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UNIVERSITE D’ANTANANARIVO

FACULTE DES SCIENCES


DEPARTEMENT DES SCIENCES DE LA TERRE
OPTION GEOTECHNIQUE

Mémoire de fin d’études en vue de l’obtention du Diplôme d’Etudes


Approfondies
en Sciences de la terre et de l’évolution,
l’évolution option Géotechnique

MODELE CONCEPTUEL DE REALISATION D’UN ROCADE


RELIANT LA RN2Présenté par :
AU BOULEVARD
RAKOTOVAO Andriatiana Marcellin
DE TOKYO
Devant la Commission de Jury

Présenté par : RAKOTOVAO Andriatiana Marcellin

Président : RALISON Bruno André Noël, Maitre de conférences


conférences
Rapporteur : RAMASIARINORO Voahanginirina Jeanine, Professeur
Co-Rapporteur : ANDRIANAIVO Lala, Professeur
Examinateur : MANDIMBIHARISON Aurélien, Maitre de conférences

Date de la soutenance: 23 janvier 2014

Année 2013
REMERCIEMENTS

Tout d’abord, nous rendrons grâce à Dieu Tout Puissant de nous avoir toujours
donné la santé, la force, et surtout le courage durant la réalisation de ce mémoire de
fin d’études.
A travers le présent document, je tiens à adresser mes vifs remerciements et
témoigner mes sincères reconnaissances :
- à l’ancien Doyen de la Faculté des sciences, Docteur ANDRIANANTENAINA
Bruno Jacques qui m’a accueilli au sein de son établissement, qu’il trouve ici
l’expression de notre profonde gratitude ;
- au Doyen de la Faculté des sciences, Professeur RAHERIMANDIMBY Marson
qui nous a permis d’accepter la soutenance de ce mémoire au sein de son
établissement, qu’il trouve ici l’expression de notre profonde gratitude ;
- à l´ancien Chef de Département des Sciences de la Terre, Docteur RALISON
Bruno qui nous a permis de suivre les études dans son département et de nous avoir
fait un grand honneur d’avoir bien voulu accepter d’être le Président du jury de ce
mémoire; qu’il trouve ici l’expression de notre profonde gratitude;
- au Chef de Département des Sciences de la Terre, Docteur
RAMBOLAMANANA Voahangy qui nous a permis d’accepter la soutenance de ce
mémoire au sein de son département, qu’elle trouve ici l’expression de notre
profonde gratitude ;
- au Responsable de la formation du troisième cycle en Sciences de la Terre et
de l’Evolution, Professeur RAKOTONDRAZAFY Raymond, pour ses conseils et
suggestions dans l’élaboration de ce travail, qu’il trouve ici l’expression de notre
profonde gratitude ;
- au Responsable de l’option Géotechnique, Professeur RAMASIARINORO
Voahanginirina Jeanine qui a bien voulu diriger ce mémoire et me faire part de ses
larges expériences, qu’elle trouve ici l’expression de notre profonde considération et
nos sincères reconnaissances ainsi que notre gratitude;
- au Professeur ANDRIANAIVO Lala, pour ses bons conseils pendant la
réalisation de ce mémoire, nous lui sommes très reconnaissants ;
- au Docteur MANDIMBIHARISON Aurélien, a accepté avec plaisir d’être
examinateur de ce travail; qu’il trouve ici l’expression de notre profonde gratitude.
- à tous les enseignants du DEA géotechnique pour le transfert de leurs savoirs;
- au Laboratoire National des Travaux Publics et du Bâtiment au sein duquel j’ai
acquis mes expériences professionnelles ;
- à tous les personnels et techniciens du Laboratoire sans la compétence
desquels ce travail n’aurait pu être réalisé.
- je ne saurais terminer sans remercier ma famille, qui m’a soutenu moralement
et apporté leurs encouragements et conseils pendant toute la période de ce
mémoire.
S O M M AI R E
REMERCIEMENTS
SOMMAIRE
LISTE DES ANNEXES
LISTE DES ABREVIATIONS
LISTE DES FIGURES
LISTE DES TABLEAUX
INTRODUCTION GENERALE
FLOW CHART

CHAPITRE I : CADRE GENERAL DU PROJET


I. SITOLOGIE
I.1. CONTEXTES GEOLOGIQUE ET GEOMORPHOLOGIQUE
I.2. CONTEXTE CLIMATIQUE
I.2.1. CLIMAT ET PLUVIOMETRIE
I.2.2. EVAPOTRANSPIRATION
I.3. CONTEXTE PEDOLOGIQUE
I.3.1. INFLUENCE DU CLIMAT
I.3.2. INFLUENCE DE LA VEGETATION ET DE LA ROCHE-MERE
II. INVESTIGATIONS GEOTECHNIQUES PRELIMINAIRES
III. CONCLUSION PARTIELLE

CHAPITRE II : RESULTATS EXPERIMENTAUX GEOTECHNIQUES


I. METHODOLOGIE DE RECONNAISSANCE
I.1. INVESTIGATIONS IN SITU
I.1.1. ESSAIS PENETROMETRIQUES
I.1.2. ESSAIS PRESSIOMETRIQUES
I.1.3. ESSAIS SCISSOMETRIQUES
I.2. ESSAIS DE LABORATOIRE
I.2.1. CONDUITE DES ESSAIS
I.2.2. RESULTATS DES ESSAIS
II. CONCLUSION PARTIELLE

CHAPITRE III : ETUDES GEOTECHNIQUES DETAILLEES


I. ETUDES DES GISEMENTS MEUBLES
I.1. VERIFICATION DES GISEMENTS
I.2. RECHERCHE D’AUTRES GISEMENTS
II. ETUDE DU REMBLAI SUR ZONE COMPRESSIBLE
II.1. STABILITE VIS-A-VIS AU POINÇONNEMENT
II.2. CALCUL DE TASSEMENT
II.3. RUPTURE ROTATIONNELLE
II.4. TEMPS DE CONSOLIDATION
III. DIMENSIONNEMENT DE LA STRUCTURE DE LA CHAUSSEE
III.1. VALEURS ADMISSIBLES
III.1.1. ALLONGEMENT RELATIF ADMISSIBLE DU BETON BITUMINEUX
III.1.2. DEFORMATION VERTICALE ADMISSIBLE DU SOL - SUPPORT
III.1.3. RECAPTITULATION
III.2. VERIFICATION DES CONTRAINTES ET DEFORMATIONS
IV. ETUDE GEOTECHNIQUE DE FONDATION DE L’OUVRAGE D’ART
IV.1. HYPOTHESES DE CALCUL
IV.2. COUPE SYNTHETIQUE
IV.3. RESULTATS DE CALCUL
IV.4. NOTE DE CALCUL
V. CONCLUSION PARTIELLE

CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE
TABLE DES MATIERES
ANNEXES
LISTE DES ANNEX ES

Annexe I : Tableau pluviométrique

Annexe II : Les normes NF

Annexe III : Fiches des essais de laboratoire

Annexe IV : Fiches des gisements

Annexe V : Carte des gisements


L I S T E D E S A B R E V I AT I O N S
A.L. : Argile Limoneuse
A.L.S. : Argile Limoneuse Sableuse
A.R.M. : Autorité Routière de Madagascar
A.S. : Argile Sableuse
A.T : Argile Tourbeuse
BB : Béton Bitumineux
CBR : Californian Bearing Ratio
C.F. : Couche de Fondation
ELS : Etat Limite de Service
ELU : Etat Limite Ultime
E.S. : Equivalent de Sable
E.S.T : Enduite Superficielle tricouche
FKT : Fokontany
%F : Pourcentage des fines
I.p : Indice de plasticité
GNT : Grave Non Traitée
kN : Kilo Newton
L.A. : Limon Argileux
L.A.S. : Limon Argileux Sableux
L.C.P.C. : Laboratoire Central des Ponts et Chaussée
L.N.T.P.B. : Laboratoire National des Travaux Publics et du Bâtiment
MPa : Méga Pascal
N.F. : Norme Française
OF : Ouvrage de Franchissement
Ot : Limon Organique très plastique
P.G.R.M. : Projet de Gouvernance des Ressources Minérales
P.K. : Point Kilométrique
R.N. : Route Nationale
S.A. : Sable Argileux
T : Tourbe
T.A : Tourbe Argileuse
w : Teneur en eau
LISTE DES FIGURES
Figure 1: Localisation du projet (Google Earth, 2012) ..................................................... 12
Figure 2: Carte géologique (PGRM, 2012)........................................................................ 14
Figure 3: Carte géologique d’Antananarivo (Besairie H., 1966) .................................... 15
Figure 4: Pluie et évapotranspiration Antananarivo (Institut de recherche scientifique
à Madagascar, 1954) ............................................................................................................ 17
Figure 5: Itinéraire du projet ................................................................................................. 19
Figure 6: Echantillons intacts pour les essais de laboratoire. ........................................ 20
Figure 7: Préparation des échantillons pour les essais triaxiaux ................................... 20
Figure 8: Essai d’écrasement .............................................................................................. 21
Figure 9: Appareil pénétromètre dynamique ..................................................................... 23
Figure 10: Sondage penetrométrique Pd1 ......................................................................... 24
Figure 11-d: Diagramme pénétrométrique Pd4 (LNTPB, 2013) ..................................... 28
Figure 12: Appareil pressiométrique................................................................................... 29
Figure 13: Sondage pressiométrique effectué sur terrain ............................................... 30
Figure 14: Diagramme des essais pressiométriques Pr2/Pd4 (LNTPB, 2013) ........... 31
Figure 15: Diagramme des essais pressiométriques Pr1/Pd2 (LNTPB juin 2013) ..... 32
Figure 16: Appareil scissométrique .................................................................................... 33
Figure 17: Localisation des profils en travers ................................................................... 34
Figure 18: Localisation des sondages (Google Earth, 2013) ......................................... 38
Figure 19: Couche representative de la tracé ................................................................... 41
Figure 20: Plan de situation des gisements (google earth, 2013) ................................. 42
Figure 21: G1 Ambohitrombihavana ................................................................................. 45
Figure 22: G2 Masindray ..................................................................................................... 46
Figure 23: G3 Antsipahafa .................................................................................................. 46
Figure 24: G6 Imeritsiadino ............................................................................... 48
Figure 25: G7 Ampanobe .......................................................................................... 47
Figure 26: Gite d’Ambohibato .............................................................................................. 47
Figure 27: Behintsy................................................................................................................ 48
Figure 28: Gisement Ambohimarina ................................................................................... 49
Figure 29: Gisement Ambohimahatsinjo n°01 .................................................................. 50
Figure 30: Gisement Ambohimahatsinjo n°02 .................................................................. 51
Figure 31: G4 – Gisement Ambohimahatsinjo n°03 ........................................................ 51
Figure 32: Profil type P1 ....................................................................................................... 53
Figure 33: profil type P2 ....................................................................................................... 53
Figure 33: Courbe Hr-H=f(Hr) et s=f(Hr) ............................................................................ 58
Figure 35: Cercle de glissement profil P2.......................................................................... 62
Figure 36: Feuille de calcul ALIZE ...................................................................................... 66
Figure 37: Coupe synthétique du sol sur l’emplacement du pont d’Ampasimbe
(LNTPB, 2013) ....................................................................................................................... 68
L I S T E D E S T AB L E AU X
Tableau 1 : Résultat des essais pressiométriques ................................................... 30
Tableau 2 : Profil PT1-S ........................................................................................... 35
Tableau 3 : Profil PT2-S ........................................................................................... 35
Tableau 4 : Profil PT3-S ........................................................................................... 36
Tableau 5 : Profil PT4-S ........................................................................................... 36
Tableau 6 : Résultats des essais de laboratoire ....................................................... 39
Tableau 7 : Caractéristiques des couches ................................................................ 41
Tableau 8 : Caractéristiques géotechniques des matériaux ..................................... 43
Tableau 9 : Synthèses des résultats......................................................................... 43
Tableau 10: cubature et utilisation ............................................................................ 48
Tableau 11: Matériaux pour remblai ......................................................................... 52
Tableau 12: Poinçonnement ..................................................................................... 54
Tableau 13: Calcul de tassement ............................................................................. 57
Tableau 14: Rupture rotationnelle ............................................................................ 62
Tableau 15: Valeurs admissibles .............................................................................. 65
Tableau 16: Dimensionnement ................................................................................. 67
Tableau 17: Fondation profonde............................................................................... 69
Mémoire de fin d’études en vue de l’obtention du Diplôme d’Etudes Approfondies
en Sciences de la terre et de l’évolution, option Géotechnique

Antananarivo est au centre du réseau routier national, et, à ce titre, elle est le
point de départ des grandes routes reliant les trois ports les plus importants de l’île
(Toamasina par la RN2, Mahajanga par la RN4 et Toliara par la RN7).

Cependant, à leur entrée dans la ville, ces routes nationales se perdent dans un
réseau de voies urbaines mal calibrées avec le trafic lourd qui doit desservir les
principales zones d’activités de la capitale. C’est le cas, notamment, de la RN2 qui
relie Toamasina, principal pôle d’approvisionnement de la capitale en tant que port
d’entrée et de sortie des produits.

Les différentes études relatives au schéma des grandes infrastructures et des


grands équipements de l’agglomération d’Antananarivo, au plan d’urbanisme
directeur de l’agglomération d’Antananarivo et au plan de déplacements urbains de
l’agglomération d’Antananarivo, ont fait ressortir la nécessité de développer un
réseau de voies structurantes et pénétrantes pour améliorer les conditions de
déplacement dans l’agglomération.

En effet, les gros porteurs sont astreints à des horaires contraignants pour
pouvoir livrer leurs marchandises aux différents opérateurs économiques et
transporter les produits finis destinés à l’exportation ou à la distribution dans les
autres villes et régions de Madagascar. Le stationnement de ces gros véhicules, en
attendant la fin de la limitation horaire sur les bas-côtés des routes nationales à
l’entrée de l’agglomération, perturbe la circulation des véhicules ordinaires et isole
temporairement les communes périphériques.

Actuellement, le Gouvernement Malagasy inscrit dans ses priorités le


prolongement de Marais Masay jusqu’au Boulevard de Tokyo. Cela permettra aux
gros porteurs de ne plus s’aventurer dans le réseau de ruelles qui passe par le
centre ville lorsqu’ils relient les différentes zones d’activités (notamment la zone des
Hydrocarbures). Par ailleurs, l’ouverture de cette voie va permettre de mieux drainer
les flux de transport entre la proche périphérie Est de la capitale et le centre ville
d’Antananarivo.

L’objectif de ce mémoire consiste principalement sur la faisabilité technique du


projet et se focalise principalement sur les études géotechniques. A priori, la plus
grande partie du tracé présente des remblais sur zones compressibles où les sols
sont mauvais, essentiellement sur la plaine située à l’Est de la butte de
Soamanandrariny. Ainsi, des matériaux sélectionnés seront obligatoirement
apportés. Le thème de ce mémoire s’intitule: «Modèle conceptuel de réalisation d’un
Rocade reliant la RN2 au boulevard de Tokyo ».

L’élaboration de ce mémoire passe par plusieurs étapes. L’approche


méthodologique concerne généralement sur :
• L’identification du projet ;

Modèle conceptuel de réalisation d’un Rocade reliant la RN2 au boulevard de Tokyo 9

RAKOTOVAO Andriatiana Marcellin Année 2013


Mémoire de fin d’études en vue de l’obtention du Diplôme d’Etudes Approfondies
en Sciences de la terre et de l’évolution, option Géotechnique

• La recherche bibliographique et la documentation afin de pouvoir collecter


des informations relatives au thème. Elles permettent de mieux
appréhender la problématique générale
• Les travaux de terrain : investigations géotechniques afin d’avoir une vision
globale et préliminaire du tracé (essais in situ, prélèvements des
échantillons intacts et remaniés);
• Les essais en laboratoire;
• L’exploitation et le traitement des données.

