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Étude hydrologique

des bassins de la Comba


(République Populaire du Congo) (‘1
111.MOLINIER
Maître de Recherche à I’ORSTOM

RÉSUI&

Ce document fait la synthèse des résultats obtenus SUT les bassins versants expérimentawx de la Comba en République
Populaire du Congo, au cours des périodes 1957-58 et 1972-76. L’étude porte principalement sur l’analyse du. mécanisme
des pr&ipitations et du ruissellement sur chacun des bassins. Elle a permis de dbterminer les relations qui lient la lame
ruissel8e et la pluviométrie ainsi que les paramètres de f0rm.e des i~~~drogrammes de crue aux caractéristiques physiques
et morphologiques de ces bassin.s.
Cette anal,yse aboutit à une estimation des &bits de crues exceptionnelles pour des bassins de superJicie ,variant de
1 ci 100 km” situés dans des zones hydrologiquement semblables.

ABSTRACT : Hydrological study of the Comba basins.

This document analyses the data obtained for the experimental Comba basin.s (People’s Republic of Congo) in the
years 1957-1958 then 1972-1976.
This study mainly deals with the analysis of rainfall and surface runoff processes on each basin. It allows the deter-
mination of the relatiowhip betzoeen rainfall excess and precipitations as tue11 as the parameters of jlood hydrograph
which are linked with the physical and morphological characteristics of these basins.
Such an analysis aims to an. estimation of the exception.al peak discharges for basins located in hydrologically
similar areas‘ with surfaces ranging from 1 to 100 km2.

INTRODUCTION

L’ensemble des bassins de la Comba en République Populaire du Congo est situé $ l’ouest de la ville de Mindouli
à 150 km de Brazzaville à la limite nord du Plateau des cataractes.
En février 1957, un premier bassin versant représentatif avait été aménagé pr&s de la ferme de Mpassa. Les
observations se sont poursuivies jusqu’en mai 1957 et ont repris en décembre 1957 pour être arrêtées définitivement
en mai 1958. La station limnigraphique installée sur la Comba contrôlait un bassin versant de 22,3 km” de super-
ficie. Les résultats de cette étude ont été utilisés pour évaluer le débit des pointes des crues décennales dans la zone
de savane traversée par la voie ferrée devant relier le (( Congo-Océan )> 2 la ville de Mbinda afin de dimensionner
les ouvrages de franchissement des cours d’eau.
Dans le cadre du programme de recherche sur les mécanismes hydrologiques, l’étude de ce bassin a été reprise
en octobre 1972. La station principale a été installée 5 km en amont de l’ancienne station où elle contrôlait un
bassin de 17,5 kmZ. Deux sous-bassins ont été aménagés ; l’un au sud sur la Mazoumbou (bassin no 1) de 3,25 km”-
représentatif des terrains schiste-gréseux à relief accidenté, l’autre sur un affluent rive droite de la Comba (bassin
no 2) de 1 ,18 km2 représentatif des terrains schiste-calcaires et du relief de collines. Les travaux de terrain se sont
achevés en juin 1976.

(1) Etude exécutée dans le cadre des accords conclus entre le Ministère congolais de la Recherche Scientifique et I’ORSTOM.

Cah. ORSTOM, sér. Hydrol., vol. XVIII, n”s 273, 1981 75


(M.) Moli.nier

En 1965, une station du réseau avait été installée sur la même rivière près du village de Comba. Ce bassin
versant de 90 km” (bassin no 5) englobant le bassin principal (bassin n o 4) fait l’objet d’une étude un peu plus
succincte au paragraphe 6.
De 1972 à 1976, les travaux de terrain ont été réalisés successivement par MM. ROUCQUEROL, CHART~ER,
BARILLY, GATHELIER, THEBE et GRANDIN sous la responsabilité de E. CADIER jusqu’en juillet 1973 et de M. MOLI-
NIER à partir de cette date.
Un premier rapport [12] a été rédigé en janvier 1979 laissant une large place aux observations de terrain et
aux résultats obtenus. Cette note reprend ces résultats mais complète l’analyse du mécanisme des précipitations
et du ruissellement notamment en étudiant la variation de la relation lame ruisselée/hauteur de précipitation en
fonction de la dimension des bassins et de leurs caractéristiques physiographiques. Le dernier paragraphe donne une
estimation des débits de crues exceptionnelles pour des bassins versants théoriquement homogènes et de superficie
comprise entre 1 et 100 km3.

SOMMAIRE

Introduction
1. Le milieu physique
1 .l . Situation et caractéristiques physiques
1.2. Géomorphologie et Géologie
1.3. Pédologie
1.4. Végétation

2. Données cli.matiques
2.1. Généralités
2.2. Régime pluviométrique dans la région de Mpassa
2.2.1. Pluviométrie mensuelle et annuelle
2.2.2. Pluviométrie journalière
2.3. Analyse de la pluviométrie sur le bassin
2.3.1. Equipement
2.3.2. Pluviométrie mensuelle et annuelle
2.3.3. Pluviométrie journalière
2.3.3.1. Pluviométrie journalière moyenne sur les bassins
2.3.3.2. Coefficient d’abattement
2.3.4. Etude des averses
2.3.4.1. Corps de l’averse
2.3.4.2. Durée de l’averse
2.3.4.3. Etude des intensités
2.3.4.4. Hyétogrammes classés
2.3.4.5. Averses et corps d’averses exceptionnels

3. Equipement hydrombtrique et étalonnage


3.1. Sous-bassin BV 1 - (t Abattoirs )>
3.2. Sous-bassin BV 2 - <(Déversoir o
3.3. Bassin BV 4, - (( Téléphérique 1)
4. Etude du ruissellement
4.1. Généralités
4.1.1. Caractéristiques des crues
4.1.2. Facteurs conditionnels du ruissellement
4.1.3. Relation entre la lame ruisselée et la hauteur de l’averse
4.1.4. Hydrogramme des crues
4.2. Sous-bassin BV 1
4.2.1. Précipitation limite de ruissellement
4.2.2. Relation entre la lame ruisselée et la hauteur de l’averse
4.2.3. Forme des crues
4.2.3.1. Crues moyennes
4.2.3.2. Crues fortes

76 Cah. ORSTOM, sér. Hydrol., ml. XVIII, 1106 2-3, 1981


Etude hydrologique des bassins de la Comba

4.3. Sous-bassin BV 2
4.3.1. Précipitation limite de ruissellement
4.3.2. Relation entre la lame ruisselée et la hauteur de l’averse
4.3.3. Forme des crues
4a.3.3.1. Crues moyennes
4.3.3.2. Fortes crues
4.4. Bassin principal BV 4
4.4.1. Précipitation limite de ruissellement
4.4.2. Relation entre la lame ruisselée et le corps de l’averse
4.4.3. Forme des crues
4.4.3.1. Crues moyennes
4.4.3.2. Fortes crues

5. Prédéterm~ination des crues exceptionnelles


5.1. Approche statistique
5.2. Estimation par les relations averses-crues
5.3. Caractéristiques des plus fortes crues observées
5.4. Caractéristiques des crues annuelles et décennales
6. Etude du bassin, 7205
6.1. Généralités
6.2. Equipement hydro-météorologique et étalonnage
6.3. Etude du ruissellement
6.3.1. Relation entre la lame ruisselée et la hauteur de l’averse
6.3.2. Forme des crues
6.4. Evaluation des crues annuelles et décennales
6.4.1. Approche statistique
6.4.1.1. Débit maximaux annuels
6.4.1.2. Ensemble des crues observées de 1972 à 1976
6.4.1.3. Lames ruisselées
6.4q.2. Estimation à partir de la relation averse-lame ruisselée
6.4.2.1. Crue annuelle
6.4.2.2. Crue décennale
6.4.3. Caractéristiques des crues annuelles et décennales

7. Bilan hydrologique de surface


7.1. Bilan mensuel et annuel pendant la période d’étude
7.2. Etude des modules à la station 5
7.3. Bilan hydrologique moyen annuel
8. Débits des crues exceptionnelles des bassins de 1 à, 100 km2
Bibliographie
A7wzeze.s

1. MILIEU PHYSIQUE

1.1. SITUATION ET CARACTÉRISTIQUES PHYSIQUES

Le bassin de la Comba est situé à quelques kilomètres à l’ouest de la ville de Mindouli, au nord du plateau
des cataractes. La Comba qui draine ce bassin est un tributaire de la Loukouni, elle-même affluent du Niari. L’en-
semble se compose d’un bassin principal appelé bassin n 0 4 (BV 4) et de deux sous-bassins emboîtés : à l’amont,
le bassin no 1 (BV 1) représentatif des parties élevées et à l’aval, le bassin no 2 (BV 2) dans la région des collines.

Cah. ORSTOM, sér. Hydrol., vol. XVIII, noa 2-3, 1981 77


(M.) Molinier

SITUATION

B.R.E. CONGO
ç
?AZZAVlLLE

0 390 520km

0 410 820 1230 1640m

D’oprks photographies odriennes

Bassin no S

Fig. 1. - Bassins versants de la Comba

Cah. ORSTOM, sér. Hydrol., vol. XVIII, n“” 2-3, 1.981


Etude hydndogiqur des bassins de la Comba

La forme de ces bassins est relativement compacte et le rÉseau hydrographique y est très ramifié. Le point
culminant qui est à l’altitude 610 m se situe aux confins du sous-bassin n o 1. L”exut.oire du bassin principal est défini
par les coordonnées 40 18' 00” S et 14,o 15’ 34” E.
Cet ensemble est englobe par un bassin de 90 km” contrôlé par une station située sur la même rivière près du
village de Comba.
Les principales caractéristiques physiques de ces quatre bassins sont données dans le tableau ci-dessous.

TABLEAU 1.1.

B J’l BV2 B J74 B v.5

Superficie A .................. 3,25 kme 1,18 km” 17,5 kms 90 km”


Périm&e P .................. 8,30 km 4*,92 km 19,7 km 53.2 km
Coefficient de compacité Kc .... 1,30 1,28 1,33 1.58
Point culn-hant .............. 610 m 4441 m 610 m 610 m
Altitude exutoire .............. 375 m 350 m 335 m 290 m
Altitude moyenne ............ 411 m 406 m 417 m 4,03 m
Rect. equiv. : Long. L ......... 3,lO km 1,81 km 7,52 km 22,62 km
» » : Larg. 1 ......... 1,Oj km 0,65 km 2,33 km 3,98 km
Indice be pente Ip ............ 0,266 0,209 0,174 0,112
Indice global de pente Ig ....... 65,2 m/km 33,7 m/km 25.6 m,km 10,5 m!km
Densité de drainage Dd ....... 4,,16 5,53 4,28
Rapport de conUuence Rc ..... 3,90 3,20 3,80
F$pport de longueur Rl.. ...... 2,09 1,40 1,94

C’est sur le bassin no 1 que l’on rencontre les pentes les plus accentuées. Avec un indice de pente de O,ZT, on
peut classer ce bassin dans la catégorie R5 (classification ORSTOM), alors que les bassins no 2 et 4 feraient plutôt
partie de la catégorie R 4 et le bassin no 5 de la catégorie R 3.

1.2. GÉOMORPHOLOGIE ET GÉOLOGIE

Ces bassins sont situés dans une région géologiquement et morphologiquement complexe. On peut cependant
distinguer deux unités géomorphologiques bien distinctes qui sont sous la stricte dépendance de la géologie :
- Une zone de hautes collines (450 à 600 m) gréso-argileuse dans la partie sud du bassin qui est formée par
l’étage inférieur de la série de la Mpioka. Elle est constituée de deux niveaux argileux qui encadrent uu niveau
gréseux. Le sommet des plus hautes collines est formé de grès arkosiques. Sur les fortes pentes on rencontre des grès
et des argilites où les affleurements de grès altérés rouges sont particulierement visibles.
- Une zone plus basse au relief varié et irrégulier qui encadre la Comba et ses affluents. Elle est formée par
les étages supérieurs et moyens de la série schisto-calcaire. L’étage supérieur est constitué de calcaires en gros bancs
ou en plaquettes qui affleurent sur le flanc des hautes collines ou sous forme de collines isolées dans les parties basses.
Sur le BV 2, ‘cet étage est représenté dans la partie sud, par des calcaires marneux à cherts. L*étage moyen ceinture
l’étage supérieur et forme le sous-bassement des basses collines et des zones planes. Il est caractérisé par l’abondance
des silicifications et la grande variété des faciès. Sur le BV 2, il domine dans le secteur nord et nord-ouest et semble
surtout constitué d’argilite.
A ces deux zones, on peut ajouter celle du flot colluvio-alluvial et des sols hydromorphes sur alluvions que l’on
rencontre dans les bas-fonds.
L’érosion est très active aussi bien sur les pentes des hautes collines gréso-argileuses que sur les pentes des
moyennes et basses collines calcaires. Il y a formation de ravines et rigoles qui dans le cas des hautes collines donnent
naissance à des lavakas qui récoltent les eaux de ruissellement des parties les plus hautes et sont le point de départ
de marigots temporaires. On assiste à une érosion en nappe assez forte qui dénude la surface des sols et enleve les
horizons supérieurs. Sur les moyennes et basses collines, les petits sommets sont érodés par plaques et les sols sur
pente présentent de faibles épaisseurs de terre meuble au-dessus des horizons grossiers. Cette érosion fait apparaître
à la surface du sol de la plupart de ces collines de nombreux cailloux et blocs de calcaires.

Cah. ORSTOM, sbr. Hydrol., vol. XVIII, nos 2-3, 1981 79


(A!I.) Molinier

1Ao 16 E ‘f” j 14' 17 E

A.17 S nno

4920 s

+
14.14 E lAo 17 E

V Pluviomètre
J Pluviogrophe hebdomadaire
J Pluviogrophe journalier

Limnigrophe
$

@ Numéro de la station
+ S.M. Stotion méteorologique

Echelle
0 500 1000 1500 2000
- I

Fig. 2. - Carte topographique et d’équipement

80 Cal~. ORSTOM. sér. Hydrol., ml. XVIII, nos 2-3, 1.981


Etude la.ydrologique des bassins de la Comba

1.3. PÉDOLOGIE

Les études des pédologues exécutées par B. DENIS en 1972 et D. MARTIN en 1973 et 1974, montrent que la
ferrallitisation est le processus pédogénétique majeur dans cette région, mais celle-ci peut prendre des aspects
diffkents.
Dans la zone des hautes collines gréso-argileuses, on passe d’un sol très évolué typique sur les sommets et au
début des pentes à un sol qui, tout en restant ferrallitique fortement dessaturé, devient de moins en moins évolué au
fur et à mesure que l’on se rapproche des parties les plus basses en contact avec la zone schiste-calcaire. A mi-pente,
alors que la déclivité est souvent forte et l’érosion importante, on rencontre des sols typiques rajeunis sur grès. Plus
bas, sur les pentes encore fortes, les sols sont pénévolués modaux. Ils font le contact avec les sols dérivés des dolo-
mies calcareuses du schiste-calcaire de l’étage supérieur.
En ce qui concerne la zone des basses et moyennes collines, un aperçu est donné par l’étude très complète de
D. MARTIN effectuée sur le BV 2. Cette étude est résumée ci-dessous (cf. aussifig. 4).

Deux unités de classification ont été distinguées :


1) Les sols peu évolués complexes comprenant :
- les sols à hydromorphie sur alluvions ;
- les sols sur alluvions-colluvions.

2) Les sols ferrallitiques fortement dessaturés comprenant :


- les sols typiques indurés ;
- les sols typiques colluvionnés ;
- les sols typiques remaniés ;
- les sols pénévolués modaux ;
- les sols rajeunis pénévolués remaniés.

1) Sols peu évolu6s com,plexes


Ils n’occupent que 5% de la superficie du bassin n 0 2. On les rencontre le long de l’axe principal de drainage
dans la partie aval pour les sols à hydromorphie sur alluvions et un peu plus en amont pour les sols sur alluvions-
colluvions. Sur ce dernier type de sols, aux alluvions se joignent les colluvions en provenance directe des collines à
fortes pentes voisines.

2) Sols ferrallitiques fortement dessatwrés.


- Sols typiques indu.r6s. Ils se localisent sur les lignes de crètes Est et Nord du bassin. Lorsqu’il existe un
horizon humifère normal, ces sols sont assez perméables, mais leurs possibilités d’emmagasinement d’eau sont
plutôt faibles. La disparition de l’horizon limoneux-argileux entraîne, au contraire, un fort ruissellement.
- Sols typiques colluvi.onn.Gs. Ils forment une bande de largeur variable sur la rive sud du cours d’eau. La
granulométrie étant très voisine de celle des sols précédents, avec cependant davantage de limon fin, la perméabilité
de ces sols est donc à peu près identique avec, toutefois, des possibilités d’emmagasinement d’eau plus élevées.
- Sols typiques remaniés. Ces sols occupent toute la partie sud du bassin, ainsi que toutes les pentes de l’Est
et du Nord-Est. Ces sols qui occupent 50% de la superficie du bassin sont des textures assez variables mais tou-
jours assez fines. Les teneurs en argile sont comprises entre 30 et 50%. L’absence d’une couche superficielle humi-
fère meuble et poreuse ne permet pas à l’eau de pluie de s’inf?ltrer, le ruissellement est donc particulièrement
important.
- Sols pénévolués modaux. Ce sol est très peu représenté sur ce bassin. Il n’occupe que le sommet d’une
colline au nord du bassin.
- Sols rajeunis pbnévolués remaniés. Ils occupent la plus grande partie des crètes et des pentes du nord et
nord-ouest, soit environ le quart du bassin. La présence fréquente d’éléments grossiers en surface ne devrait pas
faciliter l’infiltration bien que celle-ci paraisse relativement bonne. Cependant, à faible profondeur, on trouve une
importante proportion de plaquettes d’argilite, puis d’argilite massive qui en font un horizon imperméable. Ces
sols doivent donc être considérés comme imperméables après les premières pluies.

On retrouve les mêmes types de sols dans le reste du bassin principal et notamment les sols typiques remaniés
et les sols rajeunis pénévolués remaniés dans la partie centrale et à l’est.
Dans l’ensemble ces sols sont imperméables et donc favorables au ruissellement. De plus, lorsque les horizons
supérieurs sont pauvres en matières organiques et relativement riches en limons ce qui est le cas des sols typiques
colluvionnés et encore plus des sols typiques indurés, on observe un phénomène de Qbattance » qui rend l’horizon
superficiel imperméable dès le début des averses par colmatage des pores grossiers par une petite quantité de limons.

Cah. ORSTOM, sér. Hydrol., vol. XVIII, 6’s 2-3, 1981 81


CM.) Moliniw

Gràs arkoiiquo

Gràa,orgilitc, bràch.

Colcoire en ploqoatfci

Calcairar mornoux

Echelle

D’apro, D.MARTIN .zt ,Q.BOSSENO

Fig. 3. - Carte géologique - Bassin principal

125 250 375 500 m


A O,,.,
.S PEU EVOLUES COMPLEXES

Sol$ 0 hydromorphia sur ailuviOn5

Sols LUT olluvion5-colluvion,

SOLS FERRALITIQUES FORTEMENT DESATURES

Sols rypiqucr indvrgs

Sol5 typiquoi colluvion&s

D’crpt-èr D.MARTIN at R.BOSSENO ---I-e

Fig. 4. - Carte pédologique - Bassin no 2

82 Cala. ORSTOM, sér. H-ydrol., vol. XVTII, n”s 2-3, 1981


Etude hydrologique des bassins do la Cnmba

1.4. VÉGÉTATION

La couverture végÉtale est constituée essentiellement par une savane arbustive à végétation graminéenne
d’Hbyparrhbzia. Les galeries forestières ne sont importantes que dans la partie sud du bassin, où elles peuvent
remonter assez haut sur le flanc des collines. C’est le cas du BV 1. Sur le reste du EV 4, on ne rencontre que quelques
arbres dans les bas-fonds. De plus, cette savane +t 2ssez dégradée par le bétail dont les pâturages occupent la
quasi-totalité de la partie du bassin principal située au nord de la route de Mindouli.

2. DONNÉES CLIMATIQUES

2.1. GÉNÉRALITÉS

Le climat de 12 région de Mindouli, comme pour l’ensemble de la plaine du Niari, est du type équatorial de
transition caractérisé par deux saisons des pluies alternant avec deux saisons s&ches de durée et de sévérité inégales :
- Une première saison des pluies d’octobre à janvier au cours de laquelle les pluies sont très abondantes,
notamment en novembre qui est le mois le plus pluvieux de l’année.
- Une saison sèche appelée <<petite saison s&che )> qui n’est en fait qu’une période où l’on observe une diminu-
tion plus ou moins sensible du nombre et de l’importance des averses. Sa durée est très variable. Elle a lieu en général
au cours du mois de janvier ou février.
- Une deuxième saison des pluies de fin février à début juin avec un maximum en mars ou en avril.
- Une saison sèche très sévère de juin à septembre au cours de laquelle les averses sont généralement très
faibles et très rares pour ne pas dire inexistantes.
Le tableau ci-dessous présente quelques caractéristiques climatiques relevées à 12 station météorologique de
Lebriz-Sainte-Marie située à une cinquantaine de kilomètres à l’ouest du bassin. La période d’observation s’étend
sur six ans, de 1971 à 1976. T max, T min et T moy sont les moyennes mensuelles des températures journalières
maximales, minimales et moyennes en OC. E. PICHE représente l’évaporation mensuelle en millimètres donnée par
un évaporomètre Piche.

J F nI A M J J A S 0 N D AIUlEe

T. Max. 31,3 32,3 32,.9 32,8 32,l 29,5 28,6 29,3 31,7 32,4 31,4 30,6 31.2
T. Min. 21,4 21,7 22 1 21,8 20,9 18,7 17,3 18,0 19,9 21,6 21.5 21,‘s 20,5
T. Moy. 26,2 27,0 2711 27,3 26,6 24,f 23,o 23,8 26,2 27,0 26,4 26,2 25,9
E. Piche 40,2 45,3 4,8,8 443,o 40,5 42,2 48,5 62,6 72.5 71,2 44,7 38,l 598

Les températures varient assez peu au cours de I’année, le maximum a lieu en mars ou avril et le minimum en
juillet au milieu de la saison sèche.
L’évaporation mensuelle mesurée sur le Q piche 1) reste relativement constante de novembre à juillet où elle
oscille entre 40 et 50 mm. Au cours de la saison sèche, celle-ci augmente assez rapidement pour atteindre son maxi-
mum en septembre avec 72,5 mm.
Au début de l’année 1973, une station météorologique 2 été installée près de la ferme de M~assa. Celle-ci com-
prenait un abri météo normalisé, un bac évaporatoire de 1 m2, un pluviomètre (P 1) et un héliographe.
La série de tableaux 2.1. donne, pour les quatre années d’étude, les températures maximales, minimales et
moyennes en OC, l’humidité relative moyenne journalière en o/O et l’évaporation mensuelle sur bac de 1 m2 en mm.
Les températures moyennes sont en général moins élevées qu’à 12 station de Le Briz. Ceci s’explique par le fait
que notre station était installée près d’un cours d’eau où les températures sont sensiblement plus faibles.

Cah. ORSTOM, sér. Hydrol., ml. XVIII, nos 2-3, 1981 83


(M.) Molinier

TABLEAU 2.1.

DONNÉE§ CLIMATOLOGIQUES SUR LE BASSIN VERSANT

Températures maximales

J F M A M J J A S 0 N D Année

1973 29,4 82,5 32,C 29,9 29,6 27,0 27,2 29s 30,2 29,9 29,5 -
1974 31.0 31.1 30,9 .31,5 31,2 28,4 27,6 28,3 30.0 31,0 30,3 29,2 30,o
1915 29,9 31.5 31,l 3f,6 31.1 28,8 26,6 27,9 30,2 29,9 29,a 29,9 29,9
1976 29,7 30,3 37,3 30,9 30,8 28,5 26.8 26,3 29,7 29,9 28.9 29,0 29.3
-------y-- ---
hI0yl3nIle 30,2 30,6 31,5 31,6 30,a 28,8 27,o 27,4 29,9 30,3 29,7 29,s 29,8

Températures minimales

1973 19,6 21,2 21,9 21,3 18,8 17,l 17,3 18,8 21,4 21,0 22,l
1974 20,6 20,a 21,o 21,3 22,l 18,4 16,l 17,5 19,8 21,4 21,5 21,o 20,l
1975 21.1 21,6 21,9 22,3 21,8 20,o 18,6 17,Q 20,l 21,5 21,l 20,9 20,7
1976 20,8 20,6 21,3 20,8 20,6 17.3 Id,7 17,l 19,9 20,7 20,9 21,3 19,7
---------- -. -. -
MOyenIle 21.0 20,7 21,4 21,6 21,5 18,6 1G,G 17,3 19,7 21.3 21,l 21,3 20,2

Températures moyennes

1973 - 23,8 2G,2 25.9 24,5 22.9 21,5 21,7 24,0 24,8 24,3 24x,2
1974 22,l 24,7 24,7 25,l 26.6 22,6 21,0 22,3 24,5 26,2 24,8 24.0 24.0
1975 24.8 25,2 25,3 25,4 24,8 22,9 21,7 22.3 24,6 24,7 24,l 24,3 24,2
1976 24,5 24,4 25,l 25,0 24,8 22,3 20,3 21,4. 23,9 24,3 23,9 24,0 23,7
----p-p--- ---
M0yHlIll3 23,8 24,5 25,3 25,4 25,2 22,7 21,1 21,9 24,3 25,o 24,3 24,l 24,o

Humidité relatiae

1973 - - 84,0 85,O 48,O 86,5 82,0 79,5 7G,O 81,O 85.0 86,O -
1974 86,0 85,O 85,O 85,5 84,5 84,0 81,0 76,0 7d,O 78,O 84,0 86,5 82,5
1975 X.5,6 83,O 84,5 84,O 83,O 82,O 79,5 73,0 7?,0 77,5 84,0 84,O 81.0
1976 82,5 X3,0 82,O 82,0 80,O 81,5 74,5 74.0 71,o 75,o 81.0 83.0 79,0
-------y-- ---
Moyenne 84,5 83,5 84,0 84,0 84,0 83,5 79,5 75,5 73,o 78,O 83.5 86,O 81,5

Evaporation

1973 - - - 87,7 74,5 75,5 78,5 96.8 119.2 104,3 73,7 79,s -
1974 88.7 89,2 90,4 84,5 99,8 82,7 95,4 106.0 1 IY,*3 113,a 77,6 72,3 1120
1975 85.5 99,3 107,7 95,l 94.2 80,l 80,7 110,8 1.36,1 97.0 73,6 102,o 1162
1976 87.6 92,6 100,3 96,3 96,8 91.0 101,2 89,0 117,5 114,0 78,O 79,l 1143
-------Y--- --
Moyenne 87,3 93,7 99,5 90,9 91,3 82,3 89,0 100,7 123,O 107,3 75,7 83,2 1124

84 Cah. ORSTOM, sér. Hydrol., vol. XVIII, 1~0s 2-3, 1981


Etude hvdroloniaue des bassins de la Comba

L’humidité relative moyenne varie de 73% en septembre à 85% en novembre. Celle-ci est assez constante
puisque, hormis les mois de saison sèche, les valeurs sont très voisines de 84%.
Sur quatre années d’observations, I’évaporation moyenne annuelle est de 1 124 mm soit 3,08 mm/jour. Le
maximum est atteint en septembre (mois le moins humide) avec une valeur de 4,lO mm/jour et le minimum en
novembre : 2,52 mmfour.

STATION LE BRIZ-STE MARIE

./--*---- \ ,.---A. T MAX


--.A*
./.-.-*-. .y*--. T MOY
\ /
*--r).
.-.-*-a.. --s-s T MIN
./
A..,.

BASSIN VERSANT

.-’ H-C’..
-----‘-. T ,.,CX

/’ ”
*y”\ /
.A ‘-‘\,/
\ ./ Eb.
J F ,., b M J J p1 S 0 N 0

Fig. 5. - Température et évaporation

2.2. RÉGI&~E PLTJVIOMÉTRIQUE DANS LA RÉGION DE MPASSA

Autour du bassin de la Comba, il existe plusieurs postes pluviométriques observés plus ou moins régulièrement.
Le plus ancien est celui de Mindouli pour lequel les premiers relevés remontent à 1926. Malheureusement, les lacunes
et erreurs sont assez nombreuses et diminuent la qualité de l’échantillon. Il manque, en particulier, les relevés de
1930 à 1948 et les résultats des dernières années semblent trop élevés. La méthode des doubles cumuls montre qu’il
y a une discontinuité dans les relevés à partir de 1973. Or, une enquête a permis de constater qu’en février 1973,
l’emplacement du pluviomètre avait été changé. Le poste le plus fiable semble être celui de la mission évangélique
de Ngouedi, où les observations ont commencé en 1939 et se sont poursuivies de façon continue jusqu’en 1978. Ce
sont ces deux postes qui ont été retenus pour l’étude de la pluviométrie dans cette région.

Cah. ORSTOM, SE~. Hydrol., ml. XVIII, no6 2-3, 1981 8.5
CM. ) Molinier

Fig. 6. - Pluviométrie mensuelle à Mindouli Fig. 7. - Pluviométrie mensuelle à Ngouedi

O.Ol-
(r
O,Ol-
A
0,02- 0,02- g
.a a>
g
.$
0*05- .g 0,05- Y
t
OJO- OD

0,20- WJ-

0,30- WO-

0,40- 0,40-

0,50- 0,50-

opo- 0,60-

0,70- 0,70-

p0- Q80-

wo-

ii/ ,/ 1500 2000


, PmS2 499-1 500
, / 1000
, 1500
, Pmm 2000
, ~

Fig. 8. - Pluviométrie annuelle à Mindouli Fig. 9. - Pluviométrie annuelle Ngouedi

86 Cah. ORSTOM, sér. Hydrol., vol. XVIII, nos 2-3, 19Si


Etude hydrologique des bassins ds la Comba

2.2.1. Pluviométrie mensuelle et annuelle

Les figures 6 et 7 donnent une représentation de la pluviométrie mensuelle aux stations de Mindouli et Ngouedi
avec, pour chaque mois, les fréquences théoriques de dépassement exprimées en %. Le mois le plus pluvieux est
généralement le mois de novembre ; en moyenne la hauteur d’eau précipitée est de 284 mm à Mindouli et de 258 mm
à Ngouédi. Cette représentation graphique met en évidence la succession des différentes saisons citées précédemment.
Le volume précipité au cours des deux saisons des pluies est à peu près identique : 41 oh du total lors de la première
saison d’octobre à décembre et 37”/ du total annuel lors de la deuxième saison de mars à mai. La petite saison sèche
de janvier et février n’est que tres légèrement marquée (21 yo du total annuel) alors que pendant les quatre mois
(juin à septembre) de la grande saison sèche le volume précipité, n’est que de 1 o/. du total annuel.
Aux échantillons des hauteurs annuelles à Mindouli (29 valeurs) et à Ngouédi (38 valeurs), on a ajusté les lois
de GAUSS, GALTON et GOODRICH. Les ajustements les plus satisfaisants sont représentés sur les figures 8 et 9 ; il
s’agit de la loi de GALTON à Mindouli et de la loi de Goodrich à Ngouédi.
A Mindouli, la pluviométrie moyenne annuelle est de 1 487 mm avec un intervalle de confiance à 95% de
+ 99 mm et un écart-type de 272 & 70 mm (IC à 95%). A Ng ouédi la pluviométrie moyenne annuelle est de
1 410 mm avec un intervalle de confiance à 95% de & 86 mm et un écart-type de 272 & 61 mm (IC à 95%).
La pluviométrie annuelle de récurrence 5, 10, 20 et 50 ans est donnée dans le tableau ci-dessous :

t5 ans 10 ans 20 ans 50ans

Mindouli Année humide 1704 1 846 1 971 2123


Année skhe 1256 1159 1085 1007
Ngouedi Année humide 1643 1737 1810 1886
AI&~ sèche 1 191 1 047 921 774

22.2. Pluviométrie journalière

L’étude des précipitations en 24 heures a été faite sur les mbmes postes. A Ngouedi on a retenu 28 années et à
Mindouli 15 années.
Deux lois ont été utilisées : la loi de P earson III et la loi exponentielle généralisée (Goodrich) tronquée avec
troncature. Le seuil de troncature est 10 mm. Le tableau ci-dessous donne les hauteurs théoriques des précipitations
journahères pour diverses récurrences ainsi que la valeur du xa et sa probabihté au dépassement pour Ies deux lois.

Mindouli Ngouedi

Goodrich Pt%WsoIL Goodrich PeQrSOlZ

1 an 86 88 81 82
2 ans 101 103 94 96
5 ans 120 122 111 114
10 ans 134 f37 125 128
20 ans 149 153 138 142
50 ans 168 173 155 160
100 ans 183 188 169 174

Il,7 6,95 Il,20 10,42


0,07 0,14 0,26 0,24

Les figures 10 et 11 donnent une représentation graphique de ces ajustements.

Cah. ORSTOM, sér. Hydrol., vol. XVIII, nos 2-5, 1981 87


(M.) Mdinier

Fig. 10. - PluviomBtrie journalière 3~Ngouedi Fig. 11. - Pluviométrie journalihe à Mindouli

1973-1974 1974-1975

1975-1976

Fig. 12. - Pluviométrie annuelle sur les bassins versants

88 Cah. ORSTOM, SE~. Hydrol., vol. XVIII, no* 2-3, 1981


E.ude hvdrolorique des bassins de la Comba

Le nombre de jours de pluies par an varie expérimentalement de 83,6 à Mindouli à 90,2 à Ngouédi. D’après les
ajustements ce nombre est compris entre 75,3 et 87,9. Pour les pluies supérieures à 10 mm les valeurs sont plus
constantes : à Mindouli on observe, en moyenne 42,0 jours pour lesquels la hauteur de pluie est supérieure à 10 mm
et 40,8 jours à Ngouédi ; statistiquement cette valeur varie de 42,8 à 45,3.
En tenant compte d’une part de la proximité de la station de Mindouli et d’autre part du plus grand nombre
d’observations à Ngouédi, on retiendra comme hauteurs de précipitations ponctuelles dans la région de Mpassa
les valeurs suivantes :

Récurrence : 1 an 2 ans 5 ans 10 ans 20 ans 50 ans 100 ans


Hauteur : 84 98 117 130 145 165 180

Nombre de jours de pluie par an : 81 j.


Nombre de jours où P > 10 mm : 44 j.

2.3. ANALYSE DE LAPLUVIOMÉTRIE SUR LE BASSINVERSANT

2.3.1. Equipement

L’équipement pluviométrique comprenait pour le bassin principal et les deux sous-bassins 14 pluviomètres,
5 pluviographes journaliers et 8 pluviographes hebdomadaires (cf. graphique 2) soit au total 27 appareils ; ce qui
correspond à des densités de 1 appareil pour 0,41 km2 sur le bassin no 1, 1 appareil pour 0,30 km3 sur le bassin no 2
et 1 appareil pour 0,65 km2 sur le bassin no 4. Deux autres pluviomètres et un pluviographe longue durée équipaient
le bassin no 5.
Pour mieux connaître la répartition spatiale et temporelle des averses, deux pluviographes journaliers avaient Bté
installés sur chacun des sous-bassins :
PE 14 et PE 24 pour le bassin no 1 ;
PE 2 et PE 5 pour le bassin no 2.

2.3.2. Pluviombtrie men,suelle et annuelle

Les premiers relevés pluviométriques ont eu lieu le 23 octobre 1972 au P 1 à la station climatologique. Tous les
autres appareils situés sur le bassin no 4 ont. été installés entre le 1 er novembre et le 21 novembre 1972. Les obser-
vations se sont poursuivies jusqu’en juin 1976 avec quelques interruptions durant les saisons sèches au cours des-
quelles les pluies sont pratiquement nulles. On a reporté sur le tableau 2.2. les valeurs mensuelles observées sur
chacun des bassins versants au cours des quatre saisons d’études. La pluviométrie du mois de novembre 72 a été
reconstituée à l’aide des relevés effectués aux postes dEjà en place à cette époque. Des crues particulièrement fortes
au cours de ce mois permettent de penser que celui-ci a été très pluvieux. D’ailleurs aux postes l? 2,3 et 5 on relève
des hauteurs journalières particulièrement fortes entre le 9 et le 15. Au PI, il est tombé pendant ces 7 jours 269,7 mm
dont 105,l le 12 et 75,8 le 9. Au P 2 le total pour cette période est de 223,l mm avec une pluie de 106 mm le 12.
La pluie d’octobre a été estimée d’après les observations faites à Mindouli, Ngouedi et Sainte-Marie de la Bouenza.
En moyenne on remarque que le tot.al annuel est presque toujours plus fort sur le bassin no 1, à l’exception
de la saison 75-76. Il peut même y avoir des différences assez importantes ; ainsi au cours de la saison 73-74, la plus
pluvieuse, il est tombé 137 mm de plus sur le bassin n 0 1 que sur le bassin no 2, différence qui provient essentielle-
ment des mois de novembre et avril.
La comparaison avec les postes cités au paragraphe 2.2. montre que la répartition au cours des deux saisons
des pluies est légèrement différente. Sur le bassin, il pleut généralement un peu plus au cours des mois de mars à mai
qu’au cours des mois d’octobre à décembre, respectivement 41 o/. et 38% du total. Pour les postes de la météorologie
nationale les pourcentages sont inversés. En fait, cette inversion de chiffres n’est pas très significative pour quatre
années d’études seulement. Elle peut être tout simplement due au déficit des mois de décembre 1972 et novembre
1974.
En janvier et février, on a à peu près le même pourcentage (20%), sauf en 1974 où la petite saison sèche a été
inexistante, ce qui explique la forte pluviométrie de la saison 1973-74.

Cah. ORSTOM, sér. Hydrol., vol. XVIII, ~6’8 2-3, 1981 89


CM. ) Molinier

TABLEAU 2.2.

