Vous êtes sur la page 1sur 70

RPUBLIQUE LGERIENNEDIMOGRATIQUE POBULAIRE

MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE RECHERCHE SCIENTIFIQUE


UNIVERSITEKASDI MERBAH OUARGLA
FACULTE DES SCIENCES DE LA NATURE ET DE LA VIE ET DES SCIENCES DE LA TERRE
ET DE L'UNIVERS
DEPARTEMENT DES SCIENCES DE LA TERRE ET DE L'UNIVERS

MEMOIRE DE FIN D'ETUDE


EN VUE D'OBTENTION DU DIPLOME DE MASTER
Spécialité : HYDROGEOLOGIE
Présenté par :

HAMDI FATMA ZOHRA


THEME

ETUDE DAMENAGEMENT D’OUED


TAMANRASSET

Soutenais le : 30/06/2013

Devant le jury d'examen :

Présidente : HABES SAMEH MAA Université d’Ouargla.

Examinateur: MAJANI FATHI MAA Université d’Ouargla.

Encadreur: BELAKSIER.MED SALAH MAA Université d’Ouargla.

Année Universitaire : 2012/2013


D'abord, je remercie Fort Bien Dieu qui je mène à choisir une autre
langue différente que la notre, pour l'appondre ; où je pouvais obtenir
un certain niveau, afin de rédiger, on mémoire.
Ce mémoire est une bonne occasion pour remercier Mon promoteur :
Mr. BELKSIER.MED SALAH
Mes remerciements à Mr. MAJANI Fethi, et Mme. HABES Sameh
Pour avoir accepté et examiner mon travail.
Sans oublier toute l'équipe de la D.H.W de Tamanrasset et l'O.R.G.M
Tamanrasset et O.P.N.A et O.N.M Station Tamanrasset
Ainsi les professeurs du département de géologie qui nos ont
enseignés pendant deuxièmes années master hydrogéologie.
Ce travaille est pour satisfaire la sois de

la femme qui me donne la grande pousse et

m’encourager pour être un étoile dans le ciel

quand j’étais une pierre sur le sol à …

ma mère que dieu le conserve.

A mon père après tout ces efforts qui a fait

et qu’il les fasse toujours pour le bien

de notre famille qui je lui souhaite

une longue et joyeuse vie.

A mes frère et sœurs Khlifa, hamza, Meriem, Hlima,

Asma, Fayza, Abdalwahed, Houssin.

A la famille : HAMDI, MANSOURI, BAKNAOUI,

Et Mes amies tous les Voisins.

A mes camarades de deuxième année


master hydrogéologie Promotion 2013
et à toutes les personnes qui peut être,
nous les avons oubliés qu'ils nous pardonnent.

HAMDI Fatma Zohra


Liste des abréviations

Liste des abréviations

A.N.R.H : Agence Nationale des Ressources Hydrauliques

ENEHYD : Entreprise Nationale des Etudes Hydrauliques

A.E.P : Alimentation en eau potable

OMS : Organisation Mondiale de la Santé ;

Tp : température annuelle en(C°)

ETP : évapotranspiration potentiel (mm)

Pr : précipitation annuelle (mm)

ETR : évapotranspiration réelle (mm)

Exc : excédante (mm)

Def : déficit Agricole (mm)

RFU : réserve facilement utilisable (mm)

hr : l’humidité relative (%)

TA : Titre Alcalimétrique ;

TAC : Titre Alcalimétrique Complet ;

TH : Titre Hydrotimétrique ;

pH : Potentiel d’Hydrogène ;

°f :degré française
Sommaire

Sommaire

Introduction générale 01

Chapitre I: Généralités sur la région d’étude

I.1. Introduction 02

I.2. Situation géographique de la zone d’étude..03


I.3. Cadre géologique de la région de Tamanrasset 03

I.4. Les ensembles géologique 04

I.4.1.Les formations métamorphiques 05

I.4.2. Les granite 05

I.4.3. Les formations volcaniques 05

I.4.4. Les alluvions de l’oued 06

I.5. Tectonique ET sismicité de la région 07

I.6. Structure et géologie du bassin de Tamanrasset 07

Chapitre II: Etude climatologique

II. Climatologie 10

II.1. Paramètres climatiques 10

II.1.1.La précipitation 10

II.1.2. La température 11

II.1 3.Indice d’aridité de DERMARTONNE 12

II.1.4 Diagramme pluviothermique 13

II.1.5. Estimation de l’ETP (l’évapotranspiration potentielle) 14

II.2.Etude hydrologique 15

II.2.1. Introduction 15

II.2. 3.Hydrographie 15

II.3. Géomorphologie du Bassin Versant 15

II.4. Caractéristiques géométriques 16


Sommaire

II.5. Caractéristiques physiques du bassin versant du secteur d’étude 18

II.6. Variation du débit dans la région d’étude 19

Chapitre III: Etude hydrogéologique

II.1. Les principales ressources en eau de la région 21

II.2. Terrains aquifères 22

III.3-Etude de la nappe de l’inféro-flux de l’oued TAMANRASSET 24

III.3.1. Caractéristiques générales de la nappe 24

III.3.2. La morphologie de l’aquifère 24

III.4-Hydrodynamique de la nappe 25

III.5. Mode d’alimentation de la nappe 26

III.6. Piézomètre 26
III.6.1. Inventaire des points d’eau 26

III.6.2. Interprétation de la carte piézométrique 27

III-7. Mode d’exploitation de la nappe 29

III.8. Estimation du débit de l’inféro-flux 29

III-9. Enquête sur les débits extraits 30


III-10. Conséquence de la mise en place du barrage infero–flux 31
II-11. La fiche technique de barrage infero –flux de Tamanrasset 32
III-12 Conclusion 32
CHAPITRE IV: Qualité des eaux

IV-HYDROCHIMIE 33
IV-1. Caractéristiques physico-chimique 33

IV-1-2 Température 33
IV-1-3 Conductivité 33
IV-2.Représentation des eaux selon le diagramme losangique de Piper 34
IV-3.paramètres chimique 35
IV-4.Aptitude des eaux à l’irrigation 37
Sommaire

CHAPITREV : Etude d’aménagement

V-Aménagement du barrage floriment 41

V-1.Evaluation de la courbe Hauteur-Surface-Capacité 41

V-1.l’étude du l’aménage de crue 43

V-1-1:type de déversoir 43

V-1-2 .résultats et conclusions 43


V-2-Pluies de courte durée 50

Conclusion générale 51
Liste des tableaux

Liste des tableaux

N° Titre PAGE
1 Précipitations moyennes mensuelles en mm (1963-2012). 10
2 Présente la température moyenne (1963-2012). 11
Bilan hydrique selon C.W Thornthwaite à la station de Tamanrasset (1963 –
3 14
2012).
4 Les principaux paramètres physico- morpho métriques du bassin versant. 19
5 . Résultats des perméabilités 25
6 Estimation des réserves exploitables 25
7 Différentes valeurs de porosité pour chaque formation. 29
Récapitulatif des débits extraits de la nappe alluvial de la cuvette da TALAT
8 31
N’CHOUIKH oued Tamanrasset (amont)
Evaluation du débit extrait de la nappe alluviale de cuvette de TALAT
9 38
N’CHOUIKH oued TAMANRASSET (amont).
11 Caractéristique géométrique de la retenue 41
Tableau récapitulatif du laminage de crue pour différèrent longueurs des
12 48
déversoirs.
Représent.effet de laminage pour différentes largeurs des déversoirs (var 02 :
13 49
NNR =1474m)
14 Représentée les valeurs des pluies de courte durée de différentes fréquences. 50
Liste des figures
N° Titre de figure Page
1 Carte de localisation de secteur d’étude 02
2 Situation de la zone d’étude 03
Carte géologique simplifiée de la région de Tamanrasset (Réalisée à partir d’une image Google
3 04
Earth 2010).

4 Profil en long de l’oued Tamanrasset 06


5 Log stratigraphique de forage HT03(HIMEX) 09
6 Précipitation moyenne mensuelle en (mm) à la station da Tamanrasset (1963 – 2012). 11
7 Variation des températures à la station de Tamanrasset (1963 – 2012). 12

8 Diagramme pluviothermique à la station de Tamanrasset (1963 – 2012). 13

9 Le bassin versant de la zone d’étude. 17


10 Histogramme du débit dans les oueds important de la région 20

11 Schéma structural et hydrogéologique de Hoggar (d’âpres BRGM) 22


Coup stratigraphique le long d’un profil en travers de la cuvette de l’oued (rapport
12a 23
hydrogéologique mission II, ENHYD)
Coup stratigraphique le long d’un profil en travers de la cuvette de l’oued (rapport
12b 24
hydrogéologique mission II, ENHYD)
La carte Piézométrique de la cuvette de Talât Nechwikh
13 28
De l’Oued Tamanrasset (Compagne Avril 2011)
14 histogrammes des conductivités 34
15 Représentation des eaux selon le diagramme losangique de Piper 35
16 Histogrammes des cations des eaux de la nappe inféro flux méq/l 36
17 Histogrammes des anions des eaux de la nappe inféro flux méq/l 37
18 Diagramme de Wilcox 39
19 Diagramme de Riverside 39
20 Courbe Hauteur-Surface-Capacité. 42
21 Laminage de la crue centennale (var 01 : NNR = 1473m, b = 10m) 45
22 Laminage de crue centennale (var 01 : NNR = 1473m ; b = 20m) 45
23 Laminage de la crue centennale (var 01 : NNR = 1473m ; b = 26m). 46
24 Laminage de la crue centennale (var 02 : NNR = 1474m ; b = 10m). 46
25 Laminage de la crue centennale (var 02 : NNR = 1474m ; b = 20m) 47

26 Laminage de la crue centennale (var 02 : NNR = 1474m ; b =26m) 47


27 Effet de laminage pour différentes largeurs du déversoir (var 01 : NNR =1473m) 48
28 Effet de laminage pour différentes largeurs des déversoirs (var 02 : NNR =1474m) 49
INTRODUCTION
GENERALE
Introduction Générale :

Le Hoggar est un massif cristallin et cristallophyllien situé au sud de l'Algérie. Il


couvre 500000 Km2 de superficie.

La wilaya de Tamanrasset s'étend sur une superficie de 619360Km2 et sa population est


estimée à 205220 habitants (2010) répartie à travers 10 communes.