Dans le but de mener à terme notre projet, notre travail se divisera en trois
chapitres :
• Le premier chapitre concerne le cadre général du projet : les contextes
géologique, géomorphologique, hydrogéologique et pédologique de la
zone d’étude, ainsi que les investigations géotechniques préliminaires y
sont exposés ;
• Le second chapitre concerne les résultats expérimentaux lors de la
campagne géotechnique effectué sur terrain, et les résultats des essais de
laboratoire effectués au sein du Laboratoire National des Travaux Publics
et du Bâtiment (L.N.T.P.B.);
• Le troisième chapitre traite les calculs de stabilité du remblai sur zone
compressible, le prédimensionnement des fondations des ouvrages d’art,
le dimensionnement de la structure de la chaussée et l’étude des
gisements.

Modèle conceptuel de réalisation d’un Rocade reliant la RN2 au boulevard de Tokyo 10

RAKOTOVAO Andriatiana Marcellin Année 2013


Mémoire de fin d’études en vue de l’obtention du Diplôme d’Etudes Approfondies
en Sciences de la terre et de l’évolution, option Géotechnique

ETUDE GEOTECHNIQUE DU TRACE "ROCADE EST"

BIBLIOGRAPHIE TRAVAUX SUR TERRAIN

Levé du tracé: Essai in situ: Prélèvements échantillons:


Utilisation du GPS -Scissomètre -par battage pour les échantillons intacts
-Pénétromètre -par puits manuels pour les échantillons remaniés
-Préssiomètre
-Tarière

ESSAIS AU LABORATOIRE:
-Identification complète
-Essai triaxial
-essais eodometrique
-essais Proctor et CBR

TRAITEMENT DES DONNEES:


-utilisation des outils informatiques
-utilisation des logiciels (MapInfo, Alize, Autocad)

Etude des gisements: Stabilité du remblai sur zone compressible: Dimensionnement de la chaussée: Etude géotechnique de fondation
-Identification de l'utilisation des matériaux -vis à vis de la rupture rotationnelle; optimisation de la structure de la chaussée des ouvrages:
-Calcul des cubatures ou puissances -vis à vis du poinçonnement utilisation de la méthode rationnelle française calcul des pieux selon fascicule 62-V

Modèle conceptuel de réalisation d’un Rocade reliant la RN2 au boulevard de Tokyo 11

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Mémoire de fin d’études en vue de l’obtention du Diplôme d’Etudes Approfondies
en Sciences de la terre et de l’évolution, option Géotechnique

Ce chapitre consiste à l’étude sitologique du projet qui donne un aperçu général


sur la localisation, sur les contextes géologique, géomorphologique, climatique et
pédologique du projet. Les investigations géotechniques ont été également abordées.

I. SITOLOGIE

La Rocade Est se trouve à l’Est d’Antananarivo et relie la RN2 au Boulevard de


Tokyo (figure n°01):

Figure 1: Localisation du projet (Google Earth, 2012)

Le tracé est long de 3,5 km globalement orienté Nord-Sud. Son extrémité Nord,
début du projet qui n’est autre que le PK0+000, se situe à Soamanandrariny au PK6 de
la RN2 (18°53’90.28’’S – 47°34’10.54’’E). Le tracé de la Rocade Est longe une zone de
rizières (zone plus ou moins haute jusqu’au kilomètre 0,9 du tracé, puis zone basse
jusqu’à la fin du tracé). Un ouvrage de franchissement est prévu au PK3+100 (longueur
20 m environ), puis le tracé rejoint le Boulevard de Tokyo (18°54’65.00’’S –
47°34’98.35’’E) où un carrefour à trois branches se ra à prévoir.

Modèle conceptuel de réalisation d’un Rocade reliant la RN2 au boulevard de Tokyo 12

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Mémoire de fin d’études en vue de l’obtention du Diplôme d’Etudes Approfondies
en Sciences de la terre et de l’évolution, option Géotechnique

I.1. CONTEXTES GEOLOGIQUE ET GEOMORPHOLOGIQUE

Le socle cristallin de Madagascar comprend sept domaines géologiques (figure 2)


dont 2 sont subdivisés en sous-domaines, définis par des suites (méta) plutoniques,
des groupes (méta) sédimentaires et une histoire géodynamique singulière (PGRM,
2012).

Ces sept domaines sont :

 Domaine de Bemarivo

 Domaine d’Antongil-Masora

 Domaine d’Antananarivo

 D’omaine d’Ikalamavony

 Domaine Androyen

 Domaine Anosyen

 Domaine Vohibory

Les suites magmatiques superposées à ces domaines sont : Dabolava, Imorona-


Itsindro et Ambalavao-Kiangara-Maevarano (PGRM, 2012).

Le secteur étudié fait partie du socle cristallin d’âge précambrien dans le domaine
d’Antananarivo :

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Figure 2: Carte géologique (PGRM, 2012)

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Mémoire de fin d’études en vue de l’obtention du Diplôme d’Etudes Approfondies
en Sciences de la terre et de l’évolution, option Géotechnique

Le domaine d’Antananarivo est essentiellement constitué par (figure 3):

 des roches éruptives et métamorphiques : gneiss, migmatite qui sont des


roches facilement décomposables et correspondent aux zones déprimées.
Ces roches sont profondément altérées;

 des granitoïdes, les charnockites qui sont des roches moyennement


altérables et forment des collines et croupes. Les granites, les gabbros et
d’autres roches éruptives, roches difficilement altérables formant des
lames, des filons ou des massifs au sein des roches métamorphiques ont
une morphologie en demi-orange.

 des granites filoniens type Ambatomiranty qui recoupent l’ensemble


cristallophyllien. Ce sont des roches dures difficilement altérables et
formant des reliefs résiduels où les versant sont tapissés de boules;

 des formations récentes constituées par des alluvions quaternaires

18°30’00

18°40’00

18°50’00 Zone du projet

18°60’00

18°70’00

18°80’00

18°90’00

19°00’00

19°10’00

19°20’00 47°10’00 47°20’00 47°30’00 47°40’00 47°50’00 47°60’00

Figure 3: Carte géologique d’Antananarivo (Besairie H., 1966)

Modèle conceptuel de réalisation d’un Rocade reliant la RN2 au boulevard de Tokyo 15

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Mémoire de fin d’études en vue de l’obtention du Diplôme d’Etudes Approfondies
en Sciences de la terre et de l’évolution, option Géotechnique

Le secteur montre les grands ensembles suivants :

 des collines : portées en majeure partie par des granites. Le granite


d’Ankatso qui est un granite migmatitique, monzonitique. Il est bien visible
dans la grande carrière d’Ambohimahitsy, près PK6 de la RN2. C’est une
roche leucocrate pauvre en biotite et hornblende, très peu foliée, constituée
de quartz, microcline et oligoclase. L’orthite, entourée d’une auréole rouge
est fréquente. Des veines pegmatitiques à hornblende et un filon
gabbroïque post tectonique recoupent le granite

 des complexes de bas fond et plaine se situant à une altitude entre 1257m
et 1265m et en grande partie aménagés en rizières

 des rivières

I.2. CONTEXTE CLIMATIQUE

I.2.1. Climat et pluviometrie


Le climat des Hauts-Plateaux est caractérisé par deux saisons très distinctes :
chaude et humide (Novembre – Avril) et fraiche et sèche (Mai – Octobre), type humide
mésothermique (Thornthwaite, 1948) ou thermoxérochiménique tropical (Gaussen,
1938). La situation de la dépression du Mangoro, entre deux falaises montagneuses, lui
confère un climat frais à saison sèche bien marquée. Sur l'itinéraire Antananarivo-
Andasibe on constate, d'Ouest en Est, une augmentation de la pluviométrie.
Il est à noter que la falaise qui domine la dépression du Mangoro est plus
copieusement arrosée, cette zone montagneuse est couverte par la forêt, d'ailleurs très
dégradée en bordure de la route.
Les données pluviométriques recueillies sur l’Itinéraire Antananarivo-Andasibe
nous donnent 1.263mm à Antananarivo, 1.373mm à Angavokely, 1.520mm à Mantasoa
et 1.417mm à Moramanga.
La température moyenne est de 18,2°C à Antananarivo , elle s'élève sensiblement
à partir de la falaise de l'Angavo pour atteindre 19,4°C à Moramanga, 19° à Andasibe
où la saison fraîche est peu marquée.
Les tableaux n°1, 2 et 3 dans l’annexe I donnent le s données pluviométriques et
les températures sur la station de Mantasoa, Angavokely et Moramanga.

I.2.2. Evapotranspiration
Il serait intéressant de connaître le climat du sol au cours de l'année. Les seules
valeurs disponibles ont été effectuées par J. Riquier (1954) à Antananarivo.
Il existe des formules climatiques pour calculer le bilan hydrique des sols. La
formule de Prescott (1952), qui tient compte de la température et de l'humidité de l'air
s'est révélée la meilleure, selon J. Riquier (1959).
Si E mesure l'évaporation en mm par mois d'une surface d'eau libre
E = 21 × d s ; d s étant le déficit de saturation.

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en Sciences de la terre et de l’évolution, option Géotechnique

La figure n°04 donne la courbe d'évapotranspiration . Le déficit d'eau, entre la fin


de la réserve de la saison des pluies et la reconstitution de la réserve à la saison des
pluies, dure de Juin à Octobre pour les sols des Hauts-Plateaux.
Pluie: 1236mmm
Evapotranspiration potentielle Préscott avec k=1.5: 1028mm

Evaporation d'une nappe d'eau libre selon Préscott

Evaporation réelle: 700mm


400 400

Ruissellement et drainage: 556mm

Utilisation de la réserve en eau du sol


Pluie et évapotranspiration en mm

Constitution de la réserve en eau du sol


300 300

Déficit en eau: 328mm

200 200

100 100

0 0
J F M A M J J A S O N D J

Figure 4: Pluie et évapotranspiration Antananarivo (Institut de recherche scientifique à


Madagascar, 1954)

I.3. CONTEXTE PEDOLOGIQUE

I.3.1. Influence du climat

Le climat joue un rôle essentiel dans la ferrallitisation et la rubéfaction. Les indices


climatiques qui combinent les données météorologiques en essayant d'assigner à
chaque élément: précipitation, température, évaporation, une importance déterminée
sont intéressantes à considérer pour définir le mode de la pédogénèse actuelle. Le
P
climat actuel est ferrallitisant. Le rapport (pluviométrie moyenne annuelle par rapport
T
à la température moyenne annuelle), défini par Lang pour l'ensemble des stations
météorologiques atteint 69 pour Antananarivo, 80 pour Angavokely et 91 pour
Mantasoa.

Modèle conceptuel de réalisation d’un Rocade reliant la RN2 au boulevard de Tokyo 17

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Mémoire de fin d’études en vue de l’obtention du Diplôme d’Etudes Approfondies
en Sciences de la terre et de l’évolution, option Géotechnique

En effet, nous admettons, actuellement à Madagascar, que la ferrallitisation se


P
produit pour un rapport supérieur à 60 lorsque la température est suffisamment
T
élevée, soit supérieure à 16°C.

I.3.2. Influence de la végétation et de la roche-mere

 Sous Savoka acidophile à Philippia (brousse éricoïde), la mobilité du fer est due
à des complexes ferro-humiques. L'humus est brut (rapport C/N > 20), à minéralisation
lente, très noir. L'horizon superficiel a une structure poudreuse. Les pseudo concrétions
sont constituées d'un cortex ferrugineux. Le sol est jaune sur rouge, les horizons sont
très tranchés ;

 Sous forêt, la teneur élevée en matière organique dans l’horizon de surface


s'explique par l'abondance du sous-bois: Il n'existe que très peu de forêts primaires à
Madagascar. Le passage de l'horizon humifère à l'horizon sous-jacent est plus
progressif que sous Savoka. l'horizon superficiel a souvent une bonne structure
grumeleuse. On observe des sols rouges sur les roches basiques (gabbro, dykes à
faciès diabasique, éventuellement granite, calco-alcalins). Les sols jaune sur rouge sont
bien développés sur roches acides.

 Ces sols ont été décrits par Erhart (1926) et Hervieu (1960). Cet horizon jaune
est lié à la présence actuelle ou récente d'une végétation forestière, d'où l'hypothèse du
rôle joué par l'humus forestier dans cette décoloration. Cette hypothèse satisfaisante
n'a, jusqu'à présent, pas été vérifiée d'une façon satisfaisante. Le passage à l'horizon
rouge est très progressif.

L'horizon humifère est peu marqué mais la matière organique est bien répartie sur
l'ensemble du profil. Sous couverture dense l'horizon organique de surface a une
structure grumeleuse.

On en résume que la colline présente des sols ferralitiques, et les bas fonds par des
sols hydromorphes généralement argileux tourbeux.

II. INVESTIGATIONS GEOTECHNIQUES PRELIMINAIRES

Un programme d’investigations géotechniques a été arrêté par le LCPC et a été


réalisé par le Laboratoire National des Travaux Publics et du Bâtiment (LNTPB). Les
derniers résultats ont été enregistrés vers fin Février 2010.

Modèle conceptuel de réalisation d’un Rocade reliant la RN2 au boulevard de Tokyo 18

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en Sciences de la terre et de l’évolution, option Géotechnique

18°53’90.28’’S 18°56.00’’S
47°34’10.54’’E 47°34’98.35’’E

Figure 5: Itinéraire du projet

Le tracé de la rocade passe par des zones de rizière (figure n°05) où les sols
peuvent être de nature compressible. Ainsi, les études géotechniques préliminaires
restent primordiales. Elles auront en particulier pour objectif d’optimiser les
investigations géotechniques, et notamment de :

 préciser sur l'ensemble du caractéristiques de portance de la plate-forme


support ;
 optimiser l'identification des gisements de matériaux meubles ou rocheux qui
serviront à la réalisation des structures de chaussée (nature des matériaux,
caractéristiques, volumes disponibles);
 définir les conditions de réalisation et les modes d’exécution des terrassements
des tronçons neufs;
 définir les conditions de portance des sols de fondation des ouvrages d'art ;

Les investigations géotechniques préliminaires pour le tracé devront comprendre:

 des sondages au droit du futur pont sur le canal d’Ampasibe, de part et d’autre
de ce canal, pour le calcul des fondations de cet ouvrage. Ces sondages
comprendront :

o deux sondages au pénétromètre dynamique jusqu’au refus pour apprécier


la résistance mécanique globale et l’homogénéité du site ;

o deux sondages mécaniques couplés avec des sondages pressiométriques


à tous les mètres de façon à disposer de la coupe des sols et les
paramètres nécessaires au calcul des fondations

 des sondages avec prélèvement d’échantillons intacts, environ un sondage tous


les 250m; ces sondages seront tous situés dans les zones de remblais sur sol
compressible; un de ces sondages sera un sondage profond (15 à 20 m) de
façon à s’assurer qu’il n’y a pas de couche de sol compressible sous l’horizon
sableux que l’on s’attend à trouver avant 10m de profondeur. A chacun de ces
points, on réalisera :

o des sondages à la tarière pour identification de la coupe du sol

o des prélèvements d’échantillons intacts pour essais de laboratoire (figure


6) qui comprendront : essais d’identification, essais triaxiaux (figure 7) et
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essai oedométrique (figure 8) afin de déterminer les paramètres


nécessaires à l’estimation des tassements et des temps de tassement.

Figure 6: Echantillons intacts pour les essais de laboratoire.

Figure 7: Préparation des échantillons pour les essais triaxiaux

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Figure 8: Essai d’écrasement

 des sondages à la tarière à main et des essais scissométriques selon un


maillage d’un sondage tous les 200m environ ;

III. CONCLUSION PARTIELLE

Le tracé étudié globalement orienté Nord-Sud longe une zone de rizières et une
zone compressible sur une longueur de 3,5 km. Son extrémité Nord, début du projet se
situe à Soamanandrariny au PK6 de la RN2 et rejoint le Boulevard de Tokyo.
Géologiquement, le tracé traverse la zone des formations du socle cristallin d’âge
Précambrien de Madagascar, dans le domaine d’Antananarivo et essentiellement
constitué par des roches éruptives et métamorphiques, des granitoïdes, des
charnockites. La morphologie du terrain traversé présente un complexe de bas fond et
plaine à sols généralement hydromorphes situant à une altitude entre 1257m et 1265m
avec une partie aménagée en rizières et autre partie en zone incriminés comme étant
compressible. Des collines sont également aperçues aux alentours constituées par le
granite d’Ankatso et la grande carrière d’Ambohimahitsy. Le climat de la région est
caractérisé par une saison sèche bien marquée, type humide mésothermique ou
thermoxérochiménique tropical. La température moyenne est de 18.2°C et la
précipitation de 1.263mm.