PLUVIOMÉTRIE MENSUELLE ET ANNUELLE SUR LES BASSINS

Juil. Août Sept. Oct. NOV. Déc. JLZWJ. Fév. 1%fars Avril Mai .Juin Total

1972-73 - - - (50) (360) 135,6 146,s 89,0 191s 382,5 217,l 0 1572
1973-74 0 0 Il,6 38,3 402,l 232.4 374,5 183,7 263,0 363.9 89,2 0 1 959
1974-7s 0.1 O,3 2.0 125,l 238,2 251,3 197,6 169,l 321,2 302,l 93.2 0,4 1701
1975-76 0 0 0,s 204,l 400,a 149.3 72,4 156S 116,8 228,3 62,5 - 1 391
--~-----~----
Moyenne 0 Q,l 4,7 104,4 350,3 192,2 197,a 149.6 223.1 319,2 115,5 O,l 1656

Bassin no 2

Juil. Août Sept. Oct. NOV. Déc. JWW. FL%. Mars Avril Mai .Juin Total

1972-73 - - - (50) 34,6,8 127.5 139,9 85,3 197.0 373,2 157.1 0 1477
1973-74 0 0 9,9 27,0 304,6 200.4 357,7 221,6 286,l 317,5 97,7 0 1822
1974-7s 071 076 w 95.5 218,5 226,0 207,9 198,4 347.2 302,o 66.9 172 1666
1975-76 0 0 0,5 171.2 383,4 126,5 72,l 155,4 14~2,l 330,7 80,9 - 1463
-------------
Moyenne 0 0,2 4,1 85,9 313,3 170,l 194.4, 165,2 243,l 330.9 100,7 074 1608

Juil. Août Sept. oct. NOU. DhC. JlZIW. Féu. 1MWS Ami! Mai Juin Total

1972-73 - - - (50) (330) lJ5,6 f43,l 89,4 197.7 389,0 211,6 0 1556
1973-74 0 0 10.8 31,7 371,o 214*,3 371,0 194,l 248,6 331,o 86,7 0 1860
1974-75 %1 0,7 2-4 119,9 221,6 237,2 194.4 157,5 311.3 294,7 81.5 0.7 1622
1975-76 0 0 013 18839 402.7 137,6 76.9 142,3 131,O 256.0 66,4 - 1402
--P--------P-
Moyenne 0 0.2 4.,5 97,6 331,3 183,7 196,4# 146,0 222.2 317.7 Ill,6 02 1 611

Malgré la fermeture du bassin en juin 1976, les observations se sont poursuivies au pluviomètre Pl de telle
sorte que l’on possède sept années hydrologiques complètes (juillet a juin) de relevés à ce pluviomètre.
1974-75 : 1 627 mm
1972-73 : 1 559 mm 1975-76 : 1 433 mm 1977-78 : 1 234 mm
1973-74 : 1 873 mm 1976-77 : 1 524 mm 1978-79 : 1 377 mm
(moyenne : 1518mm)

Pour les quatre années d’exploitation des bassins la pluviométrie moyenne tombée sur le BV 4 est pratiquement
identique à celle enregistrée au P 1. Une étude statistique succincte de la pluviométrie annuelle observée en P 1 per-
met d’estimer grossièrement la fréquence d’apparition des hauteurs annuelles précipitées sur ce bassin.
Saison 1972-73 : proche de la moyenne
Saison 1973-74 : excédentaire de fréquence 1125 environ
Saison 1974-75 : légèrement excédentaire
Saison 1975-76 : légèrement déficitaire.

90 Cnh. ORSTOM, sér. Hydrol., vol. XVIII, noa 2-3, 198f


Etude hydrologique des bassins de la Comba

La figure 12 donne les isohyètes annuelles pour les trois dernières années hydrologiques. On remarque que si
la pluviométrie sur le bassin 1 est en général beaucoup plus forte que sur l’ensemble du bassin 4, la hauteur relevée
au pluviographe no 14 est systématiquement plus faible que celle renregistrée aux postes voisins. Ainsi, sur 39 averses
supérieures à 40 mm au PE 14, 6 seulement ont été supérieures à celles relevées au poste P 25 voisin. La corrélation
est assez bonne (r = 0,961) et le pourcentage moyen PE 14/P 25 est de 92,4%. D e même sur 31 valeurs mensuelles
3 sont pratiquement égales aux deux postes et une seule est supérieure au PE 14, encore s’agit-il de la pluviométrie
du mois d’octobre 1973 qui était assez faible (33,6 mm et 40,3 mm). Le pourcentage moyen PE 14/P 25 est presque
identique : 928%. La différence est donc systématique. Elle provient du choix de l’emplacement de ce pluviographe.
En effet, celui-ci est situé sur une ligne de crête assez exposée au vent alors que le P 25 est situé au fond d’un talweg
dans un endroit plus protégé.
Pour l’ensemble du bassin, la répartition mensuelle des précipitations admet les valeurs maximales et minimales
suivantes :

Juil. Août sept. oct. NOV. Déc. Janv. Fév. Mars Aoril Mai Juin

Maximum 034 172 40,o 234,4 465,2 251,4 422,4 235,9 354,6 465,l 261,4 2,8
Minimum 0 0 0 14.5 185 3 90,9 60,7 12,5 91,3 194,l 46,4 0

En moyenne, les mois les plus arrosés sont ceux de novembre et d’avril. Mais c’est au cours du mois d’avril
que les plus fortes crues ont le plus de chance de se produire. En effet, à cette époque, le sol est relativement bien
saturé ce’ qui favorise le ruissellement.

2.3.3. Pluviom&ie journalière

2.3.3.1. Pluviométrie journalière moyenne sur les bassins

Les relevés complets commencent au milieu du mois de novembre 1972 pour se terminer en juin 1976 ; soit
une période inférieure à 4 ans. Afin d’étendre cette période à 4 années, comme pour la pluviométrie annuelle on
a complété les mois manquants : septembre, octobre et novembre 1972.
Le tableau 2.3. donne pour chacun des bassins et sous-bassins le nombre de pluies par classes de 10 mm relevé
au cours de cette période. On observe que l’effectif de la tranche de 0,l à 10 mm est particulièrement important et
représente environ 60% du nombre total de jours de pluie. Ceci provient du fait que l’on a pris en compte un très
grand nombre de valeurs inférieures à 1 mm qui souvent ne proviennent que de la condensation sur les parois du
pluviomètre. De plus, il peut arriver que quelques pluies de très faible hauteur ne tombent que sur une seule partie
du bassin ; lors du calcul de la pluviométrie moyenne par la méthode de Thiessen ces valeurs sont étendues à l’en-
semble du bassin ce qui revient à multiplier le nombre de ces petites pluies. C’est pour cela que sur le bassin no 4,
qui comporte 27 appareils, on a observé 342 pluies inférieures à 10 mm, alors qu’il n”y en avait que 273 et 290 sur
les bassins no* 1 et 2.
Malgré la brièveté de la période d’observation, l’étude statistique de la répartition journalière moyenne sur
les bassins a été faite en ajustant à ces échantillons la loi de Goodrich tronquée avec un seuil de troncature à 10 mm.
Les valeurs caractéristiques portées dans le tableau 2.4,. montrent que le nombre théorique de jours de pluies de la
classe (O-10 mm) est très nettement inférieur au nombre observé alors que pour les pluies supérieures à 10 mm,
l’observation donne des résultats équivalents ; ceci justifie donc la troncature faite à 10 mm.
Le tableau 2.5. donne pour le bassin principal et les deux sous-bassins les hauteurs de précipitations journa-
lières moyennes en 24 heures pour différentes récurrences et les figures 13 à 15 une représentation graphique de ces
ajustements.
Etant donné la brièveté de l’échantillon, ces valeurs sont présentées avec réserve. Si l’on compare ces résultats
aux valeurs données à la fin du paragraphe 2.2. lors de I’étude de la pluviométrie ponctuelle dans la région de Mpassa,
on s’aperçoit que pour le BV 1 les hauteurs journalières sont supérieures d’environ 10% à celles des stations de réfé-
rence, pour le BV 2 les hauteurs sont comparables et pour le BV 4 elles sont inférieures de 3 à 8%. Avec des échan-
tillons aussi faibles, il n’est pas possible de savoir si ces résultats sont dus au caractère particulier des échantillons
ou si ces tendances sont systématiques. En effet, bien que les conditions orographiques sur le BV 1 favorisent les
très fortes averses, peut-on estimer que les deux valeurs supérieures à 138 mm (cf. tableau 2.3.) observées en avril 73
et en avril 74 sont exceptionnelles ou normales pour cette période de 4 ans ?

Cah. ORSTOM, sér. Hydrol., ml. XVIII, nos 2-3, 1981 91


(ï?f.) &folinier

lllooans 1 IlO.mS Ilan 10lan 1110 Van


8
lOIan

F’ig. 13. - Pluviométrie journalière moyenne SUI le BV 1 Fig. 14. - Pluviométrie journalière moyenne sur le BV 2

\
150

100-

50-

0-
l/looans 1llOalS llan 10lan II10 1 /an 10lan
m
Fig. 15. - Pluviométrie journalière moyenne sur le BV 4 Fig. 16. - Pluviométrie journalière BU pluviomhe PI
1972-1979

92 Cah. ORSTOM, sér. Hydrnl., vol. XVIII, 1~0s Z-3, 1,981


Etude hvdroloaique des bassins de la Comba

TABLEAU 2.3.

EFFECTIF PAR CLASSE

ChWS Effectif
(en mm) BVI BV2 BVd

O,l- 10,o 273 290 342


lO,l- 20,o 84 72 90
20,1- 30,o 51 36 44
30,1- 40,o 22 33 25
40,1- 50,o 12 14 19
50,1- 60.0 14 12 8
60,1- 70,O 5 3 6
70,1- 80,O 6 3 4
80,1- 90,o 3 4 3
90,1-l 00,o 4

95,0 103,4 106,9


Hors classes 138,l 106,l 116,8
143,9

TABLEAU 2.4.

BP-1 BV2 BV4

Total des pluies en quatre ans 6 673,6 6 474,6 6 574,0


Nombre annuel de jours de pluies observt 118,2 118,2 135,8
théorique 92,8 77,7 91,7

Nombre nnnuel de jours de pluies supérieures à 10 mm observé SO,0 45,7 ?JS


théorique 49s 4a,7 51,9

T.ABLEAU 2.5.

PLTJVIOMÉTRIE EN 24 h POUR DIFFÉRENTES RlkURRENCES

Récurrence BVI BV2 BF-4

1 an 92,4 87,8 81,8


2 aIle 108 101 94,5
5 ans 130 119 111
10 ans 146 133 124
20 ans 163 146 137
50 ans 185 164% 154
100 ans 203 177 166

Cah. ORSTOM, sér. Hydrol., vol. XVIII, nos 2-3, 19Sl 93


(M.) YWolinier

Grâce aux trois années d’observations supplémentaires au pluviomètre P 1, on peut, par comparaison avec la
période d’étude 1972-76, donner une nouvelle estimation des hauteurs moyennes journalieres sur chacun des bas-
sins. En P 1, la moyenne annuelle sur la période 72-76 est 1 623 mm alors qu’elle est de 1 518 mm pour la période 72-
79. En fait, si ees trois années supplémentaires font très sensiblement baisser la moyenne annuelle, elles ont une
influence beaucoup plus faible sur la distribution journalière. En effet, en novembre 1978, il est tombé en P 1
une averse de 144,3 mm alors que la plus forte averse pour la période 72-76 n’était que de 112,9 mm. Cette hauteur
exceptionnelle aura donc un poids très important dans l’étude statistique des averses observées en P 1.
On a donc appliqué aux pluies journalières du pluviomètre P 1, une distribution de Goodrich d’une part à la
période 72-76 et d’autre part à la période 72-77. Les résultats obtenus sont portés dans le tableau ci-dessous et sur
la figure 16.

Rbcurrence 1 2 5 10 20 50 100
1972-1976 88,9 103,3 122,4 137,0 151.6 170,9 185,6
1972-I 979 86,O 100,8 120,7 135,9 151,z 171,8 187,4

Bien qu’apportant un gain d’information appréciable, l’introduction de ces trois années supplémentaires ne
modifie que très légèrement les chiffres de la période 72-76. La correction que l’on pourrait apporter aux valeurs
du tableau 2.5 est donc. né.gligeable.

2.3.3.2. Coefficient d’abattement

En comparant les hauteurs moyennes journalières calculées précédemment aux hauteurs ponctuelles à Ngouédi,
à Mindouli et au P 1, on constate que pour le BV 1 le coefficient d’abattement est toujours supérieur à 1, que pour
le BV 2 il oscille autour de 1 et que pour le BV 4 il est toujours inférieur à 1. Cependant cette methode ne peut
donner que des résultats approximatifs car les durées des périodes d’observations sont très différentes sur les bassins
et aux stations de référence. Il est plus logique de comparer la pluie moyenne sur une surface donnée à la pluie
ponctuelle de même probabilité en un point arbitraire de cette même surface. Mais comme l’information pour cette
surface est de courte durée (4, ans), on l’étend statistiquement en admettant que la loi marginale de la pluie ponc-
tuelle est la même que la loi de répartition obtenue à partir d’observations à une station proche observée pendant
une période suffisamment longue. Comme précédemment on a retenu les stations de Mindouli et Ngouédi, auxquelles
on a ajouté le pluviomètre P 1, en supposant vérifiée l’isotropie des précipitations. La distribution retenue est la
loi de Goodrich.
Les résultats obtenus avec ces trois stations de référence sont assez proches les uns des autres. Les valeurs cal-
culées en prenant Mindouli comme station de longue durée sont systématiquement inférieures à celles obtenues à
partir de Ngouédi et très voisines de celles calculées à partir du pluviomètre P 1. Sur le BV 1, le coefficient d’abatte-
ment est remarquablement constant et varie entre 98% et 99%. L es variations sont plus sensibles sur les deux autres
bassins suivant la station retenue et la hauteur précipitée. Pour le BV 2, ce coefficient oscille, en moyenne, entre
95 et 97% et pour le BV 4, entre 93 et 96%.
Ces coefficients appliqués aux pluies ponctuelles de diverses récurrences calculées précédemment pour les trois
stations de référence permettent de déterminer, pour les mêmes fréquences, la pluviométrie journalière moyenne
sur chacun des bassins. En tenant compte du fait que le nombre d’années d’observation croît avec l’éloignement
de la station de référence (7 années en P 1,15 années à Mindouli et 28 années à Ngouédi), on a retenu comme valeurs
définitives la moyenne calculée à partir de ces trois stations. Elles sont données dans le tableau 2.6 ci-dessous.

TABLEAU 2.6.

PLUVIOYÉTRIE MOYENNE JOURNALIÈRE SUR LES BASSINS

RGClbTTenCe 1 2 5 10 20 50 100

BVI 83 97 116 130 144 163 178


BV2 82 95 113 726 140 158 171
BV4 80 94 111 124 137 155 168

94 Cah. ORSTOM, sér. Hydrol., vol. XVIII, n*a 2-3, 1981


Etude hydrologique des bassins de la Comba

En se reportant au tableau 2.5. qui donne les hauteurs de diverses fréquences calculées à partir de la pluvio-
métrie moyenne effectivement observée pendant quatre ans, on constate que pour le BV 1 celles-ci sont nettement
supérieures à celles portées dans le tableau ci-dessus. Pour le BV 2 elles sont à peine plus fortes et pour le BV 4 elles
sont identiques. Ceci prouve que les deux hauteurs moyennes de 138,l et 143,9 mm observées sur le BV 1 sont excep-
tionnelles et ont une fréquence qui ne correspond pas à la période d’étude.

2.3.4. Etude des averses

On a tout d’abord, procédé à l’individualisation des averses qui constituent le total journalier. Dans la suite de
cette étude, deux averses seront considérees comme différentes si elles sont séparées par une pluie d’intensité infé-
rieure à 5 mm/h pendant deux heures. De plus les averses ayant une hauteur totale inférieure à 7,5 mm ont été
ecartées.
Ces critères étant définis, il est assez rare que l’on observe deux averses supérieures à 7,5 mm dans la même
journée. En moyenne, sur les cinq appareils, le cas s’est présenté 2,6 fois par an. Pour toute la période, il y a eu 6 cas
auPE2,8auPE3,10auPE5,11 auPE14et13auPE24(dont6en1975).0 n n’a jamais observé trois averses
au cours d’une seule journée.

2.3.4.1. Corps de l’averse

On considère que le corps de l’averse ou hauteur utile est la somme des tranches de précipitations dont l’inten-
sité est supérieure à une intensité donnée. C’est la partie de l’averse qui a le plus de chance de provoquer le ruisselle-
ment. Afin de ne pas trop compliquer les calculs, on a retenu le même seuil d’intensité pour les trois bassins: il a été
pris égal à 15 mm/h.
Le calcul du corps moyen Cm de l’averse correspondant à la hauteur moyenne de l’averse Pm a été effectué,
pour chacun des bassins, en faisant intervenir la hauteur totale et le corps de l’averse enregistrés sur chacun des
pluviographes situés sur le bassin considéré. Par exemple :
(Cl4 + C24) Pml
Bassin no 1 : Cm 1 =
P14+P24
Pour le bassin ne 2 ce sont les pluviographes PE 2 et PE 5 qui interviennent, et sur le bassin ne 4, les cinq
pluviographes : PE 2, PE 3, PE 5, PE 144 et PE 24.
Sur les cinq séries d’enregistrements, on a calculé le rapport du corps à la hauteur totale de l’averse pour toutes
les pluies supériewres à 50 mm. Les résultats sont les suivants :
PE2 19 averses - rapport : 0,84
PE3 16 averses - rapport : 0,83
PE5 19 averses - rapport : 0,83
PE 14 17 averses - rapport : 0,84
PE 24 14 averses - rapport : 0,84

Pour les très fortes averses on peut donc considérer que ce rapport est voisin de 0,85.
Sur ces 85 valeurs, on a calculé la droite de régression de C en P ; elle a pour équation :

C = 0,91 P - 5 avec P > 50 mm et un coefficient de corrélation de 0,928.

2.3.4.2. Durée de l’averse

Pour des averses supérieures ou égales à 7,5 mm, on a recherché les valeurs caractéristiques de la durée de
l’averse pour différentes hauteurs de celle-ci. Les résultats sont donnés dans le tableau 2.7. A partir de ces données,
on a ajusté une courbe de forme parabolique aux valeurs médianes. L’équation de cette courbe pour les averses
comprises dans l’intervalle 7,5 mm - 100 mm est :
D = 0,0052 (P - 7,5)2 + 1,86 (P - 7,5) + 38

D : durée de l’averse en minutes,


P : hauteur de l’averse en millimètres.

Cah. ORSTOM, sér. Hydrol., vol. XVIII, nos 2-3, 1981 95


(iv.) Molinier

TABLEAU 2.1.

DURÉE DE L’AVERSE

P
Hauwur
de l’averse D = dur& de l’aver.~e en minutes
mm

M0plLlW Minimum

7*5.-l 0 49 35 22 10 197
10-15 55 40 39 5 131
15-20 84 60-65 26 17 240
20-30 92 80-90 36 30 203
30-40 100 95 33 27 225
40-50 138 115 11 50 299
SO-60 162 145-150 6 80 270
60-80 160 190 5 60 228
80-100 188 200 1 90 310
106 303 303 1

2.3.4.3. Etude des intensités

L’étude des intensités des averses a été effectuée dans un premier temps sur les enregistrements de chacun des
pluviographes pour les intensités maximales observées en 5 minutes. L’étude statistique a été faite par ajustement
d’une loi gaussa-logarithmique tronquée avec troncature. Un premier essai avait été effectué par résolution gra-
phique d’une loi exponentielle généralisée. Cette méthode a été rejetée car elle surestimait les intensités pour les
faibles fréquences.
Les averses retenues satisfont aux conditions citées ci-dessus :
- averses supérieures à 7,5 mm ;
- averses séparées par des intensités inférieures à 5 mm/h pendant 120 minutes.
La période de fonctionnement commence au début du mois de novembre 1972 pour PE 2, PE 3 et PE 5 et fin
novembre 1972 pour PE 14 et PE 24 et se termine le 13 mai 1976. Cette période a été étendue à quatre années com-
plètes en extrapolant pour les averses survenues de juin 72 à novembre 72.
Les résultats obtenus pour les intensités maximales observées pendant une période de 5 minutes sont donnés
ci-dessous (résultats donnés en mm/h).

Récurrence 1 an 2 ans 5 ans 10 ans 20 ans

PE2 150 169 195 216 237


PE3 160 f88 228 261 294
PE5 156 180 213 239 267
PE 14 135 151 173 190 207
PE 24 161 188 225 255 284

Il apparaît encore que le PE 14 donne des valeurs systématiquement inférieures à celles obtenues sur les autres
pluviographes.
Les relevés qui comportent le moins de lacunes sont ceux des pluviographes PE 2 et PE 24. Pour l’étude com-
plète des intensités - durées seul le PE 2 a été conservé. En effet, le PE 24, en raison de sa position sur une butte
en amont du bassin risque de donner des résultats fortement influencés par les conditions orographiques.

96 Coh. ORSTOM, 6. Hydrol., vol. XVIII, n-‘s 2-3, 1981


Etude hydrologique des bassina de la Comba

La suite des calculs a donc été effectuée uniquement sur les enregistrements du pluviographe PE 2. Le tableau
2.8. donne l’effectif des classes des hauteurs maximales pour chacune des tranches horaires et le tableau 2.9. les
résultats obtenus pour diffbrentes récurrences par ajustement des valeurs expérimentales à une loi gausso-logarith-
mique tronquée. Dans le tableau 2.8. les classes ont été définies par tranches de hauteurs maximales et non par
tranche d’intensité maximale. Certaines valeurs hors-classes sont données en hauteurs observées.
On a donné sur la figure 17 une représentation des courbes intensité-durée pour diverses récurrences.

TABLEAU 2.8.

EFFECTIF DES HAUTEURS MAXIMALES OBSERVÉES (PE 2)

Tranches horaires (mn)

Classes 5 10 1s 30 45 90 90 120 ISO

Supérieure à
O,l 186 186 186 186 .186 186 186 186 186
2.6. 159 181 183 186 186 186 186 186 186
5.1. 83 152 166 180 183 186 186 186 186
7.6. 38 107 127 167 174 180 185 185 185
10.1. II 68 96 136 145 150 160 161 163
12.6. 4 37 65 112 120 127 130 135 136
15.1. 17,2 23 445 90 103 113 118 119 122
17.6. 17,6 9 26 71 85 94 106 109 110
20.1. 4 17 56 68 79 89 96 98
22.6 27,6 8 45 61 65 73 82 85
25.1 3‘Ll 27.1 37 53 58 63 71 73
27.6 28,4 26 43 50 59 62 68
30.1 29,6 21 34 42 51 56 61
32.6 36,7 16 28 36 40 42 46
35.1 4~7,6 12 19 25 34 35 37
37.6 10 16 21 21 32 34
40.1 8 15 19 25 28 28
45.1 4 10 16 18 21 22
50.1 57,7 8 9 13 13 18
55.1 69.2 6 8 10 11 14
60.1 62.6 8 10 10 12
65.1 65,5 6 9 9 9
70.1 80,l 71,8 6 8 9
80.1 85.5 2 7 7
90.1 90,8 1 3

TABLEAU 2.9.

INTENSITÉS MAXIMALES POUR DIFFÉRENTES RÉCURRENCES


ET POUR DIFFÉRENTES DURÉES

Durée (mn)

Récurrence 5 10 15 30 d5 GO 90 120 180

1 an . . . . . 150 125 112 92 78 67 51 41 28


2 ans . . . . 169 140 126 106 91 80 62 49 34
5 ans . . . . 195 161 14%6 126 111 99 77 62 42
IOans .... 216 177 161 142 127 115 91 73 49
20 ans . . . . 237 193 177 159 143 132 105 84 56

Cah. ORSTOM, sér. Hydrol., vol. XVIII, ILO-y2-3, 1981 97


A
20Q-

150-

‘100-

.
E

Dut èe en mn
150
100
50
- durée
Fig. 17. _ courbes intensité

Fig. 18. - Hyétoçrammes classés

Cah. ORSTOM, sér. HydroZ., vol. XVIII, nos 2-3, 1981

98
Etude hydrolngiqne des bassina de la Comba

2.3.4.4. Hyétogrammes classés

A partir des courbes intensités-durée, on peut déterminer les hyétogrammes classés pour différentes fréquences.
La première tranche correspond à l’intensité en 5 minutes. La deuxième tranche de 5 minutes de durée correspond
à l’intensité de la hauteur maximale tombée en 10 minutes diminuée de la hauteur maximale tombée pendant les
5 minutes précédentes ; la troisième tranche, toujours de durée égale à 5 minutes, correspond à l’intensité de la
hauteur maximale tombée en un quart d’heure diminuée de la hauteur tombée pendant les 10 premières minutes, etc.
Le tableau 2.10. donne la vaIeur des intensités des différentes tranches de temps pour les récurrences 1 an,
5 ans et 10 ans. Les valeurs sont reportées sur la figure 18 qui donne l’allure des hyétogrammes classés.

TABLEAU 2.10.

HYÉTOGRAMMES CLASSÉS DE DIFFÉRENTES RÉCURRENCES

Position Durée Intensité


de la de la
tranche tranche 1 an 5 lzRS 10 ans

5 5 150 195 216


10 5 100 127 138
15 5 86 116 129
20 5 79 110 126
25 5 73 105 124
30 5 64 98 119
35 5 57 89 103
40 5 50 83 99
45 5 44 76 89
50 5 38 68 82
55 5 60 76
60 5 i; 55 71
70 10 25 4’6 56
10 -22 34 43
90. 10 14 23 344
100 10 13 15 23
110 10 9 11 14
120 10 8 9 10
14*0 20 4 5s 6
160 20 2 3 3
180 20 1 2 2,s

2.3.4.5. Averses et corps d’averses exceptionnels

A moins que les averses sur un bassin donné soient toutes du même type, le hyétogramme classé ne peut pas
donner les caractéristiques des averses de différentes fréquences. Une rapide étude statistique de la pluviométrie
tombée en 24 heures au PE 2 permet de comparer ces valeurs à celles obtenues en faisant la somme des différentes
tranches du hyétogramme classé.

Pluviométrie en 24 heures au PE 2 . . . . . . . . . . . 93,5 131 146


Sommes des tranches du hyétogramme classé . . 84,5 125 148

Cah. ORSTOM, sér. Hydrol., vol. XVIII, no* 2-3, 1981 99


(M.) Molinier

L’écart entre ces valeurs est surtout sensible pour la fréquence annuelle. Ceci peut provenir du fait que lors
de l’étude des pluies tombées en 24 heures, on regroupe des averses qui dans l’étude des hyétogrammes ont été
séparées. Comme ce cas ne s’est jamais présenté pour les très fortes averses, on retrouve à peu près les mêmes valeurs
pour les faibles fréquences.
11 n’est donc pas possible de déterminer directement à partir du hyétogramme classé la hauteur du corps d’une
averse de fréquence donnée ; à plus forte raison lorsque l’on passe de l’averse ponctuelle & l’averse moyenne sur
l’ensemble d’un bassin.
Il est préférable de calculer les hauteurs de pluie utile en recherchant la relation moyenne qui lie l’averse et
le corps de celle-ci en reprenant les observations pluviométriques sur chacun des bassins. On a retenu une relation
linéaire de C en fonction de Pm, pluviométrie moyenne sur le bassin supérieure j 50 mm.

BVI :n=22 C = 0,921 Pm - 5,4 Coefficient de corrélation = 0,942


BV2:n=18 C = 0,886 Pm - 2,7 Coefficient de corrélation = 0,934
BV4:n=16 C = 0,797 Pm - 1,8 Coefficient de corrélation = 0,900

Ensuite pour déterminer les hyétogrammes des averses exceptionnelles propres à chaque bassin? on s’inspire
du hyétogramme classé ainsi que du type d’averse le plus fréquemment rencontré. C’est ce qui a été fait au para-
graphe 5, lors de la détermination de la forme des hydrogrammes de crues exceptionnelles.

TABLEAU 2.11.

BF-1 BP-2 BF'4

Fréqunnce annuelle-Averse .................... 83 82 80


Corps ..................... 71 70 62

Fréquence décennale-Averse .................. 130 126 124


Corps ................... 113 109 97

3. ÉQUIPEMENT HYDROMÉTRIQUE ET ÉTALONNAGE

3.1. S~US-BASSIN BV 1 (t ABATTOIRS D

Située au pied des hautes collines sud à l’exutoire d’un bassin de 3,25 km2, cette station était équipée d’une
passerelle et d’un équipement mobile guidé sur rail avec saumon de 50 kg pour les jaugeages de moyennes et hautes
eaux.
Au cours de ces quatre années, 99 mesures ou séries de mesures ont été effectuées entre les cotes 16 et 156 cm,
alors que les plus fortes cotes atteintes étaient de 262 le 16-4-73 et 256 le 4-4-74. Les courbes de tarages représentées
sur les figures 19 et 20 font ressortir la dispersion des points. Ceci est dû à la difficulté d’effectuer des mesures pré-
cises en moyennes et surtout en hautes eaux en raison d’une part des très fortes vitesses enregistrées sur une aussi
petite section et d’autre part du déplacement du courant principal le long de la section. De plus, lors des crues, la
précision de ces mesures était fortement diminuée par les apports solides divers (branches, herbes, troncs d’arbres,
etc.).
L’extrapolation pour les très hautes eaux, à partir de la cote 150 est assez imprécise et le débit n’est connu qu’à
1 O”/s près. Ceci provient de la présence, en rive gauche, d’une plaine d’inondation où il est très mal aisé d’effectuer
des mesures de hautes eaux. Certaines ont pu cependant être effectuées à la perche et un relevé du profil en travers
a permis d’estimer approximativement le débit qui passait dans cette zone.

100 Cah. ORSTOM, sér. Hydrol., ml. XVIII, n”ô 2-3, 1981
Etude hydrologiqoe des bassins de la Comba

Fig. 19. - Comba - Station 1- Etalonnage basses eaux

Fig. 20. - Comba - Station 1- Etalonnnge hautes eaux

Cah. ORSTOM, sér. Hydrol., vol. XVIII, nos 2-3, 1981


101
3.2. SOUS-BASSIN BV 2 - CC
DÉVERSOIR o

A 1”origine cette station était équipée d’un déversoir triangulaire et d’une passerelle de jaugeage à 30 m en aval.
A chacune de ces sous-stations un limuigraphe enregistrait la hauteur du plan d’eau. A la suite de deux très fortes
crues (16-4-73 et 5-3-74), le déversoir a été complètement détruit et remplacé par un seuil déversant avec buse pour
les jaugeages de basses eaux. Un troisième limnigraphe a été installé en aval de la passerelle en décembre 1974 pour
pallier le fonctionnement défectueux des deux premiers.
Les premiers jaugeages n’ont été effectués qu’en janvier 1974. Par suite de la destruction du déversoir triangu-
laire et du très mauvais fonctionnement des deux premiers limnigraphes, les enregistrements ne sont exploitables
que depuis le 12 avril 1974. Cependant, en reprenant très soigneusement tous les enregistrements, il a été possible
d’exploiter quelques crues de la période 1972-74 et notamment les deux plus fortes qui sont passées le 16 avril 1973
et le 5 mars 1974.
Pour la période postérieure au 15 mars 1974, les dépouillements ont été effectués sur les enregistrements du
limnigraphe déversoir. Les jaugeages de basses eaux avaient lieu au déversoir et ceux de moyennes et hautes eaux
à la passerelle appelée (c pont )). Pour des raisons de commodité en cours de jaugeage, la courbe de tarage a été éta-
blie au pont (fig. 21 et 22) et une correspondance hauteur-déversoir hauteur-pont (fig. 23) a permis de déterminer
la courbe d’étalonnage au déversoir (fig. 24 et 25). Les 79 jaugeages effectués entre le 15-3-74 et mai 76 permettent
de tracer deux courbes de tarage ; l?une valable du 15-3-74 au 31-10-75 (no 4) et l’autre valable du Ier-Il-75 au
30-6-76 (na 5).
Pour la période antérieure au 4 5 mars 1974, on ne possède que 11 jaugeages dont la plupart ne sont que des
mesures de surface. Grâce aux enregistrements partiels des limnigraphes pont et déversoir on a pu établir une cor-
respondance entre les hauteurs à ces deux sous-stations. Cette correspondance porte sur trois périodes (cf. fig. 23)
qui correspondent à différentes avaries survenues au déversoir. Si l’on suppose que l’étalonnage au pont n’a pas
changé entre novembre 72 et mars 74, on peut construire les courbes de tarage au déversoir pour ces différentes
périodes (cf. fig. 26). Au cours de la période 1 antérieure au 16 avril 1973, date de la première rupture du déversoir,
celui-ci était un déversoir triangulaire en minces parois à angle droit. En appliquant la formule donnant le débit
de tels déversoirs en fonction de la hauteur de la lame déversante, on obtient pour des cotes supérieures à 230 des
débits pratiquement identiques à ceux donnée par l’étalonnage n o 1. On peut donc en conclure que pour les hautes
eaux, il n’y a pas eu de détarage de la station (<pont o. Ces étalonnages restent cependant très imprécis surtout en
basses eaux, et n’ont été utilisés que pour reconstituer certaines crues.

3.3. BASSIN PRINCIPAL BV4 {(TÉLÉPHÉRIQUE 4

Cette station qui contrôle le bassin principal de 17,5 kma est située sur un banc schisteux barrant la Comba.
Le lit, légèrement encaissé, a été aménagé pour les jaugeages de basses eaux. En moyennes et hautes eaux, les
mesures de vitesses étaient faites à partir de la berge à l’aide d’un téléphérique.
Les 94 jaugeages effectués ont permis de tracer trois courbes d’étalonnage (fig. 27) pour les périodes : octobre 72
à octobre 73 (no l), novembre 73 à octobre 75 (no 2) et novembre 75 à juin 76 (no 3).
Par suite de la modification du fond du lit de la rivière, en très basses eaux, on observe un détarage continu de
la station. Entre les deux premiers étalonnages, les différences ne portent que sur les faibles débits. Par contre, en
oc tobre 1975, le tarage a été complètement modifié, même pour les très hautes eaux, à la suite de l’écroulement de
la berge rive gauche.
Le plus fort débit a été jaugé le 20-4-76. P our la cote 2,40 m on trouvait une valeur de 136 m3/s. En fait, cette
valeur provient d’une extrapolation dans la partie gauche du cours d’eau des débits mesurés dans la partie droite,
ceci en raison de plusieurs ennuis survenus en cours de jaugeage. Les valeurs obtenues semblent très nettement
surestimées. On n’en a pas tenu compte lors du tracé des courbes.

102 Cal~. ORSTOM, sér. Hydrol., vol. XVIII, noa 2-3, ID61
Etude hydrologique des bassins de la Gombo

Fig. 21. - Station 2 - Etalonnage pont - Basses eaux

Fig. 22. - Station 2 - Etalonnage pont - ‘Hautes eaux

Cah. ORSTOM, sér. Hydrol., vol. XVIII, n”S 2-3, 1.981 103
Fig. 23. - Comba - Station 2 - Fig. 24. - Station 2- Etalonnage déversoir - Basses eaux
Correspondance hauteur déversoir - Hauteur pont

Fig. 25. - Station 2 - Fig. 26. - Station 2 - Etalonnages au déversoir - Hautes eaux
Etalonnage déversoir - Hautes eaux

104 Cah. ORSTOM, sér. Hydrol., vol. XVIII, nos 2-3, 1981
Etude hydrologiquc des bassins de la Conba

4. I~TUDE DU RUISSELLEMENT

4.1. GÉNÉRALITÉS

Le terme de ruissellement désigne ici la somme du ruissellement pur ou ruissellement en nappe et du ruisselle-
ment retardé dû au freinage par la végétation et les aspérités du sol. Une troisième composante vient s’ajouter à
celles-ci pour former l’écoulement total ; il s’agit de l’écoulement de base correspondant au destockage de la nappe.

4.1.1. Caractéri.stiqu.es des crues

L’analyse du ruissellement comprend donc l’étude de l’ensemble des crues individualisées sur les relevés limni-
graphiques et pour lesquelles un traitement informatique a permis de déterminer leurs différentes caractéristiques.
Les caractéristiques des crues observées sur les deux sous-bassins et le bassin principal sont données dans les
tableaux 4.1. à 4.19., en annexe.
Une des caractéristiques principales est le volume ruisselé VR qui peut être représenté par la lame ruisselée HR
correspondante. Elle dépend de plusieurs facteurs qui peuvent être fixes tels que les facteurs propres à chaque bassin
comme la morphologie, la géologie, la pédologie et la densité de drainage, ou variables comme les caractéristiques de
l’averse, l’état de saturation du sol et la couverture végétale.
Une autre caractéristique principale de la crue est la forme de l’hydrogramme qui représente la séquence des
débits enregistrés à l’exutoire. Elle dépend aussi de très nombreux facteurs qui sont à peu près les mêmes que ceux
cités précédemment. Mais, la forme du hyétogramme, la répartition spatiale et 1”intensité de l’averse jouent un
rôle plus important.

Cah. ORSTOM, sér. Hydrol., WL XVIII, 110s 2-3, 1981 105


4.1.2. Facteurs conditionnels du ruissellement

Le facteur principal, directement responsable de la crue, est la hauteur de l’averse. Une première correction
dans l’analyse hydro-pluviométrique consiste à ne prendre en compte que la partie utile de cette averse qui a le
plus de chance de provoquer le ruissellement, il s’agit du corps de l’averse. Ce corps a été défini en 2.3.4. comme étant
la somme des tranches de précipitation dont l’intensité est supérieure à une intensité donnée que nous avons prise
égale à 15 mm/h.
La partie de l’averse qui donne le ruissellement est une fonction complexe de différents facteurs secondaires
dont le plus important, dans la plupart des cas, est l’état de saturation préalable des sols qui peut être représenté
par de nombreux paramètres. Après plusieurs essais on a retenu le débit de base au début de la crue et un indice
d’humidité de forme exponentielle fonction des hauteurs des averses antérieures à la crue corrigées par le temps
séparant celles-ci. Il peut se mettre sous la forme :
Ii = I’i-1 exp (- 1~ tj)
où Ii est l’indice après tj jours sans pluie immédiatement avant l’averse étudiée Pi qui se produit au jour i. Immédia-
tement après cette averse l’indice devient : I’i = Pi + Ii.
Après de nombreux essais, on a retenu les coefficients k suivants pour chacun des bassins :
BV 1 et BV 2 : 0,30 avec t limité à 15 jours,
BV 4 : k = 0,20 pour des averses Pi supérieures à 5 mm et t limité à 20 jours.
L’état de saturation du sol peut se représenter indirectement en étudiant les réactions du bassin aux précipi-
tations eu fonction des caractéristiques des averses antérieures. Ainsi en portant sur un graphique les points repré-
sentatifs des couples hauteur moyenne de I¶averse/indice d’humidité et hauteur moyenne de l’averse/débit de base
initial (Pm/Ih ct Pm/Qb) on peut tracer les courbes séparant les averses ayant ruisselé sur la quasi-totalité du bassin
de celles ayant très peu ou pas du tout ruisselé. Ces courbes donnent la précipitation limite de ruissellement pour
un indice d’humidité ou un débit de base initial donné.

4.1.3. Rela.tion entre la. la.me ruisselée et la hauteur de l’werse

Pour étudier la relation qui lie la lame ruisselée à la hauteur de l’averse, on a utilisé la méthode des déviations
résiduelles. Une première correction consiste à éliminer les fractions de l’averse à intensité trop faible pour donner
lieu à un ruissellement .On ne retient donc que la partie utile de l’averse ou corps de l’averse tel qu’il a été défini
précédemment. Le seuil d’intensité de 15 mm/h retenu est un seuil moyen qui peut sous-estimer le corps dans le cas
d’averses longues ou le surestimer pour les averses violentes. On porte donc sur un graphique la hauteur de la lame
ruisselée HR en fonction du corps de l’averse C et on trace la courbe enveloppe supérieure du nuage de points obtenu.
Celle-ci correspond donc à de bonnes conditions de saturation. La dispersion est assez importante et traduit l’in-
fluence des facteurs secondaires, principalement de l’état de saturation préalable du sol. Parmi les crues issues d’une
précipitation proche de la précipitation limite et pour lesquelles une partie du bassin seulement ruisselle, le volume
dépend plutôt de la répartition spatiale de l’averse. Bien que par la suite la plupart des crues aient été retenues, on
s’intéressera surtout aux lames ruisselées issues d’averses de hauteur supérieure à 20 mm.
Pour ne pas donner trop de poids aux écarts absolus A HR à la courbe HR = f (C) dans le cas des pluies de
faible hauteur, on a préféré retenir l’écart relatif D = A HR/C en O/s. Celui-ci est dû principalement aux conditions
préalables de saturation qui peuvent être représentées par l’indice d’humidité et le débit de base initial. Le premier
facteur tient compte surtout des précipitations immédiatement antérieures alors que le second, qui représente le
destockage de la nappe, englobe les précipitations beaucoup plus anciennes. Comme il a été impossible de déterminer
le facteur le plus influent, on a supposé que ces deux facteurs Ih et Qb avaient le même poids. Pour cela, on porte
sur deux graphiques différents les écarts D en fonction de l’indice d’humidité d’une part, et du débit de base d’autre
part, c.omme si chacun des facteurs était seul responsable de l’écart initial. Les deux courbes obtenues D = f (Ih)
et D = f (Qb) donnent deux nouveaux écarts a et b. On suppose ensuite que Ih et Qb ont le même poids et se par-
tagent l’écart D, d’où deux nouveaux écarts f et g tels que :
f+g=D et f/g = alb
Ces nouveaux écarts permettent de tracer, au milieu du nuage de points représentatifs des couples (Ih - f) et
(Qb - g) de nouvelles courbes de corrections i = f (Ih) et j = f (Qb). L es 1ames ruisselées initiales HR seront donc
corrigées de ces derniers écarts i et j, pour donner la nouvelle valeur H’R telle que :
H’R=HR-D’ avec D’ = (i + j) C
La courbe définitive H’R = f(C) re p résente la relation entre la lame ruisselée et le corps de l’averse pour des
conditions homogènes de saturation.