Caractérisé par un climat hyperaride, avec une faible pluviométrie, des températures très
élevées en été et une forte évaporation, la région est marquée par des pénuries en eau qui
affectent l'alimentation en eau potable des agglomérations, notamment la ville de
Tamanrasset.

Les études des barages ineroflux à travers la wilaya dont le but d’améliorer les ressources
hydrauliques en vue l’alimentation en eau potable de la région de Tamanrasset.
Le présent mémoire est structuré en :

 Introduction Générale.
 La première partie est consacrée à l’identification naturelle de la zone d’étude, en
définissant la région, et en présent les caractéristiques géologiques.
 La deuxième partie traite de hydroclimatologie et l’hydrologie, et l’hydrogéologie de
la nappe inféroflux de l’oued de Tamanrasset, en définissant ses caractéristiques
hydrogéologiques et hydrochimiques des eaux de la nappe.
 La troisième partie concerne les études d’aménagement de barrage floriment.
 Conclusion Générale.

1
CHAPITRE- I
GENERALITES SUR LA
REGION D’ETUDE
Chapitre. I Généralités sur la région d’étude

I.1. Introduction :
L’AHGGAR est un massif cristallin et cristallophyllien situé au centre du Sahara. Il est distant de
2000 km d’Alger. Il couvre une superficie d’environ 500,000 km2 situe entre 21° -25° de latitude
Nord et entre 3°-10° de longitude Est .Il est limite par :
 Au Nord par le plateau de Tidikelt et Touât.
 A L’Est par le carton Est Africain (C.E.A).
 A L’oust par le carton stable Ouest Africain (C.O.A).
 Au Sud par l’Adrar des Iforas au Mali et Air au Niger.
Appelé également bouclier Touareg. (Figure. N°1.).
La ville de Tamanrasset, se situe dans le massif de l’haggar , dans le sud du Sahara algérien à
2000 Km d’Alger , elle est divisée en sept daïras : TAMANRASSET , IN GUEZZAM , TIN
ZAOUATINE , IN SALAH , SILET , IN GHAR et TAZROUK.et comprend 10 communes :
ABALESSA , FOGGARET EZZAOUIA , IDLES , IN AMGUEL, IN GHAR , IN GUEZZAM , IN
SALAH , TAMANRASSET , TAZROUK , TIN ZAOUATINE . Chef lieu de wilaya, compte
actuellement plus d 78000 habitants. Elle est alimentée par quelques nappes d’inféro-flux situées dans
les environs immédiats de la ville.

Fig.N°.01 : Carte de localisation de secteur d’étude

2
Chapitre. I Généralités sur la région d’étude

I.2. Situation géographique de la zone d’étude


La zone d'étude fait-partie de l'oued Tamanrasset a peu prés à 4 km au Nord-est de la ville de
Tamanrasset, avec les coordonnées suivantes : (Figure. N°2.).
22° 48’ et 22° 52’ Nord
5° 34’ et 5° 35’ Est

Fig. N °2 .Situation de la zone d’étude.

I.3. Cadre géologique de la région de Tamanrasset :


La région de Tamanrasset est représentée dans la carte géologique (Fig.N° 2) réalisée à partir
d’une image satellitaire de Google Earth 2010. Elle constitue l’un des domaines granulitiques
les mieux étudiés dans le bouclier touareg. Elle fait partie du Hoggar central, au Nord du
terraine de Laouni. La région est caractérisée par ses formations très anciennes (Suggarienne
et Pharusienne), et surtout par les granites post-tectoniques et les minéralisations qui leur sont
liées.
Au cours du cycle éburnéen (2000 Ma), elle a été affectée par l’événement métamorphique de
faciès granulite rétrogradé, puis sous des conditions de faciès amphibolitique. Elles sont

3
Chapitre. I Généralités sur la région d’étude

principalement représentées par de gneiss migmatitique (Ouzegane et al, 2001), associés à des
formations de métabasites, et de métasédiments formés par des métapélites en alternance avec
des marbres peu abondants.
Au panafricain (750-550 Ma), la région de Tamanrasset a été affectée par des déformations
progressives sous des conditions métamorphiques décroissantes avec le temps. Cet épisode
panafricain est marqué par trois stades principaux (Bertrand et al, 1986b ; Moulahoum, 1988)
qui ont permis la mise en place des différents granites.

Fig. N°3. Carte géologique simplifiée de la région de Tamanrasset


(Réalisée à partir d’une image Google Earth 2010).

I.4. Les ensembles géologiques

I.4.1.Les formations métamorphiques :

Elles sont représentées par deux séries (L–LATOUCHE .1978) appartenant à


l’ensemble du suggériez :

 Une série inférieure de l’Arrechoum.

 Une série supérieure de l’Aleksod.

4
Chapitre. I Généralités sur la région d’étude

a. La série de l’Arrechoum :

A la base, la série renferme trois formations datées à 2000Ma caractérisées par une
disposition monoclinale de direction NORD –OUST et un pendage NORD –EST :

 Une formation des gneiss rubanés avec des marbres et des amphibolites.

 Une formation méta sédimentaire comprenant des marbres, des proxénètes, des
quartzites des micaschistes et des gneiss.

 Une formation des gneiss oeillés.

b. La série de l’Aleksod :

Elle est caractérisée par des formations d’âge protérozoïque moyen .on distingue de
bas en haut :

 Des amphibolites massives, recoupées par des pegmatites.

 Une formation gneissique.

 Une formation calcomagnésienne formée d’amphibolites massives, des proxénètes et


des gneiss.

 Des gneiss à muscovite.

 Une formation méta sédimentaire qui débute par des gneiss ; surmonté par des
micaschistes, des marbres et des quartzites.

 Des gneiss amphiboliques à grenat.

I.4.2. Les granite

La chaîne suggarienne est recoupée par des venues granitiques .Les plus anciens
granites sont liés aux grandes zones des migmatites. Et sont syntectoniques (650.600Ma),
(granites d’Aguenar) ; les autres sont moins importants, mais plus intrusifs et sont représentés
par les granites dits TAOURIRT.

I.4.3. Les formations volcaniques

L’observation de la carte géologique, la présence de deux centres volcaniques bien


individualisés ; d’une part des épanchements basaltiques qui couvrent la moitié supérieure du

5
Chapitre. I Généralités sur la région d’étude

bassin versant de l’oued Outoul formant les zones de reliefs (plateau d’Assekrem ) , d’autre
part ,ils occupent les parties avales du bassin versant ,où ils sont rattachés au centre
volcanique de la TAHALGHA SATAFET.

On observe, en outre des pointements basaltiques isolés, dont les coulées coiffent par endroit
les arènes granitiques et les alluvions d’oued.

Notre zone d’étude étant traversée par une bande mylonitique (faille 4°50), le volcanisme y
est représenté par des basaltes alcalins, trachytes et phonolites (M.GIROD 1971),
caractéristique des zones de distension (J.FABRE 1976).

I.4.4. Les alluvions de l’oued :

. D’une manière générale, les alluvions d’oueds sont assez développées dans les
parties moyennes des bassins versant comme c’est le cas à Tamanrasset (figure.N°4.)

Le fond des oueds est recouvert par un matériel détritique mal calibré, qu’est remanié et
bouleversé d’une manière chaotique à chaque crue.

Le profil géologique type, dans une vallée alluviale de l’AHGGAR, montre habituellement,
de haut en bas :

a-des alluvions sableuses 10 à 20 m qui surmontent.

b-une couche d’altération du socle 10 à 30 m, cette dernière repose sur ;

C-un socle fissuré, qui passe progressivement.

d-le socle sain.

Fig. N°4. Profil en long de l’oued Tamanrasset

6
Chapitre. I Généralités sur la région d’étude

I.5. Tectonique et sismicité de la région :

Le Hoggar et sa périphérie sont classés à très faible sismicité. Dans la région de Tamanrasset
la seule activité enregistrée concerne la période 1957-1970 selon A.Granjeean où de très
faibles secousses ont été ressenties en 1957 et 1958.

Le Hoggar est fortement tectonisé. Plusieurs phases ont été à l'origine d'importants
plissements ayant affecté les formations de base à l'échelle régionale. Il à une structure
complexe caractérisée par deux types d'accidents : Les accidents méridiens et les accidents 70
Est.

I.6. Structure et géologie du bassin de Tamanrasset :

Le bassin versant de Tamanrasset couvre une superficie d'environ 500 Km 2 dont la majorité
est comprise entre 1300 et 1500 m d'altitude. L'amont du bassin est formé de plateaux
basaltiques (vers l'Assekrem à 2000 m) et l'aval dans le haute vallée par les granites sur une
vingtaine de km le long de l'oued Tamanrasset.

Les différentes formations géologiques qui prédominent dans la zone d'étude se superposent
comme suit : de bas en haut on observe le bed rock, le socle altéré et les alluvions récentes.

a. Le socle sain :

Il constitue le substratum des formations détritiques. Il est composé de granites souvent


diaclases, de gneiss et de micaschistes.

La limite bed rock/socle altéré n'est pas régulière et varie en raison de la remontée du socle
sain.

b. Formation intermédiaire :

L'altération transforme les gneiss et micaschistes anté-Cambrien du bed rock en formation


meuble. Il s'agit en fait de l'association conjointe d'une perméabilité d'interstices et de fissures
(diaclases et failles).

Le degré de perméabilité des altérites dépend essentiellement du degré de


transformation de la roche :

Altération argileuse des Feldspaths (donc imperméables et génération d'arènes granitiques


(roche perméable à fonction capacitive dominante). On constate que là où les alluvions font

7
Chapitre. I Généralités sur la région d’étude

10 m d'épaisseur, le socle altéré humide peut atteindre 10 m. La perméabilité générale est


donc probablement renforcée par le pouvoir de rétention du socle altéré. De ce fait, il offre un
intérêt hydrogéologique certain.

a. Les formations perméables :

Les ressources en eau proviennent essentiellement d'alluvions grossières à granulométrie


élevée issues de l'érosion du massif de l'Atakor. Les alluvions sont composées de galets et
grains de quartz, basalte, feldspath etc... On n'observe pratiquement pas d'argiles en raison des
faibles transformations des micas et des feldspaths.

L'ensemble des logs de forages révèle un accroissement des éléments plus grossiers le long du
lit mineur de l'oued, en particulier au centre et en amont.

Les alluvions séchées ont une épaisseur de 6 à 7 m dans l'artère centrale de l'Adriane.