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Ce chapitre synthétise les résultats des essais effectués au laboratoire et in situ, y


compris les méthodologies de reconnaissance.

I. METHODOLOGIE DE RECONNAISSANCE

Pour cette étude, les paramètres géotechniques avec leurs objectifs ont été
divisés en deux:

 Paramètres issus des investigations in situ;


 Paramètres issus des essais de laboratoire.

I.1. INVESTIGATIONS IN SITU

I.1.1. Essais penetrometriques

I.1.1.1. Définition – But et principe de l’essai


Les essais pénétrométriques ont été effectués au droit des appuis de l’ouvrage de
franchissement prévu au PK3+100 (longueur 20 m environ). Ces sondages sont un
moyen de reconnaissance géotechnique qui teste le terrain en place et fournit les
caractéristiques du sol. L’essai consiste à déterminer le nombre de coups nécessaires
pour enfoncer, selon une procédure définie, une pointe soumise, par l’intermédiaire d’un
train de tiges, à une énergie de battage. La figure 9 montre la photo de l’appareil
pénétrométrique :

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Chaine élévateur

Train de tige

Mouton

Pointe

Figure 9: Appareil pénétromètre dynamique

Le pénétromètre dynamique est un modèle réduit de fondation profonde. C'est un


essai facile à mettre en œuvre et rapide, donc peu coûteux. Au cours de la
reconnaissance, on peut définir 1’homogénéité du site (comparaison des courbes de
battage), la côte du substratum (contrôle des refus absolus) et l’estimation de la force
portante des fondations profondes.

En général, les résistances dynamiques sont obtenues à partir de la formule des


Hollandais ci après :
M ²× H 1 N
Rd = × ×
A M + M '+ P × z 10
Avec :
M : poids de la masse en daN
M’ : poids des accessoires (enclume et tige guide) en kg
H : hauteur de la chute du mouton en cm
P : poids des tiges en daN à la profondeur z en m
A : section de la pointe en cm²
N : nombre de coups par enfoncement de 10cm
Rd : résistance dynamique de la pointe du sol en daN/cm² (multiplier par 0.1 pour
l’obtenir en MPa)

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La norme en vigueur qui décrit le principe et l’exploitation de ces essais est le NFP
94-115. Le détail de cette norme se trouve en annexe II.

Quatre (04) sondages au pénétromètre dynamique notés Pd1 à Pd4 descendus


jusqu’au refus ont été effectués au droit des appuis du pont d’Ampasimbe (culée et
piles intermédiaires) pour obtenir l’homogénéité du site (figure 31). Les essais réalisés
englobent un linéaire total de 134.40ml.

Figure 10: Sondage penetrométrique Pd1

I.1.1.2. Résultats des essais

Les résultats présentés sous forme de diagramme sont donnés par la figure 11 ci
après :

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Figure 11-a : Diagramme pénétrométrique au point Pd1 (LNTPB, 2013)

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Figure 11-b : Diagramme pénétrométrique au point Pd2 (LNTPB, 2013)

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Figure 11-b : Diagramme pénétrométrique au point Pd3 (LNTPB, 2013)

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Figure 11-d: Diagramme pénétrométrique Pd4 (LNTPB, 2013)

L’allure des quatre (04) sondages au pénétromètre dynamique présente :


 qu’en général, le site est homogène ;
 de 0.00 à 8.50m, le site est constitué d’une couche de très faible résistance
dont la résistance dynamique est inférieure à 1MPa ;
 de 8.50 à 18.00m, la résistance dynamique est encore faible et oscille entre
de 2 à 5MPa ;
 au-delà de 18.00m, on a constaté une couche de résistance dynamique qui
s’améliore progressivement jusqu’au refus qui est atteint vers 20.60m à
23.40m.

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I.1.2. Essais pressiométriques

I.1.2.1. Définition – But et principe de l’essai

Les essais pressiométriques ont été effectués tous les mètres de profondeur pour
avoir les coupes du terrain et les paramètres intrinsèques du sol telles que le module
Pressiométrique E et la pression limite Pl. Ces derniers sont la base de
dimensionnement de la fondation. En effet, l’exploitation des résultats bruts des
mesures pressiométriques conduit à l’obtention d’une relation contrainte/déformation en
place.

L’essai consiste à appliquer progressivement une pression à l’intérieur du sol et


d’évaluer sa résistance.

L’appareil utilisé est le pressiomètre Menard formé par (figure 12). Il comprend:
 un Contrôleur Pression-Volume (CPV) comportant trois manomètres et un tube
contenant de l’eau ;
 une sonde tricellulaire de forme cylindrique de diamètre externe 60mm et de
capacité 750cm3. La cellule centrale de la sonde est gonflée avec de l’eau et les
cellules de garde avec du gaz.
 une tubulure relie la sonde et l’unité de contrôle branché à un réservoir de gaz.

Cellule de garde

Cellule centrale

Cellule de garde

Figure 12: Appareil pressiométrique

La norme en vigueur qui décrite le principe et l’exploitation de ces essais est le


NFP 94-110. Le détail de cette norme se trouve en annexe II.

Cet essai a été effectué sur la rive droite (Pr1/Pd2) et gauche (pr2/Pd4) de la rivière
d’Ampasimbe, au même emplacement du sondage pénétrométrique (figure 31). Le
dépouillement a été fait jusqu’à 14.00m de profondeur.

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Figure 13: Sondage pressiométrique effectué sur terrain

I.1.2.2. Résultats des essais et interprétations

D’après le sondage à la tarière manuelle, on a :

Sous Pr2/Pd4, le site est constitué par :

 à 1.80m : limon argileux sableux légèrement micacé jaunâtre ;


 1.80 à 4.60m : argile micacée grise ;
 4.60 à 8.40m : tourbe argileuse noirâtre ;
 8.40 à 11.00m : sable fin à micacé gris ;
 En deçà, on a une couche de sable argileux compact gris.

Sous Pr1/Pd2, le site est constitué par :

 0.00 à 2.50m : limon argileux sableux légèrement micacé jaunâtre ;


 2.50 à 4.50m : argile légèrement sableuse micacée grisâtre ;
 4.50 à 7.60m : tourbe argileuse noirâtre ;
 7.60 à 8.40m : argile sableuse grisâtre ;
 8.40 à 10.60m : sable fin à moyen gris ;
 10.6 à 12.00m : sable argileux gris compact ;
 En deçà, on a une couche de sable moyen gris.

Pour les essais pressiométriques, on peut résumer les résultats dans le tableau ci-
dessous.
Tableau 1 : Résultat des essais pressiométriques
Profondeur
Sondage 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14
(m)
Pl (MPa) 0.15 0.08 0.12 0.10 0.16 0.19 0.23 0.54 0.65 0.76 1.37 0.82 0.79 0.65
Pr1/Pd2
E (MPa) 1.97 1.03 1.03 1.02 1.04 1.46 1.49 4.48 5.59 7.02 12.00 7.80 7.15 6.93
Pl (MPa) 0.19 0.06 0.08 0.12 0.11 0.20 0.23 0.24 0.70 1.36 0.84 0.71 0.69
Pr2/Pd4’
E (MPa) 5.58 0.87 0.76 1.36 1.12 1.48 1.41 1.41 6.76 12.7 7.43 7.30 7.01

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De ces résultats, on peut tracer les courbes ci après:


SONDAGE PRESSIOMETRIQUE
DESCRIPTION Prof
ET COUPE (m) Module de déformation en MPa Pression limite Pl en MPa

Limon argilo-
sableux
légèrement
micacée

Tourbe
argileux
noirâtre

Sable
fin gris

Sable
argileux
compact
gris

Figure 14: Diagramme des essais pressiométriques Pr2/Pd4 (LNTPB, 2013)

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Prof SONDAGE PRESSIOMETRIQUE


DESCRIPTION
ET COUPE (m) Module de déformation en MPa Pression limite Pl en MPa

Limon argilo-
sableux
légèrement
micacée

Figure 15: Diagramme des essais pressiométriques Pr1/Pd2 (LNTPB juin 2013)

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La nappe phréatique a été décelée à 1.50m de profondeur au moment de


l’investigation.

I.1.3. ESSAIS SCISSOMETRIQUES

I.1.3.1. Définition – But et principe de l’essai


L’essai consiste à mesurer la résistance au cisaillement τ du sol par fonçage dans
le sol d’un moulinet comprenant quatre pales. Un couple de torsion T est alors appliqué
au moulinet par l’intermédiaire du train de tiges. Sous l’effet de ce couple, le sol est
cisaillé selon une surface cylindrique (figure 16). Le paramètre obtenu est la cohésion
du sol Cu :

Figure 16: Appareil scissométrique

Quinze (15) sondages ont été effectués et sont repartis comme suit :

 Profil en travers n°01 (PT1-S) : trois (03) sondag es à la tarière manuelle


descendus jusqu’au refus qui font un linéaire total de 21.4ml, couplés à des
mesures scissométriques ;
 Profil en travers n°02 (PT2-S) : quatre (04) sonda ges à la tarière manuelle
descendus jusqu’au refus qui font un linéaire total de 28.7ml, couplés à des
mesures scissométriques ;
 Profil en travers n°03 (PT3-S) : quatre (04) sonda ges à la tarière manuelle
descendus jusqu’au refus qui font un linéaire total de 34.6ml, couplés à des
mesures scissométriques ;
 Profil en travers n°04 (PT4-S) : quatre (04) sonda ges à la tarière manuelle
descendus jusqu’au refus qui font un linéaire total de 34ml, couplés à des
mesures scissométriques.

Ces profils sont montrés dans la carte suivante (figure 17) :


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PT1-S

PT2-S

PT3-S

PT4-S

LEGENDE
PTi-S : profil en travers n°i

Figure 17: Localisation des profils en travers

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I.1.3.2. Résultats des essais

Les résultats issus de ces sondages sont récapitulés dans les tableaux 2 à 5
suivants :

Tableau 2 : Profil PT1-S


Profondeur Cohésion non drainée
Sondage Coupe de sondage
(m) « C u » (T/m2)
0.00/1.60 Argile sableuse marron 1.0
1.60/2.30 Argile rougeâtre 5.8
2.30/3.70 Argile légèrement sableuse jaunâtre -
S1
3.70/4.30 Limon argilo-sableux rosâtre -
Au-delà de Sable compact
-
4.30
0.00/1.40 Argile tourbeuse marron 3.2
1.40/3.20 Tourbe noirâtre 2.0
3.20/4.70 Tourbe argileuse noirâtre 1.80
S2
4.70/5.30 Sable fin grisâtre 2.6
5.30/6.40 Sable argileux marron 4.0
6.40/8.50 Sable argileux compact blanchâtre -
0.00/1.00 Argile beige -
1.00/4.30 Tourbe noirâtre 1.8 ≤ Cu ≤ 2.0
S3 4.30/5.00 Argile molle marron -
5.00/6.40 Sable fin argileux marron 4.8
6.40/8.60 Sable fin grisâtre -
Le niveau de la nappe phréatique a été décelé à +0.10 à +0.60m de hauteur au
moment de l’investigation.

Tableau 3 : Profil PT2-S


Profondeur Cohésion non drainée
Sondage Coupe de sondage
(m) « C u » (T/m2)
0.00/1.30 Argile marron 2.4
1.30/2.40 Sable argileux marron 4.2
S1
Au-delà de Sable très compact
-
2.40
0.00/1.60 Argile marron 2.0
1.60/4.40 Tourbe noirâtre 2.2 ≤ Cu ≤ 2.6
S2 4.40/6.00 Tourbe argileuse noirâtre 2.2
6.00/8.00 Sable argileux marron 2.8
8.00/8.50 Sable compact gris -
0.00/1.40 Argile marron 1.8
1.40/5.60 Tourbe noirâtre 2.0 ≤ Cu ≤ 2.6
5.60/7.00 Tourbe argileuse marron 2.6
S3
7.00/9.50 Sable fin grisâtre -
Au-delà de Argile compact blanchâtre
-
9.50
0.00/0.50 Terre végétale flottante -
S4
0.50/1.60 Argile marron 1.4

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Profondeur Cohésion non drainée


Sondage Coupe de sondage
(m) « C u » (T/m2)
1.60/5.60 Tourbe noirâtre 1.6 ≤ Cu ≤ 2.4
5.60/8.00 Tourbe argileuse marron 2.8
8.00/8.30 Sable fin grisâtre -
Au-delà de Argile compacte blanchâtre
-
8.30
Le niveau de la nappe phréatique a été décelé à -0.50 à +0.40m de hauteur au
moment de l’investigation.

Tableau 4 : Profil PT3-S


Profondeur Cohésion non drainée
Sondage Coupe de sondage
(m) « C u » (T/m2)
0.00/1.60 Argile sableux brunâtre 1.2
1.60/2.30 Sable argileux tourbeuse noirâtre 1.2
2.30/5.30 Tourbe noirâtre 1.0 ≤ Cu ≤ 2.4
5.30/5.60 Sable moyen légèrement argileux brunâtre -
S1
5.60/7.30 Tourbe noirâtre 1.2
7.30/9.30 Sable moyen grisâtre -
9.30/9.50 Argile compact légèrement sableuse
-
blanchâtre
0.00/0.60 Terre végétale -
0.60/1.30 Argile sableuse brunâtre 0.8
1.30/5.80 Tourbe noirâtre 0.6 ≤ Cu ≤ 1.0
S2
5.80/8.30 Sable légèrement tourbeux grisâtre 1.6 ≤ Cu ≤ 5.2
Au-delà de Sable argileux compact blanchâtre
-
8.30
0.00/0.40 Terre végétale -
0.40/1.40 Argile sableuse brunâtre 1.0
1.40/5.80 Tourbe noirâtre 0.8 ≤ Cu ≤ 1.2
S3
5.80/8.40 Sable moyen blanchâtre 2.4
Au-delà de Sable argileux compact blanchâtre
-
8.40
0.00/0.50 Terre végétale -
0.50/1.50 Argile sableuse brunâtre 0.8
1.50/5.80 Tourbe noirâtre 1.4 ≤ Cu ≤ 2.2
S4
5.80/8.40 Sable moyen blanchâtre 3.0
Au-delà de Sable argileux compact blanchâtre
-
8.40
Le niveau de la nappe phréatique a été décelé à 0.00 à -0.50m de hauteur au
moment de l’investigation.

Tableau 5 : Profil PT4-S


Profondeur Cohésion non drainée
Sondage Coupe de sondage
(m) « C u » (T/m2)
0.00/1.20 Argile légèrement sableuse marron 1.0
1.20/7.40 Tourbe noirâtre 1.2 ≤ Cu ≤ 2.8
S1 7.40/8.80 Sable fin gris 3.2
Au-delà de Argile compacte grise
-
8.80

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Profondeur Cohésion non drainée


Sondage Coupe de sondage
(m) « C u » (T/m2)
0.00/1.40 argile légèrement sableuse marron 1.2
1.40/7.30 Tourbe noirâtre 1.0 ≤ Cu ≤ 2.8
S2 7.30/8.60 Sable moyen blanchâtre 3.2
Au-delà de Argile compact grise
-
8.60
0.00/1.60 Argile légèrement sableuse marron 2.6
1.60/2.40 Sable argileux micacé gris 2.0
2.40/7.60 Tourbe noirâtre 1.4 ≤ Cu ≤ 2.6
S3
7.60/8.30 Sable moyen grisâtre 3.5
Au-delà de Argile compacte grise
-
8.30
0.00/1.30 Argile légèrement sableuse marron 3.2
1.30/2.00 Sable argileux micacée gris 2.8
2.00/6.30 Tourbe noirâtre 1.2 ≤ Cu ≤ 2.8
S4
6.30/8.30 Sable moyen grisâtre 2.4 ≤ Cu ≤ 2.6
Au-delà de Argile compacte grise
4.0
8.30

Le niveau de la nappe phréatique a été décelé à +0.40 à 0.00m de hauteur au


moment de l’investigation.

I.2. ESSAIS DE LABORATOIRE

I.2.1. Conduite des essais

Les essais de laboratoire concernent les échantillons prélevés sur terrain, soit
échantillons intacts, soit échantillons remaniés.