106 Cah. ORSTOM, sér. Hydrol., vol. XVIII, 1~0s 2-3, 1981
Etude hydrologique des bassins de la Combn

Comme on le verra plus loin, lors de l’étude du ruissellement sur chacun des bassins, bien que le regroupement
autour de la courbe moyenne soit assez satisfaisant, certains points s’en écartent sensiblement. Ceci est dû princi-
palement à la distribution spatiale des averses et à leur intensité, mais aussi au fait que les facteurs secondaires
retenus Ill et Qb ne sont. pas entièrement satisfaisants. Leur influence sur le déficit de ruissellement est différente
selon la période d’apparition de la crue au cours de la saison des pluies.‘Sur le bassin no 1 d’autres facteurs ont été
testés tels que la somme des précipitations antérieures pendant un temps donné, l’intensité maximale’ de l’averse
ou la position de ce maximum. Les corrections deviennent un peu plus efficaces si 1”on tient compte de tous c.es
facteurs ainsi que de la période au cours de laquelle se produit la crue. Mais les calculs deviennent très rapidement
inextricables. On a préféré abandonner cette méthode qui finalement ne se justifie guère.

4.1.4. Hydrogramme des crues

Le volume ruisselé n’est qu’une des caractéristiques de la crue. Pour reconstituer la crue à partir d’une averse
il est nécessaire de connaître aussi les caractéristiques de forme de l’hydrogramme. La méthode généralement
employée est celle de l’hydrogramme unitaire. Celui-ci est engendré par une averse unitaire, c’est-à-dire une averse
homogène dans le temps et dans l’espace et dont le corps a une durée inférieure au temps de montée de la crue uni-
taire. A partir de l’hydrogramme type unitaire caractéristique du bassin, on peut théoriquement dtduire par affinité
et translation les hydrogrammes de crues complexes issues d’averses non unitaires. Ces transformations sont définies
par les caractéristiques de l’averse. En fait, on s’aperçoit que ces conditions sont très difficiles à remplir pour des
bassins à relief vigoureux comme ceux de la Comba. Même pour un très petit bassin tel que le bassin ne 2, les averses
sont en général très hétérogènes et de plus la réaction du bassin est assez différente selon la hauteur et l’intensité
de l’averse. Ceci est particulièrement sensible sur les terrains assez perméables.
Toutes les tentatives de reconstitution des très fortes crues à partir de I’hydrogramme unitaire se sont soldées
par un échec. II est donc apparu nécessaire de différencier Ies crues faibles et moyennes des fortes crues. On a ainsi
déterminé deux hydrogrammes de crues :
- un hydrogramme type unitaire pour les crues faibles et moyennes défini à partir des crues issues d’averses
unitaires ;
- un hydrogramme élémentaire moyen pour les fortes crues qui correspond à une tranche du hyétogramme.
Pour la détermination de cet hydrogramme, après sélection des crues issues d’averses relativement homogènes et
dont le corps a une durée assez faible, on opère de la manière suivante :
- tracé du hyétogramme moyen de l’averse à partir des pluviogrammes enregistrés sur le bassin ;
- décomposition de ce hyétogramme moyen en tranches de 10 minutes et détermination de la lame ruisselée
partielle qui lui est propre :
- recherche pour chaque lame ruisselée partielle de l’hydrogramme élémentaire correspondant. Ceci revient
à rechercher une fonction de transfert du hyétogramme à l’hydrogramme ; fonction qui intègre le coefficient de
ruissellement et la fonction d’étalement de l’onde de crue.
La détermination des lames ruisselées partielles a été faite par tâtonnement et approches successives en
considérant :
- que la somme des différentes lames ruisselées partielles est égale à la lame ruisselée totale corrigée, s’il y a
lieu, par le rapport de la pluviométrie moyenne tombée sur l’ensemble, du bassin à la pluviométrie moyenne enre-
gistrée aux différents pluviographes implantés sur le bassin ;
- que l’aptitude au ruissellement est fonction de l’indice d’humidité au début de l’averse et qu’elle augmente
de façon continue pendant toute la durée de l’averse.
Dans la suite de cette étude sur l’analyse du ruissellement, un paragraphe a été consacré à chacun des trois
bassins étudiés.

4.2. SOUS-BASSIN BV 1

Les caract&istiques des 163 crues sélectionnées sont données dans les tableaux 4.1. à 4.5. en annexe.
La plus forte averse observée au cours de la période d’étude est tombée le 16 avril 1973. Elle avait une hauteur
moyenne de 138,l mm et un corps de 121 mm. Ces deux hauteurs correspondent à peu près aux caractéristiques
de l’averse décennale sur le bassin no 1. Cette pluie a engendré une crue dont le débit de pointe est le plus fort
observé (51,3 ms/s). Par contre la lame ruisselée n’est que de 55,4 mm alors que le 4 avril 1974 celle-ci -était de
61,4 mm pour une hauteur moyenne de l’averse de 107,4 mm et un corps de 91,8 mm, le débit de pointe était de
48,5 ms/s. Cette différence dans les apports provient essentiellement des conditions préalables de saturation. Ces
conditions étaient beaucoup plus favorables au ruissellement le 4-4-74 que le 16-4-73 ce qui se traduit par un indice

Cah. ORSTOM, sér. Hydrol., vol. XVIII, 19 2-3, 1981 107


(M.) Molinier

d’humidité beaucoup plus élevé en 74 qu’en 73 : 65 contre 29. Le 4 avril 1974, il est d’ailleurs tombé deux averses
différentes séparées de quelques heures, la hauteur totale était de 143,9 mm et le corps total de 125,6 mm.
Le 2 avril 1975, on a encore observé deux averses importantes, une qui a commencé à 2 h 40 (P = 98,2 et
C = 78,4 mm) et une autre qui a débuté à 16 h 35 (P = 63,8 et C = 58,l mm). Dans le calcul de la pluviométrie
journalière (cf tableau en annexe) ces deux averses ont été séparées car elles sont tombées l’une avant 8 h et l’autre
après 8 h. Les lames ruisselées étaient respectivement de 29,4 mm et 29,0 mm, soit au rang noa 3 et 4 juste apres les
deux crues citées précédemment. Le débit de pointe de la deuxième crue était de 30,l m3/s soit le troisième en impor-
tance observé au cours de la période d’étude.

Fig. 28. - Précipitation limite et indice d’humidité - Station no 1

Fig. 29. - Précipitation limite et débit de base - Station no 1

108 Cah. ORSTOM, sér. Hydrol., ml. XVIII, 110s 2-3, 1981
Etude hfrolorique des bassins de la Comba

4.2.1. Précipitation limi.te de ruissellement

Mn de déterminer les hauteurs de précipitations à partir desquelles le bassin commence à ruisseler en fonction
de l’état de saturation du sol, on a supposé que les crues dont le volume était inférieur à 3 250 m3 (HR < 1 mm)
etaient dues à un ruissellement partiel du bassin. Sur les figures 28 et 29 on a reporté les points représentatifs de
la hauteur de l’averse en fonction d’une part de l’indice d’humidité avant cette averse et d’autre part du débit de
base au début de la crue. On a distingué les points qui correspondent à un ruissellement nul (Hr = 0), à un ruis-
sellement partiel (HR < 1 mm) et à un ruissellement de l’ensemble du bassin (HR > 1 mm). En traçant au milieu
de ces deux nuages de points une courbe séparant le ruissellement nul ou partiel du ruissellement total, on définit
ainsi les courbes des précipitations limites de ruissellement, qui permettent de déterminer les conditions nécessaires
au ruissellement total pour une averse de hauteur donnée.

Pm (mm) Il& Qb (Vs)


supbrieurs à

12,5 70 130
15 30 80
20 9 47
25 4, 30
30 2 20
35 0

Pour une averse homogène, à partir de 35 mm, le ruissellement est généralisé sur la quasi-totalité du bassin
quelles que soient les conditions de saturation préalables.
Pour un indice d’humidité de 30, la courbe se stabilise et à ce moment-là Pm = 15 mm. Si l’on prend comme
valeur limite HR = 0 au lieu de HR = 1 mm, la valeur de Pm lorsque la courbe se stabilise n’est plus que de 6 mm.

Fig. 30. - B.V. 1 - Lame ruisselée en fonction du corps de l’averse

Cah. ORSTOM, sér. Hydrol., vol. XVIII, no8 2-3, 1981 109
(M.) Molinier

... .
.
.*...

. .

Cah. ORSTOM, sSr. Hydrol., vol. XVIII, noa 2-3, lS8f


Etude hydrologiqne des bassins de 10 Comba

4.2.2. Relation entre la lame ruisselée et la hauteur de l’averse

L’étude graphique de la régression entre le corps de l’averse et la lame ruisselée par la méthode des déviations
résiduelles avec comme facteurs conditionnels l’indice d’humidité (Ih) et le débit de base (Qb) est donnée sur les
figures 30 à 35. La dernière figure donne la c.ourbe moyenne H’R = f(C), a p rès correction, pour des conditions homo-
gènes de saturation telles que : Ih = 35 et Qb = 110 l/s.
Pour tester l’efficacité de la méthode, on a calculé la somme des écarts absolus initiaux XA et finaux ZA’. Pour
142 événements averses-crues, les valeurs obtenues sont les suivantes : XA = 380,8 mm et XA’ = 193,3 mm. La
réduction relative des écarts n’est que de 49%. En éliminant quelques points qui s’écartent trop de la courbe pour
les faibles valeurs de C, la somme des écarts absolus devient pour 130 événements :
‘CA = 341,l et ZA’ = 139,7, soit une efficacité relative de 59%. L’écart absolu moyen final passe de 1,36 mm
à 1,07 mm.
Pour les valeurs du corps de l’averse supérieures à 60 mm, la représentation de la liaisonlameruisselée corrigée-
corps de l’averse a une forme linéaire dont l’équation peut se mettre sous la forme :
H’R = 0:75 (C - 33,2) C>60mm
Cette forme linéaire montre que pour C = 60 mm, on a pratiquement atteint la saturation.
Pour les valeurs de C inférieures à 60 mm, l’équation de la courbe de régression peut se mettre sous forme
parabolique :
H’R = 3,28.10-3 'C (C + 43,2).

4.2.3. Forme des cru.es

On a vu précédemment que la forme de l’hydrogramme des crues était influencée par la répartition des averses
ainsi que par son intensité et la saturation préalable du sol. Ainsi, la forme d’une crue issue d’une très forte averse
tombant dans de bonnes conditions de saturation pourra &tre assez différente de celle d’une crue provoquée par
une averse moyenne tombant en début de saison des pluies. C’est pour ces raisons que l’on a différencié les crues
moyennes (HR < 10 mm) des crues fortes (HR > 10 mm) et déterminé deux hydrogrammes types.

Fig. 35. - B.V. 1 - Relation lame ruisselée corps de l’averse après correction

Cah. ORSTOM, sér. Hydrol., ml. XVIII, noa 2-3, 1981


(M.) Molinier

4.2.3.1. Crues moyennes

Parmi les nombreuses crues dont la lame ruisselée était comprise entre 2 et 10 mm on a sélectionné celles pour
lesquelles les averses étaient assez homogènes dans le temps et dans l’espace et dont le corps avait une durée infé-
rieure au temps de montée de la crue.
La sélection porte sur 5 crues pour lesquelles on a calculé le débit instantané de 10 minutes en 10 minutes en
prenant comme origine des temps l’heure de passage du maximum. Afin d’homogénéiser ces valeurs, les lames
ruisselées ont été ramenées à 1 mm. Dans ces conditions les débits se déduisent des débits observés en multipliant
ceux-ci par le rapport l/HR. Le tableau 4.20 donne les débits instantanés ainsi calculés, ainsi que les valeurs
moyennes.
L’hydrogramme moyen obtenu a les caractéristiques suivantes :
- Volume ruisselé : VR = 3 250 ms Lame ruisselée : HR = 1 mm
- Temps de montée : TM = 25 mn Temps de base : TB = 135 mn
- Débit maximum ruisselé : QR = 1,26 m3/s Coefficient de forme : cc = 3,14

Avec ces paramètres, la relation donnant la courbe de décrue de l’hydrogramme standard de M. ROCHE [LE],
aura la forme suivante :
Q = 1,32 (e-1*67t - 0,047)
où t est exprimé en fractions d’heure.

TABLEAU 4.20

BV 1 - HYDROGRAMME MOYEN
(Crues faibles et moyennes)

NO -30 -20 -10 - .5 0 10 20 30

3-73 0 0 0,023 0,726 1,34 1,07 0,822 0,626


9-74 0 0,380 0,812 1 ,Ol 1,15 0,820 0,472 0,380
21-74 0 0,208 0,932 1,16 1,23 0,910 0,698 0,496
6-75 0,003 0,188 0,528 1 ,l 1 1,19 0,814 0,144 0,464
1-16 0 0,140 1.31 1.40 1,41 1,06 0,652 0,336

MOY. 0 0,183 0,133 1,08 1.26 0,933 0,678 0,460

NO 40 50 lh 20 40 2 h 20

3-73 0,452 0,304 0,204 0,113 0,046 0,028 0,009


9-74 0,390 0,290 0,210 0,108 0,065 0,048 0,028
21-74 0,268 0,178 0,128 0,069 0,037 0,018 0,007
6-75 0,336 0,252 0,191 0,104 0,054 0,030 0
1-76 0,204 0,140 0,084 0 0 0 0

M0y. 0,330 0,233 0,163 0,079 0,040 0,025 0,009

112 Cah. ORSTOM, sér. Hydrol., vol. XVIII, nos 2-3, 1981
Etude hydrologique des bassins de la Comba

4.2.3.2. Crues fortes

L’hydrogramme moyen des très fortes crues a été déterminé comme indiqué au paragraphe 4.14. après sélection
de trois crues dont les caractéristiques principales sont données ci-dessous :

No Date Pm C HR QR

19 5- 3-74 71,4 70,2 21,9 21,l


II 2- 4-75 63,8 58,l 26,s 29,7
33 19-11-75 57,l 52,s 15,5 21,8

La lame ruisselée est légèrement différente de celle donnée dans les tableaux des caractéristiques des crues en
annexe, car les temps de base qui avaient été surestimés ont été diminués.

Fig. 36. - B.V. 1 - Crue du 5-3-74

Fig. 37. - B.V. 1 - Crue du 2-4-75 (2e) Fig. 38. - B.V. 1 - Crue du 19-11-75

Cah. ORSTOM, sér. Hydrol., vol. XVIII, nos 2-3, 1961 113
On a pu ainsi construire un hydrogramme élémentaire qui peut représenter I’hydrogramme moyen des très
fortes crues. Les débits instantanés de cet hydrogramme pour lequel la lame ruisselée est de 1 mm sont donnés dans
le tableau ci-dessous.

t mn - 30 - 20 -10 0 10 20 30 40
Q d,s 0 0,lO 0,836 1,60 1,27 0,62 0,28 0.18

t mn 50 Ih 20 40 2h 20 40 3h
Q m:~/s 0,14 0,ll 0,07 0,04,5 0,030 0,022 0,010 0

Fig. 39. - B.V. 1 - Crue du 16-4-73 Fig. 40. - B.V. 1 - Crue du 4-4-74.

Fig. 41. - B.V. 1 - Crue du 2-4-75 Fig. 42. - B.V. 1 - Crue du 20-4-76

Cah. ORSTOM, sér. Hydrol., vol.. XVIII, n”s 2-5, 1981


Sur les figures 36, 37 et 38, où sont representés les hydrogrammes observés des trois crues sélectionnées (trait
plein) ainsi que les hyétogrammes moyens et les courbes isohyètes de l’averse sur le BV 1, on a tracé (en pointillés)
les hydrogrammes reconstitués à partir de l’hydrogramme élémentaire appliqué à chaque tranche d’averse de durée
10 minutes. Pour tester la méthode, on a cherché à reconstituer certaines crues complexes. Les résultats sont donnés
sur les figures 39 à 42.
Malgré la lourdeur de la méthode et les tâtonnements qui ont permis de déterminer I’hydrogramme moyen,
les résultats sont finalement assez satisfaisants. L’incertitude porte cependant sur le tracé de la courbe d’aptitude
limite au ruissellement en fonction du temps.

4.3. SOUS-BASSIN BV 2

Les caractéristiques des crues sont données dans les tableaux 4.6. à 48.11. en annexe. De nombreuses crues de
la période octobre 1972 à mars 1974 n’ont pu être exploitées par suite de la mauvaise qualité de l’enregistrement.
L’échantillon comprend 150 crues sur les 168 observées.
En volume, la plus forte crue observée est celle du 16-4-73 qui a été provoquée par une averse de 106 mm, la
plus forte enregistrée. Son débit de pointe était de 21,5 ms/s. La deuxième crue en importance est celle du 4-4-74
due à une averse de 89,6 mm. Cette pluie étant tombée dans de bonnes conditions de saturation, la lame ruisselée
(61 ,l mm) et le débit de pointe (20,7 ma/,)s sont très voisins de ceux du 16 avril 1973. Le 14 avril 1974, on a observé
une crue dont le débit (22,4 ms/s) est le plus fort enregistré à cette station alors que l’averse afférente n’était que
de 60,3 mm et la lame ruisselée de 43,0 mm pour un indice d’humidité assez élevé, Ih =. 40,5.

4.3.1. Précipitation limite de ruissellement

Comme pour le BV 1, on a supposé que la limite pour qu’il y ait ruissellement généralisé sur l’ensemble du
bassin était HR = 1 mm soit un volume ruisselé de 1 180 ma. En fait, il est possible que sur ce bassin, cette hauteur
limite soit surestimée, mais elle a l’avantage de pouvoir permettre une comparaison de l’aptitude au ruissellement
de chacun des bassins.
On n’a pas reporté les précipitations en fonction du débit de base, car, comme on le verra dans le paragraphe
suivant celui-ci représente très mal l’état de saturation préalable des sols.

Pm (mm) Ih sup. à

6 80
8 44
10 18
15 ' 6
19 2
25 0

La courbe définissant la précipitation limite de ruissellement total pour chaque valeur de Ih (cf. fig. 43) est
beaucoup plus basse que celle obtenue pour BV 1. Quelles que soient les conditions de saturation, le ruissellement est
généralisé sur tout le bassin pour une averse homogène de 25 mm alors que pour le BV 1 cette limite est de 35 mm.
En prenant toutes les crues ayant partiellement ou totalement ruisselée (HR > 0), la précipitation limite de
ruissellement est de 2 mm alors qu’elle est de 6 mm pour BV 1.

4e.3.2. Relation entre la lame ruisselée et la hauteur de l’averse.

Pour cette étude de la relation HR-C, le seul facteur correctif retenu est l’indice d’humidité Ih. En effet, le
débit de base au début de la crue représente très mal l’état de saturation du sol car il est toujours tres proche de
zéro et parfois nul. D’autres facteurs secondaires ont été testés mais sans succès. La figure 46 donne la courbe
moyenne H’R = f (C) obtenue après correction. Elle correspond à des conditions homogènes de saturation définies
par Ih = 40.

Cah. ORSTOM, SI+. Hydrol., vol. XVIII, nos 2-3, 1981 115
(M.) Molinier

Fig. 43. - B.V. 2 = Précipitation limite de ruissellement Fig. 45. - B.V. 1 = Ecart D en fonction
et indice d’humidité de l’indice d’humidité

Fig. 44. - B.V. 2 - Lame ruisselée en fonction Fig. 46. - Lame ruisselée en fonction
du corps de l’averse du corps de l’averse après correction

116 Cah. ORSTOM, sér. Hydrol., vol. XVIII, 1~0s2-3, 1%-i


Etude hvdrolorique des bassins de la Comba

Pour 145 valeurs, la somme des écarts absolus initiaux à la courbe de la figure 44 est de 630,3 mm et la somme
des écarts absolus finaux de 331,6 mm soit une réduction relative des écarts de 47%, ce qui est relativement
satisfaisant.
Pour des hauteurs du corps de l’averse supérieures à 30 mm, la relation qui donne la lame ruisselée corrigée
peut être représentée par une équation de forme linéaire. Pour 33 couples de valeurs on a obtenu :
H’R = C- 10,2

Pour des valeurs de C comprises entre 2 et 30 mm, la relation peut se mettre sous forme parabolique :
H’R = 0,0074 C” + 0,47 C - 0,95

4.3.3. Forme des crues

4.3.3.1. Crues moyennes

Les critères de sélection sont à peu près identiques à ceux retenus pour le bassin précédent : homogénéité de
l’averse, durée du corps inférieur au temps de montée de la crue. Seules cinq crues satisfont à ces critères. Les temps
de montée sont compris entre 20 et 30 minutes et les temps de base entre 2 h 20 et 3 h 10. Le tableau 4.2 1. donne
pour chacune des crues le débit instantané en prenant pour origine l’instant du maximum. Chacun des hydrogrammes
de ces crues a été ramené à un hydrogramme de volume identique égal à 1 180 m3 soit une lame ruisselée de 1 mm.
Les caractéristiques de cet hydrogramme moyen sont donc les suivantes :

volume ruisselé : 1 180 m3 lame ruisselée : 1 mm


temps de montée : 20 mn temps de base : 150 mn
débit maximum ruisselé : 0,66 m3/s
k = QR/HR = 0,66
Pour tenir compte du fait que la durée des averses sélectionnées est souvent supérieure à celle de l’averse uui-
taire, on a préféré retenir comme temps de base et temps de montée les valeurs minimales de celles des cinq hydro-
grammes retenus pour le calcul de l’hydrogramme moyen.
Avec ces paramètres TM, TB et lr, la courbe de décrue de l’hydrogramme standard sera donnée par la relation :
Q = 0,66 e-3t

TABLEAU 4.2 1.

BV 2 - HYDROGRAMME MOYEN
sk.
(Crues faibles et moyennes)

NO -30 -20 - 10 - 5 0 10 20 30 40

10-73 0 0 0,319 0,445 0,501 0,371 0,237 0,178 0,122 '


19-74 0 0,046 0,294 0,515 0,700 0,401 0,252 0,147 0,075
7-75 0 0,021 0,040 0,093 0,710 0,500 0,271 0,152 s 0,089
4-76 0 0,006 0,290 0,467 0,731 0,408 0,217 0,124 0,063
25-76 0 0,004 0,009 0,615 0,646 0,473 ,0,217 0,128 0,082

MOY. 0 0,015 0,190 0,427 0,658 '0,431 0,239 0,146 0,086

Coh. ORSTOM, sér. Hydrol., vol. XVIII, 19 P-3, 1981 117


(M.) hlolinier

TABLEAU 4.2 1 .(‘a&)

50 Ih 20 10 2h 20 40 3h

10-73 0,095 0,074 0,04.6 0,027 0,016 0,007 0 0


19-74 0,039 0,026 0,014 0,009 0 0 0 0
7-75 0,064, 0,053 0,043 0,028 0,017 0,008 0,003 0
&Th 0.035 0,030 0,015 0,011 0,006 O,OO3 0 0
25-16 0,057 0,039 0,022 0,015 0,007 0,004 0 0

M0y. 0,058 0,044 0,028 0,018 0,009 0,004, 0,001 0

Fig. 47. - B.V. 2 - Crue du 3-2-75

i i,i
.a- Zl,, >II
Fig. 49. - B.V. 2 - Crue du 17-11-75 Fig. 50. - B.V. 2 - Crue du 16-4-73

118 Cala. ORSTOM, sér. Hydrol., vol. XVIII, noô 2-3, 1.951
Etude hydrologique des bassins de la Comba

4.3.3.2. Fortes crues

Pour déterminer l’hydrogramme moyen des fortes crues, nous avons procédé de la même manière qu’au para-
graphe 4.2.3.2. pour le bassin ne 1. Les crues retenues sont au nombre de trois. Leurs caractéristiques sont données
dans le tableau ci-dessous.

NO Date Pm C HR QR

1 o-75 3- 2-75 35,8 33,2 16,2 10,4


26-75 23- 3-75 43,0 38.9 22,95 16,l
4.8-75 1 l-l l-75 37,6 338 18.7 10,9

Les figures 47, 48 et 49 donnent les hydrogrammes et les hyétogrammes moyens de ces trois crues ainsi que
les courbes isohyètes sur le bassin na 2. L’hydrogramme observé est représenté en trait plein alors que l’hydrogramme
reconstitué est figuré en traits discontinus. Sur la figure 48, ou a rajouté pour la crue du 23-3-75, les trois hydro-
grammes partiels engendrés par les tranches d’averses de 10 minutes H, = 9,21 mm, H, = 10,61 mm et H, =
3,13 mm.
Ces trois crues ont permis de déterminer un hydrogramme élémentaire moyen pour les fortes crues données
dans le tableau ci-dessous pour une valeur de la lame ruisselée égale à 1 mm.

T mn - 30 -20 - 10 0 I 10 20 30

Q In% 0 0,027 0,150 1,05 0,500 0,075 0,045

TRZB 50 Ih 10 20 .30

Q m% 0,038 0,028 0,020 0,013 0,008 0

Sur les figures 50 et 51, on a représenté en trait plein l’hydrogramme observé des crues du 16-4-73 et du 14-4-74
et, en traits discontinus, l’hydrogramme reconstitué de ces mêmes crues.
Cette étude a permis de constater que le seuil de 15 mm/h choisi pour l’évaluation de la hauteur du corps de
l’averse sur le BV 2 était surestimé. Ainsi, par exemple, pour la crue n 0 49 du 4 et 5-4-74, avant laquelle l’indice
d’humidité est assez élevé (Ih = 36), ce seuil serait plutôt de 9 mm/h. Dans ces conditions le corps total moyen sur
le bassin est de 735 mm, au lieu de 72,7 mm pour un seuil de 15 mm/h. La hauteur du corps du hyétogramme
moyeu de P 2 et P 5 étant de 65,s mm, la correction à apporter aux lames ruisselées partielles, déterminées sur ce
hyétogramme moyen, est donc de 1 ,122. Or, la partie du’ hyétogramme située au-dessus de 9 mm/h a une valeur
de 54,5 mm. Après correction pour l’ensemble du bassin, la hauteur de la pluie ayant effectivement ruisselé est
donc de 61,l mm, soit exactement la hauteur de la lame ruisselée. La figure 52 montre qu’en prenant un seuil de
9 mm/h pour le calcul du corps de l’averse, l’hydrogramme reconstitué (traits discontinus) est très proche de l’hydro-
gramme observé (trait plein). En conclusion, pour des crues importantes survenant dans de bonnes conditions de
saturation toute la portion du hyétogramme située au-dessus d’un seuil voisin de l’intensité 10 mm/b participe au
ruissellement.
Sur la figure 53, on a représenté l’hydrogramme de la crue du 20-4-76 ainsi que l’hydrogramme reconstitué. La
première averse qui a lieu entre 22 h et 23 h provoque une première pointe de crue à 23 h et contribue à saturer le
sol. La deuxième averse tombe dans des conditions de saturation particulièrement favorables au ruissellement,
ce qui justifie la valeur de 8 mm/h pour le seuil du corps de l’averse.

Cah. ORSTOM, SET. Hydrol., vol. XVIII, nos Z-3, 1981 119
(M.) Molinier

Fig. 51. - B.V. 2 - Crue du 14-4-74

Fig. 52. - B.V. 2 - Crue du 4 et 5-4-74 Fig. 53. - B.V. 2 - Crue no 23 du 20-4-76

4.4. BASSIN PRINCIPAL BV 4

Les caractéristiques des 194 crues sélectionnées pour ce bassin de 17,5 km2 sont données dans les tableaux 4.12.
à 4.19. en annexe.
La crue la plus importante aussi bien en volume (HR = 47,9 mm) qu’en débit (QR = 137 msjs) a été observée
le 16-4-73. Elle a été engendrée par une averse de 116,8 mm dont la hauteur est proche de celle de l’averse décennale
sur ce bassin. Le 4-4-74 et le 20-4-76, d eux pluies de hauteurs très voisines, respectivement 78,0 mm et 81,8 mm ont
donné naissance à deux crues dont les débits de pointes sont aussi très proches (95,7 ms/s et 94,0 ms/s). Cependant,
les volumes ruisselés sont légèrement différents. Le 4-4-74 la lame ruisselée était de 39,0 mm et seulement de 34,4 mm
le 20-4-76. Ceci est dû à la différence des conditions préalables de saturation, traduites par la valeur de l’indice
d’humidité avant la crue : Ih = 60 le 4-4-74 et Ih = 39 le 20-4-76. C’est d’ailleurs pour cette crue de 1974 que l’on
observe le plus gros coefficient de ruissellement Kr = 50%.

120 Cah. ORSTOM, sér. Hydrol., vol. XVIII, n“s 2-3, ID81
Etude hydrologique des bassins de la Comba

Le 2 avril 1975, on a enregistré une crue assez importante engendrée par une pluie de hauteur nettement plus
faible (Pm = 58,4 mm). Cette crue qui survient seulement 14 h après une première averse plus importante (Pm =
82,6 mm) a bénéficié de conditions extrêmement favorables (Ih = 88), ce qui explique l’importance du coefficient
de ruissellement 48,6%.

4.4.1. Précipitation limite de ruissel1emen.t

Pour pouvoir comparer l’aptitude au ruissellement des trois bassins, on a pris les mêmes critères que précé-
demment pour différencier les crues ayant partiellement ou totalement ruisselé.

Ih Qb (lb)
Pm (mm)
supérieurs ù

12 60 1 000
15 19 210
20 9 110
25 4 75
30 2 45
35 0 45

Le tableau ci-dessus donne les valeurs limites de Ih et Qb pour qu’il y ait ruissellement total sur l’ensemble
du bassin pour une averse donnée. Ces valeurs sont déduites des courbes limites de ruissellement représentées sur
les figures 54 et 55.
En prenant toutes les crues ayant totalement ou partiellement ruisselé (HR > 0 mm), la valeur de Pm pour
un indice d’humidité de 30 est de 4 mm : pour le BV 1 cette valeur était de 6 mm et pour le BV 2 de 2 mm.
Le tableau ci-dessous regroupe, pour chacun des trois bassins, les hauteurs limites inférieures des averses pro-
voquant un ruissellement total pour un indice d’humidité donné.

Ih BVI BV.2 BV$

Pm (en mm)

0 35,0 25,0 35,0


2,5 29,0 18,0 29,0
5 24,0 15,3 24,O
10 19,5 12,5 19,o
15 17,o 10,7 16,4,
20 15,5 976 14.5
40 14,3 8.0 12,3
60 13,3 790 12,0
80 12,6 6,O Il,6

Cc tableau fait apparaître les différermes d’aptitude au ruissellement de chacun des bassins. Sur le sous-bassin
no 2: le ruissellement est généralisé même dans des conditions de saturation moyennes. Les deux autres bassins ont
un comportement à peu près identique.

Cah. ORSTOM, sér. Hydrol., vol. XVIII, IL”S 2-3, 1981 121
(M.) Molkier

Fig. 54. - B.V. 4 = Précipitation limite et indice d’humidité

0 1 . *
se - .
180 .bo J”O WI $00 601 rm 100 100 nmrn

Fig. 55. - B.V. 4 = Précipitation limite et débit de base Fig. 56. - B.V. 4 - Lame ruisselée en fonction
du corps de l’averse

4.4.2. Relation entre la hme ruisselée et le corps de l’averse

Sur la figure 56, on a porté les points représentatifs de la lame ruisselée HR en fonction du corps de l’averse C
et tracé une courbe limite supérieure enveloppe de tous les points. Le corps de l’averse a été déterminé comme indiqué
au paragraphe 2.3.4.1., en tenant compte des cinq pluviographes lorsque les enregistrements étaient exploitables.
Les facteurs secondaires correctifs sont les mêmes que ceux retenus pour le bassin no 1, indice d’humidité Ih et débit
de base Qb. Les corrections des écarts relatifs en fonction de Ih et Qb sont portées sur les figures 57 à 60 et la courbe
définitive H’R = f (C) est donnée sur le graphique 61. Elle correspond à des conditions homogènes de saturation
définies par Ih = 43 et QB = 370 l/s.
Pour 170 crues issues d’averses dont le corps est supérieur ou égal à 5 mm, la somme des écarts absolus passe
de 427,5 mm à 2163 mm., soit une efficacité relative de 49% qui est comparable à celle obtenue pour les deux autres
bassins.
On a recherché deux représentations mathématiques de la courbe H’R = f (C). D’une part une forme para-
bolique déterminée en tenant compte de 170 points représentatifs tels que C soit supérieur ou égal à 5 mm et d’autre
part une forme linéaire déterminée en prenant les 17 crues issues d’averses supérieures à 50 mm. Les résultats sont
les suivants :
- forme parabolique : H’R = 0,00313 Cs + 0,3057 C - 1,37
la somme des carrés des écarts est de 569,5 soit o = 1,82
- forme linéaire : H’R = 0,762 (C - 22,8)
somme des carrés des écarts = 67,78 o = 2,00
Ces deux représentations sont données sur la figure 61.

122 Cah. ORSTOM, sér. Hydrol., vol. XVIII, nos 2-3, 1981
Etude hydrologique des bassins de la Comba

4.4.3. Forme des crues

4.43.3.1. Crues moyennes

L’hydrogramme moyen pour ce bassin a été déterminé à l’aide de cinq crues issues d’averses à peu près homo-
gènes et pour lesquelles la durée du corps de l’averse responsable était inférieure au temps de montée de la crue. Le
tableau 4.2 2. donne les valeurs des débits instantanés de chacune de ces crues. Les temps de montée et de base de
l’hydrogramme moyen obtenu ont été légèrement diminués pour tenir compte du fait que les averses sélectionnées
ne sont pas tout à fait unitaires. Dans ces conditions l’hydrogramme type moyen a les caractéristiques suivantes :

volume ruisselé : 17 500 m3 HR=l mm


temps de montée : 40 mn temps de base : 250 mn
débit maximum ruisselé : 3,91 majs coefficient de forme : 3,35

Avec ces paramètres la courbe de décrue est donnée par la relation :


Q = 4,04 (e-Oeg7 t - 0,034)

10 .y ,. -;y
0 10 ;..;Ly..$.20.-%---.0 1_6’.. G. ;a. Ih-G,
-10:..‘.,.7-Y:;
* .. . ... . . .
5;. , , .
-IIk. .: :::*’.... .... .. ...1. . . .
./Y;. .. ..
-mi. -10 : .

-
Fig. 57. - B.V. 4 - Ecart D en fonction~de l’indice d’humidité Fig. 58. - Ecart D en fonction du débit de base

. I, I
Fig. 59. - B.V. 4 - Ecart f en fonction de l’indice d’humidité Fig. 60. - Ecart g en fonction du débit de base

Cah. ORSTOM, sér. Hydrol., vol. XVIII, n”8 2-3, 1981 123
(M.) Molinier

TABLEAU 4.2 2.

BV 4 - HYDROGRAMME MOYEN
(Crues faibles et moyennes)

- 50 -40 -30 -20 -10 -5 0 10 20 30 &O

47-74 0 0,085 0,067 0,964 3,oo 3,59 3,78 3.27 2,60 2.20 1,88
SO-74 0 0,l II 2,52 2,93 3.64 3.87 3,95 3,74 3,13 2,49 1,8?
7-75 0 0,467 2,18 3,38 3,89 3,98 4,Ol 3,54 2,87 2,ll 1,48
m-75 (J,O21 0,148 0,530 1,19 2,63 3,41 3.47 3,25 2,69 2,03 1,76
4s-75 0 0,007 0,l 44. 2,36 3,96 4,25 4.37 3,75 2,70 2.10 1-98
- - - - - - - - - - -
Moy. 0,004 0,156 1.08 2.16 3,43 3,82 3.91 3,51 2,RO 2,18 1,78

.50 ?h 20 10 Ph 20 40 3h 20 d0 4h

U-74 1,61 1,36 0,897 0,561 0,381 0,269 0,168 0,078 0,045 0,011 0
SO-74 1,21 0,891 0,495 0,322 0,223 0,155 0,114 0,080 0,056 0,037 0,021
7-75 1,lO 0,838 0,532 0,349 0.199 0,134* 0,081 0,032 0,011 0 0
40-75 1,57 1,39 1,06 0,784 0,551 0,394 0,297 0,195 0,119 0,055 0,059
45-75 1,64 1,29 0,788 0,532 0,364 0,229 0,128 0,040 0 0 0
- - - ~ - - - - - -
Moy. 1,43 1,lS 0,758 0,510 0,344 0,236 0,158 0,085 0,046 0,021 0,016

4.4.3.2. Fortes crues

Sur ce bassin de superficie plus importante que celle des deux sous-bassins BV 1 et BV 2, la méthode utilisée
précédemment est beaucoup moins précise. En effet, les fortes averses sont, en général, assez peu homogènes dans
le temps et dans l’espace. La répartition des eaux de ruissellement sur l’ensemble du bassin est donc, très souvent,
hétérogène et dépend des hauteurs d’eau tombées sur les différentes zones. Chaque partie du bassin a une réaction
qui lui est propre en fonction de la hauteur et surtout de l’intensité de l’averse qu’elle reçoit. Ceci a d’ailleurs été
mis en évidence dans les deux paragraphes précédents (4.2 et 4.3.) au cours desquels on a vu qu’il existait une diffé-
rence sensible dans le comportement des deux sous-bassins.
Il paraît donc logique d’affecter à chaque partie du bassin une fonction de transfert spécibque qui représente
son aptitude au ruissellement. Dans ce but le bassin peut être divisé en trois zones distinctes :
- zone sud-est comprenant le bassin ne 1 :
- zone nord-est comprenant le bassin ne 2 ;
- zone ouest.
Malheureusement, il n’existe aucun sous-bassin équipé et aucun pluviographe journalier dans cette dernière
zone et, dans ces conditions, il est impossible de déterminer avec précision une fonction de transfert qui donne
satisfaction.
De nombreux essais ont été effectués en ne faisant intervenir que deux fonctions de transfert qui sont les
hydrogrammes élémentaires issus des deux premières zones (BV 1 et BV 2). U ne étude comparative du ruissellement
sur les deux sous-bassins et sur le bassin principal (cf. paragraphe suivant) a permis de montrer que 20 à 30% du
BV 4 avait le même comportement que le bassin ne 2 et 70 à 80% une aptitude au ruissellement comparable à celle
du bassin no 1. Cependant, toutes les tentatives se sont soldées par un échec. Il a été impossible de définir deux hydro-
grammes élémentaires qui permettent de passer des deux hyétogrammes (BV 1 et BV 2) à l’hydrogramme observé
sur le BV 4. Les résultats sont trop disparates et n’ont guère de signification.