Les alluvions humides ont une épaisseur allant de 5 à 6 m et la nappe est libre sur l'ensemble
du domaine et fluctue au gré des apports et de l'exploitation.

b. log stratigraphique de forage :

l’HIMEX pour le but d’étude de la nappe de l’oued réalise trois forages de reconnaissance, ce
forage montrer la structure de bassin versant :

8
Chapitre. I Généralités sur la région d’étude

Fig. N°.05: log stratigraphique de forage HT03(HIMEX).

9
CHAPITRE –II
ETUDE
HYDROCLIMATOLOGIQUE
Chapitre. II Etude hydroclimatologique

II. Climatologie :

L’Ahaggar se situe dans la zone semi-tropicale, qui se caractérise par des hautes
pressions et une faible pluviosité. L’été est la saison de précipitations liées aux avancées de la
mousson estivale du Golf de Guinée.
D’autres pluies mois importantes ont lieu en hiver et au printemps et proviennent du Nord.
Ainsi. Le Hoggar se caractérise par un climat différent de celui du reste du Sahara. De plus, à
l’intérieur même du massif du Hoggar, on peut distinguer plusieurs zones climatiques. Selon
C. Blanguernon (1976), il existe, sous l’influence de l’effet d’altitude, (03) trois zones
climatiques concentriques.
-une zone centrale qui connait un climat doux et relativement arrosé. C’est la zone de
L’ATAKOR ou le mont TAHAT atteint 2918 m d’altitude.
-une zone de basses plaines périphériques à climat chaud et à très rares précipitations.
-une zone de reliefs de bordures, à climat chaud et à faibles précipitations.
II.1. Paramètres climatiques:

II.1.1.La précipitation: La précipitation est la quantité d’eau météorique totale, liquide


(Pluie, brouillard, rosée) ou solide (neige, grêle…) qui tombe sur une surface horizontale.
L’étude des précipitations est très importante, elle permet de déterminer la part d’eau qui
parvient pour l’alimentation des ressources souterraines.

Tableau N°1 : -précipitations moyennes mensuelles en mm (1963-2012).à la station de


tamanrasset.

Mois Sep Oct. Nov. Déc. Jan Fév. Mar Avr Mai Jun Jul Aoû Moy
P (mm) 9.3 5.3 1.9 1.8 1.6 1.2 2.9 2.2 5.4 7 4.2 9.8 52.6

L’observation du tableau N°1 et figures N°6 , indique que le mois le plus arrosé est le mois d’
Août avec des précipitations moyennes mensuelle de 9.8 mm. Par contre le mois le plus sec
correspond au moi de Février avec une précipitation moyenne mensuelle de l’ordre de 1.2
mm.

On note que pour la période 1963-2012 la moyenne des précipitations est de 52.6 mm. Elle
traduit une seconde phase pluvieuse.
Les crues d’oueds sont à l’origine de l’alimentation des nappes d’infero-flux de la région de
l’AHGGAR. Seules des averses de forte intensité (selon J.Dubief ,30 mm/h) sur les zones de
relief, permettent de générer un ruissellement et donc des crues.

10
Chapitre. II Etude hydroclimatologique

La vitesse de concentration du ruissellement est fonction du bassin versant .de sa pente


globale et de la nature lithologique de l’impluvium, En conséquence, une analyse des
hydrogrammes d’averses s’avère nécessaire.

12

10

8
P (mm)

6 P (mm)

0
Sep Oct Nov Déc Jan Fév Mars Avr Mai Juin Jui Aout
Mois

Fig. N°6 .précipitation moyenne mensuelle en (mm) à la station da Tamanrasset (1963 –


2012).

II.1.2. La température :
La température est un facteur important, elle régit l’évaporation et influence ainsi la variation
des réserves d’eau souterraine.

Tableau N°02-présente le température moyenne ( 1963-2012 ).à la station de


tamanrasset

Mois Sep Oct Nov Déc Jan Fév Mar Avr Mai Jun Jul Aoû Moy
T ( °C ) 27,1 22,9 17,7 14,1 12,7 15 18,4 22,6 26,4 29,1 29,1 28,5 22

Le mois le plus froid est le mois de janvier avec une température moyenne mensuelle de
12.7 °C. Juin et Juillet sont les mois les plus chauds avec une température moyenne
mensuelle de 29.1°C.

11
Chapitre. II Etude hydroclimatologique

35

30

25

20
T (°C)

T (°C)
15

10

0
Sep Oct Nov Déc Jan Fév Mars Avr Mai Juin Jui Aout
Mois

Fig. N°7 : Variation des températures à la station de Tamanrasset (1963 – 2012).


II.1 3.Indice d’aridité de DERMARTONNE :
En se basant sur le régime des précipitations et des températures, DEMARTONNE (1923) a
défini un indice d’aridité (A).

P
A
T  10

P : Précipitation moyennes annuelles (mm).


T : Températures moyennes annuelles (°C).
Tel que :
20 < A < 30 climat tempéré
10< A <20 climat semi-aride
7.5< A <10 climat steppique
5 < A < 7.5 climat désertique
A<5 climat hyper-aride

Pour le cas de Tamanrasset ou la température et les précipitations moyennes annuelles sont


respectivement de : T= 21.55 °C et P= 47 mm
Il en résulte un indice d’aridité de DERMARTONNE de 1.48.On en déduit que le climat de la
région de Tamanrasset est de type hyper-aride.

12
Chapitre. II Etude hydroclimatologique

II.1.4 Diagramme pluviothermique :

En se basant sur les données des précipitations et des températures mensuelles sur la
même période d’observation, on peut établir la courbe pluviothermique dont le but est
de déterminer les périodes sèche et humide.
Un mois sec est celui où le total moyen des précipitations (mm) est inférieur ou égale au
double de la température moyenne (°C) du même mois. Cette relation permet d’établir un
diagramme pluviothermique sur lequel les températures sont portées à une échelle double
des précipitations (in Baygnons).
Lorsque les températures passent au dessus de la courbe des précipitations, la période
correspondante est déficitaire en eau, et lorsque la courbe des précipitations passe au dessus
de celle des températures, la période correspondante est humide.
A partir de ce diagramme, on constate que durant l'année hydrologique, la région est
caractérisée uniquement par une période sèche.
La détermination de cette période a une importance primordiale pour les besoins en eau
d’irrigation.

120 60
110 55
100 50
90 45
P(mm)
80 40
70 35 (T°C)
60 30
50 25
40 20
30 15
20 10
10 5
0 0
Sep Oct Nov Déc Jan Fév Mars Avr Mai Juin Jui Aout P (mm)
Mois
T (°C)

Fig. N° 8 : Diagramme pluviothermique à la station de Tamanrasset (1963 – 2012).

13
Chapitre. II Etude hydroclimatologique

II.1.5. Estimation de l’ETP (l’évapotranspiration potentielle) :


- D’après la formule de C.W Thornthwaite :
C.W Thorntwaite, en prenant en compte la température de l’air à proposé la formule suivante :
ETP = 16(10t/I) a.k
Avec : i = (t/5)1,514
a =1,6 I/100 +0,5
ETP : évapotranspiration potentielle moyenne mensuelle (mm)
I : indice thermique mensuel.
a : paramètre arbitraire lié à la température
I : somme des indices thermiques mensuels.
t: température moyenne mensuel (°C).
K : cœfficient d’ajustement mensuel.
Les résultats de calcul de l’ETP par la méthode de C.W.Thornthwaite sont présentés dans le
tableau ci-après.
Tableau N° 3 : bilan hydrique selon C.W Thornthwaite à la station de Tamanrasset
(1963 – 2012).
Mois Sep Oct. Nov. Dec Jan Fev Mar Avr Mai Juin Juil Août total

P 9.3 5.3 1.9 1.8 1.6 1.2 2.9 2.2 5.4 7 4.2 9.8 52.6
(mm)
T 27,1 22,9 17,7 14,1 12,7 15 18,4 22,6 26,4 29,1 29,1 28,5 -
(mm)
K 1.03 0.97 0.86 0.81 0.87 0.85 1.03 1.10 1.21 1.22 1.24 1.16 -

I 12.9 10 6.8 5 4.1 5.3 7.2 9.8 12.4 14.4 14.4 13.9 116.2

ETP 121.5 76.9 37.1 21.5 17.2 24.8 48.7 84.5 134.2 170.2 173 154.1 1063.9
(mm)
RFU 00 00 00 00 00 00 00 00 00 00 00 00 -
(mm)
ETR 9.3 5.3 1.9 1.8 1.6 1.2 2.9 2.2 5.4 7 4.2 9.8 52.6
(mm)
EXC 00 00 00 00 00 00 00 00 00 00 00 00 00
(mm)
DA 112.2 71.6 35.2 19.7 15.6 23.6 45.8 82.3 128.8 163.2 168.8 144.3 1011.3
(mm)

Le bilan hydrique établi par la méthode de Thornthwaite pour la station de Tamanrasset


a montré que l’ETP atteint le maximum au mois de juillet (173 mm) et son minimum
au mois de janvier (17.2 mm).
La constitution de la RFU est nul dans toute l’année.

14
Chapitre. II Etude hydroclimatologique

Le bilan hydrique pour une période de 49 ans (1963 – 2012) dans la région de
Tamanrasset est déficitaire (DA= 1011.3 mm) alors que l’excédent est nul.
L’AHGGAR, par sa situation au centre du SAHARA, subit un climat caractérisé par des
grands écarts thermiques.
Cependant, grâce aux effets de l’altitude, la région de l’AHGGAR est connue par un climat
relativement doux et arrosé.
La moyenne annuelle des précipitations à Tamanrasset est de 52.6 mm.
Les diagrammes des précipitations, mettent en évidence, les pluies estivales.
On note aussi la présence des pluies sporadiques d’hiver et de printemps.
La moyenne annuelle des températures à Tamanrasset est de 22 °C.
Pour l’approche du bilan d’eau, nous avons utilisé la méthode de Thornthwaite qui nous a
permit le calcul d’un déficit de 1011.3 mm.