 Echantillons intacts: les essais effectués sont :


o Essai d’identification : teneur en eau, poids volumiques, limites
d’Atterberg, granulométrie;
o Essais triaxiaux qui donnent les paramètres intrinsèques du sol tels
que la cohésion du sol C et l’angle de frottement interne ρ
o Essai oedométrique pour la compressibilité du sol qui donne les
contrainte de consolidation σ’c, les coefficients de compressibilité Cc
et coefficient de gonflement Cg, la vitesse de consolidation Cv ;

L’étude a été menée sur neuf (09) sondages à la tarière manuelle avec
prélèvement des échantillons intacts aux fins des essais de laboratoire.

 Echantillons remaniés :
o Essai d’identification ;
o Essai CBR pour avoir la portance du sol.

I.2.2. Résultats des essais

I.2.2.1. Echantillons intacts


La localisation des essais est illustrée dans la carte ci après, et les résultats des
essais de laboratoire sont donnés dans le tableau 7:

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en Sciences de la terre et de l’évolution, option Géotechnique

LEGENDES
A : point de
1km sondage sur les argiles
OH : point de
sondage au niveau des
ouvrages hydrauliques

Figure 18: Localisation des sondages (Google Earth, 2013)

Modèle conceptuel de réalisation d’un Rocade reliant la RN2 au boulevard de Tokyo 38

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Tableau 6 : Résultats des essais de laboratoire


OH1 OH1 OH1
OH6 OH6 OH6 OH9 OH9 OH9 A-01 A-1 A-2 A-2 A-02 A-03 A-03 A-04 A-04 A-05 A-05 A-06 A-06 A-06 A-1
N° SONDAGE 1 1 1
P1 P2 P3 P1 P2 P3 P2 P3 P1 P2 P3 P1 P2 P1 P2 P1 P2 P1 P2 P3 P1
P1 P2 P3
0.30 2.30 4.40 0.80 3.20 4.60 1.60 3.00 4.00 1.50 3.70 1.00 2.30 4.00 0.50 2.20 1.70 5.20 1.30 3.20 0.70 1.90 4.70 0.20
Profondeurs (m)
0.60 2.60 4.70 1.10 3.50 4.90 1.90 3.30 4.30 1.80 4.00 1.30 2.60 4.30 0.80 2.50 2.00 5.50 1.60 3.50 1.00 2.20 5.00 0.50

Argile beige

Tourbeuse

tourbeuse
Argileuse

Argileuse
Argileuse
Sableuse

sableuse
Noirâtre

Noirâtre

Noirâtre
Argileux

Argileux

Argileux

Argileux
noirâtre

noirâtre

noirâtre

noirâtre

noirâtre

noirâtre
grisâtre

grisâtre
marron

marron

marron
Tourbe

Tourbe

Tourbe

Tourbe

Tourbe

Tourbe

Tourbe

Tourbe

Tourbe
moyen
Argile

Argile

Argile

Argile

Argile

Argile

Argile

Argile

Argile

Argile
Argile

Argile

Argile
Sable
Nature visuelle des
sols échantillonnés

γ
13.4 16.0 16.9 12 10.6 10.6 11.1 10.1 11.3 16.3 16.1 16.3 13.7 13.1 13.9 19.4 11.5 10.8 16.2 13.5 16 11.7 13.4 15.3
(kN/m3)
Caractéristiques d'état

w (%) 110.6 45.9 29.7 119.5 340.7 340.7 303.5 320 240.9 42.8 41 48.9 64 119.2 81.3 29.9 245.7 324.5 42.3 121.5 39.9 330 62.5 51.6
γd
6.3 10.9 13.0 5.5 2.4 2.4 2.7 2.4 3.3 11.4 11.4 11.3 8.3 6 7.7 14.9 3.3 2.5 11.4 6.1 11.4 2.7 8.2 10.1
(kN/m3)
Sr (%) 95.2 97.9 90.4 85.3 91.9 91.9 91.8 85.4 92.4 87.7 85.6 98.6 78 96.2 88.9 99.3 94.4 90.7 87.2 99.8 83.1 99.8 75.8 86.7
γs
23.5 22.3 22.7 24 21.8 21.8 25.1 23.8 23.6 25.7 25.1 25.7 26 23.4 26 27 23.4 23.7 25.5 23.7 25.2 25.1 25.3 25.3
(kN/m3)
2
m 99 100 98 100 100 100 100 100 100 99 100 99 100 100 98 100 100 100 100 100 99 100 100 99
Granulo - Sédimento % de passant à

m
0,4
0
IDENTIFICATIONS

85 91 62 99 100 100 100 100 100 80 90 83 94 99 88 93 100 100 75 99 74 99 93 80


m
m

75 84 48 99 99 99 99 99 100 68 80 70 89 95 81 54 99 100 69 97 65 98 87 68
80μ

- - - 95 64 64 72 77 63 - - - - 59 - - 77 62 - 66 - 68 - -
20μ

- - - 63 19 19 20 30 20 - - - - 19 - - 29 19 - 19 - 20 - -

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OH1 OH1 OH1


OH6 OH6 OH6 OH9 OH9 OH9 A-01 A-1 A-2 A-2 A-02 A-03 A-03 A-04 A-04 A-05 A-05 A-06 A-06 A-06 A-1
N° SONDAGE 1 1 1
P1 P2 P3 P1 P2 P3 P2 P3 P1 P2 P3 P1 P2 P1 P2 P1 P2 P1 P2 P3 P1
P1 P2 P3
Limites. D'Atterberg
wL
111.1 71.6 58.0 201 306.5 306.5 277.3 299.1 261 59.5 65.8 58.6 71.1 214.4 80.1 36 270 306 49 225 48.5 310 72 59.5
(%)
wP
50.3 43.2 36 91.4 139.3 139.3 126 135.9 118.6 29.3 31.3 29.2 32.6 97.4 33.9 22.8 122.5 139.1 26.5 102.3 26.7 141.3 32.5 29.3
(%)
IP
60.6 28.4 22 109.6 167.2 167.2 151.3 163.2 142.4 30.2 34.5 29.4 38.5 117 46.2 13.2 147.5 166.1 22.5 122.7 21.8 168.7 39.5 30.2
(%)
CLASSIFICATIONS
Ot Ot SL Ot Ot Ot Ot Ot Ot At At At At Ot At Ap Ot Ot Ap Ot Ap Ot At At
LCP
'
σ c (kPa) 42 37 33 34 44 44 44 30 37 48 42 42 38 32 27 46 46 60 52 34 41 40 20 48
Compressibilité

Cc 0.851 0.316 0.343 2.136 0.433 0.433 0.413 0.312 0.351 0.424 0.488 0.242 0.338 0.923 0.39 0.08 0.377 0.395 0.402 0.422 0.272 0.237 0.189 0.424

Cg 0.135 0.018 0.01 0.217 0.068 0.068 0.07 0.017 0.01 0.08 0.079 0.032 0.02 0.079 0.059 0.075 0.059 0.044 0.034 0.074 0.045 0.045 0.041 0.08

Cuu
5 5 5 2 6 6 8 8 4 3 2 4 3 3 2 5 4 8 3 3 4 7 3 3
(kPa)

Cisailleme φuu (°) 2 3 4 2 1 1 1 1 2 6 4 3 1 3 5 4 2 1 5 2 6 1 2 3


nt boite
triaxiale '
C (kPa) - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -

'
φ (°) - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -

e0 2.244 0.924 0.732 3.253 8.073 8.073 8.29 8.917 6.151 1.254 1.202 1.27 2.133 2.88 2.372 0.812 6.09 8.48 1.237 2.885 1.210 8.296 2.085 1.505
AUTRES

Cv 1.02E 1.57E 4.56E 3.80E 4.97E 4.55E 3.77E 5.46E 1.02E 4.32E 1.02E 4.98E 1.02E 4.35E 3.62E 1.60E 3.77E 1.02E 1.57E 4.97E 1.57E 3.62E 4.33E 3.62E
2
(cm /s) -03 -03 -04 -04 -04 -04 -04 -04 -03 -04 -03 -04 -03 -04 -04 -03 -04 -03 -03 -04 -03 -04 -04 -04
k (cm/s) - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -

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Selon ces résultats, la couche superficielle a été généralement représentée par


une terre végétale sur 0.50 à 1.00m d’épaisseur. En deçà, on a la succession des
couches ci après (figure 18) :
±0.00
Argile marron / beige
-1.00 à -3.00m

Tourbe noirâtre
-5.00 à -8.00m

Sable moyen brunâtre

Figure 19: Couche representative de la tracé

 argile marron/beige sur une épaisseur moyenne de 1.00 à 3.00m avec un


éventuel passage d’une couche de sable argileux gris sur 0.50m
d’épaisseur;

 tourbe noirâtre d’une épaisseur variable de à 0.80 à 6.50 avec une


moyenne de 4.00m;

 En déca, on enregistre la présence du sable moyen brunâtre. La tarière


manuelle a été arrêtée à 7.0/8.00m de profondeur par la présence
d’éboulement de la paroi.
On en déduit les caractéristiques de couches suivantes:
Tableau 7 : Caractéristiques des couches
W Cu ρuu σ’c Cv
Couches 3 Cc Cg e0
(KN/m ) (%) (KPa) (°) (KPa) (cm²/s)
0.189 3 1.202
Couche molle 13.4 41 2 1 20 0.02 à 1.01x10-
à 3 à
(Argile) à 16.3 à 81.3 à4 à6 à 52 0.08 à1.57x10-
0.488 2.885
Couche 0.098 -4
10.1 à 119.2 à 30 à 0.01 à 4.35x10 2.88 à
compressible 3à8 1à3 à -3
13.5 340.7 60 0.079 à 1.02x10 8.917
(tourbe) 0.923
Couche non 0.272 -3
16.0 à 29.7 à 33 à 0.01 à 1.57x10 0.732
compressible 4à5 4à6 à -3
19.4 39.9 46 0.075 à 4.53x10 à 1.21
(sable) 0.343

I.2.2.2. Echantillons remanies

Les essais de ces échantillons concernent :


- identification complète ;
- essais de portance CBR

Les essais portent principalement sur les gisements meubles afin de définir les
emprunts et matériaux sélectionnés existants aux alentours du projet. Les matériaux
sont de nature quartzite limoneux et Limon Sableux Argileux rosâtre.

La localisation des gisements est illustrée dans la figure 19:

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1km
LEGENDES

Gisement meuble

Figure 20: Plan de situation des gisements (google earth, 2013)

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Les caractéristiques géotechniques de ces matériaux sont récapitulées dans le


tableau 8 :

Tableau 8 : Caractéristiques géotechniques des matériaux


Caractéristiques
Identification
Coordonnée Nature mécaniques
Gisement
GPS visuel γdmax WOPT %
%F WL IP GTR 3 CBR
(kN/m ) (%) G
G1 S18°52’ 36.4’’ Quartzite
E47°36’ 45.6’’ 17 46.5 16.3 B6 20.8 8.1 35 0.04
Ambohitrombihavana limoneux
G2 S18°58’ 03.2’’ Quartzite
24 47.4 15.9 B6 20.7 8.1 33 0.03
Masindray E47°36’ 37.0’’ limoneux
G3 S18°58’ 03.7’’
Quartzite 6 20 6 D3 20.7 7.3 44 0.00
Antsipahafa E47°35’ 35.3’’

G6 S18°58’ 12.5’’ Quartzite


21 44.0 14.9 C1 20.7 8.0 32 0.07
Imerintsiadino E47°36’ 41.0’’ limoneux
G7 S18°58’ 10.6’’ Quartzite
8 21 6 D3 21.1 7.4 50 0.00
Ampanobe E47°36’ 34.7’’ limoneux
S18°57’ 15.0’’ 14-
Gite Ambohibato E47°36’ 32.9’’ Quartzite 21-23 39-46 15 B6 20.8 7.8 32 0.00

S18°54’ 32.6’’ LSA


Behintsy 60 55.6 18.3 A2 18.4 15.8 17 0.13
E47°35’ 34.6’’ rosâtre
S18°54’ 21.3’’ LSA
Carrière UBP 46.6 30.2 16.4 A2 18.3 15.4 20 0.11
E47°36’ 40.3’’ rougeâtre
S18°56’ 02.4’’ LAS à LS
Ambohimarina 43 52.5 20.4 A2 19,20 12,8 21 0,28
E47°36’ 17.3’’ Rosâtre
S18°54’ 48.7’’ LAS
Ambohimahatsinjo 56 50,4 14,9 A2 17,80 17,1 16 0,36
E47°36’ 42.8’’ Rouge
n°01
S18°54’ 58.1’’ LAS à
Ambohimahatsinjo E47°36’ 48.2’’ LSA 53 38,3 13,3 A2 18,28 14,8 17 0,27
n°02 jaunâtre
S18°54’ 51.0’’ LAS
Ambohimahatsinjo 56 47,4 13,2 A2 17,8 15,4 21 0,33
E47°36’ 51.0’’ jaunâtre
n°03

Symbole :
%F : Pourcentage de Fines γd OPM : Densité sèche optimale
wL : Limite de Liquidité w OPM : Teneur en eau optimale
IP : Indice de Plasticité %G : Pourcentage de gonflement
CBR : Indice de portance
GTR : Guide pour les Terrassements Routiers

Les résultats peuvent être résumés dans le tableau 9 :

Tableau 9 : Synthèses des résultats


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Caractéristiques
Identification
mécaniques
γdmax wOPT
%F wL IP GTR CBR % G
(kN/m3) (%)
Minimum 6 20 6 B6 - D3 - C1 - 18.3 7.3 17 0
Maximum 60 55.6 18.3 A2 21.1 15.8 50 0.13

Interprétations :

Les paramètres géotechniques trouvés correspondent aux exigences des


normes et aux spécifications requises pour les emprunts utilisés en remblai, et pour les
matériaux sélectionnés utilisés en couche de fondation :
On a:
• Tous les grains ont un diamètre inférieur à 80mm
• Exempt des matériaux organiques
• wL inférieure à 65
• Ip inférieur à 25 pour les emprunts et inférieur à 12 pour les matériaux
sélectionnés ;
• Gonflement inférieur à 2%
• L’indice de portance CBR supérieur à 15 pour les emprunts et supérieur à 30
pour les matériaux sélectionnés.

II. CONCLUSION PARTIELLE

Les résultats des investigations in situ permettent de conclure que le site est
homogène. Il est constitué d’une couche de très faible résistance dont la résistance
dynamique est inférieure à 1MPa jusqu’à 8.50m de profondeur. La couche concernée
est un limon argileux sableux légèrement micacé jaunâtre. De 8.50 à 18.00m, la
résistance dynamique est encore faible et oscille entre de 2 à 5MPa. C’est du sable fin
à micacé gris. Au-delà de 18.00m, on a constaté une couche de bonne résistance
dynamique qui s’améliore progressivement jusqu’au refus de 20.60m à 23.40m.

En général, on peut distinguer trois type de couches : une couche molle qui est
constituée par de l’argile, une couche compressible constituée par de la tourbe, et une
couche non compressible constituée par du sable moyen.

L’exploitation de ces résultats nous mène au chapitre III.

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Les études géotechniques détaillées portent sur:


 les gisements avec calcul de cubatures et choix des matériaux ;
 la stabilité du remblai sur zone compressible ;
 le dimensionnement de la chaussée ;
 la fondation de l’ouvrage d’art.

I. ETUDES DES GISEMENTS MEUBLES

I.1. VERIFICATION DES GISEMENTS

Une vérification des gisements prospectés aux environs du projet et fait l’objet
d’une étude en 2010 a été effectuée dans les lieux suivants : Ambohitrombihavana
(G1), Masindray (G2), Antsipahafa (G3), Imerintsiadino (G6), Ampanobe (G7),
Gisement Ambohibato, carrière UBP (E3 et E4) et Gisement Behintsy.
G1 : Ambohitrombihavana c’est une propriété privée. La puissance de ce
gisement par rapport à celle en 2010 n’a pas changé : 6 400m3 de quartzite limoneux

Figure 21: G1 Ambohitrombihavana


G2 : Masindray, la puissance déclarée en 2010 n’a pas encore changée :
246 000m3 de quartzite limoneux ;

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Figure 22: G2 Masindray


G3 : Antsipahafa, la puissance de ce gisement reste inchangée mais l’endroit est
actuellement clôturée : 106 000m3 de quartzite ;

Figure 23: G3 Antsipahafa

G6 : Imerintsiadino et G7 : Ampanobe, deux gisements voisines du G2, inexploitables


qu’après l’aménagement d’une piste de 300m environ pour G6 et 500m environ pour
G7. La puissance de ces deux gisements reste inchangée : 37 000m3 pour G6 et 77
000m3 pour G7.