124 Cah. ORSTOM, sér. Hydrol., ml. XVIII, nos 2-a, 1981
Etude hydrologique des bassins de !a Gombo

Finalement on a recherché deux hydrogrammes élementaires qui puissent être adaptés d’une part aux averses
relativement homogènes et d”autre part aux fortes averses hétérogènes. Pour cela toutes les crues pour lesquelles
la lame ruisselee était supérieure à 15 mm ou le débit de pointe ruisselé supérieur à 50 m3/s ont été sélectionnées.
La crue du 7-1 l-75 (HR = 18,2 et QR = 46,3) a été écartée car elle comporte deux pointes de crue correspondant
à deux averses successives. Les caractéristiques principales des 19 crues retenues sont portées dans le tableau 4.2 3.
La détermination de ces deux hydrogrammes moyens a été faite suivant la même méthode employée pour les
deux autres sous-bassins : décomposition du hyétogramme moyen en tranches de 10 minutes et recherche d’un
hydrogramme partiel. Après de multiples essais, on a pu déterminer deux hydrogrammes élémentaires moyens
(hydrogramme 1 et hydrogramme 2) dont les débits instantanés sont donnés dans le tableau 4.2 4. La forme de
l’hydrogramme no 2 est légèrement plus aplatie que celle de l’hydrogramme n o 1 (coefficient de forme 3,4,6 au lieu
de 3,96) avec un temps de base plus long et un débit de pointe beaucoup plus faible. Cette forme aplatie est la consé-
quence directe de l’hétérogénéité des pluies. En effet, pour des averses de hauteurs moyennes identiques, le bassin ne
se comporte pas de la même faqon suivant la répartition spatiale de ces averses. Si le maximum rencontre les terrains
les plus impermbables, l’hydrogramme aura une forme beaucoup plus pointue que dans le cas où ce maximum
tombe sur des terrains perméables.

Fig. 61. - B.V. 4 - Lame missel& en fonction du corps de l’averse après correction

Cah. ORSTOM, sér. Hydrol., vol. XVIII, n”8 2-3, 1981 125
( M. ) Molinicr

TABLEAU 4.2 3.

CARACTÉRISTIQUES DES TRÈS FORTES CRUES

NO Date Pm C HR ICRU Tm TB QR ci Ih

17b f6- 4-73 116,8 91 ,l 47,9 52,6 95 305 135,5 2,96 48


21 29- 4-13 .53,8 51,l 20.0 39.2 90 360 59,6 3,68 48

1 2- l-14 65,4 53,l 15,4 29,l 60 420 55,5 5,14 9


2 4- l-14 48,5 42,l 14,9 35,3 60 285 54.7 3,54 50
16 24- 2-74 40,5 38,4 16,0 41,l 95 360 46,6 3,60 17
18 5- 3-74 62,8 61,0 21,5 35,2 70 400 67,9 4,32 24
27 4- 4-14 78,0 65,l 39,0 59,9 15 480 94,7 3,66 60
29 12- 4-14 14,3 56.0 29s 52,6 90 470 74.9 4,lO 49
30 14- 4-14 43,0 37.9 17.8 46,9 65 320 57,3 3,53 68

4 8- 1-75 43,4 36,7 15,7 42,9 50 525 43,9 5,03 54


18 2- 3-75 54%,7 42,0 19,2 45,7 60 370 53,6 3,54$ 36
26 2- 4-75 82,6 70,2 25,8 36,8 75 4s65 62,4 3,89 17
27 2- 4-75 58,4 51,6 28,4 55,0 75 315 84,0 3,20 88
30 Il- 4-75 60,l 56,0 22,l 39,4 58 290 78,7 3,54 40
44 15-11-75 68,O 4*9,0 31,l 63,5 90 430 70,l 3,32 51
46 19-11-75 43,9 38,4 15,5 40,4 55 265 61,9 3,64 64
41 21-11-75 28,l 27,6 12,9 46,7 70 245 53,4 3,47 72
49 28-11-75 44,8 37,0 13,9 37,6 85 315 50,o 3,89 40

17 20- 4-76 81,8 73,1 34,4 47,l 125 4*00 92,9 3.70 37

TABLEAU 4.2 4.

HYDROGRAMMES no 1 et no 2

t -1h20 -Ih -40 -20 - 10 0 10 20 40 Ih 1 h20

0 0,03 1,oo 3,00 3,45 3,60 3,50 3,00 1,46 0,80 0,45
0 0,12 2,15 2,66 2,14 2.80 2,68 2,41 1,46 0,87 0,61

t 1 h40 2h 2 h 20 2 h 40 3h 3 h 20 3 h 40 4h 4 h 20 4 h 40

0,29 0,21 0,15 0,09 0,06 0,04 0,02 0


0,44 0,33 0,25 0,17 0,12 0,08 0,06 0,04 0,02 0

il26 Cah. ORSTOM, sér. Hydrol., vol. XVIII, 1~0s 2-3, 1981
Etude hydrologique des bassins de La Comba

Afin de tester l’efficacité de ces deux fonctions de transfert que sont les hydrogrammes élémentaires moyens,
on a tracé sur les figures 62 à 80 les hydrogrammes observés des 19 crues retenues ainsi que les hydrogrammes
reconstitués à partir du hyétogramme et d’une part l’hydrogramme n o 1 (notation 1 sur les figures), d’autre part
l’hydrogramme no 2 (notation 2). Sur le tableau 4.2 5., on a reporté les débits maximaux obtenus à partir de ces
deux décompositions : Q 1 et Q 2. La lame ruisselée portée dans ce tableau peut être parfois légèrement différente
de celle calculée précédemment. En effet, les gonflements en fin de crue dus à des averses tardives sur une petite
partie du bassin ainsi que quelques crues secondaires ont été supprimés.
L’examen des courbes isohyètes et des hydrogrammes reconstitués tracés sur les figures 62 à 80 montre que dans
la majorité des cas si l’averse est centrée sur la partie nord du bassin, c’est l’hydrogramme no 1 qui représente le
mieux la crue observée. Lorsque l’averse est centrée dans la partie sud ou sud-ouest du bassin, c’est dans ce cas
l’hydrogramme no 2 qui est le plus représentatif. Ceci est une conséquence logique des conditions de ruissellement
propres à chaque zone du bassin. A la région nord qui est la plus favorable au ruissellement correspond l’hydro-
gramme le plus B pointu P et le plus dangereux. Quatre de ces averses sont relativement homogènes, il s’agit de
celles du 2-l -74, du 4-I -74, du 8-I -75 et du 28-I 1-75. L’hydrogramme reconstitué le plus proche de l’hydrogramme
observé correspondant est celui déterminé à l’aide de l’hydrogramme élémentaire no 1.
En conclusion, pour les fortes averses homogènes, on peut considérer que la fonction de transfert qui fait passer
du hyétogramme à l’hydrogramme de crue est l’hydrogramme élémentaire n O 1. Ce choix, qui va dans le sens de la
sécurité, peut être justif% par le fait que l’on a constaté expérimentalement que l’épicentre des plus fortes averses
était situé dans la zone nord-est du bassin.
Cette étude sur les très fortes crues permet d’évaluer le temps de réponse de ce bassin. Pour 18 de ces 19 crues,
le temps de réponse est compris entre 50 et 80 minutes avec une moyenne de 70 minutes. Pour la crue du 20 avril
1976 due à une averse très hétérogène dans le temps, ce temps de réponse est de 100 minutes.

TABLEAU 4.2 5.

NO Date PR2 C HR QR QI Q2

17b 16- 4-73 116,8 91 ,l 47,9 137 151 125


21 29- 4-73 53,8 51,l 20,o 60,3 60,6 50,2
1 2- l-74 65,4 53,l 15,4 55,l 55,2 42,a
2 4- l-14 48,5 42,l 14,9 53,9 5130 37,0
16 24- 2-74 40,5 38,4 16,0 46,6 50,9 41,3
18 5- 3-14 62,8 61,0 21,5 68,5 77.6 60.3
27 4,- 4,-74 78,0 65,l 36,7 95,7 118 98,2
29 12- 4-74 74,3 56,0 28,o 75,l 93,5 76,6
30 14- 4-74 . 43,0 37,9 17,8 51,3 61,4 48,3
4 a- 1-15 43,4 36.7 12,1 43,9 43,7 34,2
18 2- 3-75 54,7 42,0 19,2 54,3 67.0 53,3
26 2- 4-75 82,6 70,2 2332 63,0 73,3 64,6
27 2- 4-75 58,4 51,6 28.4~ 853 : 97,0 78.4
30 Il- 4,-75 60,l 56,0 20,o 79,5 71,o 55,7
44 15-11-75 68,O 49,o 31,l 70,7 93,3 76,3
46 19-11-75 43,9 38,4 15,5 62,7 54,5 43-o
41 21-11-75 28,7 27.6 12,9 53,4 45,7 3519
49 28-11-75 448.8 37,0 13,9 50,o 50,4 38,5
17 ZO- 4,-76 81,8 73,l 34.4 94,0 98,3 82,5

__
.’

Cah. ORSTOM, sér. Hydrol., vol. XVIII, no* 2-3, 1981 127
CM. J Molinicr
128 Cah. OR§TOM, sér. Hydrol., vol. XVIII, nos 2-3, f981
Etude hydrologiqoe des bassins de In Gombo
Cah. ORSTOM, sér. Hydrol., vol. XVIII, nos 2-3, 7981 129
1
---
Cah. ORSTOi%& sér. Hydrol., vol. XVIII, nos 2-J, 1981
Fig. 14. - B.V. 4 - Crue no 27 du 2-4-75

Fig. 76. - B.V. 4a- Crue no 44 du 15-11-75 Fig. 17. - B.V. 4 - Crue n’> 46 du 19-11-75
Cah. ORSTOM, sér. Hydrol., vol. XVIII, 1~08 2-3, 1981
Etude hvdrologioue des bassins de la Gombo

4.5. RUISSELLEMENT COMPARÉ SUR LES TROIS BASSIN~

L’étude du ruissellement sur les trois bassins montre que le bassin no 2 est, de beaucoup, le plus propice au
ruissellement. Sur celui-ci les valeurs du coefficient de ruissellement peuvent atteindre 80% dans de très bonnes
conditions de saturation, alors que sur les autres bassins elles ne dépassent que trks rarement 40%. Sur le BV 2,
70% des wues ont un coefficient de ruissellement supérieur à 10%. Cette proportion n’est que de 45 et 55% pour
BV 1 et BV 4. La proportion des crues pour lesquelles ce coefficient est supérieur à 30% est respectivement de 2,50
et15°/opourBV1,BV2etBV4.
Ces différences d’aptitude au ruissellement sont dues essentiellement aux terrains rencontrés ainsi qu’à la den-
sité de la végétation. Sur le bassin no 2, la végétation est une végétation de savane très dégradée par les bovidés,
contrairement à ce qui se passe sur la plus grande partie du bassin principal et surtout sur le sous-bassin no 1 où l’on
rencontre un certain nombre de forêts galeries qui freinent et interceptent les eaux de pluies favorisant ainsi l’infil-
tration. De plus, sur le sous-bassin no 2, au début des pluies de forte intensité, on observe un phénomèue de ((bat-
tance 0 qui imperméabilise le sol ; la quasi-totalité de l’averse ruisselle et l’infiltration est pratiquement nulle, ce
qui se traduit par un débit de base souvent insignifiant.
Au cours des paragraphes précédents, nous avons vu que pour des conditions de saturation identiques et
pour une limite inférieure donnée du corps de l’averse, la lame ruisselée corrigée et le corps de l’averse sont liés par
une relation linéaire. Pour chacun des bassins, les relations trouvées sont les suivantes :

BVlC>60 H'l = 0,753 C- 25,0 (1)


BVZC>30 H’2 = 1,000 C- 10,2 (2)
BV4, C > 50 H’4 = 0,762 C- 17,3 (3)
A une averse dont le corps a une hauteur C tombant dans des conditions de saturation bien définies (Ih voisin
de 40), il correspond donc une lame ruisselée H’ différente pour chacun des bassins.
Si l’on considère que les conditions de ruissellement rencontrées sur les sous-bassins BV 1 et BV 2 sont seules
représentatives de celles rencontrées sur le bassin principal on peut lier les trois lames ruisselées par une relation
de la forme suivante :
H’4 = x H’l + y H’2 (4)
Le système des quatre équations (1) à (4) es t vérifié quel que soit C si on a x = 0,550 et y = 0,348. Dans ces condi-
tions la relation (4) devient :
H’4 = 0,550 H’l + 0,348 H’2
Cette relation donne la valeur de la hauteur ruisselée sur le bassin principal en fonction des lames ruisselées sur
les deux sous-bassins dans le cas où l’averse est identique sur chacun des bassins. En fait, ceci n”est jamais vérifié.
Pour tenir compte de la différence de hauteur des averses moyennes pour une même crue, on a fait intervenir deux
nouveaux coefficients a et b qui sont appliqués à Ia différence des hauteurs des corps des averses observés sur BV 4
et sur chacun des sous-bassins. La relation (4) prend donc la forme suivante :
H’4 = x [H’l + (C 4 - C 1) a] + y [H’2 + (C 4 - C 2) b] (5)
Les produits xa et yb peuvent être assimilés à des coefficients de ruissellement puisqu’ils sont appliqués à une
hauteur d’averse. On peut poser comme condition supplémentaire que le coefficient de C 4 soit égal à l’unité, c’est-à-
dire que xa + yb = 1. La relation (5) devient donc :

H”4 = 0,550 H’l + 0,348 H’2 + C 4 - CLC 1 - p C 2


Pour déterminer les coefficients a et p, on a retenu 22 fortes crues pour lesquelles on possède les enregistrements
sur chacun des bassins. La hauteur des corps moyens ainsi que celles des lames ruisselées sont données dans les
colonnes 2 à 7 du tableau 4.2 6. Une étude de la régression entre ces six grandeurs donne avec un coefficient de
corrélation de 0,993
x = 0,427 et p = 0,573
d’où :
H”4 = 0,550 H’l + 0,348 H’2 + C 4 - 0,427 C 1- 0,573 C 2 (6)
La somme des carrés des écarts entre les valeurs observées et les valeurs calculées est de 20,8, soit un écart
quadratique moyen de 0,97 mm. Les valeurs portées dans la colonne 8 du tableau 4c.2 6. correspondent aux lames
ruisselées H”4 calculées à partir de la relation (6).
Cette relation a été établie en considérant que les conditions de ruissellement sur les deux petits bassins étaient
entièrement représentatives de celles du bassin principal Sans tenir compte de la partie ouest du bassin oùaucun
sous-bassin n’avait été aménagé. En fait, la relation (4) montre qu’en admettant cette hypothèse, pour les fortes

Cah. ORSTOM, sér. Hydrol., vol. XVIII, TP 2-3, 1981 133


pluies, le bassin no 1 est représentatif d’environ 70% du bassin principal. Ce qui est assez proche de la proportion
de la superficie de ce sous-bassin (73%) p ar rapport à la superficie totale des deux sous-bassins. On peut donc
admettre cette hypothèse et considérer que la connaissance des volumes ruisselés sur les deux sous-bassins donne
une très bonne approximation des volumes ruisselés sur le bassin principal.

TABLEAU 4.2 6.

1 2 3 4 5 6 7 8
Date H“A H4

4- l-73 33,7 46,2 38,l 12,2 42,4 19,3 18,7


16- 4-73 121,O 84,9 91,l 66,2 73,J 52,0 52,7
12- 5-73 35,9 21,4 25,7 13,2 19,f f2,3 12,0
4- l-74 49,7 54,l 42,l 17s 43,7 14,o 14,7
5- 3-74 70,2 82,a 61,0 32,6 70,o 26,3 25,9
4- B-74 9i,a 72,7 65,l 44,0 62.8 31,6 30,3
14- 4-74 22,4 55,4 37,9 7,40 41,7 14,9 15,2
16-11-14 45,l 40,2 39,4 Il,1 24,5 Il,1 11.7
l-12-14 50,a 41,a 43,9 15,4 25,7 16,0 15,7
a- 1-15 38,2 32,2 36,7 Il,4 19,9 15,2 15,l
2- 3-75 21.7 65.5 42,0 Il,4 54,8 19,9 20,5
6- 3-75 45,9 41,l 37,5 I 3,a 26,3 10,4 Il,1
23- 3-75 35.0 38,9 39,2 10,2 31,l 17,7 I a,4
2- 4-75 86,3 76,8 70,2 40,3 72,a 37.2 36,8
2- 4-75 58,l 43,l 51,6 16,0 20,8 20,a 18,l
Il- 4-1s 42,l 75,4 56,0 12,8 60.4 23,a 22,9
19-10-7s 48,2 25,5 39,3 10,7 9.65 13,9 13,4
7-11-75 61,7 27,0 56,8 13,9 17.4 27,3 28.7
21-11-75 13,8 25,5 27,6 1,46 I 5,a Il,7 13,4
19- 4-76 31.6 35,2 34,l 10,2 25,7 15,6 15,0
20- 4-76 65,4 73,s 73,l 24.1 65,4 38,6 39,4
3- 4-76 Il,1 51,5 33,8 4,,07 49,0 20,l 18,8

5. PRÉDÉTERMINATION DES CRUES EXCEPTIONNELLES

5.1. L!%PPROCHESTATISTIQUE

L’analyse statistique de l’échantillon des crues observées pendant quatre années sur le bassin no 1 et cinq
années sur le b lassin ne 4 permet de donner une première approximation des valeurs des lames ruisselées et des débits
maximaux de différentes fréquences. Le bassin no 2 n’a pas été inclus dans cette étude en raison des nombreuses
lacunes que comportent les deux premières années. La taille de l’échantillon étant inconnue, on a adopté un seuil
de troncature, valeur limite inférieure de la série des données.
Il est évident que cette analyse statistique comporte un risque par suite du petit nombre d’années d’observa-
tion. Cependant, il est apparu souhaitable de tenter cette approche car la période d’étude comporte au moins une
année à fortes crues.
Les lois retenues sont celles de GOODRICH et de GALTON. Pour la lame ruisselée, on a pris en compte 47 valeurs
sur le BV 1 (seuil de troncature : 5 mm) et 52 valeurs sur le BV 4 (seuil : 7,5 mm). Pour les débits maximaux, on a
retenu 51 valeurs sur le BV 1 (seuil : 5 ms/s) et 69 valeurs sur le BV 5 (seuil : 20 ms/s).
Les résultats obtenus sont portés dans le tableau 5.1.) ci-après :

134 Cah. ORSTOM, sér. Hydrol., vol. XVIII, nos 2-3, 1981
Etude hydrologique des bassins de la Combn

TABLEAU 5.1.

BV1 BP4

Récurrence Goodrich Galton Goodrich GaZton

1 25,a 22,l 78,9 78,3


2 33,8 30,3 90,6 105
5 45,9 44,0 105 149
Débit (&/ES) 10 56,l 56,8 115 189
20 67,2 72,2 125 236
50 a3,2 98,l 137 314

1 27,0 21,9 26,8 23.2


2 37,a 30,5 33,0 30.9
5 56,3 45,0 41,s 42,9
Lame ruisselée (mm) 10 73,8 58,7 48,i 53,7
20 94,6 75,3 54.,8 66,2
50 128 104 63.9 85,6

5.2. ESTIMATION PAR LES RELATIONS AVERSES-CRUES

II est aussi possible de déterminer les caractéristiques des crues exceptionnelles à partir de l’étude des averses
faite au paragraphe 2 et des relations averse-lame ruisselée établies au cours du paragraphe 4.
Le premier facteur, le corps de l’averse, a été calculé au paragraphe 2.3. Les hauteurs annuelles et décennales
sont données, pour chacun des bassins, dans le tableau 2.1 1.
Si l’on admet qu’une crue de fréquence donnée est provoquée par une averse de même fréquence rencontrant
des conditions de saturation correspondant à des situations médianes, on peut à partir de la hauteur de l’averse,
déterminer les caractéristiques des crues de fréquence identiques. Pour cela on tiendra compte d’une part des rela-
tions qui lient le corps de l’averse à la hauteur de la lame ruisselée [HR = f (C)] et d’autre part de la forme des
crues.
Les plus fortes crues ont toujours lieu au cours de la saison des pluies lorsque les sols sont suffisamment saturés.
,On peut donc estimer que les conditions de saturation homogènes représentées par l’indice d’humidité et le débit
de base, définies au paragraphe 4 lors de l’étude des relations entre la lame ruisselée et le corps de l’averse, corres-
pondent à des situations médianes. Les relations obtenues étaient les suivantes :
-BVl C > 60mm HR = 0,753 C - 25,0 Ih = 35
-BV2C>30mm HR = 1,OO C -10,2 Ih = 40
-BV4 C > 50 mm HR = 0,762 C - 17,3 Ih = 43
La hauteur totale de l’averse (P) et du corps (C), ainsi que les volumes ruisselés (VR) et les lames ruisselées
(HR) de fréquences annuelles et décennales sont donnés dans le tableau ci-dessous :

TABLEAU 5.2.

Fréquence annuelle Fréquence décennale

BV 1 BP-2 BVP BVl BVB BVP

P 83 a2 80 130 126 124


C 71 70 62 113 109 91
VR 92 600 70 600 523 250 195 300 116 600 990 050
HR 28,5 59,8 29,9 60,l 98,8 56,6

Cal~. ORSTOM, sér. Hydrol., ool. XVIII, nos 2-3, 1981 135
Cas 1

100 Tm=30mm H, = 2,0 mm


rb =3hl5 Hz : a,1 mm
150 lr :*smm H3 =18,0 mm

1 H4 :13,4 mm
t mm/h n qmox z 59.9 tn’ls Hs= 9,8mm
H6 = 5,8 mm
‘9
40 - m3/5 HI = 2,2 mm

30 - “r =GO,1 mm

io -

lO- 11

:
temps
0. +
1
Ih Zh 3h 4h

50 Cas 2

100 H, r lb,? mm
Trn = 30 mm H* z 12,3 mm
150 ~b z 3h 30 “3 2 10,o mm
Tr = 35 mm Hq : a,4 mm
Hg = 7,1 mm
Qmax = SO,3 m3/s H(j = 3,9 mm
SO 14, = 1,4**

20 HP =6Q,? mm

10

0
0 lh Zh 3h 4h

Cas 3
HI = 4,5 mm
H2 : 17,* mm
lm = 30mm H3 : 13,z mm
Tb =3hJO H4 = 11,1 mm
Tr z 30”” Hg= 6,3**
Hs: 4,8””
Qmoz = 56 m3/s HT- I,Bmm
Ha: 0,bmm

Fig. 81. - B.V. 1 - Crue déeennale

136 Cah. ORSTOM, sér. Hydrol., vol. XVIII, n”S 8-3, 1982
Etude hydroloniqrre des bassins de ta Comba

Il reste à déterminer la forme de la crue à partir de l’hydrogramme moyen des fortes crues défini dans le para-
graphe 4. Pour cela, il est nécessaire de connaître, non seulement l’intensité de chaque tranche de 10 mm de l’averse,
ce qui a été fait au paragraphe 2.3.4.4., mais aussi la répartition de ces tranches dans le temps. Dans ce but, pour
la crue décennale du BV 1, on a sélectionné trois types d’averses dont la hauteur totale et le corps sont identiques
mais dont la disposition des tranches d’intensité est différente. Pour chaque cas, à chaque tranche d’averse on a
fait correspondre un hydrogramme élémentaire suivant la méthode qui a été exposée au cours du paragraphe 4.1.4.
La somme des débits élémentaires instantanés permet de tracer I’hydrogramme reconstitué de la crue décennale
sur le BV 1. Les résultats obtenus sont représentés sur le graphique 81.
En examinant les hyétogrammes des averses les plus importantes tombées sur le bassin au cours de la période
d’étude, on s’aperçoit que la forme rencontrée le plus souvent correspond à celle du cas ne 3 de la figure 81. Le maxi-
mum d’intensité a lieu 20 à 30 minutes apres le début de l’averse, puis l’intensité diminue progressivement jusqu’au
15 ou 20 mm/h pendant l’heure suivante.
Pour les crues annuelles des bassins n es 1, 2 et 4, ainsi que pour les crues décennales des bassins nos 2 et 4,
on a retenu, pour les hyétogrammes, une forme identique issue de l’étude des intensités-durées faite au paragraphe
2.3.4.4. et représentée graphiquement sur la figure 18. La reconstitution des différents hydrogrammes est donnée
sur les figures 82, 83 et 84. Pour la crue annuelle du BV 1 on a représenté les sept hydrogrammes partiels issus
des tranches ruisselées pendant une période de 10 minutes (cf. fig. 82). Au paragraphe 4.3.3.2., on a vu que pour des
crues importantes sur le bassin ne 2 survenant dans de très bonnes conditions de saturation, le seuil d’intensité
minimal pour le calcul du corps de l’averse était voisin de 10 mm/h. Pour retrouver la partie des averses ayant
effectivement ruisselé dans le cas de la crue annuelle et de la crue décennale on a dû prendre comme valeur de ce
seuil respectivement 9 mm/h et 8 mm/h (cf. fig. 83). D ans ces conditions on prend en compte toute la portion du
hyétogramme située au-dessus de ce seuil, ce qui concorde avec les conclusions données dans le chapitre précédent
sur l’aptitude exceptionnellement favorable au ruissellement de ce bassin. Pour les crues annuelle et décennale du
BV 4, on a retenu les deux hydrogrammes élémentaires calculés au cours du paragraphe 4.4.3.2. Les hydrogrammes
résultants sont tracés sur la figure 84, en trait plein pour l’hydrogramme le plus dangereux et en traits discontinus
pour l’autre hydrogramme.

Fig. 82. - B.V. 1 - Crue annuelle

Coh. ORSTOM, sér. Hydrol., vol. XVIII, 16’s 2-3, 1981 137
(M.) .Molinier

CRUE ANNUELLE

Tm = 25 mm
Tb = 2h30 H( = 2,emm
+ mm/h Tr = 25mm H2; 6,8 mm
H3 = 16,7 mm
Qmox = 25,3m3/s
H4 = 12,6 mm
20 H5= 7,8mm
Hg: 5,Emm
H7 = 3,4mm
Ha = 2,Zmm
Hgz 1,‘1mm
10 HIO = 0,bmm

Hr = 59,8 mm

50 CRUE DECENNALE

100 Tm = 25 mm HI = 5,9 mm
Tb = 2 h35 H2 = 11,6 mm
150 Tr = 25 mm HJ r 22,2 mm
H4 z le,0 mm
Q,*aX = 35.2 m’/r HF> =15,X mm
Hg ;IO,i mm
Hj- = 6,7 mm
Ha : 4,5 mm
20 Hg = 2,5 mm
.H,o = 1,8 mm

Hrs90,Bmm
10

Fig. 83. - Bassin no 2

138 Cah. ORSTOM; sér. Hydrol., vol. XVIII, 6’s 2-3, 1981
Etude hydrologique des bassins de la. Comba

CRUE ANNUELLE

1 HI q 4,4
H2~11.7

J H3s 5,8
H4= 4,4
H5= 2.9
H6= 0,7
HR=29,9mm

CRUE DECENNALE

H1=4,6
H2=15,8
H 3=12,6
H4=10,0
H5=7,5
ii6=4,4
H7=l;l
HR =56,6mm

Fig. 84. - Bassin no 4

Cah. OHSTOM, sér. Hydrol., vol. XVIII, 1~08 2-3, 1981 139
CM.) Molinier

Afin de ne pas allonger inutilement les temps de montée et de base, pour chacun des bassins, on a assimilé la
courbe de montée de la crue à une droite en négligeant le ruissellement préliminaire.
Les débits maximaux obtenus sont les suivants :

TABLEAU 5.3.

BP1 BVP BP-4

Ann. Déc.
sinn. DEC. Ann. DEC.
1 2 1 2

31,0 56.0 25.3 35.2 100 81 184 151

Si l’on compare les débits donnés dans le tableau 5.3. à ceux calculés au paragraphe 5.1., on s’aperçoit que
pour le bassin no 1, le débit de la crue annuelle correspond au débit de la crue biannuelle du tableau 5.1.) et que les
deux méthodes donnent une valeur identique pour la fréquence décennale. En ce qui concerne le bassin na 4, les
observations sont les mêmes si l’on fait la comparaison entre les débits déterminés par la loi de Galton et la moyenne
de ceux donnés en appliquant aux averses les hydrogrammes élémentaires 1 et 2.

5.3. CARACTÉRISTIQUE~ DES PLUSFORTES CRUES OBSERVÉES

On peut aussi donner une estimation assez grossière des caractéristiques des crues exc.eptionnelles en examinant
les caractéristiques des crues les plus fortes observées pendant la période d’étude.

La crue la plus forte observée pendant les quatre années est celle du 16 avril 1973. La période de retour de
l’averse causale était légèrement supérieure à dix ans, mais l’indice d’humidité n’était que de 29 alors que nous avons
pris dans les calculs précédents la valeur de 35. On peut donc conclure que la crue résultante correspond à une crue
de fréquence décennale. Or, le débit ruisselé était de 51,l ms/s et la lame ruisselée de 55,C mm, soit deux valeurs
inférieures à celles données dans les tableaux 5.2. et 5.3. (56 m3/s et 60,l mm).
Le 4 avril 1974, l’averse avait des caractéristiques inférieures à celle de 1”averse décennale mais l’indice d’humi-
dité était relativement élevé (65). La lame ruisselée était la plus forte observée (61,4 mm) mais le débit n’était que
de 482 ms/s. La période de retour de cette crue est d’environ 5 ans.
Les caractéristiques de la crue du 2 avril 1975 (HR = 29 mm et QR = 29,7 ms/s) sont très voisines de celle de
la crue annuelle malgré une hauteur d’averse relativement faible (Pm = 63,8 mm et C = 58,l mm). Mais les condi-
tions rencontrées par l’averse étaient extrêmement favorables (Ih = SO).

Bassin no 2
Sur ce bassin, le plus fort débit ruisselé a été observé le 14 avril 1974 (QR = 22,3 m”/s), alors que l’averse avait
des caractéristiques inférieures à celles de l’averse annuelle et un indice d’humidité de 40 qui correspond à celui
retenu pour les conditions médianes de saturation.
La hauteur de la lame ruisselée (HR = 43 mm) concorde avec l’évaluation donnée par la relation H’R = f(C)
calculée précédemment. De plus, la reconstitution de l’hydrogramme de crue par les méthodes de Yhydrogramme
élémentaire est particulièrement satisfaisante (cf. fig. 51). On peut donc conclure que le débit a une période de retour
inférieure à 1 an, ce qui confirmerait la valeur de 25 m3/s donnée dans le tableau 5.3.

140 Cah. ORSTOM, sér. Hydrol., vol. XVIII, nos 2-3, 1981
Etude hydrologique des bassins de la Comba

Le plus fort volume ruisselé a été observé le 16 avril 1974 (HR = 65,6 mm) pour un débit de 21,4 ms/s seule-
ment. L’averse de fréquence 113 ou 114 est survenue dans des conditions de saturation légèrement défavorables. La
faiblesse du débit de pointe est due à la durée du corps de l’averse (1 h 20 mn) ainsi qu’aux intensités relativement
faibles (1 max. = 85 mm/h) (cf. fig. 50).
On peut donner les mêmes explications pour la crue du 4 avril 1974 issue d’une averse dont les caractéristiques
sont proches des caractéristiques annuelles. Le volume ruisselé correspond au volume ruisselé. annuel (61 ,l mm au
lieu de 58,5 mm) mais la durée du corps de l’averse a eu pour conséquence d’allonger le temps de base et donc
d’aplatir l’hydrogramme. Dans ces conditions, le débit de pointe (20,7 mals) est resté assez faible (cf. fig. 52).
Enhn, un cas particulier est celui de la crue du 20 avril 1976. La hauteur du corps de l’averse ainsi que la lame
ruisselée correspondent à la fréquence annuelle. Cependant le débit n’est que de 13,4 ms/s. En fait, l’averse était
très hétérogène et se décomposait en trois petit.es averses qui ont donné lieu à deux pointes de crue de 6,9 ms/s et
13,4 m3/s séparées par une période de une heure.
La reconstitution de l’hydrogramme a d’ailleurs donné des valeurs tres semblables (7,3 m3/s et 14.7 m3/s) au
même moment (cf. fig. 53).
La remarquable concordance que l’on a pu observer entre les hydrogrammes observés et les hydrogrammes
reconstitués nous permet donc d’adopter comme caractéristiques des crues annuelle et décennale celles qui sont
portées dans les tableaux 5.2. et 5.3.

Bassin, no 4
La plus forte crue observée le 16 avril 1973 (QR = 137 m3/s), est due à une averse dont la période de retour
est de sept ans pour la hauteur moyenne et de quatre ans pour le corps. L’indice d’humidité relativement élevé
(Ih = 48) permet d’estimer à environ 1/5 la fréquence de cette crue.
Le débit le plus fort (94,7 ma/s) après celui du 16 avril 1973 a été observé le 4 avril 1974. La hauteur du corps
&Lait très voisine de celle de fréquence annuelle. Cette averse est tombée dans de très bonnes conditions de saturation
(Ih = 60). Le 20 avril 1976, on a observé un débit très voisin (92,9 ma/s) pour une averse de hauteur plus forte sur-
venue dans des conditions plus défavorables. Ces deux débits correspondent à peu près à la fréclueuce annuelle.
Sur ce bassin, si l’on considère que l’averse est homogène dans l’espace et dans le temps, on peut retenir comme
fonction de transfert averse-crue l’hydrogramme élémentaire no 1. En fait, en raison de la morphologie de ce bassin,
cette condition d’homogénéité est rarement réalisée, et il est préférable de retenir les valeurs intermédiaires entre
celles données par les deux hydrogrammes élémentaires.

5.4. CARACTÉRISTIQUES DES CRUES ANNUELLES ET DÉCENNALES

Ces différentes approches permettent de déterminer les caractéristiques les plus probables des crues annuelles
et décennales sur chacun des bassins. Les résultats sont donnés dans le tableau 5.4.
La valeur de q donnée dans l’avant-dernière ligne représente le débit spécifique en litres par seconde et par
kilomètre carré. Les valeurs obtenues sont particulièrement élevées. Pour le BV 1, elles sont comparables à celles
trouvées sur le bassin du Boulore au Cameroun pour lequel on a relevé 8 000 et 14 700 l/s . km2 pour les crues
annuelle et décennale. Ce bassin de 3,75 km2 situé entièrement sur des roches vertes a un indice de pente très voisin
de celui du BV 1.
En ce qui concerne le BV 2, le coefficient de ruissellement KR = 73% p our la crue annuelle est un des plus
forts observés par I’ORSTOM pour des bassins de cette superficie.
En 1960, une étude faite à la suite de deux campagnes de mesures sur un bassin de 25 km2 contrôlé par une
station située en aval de la station 4 donnait comme valeur du débit spécifique :
2 500 à 3 000 l/s . km” pour la crue annuelle ;
4 500 à 5 500 l/s . km2 pour la crue décenalle.

Ces débits sont nettement plus faibles que ceux estimés pour le bassin principal de 17,5 km2. En fait, à cette
époque, les observations ont été beaucoup moins nombreuses et la pluviométrie déficitaire. La plus forte pluie
enregistrée n’avait qu’une hauteur moyenne de 72,5 mm et le débit de pointe correspondant n’était que de 72,5 m3/s,
ce qui correspond, compte tenu de la différence de superficie des deux bassins, à la 21e valeur observée entre 1972
et 1976.

Cah. ORSTOM, sér. Hydrol.. vol. XVIII, nos 2-3, 1981 141
CM. ) Molinier

TABLEAU 5.4.

CARACTÉRISTIQUES DES CRUES ANNUELLE ET DÉCENNALE

BV 1 BVP BV4

Ann. Déc. iinn. Déc. Ann. Déc.

PUl 83 130 82 126 80 124


c 71 113 70 109 62 97
HR 28,5 60 60 99 30 56,5
KR 34 46 73 79 38 46
KRU 40 53 85 91 48 58
TB 3 h 20 3 h 20 2 h 30 2 h 35 4 h 50 5 h 00
QR 31 56 25 35 90 165
4 9550 11550 21 200 29 650 5150 9400
a 4-O 326 3.2 2,8 3,O 320

6. ÉTUDE DU BASSIN no 5

6.1. GÉNÉRALITÉS

L’ensemble des bassins représentatifs et expérimentaux de la Comba est englobé par un bassin de 90 km? de
superficie contrôlé par une station située sur la Comba près de son confluent avec la Loukouni.
La pente générale de ce bassin est nettement plus faible que celle du bassin no 4 puisque l’indice global de
pente n’est que de 10,5 m/km alors qu’il est de 25,6 m /km pour le bassin no 4.
Au point de vue géomorphologie et géologie, on retrouve les deux unités prépondérantes déjà citées dans le
paragraphe 1.2. :
- d’une part une zone de hautes collines gréso-argileuse dans la partie sud et sud-est du bassin (plateau des
cataractes) et nord-ouest (mont de Comba) ;
- d’autre part une zone plus basse qui occupe la quasi-totalité du reste du bassin au relief varié et irrégulier
de la série schiste-calcaire.
Ce bassin est constitué des mêmes types de sols que ceux décrits au paragraphe 1.3. A l’exception des sols
hydromorphes sur alluvions et des sols sur alluvions-colluvions rencontrés dans les bas-fonds, les sols sont tous
des sols ferrallitiques fortement désaturés.
Sur les pentes du plateau des cataractes, on trouve des sols pénévolués modaux sur grès argileux de la série
de la Mpioka inférieure. En bordure de ce plateau ainsi que sur le mont de Comba on rencontre le même type de
sol mais tronqué par érosion ; les vallées sont très étroites avec des pentes transversales importantes.
Sur le reste du bassin, les sols sont en majorité des sols typiques rajeunis sur matériau argilo-limoneux à argi-
leux issu du schiste-calcaire moyen. Ces sols sont caractérisés par la présence constante d’éléments grossiers enrobés
de terre fine et distribués inégalement ou répartis en strates ainsi que par un horizon d’altération formé très souvent
par des plaquettes de calcaire altéré qui sont soit dominantes , soit incluses dans un horizon argileux à argileux
limoneux. Ces sols sont très propices à l’érosion en nappe dès que la pente devient relativement forte et que la végé-
tation se raréfie. C’est ce qui explique la dégradation des sols réservés aux pâturages dans la partie amont du bassin.
On trouve aussi par endroit, en particulier sur les crêtes, des sols rajeunis pénévolués remaniés dans lesquels,
à faible profondeur, une importante proportion de plaquettes d’argilite constitue un horizon imperméable.