II.2.Etude hydrologique

II.2.1. Introduction :
Les oueds de la région du Hoggar présentent généralement dans leur partie amont, une zone
montagneuse de forte pente et des lits relativement bien encaisses. Dans la partie basse,
occupée par des regs.
La pente de l’oued est estimé entre 4%et 5%, les bordures du lit mineur forment une (terrasse)
sablo- limoneuse élevée de 0,5 a 1m sur laquelle est installée la plus grande partie des
exploitations agricoles

II.2. 3.Hydrographie :
Le réseau hydrographique de l’Ahaggar est bien marque, dans les régions montagneuses tous
les oueds divergent depuis l'Atakor et irradient dans toutes les directions jusqu'aux falaises
Tassiliennes. Nous distinguons cinq grands bassins hydrographiques :
 Bassin de l’Irar’rar.
 Bassin du Mekerghane
 Bassin du Tanezrouft Oriental
 Bassin du l’Azaouak (Oued Tamanrasset)
 Bassin de Tafassasset
Oued Tamanrasset occupe le versant sud ouest du Hoggar, fait partie du grand bassin versant
du Sahara occidental qui couvre 2400.00 km2.

15
Chapitre. II Etude hydroclimatologique

II.3. Géomorphologie du Bassin Versant :


Le bassin versant d’oued Tamanrasset est caractérisé par un massif métamorphique
protérozoïque. Essentiellement des gneiss à relief fort. Le point le plus élevé est marqué à
l’extrême nord du bassin versant (2620 m). L’altitude moyenne est de 1800 m.
Le cours d’eau majeur « Oued Tamanrasset » traverse les formations géologiques les plus
anciennes de la région.
Elles sont recoupées par des remontées ou épanchements volcaniques plus récents.
L’oued prend naissance au sud de l’Assekrem à une altitude supérieure à 2700 m, où les
dykes et necks forment l’essentiel du paysage.
L’écoulement de l’oued est souvent temporaire. Il apparait seulement en période de crue.
Les lits de L’oued constituent des pistes qui facilitent l’accès au village de Tamanrasset.
II.4. Caractéristiques géométriques :
Les résultats obtenus sur l'oued Tamanrasset sont : pour le bassin versant total
 surface : A= 30750 km2.
 Périmètre : p =830 km.

16
Chapitre. II Etude hydroclimatologique

Fig. N°9 : Le bassin versant de la zone d’étude.

17
Chapitre. II Etude hydroclimatologique

 Les paramètres de forme


L’indice de compacité de Gravelius (kc) : nous renseigne sur la forme du bassin et donc sur la
vitrasse de concertation des eaux à l’exutoire.
Il s’exprime par le rapport entre le périmètre du bassin, à celui d’un cercle de même surface

P
K c  0.28
A

KC : indice de compacité de Gravelius


P : périmètre du bassin versant (km)
A : surface du bassin versant (km2)
KC =1,32 .le bassin versant de l’oued Tamanrasset est donc est allonge.
Dimension du rectangle équivalent : L. Roche (1962) compare le bassin versant à un rectangle
de même superficie et même indice de compacité.
La longueur et la largeur du rectangle de Roche, sont calculées à l’aide des formules
suivantes :
K A   1,12  
L c 1  1    
1,12   c  
K

L: longueur du bassin versant en (km)


l : largeur du bassin versant en (km)
A : surface du bassin versant (km2)
K : indice de compacité de Gravelius
Les valeurs obtenues pour le bassin de l’oued Tamanrasset sont :
Longueur : L= 305 km.
Largeur : l = 110 km.
II.5. Caractéristiques physiques du bassin versant du secteur d’étude :
Le bassin versant de l’oued Tamanrasset occupe une surface d’environ 600km2 jusqu’au site
de future barrage souterraine.
L’altitude moyenne du bassin se trouve à la cote 1890m .et les cotes maximales et minimales
du bassin sont respectivement 2600m et 1370m.
Les principaux paramètres physico- morphométriques du bassin versant, sont donnés au
tableau N°4.

18
Chapitre. II Etude hydroclimatologique

Tableau .N°4 : Les principaux paramètres physico- morpho métriques du bassin


versant.
Surface du bassin versant 600 km2
Périmètre du bassin versant 140 km
Altitude maximale 2600 m
Altitude minimale 1370 m
Altitude moyenne 1890 m
Pente globale moyenne 0.019 km /km
Indice de compacité 1,5
Longueur de l’oued principal 60 km
Somme des longueurs des thalwegs 280
Densité de drainage 46 %

L'étude morpho métrique du bassin de TALAT N'CHOUIKH, montre que le bassin est de
forme allongée avec les paramètres physiques suivants :
Superficie : A= 600 km2
Périmètre : p = 140 km.
Indice de compacité : Kc = 1.5
Altitude moyenne : H = 1890 m
II.6. Variation du débit dans la région d’étude :
Les débits souterrains suivants ont été évalués pour quelques oueds importants de la région.
 OUED IN AMGUEL 40 l/s
 OUED SILET 29 l/s
 OUED ABALESSA 32 l/s
 OUED OUTOUL 20 l/s

Donc ils sons représentés dans histogramme ci-dessous :

19
Chapitre. II Etude hydroclimatologique

45
40
35
30
Débit (l/s)

25
Débit (l/s)
20
15
10
5
0
In Amguel Silet Abalessa Outoul
Oueds

Fig. N° 10 : histogramme du débit dans les oueds important de la région

20
CHAPITRE-III
ETUDE HYDROGEOLOGIQUE
Chapitre.III Etude hydrogéologique

III. Hydrogéologie de la région :


Dans cette partie, il important d’interpréter l’essentiel des travaux effectués sur le terrain à
savoir :
 La reconnaissance de terrain et l’inventaire des points d’eau.
 Le nivellement des puits et forage du secteur d’étude en vue de l’établissement d’une
carte piézométrique.
 L’estimation du volume d’eau extrait, et les ressources liées à l’inféro-flux.
III.1. Les principales ressources en eau de la région :
Les 4 grands ensembles aquifères par ordre d’importance sont comme suite : l’ORGM 1969-
1987) (Figure N°.11) :
 L’ensemble aquifère des grès du continentale intercalaire du bassin de TANZROUFT :
constituant un complexe aquifère dans lequel nous avons défini deux nappes :-la
nappe du niveau gréseux supérieur
-la nappe du niveau gréseux inférieur
 L’ensemble aquifère des grés du cambro-ordovicien des bassins de TIN SERIRINE et
de TAFFASSASSET, cet ensemble aquifère sont répondus dans le Hoggar oriental.
 L’ensemble aquifère des alluvions anciennes de SILET : il est lie aux alluvions
anciennes paléo oued SILET –ABALLESSA qui constituant une nappe aux réserves
des eaux souterraines non négligeables.
 L’ensemble aquifère lie au socle altère et fracturé.
Certains travaux ont été réalisés par Levassor en 1970. Ces études hydrogéologiques ont mis
en évidence la continuité hydraulique de l’écoulement, la configuration et la nature des
milieux aquifères, ainsi que l’état piézométrique général de la nappe. Elles présentent dans
une large mesure le milieu physique, et l’état des ressources souterraines dans oued
Tamanrasset. (Fig. N°11)
Les résultats suivants en découlent :
 Il existe une nappe souterraine libre dans un aquifère poreux à roches meubles très
hétérogènes.
 L’épaisseur de la nappe représente la moitié de l’épaisseur de l’aquifère.
 Les profondeurs des niveaux d’eaux sont assez importantes comparativement aux
cuvettes de in amguel et outoul.
 La surface libre de la nappe se situerait en grande partie à une profondeur comprise
entre 10 et 15 mètres

21
Chapitre.III Etude hydrogéologique

 La nappe s’écoule naturellement. Sous un faible gradient. Le gradient moyen de la


nappe est de 4.5 10-3.et certaines zones au fort gradient ( i = 1.12 10-2 ) .

Fig. N°11: schéma structural et hydrogéologique de Hoggar (d’âpres BRGM)


III.2. terrains aquifères :
Les prospections sismiques réalisées permettent de définir les terrains selon leur vitesse de
propagations des ondes, la succession des terrains de haut en bas est la suivant: (Figure.
N°12)
Alluvions, Socle altéré et Socle sain
 Les Alluvions :
Elles sont constituées de fragments de composées essentiellement de granite, de quartz, des
feldspaths et les paillettes de micas visibles, le gneiss produit une arène .très voisine contenant

22
Chapitre.III Etude hydrogéologique

une plus grands proportions d’élément fin .ces alluvions basaltiques sont mal classées avec
des galets et sable moyen .ce matériaux se déposent selon deux modes principaux :
Les plus grossiers sur de fortes épaisseurs dans les lits d’oueds où ils forment le siège
d’inféro-flux importants. Les autres dans de larges baignoires, ou sur les plateaux bas.
 Socle altéré :
L’altération transformée des gneiss et micaschistes .antécambrien du substratum de la façon
suivant :
1ere phase : altération argileuse des feldspaths .la roche résiduelle riche en argile est
pratiquement peu perméable.
2éme phase : formation des arènes plus ou mois argileuse suivant d’altération de la roche
mère.
3éme phase : élimination de touts les constituants minéraux plus ou mois .solubles restent les
grains de quartz qui donnent un sable
 Socle sain :
L'Oued du TAMANRASSET a creusé sont lit dans un substratum des roches cristallins et
cristallophylliennes gneiss, micaschistes, et granites absolument imperméables.
Les méthodes de prospection qui ont été employées (électrique et sismique) sont bien
adaptées à la reconnaissance d’un substratum résistant.

Fig. N° 12a. Coup stratigraphique le long d’un profil en travers de la cuvette de l’oued
(rapport hydrogéologique mission II, ENHYD)

23
Chapitre.III Etude hydrogéologique

Fig.N° 12b. Coup stratigraphique le long d’un profil en travers de la cuvette de l’oued
(rapport hydrogéologique mission II, ENHYD)

III.3-Etude de la nappe de l’inféro-flux de l’oued TAMANRASSET


III.3.1. Caractéristiques générales de la nappe
C’est une nappe d’inféro-flux .les nappes inféro –flux constituent la ressource principale du
HOGGAR. (Figure N°11)
L’inféro-flux est un écoulement souterrain des eaux dans les alluvions et la couche
d’altération de la roche sous-jacente, qui à été curé par l’oued.
Cette nappe est libre alimentée par les crus.
Son exploitation se fait actuellement par de puits artésiens et les forages.
III.3.2. La morphologie de l’aquifère
La morphologie de la cuvette est favorable à la conservation et la circulation souterraine des
eaux.
Il s’agit d’une gouttière topographique limité par un relief gneissique, comblée par d’alluvions
provenant de la désagrégation des roches cristallines.

