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Soutenais le : 30/06/2013
TA : Titre Alcalimétrique ;
TH : Titre Hydrotimétrique ;
pH : Potentiel d’Hydrogène ;
°f :degré française
Sommaire
Sommaire
Introduction générale 01
I.1. Introduction 02
II. Climatologie 10
II.1.1.La précipitation 10
II.1.2. La température 11
II.2.Etude hydrologique 15
II.2.1. Introduction 15
II.2. 3.Hydrographie 15
III.4-Hydrodynamique de la nappe 25
III.6. Piézomètre 26
III.6.1. Inventaire des points d’eau 26
IV-HYDROCHIMIE 33
IV-1. Caractéristiques physico-chimique 33
IV-1-2 Température 33
IV-1-3 Conductivité 33
IV-2.Représentation des eaux selon le diagramme losangique de Piper 34
IV-3.paramètres chimique 35
IV-4.Aptitude des eaux à l’irrigation 37
Sommaire
V-1-1:type de déversoir 43
Conclusion générale 51
Liste des tableaux
N° Titre PAGE
1 Précipitations moyennes mensuelles en mm (1963-2012). 10
2 Présente la température moyenne (1963-2012). 11
Bilan hydrique selon C.W Thornthwaite à la station de Tamanrasset (1963 –
3 14
2012).
4 Les principaux paramètres physico- morpho métriques du bassin versant. 19
5 . Résultats des perméabilités 25
6 Estimation des réserves exploitables 25
7 Différentes valeurs de porosité pour chaque formation. 29
Récapitulatif des débits extraits de la nappe alluvial de la cuvette da TALAT
8 31
N’CHOUIKH oued Tamanrasset (amont)
Evaluation du débit extrait de la nappe alluviale de cuvette de TALAT
9 38
N’CHOUIKH oued TAMANRASSET (amont).
11 Caractéristique géométrique de la retenue 41
Tableau récapitulatif du laminage de crue pour différèrent longueurs des
12 48
déversoirs.
Représent.effet de laminage pour différentes largeurs des déversoirs (var 02 :
13 49
NNR =1474m)
14 Représentée les valeurs des pluies de courte durée de différentes fréquences. 50
Liste des figures
N° Titre de figure Page
1 Carte de localisation de secteur d’étude 02
2 Situation de la zone d’étude 03
Carte géologique simplifiée de la région de Tamanrasset (Réalisée à partir d’une image Google
3 04
Earth 2010).
Caractérisé par un climat hyperaride, avec une faible pluviométrie, des températures très
élevées en été et une forte évaporation, la région est marquée par des pénuries en eau qui
affectent l'alimentation en eau potable des agglomérations, notamment la ville de
Tamanrasset.
Les études des barages ineroflux à travers la wilaya dont le but d’améliorer les ressources
hydrauliques en vue l’alimentation en eau potable de la région de Tamanrasset.
Le présent mémoire est structuré en :
Introduction Générale.
La première partie est consacrée à l’identification naturelle de la zone d’étude, en
définissant la région, et en présent les caractéristiques géologiques.
La deuxième partie traite de hydroclimatologie et l’hydrologie, et l’hydrogéologie de
la nappe inféroflux de l’oued de Tamanrasset, en définissant ses caractéristiques
hydrogéologiques et hydrochimiques des eaux de la nappe.
La troisième partie concerne les études d’aménagement de barrage floriment.
Conclusion Générale.
1
CHAPITRE- I
GENERALITES SUR LA
REGION D’ETUDE
Chapitre. I Généralités sur la région d’étude
I.1. Introduction :
L’AHGGAR est un massif cristallin et cristallophyllien situé au centre du Sahara. Il est distant de
2000 km d’Alger. Il couvre une superficie d’environ 500,000 km2 situe entre 21° -25° de latitude
Nord et entre 3°-10° de longitude Est .Il est limite par :
Au Nord par le plateau de Tidikelt et Touât.
A L’Est par le carton Est Africain (C.E.A).
A L’oust par le carton stable Ouest Africain (C.O.A).
Au Sud par l’Adrar des Iforas au Mali et Air au Niger.
Appelé également bouclier Touareg. (Figure. N°1.).
La ville de Tamanrasset, se situe dans le massif de l’haggar , dans le sud du Sahara algérien à
2000 Km d’Alger , elle est divisée en sept daïras : TAMANRASSET , IN GUEZZAM , TIN
ZAOUATINE , IN SALAH , SILET , IN GHAR et TAZROUK.et comprend 10 communes :
ABALESSA , FOGGARET EZZAOUIA , IDLES , IN AMGUEL, IN GHAR , IN GUEZZAM , IN
SALAH , TAMANRASSET , TAZROUK , TIN ZAOUATINE . Chef lieu de wilaya, compte
actuellement plus d 78000 habitants. Elle est alimentée par quelques nappes d’inféro-flux situées dans
les environs immédiats de la ville.
2
Chapitre. I Généralités sur la région d’étude
3
Chapitre. I Généralités sur la région d’étude
principalement représentées par de gneiss migmatitique (Ouzegane et al, 2001), associés à des
formations de métabasites, et de métasédiments formés par des métapélites en alternance avec
des marbres peu abondants.
Au panafricain (750-550 Ma), la région de Tamanrasset a été affectée par des déformations
progressives sous des conditions métamorphiques décroissantes avec le temps. Cet épisode
panafricain est marqué par trois stades principaux (Bertrand et al, 1986b ; Moulahoum, 1988)
qui ont permis la mise en place des différents granites.