1-K Cah. ORSTOM. sPr. Hydrol.. nol. XVIII, nos 2-3, 198f
Etude hydrologique des bassins de la Comba

6.2. EQUIPEMENT HYDRO-MÉTÉOROLOGIQUE ET ÉTALONNAGE

Outre les 27 pluviomètres et pluviographes’installés sur le bassin no 40, trois autres appareils ont été mis en place
sur ce grand bassin (cf. figure 85).
- un pluviographe mensuel sur le mont Comba (no 29)
- un pluviomètre à la station de jaugeage (no 30)
- un pluviomètre à la limite est du bassin versant sur la route Mpassa-Mindouli (no 28).
Cette station a été ouverte en j anvier 1965 et équipée en mars 1970 d’un limnigraphe.
Depuis l’ouverture 44 jaugeages ont été effectués entre les cotes 78 et 569 cm permettant d’obtenir un étalon-
nage à peu près satisfaisant jusqu’à 7 m (débit : 290 m3/s) (cf. fig. 87 et 88).

Sols sur moteriou orgilo-


limsneuz 8 argileux issus de la
serie Schiste-calcaire.

Fig. 8.5. - Bassin II’J 5 - Carte d’équipement Fig. 86. - Bassin no 5 2 Carte pédologique

*,.>..-‘.- H IQ m
1 2 .3
Fig. 87. - Station 5- Etalonnage - Basses eaux Fig. 88. - Station 5 - Etalonnage - Hautes eaux

Cah. ORSTOM, sér. Hydrol., vol. XVIII, n”S 2-3, 1981 143
CM.) Mdinier

. . . .. .

Fie. 89. - Station 5 - Lame ruisselée Fig. 90. - Station 5 - Ecart D


en fonction de la hauteur de l’averse en fonction de l’indice d’humidité Ih

Fig. 91. - Station 5- Ecart D en fonction du débit de base Qb

Cal~ORSTOlM. sér. Hydrol., vol. XVIII, nos 8-3, 1981


Etude hydrologique des bassins de la Comba

6.3. ETUDE DU RUISSELLEMENT

Les différentes caractéristiques des crues, sont portées sur les tableaux 6.1. à 6.6.
Sur les 163 crues sélectionnées, le volume ruisselé le plus important a été observé le 4 avril 1974. La hauteur
moyenne pluviométrique était de 116,l mm et la hauteur ruisselée de 58,8 mm. Le débit maximum n’était que de
174 m3/s alors que le 16 avril 1973 on a observé un débit de 183 ms/s pour une averse de 942 mm. Le 20 avril 1976,
la forte hétérogénéité de l’averse dans l’espace et dans le temps a donné naissance à deux crues distinctes avec
plusieurs maxima de 49 m3[s à 75 m3/s précédant le plus fort débit instantané de 174 m3/s qui a eu lieu 15 heures
après le début de la crue.
La répartition mensuelle de la lame ruisselée est proche de celle observée sur le bassin no 4. Cependant, si l’on
rencontre à peu près la même proportion de crues pour lesquelles la lame est supérieure à 10 mm (14% pour le BV 5
et 16% pour le BV 4). les crues ayant partiellement ruisselé sont plus nombreuses sur le BV 5 que sur le BV 4. Ceci
provient essentiellement de la différence de superficie. En effet, sur ce bassin de 90 kms, les averses sont beaucoup
moins homogenes dans l’espace que sur Ie bassin de 17,5 km* et ne concerne qu’une partie du bassin.
La proportion des crues ayant un coefficient de ruisselement supérieur a 30% est légèrement inferieure sur
le bassin ne 5 que sur le bassin ne 4 (11 y0 au lieu de 15%) mais elle est plus forte que sur le bassin no 1 (6%) et
beaucoup plus faible que sur le bassin no 2 (31 y,).

6.3.1. Relation entre la lame ruisselée et la hauteur de l’averse

Comme pour les trois autres bassins, on a étudié les variations de la lame ruisselée en fonction de la hauteur
de l’averse causale. La méthode utilisée est identique à celle décrite au paragraphe 44.14. On a retenu les mêmes
facteurs correctifs que pour les bassins n os 1 et 4, c’est-à-dire le débit de base et l’indice d’humidité mesurés avant
Ia crue.
Un premier graphique (fig. 89) d onne l’allure de la courbe limite supérieure HR fonction de Pm, où Pm est
la hauteur moyenne de l’averse sur ce bassin. L’absence de pluviographe journalier sur la partie aval du bassin
n’.a pas permis de calculer avec une précision suffisante la hauteur du corps de l’averse. Les diverses corrections en
fonction du débit de base QB et de l’indice d’humidité Ih sont données sur les figures 90 à 93. Enfin la courbe
moyenne de la figure 94 représente la relation qui lie la lame ruisselée à la hauteur de l’averse dans des conditions
de saturation homogènes. Par suite du tracé en limite supérieure, sur la figure 89, de la courbe HR = f (Pm), ces
conditions de saturation correspondent à un état d’humectation du sol particulièrement favorable au ruissellement,
conditions que l’on rencontre au cours de la deuxième saison des pluies en mars et avril. Celles-ci sont définies par
les valeurs suivantes du débit de base et de l’indice d’humidité :
QB = 1,CO ms/s Ih = 41
La courbe moyenne tracée au milieu du nuage des points représentatifs des couples Pm/H’R peut se mettre
sous forme exponentielle. Afin de mieux représenter la réalité physique, on a cherché à rendre cette courbe asymp-
tote à la droite H’R = Pm.
Après calculs, l’équation de la courbe moyenne est la suivante :
H’R = Pm [l - 0,93 exp (- 0,0058 Pm)]
Pour tester l’efficacité des di%rentes corrections introduites, on a calculé la somme des écarts absolus initiaux
et finaux des points représentatifs des couples HR/Pm, avant et après correction, aux courbes tracées sur les figures
89 et 94.
On s’est limité aux valeurs de Pm supérieures à 10 mm ce qui ramène le nombre de crues à 113.
- Somme des écarts absolus initiaux : S = 267,47 mm
- Somme des écarts absolus finaux : S’ = 130,15 mm
La réduction relative des écarts n’est donc que de 51%. E n éliminant quelques points qui s’écartent trop de la
courbe, on obtient les écarts absolus initiaux et finaux suivants : S = 239,29 mm et S’ = 93,53 mm. L’efficacité
relative des corrections est alors de 61 “/e pour 103 points. L’écart absolu moyen passe de 232 mm à 0,91 mm.
Une étude identique portant sur la relation qui lie le coefficient de ruissellement KR à la hauteur moyenne de
l’averse donne comme courbe moyenne après correction :
K’R = 100 - 97 exp. (- 0,006 Pm)
où K’R est exprimé en “/a et Pm en mm.

Cah. ORSTOM, slr. Hydrol., vol. XVIII, no* 2-3, 1081 145
(M.) Malinier

Cette relation est donc très proche de celle calculée ci-dessus qui peut se mettre sous la forme :
100 . H’R/Pm = K’R = 100 - 93 exp. (- 0,0058 Pm)
On peut donc penser que malgré l’imprécision de la méthode, les équations donnant les variations de H’R
ou K’R en fonction de Pm représentent assez bien les relations qui lient la hauteur de la lame ruisselée ou le coeffi-
cient de ruissellement à la hauteur de l’averse causale dans des conditions de saturation homogènes favorables
au ruissellement. ,

6.3.2. Formes des crues

Pour étudier la forme de l’hydrogramme des très fortes crues, on a sélectionné six crues moyennes
(2,15 < HR < 5,20) dont les caractéristiques sont données dans le tableau 6.7. Le temps de base de trois de ces
crues ayant été surestimé lors des dépouillements, les corrections introduites entraînent de légères différences entre
les valeurs de certaines caractéristiques du tableau 6.7. et celles reportées dans les tableaux 6.1. à 6.6. en annexe.

Fig. 92. - Station 5- Ecart G en fonction du débit de base Fig. 93. - Ecart F en fonction de l’indice d’humidité

Fig. 94. - Station 5 - Lame ruisselée en fonction de la hauteur de l’averse après correction

146 Cah. ORSTOM, sér. Hydrol., ml. XVIII, ILOS 2-3, 1981
Etude hydrolorique des bassins de Ia Comba

On a ensuite calculé le débit instantané heure par heure en prenant le maximum comme origine des temps et
en ramenant toutes les crues, au même volume de 90 000 m3 soit une lame ruisselée de 1 mm. Les résultats sont
portés dans le tableau 6.8. où la dernière ligne donne les valeurs moyennes. Afin de ne pas trop allonger le temps de
montée on a assimilé la courbe de montée de la crue à une droite. Les caractéristiques de cet hydrogramme moyen
sont donc :
Temps de montée : Tm = 1 h 00 Volume ruisselé : VR = 90 000 ma
Temps de base : TB =lOhOO Lame ruisselée : HR=l mm
Débit ruisselé : QR = 7,75 ms/s Coefficient de forme : CL = 3,lO

T~BLE.~.u 6.7

BV 5 - CARACTÉRISTIQUES DES CRUES

Date Qi Qt TIll Tb a. QdHr

16 18-12-12 2.70 21,7 22,2 55 10 h 10 3,27 8,Ob


38 3-12-73 3,29 24,5 25,6 95 10 h 30 3,12 Î,45
40 8-12-73 2.18 17,9 20,2 55 10 h 30 3,45 8,21
13 24- 2-14 4,08 35,7 36,6 60 10 h 30 3,61 8,75
4 14- 1-75 5,20 35,3 3677 100 11 h40 3,17 6,19
26 13- 5-76 2,15 15,4 16,l 100 IOhOO 2,87 7,16

TABLEAU 6.8.

BV 5 - HYDROGRAMME MOYEN

No -1h40 -1h20 -1hOO -Oh40 -Oh20 0 IL 0 h 30 1 IL

16-12 0 0 0 0 2,87 8,04 7,96 7,48


38-73 0 0,21 0,79 4,86 6,72 7,45 6.14 4,98
40-73 0 0 0 3,72 7,98 8,21 7.20 5,83
13-74 0 0 0 2,35 5,78 8,75 7,06 5,lO
4-75 0 0,81 3,f7 6,17 6,69 6,79 6,62 6,l.S
26-76 0 2,00 5.49 6,67 6,98 1,16 6,09 5,05

Moy. 0 0,50 '1,58 3,96 6,17 7,73 6,85 5,77

2h 3h 4h 5 h 6h 8 h 10h

16-72 4,48 2,44 1,56 1,15 0,85 0,33 0


38-73 4,32 2.74 1,52 0,91 0,61 0,18 0
40-72 3,58 2.25 1,47 1 ,Ol 0,67 0,25 0
13-74 3,43 2.45 1,76 1,23 0,83 0,25 0
'4,-75 3,62 1,94 1,29 0,76 0,54 0,25 0
26-76 3,07 1,86 1,30 0,93 0,56 0,09 0

Moy. 3,75 2,28 1.48 1 ,oo 0,68 0,23 0

Cah. ORSTOM, sér. Hydrol., vol. XVIII, nos 2-3, 1981 147
(M.) Molinier

6.4. EVALUATIONDES CRUES ANNUELLES ET DÉCENNALES

6.4.1. Approche statistique

Une première estimation du débit maximal des crues exceptionnelles peut être faite en ajustant une loi de distri-
bution à deux échantillons différents :
- débits maximaux annuels ;
- ensemble des crues observées pendant les quatre années d’étude.

6.4.1.1. Débits maximaux annuels

Les observations à la station 5 sur la Comba à Comba ont commenc8 en 1965. Jusqu’en 1980, on possède donc
un échantillon de 16 valeurs. En fait les lacunes dans les relevés limnimétriques en 1965 et 1971 ramènent cet échan-
tillon à 14 valeurs données dans le tableau ci-dessous.

NO Année Débit NO AW& Débit

1 1971 202 8 1980 116


2 1973 183 9 1979 108
3 1976 182 10 1966 107
4 1974 174 11 1972 102
5 1978 156 12 1969 100
6 1970 f28 13 1967 76.0
1 1975 121 14 1968 75,5

L’ajustement à cet échantillon d’une loi gausso-logarithmique est assez satisfaisant [P (A”) > 15%]. Les débits
maximaux de différentes fréquences sont les suivants :

112 : 131 m3/s 1/20 : 211 m3/s


115 : 163 d/s 1150 : 240 d/s
I/l0 : 188 m3/s

6.4.1.2. Ensemble des crues observées de 1972 à 1976

Pour cette étude, on a retenu trois échantillons différents correspondant à toutes les crues observées pendant
la période d*étude pour lesquelles le débit maximal était supérieur à une valeur limite donnée. Certaines crues partiel-
lement enregistrées ont été reconstituées. A ces trois échantillons tronqués, on a adapté une loi de Goodrich qui
semble être la plus représentative. Les résultats sont portés dans le tableau ci-dessous où QT désigne le seuil de
troncature et N le nombre total de variates dans l’échantillon.

QT N 1 2 5 10 20 50

20 60 125 150 184 209 233 265


30 49 127 156 194 223 253 293
70 18 125 152 189 211 246 285

On remarque que les débits calculés par cette méthode sont systématiquement plus forts, pour une fréquence
donnée, que ceux déterminés sur l’échantillon de débits maximaux annuels. En fait, il est très probable que ce
dernier échantillon ne représente qu’imparfaitement la population réelle. En ef%‘et, le limnigraphe n’a été installé
à la station 5 que le 5 mars 1970. Pendant toute la période précédente, de 1965 à 1970, les relevés étaient effectués

148 Cah. ORSTOM, sér. Hydrol., vol. XVIII, naa 2-3, IMI
Etude hydrologique des bassins de la Combn

à heures fixes, deux fois par jour, par un observateur, sur une échelle limnimétrique. Comme la plupart des crues
ont lieu au cours de la nuit, il est logique de penser que l’observateur avait très peu de chances de se trouver sur
place au moment du passage de la pointe de crue. La probabilité est donc assez forte pour que certains maxima ne
correspondent pas au plus fort débit de pointe annuel mais à une crue de moindre importance ou à un point situé
sur la courbe de montée ou de descente de la crue maximale annuelle.
Sur le tabIeau du paragraphe 6.4.1.1., on s’aperçoit d’ailleurs que les crues annuelles correspondant à la période
1966-1969 occupent quatre des cinq dernieres places dont les trois dernières. L’étude statistique portant sur un
échantillon qui ne représente qu’approximativement la population donne donc des résultats erronés et il est préfé-
rable de retenir les valeurs obtenues à partir des débits de pointe observés au cours de la période 1972-I 976.
débit maximal annuel : environ 130 m3/s
débit maximal décennal : 210 à 225 m3/s

6.4.1.3. Lames ruisselées

Une étude identique a été faite sur un échantillon de lames ruisselées observées pendant la même période
d’étude. Trente-six valeurs supérieures à 7 mm ont été retenues. Les résultats obtenus en ajustant à cette distribu-
tion une loi de Goodrich sont
I/l : 29,l mm I/l0 : 55,8 mm
112 : 36,8 mm 1/20 : 64,3 mm
1/5 : 47,5 mm 1/50 : 75,9 mm

6.4.2. Estimation à partir de la relation averse-lame ruisselée

Si l’on connaît la hauteur moyenne de l’averse de fréquence donnée on peut déduire les caractérist.iques de la
crue de même fréquence à partir de l’étude du ruissellement faite au paragraphe 6.3.
On se limitera aux crues de fréquences annuelle et décennale.
L’étude de la pluviométrie faite au paragraphe 2 permet de déterminer l’averse ponctuelle qui multipliée par le
coefficient d’abattement approprié donnera la hauteur de l’averse moyenne. Celle-ci reportée sur la courbe de la
figure 94 permet d’obtenir la hauteur de la lame ruisselée et donc le volume de la crue. On supposera que l’averse
tombe dans les mêmes conditions de saturation que celles qui ont permis de tracer la courbe de variation de la lame
ruisselée en fonction de l’averse causale ; ces conditions de saturation étant représentée par l’indice d’humidité et
le débit de base (Ih = 41 Qb = 1,40 ma/s).
Il convient ensuite de déterminer les caractéristiques de l’hydrogramme de crue. Les très fortes crues étant
issues d’averses complexes, leur hydrogramme est donc le transformé de l’hydrogramme moyen, défini en 6.3.2.,
par translation et homothétie. La mauvaise répartition spatiale des pluviographes journaliers ne permettant pas
de connaître avec précision la forme des hyétogrammes des averses, il a donc été impossible de rechercher une fonc-
tion de transfert du même type que celle qui a été calculée pour les bassins 1, 2 et 4. Il est donc préférable de rai-
sonner sur les hydrogrammes des très fortes crues. Pour cela, on a sélectionné les quinze plus fortes crues observées
au cours de la période 72-76. Leurs caractéristiques sont reportées dans le tableau 6.9. Afin de se placer dans des
conditions homogènes pour lesquelles le ruissellement est généralisé sur l’ensemble du bassin, on a éliminé les petites
crues adventices ce qui explique que les caractéristiques données dans le tableau 6.9. peuvent être différentes de
celles données dans les tableaux 6.1. à 6.6. en annexe.
Le temps de base varie de 14 h à 20 h avec pour moyenne 16 h 40. On peut donc estimer que pour les averses
de fréquences annuelle et décennale, le temps de base sera d’environ 16 h 30. Comme coefficient de forme, on prendra
la valeur moyenne obtenue pour les quinze crues soit 3,2.
Les caractéristiques de l’hydrogramme moyen des fortes crues permettent ensuite de déterminer le débit
maximal ruisselé auquel on ajoute le débit de base pour avoir le débit maximal total.

6.4.2.1. Crue annuelle

L’averse ponctuelle de fréquence annuelle a une hauteur de. 84 mm. Pour ce bassin de 90 kms, l’étude du coeffi-
cient d’abattement faite antérieurement (cf. bibliographie [12]) montre que celui-ci est compris entre 80 et 90°J,
ce qui donne une pluviométrie moyenne de 67 à 76 mm. En se reportant au paragraphe 6.3.1. donnant la relation
entre la lame ruisselée et la hauteur de l’averse, on aurait donc une lame ruisselée comprise entre 24,8 et 30,5 mm.
En prenant comme temps de base 16 h 30 et un coefficient de forme de 3,2 le débit maximal ruisselé oscille entre
120 et 148 m3/s. Le débit de base au moment du passage du maximum étant de 2 à 3 m3/s, le débit maximal de la
crue annuelle est donc compris entre 125 et 150 ma/s.
Toutes ces valeurs concordent avec l’étude statistique faite en 6.4.1.

Cah. ORSTOM, sér. Hydrol., vol. XVIII, nos Z-3, 1981 149
TABLEAU 6.9

CARACTÉRISTIQUES DES TRÈS FORTES CRUES


Bassin no 5

No Date HP Qr Qt TUI Tb a QdG PllZ

3 12-fl-72 158 73,5 74,6 4 h 45 f7 h 00 3,32 4,90

19 16- 4-73 32,5 181,l 182,5 4 h 30 lb h30 3,67 5,57 94.2


23 29- 4-13 15,3 92,l 94,a 4 h 00 14 h45 3,57 b,Ob 55,0
39 1-12-13 21,6 93,6 95,8 5 h 05 17 h-5 3,02 4,33 69,2

1 2- I-74 lb.2 78,2 79,l 4 h 50 17 h10 3,32 4,83 60,9


2 4- l-74 15,l 77.8 80,l 2 h 55 16 h50 3,47 5,15 47,8
14 5- 3-14 18,6 80,7 82.1 5 h 00 18 h00 3,12 4,*34 70,7
22 4- 4-14 38.5 170 114,1 6 h 30 20 h 00 3,26 4,42 116,l
24 12- 4-74 21,l 122,7 126,4 5 h 20 17 h30 3.17 4.53 13,6
26 14- 4-14 15:6 90s 94,8 3 h 30 15 h 00 3,33 5,55 45,l

15 2- 3-75 21,9 115.7 118,4 5 h 30 18 h 30 3,07 4.1 5 83,5


16 l- 3-75 22,b 86,O 88,3 4 h 50 18 h00 2.74 3.81 78.4
19 2- 4-75 28,9 114,7 117,a 5 h 00 15 h00 2,38 3.97 86,l
20 2- 4-75 18,7 113,7 121,2 4 h 00 143 h 00 3,40 6,08 45,8

20 21- 4-76 35,5 177.5 181.8 5 h 40 15 h30 3,lO 5.00 88,7

6.4.2.2. Crue décennale

L’averse ponctuelle de fréquence décennale a une hauteur de 130 mm. Le coefficient d’abattement est compris
entre 78 et 88%. Le même raisonnement que précédemment conduit aux valeurs suivantes :
pluviométrie moyenne : 101 à 114 mm
lame ruisselée : 4,9 à 59 mm
débit maximal : 2480 à 290 ma/s
La valeur de la lame ruisselée correspond à celle calculée en 6.4.1.3. Par contre le débit maximal est très nette-
ment supérieur. Il est possible que pour la crue décennale, le temps de base soit plus élevé et le coefficient de forme
plus faible. En prenant Tb = 17 h et c( = 3,1, le débit maximal serait compris entre 225 et 275 m3/s.

6.43. Caracthistiques des crues annuelles et décennales

Une étude portant sur les quinze plus fortes crues observées sur Ie BV 5 et les crues correspondantes du BV 4
a permis de déterminer d’une part une relation entre le rapport de la pluviométrie moyenne sur chacun des bassins
et le rapport des lames ruisselées correspondantes et d’autre part une relation entre le même rapport pluviométrique
et les débits ruisselés. Les relations sont les suivantes :
H5/H4=1,094P5/P4-0,109 (Coefficient de corrélation = 0,718)
Q 5/Q 4 = 1,393 P 5/P 4 + 0,248 (Coefficient de corrélation = 0,712)
Dans ces conditions les lames ruisselées et les débits maximaux des crues annuelles et décennales sur le BV 5
seraient les suivants en tenant compte des résultats donnés dans le tableau 5.4. et en prenant comme pluies moyennes
annuelle et décennale 71 et 108 mm :
Crue annuelle : lame ruisselée : 25,8 mm Débit maximal : 137 ma/s
Crue décennale : lame ruisselée : 47,8 mm. Débit maximal : 245 m3/s

150 Cah. ORSTOM, sér. Hydrol., vol. XVIII,.nos Z-3, 1981


Etude hydwlogiqoe des bassins de la Comba

En définitive, les caractéristiques les plus probables des crues annuelle et décennale sont données dans le
tableau ci-dessous :

Pm HI% KR Tb Q 9 cc

Annuelle Il 28 39 16 h 30 140 1 550 373


D&XIlU& 108 52 48 Ilh 245 2 700 3,2

7. BILAN HPDROLOGIQUE DE SURFACE

7.1. BILANMENSUELETANNUELPENDANTLAPÉRIODED'ÉTUDE

Les termes du bilan hydrologique mensuel pour les quatre bassins sont rassemblés dans les tableaux 7.1. à 7.4.
Les notations sont les suivantes :
P: Pluviométrie moyenne sur le bassin
HR : Lame ruisselle en mm
KR : Coefficient de ruissellement en O/e
HB : Ecoulement de base en mm
HE : Ecoulement total en mm
DE : Déficit d’écoulement en mm.
Afin d’inclure la totalité de la période sèche dans une année hydrologique, on a pris comme début de celle-ci
le mois d’octobre. Pour homogénéiser les valeurs obtenues, les mois d’octobre 1972 et juillet, août, septembre 1976
sur BV 1 et BV 2 ont été reconstitués à partir de la pluviométrie de P 1.
11 semble que le bilan de l’année 1975-76 du BV 1 soit erroné, au moins en ce qui concerne l’écoulement de
base qui paraît surestimé. Cette erreur pourrait provenir de l’imprécision qui existe dans l’étalonnage de la station 1
en très basses eaux. En effet, pour les années précédentes, l’écoulement de base représente entre 36 et 40% de la
pluviométrie annuelle, alors que pour la dernière année, il est de 4,7,5% pour une pluviométrie annuelle relativement
faible. Cependant il est fort probable que la quantité disponible dans les réserves souterraines soit fonction non
seulement de la pluviométrie de l’année en cours mais aussi de celle des années précédentes. Cette hypothese semble
justifiée lorsque l’on examine le coefficient d’écoulement de base pour chacune des années d’étude. Dans ces condi-
tions, une partie du volume écoulé en 1974-75 et surtout en 1975-76 provient des réserves accumulées au cours
des années précédentes. Ceci explique donc la valeur très faible trouvée pour le déficit d’écoulement en 1975-76.
En supposant que 200 mm proviennent des réserves stockées en 1973, 1974 et 1975, le déficit d’écoulement serait
de 800 mm environ.
Après la fermeture du bassin versant en juin 1976, certaines mesures ont été poursuivies, en particulier celles
qui concernent le pluviomètre P 1 de la station météorologique et les enregistrements des hauteurs d’eau à la sta-
tion 4.
A partir des données enregistrées au P 1, on a tenté de reconstituer la pluviométrie moyenne sur l’ensemble
du bassin principal.
Le rapport de la pluviométrie moyenne annuelle sur le BV 4 à celle du P 1 varie de 0,978 à 0,998 pour quatre
années de relevés, la moyenne étant de 0,992. Pour l’année hydrologique 1976-77, la pluviométrie en P 1 était de
1 524 mm, on peut donc estimer que la pluviométrie sur BV 4 était environ 1 510 mm. C’est ce chiffre qui a été porté
dans le tableau 7.3.

Cah. ORSTQM, sér. Hydrol., vol. XVIII, nos 2-3, 1981 151
(M.) Molinicr

7.2. ETUDE DES MODULES A LA STATION 5,

Pour le BV 5, il est possible de déterminer avec plus de précision la valeur moyenne de l’écoulement annuel.
En effet, à la station du réseau de Comba à Comba, on possède, depuis 1965 jusqu’en 1979, quinze années de relevés.
Les débits moyens mensuels et annuels correspondant à cette période sont donnés dans le tableau 7.5.
Une étude statistique de cet échantillon de modules donne les débits caractéristiques suivants :
Module annuel : 1,46 ma/s
Module quinquennal : 1?88 ma/s et 0,97 ma/s
Module décennal : 2,24 ma/s et 0,82 m3/s
Module vingténnal : 2,58 m3/s et 0,71 m3/s
Pour ces quinze années la moyenne pluviométrique à Mindouli est de 1 540 mm alors que nous avons vu que
la moyenne interannuelle était d’environ 1 490 mm à ce même poste (cf. paragraphe 2.2.1.). On peut donc conclure
que le module interannuel sur BV 5 est d’environ 1,30 m3/s.

7.3. BILANHYDROLOGIQUEMOYENANNUEL

Connaissant les termes du bilan hydrologique pour les quatre années d’étude, ainsi que le module interannuel
sur le BV 5, on peut, en tenant compte de la pluviométrie aux postes voisins de Mindouli et Ngouedi, donner une
estimation des termes du bilan pour une année moyenne pour chacun des bassins. Ceux-ci sont donnés dans le
tableau 7.6.
L’examen des termes du bilan mensuel et annuel portés dans les tableaux 7.1. à 7.6. et sur la figure 95 permet
de mieux comprendre les différences de comportement de chacun des bassins.
- Pluviométrie
En général, la pluviométrie est toujours plus forte sur le bassin ne 1 à l’amont du bassin principal où les collines
du plateau des cataractes sont très arrosées. La pluviométrie va en décroissant au fur et à mesure que l’on se déplace
vers l’aval si bien que les hauteurs annuelles sont toujours plus faibles sur l’ensemble du bassin ne 5. En moyenne
les bassins nos 2 et 4 ont une pluviométrie comparable avec une hauteur précipitée intermédiaire entre celle des
BVI et BV5.

- Ruissellement
Le ruissellement sur le bassin no 5 est comparable à celui du bassin no 4, bien que l’indice de pente soit beaucoup
plus fort sur ce dernier : 25,6 m/km au lieu de 10,5 m/km. En fait la perméabilité des terrains contrebalance l’effet
de pente. En effet, les terrains très imperméables du type de ceux rencontrés sur le BV 2 se retrouvent en plus grande
proportion sur le BV 5 que sur le BV 4. Le bassin qui ruisselle le mieux est le BV 2 où les coefficients de ruissellement
annuels peuvent dépasser 30% alors que sur le BV 1 ceux-ci n’excèdent guère 10%. Plus que la pente des bassins,
ce sont les terrains rencontrés qui jouent le rôle le plus important. Sur le BV 2 les sols, étant particulierement
imperméables, la plus grande partie de l’écoulement total provient du ruissellement.

- Ecoulement de base
En moyenne l’écoulement de base du BV 5 se situe entre celui du BV 2 et celui du BV 4. Nous avons déjà vu
qu’en saison sèche, la quasi-totalité des apports aux exutoires des bassins n es 4 et 5 provient de l’amont (BV 1). La
zone concernée correspondant à environ 30% du BV 4 ne correspond donc qu’à 6% du BV 5, pourcentage auquel
il faut ajouter la région du mont de Comba et le sud-est du grand bassin sur le versant nord du plateau des cata-
ractes. La totalité de cette zone où sont stockées les réserves ne représente pas plus de 15% de la superficie du bassin.
Cette zone gréso-argileuse relativement perméable favorise l’infiltration au détriment du ruissellement. Ce phéno-
mène est accentué par la présence de la forêt-galerie dans les talwegs et sur le flanc des collines. Ceci se traduit
par des variations importantes du coefficient d’écoulement de base de chacun des bassins, le plus fort étant celui
du BV 1 qui varie autour de 40°h, ensuite on trouve 20 à 25% pour le BV 4, puis 10 à 15% pour le BV 5 et enfin
autour de 5% pour le sous-bassin no 2 entièrement situé sur des terrains schiste-calcaires très imperméables.

- Ecoulement total
Sur les bassins 4 et 5 les proportions du ruissellement et de l’écoulement de base par rapport à l’écoulement
total sont inversés. Pour le BV 4 l’écoulement de base représente 56% de l’écoulement total, alors que sur le BV 5
on retrouve un pourcentage identique pour le ruissellement. Ces chiffres sont d’ailleurs assez constants puisque ces
pourcentages varient de 52 à 58% pour les deux bassins.

152 Cah. ORSTOM, sér. HydroL, vol. XVIII, n“a 2-8, 1981
Etude hpkdogique des bassins de la Comba

mm
IOOO-
x-x BV 1
900- o-o BV2
.-. 8" 4
soo- o---42 8" s
cl
P
700- 1900 mm Y-\
600- 0
1800
i II
500- *\
1700 ,’ ‘\ x
1 \
1600 I/ ‘,Y
400 -
~~
. 1’ i
I \
300; \
1500 2’
Ecoulement total
200 \\ 0/
1400 ‘,i
cl
1300
Ll
Pluviomètrie

I
HE
mm
700
k- x

600 /
x

300-

400-

300-

200.

AHI3 0
5o!J- mm

400- * \,

300-

/\
200- ./+Y-;,
x
x
IOO-
Ruissellement

Fig. 95. - Bassin de la Comba termes du bilan annuel

Cah. ORSTOM, sér. Hydrol., d. XVIII, nos Z-5, 1981


153
(M.) Molinier

Sur les deux autres bassins, on retrouve encore cette régularité dans les proportions (hormis l’année 1975-76
où les débits de base du BV 1 sont surestimés) qui sont d’ailleurs elles aussi inversées, mais avec une amplitude
beaucoup plus grande. Pour le BV 1 l’écoulement de base représente 75% de l’écoulement total alors que sur le
BV 2 c’est le ruissellement qui entre pour la plus grande part dans l’écoulement total avec une proportion de 85%.
Les graphiques de la figure 94 montrent que c’est le BV 1 qui est le plus propice à l’écoulement et le BV 5
le moins favorable. L’écoulement sur les bassins 2 et 4 étant comparable. Cette distribution est à rapprocher de
celle de la hauteur pluviométrique annuelle moyenne sur chacun des bassins.
- Déjîcit d'éc0detï2ent et éuapotranspiration réelle.
L’équation du bilan hydrologique peut s’écrire sous la forme simpli&e suivante :
P=HE+EV+DW
Dans cette relation tous les termes sont exprimés en millimètres d’eau.
-P: hauteur pluviométrique,
- HE : lame d’eau écoulée à l’exutoire,
- EV : terme qui intègre les évaporations physiques et physiologiques et qui représente approximativement l’éva-
potranspiration réelle ETR,
- DW : variation des réserves de l’eau dans le sol (stock de la nappe et humidité du sol).
Si la variation des réserves est nulle au cours de la période, on peut négliger le terme DW et l’équation du bilan
devient donc P = HE + EV ou P = HE + DE. Dans ce cas particulier le déficit hydrologique ou déficit d’éconle-
ment DE représente donc l’évapotranspiration réelle.
Nous avons vu que sur le petit sous-bassin BV 2, le débit s’annule très rapidement en l’absence de pluie. Les
réserves sont donc négligeables et on peut supposer que leur variation est nulle sur une année hydrologique. Dans
ces conditions, l’évapotranspiration réelle est donc sensiblement égale au déficit d’écoulement. On peut faire la
même hypothèse pour le grand bassin BV 5 pour lequel les réserves sont pratiquement épuisées au début de Ia
saison des pluies, en octobre. Pour ces deux bassins, l’évapotranspiration réelle aura donc une valeur moyenne
annuelle voisine de 1 030 mm.
Sur le bassin no 1 où les réserves sont particulièrement importantes on ne peut pas émettre la même hypothèse
sur leurs variations. Les fluctuations d’une année sur l’autre sont assez fortes et dépendent non seulement de la
pluviométrie de vannée en cours mais aussi de celle des années précédentes. D’après les résultats obtenus de 1972
à 1975 (pour les raisons données précédemment l’année 1975-76 a été écartée), on peut estimer que le déficit d’écou-
lement moyen est compris entre 800 et 850 mm. L’évapotranspiration réelle moyenne serait donc inférieure de plus
de 200 mm à celle des BV 2 et BV 5. Ceci provient d’une part de la différence de perméabilité des sols et d’autre
part du couvert végétal, l’un et l’autre défavorisant les évaporations purement physiques.
Sur le BV 4, l’évapotranspiration réelle moyenne bien que plus faible que celle des BV 2 et BV 5, atteint cepen-
dant des valeurs beaucoup plus importantes que celles observées sur le BV 1. On peut estimer qu’elle est voisine
de 1 000 mm.
Pour l’ensemble de la région, l’évapotranspiration réelle calculée à partir du déficit d’écoulement est donc voi-
sine de 1 030 mm à l’exception des zones des hautes collines gréso-argileuses où l’ETR peut être inférieure à 900 mm.

154 Cah. ORSTOM, sbr. Hydrol., vol. XVIII, ILOS Z-3, 1981
Etude hydrologique des bassins de la Conba

TABLEAU 1.1.

BILAN HYDROLOGIQUE MENSUEL


Bassin no 1

Oct. Nov. DO. JlZ?W. Féw. MWS Avril Mai Juin Juil. Août Sept. A?L?&

(51) (360) 135,6 146,8 89,O 191,5 382,5 211.1 0 0 0 Il,6 1585

1972-73
KR%
HB
Ii; 33,l
9,2
57,8
6,4
477
53,8
Il,4
798
42,2
4-7
573
40,o
Il,3
599
48,0
88,7
23,2
65,2
29,4
13,5
69.5
0
0
51,4
0
0
41,a
0
0
33,l
0
0
29,3
186
Il,?
514
(42)
HE 43 90,9 60,2 53,6 4.4,7 59.3 153,9 98.9 51,4 41,s 33,l 29,3 760
DE 8 (269) 75,4 93,2 44,3 132,2 228,6 118,2 -51,4 -41,8 -33,l -Il,7 825

38,3 402,l 232,4 374,5 183,7 263,0 363,9 89,2 0 071 093 270 1950
14 32,3 31,5 41,7 15,7 44,4 103,6 62 0 0 0 0 283
KR”io %6 0 13,6 12,7 875 f6,9 28,5 770 0 0 0 0 14,5
1973-74 HB 42,7 57,0 49.8 92,Q 65,4 108,9 88,6 64,7 60,5 41,2 36.3 33,5 767
HE 42,l 89,3 81,3 140,l 81,l 153,3 192,2 70,9 60,5 41,2 36.3 33,5 1030
DE -5.4 312,8 151,l 234,s 102,6 109,7 171,l 18,3 -60,5 -47,l -36,O -31,5 920

Ht
KR%
1251
13
110
238,2
15,5
6,5
251,3
24,5
9,7
197,6
18,5
9,4
169,l
12,l
7,5
321,2
50.5
15,7
302,l
75,6
25,0
93,2
2,4
2,6
0.4
0
0
0
0
0
0
035
0
0
1699
201
Il,8
1914-75 HB 42,4 48,3 63.1 77,0 58,8 93.7 103,o 65.2 50,2 44,5 37s 32,9 615
HE 43,7 63,s 88,2 95,5 71.5 144,2 178,6 67,6 50,2 44,5 37,s 32,9 876
DE 81,4 174,4 163,l 102,l 91,6 177,o 123,5 25,6 -49,8 -44,5 -37,5 -32,4 823

P 204,l 400,8 149,3 72,4 156,5 116,8 228,3 62,5 0 0 0 8 1399


K%fh 135
6'6 15,9
63,8 10,8
7,2 0 9,3
5,9 1,8
2,l 16,8
38,4* 3,l
2,3 -0 -0 -0 0 10,o
140

1975-76 NB 5316 Il,4 70,8 52,l 46,2 47,3 67,l 70,l 60,O 47 38 33 664
HE 61,l 141,2 81,6 52,l 55,5 49,4 106,l 12,4 60.0 47 38 33 804
DE 137,O 259,6 61,7 19,l 101,o 61,4 122,2 -9,9 -60,O -41 -38 -25 595

Cal~. ORSTOM, sbr. Hydrol., vol. XVIII, nos 2-3, 1981 155
CM. 1 Molinier

TABLEAU 1.2.

BILAN HYDROLOGIQUE MENSUEL


Bassin no 2

oct. NOV. Déc. Janv. Févr. MlWS Avril Mai Juin Juil. Août Sept. Année

P (50) 346,8 121,5 139,9 85,3 197,0 373,2 157,l 0 0 0 939 1487
HR
KR
'972-13 HB
HE
DE

P 21,O 304,,6 200,4 351,7 221,6 286,l 317,5 97,l 0 O,l 096 2,o 1815
HR 35,3 0 0 0 0
KR 36,l 0 0 0 0
1973-74 HB 576 0 0 0 0
HE 40,9 0 0 0 0
DE 56,8 0 O?f 036 2,o

P 95,5 218,s 226.0 207,9 198,4 347,2 302,O 66.9 12 0 0 0,5 1664
HR 0,5 60,8 50.4 65,Q 56,6 156,l 138,5 2,4 0 0 0 0 531
KR OS 27,8 22.3 31,5 28,5 45,l 45,9 395 0 0 0 0 31,9
1974-75 HB 0,2 13,4 11.5 19,5 13,l 24,2 21,9 039 0 0 0 0 105
HE O-7 74.2 61,9 84.9 69,7 180,9 160,4 3,3 0 0 0 0 636
»E 94,8 144,3 164,l 123,O 128,7 166,3 141,6 63,6 172 0 0 os 1028

P Ill,2 383,4 126,5 72,l 155,4 142,l 330,7 80,9 0 0 0 8 1470


HR Il,9 119,9 26,l 0,66 19,0 26,4 154,l 19,s 0 0 0 0 378
KR 7,0 31,3 20,6 099 12,2 18,6 46,6 24.5 0 0 0 0 25,7
1975-76 HB 3,l 19,3 779 0,55 4,8 5,2 21,4 7-7 0 0 0 0 70
HE 15,0 139,2 34,0 1,2 23,8 31,6 115,5 27,5 0 0 0 0 448
DE 156,2 244,2 92,5 70,9 131,6 11 0,5 155,2 53,4 0 0 0 8 1022

156 Cah. ORSTOM, se-r. Hydml., ml. XVIII, n”S Z-3, 19SI
Etude hydmlogiqzte des bassins de la Comba

TABLEAU 7.3.

