — 5 : Accumu-
lation absolue de l'aluminium l ftibbsile secondaire). — 6 : Accumulation absolue de silice monomère : formation de kaolinite
aux dépens de la pibbsite. — 7 : Accumulation absolue de silice monomère : formation de kaolinite aux dépens des gels
alumineux de la zone d'altération. — 8 : Niveau d'altération de la roche : départ des solutions alcalines de silice polymère
et ¿'alumínate. Formation de gels. — 9 : Soubassement de roches fraîches.
Les traits forts figurés autour de certains cartouches, dans les profils et dans la coupe, entourent la lone d'accumulation
absolue (Fer. Aluminium, Silice).
27
4.1.3.1. Rappels
Sous ce terme sont désignées les roches ayant acquis une schistosité
sous l'influence d'un métamorphisme très faible (anchizonal] à faible (épi-
zonal]. Ils sont caractérisés par des alternances de lits sombres tmicas -
amphiboles...] et de lits clairs (quartz, feldspaths].
4.1.3.2. Altération
arpilet latéritiques
bai-glacU
intercalation détritique
ou volcano lédimentaira
4 . 2 . 7 . LQJ>
quartz • silice
orthose y Kaolinite + montmorillonite
plagioclases *• Kaolinite + montmorillonite
biotite y vermiculite + montmorillonite
hornblende comnune >• chlorite »- kaolinite
dans les pays tempérés, l'hydrolyse est ménagée : biotite et feldspaths potassi-
ques résistent plus longtemps que les plagioclases.
Cependant, elle peut très bien ne pas être le minéral le plus abondant
dans le profil d'altération.Kaolinite et montmorillonite sont les minéraux les
plus fréquents. Les pays tempérés se situent dans les domaines de la monosial-
litisation et de la bisiallitisation. Le passage bisiallitisation -*- monosialli-
tisation se fait des eaux froides vers les eaux plus chaudes.
Par rapport aux altérations sous climat tropical humide, il est à noter
que le soutirage global des éléments chimiques est bien moindre (inférieur à 50 %
des éléments de la roche saine). Seules les bases et la silice sont éliminées.
Les autres éléments sont bloqués : par exemple, Al voit sa solubilité limitée
par la formation de la Kaolinite (SARRAZIN G., FOUILLAC G., MICHARD G., 1976).
29
Granite à 2 micas
-•— Microfissuration
Déchaussement
I
J . Augmentation de
la porosité
Ce type de roche est en général plus sensible aux altérations que les
granites. Là encore, l'altération y est toujours ménagée : feldspaths potassi-
ques et pyroxenes sont plus résistants que les plagioclases calciques.
La roche non altérée voisine avec une zone altérée très riches en élé-
ments fins : à la base, on trouve une arène a grandes plages blanches inter-
rompues par des niveaux à taches rouges (hématite). Au-dessus, la roche altérée
est brune et a parfois un aspect fibreux.
4.2.3.1. Les_schístes
Cette altération est très irrégulière. Elle semble suivre les caprices
de la circulation des eaux (diaclases, schistosité...). A l'affleurement, le
passage des schistes sains à ceux qui sont altérés (entièrement kaolinisés)
est parfois rapide.
Il faut donc tenir compte de cette période plus humide. Mais les alté-
rites produites alors ont été plus ou moins décapées par la suite. On considé-
rera donc une faible épaisseur d'altérites ("reliques").
Mg ++\,ZV-Biotite
K-feldspaths
{f
Muscovite-
'K
VU
Qu'art z
Les eaux acides mais froides (6° - 2-3°C) ne permettent pas d'obte-
nir des transformations poussées. Bien que l'altération de la zone froide
puisse paraître importante, les quantités annuelles des différents éléments
relâchés sont souvent plus petites que celles des précipitations traversant
les sols .