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Figure 24: G6 Imeritsiadino Figure 25: G7 Ampanobe

Gite d’Ambohibato pour des matériaux sélectionnés est presque épuisé. On n’a que 10
000 m3 environ contre 65 000 m3 estimé en 2010.

Figure 26: Gite d’Ambohibato

Behintsy : c’est un site presque épuisé en matériaux d’emprunt. En 2010, la puissance


a été estimée à 100 000m3 de limon argilo sableux rosâtre. Actuellement, il ne reste
plus que 5 000 m3 de matériaux exploitables.

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Figure 27: Behintsy

Les Carrières UBP n°1 et n°2 : la carrière de l’UBP se trouve à Andranovao et sa


quantité actuelle est insuffisante par rapport à celle déclarée en 2010 : environ
30 000m3 de limon argilo sableux rougeâtre.

Le tableau 10 suivant récapitule les cubatures et l’utilisation des matériaux issus


de chaque gisement :
Tableau 10: cubature et utilisation
Puissance Puissance en
Gisement Utilisation
en 2010 2013
G1
6 400 6 400
Ambohitrombihavana
G2
246 000 246 000
Masindray
G3 Matériaux
106 000 106 000
Antsipahafa de
G6 substitution
36 725 36 725
Imerintsiadino
G7
77 050 77 050
Ampanobe
Gite Ambohibato 65 000 10 000
Behintsy 100 000 5 000 Matériaux
pour
Carrière UBP 400 000 30 000
remblai

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I.2. RECHERCHE D’AUTRES GISEMENTS

Compte tenue de l’insuffisance des gisements vérifiés, une nouvelle recherche


des zones de gisement a été effectuée. De cette campagne, on a pu localiser quatre
(04) gisements aux alentours de la RN 58B. Ces gisements appartiennent à des entités
privées (figure 27 à 30)

Sur les gisements meubles prospectés, seront à noter les observations ci-après :
Gisement AMBOHIMARINA :

Ce gisement occupe la majeure partie sud de la colline d’Ambohimarina. Il se


trouve à la limite Sud du fokontany d’Ambohimahatsinjo dans la région
d’Ambohimanambola. Il se situe au Nord du PAPMAD et à l’Est du complexe JIRAMA,
séparé par du marais.

Le gisement s’étale sur une surface plus de 3Ha, avec une épaisseur moyenne
exploitable de plus de 8mètres, assurant une puissance de plus de 251 000 m3 de
Limon Argilo-sableux à Limon Sableux Argileux rosâtre.

La distance qui sépare le gisement de la RN 60 (By PASS) au pont de la RN58B


est de 5Km. Et à la RN60 (By PASS) en passant à Ambohipeno au croisement de
Behitsy, le gisement est à 4,850Km.

Figure 28: Gisement Ambohimarina

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Gisement d’AMBOHIMAHATSINJO n°01

Ce gisement se trouve à l’entrée Nord du village d’Ambohimahatsinjo à une


distance de 600mètres environ. C’est une propriété privée.

Comportant une surface exploitable de plus de 2Ha, avec une épaisseur


moyenne de 1,50mètres, correspond à une puissance de 31 000 m3 en Limon Argilo
Sableux rouge.

La distance qui sépare ce site à celui de l’UBP d’Andranovao est d’environ de


500mètres. Et par rapport au croisement de Behitsy (PK 2+100), en passant au village
de betafo la distance est de 2.450Km.

Figure 29: Gisement Ambohimahatsinjo n°01


Gisement d’AMBOHIMAHATSINJO n°02

Ce gisement se trouve à l’Est du village près du croisement à l’entrée


d’Ambohimahatsinjo. C’est une propriété privée appartenant à Madame
ANDRIANARIVO Mamy.

Sa surface exploitable est de 1,50Ha environ. L’épaisseur moyenne exploitable


est de 1,75mètres procure une puissance de 26 000m3 de Limon Argilo Sableux à
Limon sableux Argileux jaunâtre.

Ce gisement est situé à 600mètres du gisement n°01, par une piste en bon état à
environ à 3,050Km du By PASS au croisement de Behitsy.

Modèle conceptuel de réalisation d’un Rocade reliant la RN2 au boulevard de Tokyo 50

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en Sciences de la terre et de l’évolution, option Géotechnique

Figure 30: Gisement Ambohimahatsinjo n°02


Gisement d’AMBOHIMAHATSINJO n°03

Ce gisement appartient aussi à Madame ANDRIANARIVO Mamy et se situe


entre les deux lieux gisements n°01 et n°02 au racc ourci de l’UBP pour la route de
Merikasinina. Sa superficie exploitable est de 0,5Ha et son épaisseur est de
1,50mètres. Ayant une puissance de 7 000m3 de Limon Argilo Sableux jaunâtre. Il est à
2,700Km du By PASS au croisement de Behitsy.

Figure 31: G4 – Gisement Ambohimahatsinjo n°03

Modèle conceptuel de réalisation d’un Rocade reliant la RN2 au boulevard de Tokyo 51

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Le tableau 11 suivant récapitule les cubatures et l’utilisation des matériaux issus


de chaque gisement :
Tableau 11: Matériaux pour remblai

Localisation Sondage Puissances


CBR Utilisation
LIEU GPS (m) (m3)
S18°56’ 02.4’’
Ambohimarina 0.35 / 8.35 251 000 21
E47°36’ 17.3’’

S18°54’ 48.7’’
Ambohimahatsinjo n°01 E47°36’ 42.8’’ 0,40 / 1,90 31 000 16
Matériaux
pour
S18°54’ 58.1’’ remblai
Ambohimahatsinjo n°02 E47°36’ 48.2’’ 0,30 / 2,05 26 000 17

S18°54’ 51.0’’
Ambohimahatsinjo n°03 E47°36’ 51.0’’ 0,30 / 1,80 7 000 21

II. ETUDE DU REMBLAI SUR ZONE COMPRESSIBLE


Dans notre étude, il s’agit de calculer la stabilité du remblai vis-à-vis du :
 poinçonnement ;
 glissement ou rupture rotationnelle.
Le tassement et le temps de consolidation sont également calculés.
On prend deux profils P1 et P2 représentatives du tracé avec une hauteur du
remblai de 2.00m pour P1 et 4.00m pour P2 en tenant compte la topologie du terrain et
la ligne rouge du projet. Pour la couche sous jacente, selon les résultats des
investigations (cf chapitre II § I-2-2-1), on rencontre la succession des couches ci
après :
 argile marron/beige sur une épaisseur moyenne de 1.00 à 3.00m;
 éventuel passage d’une couche de sable argileux gris sur 0.50m
d’épaisseur;
 tourbe noirâtre d’une épaisseur variable de à 0.80 à 6.50 avec une
moyenne de 4.00m;
 En déca, on enregistre la présence du sable moyen brunâtre. La tarière
manuelle a été arrêtée à 7.0/8.00m de profondeur par la présence
d’éboulement de la paroi.
Les deux profils P1 et P2 sont illustrés dans les figures 31 et 32 :

Modèle conceptuel de réalisation d’un Rocade reliant la RN2 au boulevard de Tokyo 52

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PROFIL P1

20,4

+2.00
3 3
2 2
Remblai
±0.00

Argile molle
épaisseur=3.00m
-3.00

Tourbe noirâtre
épaisseur=5.00m

-8.00

Sable moyen brunâtre

Figure 32: Profil type P1

PROFIL P2

20,4
+4.00
3 3
2 2

Remblai

±0.00

Argile molle
épaisseur=3.00m
-3.00

Tourbe noirâtre
épaisseur=5.00m

-8.00

Sable moyen brunâtre

Figure 33: profil type P2

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II.1. STABILITE VIS-A-VIS AU POINÇONNEMENT (Tableau N°12)

Il s’agit de calculer si l’assise du remblai ne subisse aucun poinçonnement avec


le poids du remblai au dessus.

Pour que la stabilité au poinçonnement soit vérifiée, il faut que le coefficient de


sécurité Fp≥1.5 (Gérard Philipponnat, 1979) avec:
(π + 2) × Cu
F= > 1.5
γH
Avec :
Cu : cohésion de la couche d’assise
γ: poids volumique du remblai
H: hauteur du remblai

Application numérique – Profil P1 :


Pour le profil P1, on a :
Cu = 3KPa
γ= 18KN/m3
H= 2.00m
d’où : (3.14 + 2) × 3
F1 = = 0.43
18 × 2
Application numérique – Profil P2 :
Pour le profil P2, on a :
Cu = 3KPa
γ= 18KN/m3
H= 4.00m
d’où : (3.14 + 2) × 3
F2 = = 0.21
18 × 4

Le tableau 12 ci après résume les résultats de calcul :


Tableau 12: Poinçonnement
Remblai Assise
Coefficient de
Profil 3 CU Observation
γ (kN/m ) H (m) sécurité
(KPa)
P1 (remblai 2.00m) 18 2.00 3 0.43 poinçonné
P2 (remblai 4.00m) 18 4.00 3 0.21 poinçonné

1.5γH
Pour que le remblai soit stable, il faut que C u >
(π + 2)
1.5 × 18 × 2
 Pour P1 : C u > = 11KPa
3.14 + 2
1.5 × 18 × 4
 Pour P2 : C u > = 21KPa
3.14 + 2

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Les résultats nous induisent que la cohésion minimale Cumin de la couche


d’assise du remblai doit être de l’ordre de 11 à 21KPa.
Dans ce cas, il est suggéré de procéder à une purge de la couche molle sur une
épaisseur de 2.00m en le substituant par des matériaux d’emprunts. Cette épaisseur
est suffisante pour atteindre la cohésion minimum nécessaire et pour économiser les
matériaux d’emprunts  2m × 21KPa = 14KPa  . Pour éviter la ségrégation des matériaux
 3m 
(interface entre la couche molle et les matériaux d’emprunts), la mise en œuvre d’un
géotextile Rock Pec est recommandée.

II.2. CALCUL DE TASSEMENT (Tableau 13)


L’amplitude des tassements est donnée par :
σ ' v0i + ∆σ
avec ∆σ = γH et σ ' v 0i = ∑ hi × 0.50 × (γ i − γ e )
Cci
s = ∑ ∆hi = ∑ hi log
1 + e0i σci
Dans laquelle, hi, Cci, e0i, σ’ci sont respectivement la hauteur, l’indice de
compression, l’indice des vides initial, et la pression de préconsolidation de la couche i,
tandis que σ’v0i c’est la contrainte verticale initiale et ∆σ charge apportée par le remblai.
γi et γe sont respectivement le poids volumique de la couche i et celle de l’eau.

Application numérique – Profil P1 :


Pour le profil P1, on a :
Remblai:
H= 2 m
Cu= 21 KPa
ρ= 5 °
γ= 18 KN/m3
Ep
substitution 2 m

Couche d’argile molle:


Epaisseur: 1m après substitution sur 2.0m
eo= 1.20
Cc= 0.49
σ'c= 20.00 KPa
γ= 16.30 KN/m3

Couche compressible (tourbe):


épaisseur: 5 m
eo= 8.92
Cc= 0.92
σ'c= 30.00 KPa
γ= 13.5 KN/m3
Pour une hauteur du remblai Hr variant de 2.00m, 2.20m et 2.50m, on a:
 la charge ∆σ = 18 × [2 + {2.00; 2.20; 2.50}] = 72; 75.6; 81KPa
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 la contrainte verticale initiale dans la couche d’argile molle est de


σ’v0i= 1 × 0.50 × (16.30 − 10.00) = 3.15KPa
 le tassement ∆h1 dans la couche d’argile molle est :
0.49 3.15 + {72; 75.6; 81}
∆h1 = 1.00 log = 12.74; 13.19; 13.83cm
1 + 1.20 20
 la contrainte verticale initiale dans la tourbe est de
σ’v0i= 1 × (16.30 − 10.00) + 5 × 0.5 × (13.5 − 10) = 15.05KPa
 le tassement ∆h2 dans la tourbe est :
0.92 15.05 + {72; 75.6; 81}
∆h 2 = 5.00 log = 21.53; 22.35; 23.52cm
1 + 8.92 30
 le tassement total est :
s = ∆h1 + ∆h2 = {12.74; 13.19; 13.83cm} + {21.53; 22.35; 23.52cm} = {34.27; 35.54; 37.35cm}

Application numérique – Profil P2 :


Pour le profil P2, on a :
Remblai:
H= 4 m
Cu= 21 KPa
ρ= 5 °
γ= 18 KN/m3
Ep
substitution 2 m

Couche d’argile molle:


épaisseur: 1m après substitution sur 2.0m
eo= 1.20
Cc= 0.49
σ'c= 20.00 KPa
γ= 16.30 KN/m3

Couche compressible2:
épaisseur: 5 m
eo= 8.92
Cc= 0.92
σ'c= 30.00 KPa
γ= 13.5 KN/m3
Pour une hauteur du remblai Hr varie de 4.00m, 4.50m et 4.82m, on a:
 la charge ∆σ = 18 × [2 + {4.00; 4.50; 4.82}] = 108; 117; 122.76 KPa
 la contrainte verticale initiale dans la couche d’argile molle est de
σ’v0i= 1 × 0.50 × (16.30 − 10.00) = 3.15KPa

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 le tassement ∆h1 dans la couche d’argile molle est :


0.49 3.15 + {108; 117; 122.76}
∆h1 = 1.00 log = 16.51; 17.26; 17.71cm
1 + 1.20 20
 la contrainte verticale initiale dans la tourbe est de
σ’v0i= 1 × (16.30 − 10.00) + 5 × 0.5 × (13.5 − 10) = 15.05KPa
 le tassement ∆h2 dans la tourbe est :
0.92 15.05 + {108; 117; 122.76}
∆h2 = 5.00 log = 28.52; 29.95; 30.81cm
1 + 8.92 30
 le tassement total est :
s = ∆h1 + ∆h2 = {16.51; 17.26; 17.71} + {28.52; 29.95; 30.81cm} = {45.03; 47.21; 48.52cm}

Récapitulation
Le tableau 13 résume les calculs de tassement (limités aux tassements
oedomètriques en première approximation) effectués pour des hauteurs de remblai Hr:
Tableau 13: Calcul de tassement
Profil P1 P2
Hr (m) 2 2.2 2.5 4 4.5 4.82
∆σ 72 75.6 81 108 117 122.76
∆h1 (cm) 12.74 13.19 13.83 16.51 17.26 17.71
∆h2 (cm) 21.53 22.35 23.52 28.52 29.95 30.81
s(cm) 34.27 35.54 37.35 45.03 47.21 48.52
Hr-H (cm) 0 20 50 0 50 82
On peut tracer les courbes Hr-H=f(Hr) et s=f(Hr) :

Hr-H Profil P1
s
(cm)

(cm)

Figure 34a : Courbe Hr-H=f(Hr) et s=f(Hr) du profil P1


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Hr-H Profil P2
s
(cm)

(cm)

Figure 34b : Courbe Hr-H=f(Hr) et s=f(Hr) du profil P2


Figure 34: Courbe Hr-H=f(Hr) et s=f(Hr)
On en déduit que le tassement est de l’ordre de 0,38m pour un remblai de 2.00m
de hauteur (figure 34a), et de 0.50m pour une hauteur de remblai de 4.00m (figure 34b).
D’où la hauteur de remblai à mettre en œuvre devra être tenir compte d’une surhauteur
qui récompensera le tassement après un certain temps de consolidation.