24
Chapitre.III Etude hydrogéologique

La zone d’étudiée à :
- Une longueur de 9000m,
- Une largeur moyenne de 300m.
Et l’épaisseur des alluvions atteint au maximum de 35,5 m et les épaisseurs les plus
fréquentes sont voisine de 30 m .les épaisseurs minimales du réservoir meuble se situent à
l’aplomb des remontées non affleurements du substratum. (Réalisé par C. G. G 1971-1972).
La cuvette réservoir étudiée commence au niveau de Pic TINDI, et se termine à quelques 4
km. À l’amont à de la ville Tamanrasset (au niveau de barrage souterrain)
III.4-HYDRODYNAMIQUE DE LA NAPPE :
L’écoulement de l’eau souterraine est déterminé par suivants : coefficient de perméabilité et
transmissivité, gradient et charge hydraulique, et débit d’une nappe et vitesse d’écoulement
des eaux souterrains.
Les essais de pompage réalisé au niveau des forages F1.F2.et puits P2 (1979) ont donné :
Un transmissivité égal à 1,7 10-3 m2/ s
Le cœfficent d’emmagasinent varie entre 3,14% et 6, %
Le débit d’inféro-flux donnée par la loi de DARCY en 1970 par Levassor est de 15 l/s.
Au site du barrage des essais de type de Lefranc ont été exécutés faible profondeur et dont les
résultats sont donnés par le tableau suivant :
Tableau. N° 05. Résultats des perméabilités

N : sondage Profondeur de l’essai (m) Perméabilité (m/s)


ST0 2 ,20 6,5 10-7
ST2 2,0 3,9 10-7
ST4 3,0 1 ,13 10-5

Les valeurs montrent l’existence locale en subsurface, de niveaux fins limoneux.


Tableau N° 06 : Estimation des réserves exploitables
période Epaisseur moyenne de Réserves exploitables
l’aquifère (m)
1970 11.6 1.86 106 m3
1979 9.22 1.48 106 m3

En dix d’exploitation, la réserve exploitable a diminue de 0.38 106 m3.

25
Chapitre.III Etude hydrogéologique

III.5. Mode d’alimentation de la nappe.


La nappe est encaissée entre la bordure de roches métamorphiques formant le relief. De sorte
que le réseau hydrographique achemine les eaux de précipitation en convergeant vers
l’aquifère alluvionnaire et alimente donc la nappe.
Les eaux pluviales sont collectées dans l’aire de la cuvette ou s’établissent des crues.
La réalimentation de la nappe s’effectue, soit par infiltration directe des pluies, soit par
infiltration des eaux de crues qui s’étalent sur les alluvions.
Les apports pluviométriques inter-annuels sont estimés à 29 millions de m3. L’infiltration
directe des précipitations représente un volume d’environ 1.6 millions de m3
La topographie avoisinante à la cuvette est plutôt favorable au ruissellement vers les bordures
du lit majeur.
La recharge est favorisée par une faible pente du lit de l’oued, la lithologie perméable des
alluvions de surface, les démentions de la cuvette (grande aire réceptrice, possibilité
d’épandage des crues………) et les longueurs des crues qui dépassent le site du barrage,
couvrant ainsi toute la cuvette, sont fréquente.
III.6. Piézomètre
III.6.1. Inventaire des points d’eau
Durant la période de l’étude sur terrain, un inventaire des points d’eau est réalisé (avril 2011)
sur la cuvette de Talat n’chouikh (Oued Tamanrasset amont) et ce a l’aide d’un GPS portable.
Pour parvenir aux évaluations de la ressource en eau souterrain de la nappe alluviale de
TALAT NCHOUIKH a consisté en une sélection et utilisation des données d’un réseau de 45
points d’eau .
32puits et 13 forages ont ainsi été inventoriés.
La mesure des niveaux piézométrique s’effectue depuis la surface à l’aide d’une sonde
piézométrique.
La plupart des puits sont destinée à l’irrigation des petites parcelles de cultures situées aux
bordures de l’oued .aussi à l’alimentation en eau potable de village de TALAT NCHOUIKH.
Ces puits sont réalisés selon le schéma traditionnel, et équipés, pour la plupart d’un
empilement de bises en béton de différents diamètre, pour maintien les parois.
Cet inventaire consiste à la mesure des paramètres suivants : profondeur des puits, niveau
statique et la description des caractéristiques des ouvrages d’exploitation (équipement,
usage).
Ces ouvrages sont équipés pour la plupart par un seul groupe motopompe.

26
Chapitre.III Etude hydrogéologique

III.6.2. Interprétation de la carte piézométrique :


La carte piézométrique établie en (avril 2011.) et réalisée par la méthode de triangulation, a
permis de tracer les lignes de courant et par conséquent les principaux axes d’écoulement et
les lignes de partage des eaux.
L’examen de cette carte à permis le calcul d’un paramètre très important dans
l’écoulement, il peut être calculé de plusieurs façons notre cas, il est calculé par la formule
suivante :
H1
I  H2 
L
I : gradient hydraulique (sans dimension).
H1, H2 : désignent les niveaux piézométriques déterminés par les courbes hydro-isohypses.
L : désigne la distance entre les deux points de niveaux piézométriques.
L'échelle de la carte est 2 cm ------ 0.5 km
L’analyse des courbes hydro-isohypses permet de distinguer 04 principales zones :
Zone Nord.
Zone centrale.
Zone sud.
Zone sud-sud ouest

Zone nord :
Se trouve a l’Est de Oued Tamanrasset, les courbes hydro-isohypses sont parfois aplaties et
parfois resserrées, les lignes de courant convergent vers le centre d’oued tamanrasset.
La cote la plus élevée est de 1430m et la plus faible est de 1410m.
Le gradient hydraulique varie de 1.22.10-2 à 8.56.10-3 ce qui va expliquer que la
vitesse de l’écoulement d’eau est redressée du nord vers le sud de cette zone.
Ce dernier caractérise une forte perméabilité, justifiée par la présence des alluvions.
Zone centrale :
C’est une zone de captage des eaux le niveau piézométrique est inférieure à 1400m les lignes
de courant sont convergentes vers le puits 09. (Voir carte piézométrique)
Les courbes hydro-isohypses sont trop serrées ce qui explique un gradient hydraulique fort
avec une grande vitesse.
Le gradient hydraulique est de 3.83 .10-2 entre les courbes piézométriques 1410m et 1390m
caractérise les formations sables limoneux argileuse ce qui explique une faible perméabilité.
Zone sud :
Les courbes hydro-isohypses sont très serrées.

27
Chapitre.III Etude hydrogéologique

Les lignes de courant sont convergentes vers l’oued, avec un gradient hydraulique de 4.29.10 -
2
entre les courbes piézométriques 1400m et 1390m donc une perméabilité faible caractérise
les formations sables argileux.
Zone sud-ouest :
Les courbes hydro- isohypses sont très serrées ; les lignes de courant sont divergentes, de ce
fait on a deux lignes de partage des eaux Nord Ouest et une autre Sud Ouest, l’écoulement se
fait dans les deux directions, l’un vers le cours d’eau et l’autre vers Ouest-Nord Ouest.
La cote la plus élevée 1410m, et la plus faible est de 1390m.
Le gradient hydraulique est de l’ordre de 4.40 .10-2.

Fig. N°13. La carte Piézométrique de la cuvette de Talât Nechwikh


De l’Oued Tamanrasset (Compagne Avril 2011)

28
Chapitre.III Etude hydrogéologique

Tableau N°07. Différentes valeurs de porosité pour chaque formation.

Sondages Gradient Perméabilité Porosité (%) Prof formation


coupe (06) hydraulique (cm/s) (m)

HE01 3.33 12.50-12.80 Gneiss


HE02 2.89.10-2 3.33 9.50-10.00 Sable
HE03 2.7.10-5 26.66 2.50-3.00 limon
-2
4.40.10 Socle sein
HE04 0.90 14.30-14.70 Granito
gneissique

HE05 13.33 9.00-9.50 Gneiss altéré

III-7. Mode d’exploitation de la nappe


La nappe est exploitée, d’ une part à partir des puits paysans pour l’irrigation, et
l’alimentation en eau potable des petits regroupements des populations du village de TALAT
N’ CHOUIKH .et la ville de TAMANRASSET.
Les puits paysans étant imparfaitement réalisé, ne remplissent pas les meilleures conditions
d’exploitation .ils sont donc sensibles aux fluctuations des nivaux piézométrique lors des
passages de quelques crus.
Ainsi, il arrive que des puits s’assèchent complètement pendant la période de forte demande
en eau (été).
III.8. Estimation du débit de l’inféro-flux
Réserves statiques
Les réserves (réserves totales) emmagasinées en période des hautes eaux ont été évaluées
selon les mesures effectuées au niveau de la nappe (niveau de l’aire alluviale et du socle
fissuré).
Ces mesures sont liées aux paramètres de calcul, notamment la superficie et la valeur de
porosité efficace. (Pour la nappe libre)
Le calcul des réserves est effectué par la méthode suivant :
Avec : W= V. NE .
V= S. Emoy
V : volume (m3)
Emoy : épaisseur moyenne saturée. (Voir la coupe géo- électrique)
NE : porosité efficace (10%pour les alluvions et 5%pour le socle fissuré).