4
Chapitre. I Généralités sur la région d’étude
a. La série de l’Arrechoum :
A la base, la série renferme trois formations datées à 2000Ma caractérisées par une
disposition monoclinale de direction NORD –OUST et un pendage NORD –EST :
Une formation des gneiss rubanés avec des marbres et des amphibolites.
Une formation méta sédimentaire comprenant des marbres, des proxénètes, des
quartzites des micaschistes et des gneiss.
b. La série de l’Aleksod :
Elle est caractérisée par des formations d’âge protérozoïque moyen .on distingue de
bas en haut :
Une formation méta sédimentaire qui débute par des gneiss ; surmonté par des
micaschistes, des marbres et des quartzites.
La chaîne suggarienne est recoupée par des venues granitiques .Les plus anciens
granites sont liés aux grandes zones des migmatites. Et sont syntectoniques (650.600Ma),
(granites d’Aguenar) ; les autres sont moins importants, mais plus intrusifs et sont représentés
par les granites dits TAOURIRT.
5
Chapitre. I Généralités sur la région d’étude
bassin versant de l’oued Outoul formant les zones de reliefs (plateau d’Assekrem ) , d’autre
part ,ils occupent les parties avales du bassin versant ,où ils sont rattachés au centre
volcanique de la TAHALGHA SATAFET.
On observe, en outre des pointements basaltiques isolés, dont les coulées coiffent par endroit
les arènes granitiques et les alluvions d’oued.
Notre zone d’étude étant traversée par une bande mylonitique (faille 4°50), le volcanisme y
est représenté par des basaltes alcalins, trachytes et phonolites (M.GIROD 1971),
caractéristique des zones de distension (J.FABRE 1976).
. D’une manière générale, les alluvions d’oueds sont assez développées dans les
parties moyennes des bassins versant comme c’est le cas à Tamanrasset (figure.N°4.)
Le fond des oueds est recouvert par un matériel détritique mal calibré, qu’est remanié et
bouleversé d’une manière chaotique à chaque crue.
Le profil géologique type, dans une vallée alluviale de l’AHGGAR, montre habituellement,
de haut en bas :
6
Chapitre. I Généralités sur la région d’étude
Le Hoggar et sa périphérie sont classés à très faible sismicité. Dans la région de Tamanrasset
la seule activité enregistrée concerne la période 1957-1970 selon A.Granjeean où de très
faibles secousses ont été ressenties en 1957 et 1958.
Le Hoggar est fortement tectonisé. Plusieurs phases ont été à l'origine d'importants
plissements ayant affecté les formations de base à l'échelle régionale. Il à une structure
complexe caractérisée par deux types d'accidents : Les accidents méridiens et les accidents 70
Est.
Le bassin versant de Tamanrasset couvre une superficie d'environ 500 Km 2 dont la majorité
est comprise entre 1300 et 1500 m d'altitude. L'amont du bassin est formé de plateaux
basaltiques (vers l'Assekrem à 2000 m) et l'aval dans le haute vallée par les granites sur une
vingtaine de km le long de l'oued Tamanrasset.
Les différentes formations géologiques qui prédominent dans la zone d'étude se superposent
comme suit : de bas en haut on observe le bed rock, le socle altéré et les alluvions récentes.
a. Le socle sain :
La limite bed rock/socle altéré n'est pas régulière et varie en raison de la remontée du socle
sain.
b. Formation intermédiaire :
7
Chapitre. I Généralités sur la région d’étude
L'ensemble des logs de forages révèle un accroissement des éléments plus grossiers le long du
lit mineur de l'oued, en particulier au centre et en amont.
Les alluvions séchées ont une épaisseur de 6 à 7 m dans l'artère centrale de l'Adriane.
Les alluvions humides ont une épaisseur allant de 5 à 6 m et la nappe est libre sur l'ensemble
du domaine et fluctue au gré des apports et de l'exploitation.
l’HIMEX pour le but d’étude de la nappe de l’oued réalise trois forages de reconnaissance, ce
forage montrer la structure de bassin versant :
8
Chapitre. I Généralités sur la région d’étude
9
CHAPITRE –II
ETUDE
HYDROCLIMATOLOGIQUE
Chapitre. II Etude hydroclimatologique
II. Climatologie :
L’Ahaggar se situe dans la zone semi-tropicale, qui se caractérise par des hautes
pressions et une faible pluviosité. L’été est la saison de précipitations liées aux avancées de la
mousson estivale du Golf de Guinée.
D’autres pluies mois importantes ont lieu en hiver et au printemps et proviennent du Nord.
Ainsi. Le Hoggar se caractérise par un climat différent de celui du reste du Sahara. De plus, à
l’intérieur même du massif du Hoggar, on peut distinguer plusieurs zones climatiques. Selon
C. Blanguernon (1976), il existe, sous l’influence de l’effet d’altitude, (03) trois zones
climatiques concentriques.
-une zone centrale qui connait un climat doux et relativement arrosé. C’est la zone de
L’ATAKOR ou le mont TAHAT atteint 2918 m d’altitude.
-une zone de basses plaines périphériques à climat chaud et à très rares précipitations.
-une zone de reliefs de bordures, à climat chaud et à faibles précipitations.
II.1. Paramètres climatiques:
Mois Sep Oct. Nov. Déc. Jan Fév. Mar Avr Mai Jun Jul Aoû Moy
P (mm) 9.3 5.3 1.9 1.8 1.6 1.2 2.9 2.2 5.4 7 4.2 9.8 52.6
L’observation du tableau N°1 et figures N°6 , indique que le mois le plus arrosé est le mois d’
Août avec des précipitations moyennes mensuelle de 9.8 mm. Par contre le mois le plus sec
correspond au moi de Février avec une précipitation moyenne mensuelle de l’ordre de 1.2
mm.