BILAN HYDROLOGIQUE MENSUEL


Bassin no 4

oct. NOV. DhC. JWZV. FEW. Mars Avril Mai Juin Juil. Août sept. AIlllie

P - (330) 145,6 143,l 89,4, 197,l 389,O 211,6 0 0 0 10,8 1567


HR 39,0 9,32 16,3 2.9 16.0 109,3 35,6 0 0 0 0 229
KR Il,8 6,4 Il,4 3,2 8,1 28,l 16,s 0 0 0 0 14,6
19 2-73 Hg 29,l 22,l 22,0 14,4 18,l 63.4 79,0 19,8 12,5 Il,0 9,O 309
HB 68,l 31,4 38,3 Il,3 34,l 172.7 114,6 19,s 12,5 Il,0 9,o 538
DE (262) 114,2 104,,8 72,l 163.6 216,3 97,0 19,s -12,5 -Il,0 198 1029

I&
KR
31,7
1,08
3,4
371,o
58,O
15,6
214,3
4*5,5
21,2
371,0
98,7
26,6
194,l
27,l
14,2
248,6
48.4
19,5
331,o
109,4
33,l
86,1
12,5
14,4
0
0
0
0
0
071
0
0
O-7 2,4
0
0
1852
401
21,7
1973-74 Hg 25,0 51,8 71,l 83.4 61,7 58,7 14,3 35-4 18,l 13,2 979 975 512
HE 26,l 109,s li6,6 182,l 89,4 107,l 183,7 4.7,9 18,l 13,2 939 9,5 913
DE 536 261,2 91,l 188,9 105,3 141,s 147,3 38,s -I&l -13,l -9,2 -7,l 939

P 119,9 221,6 237,2 194,4 1 SI,5 311,3 294,7 81,5 0,7 0 0 O-3 1619
HR 02 24,8 34,2 31,s f5,l 65,5 83,6 174 0 0 0 0 257
KR 072 Il,2 14.4 16,4 ‘A6 21,o 28,4 1-7 0 0 0 0 15,9
1974-75 HB 9,4 21,5 45,l 46,l 38,O 64,0 55,3 21,l 16.7 12,4 374 794 351
HE 9,6 52,3 79,3 77,9 53.1 129,5 138,9 22,5 16.7 12,4 374 7,‘& 608
DE 110,3 169,3 157,9 116,5 104.,4 181,8 155,8 59,0 -16,O -12,4 -8,4 -1,l 1011

P 188,9 402,7 137,6 '76,9 142,3 131,o 256.0 66,4 0 0 0 8 1410


HR Il,4 109,6 17,3 2,2 Il,1 7,2 66,2 4,7 0 0 0 0 230
IcR 64 21.2 12,6 299 ‘723 5,5 25,9 7.1 0 16.3
1975-76 Hg 13,8 60,7 39,6 15.4 18,4 19,7 39,6 24,Q 6,5 5,4 4,5 3,7 252
HE 25,2 170,3 56.9 17,6 29,5 26,9 105,8 29,1 675 574 4.5 3-7 482
DE 163,l 232,4 SO,7 59,3 112,8 104,l 150.2 37,3 -6.5 -5,j. -4.5 $3 928

P 65 115 321 287 105 251 228 58 20 0 0 0 1510


HR 0,9 9,2 51,4 48,2 Il,9 24,6 23,7 3-3 023 0 0 0 174
1976-77 HB 3,2 877 50,4 63,2 22,5 36,6 58,2 20,5 778 6.5 5,5 4 287
HE 4.1 17,9 101,s Ill,4 34,4 61,2 81.9 23,8 876 6-5 5,5 0 461
DE 61 151 219 176 71 190 146 34 11 -6,5 -5,5 -4 1049

Cah. ORSTOM, se’r. Hydrol., vol. XVIII, n’JS 2-3, 1981 157
CM.) Molinier

TABLEAU 1.4.

BILAN HYDROLOGIQUE
Bassin no 5

oct. NOV. Déc. JUIIU. FéW. Mars Avril Mai Juin Juil. Août Sept. Année

P _ (310) 185,6 136,O 92,Q 197,s 381,9 181,3 0 0 0 12,6 1458


HR 0 41,5 8.0 13,9 5,O 11.9 105,7 56.1 0 0 0 0 242
ICR% 0 13,4 5,5 10,2 5.4 6,0 27,7 30,9 - - 0 16,6
1972-73 Hg 0,7 Il,3 10,8 Il,2 8-4 9,3 38,9 40,3 16,8 6,7 2,9 w 165
HE 077 58,8 18,s 25,l 13,4 21,2 144,6 96,Q 16,8 67 2,9 KO 4.07
DE - (251) 126,8 110,9 79,0 176,6 237,3 84,9 -16,8 -6,7 -2,9 10,6 1051

P 22,7 335,3 204,O 311,Q 188,3 251,2 329,6 86,2 0 071 0,6 1.2 1737
HR O-3 70,9 45,2 83,3 Il,5 41,7 114,o 774 0 0 0 0 374
ICR% 123 21,l 22.2 26,8 61 16.2 34.6 8.6 - 0 0 0 21.5
HB 271 84 35,7 50,3 32,3 32,4 60,5 22.4 Il,0 674 3,3 53 267
HE 234 79.5 80,9 133,6 43,s 74,l 114,5 29,s Il,0 64 333 KO 641
DE' 20,3 255,8 123,l 171,8 14*4,5 183,l 155.1 56.4 -Il,0 -6,3 -2,l -0,s 1096

P 98,9 205,2 214.,4 194,8 183,9 318,4 286.7 67,l 075 0 0 072 1570
0,5 40,5 4.,1 30,l 16.4 84,2 75,8 03 0 0 0 0 252
Eh 035 19,l 179 15.5 879 26,4 26,4 1.2 0 - - 0 16,l
36 SO
HB
HE E
9615
15,6
56,l
14*9,1
21,3
25.4
189,O
28,s
58,9
135,9
25,0
41,4
142,5
42,3
126,5
191,9
45,2
121,o
165,l
14,9
15,7
51,4 -7,0
735
7s
5.2
5,2
-5,2 -3,6
3,6 UJ
-1,8
213
465
1105
DE

P 177,6 344,l 129.7 76,O 122,4 132,3 296,5 79,8 0 0 0 - 1359


Ii!& 5,5
9,8 15,3
52,7 6,s
5-2 5,1
3.9 7.1
538 9-l
639 24,8
73,4 7.1
5,7 -0 -0 -0 -0 12,4
169

1975-76 Hg 65~ 36,O 19,4 8,7 8,8 12,2 39,2 17,5 474 28 22 195 159
HE 16,3 SS,7 26,2 12,6 15,9 21,3 112.6 23,2 4,‘~ 278 23 1,s 328
DE 161.3 256,O 103,5 63,4 106,S Ill,0 f83,9 56.6 -4,,4 -2,8 -2.2 -1,5 1031

158 Cah. ORSTOM, sér. Hydrol., vol. XVIII, IL“S 2-3, 1981
Etude hydrologiqw des bassins de la Comba

TABLEAU 7.5.

DÉBITS MOYENS MENSUELS ET ANNUELS


Comba Station 5

JlUlV. F&J. Mars Avril Mai Juin Juil. Août sept. oct. NOV. DEC. Année

1965 - 1,14 1,88 1,42 1,52 0,559 0,287 0,197 0,137 0,227 1,74 2.66 (1,07)
1966 5,42 2,85 4,12 5,55 3,18 0,672 0,338 0,218 0,139 0,810 6,93 6,35 3,05
1961 3.08 2,57 5,lO 1,53 2,80 0,953 0,34*5 0,202 0,199 2,Ol 6,70 1.41 2,24
1968 3,40 4,24 2,73 4,05 1,15 0,339 0,205 O,fO7 0,075 0,456 2,28 4,81 1,99
1969 1,06 0,716 0,935 7,95 1,39 0,652 0,332 0,079 0,037 0,947 4,62 2.74 1,19
1970 0,782 7,ll 0,676 1,39 0,768 0,170 0,132 0,081 0,050 0,046 1,66 2,29 1,26
1971 0,160 0,309 0,204 - - - 0,037 0,010 0,007 0,451 2,28 1,52 (1706)
1912 1,62 0,188 0,281 4,00 1,66 0,227 0,086 0,026 0,015 0,023 2,04 0,631 0,900
1973 0,845 0,4,81 0,714 5,02 3,24 0,584 0,225 0,096 0,068 0,081 2,76 2,72 1,40
1974 4,49 1,63 2.49 6,06 1 .oo 0,383 0,216 0,l II 0,069 0,080 1,95 0,854 1.61
1975 1,98 1,54 4,25 4,20 0,528 0,259 0,176 0,119 0,071 0,569 3,08 0,882 1,47
1976 0,425 0.593 0,715 3,91 0,779 0,154 0,095 0,073 0,051 0,041 3,07 3,59 1,12
1977 3,90 0,756 1,92 1,62 0,4$31 0,227 0,l II 0,069 0,039 0,316 4.19 2.74 1,37
1978 1,61 0,687 0,199 0,250 0,212 0,040 0,025 0,009 0,004 0,001 3.43 2,60 0,754
1979 1,87 0,241 0,448 0,999 2,20 0,224 0,120 0,074 0,017 0,306 0,559 2,88 0,761

MOY. 2,19 1,67 1,78 3,42 1,49 0,389 0,182 0,097 0,066 0,424 3,15 2,58 1.46

TABLEAU 7.6.

BILAN ANNUEL MOYEN

BV? BV2 BV4 BV5

P 1610 1540 1570 1 490


HR 190 440 260 255
KR Il,8 28,6 16,6 17,l
HB 580 80 330 200
KB 36,0 5,2 21,o 13,4
HE 770 520 590 455
KE 47,8 33,8 37,6 30,5
DE 840 1020 980 1035
KRE 25 85 44 56
KBE 75 15 56 44

Notations
P = Pluviométrie en mm
HR = Lame ruisselée en mm
KR = Coefficient de ruissellement en yO
HB = Ecoulement de base en mm
KB = Coefficient d’écoulement de base en o/O
HE = Ecoulement total en mm
KE = Coefficient d’écoulement total en yO
DE = Déficit d’écoulement assimilé à 1’ETR en mm
KRE = Pourcentage du ruissellement dans l’écoulement total en yO
KBE = Pourcentage de I’écouIement de base dans l’écoulement total en yO

Cah. ORSTOM, sér. Hydrol., vol. XVIII, no8 2-3, 1981 159
(M.) Molinier

8. DÉBITS DE CRUES EXCEPTIONNELLES DES BASSINS DE 1 à 100 km 2

Létude des crues annuelles et décennales faite précédemment pour ces quatre bassins aux caractéristiques
physiques et morphologiques différentes peut permettre de déterminer les débits de pointe des crues exceptionnelles
pour des bassins théoriquement homogènes de superficie comprise entre 1 et 100 km2.
En fait, cette étude ne peut être généralisée sans risque. Les résultats ne s’appliquent qu’à des bassins situés
dans une région climatique semblable et pour laquelle les sols et les sous-sols sont de structures voisines de ceux
rencontrés à Comba. Au Congo, on retrouve ces sols dans toute la vallée du Niari jusqu’au Mayombe à l’exception
du bassin de la Loudima et dans la vallée de la Leboulou. Les terrains schiste-gréseux, moins propices au ruisselle-
ment, du type de ceux rencontrés sur le bassin n o 1 se situent principalement dans la partie sud de cette région
ainsi que sur l’axe Louboumo Kibangou.
Pour une averse identique; les caractéristiques des crues sont fonction directe de la superficie des bassins.
Cependant, les écarts résiduels sont dus à un certain nombre de facteurs secondaires parmi lesquels on peut retenir :
la forme et la pente du bassin, l’aspect du réseau hydrographique, la nature des sols et le couvert végétal. Les trois
premiers facteurs peuvent être facilement représentés par des paramètres tels que l’indice de compacité, l’indice
de pente, la densité de drainage, le rapport de confluence, le rapport de longueur des thalwegs, etc. 11 est plus
malaisé de chiffrer la densité de la végétation et surtout la structure des terrains. Or, l’étude des crues exceptionnelles
montre que les différences de perméabilité sont responsables de la presque totalité de l’écart résiduel. On a donc
cherché un paramètre numérique susceptible de représenter cette plus ou moins grande perméabilité des sols. Fina-
lement, après plusieurs essais, on a retenu le coefficient moyen annuel d’écoulement de base Kb défini dans le para-
graphe précédent et donné pour chaque bassin dans le tableau 7.6. Ce coefficient représente à peu près la capacité
d’emmagasinement des sols et donc approximativement, la perméabilité des terrains. De plus il a l’avantage de
représenter aussi la densité de la couverture végétale.
Les caractéristiques des crues annuelles et décennales ainsi que les caractéristiques physico-morphologiques
des quatre bassins sont données dans le tableau 8.1.
L’examen de toutes ces caractéristiques montre qu’en général il y a une assez forte corrélation entre celles
des bassins 1, 4 et 5, alors que le bassin no 2 semble être un cas plus particulier. Ceci est dû principalement aux
terrains particulièrement imperméables de ce bassin qui favorisent les forts ruissellements ainsi qu’à la dénivelée
spécitique (cf. infra) relativement plus faible que celle des autres bassins.
Bien que l’échantillon soit très réduit, on a cherché quelques liaisons entre certains de ces paramètres. Dans
un premier temps on n’a pris en considération que les trois bassins qui ont un comportement très proche à l’exclusion
du bassin no 2.

8.1. PARAMÈTRESPHYSICO-~~ORPHOLOGIQUESETCARACTÉRISTIQUES DES CRUES DESBASSINS~, 4 ET 5

- Indice de compacité (Kc) - Superficie (S) - Longweur du rectangle équivalent (L)

La relation calcul&e : L = 1,107 SO95Kcr@, valable pour les quatre bassins, est à rapprocher de celle trouvée
par P. DUBREUIL et al. [IO] avec un échantillon de plus de cent bassins en zones semi-arides et intertropicales :
L = 0,909 &5"*5 I(l39
- Indice de pen.te - Superjicie

11 existe une corrélation très nette entre les deux indices de pente et la superficie des bassins.
Indice de pente de Roche : Ip = 0,363 S-O,ss
Indice de pente global : Ig = 124,3 S-O-=
Dans l’étude déjà citée [IO], 1es auteurs ont montré que cette décroissance de l’indice de pente avec la surface
est assez générale et ont été amenés à définir un nouveau paramètre appelé dénivelée spécifique qui a pour expres-
sion : Ds = Ig dS. Dans le cas particulier des bassins de la Comba on prendra comme valeur de la puissance de S :
0,55. L’expression de la dénivelée spécifique devient donc :
Ds = Ig SO255

Les valeurs de ce paramètre portées dans le tableau 8.1. (124 pour BV 1,4 et 5 et 37 pour BV 2) con&ment le
comportement particulier du bassin no 2.

160 Cah. ORSTOM, sér. Hydrol., vol. XVIII, nos 2-3, 1.981
Etude hydrologique des bassins de la Gombo

- Coeficient moyen d’écou.lement de base (I(B) - Superjkie (S)


La corrélation entre KB et S est assez forte pour ces trois bassins. Cette liaison peut être représentée par
l’expression :
KB = 50,5 S--O,3

- Caractéristiques des crues-paramètres physico-morphologiques

La liaison entre le rapport QR/HR et la superficie pour ces mêmes bassins est donnée par la relation semi-
1ogarithmique suivante valable seulement pour des bassins de superficie comprise entre 3 et 100 km”.
Crue annuelle : QH/HR = 1,18 log S - 0,32
Crue décennale : QR/HR = 1,14 log S - 0,39
De même la longueur du rectangle équivalent (L) et le temps de base (TB) sont liés par une relation de type
exponentiel :
Crue annuelle : TB = 155,9 e"~082 L
Crue décennale : TB = 163,3 es~s*r L
où TB est exprimé en minutes.
Pour ces trois bassins, les coefficients de ruissellement ont des valeurs très voisines. Ils varient de 34 à 39%
pour la crue annuelle et de 46 à 48% pour la crue décennale.
La relation qui représente le mieux la variation du débit de pointe QR en fonction de la superficie S est une
relation de type logarithmique. Si l’on fait intervenir le coefficient d’écoulement de base KB pour corriger les écarts
résiduels, on obtient les relations suivantes applicables aux bassins du même type que BV 1, BV 4 et BV 5 avec
S > 2 km2 et KB < 4,5% :
Crue annuelle : QR = 25,63 Log S - 1,06 KB + 38,9
Crue décennale : QR = 31,57 Log S - 3,72 KB + 152,8
Or comme KB est directement lié à S le débit de pointe QR ne dépend donc que de la superficie.
En définitive, les relations qui donnent le débit de pointe des crues annuelles et décennales pour des bassins
‘correspondant aux conditions moyennes rencontrées sur le BV 4 et de superficie comprise entre 3 et 100 km2 sont
les suivantes :

Crue annuelle : QR = 29,6 Log (S - 1) + 6,95 (‘1


Crue décennale : QR = 46,8 Log (S - 1?7) + 35,6 (2)

8.2. DÉBIT DES CRUES EXCEPTIONNELLES-ENSEMBLE DES BASSINS

Le bassin no 2 de superficie beaucoup plus faible diffère des trois autres bassins d’une part en raison de son
aptitude extrêmement favorable au ruissellement et d’autre part par sa dénivelée spécifique nettement inférieure
(37 au lieu de 124).
Il conviendrait donc de corriger les relations trouvées précédemment en introduisant les deux facteurs expli-
catifs KB et DS. Plusieurs essais montrent que les résultats obtenus par cette méthode s’ils sont très proches des
valeurs déterminées expérimentalement ne correspondent cependant pas à la réalité physique. En particulier, on
s’aperçoit que certaines caractéristiques des crues qui devraient augmenter avec des caractéristiques physiques
données varient en fait en sens contraire. C’est le cas, par exemple, du temps de base et du débit avec l’indice de
pente.
Ainsi pour déterminer la valeur du débit de pointe des crues annuelles et décennales on peut prendre comme
paramètres, outre la superficie qui est le facteur principal, le coefficient d’écoulement de base KB et la dénivelée DS.
On a d’abord recherché la relation qui donne le débit en fonction de la surface en considérant que les deux para-
mètres KB et DS avaient le même poids. Celles-ci sont les suivantes :
Crue annuelle : QR = 25,3 Log S - 1,ll KB + 0,166 DS + 20,5 (3)
Crue décennale : QR = 28,7 Log S - 4,15 KB + 1,36 DS + 1,5 (4)
En fait, l’échantillon ne comprenant que quatre bassins et les paramètres étant au nombre de trois, on se trouve
donc devant un système de quatre équations à quatre inconnues admettant une solution unique. On peut donc
penser que les relations calculées ne sont applicables qu’aux seuls bassins étudiés.

Cal~. ORSTOM, sér. Hydrol., vol. <XFYII, 1~08Z-5, 1951 161


(M.) Molinier

En reprenant la variation des débits en fonction de la superficie mais en introduisant séparément les par-
mètres explicatifs KB et DS, on s’aperçoit que le facteur déterminant des écarts résiduels est la différence de per-
méabilité des sols ainsi que la couverture végétale. On a donc écarté le facteur DS pour ne conserver que KB. Les
deux relations sont donc :

Crue annuelle : QR = 28,0 Log S - 0,718 KB + 24,2 (5)


Crue décennale : QR = 50,9 Log S - 0,932 KB + 32,l (6)

Ces deux relations permettent de calculer pour des bassins de superficie et de perméabilité différentes, le débit
de pointe des crues annuelles et décennales dans une région pour laquelle les caractéristiques climatiques, physiques
et morphologiques sont très voisines de celles rencontrées à Comba.
Ces relatious sont valables pour des bassins dont la superficie varie entre 1 et 100 kms, à l’exception des bassins
à très forte perméabilité et importante couverture végétale (KB > 30%) p our lesquels la limite inférieure de vali-
dité est de 1,5 à 2 km”. Les courbes de variation du débit de pointe en fonction de la superficie pour une perméabilité
donnée sont représentées sur la figure 95. Elle correspondent à trois types de sols :
- sols très imperméables : KB = 5%, type BV 2
- sols moyennement imperméables ‘: KB = ZOe/e, type BV 4
- sols très perméables et importantes galeries forestières KB = 36%: type BV 1.
Sur ces graphiques on a fait figurer les courbes QR = f (S) re p résentées par les relations (1) et (2) qui donnent
les debits de pointes de crues annuelles et déceunales des bassins pour lesquels les caractéristiques correspondent
aux conditions moyennes rencontrées sur le BV 4.
Toutes les relations données dans le paragraphe 8.1. permettent de calculer les caractéristiques des crues
annuelles et décennales des bassins de superficie comprise entre 3 et 100 km2 et dont les caracteristiques physico-
morphologiques sont proches de celles des BV 1, BV 4 et BV 5.
Ainsi pour un bassin de 25 kms dont l’indice de compacité est de 1,5 :
Crue annuelle : TB=6h20 HR=29mm QR=lOl ma/s KR = 37%
Crue décennale : TB=Gh35 HR=56mm QR = 183 ma/s KR = 46%
Pour un bassin de même superficie mais beaucoup plus imperméable (KB = 5%) les débits de pointe seraient
respectivement de 111 ma/s et 191 m3/s. P our un bassin très perméable (KB = 35%) ces débits ne sont plus que
de 89 m3/s et 163 m3/s.

Type BV2
Type BV4
>R en dis
Type EV1

Fig. 96. - Débits des crues annuelles et décennales

162 Cah. ORSTOM; sér. Hydrol., vol. XVIII, ~“8 2-3, 1981
Etude hydrologiqne des bassins de la Comba

TABLEAU 8.1.

CARACTÉRISTIQUES PHYSIQUES ET MORPHOLOGIQUES


CARACTÉRISTIQUES DES CRUES ANNUELLES ET DÉCENNALES

BVI BV2 BV4 BP’6

S 3,25 ?,?a 17,5 90


ICC 1,30 1,18 1,33 1,58
LR 3,lO 1,81 7,52 22,62
IP 0,266 0,209 0,174 0,112
Im
6s 65,2 33,7 25,6 10,5
124,,7 36,9 123,6 124,7
Dd 4,76 5,53 4,28 -
RC 3,90 3,20 3,80 -
RI 2,09 1.40 1,93 -
I<B 36,O 5,2 21,0 13,4

BV? BV2 BV4 B V 5

Ann. Déc. AWZ. Déc. Ann. Déc. Ann. Déc.

Pm 83 130 82 126 80 124 71 108


C 71 113 70 126 62 97 - -
HR 28s 60 60 99 30 56,5 28 52
KR 34 46 73 79 38 46 39 4.8
TB 3 h 20 3 h 30 2 h 30 2 h 35 4 h 50 5 h 00 16 h 30 17 h 00
QR 31 56 25 35 90 165 140 245
21 200 29 650 5 150 9 4too 1 550 2 700
;~R,HR 91,09
550 0,93
11550 0,42 0,35 3.00 2,92 5,oo 4,71
a J,O 376 3,2 238 3-O 3,O 3,3 3,2

Cah. ORSTOM, sér. Hydrol., vol. XVIII, nos 2-3, 1981 163
(M.) 1Molinier

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164 Cal~. ORSTOM, sér. Hydrol., vol. XVIII, no8 2-3, 1951
Etude hydrologique des bassins de la Comba

PLUVIOMÉTRIE JOURNALIÈRE MOYENNE

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Cah. ORSTOM, sér. Hydrol., vol. XVIII, nos 2-3, 1981


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Etude hydrologique des bassins de la Comba

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Z,, 119.9 221.6 237.2 .

I : 8.9
0.1 “A . .
: 15:o
: 0.6
. 2z:r
P., 19:3
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10 . . . 0.6 e:r :
:: 2.5
. 11.0
0.2 10.9
. 6.9
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:: : : 8:: : : :
15 . ‘8.2 . 1.3 . .

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18 0.2 : 37.7 . .
2 3:9
. . 6:: 2: : :

:: 1.0
. . 0.1 .* . .
:: . 3316
. 27:9
. Is:: :. -1
25 0.4 . 2.6 9.R . -

168 Cah. ORSTOM, sér. Hydrol., vol. XVIII, no* 2-3, 1981
Etude hydrologiqne des bassins de la Conrba

Cah. ORSTOM, SET. Hydrol., vol. XVIII, nos 2-3, 1981 169
(M.) Mdinier

Cah. ORSTOM, sér. Hydrol,, vol. XVIII. noa 2-3, 1981


Etude hydrologique des bassins de la Comba

..bB
.5,‘
.i37
3.27
.6,6

..Jl
.4,*
.3*o

Cah. ORSTOM, sér. Hydrol., vol. XVIII, ILOS 2-3, 1981 171
(M.) IIlolinier

2, .068 .0*9 .051 6.84 10R3


22 .OLY .O.l .053 .Ilh .nen
:: .061
.069 .,27
.5*4 .925
.,3, .23‘
.?lR ..l7*
.“71
25 .065 .ObP .,35 .5”3 .“ll

172 Cah. ORSTOM, sér. Hydrol., vol. XVIII, noa 2-3, 1981
:: .*a0 .570 .392 .3.h .,,9 .,5”
.*s. .3.b ..a .327 .‘h5 .1,R
:i .188 .237 .259 .3115 .,ez .I,h
.,82 .209 .225 6.7A .176 .,r.
20 .,76 .195 1.13 1.11 .Y35 ,113

31 .*,c .5,O .P,R

II”” ..a .593 .115 7.31 .779 .,s*

Cah. ORSTOM, sér. Hydrol., vol. XVIII, nos 2-3, 1981 173
(M. 1 Molinier

CARACTÉRISTIQUES DES CRUES

Notations
1'~ colonne - Ne : numéro de la crue
2e colonne - Date : date du début de la crue
3e colonne - Pm : hauteur moyenne de l’averse responsable (en mm)
4" colonne - C : corps moyen de l’averse (en mm)
5e colonne - Vr : volume ruisselé (en ma) - Correspond au VR du texte
6e colonne - Hr : Lame ruisselée (en mm) - Correspond au HR du texte
7e colonne - Kr : coefficient de ruissellement Hr/Pm (en ye) - Correspond au KR du texte
8e colonne - Kru : coefficient de ruissellement utile Hr/C ( en O/e)- Correspond au KRU du texte
9” colonne - Tm : temps de montée de la crue (en mn)
10e colonne - Tb : temps de base de la crue (en mn) - Correspond au TB du texte
Ile colonne - Qb : débit de base au début de la crue (en l/s)
12e colonne - Qt : débit maximal total de la crue (en m3/s)
13e colonne - Qr : débit maximal ruisselé - Correspond au QR du texte
14e colonne - cc : coefficient de forme
15e colonne - Ih : indice d’humidité.

174 Cah. ORSTOM, sér. Hydrol., vol. xVI.lI,. noa 2-3, 1981
Etude hydrologique des bassins de la Comba

TABLEAU 8.1.

CARACTÉRISTIQUES DES CRUES - STATION 1


-s-

110 ;: kbe i: fi i c j VR165 ; HR : KE


6 29.11 42.3 : p?u~f Tm ; r, :: '%J i Qt i Q, f cf. ; Ih'
: 31.3 : 14 : 4.36 : 10.3 : 13.9 : Lp : 285 : 38 : :
8 i: 1.12 : 23.6
11.0 : 7.4 : 82 028 : 0.87 : 7.91 : 11.6 : 30 : 3.506
1.420 : 3.453
1.379 : 5.71
4.17 2;
15.12 23.6 189 : 2.52 : 10.7 : 10.7 : 55 i 22 i :6 : 3.244 : :
9 : 17.12 : 26.0 : 20.1 : 9 830 : 3.02 : 11.6 : 15.0 : 32 : 255 : 56 : 3.375 : 3.176
3.299 : 6.52
5.13 78

1 : 4.1 : 37.5 : 33.7 : 19 755 : 6.08 : 16.2 : 18.0 : 45 : 199 : 56 : 6.962 : 6.878 : 4.16 2
.2 : 26.1 : 17.7 : 17.2 : 3.232 : O,VV : 5.62 : 5.78 : 45 :243 : 38 : 0,blO : 0,756 : 3.37
: : 27.1
12.2 : 27.3
23.5 : 22.4
11.2 : 14
9 572
147 : 4,35 : 10.8
18.5 : .73.2
38.8 : 20 : 230175 : 56 : 5.8% : 5.010 : 4.32 1;
2,95 78 2.937 a..397 : 4.18 7
6 : 19.2
1.3 : 25.9 : 2G.1
20.2 : 5 684 : 1.75 : 6.75 : II.6
8.66 : 25 : 275 : 56 : l.x>3 : 1.133 : 3.29 6
37.0 9 825 3.02 : 8.17 : : 30 : 195 : 56 : 4.180 : 4.ca
i : 24.3 : 22.1 :: : 5 563 : 1.71 : 7.75 : : 25 : 205 : 56 : 1.883 ; y98 : 4.00 I
27.3 15.: 14.6 1521 0,458 3.00 3.21 : 40 : 255 : .% : 0.353 : o:207 : 2.09 17
9 : 31.3 : 44.1 : 39.2 : 19 y90 : 6,15 : 13.95 : 15.7 : 35 : 210 : 33 : 6.i.320 : 6.738 : 4.25 10
10 : 6.4 : 9.7 : - : fi: 0 142 : 1.46 : : 30 : 75 : 38 : 0,382 : 0,324 : 3.17 13
11 : TO.4 : 9.7 : 6.5 : i 0’113 : 1.23 : 1.83 : 57 : 100 : 38 : 0,274 : 0,214 : 3.31
12 : 12.4 : 16.3 : 13.6 : 5 935 : (83 : 11.2 : 13.5 : 30 : 195 : 38 : 3,051 : 2.991 : 5.90 17
13 : 13.9 :' 54.9 : 32.9 : 33 045 : 10.41 : 19.0 : 31.6 : 55 : 330 : 56 : 6,424 : 6.309 : 3.69 21

i$ : 23.4
21.4
16.4 : 138.1
20.4
36.9 : 121.0
17.8
14.5 : 131355
:180 580 : 55.40
055 4.16
1.34 : $2.1
11.3
6.57 : 9.24
23.5
45.0 : 60
65
25 ;: 375
:g :i 56
56 ::51.265
0.810
3.907 ::51.142
0.733
3.820 : 3.53
6.39
4.81 45
36
29
17 : 28.4 : 23.1 : 20.4 : 4 610 : 1.42 : 6.14 : 6.96 : 35 : 200 : 78 : 1.533 : 1.443 : 3.76 17
18 : 3.5 : 10.1 : 6.1 : 1 336 : 0.411 : 4.07 : 6.74 : 05 : 275 : 78 : 0.299 : 0.215 : 2.66 24
19 : 7.5 : 18.0 : 16.6 : 3 647 : 1,12 : 6.23 : 6.67 : 45 : 250 : 66 : 1.100 : 1.024 : 4.21 13
20 : 12.5 : 36.7 : 32.1 : 13 057 : 4,02 : 11.0 : 12.5 : 30 : 270 : 56 : 4.576 $8”; 6’;; 3;
21
22 : 12.5
17.5 : 43.8
a.6 : 35.9
6.8 : 38 355
236 : 11.80
0.073 : 26.9
0.82 : 32.9
1.07 : 43
15 : 300
70 : 66 ::10.908
0.1% :; 0.120
.2 :; -
2.14 17
23 : 18.5’ : 7.5 : 7.3 : 872 : 0.268 : 3.58 : 3.67 : 45 : 205 : 78 : 0.251 : 0.168 : 2.37 19
24 : 20.5 : 24.6 : 14.8 : 9 757 : 3.00 : 12.2 : 20.3 : 49 : 272 : 78
25 : 23.5 : 17.1 : 14.5 : 5 987 : 1.64 : 10.8 : 12.7 : 15 : 205 : 99
26 : 25.5 : 35.7 : 25.1 : 22 354 : 6.88 : 19.3 : 27.4 : 35 : 243 : 78
17 b : 29.4 : 48.6 : 44.8 : : 78

Cal~ ORSTOM, sér. Hydrol., vol. LX-VIII, no8 2-3, 1951 175
(M.) Molinier

TABLEAU 4.2.

CARa4CTÉRISTIQUES DES CRUES - STATION 1 (suite)


- 1973 -

NO i Date i Pm i C ; Vr ; Hr i XC~ i KN ; lh i % i‘&j’&i%;* Ih


27 : 2.10 : 26.1 : 25.0 : 3 189 : 0.901 : 3.76
28
29
3 : 52.9 : 52.9 :24 222 : 7.45 : 14.1
3: : 11.11 : lb.2 : 9.5 : 3 091 : 0.951 : 5.87
: 4.49 : 12.03 : 22.9
: 0.094 : 0.74 : -
: 0.083 : 0.72 : -
: 7.43 : 18.5
:17,00 : 24.5 i :;';
: 7.32 : 53.4 : Y2.0 :II 749 : 3.62 : 6.17 : 11:3 Il5
: 0.12 : 26.2 : 26.2 :19 704 : E;.O9 : 23.2
39 : 12.1~ : 21.5 : 20.6 : 2 756 : 0.05 : 4.13 :"
43 : 12.12 : 12.7 : 9.1 : 3 840 : 1.10 : 13.0 160
41 : 14.12 ; 20.0 : 13.4 ; y 088 : 20.9 255
33b : 25.11 : 58.9 : 57.3 :
-m-
1 : 2.1 : 74.4 : Go.9 :18 m7 : 5.60 i ,7.63 : 9.20 : 12 : :zi : 46 :16.071 :?b.Bw : 8 .31 3
z 4.1 : 52.1 : 49.7 :46 762 :14.39 : 29.0 : 155 : : 45 :12.743 :12.564 : 5.80 40
: 8.1 : 19.1 : 13.4 : 2 766 : 0.051 : 4146 : 6.35 : 45 : 150 : 88 : 1.050 : 0.951 : 3.09 33
3 b : 10.1 : 26.3 : * I : : t
4 : 12.1 : 25.9 : 17.2 : 7 891 : 2.43 : 9.37 : 14.1 : 43 : 290 : 99 : 1.533
: 1.01 : 0.02 : a.42 172 : 08 : 1.000
2 t: 16.1 : 12.6
10.0 : 10.0
12.0 : 3 273
250 : 1.00 : 10.0 : 10.0 : 10 : 130 : 121 : 2.001
105
8 i: 17.1 : 67.0 i 55.6 i”; 7;; i’;‘” i 21J i 25 . 4 i : 121 : 3.933 : 7.77
Y : 21.1 : 30.7 : 30.7 :12 y50 : 3199 : 13.0 : 13.0 : 20 : 215 : 121 i 4';E$J
. : 4.574 : 4.55 30
13 : 24.3 : 9.1 : - : I 672 : 0.514 : 5.65 : - : 22 : 125 : 1.000 : 0.910 : 4.08 25
: 32 : 270
11 : 31.3
2.2 :: 26.2
25.0 : 8.7
4.0 : 4 610
145 : 1.42
1.28 : 5.68
4.05 ,: 29.6
14.7 : 30 : 205 : 110 : 0.810
0.056 : 0.726
0.734 : 2.04
2.72. 19
i 10.2 : 30.5 : 24.0 : i 005 : 2.16 : 7.07 : y.00 * 30 : 196 : 70 : 3.506 : 3.412 : 5.55
14 : 10.2 : 10.1 : - : 915 : 0.282 : 2.79 : - : 121 : 143 : 0.548 : 0.401 : 3.10 26
15 t 12.2 : 23.5 : 21.0 : 8 777 : 2.70 I Il.5 : 12.4 : 29 : 280 : 70 : 2.547 : 2.463 : 4.71 27
16 : 19.2 : 21.5 : 13.6 : 1 632 : 0.502 : 2.34 : 3.69 : 20 : 75 : 78 : 0.%3 : 0.779 t 2.15 7

176 Cah. ORSTOM, sér. Hydrol., ml. XVIII, nos 2-3, 1981
Etude hydrologique des bassins de la Comba

TABLEAU 4.3.