29
Chapitre.III Etude hydrogéologique

W : réserve d’eau statique


S : surface (longue largeur) de l’aquifère (m2).
Donc les résultats sont :
W= S. Emoy.NE S=L .l = (9000.300) =2700000 m2
Emoy=7,5pour les alluvions et 11,5 pour le socle fissuré.
Donc :
W1= 2700000.7, 5.0, 10=2025000 m3 (pour les alluvions)
W2 =2700000.11, 5.0, 05= 1552500 m3 (pour le socle fissuré)
Les réserves totales sont de l'ordre W1+W2=21,8075 millions de m3.
Réserves dynamiques
On tente d'estimer le dédit (Q) du sous écoulement de l'inféro –flux utilisant par la loi de
DARCY :
Q= K. S. I
Avec : Q : débit de l’infero –flux (m3 / S)
K : perméabilité du milieu (m / s)
I : Gradient hydrique au niveau de la section (S) sans dimension.
S : Section à travers laquelle s’effectue l’écoulement (m2).
S= 9000*300 = 2700000m2.
K = 1,13 10-5 (m/s) au site de barrage inféro-flux (F .Djeda -1991)
I = 0,004
Donc: Q (m3 / s) = 1, 22 m3 / s. =1220 l/s.
Remarque : Le gradient hydraulique a été établi d'après le profil piézométrique le long l'axe
de l'oued de Tamanrasset .le débit de l'infero –flux dépend du niveau statique de l'oued, il
augment avec le relèvement du niveau statique et aussi il dépend des débits pompés au niveau
de la nappe.
III-9. Enquête sur les débits extraits
A fin d’évaluer le volume extrait quotidiennement de la nappe, nous avons mesuré le débit de
pompage pour chaque ouvrage, ainsi on a duré de pompage par jour, grâce à une enquête
auprès des utilisateurs.
Le débit des forages d’A .E .P qui animant la ville da TAMANRASSET ont été également
mesuré (voir tableau N° 18).
Cette enquête sur les volumes extraits montre que la nappe alluviale de l’oued TALAT
N’CHOUIKH fournit actuellement :

30
Chapitre.III Etude hydrogéologique

 1042.55 m3 /jour, soit un débit continu de : 12.06 l/s pour l’irrigation des petites parcelles
agricoles riveraines. (voir tableau N° 19)
 3196.80 m3 / jour Destiné à l’alimentation en eau potable de la ville de Tamanrasset. Soit
un débit de : 37 l/ s. (voir tableau N° 18).
 La réalimentation de la nappe s’effectue principalement par inonda tion du lit moyen
l’oued par les crues.
Tableau. N°08- Récapitulatif des débits extraits de la nappe alluvial de la cuvette de
TALAT N’CHOUIKH Oued Tamanrasset (amont)
Débit extrait Débit extrait d’A.E.P Débit extrait de la
Nappe
d’irrigation (m3 / an) (m3/an) nappe (m3/an)
Alluviale de Talât n’
380530.75 1166832 1547362.75
chouikh

III.10. Conséquence de la mise en place du barrage inféro–flux.


La réalisation de barrage souterrain appelé barrage d'inféro-flux est destinée à récupérer la
nappe d'infero –flux et présent de multiples avantages, ils sont en général faciles de
conception. Ne posent pas de probablement de sécurité .la réserve d'eau est souterrain à
l’évaporation et à la pollution.
La mise en plate du barrage souterrain consistera à empêcher la vidange naturelle de
l'aquifère. il s'en suivra :

 Un relèvement du niveau statique de la nappe.


 Une modification, à la baisse, du gradient d'écoulement naturel.
 Un volume d'eau retenu par le barrage de 1,15 million de m3.

Un déversement superficiel (émergence) de la nappe sur le (seuil) de l'ouvrage, en l'absence


de rabattement de la nappe par pompage à l'amont de l'ouvrage.
Le rabattement régulier de la nappe dans la partie anal de la cuvette est indispensable pour
protéger la surface libre de la nappe de l'évaporation par conséquent, le captage se fera
préférentiellement dans cette zone.
La situation nouvelle de la nappe engendre la création conventionnelle de deux types de
réserves :

31
Chapitre.III Etude hydrogéologique

1. les réserves permanentes qui sont constituées par tout le volume d'eau retenu
souterrainement par l'ouvrage.
2. les réserves dynamiques, plus importantes lors de la recharge, elles correspondent à la
surface libre de la nappe prise l'ensemble de la cuvette
II.11. La fiche technique de barrage infero –flux de Tamanrasset.
 longueurs des crées : 384 m.
 profondeur maximale : 20m.
 capacité de stockage : 1.200.000.00
III.12. Conclusion
La nappe de Talât N'chouikh est caractérisé par :
L'épaisseur alluvionnaire atteinte de 35,5 m.
La carte piézométrique montre que le sens d'écoulement de l'infero flux suit parfaitement l'axe
de la vallée (amont vers l'aval).
Le gradient hydraulique d’envoi de 0,004
Le débit de réservoir est estime à 21,8075l/s.
Le débit de l'infero –flux estimé à l'aide de la formule de DARCY est de 1,22 m3/s
Le barrage souterrain permettra de récupérer le débit sous écoulé .estimé en période sèche à
18,9 l/s –jan 1991 .d'ou une augmentation des disponibilités en eau.
Le choix du site de barrage est important pour capter tout l'écoulement de la nappe et relever
le niveau statique de la nappe.
Le transmissivité déterminée est égal à 1,7 10-3 m2/s.
Le Cœfficient d'emmagasinement varie 3,14% et 6%.
L’alimentation de la nappe se fait essentiellement par les crues.
La mode d'exploitation de la nappe d'une part à partir des puits paysans pour l'irrigation et
d'autre part à partir des forages d'A.E.P.

32
CHAPITRE IV-
QUALITE DES EAUX
Chapitre IV Qualité des eaux

IV-Hydrochimie :
L’étude hydro chimiques sera basée sur l’interprétation des mesures des paramètres physico-
chimiques et des analyses de 10 échantillons prélevée au mois d’avril 2012 dans les forages et
les puits de la cuvette de TALT N’ CHOUIKH (oued Tamanrasset amont)
Elle a pour but de montrer la réparation quantitative des différents éléments dissous,
l’appréciation de la potabilité des eaux et leur aptitude à servir pour l’A.E.P et l’irrigation
Les analyses ont été réalisées au laboratoire de laboratoire de l’Entreprise nationale de
recherches minières (ENRM) de Tamanrasset.
Elles ont porté sur les éléments chimiques majeurs suivants :
Les cations : Ca++, Mg++, Na+, K+.
Les ions: CO-3, HCO-3, Cl- , SO-4
IV.1. Caractéristiques physico-chimique :
IV.1.1. pH : C’est le cologarithme de la concentration en hydrogène .il mesure l’activité des
ions H+ contenus dans une eau .le PH détermine l’acidité de l’eau.
pH = -Log (H+).

Les valeurs de PH obtenues pour les différents puits sont comprises entre 6 ,85 et 7,51, c’est-
à-dire poche de la neutralité, avec une légère tendance vers la basicité, ce qui va expliquer
l’absence des ions CO-3.
Par ailleurs. Le pH d’équilibre de l’ensemble des échantillons analysés est inférieur au pH
mesuré. Révélant le caractère incrustant des eaux.
IV.1.2. Température
Dans les eaux de la nappe inféro –flux de la cuvette de l’Talât n’ chouikh, les températures
mesurées varient entre 25,80 C° et 26,90 C°. La température est presque stable, cela est du au
fait que les prélèvements ont été effectués à des profondeurs de niveau d’eau relativement
élevées.
IV-1-3. Conductivité
La conductivité permet de mesurer la propriété de l’eau à conduire le courant électrique qui
dépend de la concentration en sels dissous. Elle permet donc, d’évaluer le degré de
minéralisation d’une eau.
Nous constatons que les valeurs de la conductivité à 25.80 C° et 26.90 C° des 10 échantillons
varient entre 4,3 102 et 9 102 umho/ cm.

33
Chapitre IV Qualité des eaux

700
600
500
Cond (µs/cm)

400
Cond (µs/cm)
300
200
100
0
P2

P3

P4

P6

P8

4
13
2

3
P1

P1

P1

P2

P2

P2

P2

P2
F1

F1
P
Puits

Fig. N°14: Histogrammes des conductivités ( mars 2013 ).

L’observation de l’histogramme de conductivité montre que (figure14.) la valeur de la


conductivité varie entre 130 µS/cm et 640 µS/cm.
IV.2. Représentation des eaux selon le diagramme de Piper :
Cette classification permet la représentation des échantillons en fonction des pourcentages des
quantités en réaction des cations et des anions dans chaque triangle du diagramme. Nous
obtenons un point triple pour les cations et un autre pour les anions de chaque échantillon.
Le prolongement des points dans le losange détermine un point unique caractéristique du
facies chimique de l'eau, qui permet une approche globale de la composition chimique des
eaux.
Les points projetés dans les triangles (Fig. N°.15) montrent une tendance vers le pole
bicarbonate pour les anions et calcique ou magnésique pour les cations. Dans le losange, tous
les points sont places dans l'aire du faciès bicarbonaté calcique ou magnésique.

34
Chapitre IV Qualité des eaux

Fig. N°15. Représentation des eaux selon le diagramme de Piper (mars 2013).
IV.3. Paramètres chimique :
 Le calcium (Ca++):
Sa présence résulte principalement de l’infiltration des eaux météoriques à travers des
formations carbonatées. La dissolution qui s’en suit est favorisée par le gaz carbonique
provenant de l’atmosphère et du sol.
CaCO3 + CO2 + H2O  Ca++ + 2 HCO3
Les teneures de Ca2+ de la nappe libre sont comprises entre 1,88 méq/l comme valeur
minimale, elles vont atteindre la valeur maximale 8,32 méq/l.
 Le Magnésium (Mg++) :
Second élément intervenant dans la dureté totale des eaux, Ces ions proviennent de la
dissolution des roches magnésiennes du gypse et des minéraux ferromagnésiens et surtout de
la mise en solution des dolomies et des calcaires dolomitiques.

35
Chapitre IV Qualité des eaux

On constate que les valeurs des concentrations en Mg2+ sont proches au niveau des différents
forages. La teneur maximale est de 1,13 méq/l, et la concentration minimale est de 4,3 méq/l.
 Le sodium et le potassium (Na+, K+) :
Le sodium et le potassium sont toujours présents dans les eaux naturelles en proportion
variable. Le sodium peut prévenir du lessivage des formations géologiques riches en NaCl ; le
potassium est beaucoup moins abondant que le sodium, rarement présent dans l’eau.
La teneur maximale de Na+ est 7 méq/l, et la concentration minimale est de 0,5 méq/l, et la
teneur maximale de K+ est 0,4 méq/l, et la concentration minimale est de 0,02 méq/l.

9
Concentration en (méq/l)

8
7
6 Ca2+
5 Mg2+
4 Na+
3 K+
2
1
0
P2 P3 P4 P6 P8 P10 P12 P15 F12 F13 P P20 P21 P22 P23 P24
13
Puits

Fig. N°16: Histogrammes des cations des eaux de la nappe inféro flux (méq/l)

 Les chlorures Cl- :


Ils sont toujours présent dans les eaux naturelles en proportions très variables, leur présence
dans l’eau résulte de :
La dissolution des sels naturels par le lessivage de terrains gypseux, marneux ou argileux.
L’évapotranspiration intense dans les régions ou le niveau piézométrique est proche de la
surface du sol.
La teneur maximale de Cl- est 5,5 méq/l, et la concentration minimale est de 0,5 méq/l.
 Les sulfates (SO4--) :
Les sulfates sont toujours présents dans l’eau naturelle, leur présence dans l’eau provient de :
 Des formations gypseuses.
 Légère solubilité de CaCO4 avec des passées gypseuses.
 Des eaux usées industrielles
La teneur maximale de SO4-- est 2,16 méq/l, et la concentration minimale est de 0,35 méq/l.