La température régit la cinétique des hydrolyses et, par là, les pos-
sibilités de formation des minéraux de néogénèse. Si la température passe de
25 à 0°C, la série des minéraux secondaires est, à peu près la même : seule,
la gibbsite n'est plus présente tandis que de la silice amorphe apparaît mo-
mentanément.
36
Les quantités des éléments chimiques mis en solution sont fixées par
la nature lithologique des roches mères. Mais l'ordre de lessivage est indé-
pendant de cette dernière : il est entièrement régi par des facteurs internes
Na - Ca - Sr - Sn - AS > K - Mg - Ba > Zn - CO - Ni - Cu - Pb - Si > Fe - Al -
Ti - V - Cr - Ga.
Quelques légères variations dans cet ordre décroissant sont dues aux climats
et aux compositions des roches mères.
* en solution, pour les cations basiques formant des ions très solubles tels
que Na, K, Ca, Mg, Si,
MONTM0RII.I.ONITF
MONTMORILLOMTE
M IN E R A t X FELD5PATHIQIE? M IN ER * I \ F E R R O M A G N E S I E N S IB 1 o 111t . . m p h 1 b o l c i _ . )
CHAPITRE II
1.1.1. Choix eX i
1 - NATURE DE LA MINERALISATION
a) Anions : importance des concentrations absolues (taux de migrations
ou de rétention) et relatives (définition du faciès hydrochimique
selon Piper).
Informations requises : alcalinité, chlorures, sulfates, silice.
b) Cations : Importance des concentrations absolues et relatives (Piper).
Informations requises : Ca + Mg (dureté), Na + K ( indice d'échan-
ges de bases*). Notamment Na/K et Ca/Na (degré hydrométrique, indice
d'échange de bases)
2 - PROPRIETES ACIDOBASIQUES.
Le degré de "stabilité" vis à vis du calcaire permet de classer les
eaux en trois catégories : eaux agressives, saturées ou sursaturées.
Informations requises : p H , température, alcalinité, Ca, C0_ dissous...
On peut à partir de ces propriétés, définir le taux d'agressivité, parfois
de corrosivité (par C0_] .
4 - TEMPERATURE.
En comparant la température de l'eau à celle de l'air, l'aquifère se
situe en régime hypothermique, ortho ou hyperthermique suivant que celle
de l'eau est inférieure, égale ou supérieure à celle de l'air.
Afin de pouvoir effectuer des comparaisons, nous nous situerons à une
profondeur moyenne de 50 m . Normalement, l'aquifère est alors dans la zone
homothermique (les variations diurnes et saisonnières n'y sont plus enregis-
trables ) .
7.1.2.
llvatof
On porte sur l'axe des ordonnées, gradué sur une échelle logarithmique, le
nombre de milli-équivalents de chacun des radicaux, les points sont reliés par
des droites. Grâce à l'inclinaison des traits, on peut définir les rapports
Potabilité Permanente
Potabilité
Unité
momentanée
Bonne Passable Médiocre Mauvaise
SavBur à 20°C Agréable Peu percep- Peu prononcée Peu désagréa- Désagréable
tible ble au plus
Résidu sec mg/1 0—»-500 500 —»-1000 .1000-^2000 2000 — 4000 "000 -»8000
Mg • Ca mg/1
mé 0-»5 5 - * - 10 10 — 20 20 —»-40 20 —»80
Degré hydro-
"F 0—25 25 —50 50 —»-100 100 — 200 200 —»400
métrique
so4 mg/1 0—144 144 — 288 288 —»576 576 -»-1152 1152-»2304
mé 0 3 3 — 6 G —12 12 — 24 24 — 48
45
FIGURE n° 13
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47
48
Ainsi. B . LEP1OINE [1975] utilise une classification suivant les besoins hu-
basée que sur les taux en certains ions et non sur l'agressivité [figure
49
ou type II] qui sont utilisées dans des buts différents : mise en exploi-
térêt de l'étude. Elles comprennent en général les ions migrants. Mais très
en eau sont très variables d ' u n pays à l'autre. Il est aussi très diffi-
C.E.E. à des pays où l'eau est moins abondante et souvent plus minérali-
chaque cas.
noter que le milieu fissuré n'est exploité que depuis p e u . Auparavant, c'était
Na / K toujours ^ 1
négatif.