On note que pour la période 1963-2012 la moyenne des précipitations est de 52.6 mm. Elle
traduit une seconde phase pluvieuse.
Les crues d’oueds sont à l’origine de l’alimentation des nappes d’infero-flux de la région de
l’AHGGAR. Seules des averses de forte intensité (selon J.Dubief ,30 mm/h) sur les zones de
relief, permettent de générer un ruissellement et donc des crues.
10
Chapitre. II Etude hydroclimatologique
12
10
8
P (mm)
6 P (mm)
0
Sep Oct Nov Déc Jan Fév Mars Avr Mai Juin Jui Aout
Mois
II.1.2. La température :
La température est un facteur important, elle régit l’évaporation et influence ainsi la variation
des réserves d’eau souterraine.
Mois Sep Oct Nov Déc Jan Fév Mar Avr Mai Jun Jul Aoû Moy
T ( °C ) 27,1 22,9 17,7 14,1 12,7 15 18,4 22,6 26,4 29,1 29,1 28,5 22
Le mois le plus froid est le mois de janvier avec une température moyenne mensuelle de
12.7 °C. Juin et Juillet sont les mois les plus chauds avec une température moyenne
mensuelle de 29.1°C.
11
Chapitre. II Etude hydroclimatologique
35
30
25
20
T (°C)
T (°C)
15
10
0
Sep Oct Nov Déc Jan Fév Mars Avr Mai Juin Jui Aout
Mois
P
A
T 10
12
Chapitre. II Etude hydroclimatologique
En se basant sur les données des précipitations et des températures mensuelles sur la
même période d’observation, on peut établir la courbe pluviothermique dont le but est
de déterminer les périodes sèche et humide.
Un mois sec est celui où le total moyen des précipitations (mm) est inférieur ou égale au
double de la température moyenne (°C) du même mois. Cette relation permet d’établir un
diagramme pluviothermique sur lequel les températures sont portées à une échelle double
des précipitations (in Baygnons).
Lorsque les températures passent au dessus de la courbe des précipitations, la période
correspondante est déficitaire en eau, et lorsque la courbe des précipitations passe au dessus
de celle des températures, la période correspondante est humide.
A partir de ce diagramme, on constate que durant l'année hydrologique, la région est
caractérisée uniquement par une période sèche.
La détermination de cette période a une importance primordiale pour les besoins en eau
d’irrigation.
120 60
110 55
100 50
90 45
P(mm)
80 40
70 35 (T°C)
60 30
50 25
40 20
30 15
20 10
10 5
0 0
Sep Oct Nov Déc Jan Fév Mars Avr Mai Juin Jui Aout P (mm)
Mois
T (°C)
13
Chapitre. II Etude hydroclimatologique
P 9.3 5.3 1.9 1.8 1.6 1.2 2.9 2.2 5.4 7 4.2 9.8 52.6
(mm)
T 27,1 22,9 17,7 14,1 12,7 15 18,4 22,6 26,4 29,1 29,1 28,5 -
(mm)
K 1.03 0.97 0.86 0.81 0.87 0.85 1.03 1.10 1.21 1.22 1.24 1.16 -
I 12.9 10 6.8 5 4.1 5.3 7.2 9.8 12.4 14.4 14.4 13.9 116.2
ETP 121.5 76.9 37.1 21.5 17.2 24.8 48.7 84.5 134.2 170.2 173 154.1 1063.9
(mm)
RFU 00 00 00 00 00 00 00 00 00 00 00 00 -
(mm)
ETR 9.3 5.3 1.9 1.8 1.6 1.2 2.9 2.2 5.4 7 4.2 9.8 52.6
(mm)
EXC 00 00 00 00 00 00 00 00 00 00 00 00 00
(mm)
DA 112.2 71.6 35.2 19.7 15.6 23.6 45.8 82.3 128.8 163.2 168.8 144.3 1011.3
(mm)
14
Chapitre. II Etude hydroclimatologique
Le bilan hydrique pour une période de 49 ans (1963 – 2012) dans la région de
Tamanrasset est déficitaire (DA= 1011.3 mm) alors que l’excédent est nul.
L’AHGGAR, par sa situation au centre du SAHARA, subit un climat caractérisé par des
grands écarts thermiques.
Cependant, grâce aux effets de l’altitude, la région de l’AHGGAR est connue par un climat
relativement doux et arrosé.
La moyenne annuelle des précipitations à Tamanrasset est de 52.6 mm.
Les diagrammes des précipitations, mettent en évidence, les pluies estivales.
On note aussi la présence des pluies sporadiques d’hiver et de printemps.
La moyenne annuelle des températures à Tamanrasset est de 22 °C.
Pour l’approche du bilan d’eau, nous avons utilisé la méthode de Thornthwaite qui nous a
permit le calcul d’un déficit de 1011.3 mm.
II.2.Etude hydrologique
II.2.1. Introduction :
Les oueds de la région du Hoggar présentent généralement dans leur partie amont, une zone
montagneuse de forte pente et des lits relativement bien encaisses. Dans la partie basse,
occupée par des regs.