CARACTÉRISTIQUES DES CRUES - STBTION 1 (suite)


- 1974 -

Cah. ORSTOM, sér. Hydrol., vol. XVIII, ris 2-3, 1981 177
TABLEAU 4.4.
CARACTÉRISTIQUES DES CRUES - STATION 1 (suite)
- 1914-
1170 i Date i Pm i C 1 Vr i Hr i Kr i K.172 ' Tm :. ‘b i % ; et ; QI-
49 : 2.12 : 25,5 : 22,2 : II 156 : 3,43 : 13,5 : 15,5 : 55 : 215 : 78 : 2,547 : 2,413 : 2>79 52
: 10.12 : 23,0 : 20,4 : 4 178 : 1,29 : 5,61 : 6,32 : 23 : 150 : 38 : 1,417 : 3,05 9
: 14.12 : 20,7 : 16,2 : 4 523 : 1,39 : 6,72 : 8,50 : 50 : 2W : 56 : 1,400 : 4,27 10
:: 20.12
17.12 : 3714
17,5 :
: 35,5
14,7 : 18
: 2 866
106 : : 5,51
0,662 :
: 14,9
5,w :
: 15,7
6,OO : 45
31 : 160
170 : aa
38 : 0,810 : 0,679
8,459 : 2,42
4,49 ;;
: :
: 23.12 : 21,5 : 21,2 : 7 161: 2,20 : 10,2 : 10>4 : 45 : 155 : bb : 2,001 : 1,087 : 244 18
: 31.12 : 14,3 : 5,4 : 4 206 : 1,32 : Y,22 : 24,4 : 25 : 155 : 56 : 1,683 : 1,799 : 3,90 ‘0
: :

1 : 5.1 : 26.8 : 25,2 1 10 532 I 3,24 : 12,l I 12,9 : 213 : 160 t 56 : 2,609 : 2,526 : 2,3O 62
2 : 8.1 : 24 918 : 7,67 : 16,O : X10.1 : 25 : 785 : 70 ;,;;; : 7,391 : 3.29 18
3 : 14.1 : 23 004 : 7,08 : 19.2 : 20,l : Q : 170 : 66 i : 1,979 : 3,54 '5
4 : 2.2 : 4 468 : 1~37 : 0,33 : a,@ : 55 : 200 : 66 : (203 : 1,106 : 2,97 15

2 : 7.2
3.2 : 35,5 : 34,~ : 193 011
379 : 5,%
0,93 :: 16,%
7,53 : : 17,1
12,2 :
: 35
25 :: 135
170 : 66
66 1,100:
: 7,247 7,121
1,013 : 3,75
2,73 14
17

8 :
: 9.2
1.3 :
: 29,b
25.9 : 21.4
25,4 :: 6 530
14 417 : 2,01
4.44 : 17,l
6,79 : Il,5
Y,39 : 37
12 : 135
135 :: 66
99 ; 7,;: :: 2,233
6,980 :: 2,77
3,92 10
39
10Y :
: 6.3
2.3 :
: 41,4
5a,5 : 45,y
21,7 35 268
: 31 150 : 10,81
9,62 : 26,1
16,4 :: 35,7
49,6 :: 32 :: 260
30 140 :: 88
00 ::14,706
0:538 ::14,471
8,394 : 3.73
3,09 ;;

11 : 6.3 : 21,3 : 13,O : 14 048 : 4,32 : x),3 : 33,2 : 106" : 220 : 626 : 2,860 : 2,194 : 2,06 72
: 13.3 : 23,s : 22,3 : 3 243 : 1,00 : 4,20 : 4,40 : : 30 : 78 : 2,241 : 2,148 : 3,49 73
: 13.3 : 34,a : 33,b I 31 270 : y,62 : 27,b : 28,b : 35 : 165 : 143 : Y1110 : 2,049 : 2,8O 34
14 : 14.3 : 28,l : 22,8 : 20 561 : 6,33 : 22,5 : 27,0 : 58 : lb5 : 134 : 5,553 : 2,67 5’
15 : 23.3 : 39,l : 35,O : 22 204 : 6,83 : 17,5 ; ;;,; : 20 : 180 : 88 : 9,131 : 4,44 16
16 : 2.4 2989 : 50 : 365 : 78 :21,669: 2;; 8'
17 : 2.4 : 50,o : 4713 : 45 : 220 : 213 :30,12S :29,713 :
10 6,58 : 6,58 : 55 : 135 : 1,003 : 1,682 : 4:21 33
2x3
19 20,4
13,7 : 29,0
24,1 : 40
32 : 215
272 : 134 : 9,263
3,639 : 9,077
3,452 : 2,95
4,55 2

2.1 : 19.4 : 11,o : 9‘0 : 420: 0,129: 1,17 : 1,43 : 15 : 45 : 78 : 0,470 z 0,377 : 2,42 7
22 : 2.5 : 33,5 : 28,O .: 4 865 : 1,50 : 4.47 : : 122 : 78 ;
2
: 24.5
19.10 1: 56,~
21,y :: 4s,2
18,3 :
: 12 186 ::
2 943 3,75
o,go6 :: 4>13
6,67 : 7,70 : 29 t: 230
122 : 7:
: :

178 Cah. ORSTOM, sér. Hydrol., vol. XVIII, nos 2-3, 1981
Etude l~ydrologique des bassins de la Comba

TABLEAU 4(.5.
CARACTÉRISTIQUES DES CRUES - STATION 1 hite)
- 1975 -

I?D ; Date f Pm i -1
:. - : - : - : ~-- : -"' : -Y : y : vx =o? : .3
25 : 2j.lO i 52.1 : 38,5 : 11 753 : 3.62 : 6.94 : 9.43 : 20 : 185 : 38 : 3.hW f 2.5RO . 2 :
26
27
28 :
29.10
30.10
5.11
7.11
:
:
:
43.2
21,0
16,;:
41.2
:
:
:
35;8
19,4
12,6
43.4
: 12 150 :
: 7 675 :
3 1%
: 16 924 :
3;74
2,36
5.16
1,21
: 8;65
: 11,2
c: 12,5
7,27
: 10;4
: 12,l
; 1;,F
:

:
z
35
:

:
150
165
180
:

29 , : 15 170 : 56
: 15.11 2 54;5 : 35;3 : 35 1-m : 1i;o 28;8
: 22,l i ‘3’4;: : 258 : 251
7; : 350 45
17.11 : 33,4 : 25,l : 18 198 1 5,60 : 16,8 : 22;3 37 : 222 110
19.1; : 57,1 : 52,5 : 58 516 : 18,OO : 31,5 : 34,3 : 45 : 215 78
21.11 .: 13,8 : 13,8 : 6 317 : 1,94 : 14,1 : 14,06 : 110
22.11 I 29,7 : 22,3 : 13 921 : 4,28 : 14,4 : 19,2 :; 150
28.11 : 45,3 : 34,2 : 24 643 : ?,!jS : 16,7 : 22,2 : : 180
.2.12 : 18,~ : 16,1 : 5 575 : 1,72 : y,00 : 10,7 : 4; 210
: 6.12 : 32,6 : 28,8 : 14 4% : 4,4S : 13,1 t 1515 160
11.12 : 22.3 : 20,l : 6 gO9 : 2,13 : Y,53 : 10,b g 250
1C1.12 : 16.0 : 5.7 : i 068 : 0.729 : 2,05 : 5,77 : 180 ii36
: 15.12 : 17;o : $0 I 5 &Il : j;g ; 11.2 : 12;7 : 20 2QO
: 31.12 : 8,3 : 7,5 : 990 : o,305 : 3;67 .; 4;1j7 ; 19 ; 103 ; : 0,445 : 0,351

5,71 ; 12,4 Q
1329 : 7182
1,53 6,i4 ”
0,726 i 2,12 11
1,31 5,17
0,wJ ; 4,OY 5;
2,56 Y,86 65
b,74 ; 18,2
25 ,G 33,2
4,00 : 1517
0,513: 2,86
0,304: 1,45
1145 : Y,81 : -:

Cah. ORSTOM, sér. Hydrol., vol. XVIII, nos 2-3, 1981 179
( M. ) Molinier

TABLEAU 4.6.

CARACTÉRISTIQUES DES CRUES - STATION 2


-1972 -

H" i Date f Pm i C j VI- i H, i Kr i Kru i Tm i Tb; B i Qt i 4 id. .Ih


2 : 25.12
17.12 : 21.1
23.3 : 20.1
11.7 : 53 690
952 i: 5,04
3,13 : 21.6
14.8 : 2.5.1
26.7 : 55
35 : 258
175 : : 0,725
2.76 : 0,720
2.74 : 3.02
4.83 7.1
'3.6

-l&-

: 13.3 : 22.6 : 20.9 :


: 31.3 : 42.6 : 39.6 :24 480 : 20.7 : 230 :
: 6.4 : 44.5 : 29.5 _ : 282 :
: 12.4 : 19.1 : 5.39 : 26.2 : 30.5 : 20 : le0 :
: 13.4 : 48.6 . ,B.L> .
: lb.4 : 106,~ , z. RA
.,., 9 .:II AOO ; 65.6 i 61.9 ; 77.3 i 60 1 265 :
:23.4 : 36/
: 29.4 : 81,t .-_ __- . _-, . - ~_, -
15 : 12.5 : 2714 I ;;:4 :14 250 : 12,l : ;w,l : 5514 i 25 :
:
255
350
:
:
16 :12,'13.5 : 23,a : 20,2 :18 2M : 15r5 : 64,9 : 76,7 : 2;
11 : 20.5 : 30,5 : 28,l :lY 350 : lb,4 : 53,8 : 58,4 : : 243 :
18 ; Go,6 i Q,o i {;; i F;
':.. 23.5\
3x5
..d.,I ..: 18,5 i 17,5 :13 224 ; Il,2 ;
19 .-
2c 1 : 25.5 : 36,1 I 290 I : : i :
21 . 7 ,, . c.2 3.
,.J, . 2717 .m il6 ? R.63 16.2 22.9 : 54 : 360 :
22 I 1;:;; I 24,2 I ;A;; I’J i&
23 :15/16.11: 36.4 : 27.5 :IY 560
24 : 25.11 : : 35,0 :
25 : j.12 : E ; $12 :
26 : 12.12 : 30:3 : 18,.8. 1 .; w.6
_,,~ 1- 63.1 i 48 ; 210 I
: 14.12 : 34,1 : 31:4 $6: $+Y : 30,9 : go,6 : 9i;4 : % : 175 :
27
26 , 20.12 : 17,7 : 12,2 : 7 008 : 5,94 : 33,6 : 4%7 : 43 : 225 :
29 : 29.12 : m,2 : 15,b : :

TABLEAU 4.7.

CARACTÉRISTIQUES DES CRUES - STATION 2


- 1974 -

s : 2.1 : 71,o : 51.1


s-1.
: % % 1 : I 2 z : 2 \ 5.2
54.1
__, : _-
53 &Xl i 45.3 i 82,4 ; 83,6 87 235 i : g,6o ; y,@ ; 2.48 4i;e
2 : 8.1
4.1 : 54
13'1 Y : 13.1 : 5 i60 : .i:fit, 3 : 37,3 : 3713 7 190 : : 2,00 : 1,985 : 3,93 34.1
29 : 12.1 : 26:6 : : : 22.6
33 : 16.1 : 5,0 : 21.5
31 I 17.1 : 56,) : : : : : : 20.2
: 21.1 : 39,4 : : : * : 23.2
: 24.1 : 12,2 : : : : : 26.1
: 31.1 : 34,4 : : 13 080 : 11,l : 32,2 : 5514 19 232 : : 3,90 : 3,89 : 4,14 9s9
: 2.2 : 28,2 : : : 24.9
: 10.2 : 26,s : ?: - : : :
: 10.2 : 5.8 : : 1242: 1,05 : 18,o : 19,l 70 : : 0,475 ; y& i 159 $:6
: 10.2 : 11,6 : : 4 650 : 3,94 : 34,0 : 52,5 i; 150 : : 3178 53.3
: 12.2 : 20,3 : : 13 480 : 11,4 : 56,3 : 60.2 17 252 : 4:" : 4:39 : 4192 35.6
: 19.2 : 34,g : : : : : : : : 7.2
Q : 24.2 : 44,Y :
: 1.3 ; ;;1; : 32,3 105 360 : : 1,38 : y,36 ; 18.2
15.0
61,4 50 29) : 17,o : 16,~
ii ; ,;-;. : 52;O : : i y-2
1
5172 6.1
21.1
14.9
: 27.3 : 39,4 : 3,52 : 3,51
it : 29.3
: 31.3
:
:
43,3 :
17,b :
3ij;o
15~5 :t 30 24 :
g 660 25;b
G,l? : 5y;r
46,5 : 5298
71;l : :5 Cl5 :O;CQ~ 10.8 : lO,74
: 3,29
: 4.79 37.4
24.8

: 4.4
: 4.4
:
:
13,6 : : 726 576
120 : 61,1
5,57 : 68,2
a,4 : 84,O
72,) :
% : a5
220 : 0,02u
0,004 :
m:7
3:: : 20,6
2,83 24.6
35.6
89,6 : 55 :i p:;
3:77
: : : : :

180 Cah. ORSTOM, atr. Hydrol., vol. XVIII, nos 2-3, 1981
Etude hydrologiqae des bassins de la Comba

TABLEAU 4..8.
CBRACTÉRISTIQUES DES CRUES - STATION 2
- 1974-
Ih

12.4 : 62.9 : 45.4 : 37 117 : 31.46 : 50.0 : 55 I 305 0.006 ; 11.915; 11.864 ; 5.85 23.3
14.4 : 60.3 : 55.4 : 50 769 : 43.02 : 50 : 150 0.005 : 40.5
4.5 : 20.0 : î7.9 : 8 518 : 7.22 : :z5 . i 215 O.GOl : 2;.3;:. : 22.299
3.113 : 4.71
3.95 6,4
0.036: 0.23 : 75 : 143 O.Oco?: 0.026: 0.015 : 2.93 1.1
15.5 : 15.3 : 1i.i : :
26.10 :
:
34.6
17.6
: 26.0 : A" : 0.141: 0.41 : O.j$ : 47 : 227 0.001 : 0.047: 0.045 : 3.77 1.2
30.10 : 13.4 : 26 : 0.022: 0.13 : 0.16 : 442 o.oco : 0.003: 0.003 : 3.06 12,5
31.10 : 24.9 : 13.7 : 421 : 1.43 : 2.61 : ;; ; 270 0.000 : 0.107: 0.104 : 4.00 22.3
z7: : 13.0 : 14.7 : 177 0.000 : 0.860: o.t357 : 4.77 14.3
4 6.;; : 12.4 : 11.0 : 81 908
6% : 7131 : 19.4 : 39.4 : ii : 115 0.047 : 5.521: 5.46 : 4.35 14.7
10 j 7:11 : 30.1
16.7 : 22 673 : 19.21 : 51.1 : 63.U : 25 : 375 0.000 : Y.791 : 9.65 38.9
11 : 12.11 : 21:g : 19.0 : 4807 : 4.07 : 18.6 : 21.4 : 30 : 255 0.m : 18.0
12. : 14.11 : 24.3 : 20.9 : 6 534 : 5.54 : 22.0 : 26.5 : $ : 270 o.ocn : 2:504:
9.;;;: : 2.496
1.953 : 6.19
6.22 21,9
13 : 16.11 : 45.9 : 40.2 : 22 074 : 19.38 : 41.3 : 43.2 : 300 7.184: 7.162 : 5.64 2513
14 : 20.11 : 22.7 : 13.2 : 4 201 : 3.56 : 15.7 : 27.0 : 252 0.573: 0.563 : 2.03 25.1
15 : 1.12 : 45.5 : 41.8 : 13 282 : 11.26 : 24.8 : 26.9 : 83: : 295 4.669: 4.656 : 6.20 3.4
16 2.12 : 16.2 : 5.9 : 3 225 : 2.73 : 16.9 : 46.3 : 30 -: 315 0.503: 0.495 : 2.90 36.3
il .i 10.12 : 1a,y : 10,2 : 2 y38 : 2.49 : 13.2 : 24.4 : 240 7.0
18 : 14.12 : 2g,2 : 28,7 : 10 811 : y.16 : 31.4 : 51.9 : 28 i 253 ;.z;;: ;.zB;
. : ç.33
3.16 8.0
19 i 27.5 : 29.7 : 142 31827; 5.805 : 5.05 15.4
20 : ;;.;; : 19,8 : 18,3
3.2 : 61 419 : 14.6 : 36.9 : ; : 260 0.302: 0.292 : 3.26 26.1
21 19:12 : 8,l
5,o : 5,o : 397
318 : 0,27 : 5,Q : 200 0.145: 0.139 : 5.24 25.3
22 i 20.12 : 10.5 : 2,j : 1 770 : 1.51 : 14,4 : 140 : 435 0.170: 0.159 : 2.33 22.3
23 : 23.12 : 12.3 : 5.4 : 2 490 : 2,ll : 11.6 : 35.1 : 233 0.537: G.533 : 2.99 14.0
24 : L7.12 : 7.7 : 3;e : o;e39: 1o;y : 23.3 : fi; : 0.201: O.lyG : 4.04 12,7
25 : 31.12 : 31.8 : 2y,4 : 15 85? : 13.43 : 42,2 : 45.7 : 30 : 9.79$ Y.723 : 4.05 8.4

TABLEAU 4.9.

CARACTÉRISTIQUES DES CRUES - STATION 2


- 1915 -

i Date i Pm i C i V, ' Hr ' Kr ' I& ' Tm : !& :,Qb;Qt;QrjA Ih


: 5.1 : 19.7 : 15.9 : 5 804 : 4.92 : 25.0 : j0.y : 50 : 225 : 0.000 : 2.539 : 2.578 : 6 .oo lO,O
: 7.1 : 13.4 : Y-4 : 6 184 : 5.24 : 39.1 : 55.7 : 35 : zoo : 0.001 : 2.589 : 2.578 : 5.00 16.3
: 7.1 : 25.6 : 17.7 : 6 587 : 7.26 : 20.4 : 41.1 : 95 : 220 : 0.036 : 3.126 : 3.050 : 4.69 29.2
: 8.1 : 35.5 : 32.2 : 22 672 : 19.21 : 54.1 : 59.7 : 30 : 380 : G.023 : Y.793 : y.749 : 9.80 36.0
: 10.1 : 24.2 : 12.1 : 12 543 : 10.63 : 43.9 : 87.9 : 20 : 305 : o.m5 : 3.933 : 3.925 : 5.73 46.1
: 14.1 : 29.3 : 27.1 : 15 499 : 13.13 : 44.8 : 43.5 : 35 : 255 : 0.002 : 9.129 : y.121 : 9.00 21.3
: 17.1 : 12.9 : 12.9 : 4 443 ; 3.76 : 29.2 : 29.1 : 25 : 190 :0.002 : 2.675 : 2.667 : 6.84 21.5
: 27.1 : 16.2 : 8.1 : i 41 : 1.24 : 7.64 : 15.3 : 43 : 2)o : 0.01% : 0.439 : 0.434 : 4.10
: 1.2 : y.9 : y.0 : 1 454 : 1.23 : 12.4 : 13.7 : 35 : 205 : 0.000 : 0.352 : 0.347 : 2.94
: 3.2 : 35.0 : 33.2 : 19 051 : 16.17 : 45.2 : 48.7 : 27 : 170 : 0.000 : 10.453 : 10.435 : 5.58
11 : 4.2 : 19.9 : 10,O : 6 346 : 5.38 : 27.0 : 53.8 : 105 : 335 : 0.006 : 2.260 : 2.241 : 7.10
: 43.2 : 46,3 : 29 960 : 25.39 : 52.7 : 54.9 : 43 : 142 : 0.002 : 14.666 : 14.602 : 4.09
:3 : 7:: :
:
16.6
14.0
:
:
1:‘;
:
: 3
1
625
886
:
:
3.07
1.60 :
: 16.3
11.4
:
:
68.2
11.9
:
:
yo
25
:
:
440
265
:
:
0.011
0.001
:
:
0.352
0.573
:
:
0.335
0.571
:
:
2.44
4.81
14 : 16.2
15 : 21.2 : 20.6 : I6:6 : 3 786 : 3.21 : 15.6 : 19.3 : 45 : 290 : 0.000 : 1.421 : 1.416 : 6.51
16 : 22.2 : 5.5 : 5,0 : 433 : 0.367 : 6.67 : 7.30 : 100 : 275 : 0.002 : 0.107 : 0.101 : 3.85
: 16.3 : 7,8 : 194 : 0.164 : 0.90 : 2.10 : 75 : 200 : 0.000 : 0.061 : 0.055 : 3.40
18 :
:
28.2
1.3 : 16.7 : 10,s : 4 548 : 3,85 : 23,l : 37.7 : 30 :
:
205
315
:
:
0.001
0.008
:
:
2.162
16.600
:
:
2.176
16.552
:
:
5.00
5,98
19 : 2.3 : 72.1 : 65,5 : 52 315 : 44,33 : 61,5 : 67.7 : 55
20 : 6.3 : G.2 : 3,0 : 599 : 0,508 : 5,19 : 16.9 ; 2 : 140 ; ;.;CKJ; : 0.352 : 0.349 : 3."
21 : 6.3 ; g,: : 41,l i 2; ;;; i ;y; i g,; ; g.; : 1" * : 13.768 : 13.673 : .
22 : 6.3 i 26 4 * : 65 : 395 : 0.184 : a.610 : 8.428 : 7.84
23 : 8.3 : 2:o 2:o : 66 : ai056 : 2Il30 : n.eo : 15 : 110 : 0.011 : 0.031 : 0.020 : 2.00
24 : 13.3 : 44.3 : 36.5 : 32 053 : 27,16 : 61,3 : 70.5 : 35 : 130 : 0.002 : 14.409 : 14.344 :
25
26 : 23.3
14.3 : 43.0
21.3 : 38.9
21,3 : 27
10 004
648 : 22.95
9.02 : 53.4
42.4 : 59.0
42.3 : 33
47 : 210
705 : 0.001
0.010 i ,y$ . : 16.144
5.151 : 3176
y;
27 : 29.3 : 14.4 : 12.8 : 3 309 : 2.80 : 19.5 : 21.9 : 30 : 230 : 0.001 : 1.421 : 1.416 : 5.91
: 31.3 : 4.7 : 4.5 : fi5: i 0.161 : 3.43 : 3.60 : 20 : 185 : 0.001 : 0.04 : 0.042 : 2.45
z : 2.4 : 93.7 : 76.8 : 61 52.08 : 55.7 : 67.8 : 40 : 345 : 0.001 : 19.271 : 19.244 : 6.48
30 : 2.4 : 50.7 : 43.1 : 34 237 : 29.01 : 57.3 : 67.3 : 43 : 225 : 0.036 : 9.793 : 9.718 : 3.83
31 : 0.4 : 36.3 : 26.7 : 12 51t3 : 10.61 : 29.2 : 39.7 : 3 : 440 : 0.002 : 3.320 : 3.315 : 6.9~
; 11.4 : 63.2 : 75.4 : 54 923 : 45.54 : 55.9 : 61.7 : 55 : 205 : 0.003 : 19.127 : 19.062 : 4.21
:: : 13.4 : 5.1 : 3.1 : 150 : 0.127 : 2.49 : 41.0 : 2C :
:
215
380
:
:
0.007
0.001
: 0.034
: 0.025
:
:
0.026
0.021
:
:
2.24
3.42
34 : 19.4 : 11.5 : 10.4 : 143 : 0.119 : 1.03 : 1.14 : 160
:

Cah . ORSTOM, sér. Hydrol., vol. XVIII, nos 2-5, 1981 181
(M.) Molinier

TABLEAU 4.10.
CARACTÉRISTIQUES DES CRUES - STATION 2
- 1975 -

HO i Date i Pm i C i V, i H, i Kr i Isu i Tm ; % i B ; Qt ; Qr i 4 Ih
:
2 : 24.5
2.5 : 20.8
17.2 : 12,o : 1 560
224 : 1.04
1.32 : 6.03
6.30 : 60.5
11.0 : 230
60 : 380
475 : 0.000 : 0.339
0.192 : 0.339
0.182 : 6.31
3.33 3.5
17,2 2.5

: 22.10
19.10 : 34.6
13.7 : 25,s
6,2 : 557
159 : 0.135
0.472 : 0.96
1.36 : 1.85:
1.64 : 1237: : 220
19% : ü.oco
0.000 : 0.177
0.061 : 0.050
0.177 : 3.74
4.19 ,:;:
39 : 23.10 : 43.3 : 38,7 : 2 946 : 2.50 : 5.77 : 6.5 : 23 : : 0.000 : 1.676 : 1.672 : 5.96 18.5
40 : 26.10 : 18.9 : 15,6 : 3 371 : 2.86 : 15.1 : lB.3 : 25 : : O.OcO : 2.143 : 2.139 : 6.85 25.1
: 29.!0 : 30.4 : 19.8 : 5 410 : 4.59 : 15.1 : 23.2 : 47 : 252 : 0.~00 : 1.610 : 1.604 : 4.43 17.9
: 30.10 : 10.5 : 8.6 : 1 575 : 1.33 : 12.7 : 15.5 : a : 215 : G.000 : 0.302 : O.jOl : 2.47 35.8
1.11 : 8.7 : 6.6 : ta9 : 0.160 : 1.84 : 2.42 : : 175 : ü.000 : 0.054 : 0.049 : 2.72 25.8
4.11 : 15.2 : y.8 : 1 642 : 1.56 : 10.3 : 15.9 : 5: : 270 : 0.000 : 0.973 : 0.960 : 8.51 16.3
5.11 : 20.% : 16.6 : 7 452 : 6.32 : 30.4 :38.1: 70: 370 : 0.000 : 2.869 : 2.865 : F.54 23.3
7.11 : 41.5 : 27.0 : 16 491 : 14.0 : 33.7 : 51.9 : 202 : 585 : O.OCO : 2.459 : 2.449 : 5.21 25.5
: 15.11 : 58.6 : 41,6 : 32 149 : 27.2 : 65.4 : 36.0
: 17.11 : 37.6 : 33.% : 22 071 : 18.7 : 55.3 : 30.3
: 19.11 : 18.6 : 13.7 : 5 192 : 4.43 : 23.7 :32.1: 55: 1.441 : 1.431 : 4.63 3219
: 21.11 : 27.1 : 25.5 : 17 521 : 14.8 : 54.6 : 58.0 : 34r3
: 22.11 : 32.3 : 24.3 : 10 421 : 8.83 : 27.3 : 36.3 : : 0.015 : 3.012 : 2.950 : 3.06 36.8
: 27.11 : 7.7 : 11.3 : 210 : 0.178 : 2.31 : 1.57 : : 0.002 : 0.157 : 0.150 : 3.43 20,8
28.11 : 32.6 : 18.5 : 11 396 : 9.G6 : 29.5 : 52.2 : 21.1
6.12 : 28.3 : 2C.9 : 10 029 : 8.50 : 30.0 : 43.7 : : 2.935 : 4.39 7.2
: 12.12 : 10.4 : 5.2 : 103 : 0.0873: 0.'4 : 1.68 : 0.053 : 2.32 25,5
b.4: is . : 3 433 : 2.91 : 34.6 : 42.8 I 45 : 1.223 : 4.17 ?A,5
57 ': 15.1: : 1ü.ï : 7.8 : 5 603 : 4.75 : 44.4 : 60.9 : 60 : 241 : 0.001 : 1.657 : 1.647 : 4.23 16.4

TABLEAU 4.11.
CARACTÉRISTIQUES DES CRUES - STATION 2
- 1976-
JO i Date i Pm i C ; V, i H, i K, : Kru : Tm : Tb ::Q&Qt~%~d Ih
1 : 10.3 : 8.5 : 604 : 0.512 : 4.97 : 6.02 : 23 : y% : 0.000 : cf.417 : c.463 : 4.51 3,7
2 .; 8.5 : 5.0 : 151 : 0.128 : 1.51 : 2.56 : 80 : 150 : 0.002 : 0.051 : 0.043 : 2.56 10,4
3 : 29.1 : 25.2 : 15.4 : 12 : 0.0195: 0.06 : t.127 : 55 : 115 : 0.000 : 0.011 : 0.010 : 3.00 1.2
4 : 4.2 : 30.5 : 29.0 : 6 : 5.25 : 17.0 : 16.1 : 2% : 180 : o.oco : 3.844 : 3.%39 : 6.69 594
17.1 : 16.1 : 5 258 : 4.46 : 26.1 : 27.7 : 31 : 233 : 0.001 : 2.32% : 2.324 : 6.1% 26,9
: 25.7 : 13.7 : 3 222 : 2.73 : 10.6 : 13.9 : 30 : 2x) : 0.000 : 1.sy1 : 1.887 : 7.73 7.3
15.2 : 7.0 : 7.0 : 132 : 0.112 : 1.60 : 1.6 : 32 : 175 : 0.000 : 0.045 : 0.043 : 3.42 10.0
16.2 : 12.2 : 6.5 : 482 : 0.4~8 : 3.34 : 6.2% : 25 : 17j : 0.006 : 0.193 : 0.183 : 3.99 12.6
3 : 23.2 : 35.9 : 15.7 : 2 465 : 2.09 : 5.02 : 13.3 : 15 : 450 : 0.003 : 0.243 : 0.229 : 2.56 3.1
10 : 29.2 : 21.0 : 13.9 : 4 602 : 3.90 : 1%.6 : 26.1 : 30 : 170 : 0.000 : 1.657 : 1.64% : 3.65 9.3
II : 9.3 : 11.6 : 7.8 : 506 : 0.429 : 3.70 : 5.5 : 19 : 77 : G.000 : 0.457 : 0.461 : 4.21 5,9
12 : y.3 :. 20.9 : 16.5 : 9 044 : 7.66 : 36.7 g.8 : 30 : 17% : 0.023 : ;.;$ : 3.506 : 4.14 17.1
13 : 11.3 : 11.7 : 9.6 : 2 581 : 2.19 : 18.7 ; . : 15 : 197 : o.oco : : 2.074 : 4.92 20,8
: 20.3 : 6.0 : 4.6 : 143 : 0.125 : 2.1 : 2.72 : 50 : 160 : 0.000 : 0:035 : 0.034 : 2.21 5.6
: 32.4 : 26.5 :lO 239 : 8.60 : 26.6 : 32.0 : 40 : 220 : 0.000 : 2.869 : 2.860 : 3.69 4.8
16 : a.2 : 6.0 : 229 : 0.194 : 2.36 : 3.23 : 15 : m5 : o.oco : 0.045 : 0.045 : 2.42 17.1
17 : 23.6 : 19.5 : 8 366 : 7.09 : 30.0 : 2E5 : 0.000 : 3.084 : 3.080 : 6.30 13.9
18 : 3.4 : 54.9 : 51.5 :3% 969 : 33.0 : 60.0 : 340 : o.oal : il.y : 11.962 : 6.26 6,9
19 : 6.4 : 30.6 : 19.7 ~14 629 : 12.4 : 40.5 : 335 : 2.794 : 3.84 25.0
al : 11.0 : 11.0 : : 0.341 : 3.1 : 3.1 : II : 134 7,9
21 ; g.4 : 14.2 : 2.6 : 61: : 0.522 : 3.6% : 20.1 : 112 : 267 10,4
18.2
:: ':: 20.4
19:4 : 94.0
39.3 : 73.5
35.2 :71
:22 052
450 : 60.6
la.7 : 64.5
47.6 : 82.4
53.1 :: 95
45 : 29%
295 31.6
31.3
B : 26.4
28.1 : 45.4
?4.7 : 39.4
12.6 ::276 262
429 : 23.1
5.45 : 50.9 : 58.6 : 42 : 277
ta5 12.1
26 : 2.5 : 19.2 : 17.3 : 3 734 : 3.16 : 320 : 1.333 : 6.85 17.1
: : 9.5 : p.0
13.2 : 7.3 : 5 620
250 ; 4.;;" : 235
180 : 0.000
o.da : 0.085
2.661 : 0.070
2.650 : 6.65
3.02 4.4
14.1
29 : 10.5 : 6.8 : 16.8 : 432 : 0:341 : 155 : 0.001 : 0.137 : 0.12E : 2.96 20,3
z ‘:: Il.:
13.: : 25.9
5.0 : 24.0
2:5 ::13 270
140 : 11.1
0.229 : 42.9
4.58 : 46;3
0.092 : 30 .:: 145
175 .:: 0.001
o.oc : 0.088
7.67% : 0.071
7.666 : 6.13
4.26 25,1
22.3
: : : * : : I : : *

182 Coh. ORSTOM, sér. Hydrol., vol. XVIII, nos 2-3, 1981
Etude hydrologique des bassins de la Combe

TABLEAU 4.12.

CARACTÉRISTIQUES DES CRUES - STATlON 4


- 1972 -

NO : Date i Pm f C ; V, i H, ; ET f Km ; !h i’%iQt,iQt;%i~ Ih
1 : 9.11 : - : - :87 663 : 5.01 : - : - : 50 : 420 : 115 : 19.030 : 18.834 : 5.41 1
: : 29.11
15.11 : 37.2- : 27.9
- :35 543 : 5.03 : - : - : 55
40 : 300
i55 : 395
5
: 55 : 193 : 175 : 2.937 : 2.573 : 2.91 28
5 : 8.12
1.12 :* 10.7
11.1 : 7.4 :ii;; II 743
602 : 0.67
0.58
6.95 : 6-G
18.7 : 9.1
24.9
7-8 : 105 : 360 : 115 : 1.407 : 1.211 : 2.23 19
t : 17.12
15.12 : 31.7
14.5 : 27.0
10.6 7:03 : : 80 i 320 : 115 : 2.254 : 2.42 16
17.05 : 2% :80 340:115 : 27.760 : 5.71 21
8 : 22.12 : 12.2 : G.7 : 6 221 : 0.36 : 2.95 : 5.4 : 35 : 200 : 657 : 7.431 : 1.089 : 2.10 19
Y 2 25.12 : 20.0 : - : 11 V86 : 0.68 : 3.40 : - : 180 : 480 : 115 : 1.363 : 1.144 : 2.75 17
10 : 31.12 : 5.7 : - : 5 897 : 0.34 : 5.79 : - : 30 : 315 : 28 : 0.724 : 0.683 : 2.19 5

1 : 4.1 : 41.6 8 :X30 426 : 10.31 : 24.8 : 27.1 : 100 I : 30.912 : 4.60

: : 27.1
0.1 :; :f*;
2;:, : 60
36 029
624 : 3.89
2.09 : 15.81:
6.24 12.6
19.4 : 50
43 : 385 : 175 : 12.634 : 12.373
5.079 : 2.79
4.20 2:
18
4 : 12.2 : 23.5 : 10.7 : 32 272 : 1.84 : 7.83: 17.2 : : 365 : : 5.530 : 5.152 : 3.50

6 : 19.2
14.2 : 20.6
12.5 : 15.9
12.5 : 144 896
a56 : 0.85
0.24 : 4.13:
1.92: 5.3
1.9 : 210
2; i $f : 3;;2s : 0.792
1.276 : 0.616
1.007 : 1.62
1.69 ::13
-
8 : 3.3
1.3 : 45.1
9.3 : 37.3
7.4 ::131 y 024
162 : 0.51
7.49 : 16.6
5.45: : 20.1
6.9 :: 20
90 : : 61
45 ::30.377
0.724 : 29.886
0.671 : 3.62
2.63 2:
9 : 10.3 : 9.9 : 7.6 : 3 "1 : 0.19 : 1.92: 2.5 : 135 : 2: i : 0.524 : 0.417 : 2.65 ,,
10 : 24.3 : 19.4 : 17.4 : 16 226 : 0.93 : 4.79: 5.3 : 90 : 270 : " : 2.243 : 1.932 : 1.93 13
11 : 27.3 : 8.2 : 7.0 : 7 416 : 0.42 : 5.12: 5.4 : 3 : 255 : 66 : 1.115 : 0.999 : 2.06 30
12 i 30.3 : 3.3 : - : 4 776 : 0.27 : 8.18: - : 30 : 390 : 45 : 0.458 : 0.4?2 : 1.97 2,
13 : 31.3 : 36.9 : 33.0 :102 521 : 5.86 : 15.1 : 17.8 : 45 : 255 : 66 :23.793 : 23.521 : 3,51 20
14 : 6.4 : 23.7 : 21.3 : 71 552 : 4.09 : 17.2 : 19.2 : 105 : 365 : a9 :10.984 : 10.712 : 3.28 21
:

TABLEAU 4.13.

CARACTÉRISTIQUES DES CRUES - STATION 4


- 1973 -

NO '; Date i PH i C ; V, : Hr i K, j Km ’ T, 1 ‘l& ::ab;Qi;bia Ih


15 : 10.4 : 11.7 : 7.6 : 14 858 : 0.85 : 7.3 : : 15 : 175 : 45 : 4.219 : 4.106 : 2.90 20
16 ': 12.4 : 20.3 : 18.1 : 44 611 : 2.55 : 12.6 : : 15 : 170 : 45 : 15.055 : 14.890 : 3.10 2,
11 : 13.4 : 53.3 : 29.2 :235 367 : 13.45 : 25.2 : : 80 : 4io : 366 : 34.262 : 3j.625 : 3.51
16 : 21.4 : 19.4 : 11.4 : 43 545 : 2.49 : 12.8 : : 15 : a0 : 13.463 : 3.71
19 : 23.4 : 42.9 : 25.2 :179 167 : 10.24 : 23.9 : : 70 : 545 : 31.443 : 5.74

x)
21 : 29.4
28.4 : 53.8
20.1 : 51.1
16.9 :350
: 43 982
449 : 20.03
2.51 : 37.2
12.5 : : 90
13 : 360
247 : 328
246 : 60.274
15.055 14.769 ::
: 59.631 3.68
4.98 ’ ii
22 : 2.5 : (2.11 : - : 6 914 : 0.40 : - : : 25 : 220 : 425 : 1.0% : 0.661 : 1.26 i 46
23 : 2.5 : i0.5' : - : 11 él, : 0.68 : 6.5. : : 20 : 265 : : 2.9j7 : 2.391 : 3.22 46
24 : 7.5 : 15.5 : 14.6 : 14 777 : 0.84 : 5.4 : : 20 : 215 : 4.439 : 4.025 : 3.51 26
25 : 12.5 : 32.9 : 27.3 : 87 499 : 5.00 : 15.2 : : 120 : 300 360 : 13.413 : 12.581 : 2.59 15
26 12.5 : 37.3 : 25.7 :259 673 : 14.84 : 39.0 : : 50 : 410 :1 4% i 2.2" : 44.475
2.380 : 3.21
4.21 46
27 17.5 : 5.7 : 12 669 : 0.72 : . y.7 : 285 246 31
28 20.5 : 27:: : 21.8 : 09 143 : 5.09 : 18.3 : : tg : 245 : 19:445 : 19.044 : 4.81 24
29 2.10 : 22.0 : 20.2 : 16 895 : 1.08 : 4.9 : 272 28 : 3.427 : 3.316 : 2.74 7
7.11 : 62.1 : 45.6 : 74 260 : 4.24 : 6.6 : : ;: : 3.50 160 : 23.174 : 22.756 : 6.62
E 6.11 : 3.3 : : 15 : 240 204 : 2.644 : 2.410 : 3.01 5:
32 6.11 : 9:: : 112 547
977 : 0.17
0.66 : 20.0
1.0 : : 35 : 170 : : 1.115 : 0.610 : 2.09 51
10.11 : 39:: : : 30 : 270 8: : 16.950 : 16.713 : 3.85 44
:4 11.11 : 15.2 : 'Z : 24 254
:70402: : 4.02
1.38 : 13.1 : : 60 : 285 244 61
17.11 : 35.a : : bo : 430 223
19.71 : 13.1 : '8-8. : 717 057
259 : 0.41
4.24 : 9:s
3.1 : : 190 : : 0.927 : 0.562 : 2.18 :7
21.11
24.77
:
:
22.4 : -
-
: 5 921
: 1 474
:
:
0.34
0.43
:
:
1.5
17.9 :
: :
f
210
60
:
:
25
255
2
244
: 0.822
: 1.700
: 0.465
: 1.472
:
:
2.19
3.01
47
47
40
40
Al
:
:
24.11
25.11
27.11
:
:
:
30::
45.3
11.;
:
:
:
40.3
10.7
:262
:I~V 775
173 : 15.02
5.01
: 5 033 : 0.29
:
:
22.6
33.1
2.4
:
:
:
:
:
50
65
30
:
:
:
245
340
180
29
334
: 32.220 : 31.656 : 3.90

67

Cah. ORSTOM, sér. Hydrol., vol. XVIII, nos 2-3, 1981 183
(M.) Molinier

TABLEAU 4.14.