3. PROPRIETES ACIOOBASIQUES
- pH : toujours inférieur à 7 .
•»•'i
_TYPES HrDROCHIMIQUES
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I , . - I —I —I — —
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CJ Hj I. CI SO, U C TH I C« Mj U a St; UC IN I Ii Kg li tl SO,, U C It I
U N ; II CI SOj U t 1K I
1. MINERALISATION. Elle est plus grande que celle des granites. Cela se tra-
duit par des résistivités bien plus faibles : 3DDD fi.cm au lieu de 5000
5000 fi.cm.
Les ions prédominants sont en général : HC0 3 et Ca, Mg, Fe (toujours
plus importantes que dans les eaux des granites).
52
3. PROPRIETES ACIDOBASIQUES.
- pH : en général, supérieur à 7.
- Agressivité : les eaux sont toujours agressives, mais l'excédent en
CD_ libre est plus faible que pour les granites.
4. ELEMENTS TRACES.
6. QUALITE. En général, bonne, mais elle peut évoluer localement vers les
saumures (effet de 1'evaporation).
7. REMARQUES. La nappe a encore un gradient vertical de concentration (les
eaux les plus concentrées sont à proximité de la surface).
FIGURE n° 17
3. PROPRIETES ACIDDBASIQUES.
1
- pH : proche de la neutralité.
- agressivité : les eaux sont non agressives.
4. ELEMENTS TRACES ^
6. QUALITE. Ces solutions sont très souvent saumâtres, avec, dans ce cas,
évolution vers le type salin [Cl + SO HCO ) .
Quel que soit le type de la roche encaissante, les eaux sont bicar-
bonatées calciques à mixtes (Na, Ca, Mg]. Il semble donc que la lithologie
de la roche mère, source de la minéralisation, ne soit pas le facteur pré-
pondérant dans l'acquisition des éléments dissous. C'est le climat qui régit
la dynamique de l'altération et des phénomènes de concentrations des eaux.
K2O
Quant aux ions bicarbonatés, majoritaires dans les eaux, des tra-
vaux de SARAZIN-FOUILLAC-niCHARD (1976] ont montré que la plus grande partie
de HCQ provenait du CO2 associé à l'altération des plagia-clases, qui sont
äans ce type de roches les plus vulnérables (de.plus, les eaux santsagressives,
le CO2 excédentaire n'étant pas neutralisé entièrement].
Mg/K
eaux
16- p. k a o l i n i t i q u e s
profils basiques
ta-
*-
x *
p. g r a n i t i q u e s
MgO/KîO
10 aquifëres
( d ' a p r è s W A C K E R M A N N , 197g)
58
FIGURE n° 20
J
tocher
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'•••: ;. ! ! •
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FIGURE n°2l
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DIAGRAMME D'ANALYSE D'EAU <yamVe\s LEGENDE
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60
Quant aux schistes, les eaux circulent mal à cause de la faible per-
méabilité de ces matériaux. Le temps de parcours y est plus long, d'où une
intensification :
1. MINERALISATION. Elle est faible à moyenne. Cela est traduit par des résis-
tivités qui sont, en général, supérieures à 3000 ti.cm.
Les ions prédominants sont : HCO-, Cl avec en général HCCL y Cl et
Na, Ca pour les cations.
3. PROPRIETES ACIDOBASIQUES
Les eaux sont très acides (pH variant de 7,5 à 6,0 : moyenne autour
de 6,5] et présentent un caractère très agressif.
4. ELEMENTS TRACES
61
FIGURE n° 22
1. MINERALISATION. Moyenne.
Les plus fortes concentrations de cations sont celles de Na et Ca.