La pente de l’oued est estimé entre 4%et 5%, les bordures du lit mineur forment une (terrasse)
sablo- limoneuse élevée de 0,5 a 1m sur laquelle est installée la plus grande partie des
exploitations agricoles
II.2. 3.Hydrographie :
Le réseau hydrographique de l’Ahaggar est bien marque, dans les régions montagneuses tous
les oueds divergent depuis l'Atakor et irradient dans toutes les directions jusqu'aux falaises
Tassiliennes. Nous distinguons cinq grands bassins hydrographiques :
Bassin de l’Irar’rar.
Bassin du Mekerghane
Bassin du Tanezrouft Oriental
Bassin du l’Azaouak (Oued Tamanrasset)
Bassin de Tafassasset
Oued Tamanrasset occupe le versant sud ouest du Hoggar, fait partie du grand bassin versant
du Sahara occidental qui couvre 2400.00 km2.
15
Chapitre. II Etude hydroclimatologique
16
Chapitre. II Etude hydroclimatologique
17
Chapitre. II Etude hydroclimatologique
P
K c 0.28
A
18
Chapitre. II Etude hydroclimatologique
L'étude morpho métrique du bassin de TALAT N'CHOUIKH, montre que le bassin est de
forme allongée avec les paramètres physiques suivants :
Superficie : A= 600 km2
Périmètre : p = 140 km.
Indice de compacité : Kc = 1.5
Altitude moyenne : H = 1890 m
II.6. Variation du débit dans la région d’étude :
Les débits souterrains suivants ont été évalués pour quelques oueds importants de la région.
OUED IN AMGUEL 40 l/s
OUED SILET 29 l/s
OUED ABALESSA 32 l/s
OUED OUTOUL 20 l/s
19
Chapitre. II Etude hydroclimatologique
45
40
35
30
Débit (l/s)
25
Débit (l/s)
20
15
10
5
0
In Amguel Silet Abalessa Outoul
Oueds
20
CHAPITRE-III
ETUDE HYDROGEOLOGIQUE
Chapitre.III Etude hydrogéologique
21
Chapitre.III Etude hydrogéologique
22
Chapitre.III Etude hydrogéologique
une plus grands proportions d’élément fin .ces alluvions basaltiques sont mal classées avec
des galets et sable moyen .ce matériaux se déposent selon deux modes principaux :
Les plus grossiers sur de fortes épaisseurs dans les lits d’oueds où ils forment le siège
d’inféro-flux importants. Les autres dans de larges baignoires, ou sur les plateaux bas.
Socle altéré :
L’altération transformée des gneiss et micaschistes .antécambrien du substratum de la façon
suivant :
1ere phase : altération argileuse des feldspaths .la roche résiduelle riche en argile est
pratiquement peu perméable.
2éme phase : formation des arènes plus ou mois argileuse suivant d’altération de la roche
mère.
3éme phase : élimination de touts les constituants minéraux plus ou mois .solubles restent les
grains de quartz qui donnent un sable
Socle sain :
L'Oued du TAMANRASSET a creusé sont lit dans un substratum des roches cristallins et
cristallophylliennes gneiss, micaschistes, et granites absolument imperméables.
Les méthodes de prospection qui ont été employées (électrique et sismique) sont bien
adaptées à la reconnaissance d’un substratum résistant.
Fig. N° 12a. Coup stratigraphique le long d’un profil en travers de la cuvette de l’oued
(rapport hydrogéologique mission II, ENHYD)
23
Chapitre.III Etude hydrogéologique
Fig.N° 12b. Coup stratigraphique le long d’un profil en travers de la cuvette de l’oued
(rapport hydrogéologique mission II, ENHYD)
24
Chapitre.III Etude hydrogéologique
La zone d’étudiée à :
- Une longueur de 9000m,
- Une largeur moyenne de 300m.
Et l’épaisseur des alluvions atteint au maximum de 35,5 m et les épaisseurs les plus
fréquentes sont voisine de 30 m .les épaisseurs minimales du réservoir meuble se situent à
l’aplomb des remontées non affleurements du substratum. (Réalisé par C. G. G 1971-1972).
La cuvette réservoir étudiée commence au niveau de Pic TINDI, et se termine à quelques 4
km. À l’amont à de la ville Tamanrasset (au niveau de barrage souterrain)
III.4-HYDRODYNAMIQUE DE LA NAPPE :
L’écoulement de l’eau souterraine est déterminé par suivants : coefficient de perméabilité et
transmissivité, gradient et charge hydraulique, et débit d’une nappe et vitesse d’écoulement
des eaux souterrains.
Les essais de pompage réalisé au niveau des forages F1.F2.et puits P2 (1979) ont donné :
Un transmissivité égal à 1,7 10-3 m2/ s
Le cœfficent d’emmagasinent varie entre 3,14% et 6, %
Le débit d’inféro-flux donnée par la loi de DARCY en 1970 par Levassor est de 15 l/s.
Au site du barrage des essais de type de Lefranc ont été exécutés faible profondeur et dont les
résultats sont donnés par le tableau suivant :
Tableau. N° 05. Résultats des perméabilités
25
Chapitre.III Etude hydrogéologique
26
Chapitre.III Etude hydrogéologique
Zone nord :
Se trouve a l’Est de Oued Tamanrasset, les courbes hydro-isohypses sont parfois aplaties et
parfois resserrées, les lignes de courant convergent vers le centre d’oued tamanrasset.
La cote la plus élevée est de 1430m et la plus faible est de 1410m.
Le gradient hydraulique varie de 1.22.10-2 à 8.56.10-3 ce qui va expliquer que la
vitesse de l’écoulement d’eau est redressée du nord vers le sud de cette zone.
Ce dernier caractérise une forte perméabilité, justifiée par la présence des alluvions.