II.3. RUPTURE ROTATIONNELLE (Tableau N°14)


Le calcul a été basé sur le cercle de rupture le plus probable donnant un
coefficient de sécurité minimum Fmin. La méthode consiste à modéliser la structure en
reportant sur le code de calcul STABR avec la méthode de BISHOP.
La procédure de calcul est donnée ci après :
 on trace le schéma de calcul à une échelle donnée ;
 on choisit le rayon de cercle de glissement. Le rayon du cercle critique
  π θ
 x 0 = R cosψ + 2 − 2 
H   
peut être déterminé par : R = . Son centre est 
θ  y = R sin ψ + π − θ 
2 sin ψ sin
2  0  2 2
Les paramètres ψ et θ sont des valeurs constantes donnés par le tableau de
Taylor ;
 on divise la masse à l’intérieur du cercle de glissement en tranche par des
plans verticaux de telle façon que chaque tranche présente une forme
géométrique simple ;
 pour chaque tranche, on a les poids propres Qi=ϒSi avec le poids
volumique du sol et Si la surface de la iéme tranche. Ces poids propres
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peuvent être décomposé au niveau de la ligne de glissement de longueur


li en une composante normale Ni et une force tangentielle Ti ;
 on calcule le coefficient de sécurité F avec la relation suivante :

F=
∑ N tgϕ + cl
i i

∑T i

Application numérique – profil P1

Etant donné que le coefficient de sécurité minimum est supérieur à 1.5, le


remblai est stable vis-à-vis de la rupture rotationnelle.

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Application numérique – profil P2

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De ce résultat, le remblai n’est pas stable vis-à-vis de la rupture rotationnelle


(coefficient de sécurité inférieure à 1.5). La solution adoptée est de mettre une
banquette latérale avec des enrochements. Cette technique augmente le moment
stabilisant et équilibre la masse du talus à l’intérieur du cercle par rapport au moment
moteur.

Application numérique – profil P2 avec banquette et enrochement

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Récapitulation :
Le tableau 14 résume les calculs de la rupture rotationnelle :
Tableau 14: Rupture rotationnelle
Cercle de rupture Coefficient de
Profil sécurité Observation
X (m) Y (m) R (m)
minimum
P1 – remblai de 2.00m 15.00 0.00 10.40 3.2 stable
P2 – remblai de 4.00m 52.00 17.00 23.00 0.6 Instable
Solution P2 : Mise en œuvre
50.00 6.00 37.00 1.3 stable
banquette+enrochement

La figure 35 représente le schéma adopté pour la solution P2 :


0.00

Solution P2: décaissement 2.00m+surhauteur 82cm + banquettes+enrochements


(50.00; 6.00)

R3700

8.25 10.50 13.25 15.50 20.50 23.20 43.80 46.50 51.50 53.80 56.50 58.80 61.00
30.00

31.80 Banquette Banquette


33.30 latérale Enrochement Remblai 4.00m Enrochement
latérale
(c, (c,f
f,g),?)=(21,10,18)
34.80
(c, (c,f
f,g),?)=(21,10,18)
Materiaux selectionnés
36.80
37.80
(c, (c,f
f,g),?)=(2,1,14) Argile molle

(c, (c,f
f,g),?)=(3,1,11) cercle critique
Tourbe noirâtre
k=1.3

42.80
Sable moyen brunâtre

Figure 35: Cercle de glissement profil P2

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Les dimensions prises en compte pour la banquette latérale et les enrochements


sont comme suit :
 Dimension banquette latérale : 6.00m de large et 1.5m de hauteur avec
une pente de 2/3
 Dimension enrochement 0/300 : 4.00m de large et 1.5m de hauteur.

II.4. TEMPS DE CONSOLIDATION


2
h
Tv ×  
Le temps de consolidation t est obtenu par la formule t = 2
Cv

La vitesse de consolidation moyenne est de l’ordre de 1.6x10-4 cm²/s


Pour un degré de consolidation U=80%, Tv=0.55 (d’après Terzaghi). D’où
t=77343750s ≈ 29mois, c'est-à-dire que le remblai est bien stable et aucun tassement
majeur ne se produit pas au-delà de cette période. De plus, une fois que le remblai est
stable vis-à-vis au poinçonnement et de la rupture rotationnelle, il sera considéré
comme plateforme.

III. DIMENSIONNEMENT DE LA STRUCTURE DE LA CHAUSSEE


La méthode de dimensionnement utilisée est la méthode rationnelle définie par
le « Guide technique de conception et dimensionnement des structures de
chaussées », développée par SETRA – LCPC.
Le principe de dimensionnement repose sur la comparaison entre les
déformations ou les contraintes calculées sous l’essieu de référence et les limites
admissibles des matériaux constitutifs de la chaussée.
Pour ce faire, le programme ALIZE du LCPC a été utilisé qui peut déterminer à
partir d’un modèle multi – couche et semi – infini, les contraintes et les déformations à
différents niveaux induites par les charges modélisées.
L’essieu de référence est de 13 tonnes. Il induit sur chaque jumelage une charge
modélisée dans le calcul ALIZE par deux disques de rayon a = 12,5cm d’entraxe d = 3a
= 37,5cm, subissant une pression uniforme de 662 KPa.
Les modules d’élasticité des matériaux prise en compte sont :
 Béton bitumineux BB 0/10 : 2450 MPa à 25°C
 Grave concassée non – traitée 0/40: 600 MPa
 Couche de fondation CBR 30 (E=150MPa)
 Sols de plateforme CBR18 (PF2+)
Selon les données fournies par l’Autorité Routière de Madagascar (ARM) en se
référant aux études de faisabilité de la Rocade Est en 2008, on a adopté les
hypothèses ci après :

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 Trafic : 1077PL/jour dans les deux sens, donnant une Moyenne


Journalière Annuelle (MJA) égale à 539 poids lourds par sens par voie
des véhicules (classe de trafic T1);

 taux de croissance du trafic estimé à 5.9% ;


 durée de service, 15 ans ;
 plateforme PF2+, constitué d’un matériau de remblai de CBR 18, mis en
œuvre avec une teneur en eau optimale Proctor modifié.
Ainsi, pour le dimensionnement, il revient de vérifier la déformation verticale et la
contrainte transmises au niveau de la plateforme. Les calculs ont été faits suivant le
Logiciel ALIZE.

III.1. VALEURS ADMISSIBLES (Tableau N°15)


Les valeurs admissibles des déplacements relatifs seront calculées suivant la
méthode rationnelle de dimensionnement des chaussées, développées par le
LCPC/SETRA depuis 1994. L’une des particularités fondamentales de cette méthode
est son caractère probabiliste. On évalue l’évolution dans le temps de la probabilité
cumulée de rupture.

III.1.1. Allongement relatif admissible du béton bitumineux


La valeur de l’allongement relatif admissible εt,ad est donnée par la relation :

 E (10°C ) 
0,5 b
 NE 
ε t , ad =ε6   ×  6  × kr
 E (θ °C )   10 
avec :

ε6 : Allongement relatif du béton bitumineux obtenu à 106 cycles de


chargement (= 100mdéf) ;
E (10°C) : Module d’Young du béton bitumineux à la température de 10°C
(7200 MPa) ;
E (θ°C) : Module d’Young du béton bitumineux à la temp érature de service,
soit 25 °C (= 2450 MPa) ;
kr =10-ubδ : Facteur de risque ou coefficient qui ajuste la valeur admissible au
risque de calcul retenu, en fonction des facteurs de dispersion sur l’épaisseur et sur les
résultats des essais de fatigue ;
u : variable centrée réduite associée au risque r (= - 1,175 au risque de 12%
pour trafic T2)
b – pente de la droite de fatigue du béton bitumineux (= 0, 200)

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δ : Écart - type de la distribution de logNE à la rupture suivant une loi


normale (= 0,864)
NE : Nombre cumulé d’essieu équivalent au standard 13 tonnes pendant la
durée de vie

NE = MJA × 365 × CAM ×


(1 + t )n −1
1− t
MJA – Nombre de poids lourds en Moyenne Journalier Annuel (= 251 par jour et
par sens) ;
CAM – Coefficient d’Agressivité Moyenne des poids lourds (= 0,927)
t – taux d’accroissement annuel du trafic (= 3,5%) ;
n – durée de vie en année

Compte tenu des hypothèses sus cités, t adm = 100.6µdéf pour le béton

bitumineux BB 0/10 et t adm = 88.6 µdéf pour la grave bitume GB 0/12.

III.1.2. Déformation verticale admissible du sol - support


La valeur de déformation verticale admissible εz,ad est donnée par la relation

ε z , ad = 0,012( NE )−0, 222

Après calcul, on trouve z adm = 406.9µdéf

III.1.3. Récaptitulation
Les valeurs admissibles trouvées après calcul sont résumés dans le tableau ci
après :
Tableau 15: Valeurs admissibles
Déformation
Couche CAM NE admissible
(µdéf)
BB 0/10 0.80 4.1698x106 t adm = 100.6
GB 0/14 0.80 3.3358x106 t adm = 88.6
GNT /Sol 1.00 3.3358x106  z adm = 406.9

III.2. VERIFICATION DES CONTRAINTES ET DEFORMATIONS


A l’aide du modèle de Burmister, nous déterminons les sollicitations que
subissent les matériaux de chaussée et le sol – support sous l’effet du trafic. Ces
sollicitations sont ensuite comparées aux sollicitations admissibles.
La vérification mécanique se fait sur deux points:
 une vérification vis – à – vis de la rupture par fatigue, afin que cette
dernière ne se produise pas avant la fin de durée de vie souhaitée pour
une couche de la chaussée, surtout en surface ;
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 une vérification vis – à – vis des déformations permanentes à la surface de


la chaussée et dans le sol support pour qu’elles ne conduisent pas à
l’apparition de déformations excessives en surface (ornière).
En concordance avec la « méthode rationnelle », deux critères sont à vérifier
que :
 l’allongement relatif εt à la base du nouveau béton bitumineux reste
inférieur à la valeur admissible
 la déformation verticale εz à la surface du sol support est inférieure à la
valeur admissible
Le schéma de principe et la feuille de calcul Alizé pour la vérification est montré
par la figure 36:
Variante 1 : 30CF+32GNT+4BB

Variante 2 : 10CF+30GNT+15GB +5BB

Variante 3 : 30CF+39GNT+ES

Figure 36: Feuille de calcul ALIZE

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Les résultats des calculs de dimensionnement sont résumés dans les tableaux
16 ci – après :
Tableau 16: Dimensionnement
Variante Structure théorique Déformations Observation Structure adoptée
t(bb)=84.3
1 30MS+32GNT+4BB z(gnt)=322.3 admissible 30MS+32GNT+4BB
z(PF)=397
t(bb)=39.3
t(gb)=90.3
2 10CF+30GNT+15GB0/14+5BB0/10 Admissible 10CF+30GNT+15GB0/14+5BB0/10
z(gnt)=146.6
z(PF)=273.4
z(gnt)=590.8
3 30MS+39GNT+EST (tricouche) Admissible 30MS+40GNT+ES (tricouche)
z(PF)=403.4
Etant donné le nombre de trafic (classe T1), il est suggéré d’adopter la variante
n°01 et n°02. La variante n°3 est donnée à titre in dicatif.

IV. ETUDE GEOTECHNIQUE DE FONDATION DE L’OUVRAGE D’ART

L’ouvrage concerné franchi la rivière d’Ampasimbe, à environ 400m du Fokontany


Ambaniala (Figure 5).

IV.1. HYPOTHESES DE CALCUL

Pour le calcul de la fondation, il s’agit de déterminer le taux de travail du sol de


fondation à partir du fascicule 62-V. Etant donné les caractéristiques géotechniques du
sol en place, avec de très faible portance, une fondation profonde sur pieux foré à la
boue est suggérée:
 Fiche des pieux : 25.00 à 28.00m avec un pas de 1m ;
 Diamètre Φ : 0.80 à 1.20m avec un pas de 0.20m.
 Nappe phréatique : à 1.50m du terrain naturel.
 Hauteur neutralisée : 8.40m

Pour plus de sécurité, on prend comme paramètre de calcul la valeur


pressiometrique au point Pr2 qui est la plus défavorable avec une extrapolation des
résultats préssiométriques à partir de 14.00m jusqu’à 1.5D (avec D: diamètre de pieu)
en dessous des pieux, en se référant avec la courbe pénétrométrique et la coupe des
sols en place.

IV.2. COUPE SYNTHETIQUE

Au vue des résultats pénétrométriques (§I.1.1) et des résultats pressiometriques


(§I.1.2), on peut tracer la coupe synthétique du site ci après :

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Figure 37: Coupe synthétique du sol sur l’emplacement du pont d’Ampasimbe (LNTPB, 2013)

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IV.3. RESULTATS DE CALCUL

Les résultats de calcul sont résumés dans le tableau suivant.


Tableau 17: Fondation profonde
Ancrage Diamètre Qpl Qsl Qu Qc QELS QELU
(m) (m) (kN) (kN) (kN) (kN) (kN) (kN)
0.8 2 506 889 3 394 1 875 1 339 2 425
21 1 3 132 1 111 4 243 2 344 1 674 3 031
1.2 3 759 1 333 5 092 2 812 2 009 3 637
0.8 3 165 949 4 114 2 247 1 605 2 939
22 1 3 956 1 186 5 142 2 808 2 006 3 673
1.2 4 748 1 423 6 171 3 370 2 407 4 408
0.8 3 693 1 022 4 715 2 562 1 830 3 368
23 1 4 616 1 278 5 894 3 203 2 288 4 210
1.2 5 539 1 534 7 073 3 843 2 745 5 052
0.8 3 485 1 110 4 595 2 519 1 800 3 282
24 1 4 357 1 387 5 744 3 149 2 249 4 103
1.2 5 228 1 664 6 892 3 779 2 699 4 923
0.8 3 485 1 198 4 683 2 581 1 844 3 345
25 1 4 357 1 497 5 854 3 227 2 305 4 182
1.2 5 228 1 797 7 025 3 872 2 766 5 018

Avec :
Qsl : charge limite due au frottement ;
Qpl : charge limite à la pointe ;
Qc : charge de fluage ;
Qu : charge limite en compression ;
QELS : Charge de calcul pour vérification à l’ELS ;
QELU : Charge de calcul pour vérification à l’ELU.
Un modèle type de la note de calcul est donné dans le paragraphe ci après pour
un pieu de diamètre 1.00m et ancrage de 21.00m :

IV.4. NOTE DE CALCUL

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V. CONCLUSION PARTIELLE
Au terme de cette étude géotechnique du nouveau tracé de la Rocade Est
d’Antananarivo, on peut tirer les conclusions ci après :
 le long du tracé, on a une succession des couches suivantes :
o éventuel passage d’une couche de sable argileuse gris sur 0.50m
d’épaisseur;
o tourbe noirâtre d’une épaisseur variable de à 0.80 à 6.50m avec
une moyenne de 4.00m;
o En déca, on enregistre la présence du sable moyen brunâtre. La
tarière manuelle a été arrêtée à 7.00/8.00m de profondeur par la
présence d’éboulement de la paroi.
 selon les études effectués à partir de la géométrie du projet et des donnés
géotechniques issus des investigations, le remblai est stable sous les
conditions suivants :
o Décaissement de la couche supérieure sur 2.00m de profondeur ;
o Mise en place d’un géotextile de renforcement avant le
remblayage ;
o Mise en œuvre des banquettes latérales suivies de quelques
enrochements pour éviter la rupture rotationnelle du remblai ;
o Selon la hauteur du remblai, entre 2.00 et 4.00m, une sur hauteur
de 0.40 à 0.82m sera à prévoir pour compenser le tassement ;
o Le temps de consolidation est estimé à 29mois ;

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 au dessus du corps de remblai, et compte tenue du trafic prévisionnel sur


le projet Rocade Est, ainsi que la connaissance des matériaux utilisés, la
structure de la chaussée proposée est :
o Variante 1 : 30cm de CF+32cm de GNT+4cm de BB
o Variante 2 : 10cm de CF+30cm de GNT+15cm de GB + 5cm de BB
 pour l’étude géotechnique du pont d’Ampasimbe, une fondation sur pieu
foré à la boue a été suggérée compte tenu de la faible résistance
dynamique des couches en profondeur. La charge admissible varie de
1339 à 2766kN à l’ELS et 2425 à 5018kN à l’ELU

 pour la vérification des gisements, par rapport à l’étude faite en 2010, on


peut dire que les matériaux de substitution restent intacts sauf pour celui
d’Ambohibato (482175m3). Par contre, pour les matériaux de remblai, les
gisements sont presque épuisés.

 pour la recherche des nouveaux gisements, quatre (04) sites ont été
répertoriés aux alentours de la RN58b. La puissance totale obtenue est
de 315000m3.