36
Chapitre IV Qualité des eaux

 Les bicarbonates HCO3- :


Elles proviennent de la dissolution des roches carbonatées en fonction de la tension en CO2,
de la température, le pH de l’eau et la nature lithologique des terrains traversées.
Les bicarbonates sont le résultat de l’équilibre physicochimique entre la roche, l’eau et le gaz
carbonique, selon l’équation générale suivante :
- -
XCO3 (roche) + CO2 + H2O → X++ + 2HCO3

Les concentrations en HCO3 sont faibles, elles sont comprises entre 3,1 méq/l et 17,43 méq/l.

20
Concentration en (méq/l)

18
16
14
12 HCO3-
10 Cl-
8 SO42-
6
4
2
0
P2 P3 P4 P6 P8 P10 P12 P15 F12 F13 P P20 P21 P22 P23 P24
13
Puits

Fig. N°17: Histogrammes des anions des eaux de la nappe d’inféroflux en (méq/l)
IV.4. Aptitude des eaux à l’irrigation :
 Diagramme de Wilcox et Riverside:
Le sodium est un élément des bases alcalines et alcalino-terreuses, joue un rôle important dans
le maintient de la perméabilité des sols pour l’irrigation.
Pour déterminer ce risque, Wilcox a créé une classification qui considère le rapport du sodium
absorbé par le sol (SAR) et la minéralisation totale.
Donc le SAR, sera calculé par la formule suivante :
Na 
SAR 
Ca    Mg  
2
Où les concentrations sont exprimées en méq/l.
Cette méthode se traduit sous forme d'un diagramme qui définit cinq classes d'eau suivante :

37
Chapitre IV Qualité des eaux

Tableau N°09 : classification de Wilcox


Degré Classe Qualité L’état d’utilisation

Eau utilisable sans danger pour l’irrigation de la plupart des


1 C1-S1 Excellente
cultures, sur la plupart du sol.

C2-S1 En général, eau pouvant être utilisée sans contrôle particulier


2
Bonne pour l’irrigation de plantes moyennement tolérantes au sel sur
C2-S2 sols ayant une bonne perméabilité

C3-S1
En général, eau convenant à l’irrigation de cultures tolérantes
3 C3-S2 Admissible au sel sur des sols bien drainés, l’évolution de la salinité doit
cependant être contrôlée
C2-S3

C4-S1
En général, eau fortement minéralisée pouvant convenir à
C4-S2 Médiocre l’irrigation de certaines espèces bien tolérantes au sel et sur
4
des sols bien drainés et lessivés
C3-S3

C3-S4
Eau ne convenant généralement pas à l’irrigation mais
5
C4-S3 Mauvaise pouvant être utilisée sous certaines conditions. Sol très
perméables, bon lessivage, plantes tolérant très bien le sel.
C4-S4

L'application de cette méthode aux eaux de la nappe positionnées sur les diagrammes de
Wilcox et Riverside du fait de leurs conductivités non élevées les places dans la classe des
eaux excellentes à Bonne pour les eaux d’inféroflux et admissible pour les eaux de socle.
D’après les diagrammes de Wilcox et Riverside, ces eaux convenant à l’irrigation, elles ont
une salinité faible.
Le diagramme de Wilcox montre que l’eau de la nappe d’inféroflux est de bonne qualité pour
l’irrigation (fig. n°18).

38
Chapitre IV Qualité des eaux

Fig. N°18: Diagramme de Wilcox

Fig. N°19. Diagramme de Riverside

39
Chapitre IV Qualité des eaux

IV.5. Conclusion:
Les eaux de cette nappe inférofux sont peu minéralisées, les valeurs de la conductivité
sont faibles. Cette faible minéralisation des eaux est liée à la nature lithologique de
l'aquifère, qui est essentiellement quartzitique. Les eaux de la nappe sont douces, ce qui en
fait des eaux chimiquement potables et propres à l'irrigation. Les différentes classifications
chimiques adoptées permettent de distinguer que le faciès bicarbonaté calcique est
prédominant.

40
CHAPITRE-V
ETUDE D’AMENAGEMENT
Chapitre V Etude d’aménagement

V. Aménagement du barrage floriment :

Pour amélioration et un meilleur rendement du barrage floriment qui a perdue leur rôle
significatif dans la région après la cassure du seuil le bureau d’étude prévoit de projeter une
nouvelle digue juste en amont du floriment dans le but est de stocker une lame d’eau soit
superficiellement ou réalimenter la nappe d’eau au niveau de la cuvette par infiltration et
réalimentation de la nappe d’eau en aval de cette diguette par évacuation a partir du seuil.
Les coordonnées de l’axe de la digue sont déterminés a partir du levé topographique ech :
1 /1000).
X : 767413.405 UTM soit 22°52′41.603″
Y : 2532404.999 UTM soit 5°36′23.101″
Z : 1469.81m.NGA.
V.1. Evaluation de la courbe Hauteur-Surface-capacité (caractéristique géométrique de
la retenue).
Les caractéristiques (superficie, volume) du réservoir ont été estimées pour différentes
altitudes à partir du levé topographique au 1 : 1000 existant pour la retenue.
Les résultats sont répertoriés dans le tableau N° 10.
Tableau N°10.représentée la caractéristique géométrique de la retenue
Cotes (m.NGA) Smax (km2) DH (m.NGA) Vp Vmax(hm3)
(hm3)
1469.81 0 0 0
1470 0.00016264 0.19 0.000010 0.000010
1470.5 0.00292671 0.5 0.000630 0.000640
1471 0.005090773 0.5 0.003262 0.002620
1471.5 0.008072529 0.5 0.003262 0.005882
1472 0.01513775 0.5 0.005710 0.011592
1472.5 0.02535703 0.5 0.009940 0.021532
1473 0.038799754 0.5 0.015834 0.037366
1473.5 0.053784932 0.5 0.023044 0.060410
1474 0.071848876 0.5 0.031300 0.091710
1474.5 0.092975752 0.5 0.041093 0.132803
1475 0.114758122 0.5 0.051838 0.184641
1475.5 0.138279352 0.5 0.063168 0.247809
1476 0.163567393 0.5 0.075373 0.323182

41
Chapitre V Etude d’aménagement

1476.5 0.190655892 0.5 0.088469 0.411651


1477 0.21855378 0.5 0.102223 0.513875
1477.5 0.248405551 0.5 0.116660 0.630535
1478 0.280007748 0.5 0.132025 0.762559
1478.5 0.314625172 0.5 0.148574 0.911133
1479 0.348212116 0.5 0.165638 1.076772
1479.5 0.3806626 0.5 0.182158 1.258930
1480 0.411371875 0.5 0.197959 1.456889

La figure N°20. Montre les variations du volume et de la surface submergée de la cuvette en


fonction de l’attitude.

Fig.N° °20.courbe Hauteur-Surface-Capacité.

42
Chapitre V Etude d’aménagement

V.2. Etude du laminage de crue.


Les crues et leurs paramètres représentatifs ayant été déterminés, le présent chapitre
décrit les conditions hydrologiques de l’amortissement des crues et en particulier l’effet
engendré par la retenue qui réduit le volume et la pointe des débits instantanés déversés par
l’évacuateur.
Compte tenu du fait que la définition de la longueur définitive de l’évacuateur de crue est un
problème en relation avec l’avant projet, l’étude du laminage de crue a été réalisé pour une
longueur et un seuil de déversoir variables. Les valeurs considérées sont supposée être les
valeurs limites entre lesquelles pourraient osciller la dimension définitive de l’évacuateur de
crue.
V.2.1. type de déversoir.
Le déservoir considéré est du type droit avec un coefficient de débit égal à 0.49 l’expression
du débit sortant est montrée par la relation suivante :

Q (T) = m* * B *Z3/2
Avec :
B : largeur du réservoir.
M : coefficient du débit m=0.49, m, NGA
Z : la lame d’eau au dessus du seuil du déversoir, m, NGA
Q (T) : variation du débit laminé, m3/s
V.2.2. résultats et conclusions.
Le laminage de crues est effectué pour deux variantes du niveau normal de la retenue
qui seront prise en compte dans les études ultérieures.
Par ailleurs, la hauteur maximale des plus hautes eaux prise en compte est de 1480 m, à
laquelle correspond le volume maximale 1.47 hm3.
L’étude du laminage de crues par la retenue du barrage fait apparaitre un effet de laminage
faible. Les résultats ci après montrent par exemple pour une longueur du déversoir donnée un
tel effet de laminage :
 Variante 01 :
Niveau normal de la retenue : NNR = 1473.00m,
Capacité de retenue : VNNR = 0.03737hm3
1. pour une longueur du déversoir prise égale à B = 10m on a :
Niveau des plus hautes eaux PHE =1478.07 m.

43
Chapitre V Etude d’aménagement

Volume correspondant VPHE =0.63 hm3


Q1% = 263.09 m3/s et Qlam1% = 247.96 m3/s
Le débit centennal est réduit après laminage à 253.69m3/s soit une réduction de 5.75%
2. pour une longueur du déversoir prise égale à B = 20m on a :
Niveau des hautes eaux PHE = 1476.24 m,
Volume correspondant VPHE = 0.367hm3
Q1% = 263.09m3/s et Qlam1% = 253.69 m3/s
Le débit centennal est réduit après laminage à 253.69 m3/s soit une réduction de 3.57%
 Pour une longueur du déversoir prise égale à B = 26m on a :
Niveau des plus hautes eaux PHE = 1475.73m,

Volume correspondant VPHE = 0.2880hm3


Q1% = 263.09 m3/s et Qlam1% = 255.24 m3/s
Le débit centennal est réduit après laminage à 255.24 m3/s soit une réduction de 2.98%.
 Variante 02 :
Niveau normal de la retenue : NNR = 1474 m, NGA
Capacité de la retenue : VNNR = 0.0917 hm3
 Pour une longueur du déversoir prise égale à B = 10m on a :
Niveau des plus hautes eaux PHE = 1479.05 m,
Volume correspondant VPHE = 1.088 hm3
Q1% = 263.09 m3/s et Qlam1% = 246.08 m3/s
Le débit centennal est réduit après laminage à 246.08 m3/s soit une réduction de 6.47%.
 Pour une longueur du déversoir prise égale à B = 20m on a :
Niveau des plus hautes eaux PHE = 1477.23 m, .
Volume correspondant VPHE = 0.57hm3
Q1% = 263.09 m3/s et Qlam1% = 252.53 m3/s .
3
Le débit centennal est réduit après laminage à 252.53 m /s soit une réduction de 4.02%.
 Pour une longueur du déversoir prise égale à B = 26m on a :
Niveau des plus hautes eaux PHE = 1476.73 m, .
Volume correspondant VPHE = 0.46 hm3.
Q1% = 263.09 m3/s et Qlam1% = 254.27 m3/s.
Le débit centennal est réduit après laminage à 254.27 m3/s soit une réduction de 3.35 %.
Ces taux de laminage très faible sont dus a la morphologie de la cuvette qui permet d’obtenir
un amortissement de crue peu significatif.