Zone centrale :
C’est une zone de captage des eaux le niveau piézométrique est inférieure à 1400m les lignes
de courant sont convergentes vers le puits 09. (Voir carte piézométrique)
Les courbes hydro-isohypses sont trop serrées ce qui explique un gradient hydraulique fort
avec une grande vitesse.
Le gradient hydraulique est de 3.83 .10-2 entre les courbes piézométriques 1410m et 1390m
caractérise les formations sables limoneux argileuse ce qui explique une faible perméabilité.
Zone sud :
Les courbes hydro-isohypses sont très serrées.
27
Chapitre.III Etude hydrogéologique
Les lignes de courant sont convergentes vers l’oued, avec un gradient hydraulique de 4.29.10 -
2
entre les courbes piézométriques 1400m et 1390m donc une perméabilité faible caractérise
les formations sables argileux.
Zone sud-ouest :
Les courbes hydro- isohypses sont très serrées ; les lignes de courant sont divergentes, de ce
fait on a deux lignes de partage des eaux Nord Ouest et une autre Sud Ouest, l’écoulement se
fait dans les deux directions, l’un vers le cours d’eau et l’autre vers Ouest-Nord Ouest.
La cote la plus élevée 1410m, et la plus faible est de 1390m.
Le gradient hydraulique est de l’ordre de 4.40 .10-2.
28
Chapitre.III Etude hydrogéologique
29
Chapitre.III Etude hydrogéologique
30
Chapitre.III Etude hydrogéologique
1042.55 m3 /jour, soit un débit continu de : 12.06 l/s pour l’irrigation des petites parcelles
agricoles riveraines. (voir tableau N° 19)
3196.80 m3 / jour Destiné à l’alimentation en eau potable de la ville de Tamanrasset. Soit
un débit de : 37 l/ s. (voir tableau N° 18).
La réalimentation de la nappe s’effectue principalement par inonda tion du lit moyen
l’oued par les crues.
Tableau. N°08- Récapitulatif des débits extraits de la nappe alluvial de la cuvette de
TALAT N’CHOUIKH Oued Tamanrasset (amont)
Débit extrait Débit extrait d’A.E.P Débit extrait de la
Nappe
d’irrigation (m3 / an) (m3/an) nappe (m3/an)
Alluviale de Talât n’
380530.75 1166832 1547362.75
chouikh
31
Chapitre.III Etude hydrogéologique
1. les réserves permanentes qui sont constituées par tout le volume d'eau retenu
souterrainement par l'ouvrage.
2. les réserves dynamiques, plus importantes lors de la recharge, elles correspondent à la
surface libre de la nappe prise l'ensemble de la cuvette
II.11. La fiche technique de barrage infero –flux de Tamanrasset.
longueurs des crées : 384 m.
profondeur maximale : 20m.
capacité de stockage : 1.200.000.00
III.12. Conclusion
La nappe de Talât N'chouikh est caractérisé par :
L'épaisseur alluvionnaire atteinte de 35,5 m.
La carte piézométrique montre que le sens d'écoulement de l'infero flux suit parfaitement l'axe
de la vallée (amont vers l'aval).
Le gradient hydraulique d’envoi de 0,004
Le débit de réservoir est estime à 21,8075l/s.
Le débit de l'infero –flux estimé à l'aide de la formule de DARCY est de 1,22 m3/s
Le barrage souterrain permettra de récupérer le débit sous écoulé .estimé en période sèche à
18,9 l/s –jan 1991 .d'ou une augmentation des disponibilités en eau.
Le choix du site de barrage est important pour capter tout l'écoulement de la nappe et relever
le niveau statique de la nappe.
Le transmissivité déterminée est égal à 1,7 10-3 m2/s.
Le Cœfficient d'emmagasinement varie 3,14% et 6%.
L’alimentation de la nappe se fait essentiellement par les crues.
La mode d'exploitation de la nappe d'une part à partir des puits paysans pour l'irrigation et
d'autre part à partir des forages d'A.E.P.
32
CHAPITRE IV-
QUALITE DES EAUX
Chapitre IV Qualité des eaux
IV-Hydrochimie :
L’étude hydro chimiques sera basée sur l’interprétation des mesures des paramètres physico-
chimiques et des analyses de 10 échantillons prélevée au mois d’avril 2012 dans les forages et
les puits de la cuvette de TALT N’ CHOUIKH (oued Tamanrasset amont)
Elle a pour but de montrer la réparation quantitative des différents éléments dissous,
l’appréciation de la potabilité des eaux et leur aptitude à servir pour l’A.E.P et l’irrigation
Les analyses ont été réalisées au laboratoire de laboratoire de l’Entreprise nationale de
recherches minières (ENRM) de Tamanrasset.
Elles ont porté sur les éléments chimiques majeurs suivants :
Les cations : Ca++, Mg++, Na+, K+.
Les ions: CO-3, HCO-3, Cl- , SO-4
IV.1. Caractéristiques physico-chimique :
IV.1.1. pH : C’est le cologarithme de la concentration en hydrogène .il mesure l’activité des
ions H+ contenus dans une eau .le PH détermine l’acidité de l’eau.
pH = -Log (H+).
Les valeurs de PH obtenues pour les différents puits sont comprises entre 6 ,85 et 7,51, c’est-
à-dire poche de la neutralité, avec une légère tendance vers la basicité, ce qui va expliquer
l’absence des ions CO-3.
Par ailleurs. Le pH d’équilibre de l’ensemble des échantillons analysés est inférieur au pH
mesuré. Révélant le caractère incrustant des eaux.