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CONCLUSION GENERALE

Le présent ouvrage s’est consacré surtout sur le volet «Etudes géotechniques du


tracé » en vue de construire la Rocade Est reliant la RN2 au boulevard de Tokyo, qui fait
ressortir en détail l’étude des gisements, l’étude de stabilité du remblai sur zone
compressible, le dimensionnement de la chaussée et les études géotechniques de
fondation des ouvrages d’art. Il aborde également les contextes géologiques, climatiques
et pédologiques afin de voir l’aspect général du projet.

Le projet de construction de la Rocade Est apportera un changement majeur sur le


développement des réseaux routiers afin d’améliorer les conditions de déplacements dans
l’agglomération.

La Rocade Est d’Antananarivo traverse la zone des formations du socle cristallin


d’âge Précambrien de Madagascar, dans le domaine d’Antananarivo et essentiellement
constitué par des roches éruptives et métamorphiques, des migmatites granitoïdes, des
charnockites. La morphologie du terrain traversé présente un complexe de bas fond et
plaine situant à une altitude entre 1257m et 1265m avec une partie aménagée en rizières
et autre partie en zone compressible. Des collines sont également aperçus aux alentours
tel le granite d’Ankatso et la grande carrière d’Ambohimahitsy. Le climat de la région est
caractérisé par une saison sèche bien marquée, type humide mésothermique ou
thermoxérochiménique tropical. La température moyenne est de 18.2°C et une
précipitation de 1.263mm.

En majeure partie, le tracé de la Rocade Est d’Antananarivo achevale une zone


compressible et demande beaucoup de matériaux sélectionnés. Sur la base des
estimations des quantités de matériaux disponibles (315 000m3) à des distances
raisonnables du projet, en tablant sur une moyenne de 15 km, la solution adoptée est le
remblai sur sols compressibles.

Le long du tracé, les sondages effectués ont confirmé la succession des couches
suivantes :
o éventuel passage d’une couche de sable argileuse gris sur 0.50m
d’épaisseur;
o tourbe noirâtre d’une épaisseur variable de à 0.80 à 6.50m avec une
moyenne de 4.00m;
o En déca, on enregistre la présence du sable moyen brunâtre. La
tarière manuelle a été arrêtée à 7.00/8.00m de profondeur par la
présence d’éboulement de la paroi.

Les résultats des essais in situ et au laboratoire ont permis de proposer un modèle
conceptuel de réalisation du tracé. La hauteur du remblai à mettre en œuvre est de 2.00 à
4.00m selon la géométrie conçu pour le projet, après substitution du sol compressible sur
2.00m de profondeur suivi de la mise en place d’un géotextile de renforcement. La mise
en œuvre des banquettes latérales suivies de quelques enrochements s’avère nécessaire

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pour éviter la rupture rotationnelle du remblai. Une sur hauteur de 0.40 à 0.82m sera à
prévoir pour compenser le tassement qui sera expiré après une estimation de 29mois.

Au dessus du corps de remblai, et compte tenu du trafic prévisionnel sur le projet


Rocade Est, ainsi que la connaissance des matériaux utilisés, la structure de la chaussée
proposée est :
o Variante 1 : 30cm de CF+32cm de GNT+4cm de BB
o Variante 2 : 10cm de CF+30cm de GNT+15cm de GB + 5cm de BB

Et finalement, étant donné que le tracé rencontre la rivière d’Ampasimbe, un ouvrage


de franchissement sera prévu. Sa fondation doit être de type profond. Ainsi, une fondation
sur pieu foré à la boue a été suggérée compte tenu de la faible résistance dynamique des
couches en profondeur. La charge admissible varie de 1339 à 2766kN à l’ELS et 2425 à
5018kN à l’ELU.

Financièrement, il est donné à titre indicatif que le coût du projet est estimé à deux
milliards cent millions d’ariary, soit le cout par mètre linéaire de six cent millions d’ariary.

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BIBLIOGRAPHIE

[1] BESAIRIE H. (1967) – Itinéraires géologiques le long des principales routes de


Madagascar – Service Géologique, 112 pages

[2] PGRM (2012) – Nouvelles cartes géologique et métallogéniques de Madagascar –


Symposium du 28 et 29 Juin 2012

[3] RIQUIER J. (1954) - Commentaire sur l'humidité du sol - Extrait VO Congrès de la Sc.
du sol –Léopoldville Vol. II, page 128-134

[4] RIQUIER J. (1959) - Note complémentaire sur le bilan hydrique des sols - Tome XI

[5] Document de l’office de la recherche scientifique et technique outre-mer. Institut de


recherche scientifique à Madagascar intitulé « COLLOQUE UNESCO »

[6] ERHART (1926) - Influence de l'origine géologique et des facteurs extérieurs sur la
formation et la valeur culturale des terres latéritiques de l'Est de Madagascar

[7] HERVIEU J. (1960)- Notice sur la carte pédologique de reconnaissance au 1/200.000


feuille n°3 - Publications IRSM –Tsimbazaza

[8] Ministère de l’équipement, du logement et des transports (1993) – Règles techniques


de conception et de calcul des fondations des ouvrages du Génie Civil - Fascicule 62 titre
V

[9] COSTET G. SANGLERAT (1983) - Cours pratique de mécanique des sols (Tome2),
237 pages

[10] GERARD PHILIPPONNAT (1979) – Fondations et ouvrages en terre

[11] CEBTP (1969) – Guide pratique de dimensionnement des chaussées pour les pays
tropicaux – Edition SETRA ,139 pages

[12] PRESCOTT (1952), the comparative climatology – Geograph Rev, page 118

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TABLE DES MATIERES

REMERCIEMENTS 2
SOMMAIRE 3
LISTE DES ANNEXES 6
LISTE DES ABREVIATIONS 7
LISTE DES FIGURES 8
LISTE DES TABLEAUX 9
INTRODUCTION GENERALE 10
FLOW CHART 11

CHAPITRE I : CADRE GENERAL DU PROJET 12


I. SITOLOGIE 12
I.1. CONTEXTES GEOLOGIQUE ET GEOMORPHOLOGIQUE 13
I.2. CONTEXTE CLIMATIQUE 16
I.2.1. CLIMAT ET PLUVIOMETRIE 16
I.2.2. EVAPOTRANSPIRATION 16
I.3. CONTEXTE PEDOLOGIQUE 17
I.3.1. INFLUENCE DU CLIMAT 17
I.3.2. INFLUENCE DE LA VEGETATION ET DE LA ROCHE-MERE 18
II. INVESTIGATIONS GEOTECHNIQUES PRELIMINAIRES 18
III. CONCLUSION PARTIELLE 21

CHAPITRE II: RESULTATS EXPERIMENTAUX GEOTECHNIQUES 22


I. METHODOLOGIE DE RECONNAISSANCE 22
I.1. INVESTIGATIONS IN SITU 22
I.1.1. ESSAIS PENETROMETRIQUES 22
I.1.1.1. DEFINITION – BUT ET PRINCIPE DE L’ESSAI 22
I.1.1.2. RESULTATS DES ESSAIS 24
I.1.2. ESSAIS PRESSIOMETRIQUES 29
I.1.2.1. DEFINITION – BUT ET PRINCIPE DE L’ESSAI 29
I.1.2.2. RESULTATS DES ESSAIS ET INTERPRETATIONS 30
I.1.3. ESSAIS SCISSOMETRIQUES 33
I.1.3.1. DEFINITION – BUT ET PRINCIPE DE L’ESSAI 33
I.1.3.2. RESULTATS DES ESSAIS 35
I.2. ESSAIS DE LABORATOIRE 37
I.2.1. CONDUITE DES ESSAIS 37
I.2.2. RESULTATS DES ESSAIS 37
I.2.2.1. ECHANTILLONS INTACTS 37
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I.2.2.2. ECHANTILLONS REMANIES 41


II. CONCLUSION PARTIELLE 44

CHAPITRE III: ETUDES GEOTECHNIQUES DETAILLEES 44


I. ETUDES DES GISEMENTS MEUBLES 45
I.1. VERIFICATION DES GISEMENTS 45
I.2. RECHERCHE D’AUTRES GISEMENTS 49
II. ETUDE DU REMBLAI SUR ZONE COMPRESSIBLE 52
II.1. STABILITE VIS-A-VIS AU POINÇONNEMENT 54
II.2. CALCUL DE TASSEMENT 55
II.3. RUPTURE ROTATIONNELLE 58
II.4. TEMPS DE CONSOLIDATION 63
III. DIMENSIONNEMENT DE LA STRUCTURE DE LA CHAUSSEE 63
III.1. VALEURS ADMISSIBLES 64
III.1.1. ALLONGEMENT RELATIF ADMISSIBLE DU BETON BITUMINEUX 64
III.1.2. DEFORMATION VERTICALE ADMISSIBLE DU SOL - SUPPORT 65
III.1.3. RECAPTITULATION 65
III.2. VERIFICATION DES CONTRAINTES ET DEFORMATIONS 65
IV. ETUDE GEOTECHNIQUE DE FONDATION DE L’OUVRAGE D’ART 67
IV.1. HYPOTHESES DE CALCUL 67
IV.2. COUPE SYNTHETIQUE 67
IV.3. RESULTATS DE CALCUL 69
IV.4. NOTE DE CALCUL 69
V. CONCLUSION PARTIELLE 71

CONCLUSION GENERALE 73
BIBLIOGRAPHIE 75
TABLE DES MATIERES 76
ANNEXES 77

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ANNEXES
ANNEXE I :
TABLEAU PLUVIOMETRIQUE
Annexe I : Tableau pluviométrique

Tableau n°01 : Pluviométrie Station Mantasoa – Latitude (S. 19°01, E. 47°50) – Altitude : 1 400m

Extrêmes
Année la moins Année la plus
Températures (°)
arrosée (1945) arrosée (1939)
Maxi Mini
Mois
Hauteur Hauteur Hauteur Hauteur
Nb jr Nb jr Nb jr Année Nb jr Année Max Min Moyen
(mm) (mm) (mm) (mm)

Juillet 16.1 11 29.3 11 99.6 23 1944 23.2 12 1952 16.9 8.1 12.5

Août 19.3 15 42.0 11 171.6 22 1937 8.7 9 1943 17.5 8.4 12.9

Sept 11.5 8 17.5 4 51.2 15 1953 9.0 5 1956 19.3 9.4 14.3

Oct 65.6 10 63.6 7 117.5 12 1941 1.8 2 1956 22.4 10.3 16.3

Nov 92.2 2 199.0 16 272.3 22 1942 2.3 3 1943 24.0 12.9 18.4

Dec 179.9 21 739.0 27 739.0 27 1939 40.0 13 1949 24.1 14.2 19.1

Janv 169.2 15 314.4 22 581.7 24 1956 89.7 19 1944 24.0 15.1 19.5

Fev 326.9 19 421.2 22 498.5 26 1938 89.5 17 1936 24.6 15.1 19.6

Mars 85.0 16 417.5 25 417.5 25 1939 77.9 20 1942 23.8 14.7 19.2

Avril 80.8 19 38.5 17 138.0 22 1935 14.7 11 1955 22.2 13.3 17.7

Mai 20.9 9 29.5 11 105.7 18 1952 5.7 4 1943 20.1 11.1 15.6

Juin 1.3 3 18.5 8 72.0 9 1953 1.3 3 1945 18.2 8.8 13.5

Tableau n°02 : Pluviométrie Station Angavokely – Latitude (S. 18°55, E. 47°44) – Altitude : 1 383m

Extrêmes
Année la moins Année la plus
Températures (°)
arrosée (1945) arrosée (1939)
Maxi Mini
Mois
Hauteur Hauteur Hauteur Hauteur
Nb jr Nb jr Nb jr Année Nb jr Année Max Min Moyen
(mm) (mm) (mm) (mm)
Extrêmes
Année la moins Année la plus
Températures (°)
arrosée (1945) arrosée (1939)
Maxi Mini
Mois
Hauteur Hauteur Hauteur Hauteur
Nb jr Nb jr Nb jr Année Nb jr Année Max Min Moyen
(mm) (mm) (mm) (mm)

Juillet 1.6 4 19.5 - 67.1 18 1948 0 0 1955 18.7 8.3 13.5

Août 3.6 4 62.5 17 65.6 19 1952 2.5 1 1955 18.7 8.2 13.4

Sept 1.6 4 54.4 17 54.4 17 1946 1.6 4 1954 21.2 9.4 15.3

Oct 6.4 2 85.7 12 120.8 14 1948 0 0 1956 23.6 10.8 17.2

Nov 79.7 13 416.1 28 416.1 28 1946 60.8 7 1947 24.5 12.3 18.4

Dec 188.2 15 246.9 22 309.3 27 1944 110.9 14 1948 25.0 13.6 19.3

Janv 236.2 17 376.2 28 815.1 28 1948 121.4 14 1949 24.8 14.7 19.7

Fev 35.5 8 446.5 26 446.5 26 1946 35.5 8 1954 24.8 14.1 19.4

Mars 133.9 15 262.3 26 486.9 23 1949 72.7 16 1956 24.3 13.9 19.1

Avril 2.7 2 55.9 - 83.8 12 1953 2.7 2 1954 23.8 13.3 18.5

Mai 2.7 2 31.7 - 66.7 20 1952 2.7 2 1954 21.9 11.5 16.7

Juin 1.6 3 23.4 14 66.6 27 1952 1.6 3 1954 20.0 9.5 14.7

Tableau n°03 : Pluviométrie Station Moramanga – Latitude (S. 19°00, E. 48°00) – Altitude : 912m

Extrêmes
Année la moins Année la plus
Températures (°)
arrosée (1945) arrosée (1939)
Maxi Mini
Mois
Hauteur Hauteur Hauteur Hauteur
Nb jr Nb jr Nb jr Année Nb jr Année Max Min Moyen
(mm) (mm) (mm) (mm)

Juillet 16 10 41 12 89 14 1936 16 10 1945 20.0 10.6 15.3

Août 25 18 25 6 82 13 1941 8 7 1943 20.7 10.4 15.5

Sept 10 8 15 6 49 10 1952 10 8 1945 22.7 11.3 17.0

Oct 26 3 25 8 90 8 1941 5 5 1956 25.8 12.8 19.3

Nov 96 13 154 12 312 16 1952 0.2 1 1943 27.7 14.9 21.3


Extrêmes
Année la moins Année la plus
Températures (°)
arrosée (1945) arrosée (1939)
Maxi Mini
Mois
Hauteur Hauteur Hauteur Hauteur
Nb jr Nb jr Nb jr Année Nb jr Année Max Min Moyen
(mm) (mm) (mm) (mm)

Dec 274 21 340 15 601.5 22 1934 38 11 1950 28.0 16.1 22.0

Janv 128 10 614 27 614 27 1935 76.6 12 1953 27.5 17.6 22.5

Fev 284 18 298 13 438.2 22 1933 77 6 1936 27.7 17.5 22.6

Mars 117 17 138 9 406 25 1944 95 19 1934 26.9 17.0 21.9

Avril 148 20 148 12 172 15 1944 17 14 1955 25.4 15.5 20.4

Mai 19 8 9 2 180 12 1937 4 4 1943 23.4 13.2 10.3

Juin 2 4 34 11 88.5 16 1933 2 4 1945 21.2 11.6 16.4


ANNEXE II :
LES NORMES NF
UE3 MODULE G2 Travaux pratiques de géotechnique - Page 1 / 6

ESSAI PENETROMETRIQUE

ESSAI
PENETROMETRIQUE
Norme NF P 94-115
Norme NF P 94-114

A. OBJECTIF DE L’ESSAI :
Le pénétromètre dynamique est un moyen simple, rapide et économique d’investigation des sols
in situ. Il permet :
- d’apprécier de façon qualitative la résistance des terrains traversés, et de prévoir la réaction
du sol à l’enfoncement de pieux.
- de déterminer l’épaisseur et la profondeur des différentes couches de sol.
- d’effectuer des contrôles de compactage

- d’estimer une caractéristique


de portance, la « résistance
dynamique de pointe » pour
les essais PDA.