Dans les études parcourues, les anions n'ont pas été dosés (sauf Cl ].
3. PROPRIETES ACIDOBASIQUES.
- pH : toujours acide, entre 6,1 et 7.
- agressivité : non déterminée.
4. ELEMENTS TRACES S
6. QUALITE. Elle est, dans la plupart des cas, bonne. Cependant, fer et man-
ganèse sont assez répandus.
** Les schistes
1. MINERALISATION. En général, elle est faible, cela se traduit par des ré-
sistivités supérieures à 3000 iï.cm. Les plus fortes concentrations sont
celles de Na, Ca, Mg et HCOg, Cl.
3. PROPRIETES ACIDOBASIQUES.
- pH : en général acide (entre 6,0 et 7,5).
- agressivité : --
4. ELEMENTS TRACES.
6. QUALITE. Dans la plupart des cas, elle est bonne. Néanmoins, les teneurs
en fer dans les eaux des schistes sont plus importantes que celles des
eaux des granites (présence générale de pyrite : FeS ).
** Les gneiss.
3. PROPRIETES ACIDOBASiqUES.
- pH : compris entre 6,5 et 7,5
- agressivité : --
4. ELEMENTS TRACES.
64
6. QUALITE : bonne. Dans quelques cas étudiés, il semblerait y avoir des te-
neurs moindres en fer.
Sur les quatre types de roches étudiés, seuls deux d'entre eux ont
pu permettre d'établir un bilan satisfaisant : ce sont les granites et les
schistes. Ainsi, nous nous en tiendrons à ces deux types lithologiques, pour
tirer des conclusions sur les eaux des pays tempérés humides. Les roches
cristallines basiques et les gneiss devront faire l'objet d'une étude com-
plémentaire avant de les rapprocher des deux autres catégories d'eaux.
Cependant, dans les schistes, les sulfates peuvent aussi bien pro-
venir de la pyrite présente dans ces roches.
Les teneurs en SiO„ ne sont pas analysées pour les eaux issues des
schistes. Si l'on s'en tient à la remarque de plusieurs auteurs, ces concen-
trations sont voisines de celles issues des granites. Le rapport SiO_/bases
serait alors plus faible que pour les granites
Quant aux autres ions (Ca, HCCL...5, il n'y a pas de variations assez
grandes pour qu'elles soient significatives d'une composition lithologique
différente.
3. PROPRIETES ACIDOBASIQUES.
- pH : il varie entre 5,6 et 7,5, avec une moyenne autour de 6,4.
- agressivité : elles sont agressives dans le cas où elles appartiennent
au premier faciès.
4. ELEMENTS TRACES.
1. MINERALISATION. Elle est plus forte que dans les granites (résistivités
de l'ordre de 1000 fi.cm, au lieu de 3000 fi.cm).
Les plus fortes concentrations sont celles de Na, HCO„, Cl, SiO_
(autant que dans les granites).
FIGURE n° 23
SC7-
!. 000-1
L O 3 / Combiné
1 / /-i u 100—j
j //J 1 1
68
FIGURE n° 24
3. PROPRIETES ACIDOBASIQLJES.
- pH = entre 6,7 et 8,7, avec une moyenne proche de 7,5.
- agressivité : *•-
A. ELEMENTS TRACES. --
6. QUALITE. Bonne, mais une pollution par la surface est toujours possible.
3. PROPRIETES ACIDOBASIQUES.
- pH = entre 7,6 et 8,3
- agressivité : eaux non agressives.
4. ELEMENTS TRACES.
6. QUALITE. Bonne à saumâtre. Dans tous les cas, des concentrations assez
fortes en fer sont présentes.
FIGURE n° 25
FIGURE n° 26
FIGURE n° 27
—10
ICC-
L
ICC— r
(CO 3 - HCOâ)
Zombiné
1l
- s:
100-4
lOC-
100-
NO:
IC&-J
\
_l
—i
] • : - i
H
1
1C-
1 .*.-
• - , i
\—
1-
1-1
0,2- 1-
0,3-
3. PRORPIETES ACIDOBASIQUES.
- pH = entre 7,3 et 8,3
- agressivité = eaux saturées voire sursaturées.