IV.1.2. Température
Dans les eaux de la nappe inféro –flux de la cuvette de l’Talât n’ chouikh, les températures
mesurées varient entre 25,80 C° et 26,90 C°. La température est presque stable, cela est du au
fait que les prélèvements ont été effectués à des profondeurs de niveau d’eau relativement
élevées.
IV-1-3. Conductivité
La conductivité permet de mesurer la propriété de l’eau à conduire le courant électrique qui
dépend de la concentration en sels dissous. Elle permet donc, d’évaluer le degré de
minéralisation d’une eau.
Nous constatons que les valeurs de la conductivité à 25.80 C° et 26.90 C° des 10 échantillons
varient entre 4,3 102 et 9 102 umho/ cm.
33
Chapitre IV Qualité des eaux
700
600
500
Cond (µs/cm)
400
Cond (µs/cm)
300
200
100
0
P2
P3
P4
P6
P8
4
13
2
3
P1
P1
P1
P2
P2
P2
P2
P2
F1
F1
P
Puits
34
Chapitre IV Qualité des eaux
Fig. N°15. Représentation des eaux selon le diagramme de Piper (mars 2013).
IV.3. Paramètres chimique :
Le calcium (Ca++):
Sa présence résulte principalement de l’infiltration des eaux météoriques à travers des
formations carbonatées. La dissolution qui s’en suit est favorisée par le gaz carbonique
provenant de l’atmosphère et du sol.
CaCO3 + CO2 + H2O Ca++ + 2 HCO3
Les teneures de Ca2+ de la nappe libre sont comprises entre 1,88 méq/l comme valeur
minimale, elles vont atteindre la valeur maximale 8,32 méq/l.
Le Magnésium (Mg++) :
Second élément intervenant dans la dureté totale des eaux, Ces ions proviennent de la
dissolution des roches magnésiennes du gypse et des minéraux ferromagnésiens et surtout de
la mise en solution des dolomies et des calcaires dolomitiques.
35
Chapitre IV Qualité des eaux
On constate que les valeurs des concentrations en Mg2+ sont proches au niveau des différents
forages. La teneur maximale est de 1,13 méq/l, et la concentration minimale est de 4,3 méq/l.
Le sodium et le potassium (Na+, K+) :
Le sodium et le potassium sont toujours présents dans les eaux naturelles en proportion
variable. Le sodium peut prévenir du lessivage des formations géologiques riches en NaCl ; le
potassium est beaucoup moins abondant que le sodium, rarement présent dans l’eau.
La teneur maximale de Na+ est 7 méq/l, et la concentration minimale est de 0,5 méq/l, et la
teneur maximale de K+ est 0,4 méq/l, et la concentration minimale est de 0,02 méq/l.
9
Concentration en (méq/l)
8
7
6 Ca2+
5 Mg2+
4 Na+
3 K+
2
1
0
P2 P3 P4 P6 P8 P10 P12 P15 F12 F13 P P20 P21 P22 P23 P24
13
Puits
Fig. N°16: Histogrammes des cations des eaux de la nappe inféro flux (méq/l)
36
Chapitre IV Qualité des eaux
Les concentrations en HCO3 sont faibles, elles sont comprises entre 3,1 méq/l et 17,43 méq/l.
20
Concentration en (méq/l)
18
16
14
12 HCO3-
10 Cl-
8 SO42-
6
4
2
0
P2 P3 P4 P6 P8 P10 P12 P15 F12 F13 P P20 P21 P22 P23 P24
13
Puits
Fig. N°17: Histogrammes des anions des eaux de la nappe d’inféroflux en (méq/l)
IV.4. Aptitude des eaux à l’irrigation :
Diagramme de Wilcox et Riverside:
Le sodium est un élément des bases alcalines et alcalino-terreuses, joue un rôle important dans
le maintient de la perméabilité des sols pour l’irrigation.
Pour déterminer ce risque, Wilcox a créé une classification qui considère le rapport du sodium
absorbé par le sol (SAR) et la minéralisation totale.
Donc le SAR, sera calculé par la formule suivante :
Na
SAR
Ca Mg
2
Où les concentrations sont exprimées en méq/l.
Cette méthode se traduit sous forme d'un diagramme qui définit cinq classes d'eau suivante :
37
Chapitre IV Qualité des eaux
C3-S1
En général, eau convenant à l’irrigation de cultures tolérantes
3 C3-S2 Admissible au sel sur des sols bien drainés, l’évolution de la salinité doit
cependant être contrôlée
C2-S3
C4-S1
En général, eau fortement minéralisée pouvant convenir à
C4-S2 Médiocre l’irrigation de certaines espèces bien tolérantes au sel et sur
4
des sols bien drainés et lessivés
C3-S3
C3-S4
Eau ne convenant généralement pas à l’irrigation mais
5
C4-S3 Mauvaise pouvant être utilisée sous certaines conditions. Sol très
perméables, bon lessivage, plantes tolérant très bien le sel.
C4-S4
L'application de cette méthode aux eaux de la nappe positionnées sur les diagrammes de
Wilcox et Riverside du fait de leurs conductivités non élevées les places dans la classe des
eaux excellentes à Bonne pour les eaux d’inféroflux et admissible pour les eaux de socle.
D’après les diagrammes de Wilcox et Riverside, ces eaux convenant à l’irrigation, elles ont
une salinité faible.
Le diagramme de Wilcox montre que l’eau de la nappe d’inféroflux est de bonne qualité pour
l’irrigation (fig. n°18).