B. PRINCIPE DE L’ESSAI :

On enfonce dans le sol par battage, un train de


tiges de faible diamètre muni à son extrémité d’une
pointe, et on mesure le nombre de coups N
nécessaires pour obtenir un enfoncement donné.

1 POURQUOI PROSCRIRE LES ESSAIS AUX


PENETROMETRES DYNAMIQUES DANS LE CAS DES
SOLS COHERENTS SOUS LA NAPPE ?

Année universitaire 2006-2007 Paillier C. IUT St Pierre –Département Génie civil


UE3 MODULE G2 Travaux pratiques de géotechnique - Page 2 / 6

ESSAI PENETROMETRIQUE

C. QUESTIONS : ETUDE DES NORMES NF P 94 114 et 94 115 :


2 Quels sont les types de sols dans lesquels on réalise des essais aux pénétromètres
dynamiques type A et B ?

3 Quelle est la limite de profondeur pour ces essais ?

4 Quelle sont les différences entre un essai PDA et un essai PDB ? Quel essai permet
d’évaluer la capacité portante du sol ?

5 Définir la notion de « refus » pour un essai PDB et pour un essai PDA ?

6 Au bout de quel enfoncement imposé mesure t’on le nombre de coup pour un essai PDB ?
Expliquer alors la différence avec le mode opératoire proposé au paragraphe D.

7 Quels sont les différences entre le matériel mis à votre disposition et le matériel décrit dans
la norme NF P 94 115 ?

8 Donner les avantages et les inconvénients d’un essai PDB par rapport à un essai PDA.

D. REALISATION D’UN ESSAI PENETROMETRIQUE IN SITU:


MANIPULATION : essai type PDB (NF P 94 115)

1- Peser ou mesurer l’ensemble des éléments du pénétromètre :


- Masse du mouton
- Masse de l’enclume + pointe + tige guide
- Masse d’une tige
- Section de la pointe
- Hauteur de chute du mouton
2- Réaliser 1 essai in situ dans l’enceinte de l’IUT:
- Mettre en place la pointe au pied de la 1ere tige et assembler l’enclume + tige guide +
mouton
- Enfoncer la pointe dans le sol
- Commencer l’essai (15 à 30 coups /mn) en comptant le nombre de coups nécessaires pour
enfoncer VERTICALEMENT le train de tiges jusqu’à la première graduation (10 cm).
- Renseignez la fiche de sondage fournie.
- Poursuivre l’essai jusqu’au refus en ajoutant les tiges nécessaires.
3- Retirer l’ensemble du matériel du terrain !
En cas d’extraction difficile, un dispositif mécanique avec douille de serrage est disponible ...
4- Repérer sur un plan du site l’emplacement des sondages effectués
Vous réaliserez une implantation sommaire à l’aide d’un décamètre.
5- Résultats
ƒ Tracer la courbe Nd10 = f(z) sur la feuille d’exploitation fournie.
ƒ Commenter les résultats obtenus.

Année universitaire 2006-2007 Paillier C. IUT St Pierre –Département Génie civil


UE3 MODULE G2 Travaux pratiques de géotechnique - Page 3 / 6

ESSAI PENETROMETRIQUE

Reconnaissance de sol au PENETROMETRE DYNAMIQUE


Opérateurs : Dossier
FICHE DE SONDAGE
Lieu du sondage : Date :
N° du sondage : 1
Cote NGF :

Masse mouton
Masses frappées : pointe + enclume + tige de guidage
Masses d’une tige
Hauteur de chute
Section de la pointe

Profondeur (m) Nb de coups Nb de tiges Observations


(nd10)

Année universitaire 2006-2007 Paillier C. IUT St Pierre –Département Génie civil


UE3 MODULE G2 Travaux pratiques de géotechnique - Page 4 / 6

ESSAI PENETROMETRIQUE

SONDAGE au pénétromètre DYNAMIQUE PDB

Effectué conformément à la norme NF P 94-115

Sondage n°: 1 Masses mouton :


Date : Hauteur de chute :
Masses frappées :
Opérateurs : Longueur d’une tige :
Section de la pointe :
Pointe : perdue - récupérable

Nombre de coups : nd10


10 20 30 40 50 60 70 80
0,000
Profondeur en m

1,000

2,000

Année universitaire 2006-2007 Paillier C. IUT St Pierre –Département Génie civil


UE3 MODULE G2 Travaux pratiques de géotechnique - Page 5 / 6

ESSAI PENETROMETRIQUE

E. EXPLOITATION DES RESULTATS D’UN ESSAI PENETROMETRIQUE


TYPE A (NF P 94 114)
CAPACITE PORTANTE DU TERRAIN :
La formule de battage dite des « Hollandais », propose pour la résistance dynamique de
pointe :
qd = M2gH/(M+M’)Se (voir norme NF P 94 115)

ATTENTION ! Cette formule, réservée aux essais de type A, est à manier avec beaucoup de
précaution dans le cas des sols cohérents. La valeur de qd peut servir néanmoins à l’estimation
de la capacité portante des fondations superficielles ou profondes (voir DTU 13.12).

Exploiter un dossier de pénétration (essai type PDA) fourni par la société


SORES.
Î Décrire la constitution du sol

Î Après étude des résultats fournis, estimer à quelle profondeur vous semble-t-il intéressant
de fonder le bâtiment projeté ?

Règles d’or : ne jamais considérer comme porteuse une couche ou l’on a simplement
constaté un accroissement brutal de la résistance de pointe si cette couche n’a pas été
traversée sur plusieurs mètres.

Î Estimer la capacité portante q’u et en déduire la contrainte de calcul q’ref

Î En déduire la section d’une semelle isolée reprenant un poteau 200x300 soumis à une
charge ultime : Qu = 800 kN.

Année universitaire 2006-2007 Paillier C. IUT St Pierre –Département Génie civil


UE3 MODULE G2 Travaux pratiques de géotechnique - Page 6 / 6

ESSAI PENETROMETRIQUE

F. EXPLOITATION DES RESULTATS D’UN ESSAI S.P.T. (STANDART


PENETRATION TEST )
L’utilisation du SPT doit être réservée aux sols pulvérulents. Cet essai permet de donner un
profil de nombre de coups N pour enfoncer le carottier standard en fonction de la profondeur.

Travail demandé :

A partir des résultats fournis d’un essai SPT et du DTU 13.12, déterminer la capacité
portante q’u (méthode c et φ) puis la contrainte admissible aux ELS d’une semelle filante
de largeur B = 2 m encastrée ( D= 1m ) dans un massif de sable peu compact ( γd =18
kN/m3) et recevant un chargement non pondérée de 300 kN/ml.

G. COMPTE RENDU :
Etablir un compte rendu complet comprenant en particulier :

ƒ Une description succincte du matériel et des essais réalisés

ƒ Des remarques sur les problèmes rencontrés

ƒ Les procès verbaux d’essais (voir modèle en annexe)

ƒ L’exploitation des mesures (courbes avec échelle adaptée, détails de calculs, tableaux
de résultats). L’utilisation d’un tableur est conseillée.

ƒ Toutes réponses, commentaires et conclusion.

Année universitaire 2006-2007 Paillier C. IUT St Pierre –Département Génie civil


Europe

ESSAI PRESSIOMETRIQUE MENARD


NF P 94-110-1

Ce CPV (Contrôleur Pression Volume) de dernière


génération, dédié à la réalisation d'essais
pressiométriques Ménard suivant la norme NF P 94-
110-1, a été spécialement étudié pour s’adapter aux
conditions de chantier.

Grâce à ses quatre grands manomètres étanches et


de même diamètre, c’est le seul appareil qui permet
à la fois une lecture claire et une comparaison
directe entre les circuits d’air et d’eau pour le respect
de la pression différentielle.

Il est doté d’un détendeur d’une sensibilité


exceptionnelle :

• Maniement très doux et très précis jusqu’à


100 bars.
• Stabilisation instantanée de la pression.

Le volumètre possède un voyant rapproché d’une


échelle de – 20 à 780 cm3 qui permet une lecture
rapide.

Par sécurité, celui-ci est protégé par une plaque


translucide en polycarbonate très résistante aux
chocs.

Contrôleur Pression Volume (CPV)

Principaux avantages :
• Lecture rapide du voyant de mesure
• Manipulation facile
• Haute sensibilité Acquisition des
• Très précis données d'essais
pressiométriques par
• Robuste
boîtier Pressiolim
• Léger : boîtier en aluminium

ZA des Côtes ● 17, rue Jean Monnet ● F-78990 Elancourt ● France


Tel : +33(0)1 39 38 60 22 ● Fax : +33(0)1 39 38 60 42
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Europe

ESSAI PRESSIOMETRIQUE MENARD


NF P 94-110-1

Spécifications Techniques :

• Ensemble entièrement conçu en aluminium


• 1 manomètre 0x250 bars (pression bouteille).
• 2 manomètres 0x25 bars grande taille, diamètre 100 mm.
• 2 manomètres 0x60 bars grande taille, diamètre 100 mm.
• Masse : 22 Kg
• Monté sur trépied pour une meilleure stabilité
• Volumètre avec son voyant de mesure jusqu’à 800 cm3

De plus, sa sérigraphie de couleurs différencie les fonctions eau


et air, rendant ainsi son utilisation intuitive. Les prises sont
munies d’un système de détrompeur.

L’ensemble sur son trépied amovible est élaboré d’origine pour


recevoir des capteurs de pression et de volume pour la
prédisposition aux systèmes d'enregistrement de données
PressioLIM et PocketLIM.

Options :

• Kit manomètre externe pour basse


(0x6 bars) ou haute (0x100 bars)
pression.

• Prédisposition pour connexion au


Modulscan (enregistreur de données
d'essai pressiométrique) ou au
Multiscan (enregistreur commun aux
essais pressiométriques et aux
paramètres de forage sur sondeuse
géotechnique).

Enregistreurs des paramètres de


forage et de l’essai pressiométrique
PressioLIM
Pocket LIM

Logiciel PRESSIOMIG

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Tel : +33(0)1 39 38 60 22 ● Fax : +33(0)1 39 38 60 42
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ANNEXE III :
FICHES DES ESSAIS DE LABORATOIRE
Rocade est reliant la RN2 au boulevard de Tokyo ANNEXE III
Etudes géotechniques du tracé
Rocade est reliant la RN2 au boulevard de Tokyo ANNEXE III
Etudes géotechniques du tracé
Rocade est reliant la RN2 au boulevard de Tokyo ANNEXE III
Etudes géotechniques du tracé
Rocade est reliant la RN2 au boulevard de Tokyo ANNEXE III
Etudes géotechniques du tracé
Rocade est reliant la RN2 au boulevard de Tokyo ANNEXE III
Etudes géotechniques du tracé
Rocade est reliant la RN2 au boulevard de Tokyo ANNEXE III
Etudes géotechniques du tracé
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ANNEXE IV :
FICHES DES GISEMENTS
METHODOLOGIE DE RECOT.TruAISGANCE
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Graphique no ..........
GISEMENTS MEUBLES

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GISEMENTS MEUBLES

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CARACTERISTIQUES GEOTECHNIQUES DU MATERIAU


ESSAIS D max Limites d'Atterbero Classification
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ANALYSE GRANULOMETRIQUE

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modules 4a 44 41 38 34 31 2a 2,4 21 18 diamàtre équivatent (sédimentométrie)

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Matériaux
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Observations
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CARACTERISTIQUES GEOTECHNIQUES DU MATERIAU


ESSAIS D max Limites d'Atterbero Classification
D'IDENTIFICATION (mm)
%F<80p WL E.S
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gr 03518.â5m. lg,6 Àb 6e. 9.0 Àq Àr"5 9u

ANALYSE GRANU LOMETRIQUE

200mm 1OO 50 31,5 20 14 10 5 2 1 0,50,42 O,2 O,1O,08 0,O5 O,O2 O,O.lmmsp 2|L 1 p 0,5p O,2F
modules 4A 44 41 3a 34 31 2A 2,4 2'l 18 diamètre équivalent (sédimentométris)
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GISEMENTS MEUBLES

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Sondage: ! positif O négatif Surface exploitable :


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A.P.S.
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Matériaux
exploitables ttr, t.l5 Cm: I O6.000 Utilisation

Observations
ANNEXE V :
CARTE DES GISEMENTS
Titre : Modèle conceptuel de réalisation d’un Rocade reliant la RN2 au
boulevard de Tokyo
Mémoire présenté par : RAKOTOVAO Andriatiana Marcellin
Lot : VA 9Abis Tsiadana – 101 Antananarivo
Contact : +261 32 40 121 22 ou +261 34 02 121 22
Email : rktv.marcellin@gamail.com
Nombre de page : 77
Nombre de figures : 37
Nombre de tableaux : 17

RESUME
A l’entrée de la ville d’Antananarivo, la RN2 en provenance de Toamasina, avec son grand
port, se perd dans un réseau de voies urbaines mal calibrées avec le trafic lourd. Les gros porteurs
sont astreints à des horaires contraignants pour pouvoir livrer leurs marchandises. Le stationnement
de ces gros véhicules sur les bas côtés des routes nationales perturbe la circulation des véhicules
ordinaires et isole temporairement les communes périphériques.
Le prolongement du Marais Masay jusqu’au boulevard de Tokyo permettra aux gros porteurs
de ne plus s’aventurer au réseau de ruelles qui passe par le centre ville. L’ouverture de cette voie
permet également de mieux drainer le flux de transport entre la périphérie Est et la capitale
Antananarivo.
La faisabilité technique du projet nécessite une étude approfondie notamment sur la partie
géotechnique, où la grande partie du tracé se trouve dans des zones compressibles, essentiellement
sur plaine à l’Est de la butte de Soamanandrariny.
Les essais in situ et au laboratoire ont permis de modéliser le tracé, de localiser les gisements qui
pourront être utilisés pendant la construction et de faire le predimensionnement de la chaussée et de
l’ouvrage de franchissement.
A priori, le terrassement consiste à effectuer une purge sur 2.00m d’épaisseur des matériaux
compressibles en les substituant par des matériaux d’emprunt. Au dessus de ceux- ci se trouve un
remblai compacté avec une hauteur varie de 2.00m à 4.00m. Pour la partie supérieure du
terrassement (PST), trois variantes de structure de la chaussée ont été proposée :
• variante 1 : 30cm de MS + 31cm de GNT + 4cm de BB
• variante 2 : 10cm de MS + 30cm de GNT + 15cm de GB + 5cm de BB
• variante 3 : 30cm de MS + 39cm de GNT + EST

Mots clés : in situ, chaussée, route, trafic, bitume, géotextile, géotechnique, CBR, penetromètre,
pressiomètre, consolidation, poinçonnement, glissement, rotationnel, emprunt.
ABSTRACT
In the entrance of Antananarivo city, the National Road n°2 from Toamasina and its big
economical port gets lost in urban badly calibrated ways with the terrible traffic. So that truck needs to
bind their schedules to be able to deliver their goods. The car park of these big vehicles on the sides
of the national road is perturbing a lot the circulation of the ordinary vehicles and temporarily isolates
the peripheral municipalities.
The continuation of the Masay marsh, up to the Tokyo Boulevard will let the jets to avoid city
center’s busy ways. This new way project will also allows draining the transport flow between the
periphery and the capital.
The technical feasibility of the project requires a serious study, especially on the geotechnical
side, where main part of the project is located in compressible zones, essentially on the East plain of
the Soamanandrariny.
The in situ and laboratory test allowed to conceive the plan, to localize fields planned to be
used during the construction and to make the meadow sizing of the pavement and the crossing work.
The earthworks consists a replacement on 2.00m thickness of failed area while substituting
them by materials of borrow pit. To the over of those - is an embankment for 2 to 4meters.
Three structure variants of the pavement are proposed:
• variant1# 30cm subgrade + 31cm granular material + 4cm asphalt concrete
• variant 2 # 10cm subgrade + 30cm granular material + 15cm granular asphalt + 5cm asphalt concrete
• variant 3 # 30cm subgrade + 39cm granular material + surface dressing.

Key words: in situ, Pavement, road, traffic, bitumen, geotextile, geotechnical, CBR, Penetrameter,
Pressure meter, Consolidation , shear failure, landslide, Rotational, borrow pit.

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