4. ELEMENTS TRACES = Tb
1. MINERALISATION. Moyenne. Le résidu sec est compris entre 1000 et 1500 mg/1.
Les plus fortes concentrations correspondent à Na, Cl, S0 4 .
3. PROPRIETES ACIDOBASIQUES.
- pH = en général, supérieur à 8.
- agressivité = --
E V
HC0 3 ' « Ca + + + Mg + + HC0 3 > Ca + Mg HC0 3 ' » Ca + Mg
O .E
o u
O EAUX BICARBONATEES SULFATEES EAUX BICARBONATEES CALCOMAGNESIENNES EAUX BICARBONATEES SODIQUES
CALCOMAGNESIENNES OU CALCOSODIQUES
I I
ZONE DE PRECIPITATION DES CARBONATES CA - KG 4-
3
Z
m
A 2 g/l
ZONE DE PRECIPITATION DES SULFATES LA (GYPSE - ANHYDRITE)
RECIPITATION D E S SULFATES
ZONE DE PRECII ITATION DES CARBONATES ALCALINS
cl
chlorurée
Cl
chlorurée
I
cl - ¡KO
chlorurée
Cl - HCO'
chlorurée
- Cl
carbonatëe
HCO.-SO.
carbonatëe
çalcomagnésienne sodicomannésienne Mg-Na cabornatée chlorurée sulfatée
Na - Hg sodique sodique
Ca/Hg Na/Hg
76
2.2.4.4. Conclusion_s__su£_ces_eaux
les deux dernières classes correspondent aux eaux les plus minéralisées.
H . MINERALISATION. Dans la plupart des cas, elle est faible [< 500 mg/1].
Cependant, dans les zones où les mouvements hydrauliques sont lents, la
minéralisation est forte. Il s'agit de séquelles de l'immersion de la
Scandinavie avant les glaciations quaternaires (niveau marin à +90 m,
13000 avant]. Suivant le taux de renouvellement de l'aquifère, la miné-
ralisation sera plus ou moins forte.
Les plus fortes concentrations sont celles des bases, parfois cel-
les des sulfates (provenant essentiellement de l'atmosphère et de la dis-
solution de la pyrite] .
3. PROPRIETES ACIDO-PHYSIQUES.
. pH = inférieur à 7,5
. agressivité = eaux agressives (pCO_ importante et acides humiques presents]
4. ELEMENT-TRACE.Li
!
1
+ concentrations plus grandes => ! + plus de SiO,.
¿
+ pH augmentant légèrement des hautes
i
Na/K plus grand. ¡ + Na/K plus petit. eaux vers les basses eaux.
+ SiO.,/Ca plus grand. ! + SiO^/bases plus grand. + paramètres importants : distance à
TROPICAL + pH plus fort. ¡ + ordre de mobilité: K-Ba-Sr-Cu-Ca parcourir dans la nappe, profondeur
+ ordre de mobilité: Ba-Ca-K-Sr-Cu! -Si-Mg-Ti-Al-Mn-Fe. du substratum sain sous le niveau
-Mg-Ti-Si-Al-Mn-Fe. ¡ piézomètrique.
+ i.e.a. toujours négatif.
|
|
! 00
| o
|
+ saison chaude et basses eaux. ! + saison froide et hautes eaux, + température moyenne annuelle de l'eau
i
+ ph diminuant pour les schistes j + rCa + rMg/ rNa + rK plus grand. = température'moyenne annuelle de l'air
mais constant pour les granites.! + [_HCO,J ^LSO^ J . + i.e.a. toujours négatif.