38
Chapitre IV Qualité des eaux
39
Chapitre IV Qualité des eaux
IV.5. Conclusion:
Les eaux de cette nappe inférofux sont peu minéralisées, les valeurs de la conductivité
sont faibles. Cette faible minéralisation des eaux est liée à la nature lithologique de
l'aquifère, qui est essentiellement quartzitique. Les eaux de la nappe sont douces, ce qui en
fait des eaux chimiquement potables et propres à l'irrigation. Les différentes classifications
chimiques adoptées permettent de distinguer que le faciès bicarbonaté calcique est
prédominant.
40
CHAPITRE-V
ETUDE D’AMENAGEMENT
Chapitre V Etude d’aménagement
Pour amélioration et un meilleur rendement du barrage floriment qui a perdue leur rôle
significatif dans la région après la cassure du seuil le bureau d’étude prévoit de projeter une
nouvelle digue juste en amont du floriment dans le but est de stocker une lame d’eau soit
superficiellement ou réalimenter la nappe d’eau au niveau de la cuvette par infiltration et
réalimentation de la nappe d’eau en aval de cette diguette par évacuation a partir du seuil.
Les coordonnées de l’axe de la digue sont déterminés a partir du levé topographique ech :
1 /1000).
X : 767413.405 UTM soit 22°52′41.603″
Y : 2532404.999 UTM soit 5°36′23.101″
Z : 1469.81m.NGA.
V.1. Evaluation de la courbe Hauteur-Surface-capacité (caractéristique géométrique de
la retenue).
Les caractéristiques (superficie, volume) du réservoir ont été estimées pour différentes
altitudes à partir du levé topographique au 1 : 1000 existant pour la retenue.
Les résultats sont répertoriés dans le tableau N° 10.
Tableau N°10.représentée la caractéristique géométrique de la retenue
Cotes (m.NGA) Smax (km2) DH (m.NGA) Vp Vmax(hm3)
(hm3)
1469.81 0 0 0
1470 0.00016264 0.19 0.000010 0.000010
1470.5 0.00292671 0.5 0.000630 0.000640
1471 0.005090773 0.5 0.003262 0.002620
1471.5 0.008072529 0.5 0.003262 0.005882
1472 0.01513775 0.5 0.005710 0.011592
1472.5 0.02535703 0.5 0.009940 0.021532
1473 0.038799754 0.5 0.015834 0.037366
1473.5 0.053784932 0.5 0.023044 0.060410
1474 0.071848876 0.5 0.031300 0.091710
1474.5 0.092975752 0.5 0.041093 0.132803
1475 0.114758122 0.5 0.051838 0.184641
1475.5 0.138279352 0.5 0.063168 0.247809
1476 0.163567393 0.5 0.075373 0.323182
41
Chapitre V Etude d’aménagement
42
Chapitre V Etude d’aménagement
Q (T) = m* * B *Z3/2
Avec :
B : largeur du réservoir.
M : coefficient du débit m=0.49, m, NGA
Z : la lame d’eau au dessus du seuil du déversoir, m, NGA
Q (T) : variation du débit laminé, m3/s
V.2.2. résultats et conclusions.
Le laminage de crues est effectué pour deux variantes du niveau normal de la retenue
qui seront prise en compte dans les études ultérieures.
Par ailleurs, la hauteur maximale des plus hautes eaux prise en compte est de 1480 m, à
laquelle correspond le volume maximale 1.47 hm3.
L’étude du laminage de crues par la retenue du barrage fait apparaitre un effet de laminage
faible. Les résultats ci après montrent par exemple pour une longueur du déversoir donnée un
tel effet de laminage :
Variante 01 :
Niveau normal de la retenue : NNR = 1473.00m,
Capacité de retenue : VNNR = 0.03737hm3
1. pour une longueur du déversoir prise égale à B = 10m on a :
Niveau des plus hautes eaux PHE =1478.07 m.
43
Chapitre V Etude d’aménagement
44
Chapitre V Etude d’aménagement
Les figures (22) et (23) montrent l’effet de laminage pour différentes largeurs de déversoir.
La figure (21) ; (22) et (23), montrent l’effet de laminage pour les largeurs de déversoir prise
à 10m, 20m et 26m (variante 01 : NNR = 1473m)
La figure (24) ; (25) et (26), montrent l’effet de laminage pour les largeurs de déversoir
prisent à 10m, 20m et 26m (variante 02 : NNR = 1474m)
45
Chapitre V Etude d’aménagement
46
Chapitre V Etude d’aménagement
47
Chapitre V Etude d’aménagement
Les résultats du laminage de crue pour d’autres longueurs de déversoir sont montrés dans les
tableaux suivants.
Tableau N°11.Tableau récapitulatif du laminage de crue pour différèrent
longueurs des déversoirs.