44
Chapitre V Etude d’aménagement

Les figures (22) et (23) montrent l’effet de laminage pour différentes largeurs de déversoir.
La figure (21) ; (22) et (23), montrent l’effet de laminage pour les largeurs de déversoir prise
à 10m, 20m et 26m (variante 01 : NNR = 1473m)
La figure (24) ; (25) et (26), montrent l’effet de laminage pour les largeurs de déversoir
prisent à 10m, 20m et 26m (variante 02 : NNR = 1474m)

Fig. N° 21 : laminage de la crue centennale (var 01 : NNR = 1473m, b = 10m)

Fig. N° 22.laminage de crue centennale (var 01 : NNR = 1473m ; b = 20m)

45
Chapitre V Etude d’aménagement

Fig. N° 23.laminage de la crue centennale (var 01 : NNR = 1473m ; b = 26m).

Fig. N° 24 .laminage de la crue centennale (var 02 : NNR = 1474m ; b = 10m).

46
Chapitre V Etude d’aménagement

Fig. N°25 : laminage de la crue centennale (var 02 : NNR = 1474m ; b = 20m)

Fig. N°26 : laminage de la crue centennale (var 02 : NNR = 1474m ; b =26m)

47
Chapitre V Etude d’aménagement

Les résultats du laminage de crue pour d’autres longueurs de déversoir sont montrés dans les
tableaux suivants.
Tableau N°11.Tableau récapitulatif du laminage de crue pour différèrent
longueurs des déversoirs.
B Vb Hb T Q0 Hb Max -
Hc
(m) (Hm3) (m) (h) (m3/s) (m)
10.00 1.07 1478.07 16.30 247.96 5.07
12.00 0.95 1477.51 16.22 249.74 4.51
14.00 0.87 1477.09 16.15 251.08 4.09
16.00 0.80 1476.75 16.08 252.13 3.75
18.00 0.74 1476.47 16.05 252.99 3.47
20.00 0.70 1476.24 16.02 253.69 3.24
22.00 0.66 1476.05 15.98 254.29 3.05
24.00 0.62 1475.88 15.95 254.80 2.88
26.00 0.59 1475.73 15.93 255.24 2.73
28.00 0.57 1475.61 15.92 255.63 2.61
 Variante 01 : NNR = 1473m
Type du deversoir : droit
Courbe : linéaire
Temps de concentration : 15.55 heure ( s )
Gamma : 2.50
Hauteur Max : 1480.00 M,NGA
Volume correspondant : 1.46 Hm3

Cote du déversoir : 1473.00 M, NGA, volume correspondant : 0.04 Hm3


Débit Max : 263.09 m3/s représentée dans le tableau N ° 14.

Fig. N°27.effet de laminage pour différentes largeurs du déversoir (var 01 : NNR = 1473m)

48
Chapitre V Etude d’aménagement

 Variante 02 : NNR = 1336m


Type du déversoir : droit
Courbe : linéaire
Temps de concentration : 15.55 Heure (s)
Gamma : 2.50
Hauteur Max : 1480.00 M, NGA
Volume correspondant : 1.46 Hm3
Cote du déversoir : 1474.00 M, NGA, volume correspondant : 0.09Hm3
Débit max : 263.09 m3/s représentée dans le tableau N° 12
Tableau N°12.représent.effet de laminage pour différentes largeurs des déversoirs (var
02 : NNR =1474m)
B Vb Hb T Q0 Hb Max -
Hc
3
(m) (Hm ) (m) (h) (m3/s) (m)
10.00 1.24 1479.05 16.40 246.08 5.05
12.00 1.11 1478.49 16.30 248.09 4.49
14.00 1.02 1478.07 16.22 249..60 4.07
16.00 0.94 1477.74 16.15 250.78 3.74
18.00 0.88 1477.46 16.12 251.74 3.46
20.00 0.83 1476.23 16.07 252.53 3.23
22.00 0.78 1477.04 16.03 253.20 3.04
24.00 0.75 1476.87 16.00 253.77 2.87
26.00 0.71 1476.73 15.98 254.27 2.73
28.00 0.68 1476.60 15.97 254.71 2.60

Fig. N°28 .effet de laminage pour différentes largeurs des déversoirs (var 02 : NNR =1474m)

49
Chapitre V Etude d’aménagement

V.3. Pluies de courte durée :


Nous passons des pluies journalières maximales aux pluies de courte durée de même
fréquence en utilisant la relation suivante :

Ptc = pjmax ( )b

Ou :
Ptc : pluie de courte durée de fréquence donnée, mm
Pjmax : pluie journalière maximale de même fréquence, mm
Tc : temps de concentration, heure
B : exposant climatique
Les valeurs des pluies de courte durée sont dans le tableau (N°16)
Pluies de courte durée de différentes fréquences .tableau (N°16).

Tableau N°13 : représentée les valeurs des pluies de courte durée de différentes
fréquences.

Fréquence (%) 0.1% 1% 2% 5% 10%


Période de retour (année) 1000 100 50 20 10
Ptc (mm) 61.90 44.97 39.89 33.02 27.75

50
CONCLUSION
GENERALE
Conclusion Générale :
L’AHGGAR est un massif cristallin et cristallophyllien situé au centre du Sahara. Il est distant de
2000 km d’Alger. Il couvre une superficie d’environ 500,000 km2
La synthèse des données climatiques nous permet de distinguer que la région est caractérisée
par un climat hyper aride.
L’établissement du bilan hydrique et l’estimation de ses paramètres nous permettent de
ressortir les résultats suivants:
Le bilan est déficitaire, l’excédent est nul et la RFU est épuisée durant toute l’année.
Les précipitations sont de l’ordre de 52.6 mm.
La nappe est caractérisé par :
L'épaisseur alluvionnaire atteinte de 35,5 m.
La carte piézométrique montre que le sens d'écoulement de l'inféroflux suit parfaitement l'axe
de la vallée (amont vers l'aval).
Les eaux de cette nappe inféroflux sont peu minéralisées, les valeurs de la conductivité
sont faibles. Cette faible minéralisation des eaux est liée à la nature lithologique de
l'aquifère, qui est essentiellement quartzitique. Les eaux de la nappe sont douces, ce qui en
fait des eaux chimiquement potables et propres à l'irrigation. Les différentes classifications
chimiques adoptées permettent de distinguer que le faciès bicarbonaté calcique est
prédominant.
Le laminage de crues est effectué pour deux variantes du niveau normal de la retenue qui
seront prise en compte dans les études ultérieures.
Par ailleurs, la hauteur maximale des plus hautes eaux prise en compte est de 1480 m, NGA à
laquelle correspond le volume maximal 1.47 hm3.
L’étude du laminage de crues par la retenue du barrage fait apparaitre un effet de laminage
faible.

51
REFERENCES
BIBLIOGRAPHIQUES
Références Bibliographiques :
C.G.G (Compagnie Générale des Géophysiques) : Travaux Hydrogéologiques par
prospection électrique et sismique de l'inféroflux de l'Oued Tamanrasset, D.H.W Tamanrasset.
Direction de l’hydraulique de Tamanrasset : étude de trois barrages inféroflux a traverse la
wilaya site N°1 oued Tamanrasset.
E.N.Hyd (2005) : étude de faisabilité du barrage inféroflux sur Oued Tamanrasset (Etude
hydrogéologique), D.H.W Tamanrasset
E.N-HYD (Entreprise Nationale des Etudes Hydraulique) : l’étude de faisabilité d’un
barrage souterrain sur Oued Tamanrasset (Mission II) Rapport hydrogéologique, D.H.W
Tamanrasset.
E.N-HYD (Entreprise Nationale des Etudes Hydraulique) : l'étude de faisabilité d'un
barrage souterrain sur Oued Tamanrasset (Mission II) Rapport Géologique, D.H.W
Tamanrasset.
E.N-HYD (Entreprise Nationale des Etudes Hydraulique) : Modèle de simulation
hydrogéologique de la nappe de Tamanrasset (la nappe d’Adrianne).
Reggani Hacen et Badreddine Soufiane 2011: Etude et reconnaissance de la nappe inféroflux
de l’oued de Tamanrasset, Mémoire d’ingénieur.
Résumé :

Tamanrasset est une vaste terre aride, au milieu du Sahara algérien, la plus éloignée de la
capitale située à (1970 Km d’Alger), l'oued de Tamanrasset, situé de l'Ahaggar.
Du point de vue hydrochimique, dans la majeure partie de nappe del’inféroflux, les eaux sont
bicarbonaté calcique, elles sont généralement modérément dures avec une minéralisation
croissante d'amont en avale, on a mis en évidence l'apparition de deux nouveaux faciès ;
bicarbonaté calcique ou magnésique, qui se liées à la nappe de socle.
Le laminage de crues est effectué pour deux variantes du niveau normal de la retenue qui
seront prise en compte dans les études ultérieures.
L’étude du laminage de crues par la retenue du barrage fait apparaitre un effet de laminage
faible.

Mots Clés : Faciès, laminage, inféroflux.

Summary:

Tamanrasset is a vast barren land in the middle of the Algerian Sahara, furthest from the
capital located at (1970 Km of Algiers), the river of Tamanrasset, Ahaggar located.
The hydrochemical point of view, in most of del'inféroflux water, the water is calcium
bicarbonate, they are generally moderately hard with increasing mineralization upstream to
downstream, we showed the appearance of two new facies; magnesium or calcium
bicarbonate, which is linked to the base ply.
The flood routing is performed for two variants of the normal reservoir level will be taken
into account in future studies.
The study of flood routing through the dam brings up an effect of low rolling.

Keywords: Facies, rolling inféroflux.

Vous aimerez peut-être aussi