+ HC0,/anions y 1 pour les schis- ¡ + rMg/rCa et rNa/rCa diminuent + température dépendant de l'altitude
TEMPERE HUMIDE tes. ! pour les schistes avec la tempé- (-0,56° par 100 m . ) -
+ LSO4J augmentant. ¡ rature, invers pour les granites
+ rMq/rCa plus grand ! + dilution.
1
¡ + rSO^/rCl diminue avec les pluies
1
- certaines teneurs telles que HCO„, SiO 9 , Na, K, Mg, Rb, Li, Ba, Sr, qui
croissent alors que les teneurs en Al, Fe, Mn décroissent,
- et 1'épaississement du profil.
En milieu drainant, Na/K varie entre 0,5 et 7 [comme dans des nappes
superficielles], alors qu'en milieu confiné, ce rapport est supérieur à 7.
L'ordre d'évolution du faciès hydrochimique est le même que précédemment.
SYNTHESE
humidité aridité
Ca
Na
HCD,
cic±so4)
Tropical Humide eaux bicarbonatées calciques eaux bicarbonatées calciques eaux bicarbonatées calci-
à mixtes. â mixtes. ques à mixtes.
Aride eaux bicarbonatées sodiques eaux bicarbonatées sodiques eaux, bicarbonatées sodi -
pour les moins minéralisées, pour les moins minéralisées ques pour les moins miné-
sinon chlorurées sodiques. sinon chlorurées sodiques. ralisées, sinon chlorurées
sodiques.
85
ration : Les travaux de TARDY (1969) Le montrent pour les roches cristal-
aussi ce schéma, avec néanmoins des rapports plus faibles que ceux des
roches cristallines.
degré, en faisant varier quelques teneurs en ions tels que K , N a , Mg, So,
(cf chapitre II - Eaux des régions tropicales). Ceci n'est valable que
ces mêmes ions par les embruns marins). Ainsi, sous climats tempéré océa-
Quant au milieu aride, l'apport par les roches aquifères est masqué
auteurs, il n'a pas été possible de vérifier leur hypothèse sur des
exemples concrets : une seule analyse par puits est effectuée. Comme
ble à la libération des ions, il n'est efficace que Lorsqu'il est accom-
pagné d'une relative humidité, si bien que son influence en tant que fac-
00
O
FIGURE n° 32= variations des rapports-R . et
'et R
R dans les eaux dés granites
1
6
6 T
T
et des roches basiques.
• 6 • 6
SiO.
• 5-
ou Vtnniculllt
• 3-
00
«2
«1 «1
-a
:
-3 -3-
Hill J
88
FICHE N° : !
ALTERATION:
EAUX:
+ rêsistivités: fcartes par rapport aux eaux des roches sédimentaires, cependant moyennes pour ce type d'eau.
+ éléments les plus mobiles: ordre décroissant : Co, Mo, Mg, Cr, Cu, Ti, Li, C a , V , Mn, Al, Fe, Ni.
+ Indice d'échanges de bases: toujours négatif mais plus fort qu'en zone aride.
+ éléments caractéristiques: H C O 3 , T Í .
+ variations saisonnières: ++ saison humide: s i 0 2 P l u s abondante, K/Na plus grand, Na/Ca plus grand.
+•+• Saison sèche: concentration des solutions, pH plus fort, SiO /Ca plus grand.
++ saison froide:
FICHE N e : 2
CLIMAT: T R O P I C A L H U M I D E .
ALTERATION:
++
+ argiles formées: goethite, gibbsite, kaolinite (prédominante), montmorillonite (locale), smectite (basse
température et base des profils).
+ soutirage global: très important, encore plus grana que pour les granites.
+ ordre de départ: C e - N a - M g - K - S i - T i - F e - M n - A l .
+ vitesse d'altération:
EAUX:
f pH: supérieur i 7 .
+ résistivi tés: pius petites que pour les granites : autour de 3000 ohm. cm.
+ Indice d'échanges de bases: négatif, mais plus faible que pour les granites.
+ éléments caractéristiques:
+ pollutions possibles:
++ saison chaude:
SiO,/bases n'augmente pas avec la température.