B Vb Hb T Q0 Hb Max -
Hc
(m) (Hm3) (m) (h) (m3/s) (m)
10.00 1.07 1478.07 16.30 247.96 5.07
12.00 0.95 1477.51 16.22 249.74 4.51
14.00 0.87 1477.09 16.15 251.08 4.09
16.00 0.80 1476.75 16.08 252.13 3.75
18.00 0.74 1476.47 16.05 252.99 3.47
20.00 0.70 1476.24 16.02 253.69 3.24
22.00 0.66 1476.05 15.98 254.29 3.05
24.00 0.62 1475.88 15.95 254.80 2.88
26.00 0.59 1475.73 15.93 255.24 2.73
28.00 0.57 1475.61 15.92 255.63 2.61
Variante 01 : NNR = 1473m
Type du deversoir : droit
Courbe : linéaire
Temps de concentration : 15.55 heure ( s )
Gamma : 2.50
Hauteur Max : 1480.00 M,NGA
Volume correspondant : 1.46 Hm3
Fig. N°27.effet de laminage pour différentes largeurs du déversoir (var 01 : NNR = 1473m)
48
Chapitre V Etude d’aménagement
Fig. N°28 .effet de laminage pour différentes largeurs des déversoirs (var 02 : NNR =1474m)
49
Chapitre V Etude d’aménagement
Ptc = pjmax ( )b
Ou :
Ptc : pluie de courte durée de fréquence donnée, mm
Pjmax : pluie journalière maximale de même fréquence, mm
Tc : temps de concentration, heure
B : exposant climatique
Les valeurs des pluies de courte durée sont dans le tableau (N°16)
Pluies de courte durée de différentes fréquences .tableau (N°16).
Tableau N°13 : représentée les valeurs des pluies de courte durée de différentes
fréquences.
50
CONCLUSION
GENERALE
Conclusion Générale :
L’AHGGAR est un massif cristallin et cristallophyllien situé au centre du Sahara. Il est distant de
2000 km d’Alger. Il couvre une superficie d’environ 500,000 km2
La synthèse des données climatiques nous permet de distinguer que la région est caractérisée
par un climat hyper aride.
L’établissement du bilan hydrique et l’estimation de ses paramètres nous permettent de
ressortir les résultats suivants:
Le bilan est déficitaire, l’excédent est nul et la RFU est épuisée durant toute l’année.
Les précipitations sont de l’ordre de 52.6 mm.
La nappe est caractérisé par :
L'épaisseur alluvionnaire atteinte de 35,5 m.
La carte piézométrique montre que le sens d'écoulement de l'inféroflux suit parfaitement l'axe
de la vallée (amont vers l'aval).
Les eaux de cette nappe inféroflux sont peu minéralisées, les valeurs de la conductivité
sont faibles. Cette faible minéralisation des eaux est liée à la nature lithologique de
l'aquifère, qui est essentiellement quartzitique. Les eaux de la nappe sont douces, ce qui en
fait des eaux chimiquement potables et propres à l'irrigation. Les différentes classifications
chimiques adoptées permettent de distinguer que le faciès bicarbonaté calcique est
prédominant.
Le laminage de crues est effectué pour deux variantes du niveau normal de la retenue qui
seront prise en compte dans les études ultérieures.
Par ailleurs, la hauteur maximale des plus hautes eaux prise en compte est de 1480 m, NGA à
laquelle correspond le volume maximal 1.47 hm3.
L’étude du laminage de crues par la retenue du barrage fait apparaitre un effet de laminage
faible.
51
REFERENCES
BIBLIOGRAPHIQUES
Références Bibliographiques :
C.G.G (Compagnie Générale des Géophysiques) : Travaux Hydrogéologiques par
prospection électrique et sismique de l'inféroflux de l'Oued Tamanrasset, D.H.W Tamanrasset.
Direction de l’hydraulique de Tamanrasset : étude de trois barrages inféroflux a traverse la
wilaya site N°1 oued Tamanrasset.
E.N.Hyd (2005) : étude de faisabilité du barrage inféroflux sur Oued Tamanrasset (Etude
hydrogéologique), D.H.W Tamanrasset
E.N-HYD (Entreprise Nationale des Etudes Hydraulique) : l’étude de faisabilité d’un
barrage souterrain sur Oued Tamanrasset (Mission II) Rapport hydrogéologique, D.H.W
Tamanrasset.
E.N-HYD (Entreprise Nationale des Etudes Hydraulique) : l'étude de faisabilité d'un
barrage souterrain sur Oued Tamanrasset (Mission II) Rapport Géologique, D.H.W
Tamanrasset.
E.N-HYD (Entreprise Nationale des Etudes Hydraulique) : Modèle de simulation
hydrogéologique de la nappe de Tamanrasset (la nappe d’Adrianne).
Reggani Hacen et Badreddine Soufiane 2011: Etude et reconnaissance de la nappe inféroflux
de l’oued de Tamanrasset, Mémoire d’ingénieur.
Résumé :
Tamanrasset est une vaste terre aride, au milieu du Sahara algérien, la plus éloignée de la
capitale située à (1970 Km d’Alger), l'oued de Tamanrasset, situé de l'Ahaggar.
Du point de vue hydrochimique, dans la majeure partie de nappe del’inféroflux, les eaux sont
bicarbonaté calcique, elles sont généralement modérément dures avec une minéralisation
croissante d'amont en avale, on a mis en évidence l'apparition de deux nouveaux faciès ;
bicarbonaté calcique ou magnésique, qui se liées à la nappe de socle.
Le laminage de crues est effectué pour deux variantes du niveau normal de la retenue qui
seront prise en compte dans les études ultérieures.
L’étude du laminage de crues par la retenue du barrage fait apparaitre un effet de laminage
faible.
Summary:
Tamanrasset is a vast barren land in the middle of the Algerian Sahara, furthest from the
capital located at (1970 Km of Algiers), the river of Tamanrasset, Ahaggar located.
The hydrochemical point of view, in most of del'inféroflux water, the water is calcium
bicarbonate, they are generally moderately hard with increasing mineralization upstream to
downstream, we showed the appearance of two new facies; magnesium or calcium
bicarbonate, which is linked to the base ply.
The flood routing is performed for two variants of the normal reservoir level will be taken
into account in future studies.
The study of flood routing through the dam brings up an effect of low rolling.