++ saison froide:
++ milieu confiné:
92
FICHE N°
ALTERATION:
++ substratum sain.
+ soutirage global:
+ ordre de départ:
+ allitisation - monosiallitisation - j
EAUX:
+ rêsistivitês: faibles.
+ ion prédominant:
+ rapports caractéristiques:
+ pollutions possibles:
++ saison chaude:
++ saison froide:
++ milieu drainant:
++ milieu confiné:
93
FICHE N c : 4
ALTERATION:
+ profil d'altération: ++ horizons supérieurs remaniés: colluvions surmontées d'un sol brun acide.
++ granite altéré, diaclases fréquentes, altération de tous les minéraux sauf des
muscovites.
++ roche saine ou peu altérez (cristaux patines, début de chloritisation).
-H-
+ a rai les formées: montmorillonite, illite, vermiculite, interstratifiés formant le cortège de la kaolinite
qui peut aussi être Beule.
+ soutirage global: inférieur à 50%.
EAUX:
+ pH: entre 6 et 7 , 5 , avec une moyenne vers fc,5.
+ température de l'eau: 10 à 14 e .
e
+ particularités de la nappe: dureté totale faible (moins de 10°F), souvent fortes concentrations en fer.
+ qualité de l'eau: bonne s'il r.'y a pas de trop fortes concentrations en fer, manganèse et nitrates.
++ milieu drainant:
FICHE N° : 5
CLIMAT: TEMPERE H U M I D E .
ALTERATION:
++ roche saine.
++
+ »Wi>tT!S»ti»rfc-xroonosàaa'!»t»9ei}dan - bisiallitisation.
+ vitesse d'altération: plus importante que pour les granites de cette même zone.
EAUX:
•t p H : entr« 6 , 1 et 1.
4 température de l'eau: 9» à 1 4 e .
+ éléments caractéristiques:
4 particularités de la nappe:
++ saison sèche:
+4 saison chaude:
+4 saison froide:
FICHE N° : 6
ALTERATION:
s o 1 b r u n
+ profil d'altération: ++ acide à structure feuilletée.
++ roche saine.
+ argiles formées: chlorite et illite , et surtout kaolinite qui prend de l'importance en montant dans le
profil.
+ soutirage global: plus important que pour les granites.
+ vitesse d'altération:
EAUX:
4
P H : acide (6,0) á alcalin (7,6).
++ milieu drainant:
++ milieu confiné:
96
Ti CHE W : c t.
ALTERATION:
++
gneiss sain.
-1 argiles formées:
+ soutirage global :
+ ordre de départ:
+ vitesse d'altération:
EAUX:
+ ion prédominant:
+ température de l'eau: n et 13 e .
+ rapports caractéristiques:
+ particularités de la nappe:
++ saison sèche:
++ saison chaude:
++ saison froide:
++ milieu drainant:
++ milieu confiné:
97
FICHE ir : 7
ALTERATION:
profil d'altération: ++ altération très peu épaisse, er général, peu ou pas de sols évolués: eau de
pluie en contact avec la roche saine.
+ soutirage global :
+ ordre de départ:
+ vitesse d'altération:
EAUX:
+
pH: entre S,6 et 7,5 avec une moyenne autour de 6 , 4 .
+ résistivités: fortes.
+ température de l'eau:
+ éléments caractéristiques:
FICHE N° : t
ALTERATION:
+ profil d'altération: ++
+ argiles formées:
+ soutirage global :
+ ordre de départ:
+ vitesse d'altération:
EAUX:
* résistivitès: moyennes.
1 c
+ température de l'eau: vers ; .
lia + K / Cl f '
+ particularités de la nappe:
+ pollutions possibles:
++ saison sèche:
++ saison chaude:
++ saison froide:
++ milieu drainant:
++ milieu confiné:
99
FICHE N° : -
CLIMAT: ARIDE.
ALTERATION:
•*• profil d'altération: -t-+ roche subaf fleurante, altérée mécaniquement maïs pas ou peu chimiquement.
+ argiles formées:
+ soutirage global :
EAUX:
+ pH: entre 7,6 et 6,3.
+ rêsistivités: moyennes.
+ concentration totale: moyenne. - résidu sec: entre 400 et 4600 mg/1; rarement très
supérieur.
+ plus fortes concentrations: Na, ci, so 4 , H C C , , K .
* type d'eau: bicarbonaté sodique pour les eaux les moins minéralisées, chloruré sodique pour les eaux très
minéralisées.
+ rapports caractéristiques: N a / K grand. . Mg/Ca <_ Í - rSC^/rCl <^ c,7
+ particularités de la nappe: apports par la surface d'eaux de pluie très minéralisées (a'où beaucoup de
chlorures) .
+ qualité de l'eau: bonne.
+ pollutions possibles: toujours possibles, surtout des nitrates (jusqu'à plus ¿"1 g / 1 ) .
++ saison sèche:
++ saison chaude:
++ saison froide:
++ milieu drainant: ua/K plus grand que dans d'autres zones: entre 0,5 et 7 (
comme certaines nappes superficielles).
++ milieu confiné: Na/K supérieur â 7.
100
IL J 11,', 1 : aride.
AL HHAT ION:
+ argiles formées:
+ ordre de départ: Na - Ca - Kg - K.
+ alSiXiJSaStiSriX-XnibriösXaSnJttlisatSoB - bisiallitisation.
EAUX:
i- résistivitês:
+ concentration totale: importante. - résidu sec: compris entre 500 et 6100 cg/i.
I i £
+ éléments les DIUS mobiles: - C E - Me - SiCj - K.
+ tvpe d'eau:
bicarbonatée sodique, chlorurée sodique pour les plus E¿néralisées et sulfatées sodiques
nagnésiennes.
+ rapports caractéristiques: W Bases i. . Mg/Cl •
+ DOllutions possibles:
++ saison sèche:
++ saison chaude:
++ saison froide:
FICHE N° : n
CLIMAT: aride.
ALTERATION:
+ profil d'altération: ++ décapage des aitérites.
+ argiles formées:
+ soutirage global :
+ ordre de départ:
+fflJriRiîfatri9nX-xmocrosriçri)riír>5?aÎT'i«f• bisiallitisation.
+ vitesse d'altération:
+ pH: supérieur à £.
+ type d'eau: ehloruresulfatée sodioue pour les plus minéralisées, ou oicarbenatée calcique.
+ rapports caractéristiques: . . .
+ éléments caractéristiques: eau?, très riches en SO, , cl, U a , assez rienes en Ct, HC0_. éléments traces:
Zn, to. eaux plus alcalines et plus ainéralisées.
+ particularités de la nappe: toujours aussi riches en SO, , Cl même après une longue période de pluie et.
même dans des nappes profondes, moins de SiCV, moins d'apports de pluie.
++ saison sèche:
++ saison chaude:
++ saison froide:
++ milieu confiné:
103
B I B L I O G R A P H I E
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ANNEXE 1
figure A 2 : K 2 et SiO 9
figure A 3 : K O et TiO 2 .
! Mo 0
.- ® 108
•So K 30
3 ; oaboros à olmne
too. (MCi
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8- K-28h
7.
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K-2Bh K-37/29
0,10-
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-37/20
5- K 3?/47®® © 0
K-37/3 5
T¡02%
0.0 CLS 1.5
123
ANNEXE 2
3. Odeur taux de
dilution è 1 2 * 0 2
pas de limites
à 25* 0 3
4. Saveur taux de
dilution à 1 2 e . 0 2
pas de limites
è 25e 0 3
5. Température 12 25
e
6. pH unités pH è 2 0 ,5-^£ t 9.5
16. 0¿ dissous
59. Streptocoques AI 00 ml 0 -- 0
fécaux