CARACT&RISTIQZJES DES CRUES - STATION 4


- 1973 -

NO i Date f i=!” ; c ; V, i Hi- i Kr i Km ; T,,, ; T?J ; &b i Qt i &r : & ) Ih,

: : : : :
4: : 29.11
3.12 : 36.0
37.2 : 33.4
34.9 : 239
170 &S$i
143: 10.18
13.7 ;: 3.8
27.6 i: : 55 : 1190 : 334 : 48.437: 48.070: 3.89 54

; : 12.12
6.12
7.12 : 42.9
17.9
16.5 : 26.3
17.G
16.2 : 226
60
24 759:
225:
952: 12.96
3.44
1.42 : 20.85
30.21
7.93 : : 22
30
50 :
48 : 12.12
14.12 : 28.0
9.5 : 25.7
6.0 : 1%
16 789:
725: 0.96
11.24 : 40.1
10.11 : : go
70 : 2@ :

5: : 20.12
29.12 z: 27.4
14.3 : ZJ.7
11.6 : 80 998:
12 766: 0.73
4.63 : 16.9
5.1 : : 40
60 : 345
290 : 334 ::: 14.427:
2.115: 14.015:
1.726: j.58
2.35 10
22
17 b : 16.4 : 116.8 : 91.1 : 038 800: 47.9 : 41.0 : : 95 : 305 : ~09 : 137.0 : 135.5 : 2.96 48

TABLEAU 4.15.
CARACTÉRISTIQUES DES CRUES - STATION 4
- 1974s -

NO ; Dzte i Fm f C i V, j Ii, i K, i Km i T, i Tb ; s :Qt;Q,jd


: Ih
1 : 2.1 : 5.4 : 53.1 :270 316 : 15.44 : 23.6 : : 420 : 244 : 55.494: 55.0 96: 5.14
: :: 4.1 : 48.5
13.1 : 42.1
10.8 :260
: y 374
427 : 14.80
0.54 : 30.7
4.1 : : 60
40 : 285
105 : 385 : 5;:j;;f 53.942:
1.898: 2.23
3.54 Q,
5;

4 : 1::: : 24.3 : 6.8 : 37 014 : 2.11 : 6.7 : : 115 : 320 : 385 : 6.794: 6.132: 3.18 313
: ::16.1:12.1 : 30.0
? : 21.0
? :138 008
942 : 12.51
7.94 : 26.5 : : 60 :
:219
7 : 16.1 : ? : ? : 12 263 : 0.70 :
8 : 21.1 : 34.2 : 34.2 :128 919 : 7.36 : 21.5 : : 35 :
9 : 24.1 : 11.6 : 11.4 : 27 295 : 1.56 : 13.4 : : 70 :
IC : 31.1 : 29.9 : 14.2 : 59 d-28 : 3.39 : 11.3 :
11 : 2.2 : 26.0 : 8.9 : 52 392 : 2.99 : 11.5 :
12 : 10.2 : 26.2 : 22.5 : 48 454 : 2-77 : 10.6 :
13 I 10.2 : 11.3 : 7.3 : II 162 : 0.64 : 5.1 :
14 : 12.2 : 21.5 : 20.0 : 69 918 : ;.;6’ : 18.6 :
15 :19.2:22.6:16.1:22494: . : 5.7:
16 i 24.2 : 4~5 : 38.4 :279 962 : 16.0 : 39.5 :
17 : 1.3 : 28.6 : 14.3 : 28 132 : 1.61 : 5.6 :
1% : 5.3 : 62.8 : 61.0 :377 134 : 21.5 : 34.3 :
19 : 12.3 : a.8 : 19.7 : 85 391 : 4.88 : 23.5 : : 45 :
20 ; 22.3 : 38.9 : 31.9 : 70 062 : 4.00: 10.3 : : 2; :
21 : 27.3 : 25.4 : 12.3 : 53 079 : 3.03 : 11.93 : : :
22 : a.3 : 16.7 : 8.1 : 24306 : 1.39 : a.32 : : 75 :
23 : 29.3 : 34.8 : 25.0 :157 662 : 9.01 : 25.9 :
24 : 31.3 : 17.6 : 16.6 : 51 812 : 2.96 : 16.6 :
25 : 3.4 : 12.0 : 11.3 : 32 872 : 1.00 : 15.7 :
26 : t; ;i.z 25.; ibg; 94: : 4.00 : 13.8 : :
27 : . : * ; . : 39.00 : 50.0 I * 75 : 440 :
: : :

184 Cah. ORSTOM, sér. Hydrol., vol. XVIII, 110s 2-3, 1981
Etude hydrologique des bassins dc la Comba

TABLEAU 4.16.
CARACTÉRISTIQUES DES CRUES - STATION 3s
- 1974 -

ND i Date i Pm i C i V, i HP i Kr i KNf%pb~a, i Qt ; Qr i d
: : I : :
20. : 11.4 : 12.4 f 12.0 : 9054: 0.55 : 4.52 : : 17 : 100 i 334 : 3.250 : 2.073 : 3.15 41
29 : 12.4 : 74.3 : 56.0 :515 967 : 29.43 : 39.7 : : y0 : 470 : 305 : 75.555 : 74.949 : 4.10 49
30 : 14.4 : 43.0 : 37.9 : 17.79 : 41.4 : 65 : 320 : 437 : 57.904 : 57.253 : 3.53 66
39
;:. : 21.4
25.4 : 11.4
9.0 : 7.7
- 386 :
: 7 g;
;3;4 0.42
0.02 : 3.7
0.4 r: : 105 : “0
205 : 22; : 4.327
1.320 : 0.943
3.070 : 3.33
2.30 27
26
3: : 27.4 : 16.1
14.6 : Il.4
13.4 : 42.034
14.930 : 0.05
2.4 I: 15.4
5.3 : : 45a : 200
285 : 244
207 : 2.716
9.004 : 2.359
0.746 :: 2.70
3.50 18
18
52 : 19.5
4:; : 42.7
15.1 : 32.7
14.1 : 38.081
:139 949 : 2.17
7.99 : 14.4
10.7 i: : 40 : 245
315 : 244 : 25.550
10.531 : 25.310
10.293 : 3.97
3.42 5
:i : 25.10
1.11 : 31.3
29.0 : 19.3
19.5 : 03 575
577 I: 0.20
0.49 : 15.9
5.4 : i: 1%
30 : 205
230: : 35 : 0.055
1.500 : 0.559
1.435 : 3.20
2.26 0
15
39 : 6.11 : 43.6 : 15.3 : ~$2517 : 2.43 : 5.5 : : 50 : 240 : s; : 12.827 : 12.479 : 4.22 25
4, : 7.11 : 15.1 : 7.5 : 37 470 : 2.14 : 13.3 : : 25 i 25O : 120 : 9.516 ; ;A& i y; 56
42 : 12.11
14.11 : 22.5
24.2 : 22.1
19.8 : 37
17 304
9-75 : 0.90
2.17 t: 9.0
4.4 : : 95 : 250
360 : 20 i Fo",a : 51096 : 3.92
. 26
33
38
69
5 : 20.11
17.11
16.11 : 45.0
20.6
14.1 : 39.4
20.9
- : 50
:184
47 050
388
238 :I 10.54
2.70
3.32 11.5
: 22.9
19.1 : : 55
70
15 : 370
410
250 I: %i
135 : 35:093
15.534
7.411 : 35.550
16.298
7.159 : 5.10
3.03
4.20 46
14
" : 2.12
1.12 : 25.0
47.5 : 43.9
17.5 ::193
70 910
142 : 11.08
4.45 : 23.3
17.2 : : 55 : 360 : 150 : 38.316
17.355 : 37.904
16.075 : 3.53
4.23 50
18
8 : 10.12
14.12 : 2C.4
21.5 : 10.4
15.7 : 25
41 719
195 : 2.35
1.53 : Il.5
7.1 : : 2:
35 : 22
290 : ::9
160 : 7.090
4.902 : 6.855
4.501 : 2.90
2.70 18
21
c : 10.12
17.12 : 31.5
9.3 : 29.5
7.5 :141
: a oa
464 : 0.46
0.08 : 25.6
4.9 t: : 55
70 : 310
23O :: 385
135 : 32.220
1.700 : 31.855
1.290 : 2.22
4.19 43
52 : 23.12 : 22.7 : 17.9 : 61 076 : 3.53 : 15.6 : : 65 : 280 : 223 : 17.703 : 17.370 : 4.72 28
53 : 31.12 : 15.3 : 12.3 : 47 221 : 2.70 : 16.6 : : 35 : 235 : 151 : 17.355 : 17.130 : 5.11 15
: : :

TABLEaU 4.1'7.

CARACTÉRISTIQUES DES CRUES - STATION k

1 : :.; 21.1 10.6 ” JJ& : 2.31 : 58 : 320 ; 135 : 9.317 I y.069 I 12


2:. 15.7 10.5 ; : 1.01 : 73 : 210 : 105 : 12.027 : 12.371 : 4.92 22
4 I: 0.1
j.1 : 12.4 : 55 : 230 : 755 : 4.219 : 3.454 : 3.90 36
3::; :2:: 25" i 1::;; : 50 334 5.03
6 : 11.1
11.1 $2 . 9.7 : 12 073 : 0.59 5.07 : : 30 : 1:: i 305 i "$40; : 43.920
3.265 : 2.92 55
3::; :152
: 4 952
721 : 9.31
0.27 15.00 : : 15 : 135 : 1236 : 21574 : 1.355 : 2.32 76
8 : 14.1 35:: 26.2 : : 65 : 270 : 265 3.71 35
11.1 3.2 2:: : 2 073 : 0.15 5.0 : :l5: 00: 310 2.51 39
9 : 27.1 10.5 12.0 i 1; 92 j “0.g : 95 : 315 : 2Q4 2.98 8
10. : 2.2 12.7 $:i : : 50 : 200 : 150 2.39 20
11 t 3.2 19.0 15.0 : 56 323 : 3:79 IV.1 : : 260 : 168 3.46 22
12 : 4.2 Ii.9 0.0 : 10 yq3 : 0.52 5.2 : : 2: : 230 : 244 : 2.505 : 2.119 : 2.55 34
13 : 0.2 32.8 31.6 :135 100 : 7.70 23.7 : : 43 : SP: 204 25
14 : 0.2 .I7.3 : 5.2 : 12 734 : 0.73 4.2 : : 05 : 275 : 334 i 32.g; : 30.94O
2,274 : 2’; 48
15 : 9.2 9.6 Y.4 : 21 924 : 1.25 13.0 : : 10 : MO : 487 3145 53
16 : 21.2 14.6 10.0 : 7 024 : 0.43 2b74 : : 35 : 29 : 2O4 i ;:P$ : 6.269
0.901 : 1 .Y3 13
17 : 1.3 21.2 : 14.5 : 19 352 : 1.11 5.24 : : 180 : 135 : 6:211 : 5.021 : 3.35 17
10 : 2.3 42.0 :335 755 : 19.19 : 62 : 370 : 305 : 54.252 : 53.505 : 3.54 36
19 : 6.3 * 37.5 :132 252 : 7.56 :E" . : : 235 244 I 44.90 : 39.907 :
20 : 5.3 : 19.1 :134 945 : 7.71 23.9 : : 53 f 36" 8: 5070 : 20.1x, : 22.536 : 3’2. ;i
21 t 13.3 : 13.3 :2.4 : 3 322 : 0.19 1.43 : t 223 : 1.115 : 0.051 : 2.10 27
22 1 13.3 : : 28.0 rIb9 yqo : 9.71 29.00 : : 2 : 22 : 660 : 26.474 : 25.501 I 2.53 39
: 14.3 L 21.1 :105 302 : 5.07 25.5 : : : 335 : 305 I 25.650 : 25.014 : 4.73 59
: 23.3 i. 43.5 39.2 :236 155 : 13.49 31.0 : : 2 : 275 : 223 : 43.993 : 43.271 : 27
25 : 29.3 * 11.4 9.3 i 8 497 : 0.48 : : 7; f 24; : 204 : 1.0” : 1.424 : 2.2 26
25 : 2.4 t 02.5 70.2 :447 632 : 25.0 3% * : 105 : 52.991 : 52.442 : 3:09 17
27 : 2.4 I 50.4 51.5 :495 310 I 20.35 * 40.6 i : 75 : 315 : 927 : 85.330 : 03.950 : 3.20 88
i i i : : * : I : :

Cah. ORSTOM, sér. Hydrol., sol. XVIII, n.08 2-5, f981 185
TABLEAU 4.18.

CARACTÉRISTIQUES DES CRUES - STATION 4


- 1975 -

NO ; -Date f Pm i c ; v, i II, ; Kr j k-u ; T, j ?b ; Q+l ; Qt i a, i d


:g : 8.4
7.4 : 25.5
11.2 : 15 3
11.2 : 008 655
703 : 0.49
4.51 t: 17.40
4.30 : : 35 : 240
441 1: 310
407 : 10.295
1.508 : 9.702
1.217 : 3.17
2.00 54
62
30 : 11.4 : 60.1 : 55.0 :305 571 : 22.09 : 36.0 : : 88 f 290 : 310 ; y$ 1 Fg;; : 3.54 40
20
:: : 19.4
2.5 : 29.7
10.4 : 21.9
15.9 : 38
14 552
430 : 2.20
0.82 : 12.0
2.0 : : 100
10 : 205
295 : 204
135 : 3.612
. : 3.150
. : 3.41
3.93 8
33 : 24.5 : 10.2 : 15.5 : 10 804 : 0.62 : 3.4 : : 91 : 400 : 135 : 1.407 : 1.209 : 2.67 7
: Iy.10 I 48.4 : 39.3 : 30.029 : 2.17 : 4.5 : : 40 : 215 : " : 9.159 : 0.951 : 3.04 0
: 23.10 : 52.1 : 42.2 : 64.199 : 3.57 : 7.0 : : qo : 195 : : 19.030 : IO.j '65 : 3.43 18
: 26.10 : 7.1 : 5.9 : 1 621 : 0.09 : 1.3 : : P : : : 1.155 : 0.957 : 2.51 38
-3-l : 29.10 : 33.1 : 25.0 : 31 047 : 1.77 : 5.3 : : 70 : 3.z : : 5.932 : 5.730 : 3.54 25
ji ; 30.10 : 26.9 : 18.6 : 64 500 : 3.70 : 17.7 : : 40 : 200 : : 20.275 : 19.5 ~43 t 3.69 47
j9 i 4.11 : 7.9 : 5.1 : 1 009 : 0.103 : 1.3 : : 20 : 173 : 0.4% 2.13 25
63 : 5.11 : 15.6 : 12.2 : 20 564 : 1.10 : 7.55 : : 51 : 303 : 4.210 3.61 27
41 I i.11 i 65.7 : 55.0 :3l0 404 : 18.2 : 29.0 : : 52: 442: 57 : 46.649
._-_ : 4.: !GV 3.06 29
42 : 9.11 : 18.9 : 16.5 : 33 623 : 1.92 : 10.2 : : 42 : 312 : tr .6tV5 8.353 4.60 61
A7 : 13.11 : 14.7 : 12.5 : 10 534 : 1.06 : 7.21 : : 22 : 557 : 1.455 1.326 2.34 47
&j ; I$.II : 58.6 : 49.0 :544 140 : 31.1 : 45.7 : : go : 43o : 217 : 7c.7/ 17 3.32
: 17.11 : 30.3 : 25.1 :129 079 : 7.42 : 24.5 : 294 33.075 3.59 6:
: 19.11 : 43.3 : 36.4 :270 705 : 15.5 : 35.3 : : 50
55 : 265 : 317 52.741 3.64 64
: 70 : 245 : 3.47 72
48 : 22.11
21.11 : 20.7
26.4 : 27.5
19.8 :226
:Il0 535 : 12.9
005 5.29 : 44.9
23.0 : : 105 : 205 : z :8”-:2 2.56 83
: 05 : 315 : 235 50:053 5O.021 3.09 40
;z : 20.11
2.12 : 44.0
13.4 : 37.0
Il.4 :243
: 17 273
453 : 13.9
1.00 : 31.0
7.44 : : 130 : 356 : 213 2.325 1.919 2.35 38
51 I 5.12 I 32.0 : 20.1 :145 072 : 0.34 : 25.1 : : 70 : 245 : 235 32.562 31.705 3.21 23
6; i 11.12 : 22.0 : 21.5 I 55 602 : 3.90 : 10.1 : : 45 : 217 : 10.4' 15 3.04 25
370 : ~__ . -!
53 ; 13.12 : 11.0 : 4.9 : 5 294 : 0.360 : 3.05 : : 00 : 3x, : U.UY3 1 .y1 31
; ,g : ;g : 7.198 3.00 29
:: : lb.12
15.12 : 13.3
12.5 : 10.7
9.1 : 30 y5
27 700 : 1.74
1.50 : 12.5
13.1 : 3.36 28
5z ; 31.12 : 5.9 : 5.3 : 5 022 : 0.344 i 5. 03 : : 20 : 195 : 2.33 6

TABLEAU d.19.

CIRACTÉRISTIQUES DES CRUES - STATION ‘1,


- 1976 -

Ih

I : 3.1 : a.6 : : Il 630; 0.655 : 7.73 ; 70 : 260 i


3 : 29.1
4.1 : 23.8
10.0 : 7:: : 20 340: 1.15 : 11.6 : 20 : 305' :
253
235 ; 3.3%; :i 3.13
3.220 :i 4.32
2.82
7
14
14.7 : 6 593: 0.377 : 1.50 : 175 : 430 : 69 : 0:988 : o.bog : 3.17 0
36.7 : 123 806: 7.07 : 18.0 : 60 : 260 : 5i : 30.610 : 30.268 : 3.81 10
; : 5.2
4.2 i :94*63 i 14.2 : 21 294: 1.22 : 0.35 : 80 : 225 : 217 : 4.310 : 3.783 : 2.40 41
6 : 11.2 : 17:o : 13.1 : 0.406 : 2.39 : : 145 : a3 : 1.963 : 1.695 : 2.08 17
13.5 : ; 6;;: : 0.551 : 3.03 : : 375 : 100 : 1.732 : 1.573 : 3.67 15
;3 : 23.2
16.2 : 33.6
10.2 : 15.2 : 24 972: 1.43 : 4.25 : 180 69 : 2.544 : 2.310 : 3.02 7
9 : 29.2 : 16.3 : 11.5 : 7 103: 0.4% : 2.49 : 20 : 5262 i a3 : 1.676 : 1.565 : 3.44 12
10 : 9.3 : 22.2 : 15.5 : 34 687: 1.90 : 8.92 : 100 : 345 : 69 : 6.193 : 5.911 : 3.53 10
11 : 11.3 : I0.g : 9.6 : 11 423: 0.653 : 5.99 : 85 83 : 2.544 : 2.155 : 2.55 21
12 : 23.3 : 27.9 : 22.0 : 49 755: 2.04 : 10.2 : 85 : '2605 i 03 : 6.897 : 6.452 : 2.02 a
13 : 20..3 : 19.4 : 13.6 : 30 770: 1.76 : 9.07 : 75 : 195 : 110 : 9.611 : 8.999 : 3.42 21
14 : 3.4 : 39.4 : 33.8 < 222 374: 12.7 : 32.2 : 70 : 315 : 83 : 47.005 : 47.509 : 4.04 12
15 : 6.4 z 14.4 : 9.7 : 24 570: 1.40 : 9.72 : 30 : 290 : 14 : 3.572 : 3.380 : 2.39 28
IG : 19.4 : 37.7 : 34.1 : 247 : 163 : 35.047 : 34.247 : 2.93 18
73.1 : 602 650: 34.4 : 400 : 253 : 94.04O : 92.924 : 3.70 37
:i : 20.4
25.4 : 81.0
12.0 : 6.3 : 10 067: 0.575 : 4:79 : 20 : 225 : 227 : 1.732 : 1.468 : 1.97 54
19 : ~6.4 : 20.8 : 24.2 : 121 977: 5.97 : 24.2 : 45 : 290 : 3m : 17.875 : 17.283 : 2.46
20 : 28.4 : 5.7 : : 5 024: 0.287 : 5.04 : 9 : 57: 294 : 3.050 : 3.498 : 2.80 ::
21 : 2.5 : 11.1 : ;:9 : 2 145: 0.123 : 1.11 : 17 : 105 : 163 : 0.943 : 0.711 : 2.09 27
2.3 : 11 835: 0.676 : 8.35 : 13 : 110 : 505 : 4.682 : 4.107 : 2.29 30
2: : ;:5 : 19.3
0.1 :8 17.9 i 543 908:
417: 0.228
3.68 : 1.18
19.3 : 20
115 : 85 : 253 : 2.450 : 1.976 : 2.53 14
24 : 13.5 : 19.1 : 17.7 : 230 : $5 : 13.400 : 12.359 : 2.65 21

186 Cal~. ORSTOM, kr. Hydrol., vol. XVIII, nos 2-3, 1981
Etude hydrologique des bussinp de la Comba

TABLEAU 6.1.

CARACTÉRISTIQUES DES CRUES - STATION 5


- 1972 -

NO i Date : Fm :
:
V, f H, i K, i T,,, :
: Tb ; '4, i Qt ; Qr ; k IIh
: . : : : . :
1 : 4.11 ; - : 3 918 f 0.04 : : 100 : 1 260 i ; 0.107 : 0.094 : 1.81
: :.12.11:
9.11 : - :575
:1583 097
328: : 1706
6.39 : : 435 : 1 560
620 : : 29.660 : 29.396 : 4.78
075 74.560 73.493 4.51
:14.11: - ;'l; : y;; 6.42 : : 165 : 1 II~: : 42.581 : 41.498 ; 4.78
: 15.11 : - : 0.120 : : : 390 : : 2.488 : 1.007 : 2.19
6 : 15.11 : - A87 336 : 5.41 : : 3;; : 1 800 t : 17.771 r 16.510 : 3.66
;I : x).11 : - : 51 657 t: 0.574 : : 540 : 1 230 : : 1.871 : 1.282 : 1,83
24.11 17.1 r146 954 1.63 115 830 0,212 11,366 : 11,037 : 3,74 10
Y : 29.11 : 34 9 :415 495 : 4.62 330 : 1 200 i 0.212 : 30,050 : 29,439 : 5.10 10
10 : 112 : 9,83 : 17 991 : 0,2W : 2:03 : 75 : : 0.489 : 1,926 : 1.399 : 2.59
11 : 6:~ : 1116 : 16 359 : 0.182 : 1.57 : lx, : 22 : 0.212 : 2.848 : 2.564 : 3.39 13

:: : 8.12
7.12 : î4:6 : 7960:
:200 427 : 0,0884:
2.23 : 15.3 ? : 24
315 : 660
975 : 0.345
0,345 : 15.802
0,827 : 14.982
0,418 : 2.08
4.37 23
14 : 16.12 : 9.70 3; 6" : 0.363 : 3.74 : ;5: : 810: 0,178 : 2.101 : 1.885 : 2.80
15 : 17.12 : ? i 2 : 0,0801: ? : : 300 : 0,231 : 1.764 : 1.464 : 3.66
16 : 18.12 : 29.7 ~270 548 : 3.01 I 10.1 : 55 : : 0.371 : 22.117 : 21.662 : 4.04 78

:E; :: 21.12
23.12 : 10.4
7.1 *: 12
19 019
437 t: 0.139
0.211 : 2.03
1.96 : 210
150 : 630 r: 0.345
0.296 : 0.966
1.275 : 0.862
0.611 : 2.03
1.71 22
: : : : : : :

TABLEAU 6.2.
CARACTÉRISTIQUES DES CRUES - ST-4TION 5
- 1973 -
-
NO i Date ; %a ; VT ; H, ; K, ; % i ‘Ij, ; % ; Q+ ; G ; d Ih
1 : 4.1 : 40.6 : : 4.83 : 11.9 : 300 : 1065 : 0.148 : 34.945 : 34.371 : 5.05 3
: : 23.1
25.1 : 0.55 : 4:;19 "SB;
685 : 0.333
0.219 : 3.89 : 285
a5 : 865 : 0.178
0.273 : 2.162
1.738 : 1.417
1.94 : 3.37
3.24
4 : 2.2 : ,214 : 245 049 : 2.72 : 21.; : 105 : : 0.194 : 17.481 : 17.173 : 3.85 2
2 : 11.2
12.2 z: 13.3
8.17 : 24 738
36 754 : 0.275
0.408 : 2.07
4.99 : 135
80 : 675
630 : 0.273
0.178 : 2.488
2.042 : 2.213
1.715 : 2.62
2.44 9
7 : 14.2 : 12.4 : 38 440 : 0.427 : 3.44: 120 : : 0.212 : 2.162 : 1.806 : 2.30 15
; 19.2 : 20.9 : : 0.6J6 : 3.09 : 300 : : 0.231 : 2.700 : 2.288 : 2.27 10
: 21.2 : 4.74 : : 0.263 : 5.55 : 60 : 915 : 0,231 : 1.275 : 1.034 : 2.40
10 : 28.2 : 45.8 : 882 388 : 9.80 : 21.4 : 530 : 1 830 : 0.088 : 53.654 : 52.687 : 5.56 6
11 : 4.3 : 8.41 : 14 365 : 0.160 : 1.90 : 525 : 795 : 0.489 : 1.275 : 0.647 : 2.15
12 : 14.3 : 12.6 : 10 332 : 0.115 : 0.912:: 380 : 780 : O.llj8 : 0.734 : 0.478 : 2.17 5
: 24.3 : 19.9 : 9; ;;; r 1.11 : 5.58 : 525 : 1 695 : 0.088 : 4.229 : 4.022 : 4.09 2
: 31.3 : : : 0.0931: o : : 780 : 0.107 : 0.473 : 0.329 : 1.84
15 : 31.3 : 45*4 : 442 721 : 4.92 : 1, * : : 1 455 : 0.212 : 24.147 : 23.697 : 4.67 5
16 : 6.4 : 43.4 r 816 616 : 9.08 : 20.9 : 520 : 1 500 : 0.162 : 48.710 : 48.061 : 5.30 19
77 : 11.4 < 4.41 : 17 580 : 0.195 : 4.42 : 90 : 930 : 0.252 : 1.115 : 0.855 : 2.71
18 : 12.4 : 63.2 : I 569 630 : 17.4 : 27.5 : 800 : 1 860 : 0.231 : 68.195 : 66.963 : 4.76 14
19 : 16.4 : 94.2 : 3 230 094 : 35.9 : 38.1 : 480 : 2 125 : 0.847 :182.542 :181.057 : 7.15 41
20 : 22.4 : 41.4 : 8% j6& : 9.96 : 24.1 : " : 1 26; i ;.;;; i 4;'38'; ; 42;;: : 3.65 41
21 : 27.4 : 5.25 : : 0.472 : 8.99 : : : 2.89
22 : 20.4 : 13.8 : 131 398 : 1.45 : 10.6 : 450 : 1 110 : 11275 : 11:146 : g:56o : 4.05 29
23 : 29.4 : 55.0 : 1 481 348 : 16.5 : 30.0 : 345 : 1 2~ : 1.419 : 94.783 : 92.713 : 4.84 35
3.5 : 11.03 : 13 466 : 0.150 : 1.36 : 1;; : : 1.764 : 3.080 : 1.271 : 2.55 41
: 13.7 : @ 827 : 0.543 : 3.96 r : : 0.925 : 3.670 : 2.666 : 3.19 23
26 : 9:: : ;:i7 : 39 033 : 0.434 : 21.1 : 60 : ;$ : 0.886 : 3.582 : ;.;;; : 3.4s
27 : 18.5 : : 24 922 : 0.277 : 5.36 : 75 : : 1.008 : 2.924 : . : 2.19
28 : 20.5 : 27.3 : 413 066 : 4.59 : 16.0 : :e: : 1 260 : 0.8% : 29.274 : 27.970 : 5.12 6
29 : 5.10 : oÎ93 : 7 366 : 0.082 : ? : : : 0.107 : 0.847 : 0.714 : 2.91
30 : 11.10 : : 6 40 : 0.071 : 165 : : 0.072 : 0.627 : 0.529 : 2.90
: 21.11 : 16.5 : 38 011 : 0.422 * 480 : I 080 : 0.699 : 1.926 : 1.071 : 1.83 1
: 24.11 : : 109 109 : 1.21 : 195 : 748 : : 6.324 : 5.465 : 2.25
33 : 24.11 : .4o.1 : : : 395 : 960.: ;.:;;. : 37.893 : 35.183 : 3.20 9
: 25.11 : 36.1 : : 28.0 : 300 : 1 130 : 3.325 : 5g.643 : 56.272 : 4.18 41
: 27.11 : 12.4 : 128 036 : 1.42 : 11.5 : 310 : 615 : 1.566 : 10.087 : 7.549 : 2.18 51
: : : : : : : : : : :

Cah. ORSTOM, sér. Hydrol., vol. XVIII, nos 2-3, 1981


(PI.) illolinier

TABLEIU 6.3.
CARACTÉRISTIQUES DES CRUES - STATION 5
- 1973 -

NO .i Date i P, ; Vi- : : :
. . Vi- :: % Hr t: Kr
Kr : %
% pbjQb~Qt;Qr~~
pbjQb~Qt;Qr~~ Ih
Ih
: : : : : : : a :
: 28.11 : 4.69 : 61 901 :‘: 0.688 : 14.7 : 70 : 340 : 1.419 : 9.098 : 7.353 : 2.42 47
: 29.11 : 32.3 : : 7.04 : 21.8 : 330 : 995 : 1.419 : 43.879 : 41.771 : 3.94 29
Q :i 8.12
6.I2
3.12 : 69.2
23.5
14.5 : 2 194
1% 937
451 : 24.4
3.53
2.18 : 15.0
35.3 : 95
640
55 : 1 643
800
630 : 0.847
2.225 25.556
: 95.798
20.188 24.523
: 93.631
17.915 : 3.70
3.45
4.20 6';
Il : 0.847 : 95.798 : 93.631 : 4.20
: 3.45
: 12.12:228 : 142 851 : 1.59 : ' 4.633 : 2.04 36
: 13.12 : . : 17 987 : 0.200 : 7.85
I .u> ;: $$
240 i: ;$
555 j: ::$;;
1.370 ;: ;:$!j
2.628 ;: 1.299 : 2.4
a : 14.12 : 33.2 I 640 483
87 ;: 7.12
74.;; :i ;;.;
21.4 : 160 : I 030 : 1.137 : 43.445 : 42.098 : 4.06 48
: 20.12
29.12 I: 26.2
19.3 x: :.* Il30 : 6174 : 325
355 : I 285
910 : 0.428
0.664 :: 27.010
7.661 : 26.041
6.846 : 4.61
3.19 25
2;
: 29.12 1 19.3 x 117
.~- 195 :.* 1.30 : 6.74 : 355 : 910 : 0.428 : 7.661 : 6.846 : 3.19 8

TABLEAU 6.4.

CARACTfiRISTIQUES DES CRUES - STATION 5


- 1974 -

P f Date i Pm ; VF : % : % : % .i % f%;Qttf?r;d Ih
1 I 2.1 : 64% : 1 551 061 : 17.22 : 20.2 : 340 : 1 590 : 0.399 : 79.058: 78.1g8: 4.81 12
: 7:: : : 1 358 943 : 15.11 : 31.6 : 335 : 1170: 1.419 I 80.068: 77.816: 4.02 49
z : : 3.37 : 7 683 : Oa0854: 2.53 : 85 1.469 : 2.162: o.Gg3: 2.81 53
: 9.1 : 7.57 : 24 848 : 0.276 : 3.65 : 143 : ::: i 1.182 : 1.350: 2.54
: 11.1 : 18.5 : 64 618 : 0.718 : 3.88 : 240 : 1 080 : 0.925 : 3.703: 3.71 31
i : 12.1 : 33.3 : 559 471 : 6.22 : 18.7 : 2%1 : 8g0 : 1.050 : 36.098: 3.45 40
: 16.1 : 26.2 : 545 272 : 6.06 : 23.i : 50 : 795: 1.275 : 35.099: 3.07 33
ii : 17.1 : 39.3 : 1 144 247 : 12.7 : 32.3 : 300 : 1070 : 2.289 : y;: 2.88 48
9 : 2i.l : 35.9 : 524 523 : 5.83 : 16.2 : 320 : 8gO : 1,228 : 5.35 39
10 ; 27.1 : 14.1 : 121 483 : 1.35 : : : 430 : O,ORE : $683:: 3.12 23
11 t 31.1 : 42.2 : 1020 015 : 11.3 : 228 : Qo : 1450: 0.847 : 47.290: 4.03 17
: 19.2 : 32.0 : 516 153 : 5.74 : 17.9 : 243 : 1 200 : 0.664 : 28.334: 1
:; : 24.2 : 29.5 : 367 554 : 4.08 : 13.8 : 60 : 630 : 0.771 : 35.673: :*5: 12
14 : 5.3 : 70.7 : 1 194 711 : 18.8 2 26.6 : : 1180: 0.590 : 80.704: 3:37 7
15 : 12.3 : 14.3 : 106 228 : 1.18 : 8.25 : 3:: : : 0.%6 : 9.884: 8.865: 3.71 19
16 : 20.3 : 13.1 : 63 299 : 0.703 : 5.37 : 210 : i,o : 0.458 : 3.439: 2.829: 2.33 7
: 22.3 : 37.9 : 211 6hi : 2.35 : 6.20 : 3Y0 : 1 080 : 0.439 : 12.042: 11.074: 3.39 13
:i : 27.3 : 35.9 : 244 991 : 2.72 : 7.58 : 360 I 960 : 0.522 : 12.507: 11.274: 2.65 19
19 I 29.3 : 37.0 : 955 351 : 10.6 : 28.6 : : : 0.771 : 53.200: 3.00 37
20 : 31.3 : 22.6 : 398 568 : 4.43 : 19.6 : " : 2; : 1.566 : 34% 4.38 49
21 : : 5.19 : 27 081 : 0.301 : : : 44b: 1.182 : 21577: 2.51
22 : ::4 : 116.1 : 5 288 887 : 58.8 : 5z:s : 9:: : 1730: 1.137 : 169.988: 37
23 : 11.4 : 13.7 : 53 873 : 0.599 : 4.37 : 315 : 570 : 1.520 : 4.136: :-fg 35
24 : 11.4 : 73.6 : 2 653 034 : 29.5 : 43.1 : 605 : 1 410 : 1.712 : 122.702: 3:91
25 : lj.4 : 6.4 : 71 513 : 0.795 : 12.4 : 270 3.080 : 9.486: 5.732: ;"9
26 : 14.4 : 45.1 : 1 : 15.6 : 34.6 -: 270 : z"8: : 3.002 : 90.501: 22 70
: 19.4 : 10.8 : " 2;; : 0.437 : 4.05 : 195 : 543 : 1.764 : 2.653: 2.19 42
2;1 : 21.4 a ;.;; : 19 051 * 0.212 : 3.74 : 90 x i$: : 1.322 : 1.664: 2.20
29 : 23.4 : : 114 936 : 1.277 : 16.4 : 135 I 1.050 : 9.098: 7.914: 2.95
: 25.4 : 11:5 : 68 594 : 0.762 : 6.62 : : : 1.370 : 5.725: 4.309: 2.77 24
E : 27.4 z 23.1 : 107 650 1 1.20 : 5.19 : 4z : 1 0.50 : 1.137 : 6.573: 5.023: 2.94 24
: 1.5 : 4.96 z 40 937 : 0.455 : 9.17 : : 5% : 0.966 : 3.851: 2.828:
:: : 4.5 : 15.9 : 117 430 : 1.30 : 8.18 : 3: : 1020: 0.847 : 6.853: 5.781: ;:g 14
: 18.5 : 4.24 : 17 682 : 0.196 : 4.62 : 220 : $2 : 0.489 : 1.844: 1.101:
j; : 19.5 : 45.2 : 483 847 : 5.38 : 11.9 : 200 I : 0.627 : 35.800: 34.663: 3187 5
: 10.12 : 14.0 : 25 131 : 0.279 : 1.99 : 55 : 0.296 : 1.983: 1.598: 1.77 0
: 23.12 s 19.3 : 123 862 : 1.38 t 7.15 : 0.428 : 9.098: 8.363: 3.67 1
37 235 :

188 Cah. ORSTOM. sér. H.ydrol., vol. XVIII, nos 2-3, 1981
Etude hydrologique des bassins de la Comba

TABLEAU 6.5.

CARACTÉRISTIQUES DES CRUES - STATION S


- 1975 -

NO '; Date ; P,,, f V, f H, j K, j T,,, : pkJpt~%~A Ih


: li3
1 : 5.1 : 454 7837
4 : 0.160 : l : 90 : 240 : 0.345 : 2.924; 2,376 : 2.37

: :
:
6.1
11.1
:
t
19.0
19.5
i
: 735 4%
:
:
0.509
8.17
: 3 5l
x 41.9
L
:
105
200
:
:
645
725
: 0.808
: 1.182
:
:
3.325
47.823
: 2.429
: 45.905
:
:
2.05
2.71 ii
5
6
:
:
:
14.1
16.1
30.1
:
:
:
29.0
5.50
17.5
:
:
:
468 060

: 62;;
:

:
5.20
0.430
0.714
: 17.9
: 7.80
: 4.08
I
:
:
100

:o
r
:
z$;
430
: 1.008
: 1.662
s 0.847
:
:
:
36.635
5.842
7.168
: 35.319
: 4.145
: 6.228
:
:
:
3.17
2.89
2.50
15

2
: 1.2 : 13.7 : 56 891 : 1.6-y I 4.61, : 50 : 350 : 0.458 : 7.168 : 6.573 : 2.43 13
ii : 4:: : 24.5 : 162 744 t : 0.371 : 12.273 : 11.855 : 2.67 18
9 : : 19.9 : 118 459 : ,132' ; 7';; ; g ; ;JO : 1.182 : 8.722 : 6.957 : 3.03 35
10 : 7.2 : 43*9 : 829 951 : 9.22 : 2110 : 1440 i 'J,$ : 42.581
6.202 : 41.060 : 4.27 30
Il : 9.2 : 19.7 : 84057 : 0.934 : 4.74 : 170 : 730 4.121 2.15 49
12 : 9.2 : 3.30 : 117 309 : : 39.4 : : 380 : I:V26 : 16.075 : 13.843 : 2.69
: 22.2 : 26.0 : 52 598 : : 2.25 : : : 510 : 0.699 : 9.291 : 8.413 : 4.89 5
:; : 28.2 : 15.7 : -43 859 : 0.487 : 3.10 : 210 : 555 : 0.371 : 3.325 : 2.612 : 1.98 9
: 1.3 : 03.5 : 2 651 544 : 29.5 : 35.3 : 810 : 1590 : 0.399 :118.377 :115.663 : 4.16 20
:5 : 6.3 : 78.4 : 2 047 209 : 22.7 : 29.0 : : 7070 : 1.008 : 88.325 : 86.039 : 2.71 38
17 : 13.3 : 39.2 : 658 591 : 7.32 : 18.7 : E : 660 : 0.808 : 40.863 : 38,271 : 2.30 30
18 : 29.3 : 9.93 : 122 795 : 1.36 : 13.7 I 210 : 870 : 0.664 : 5.609 : 4.739 : 2.01
19 : 2.4 : 86.1 : 2 655 831 : SQ0 :, 0.664 :117.811 :114.701 : 2.33 6
2Q : 2.4 : 45.8 : 1 682 497 18.7
: 29.5 i 2: : " : 955 : 8.004 :121.228 :113.727 : 3.87 83
21 i 11.4
8.4 : 50.5
35.8 : 1 420 064 : 4.67 : 13:O : 360 :900 : 1.275 : 23.460 : 20.924 : 2.69 39
22 : 12.4 : 12.5 : ;;g 29; : 12.4 : 24.6 : 225 : 1125 : 1.275 : 54.109 : 52.390 : 3.17
23 : 3.24 ': 25.9 : 285 : 1.275 : 21.463 : 18.242 : 2.20 75
24 : 6.3 : 24 599 : 0.273 : 4.35 : 285 ; "0 : 2.225 : 4.229 : 1.679 : 1.97
: 13.4
25 : 20.4 : 24.9 : 113 956 : 1.27 8 5.10 : 35 : 543 : 0.886 : 11.588 : 10.620 : 3.02 18
26 : 24.4 : 2.04 : 7 485 : 0.0832: 4.08 : 135 : 243 : 0.771 : 2.420 : 1.492 : 2.87
: 1.58 : 11.4 : : 675 : 0.664 : 8.357 : 6.522 : 1.85 10
2 : 26.4
2.5 .:: 13.8
23.2 : ‘$ $2 : 0.728 : 3.14 : :7: : 0.555 : 3c409 : 2.564 :, 2.11 7
29 : 25.5 : 13.9 : 10 196 : 0.113 : 0.813 : *i " : '0.320 : 1.370 : 1.005 : 2.22 0
: 26.11 : 4.90 : 7 493 : 0.0833: 1.70 : 5: : 230 : 1.029 : 2.664 : 1.589 : 2.93 0
3: : 28.11 : 41.4 : 1 116 770 : 12.4 ‘: 30.0 : 385 : 2270 3
: 2.12 : 7.34 : 25 171 : 0.280 : 3.82 : WJ : 6% ; “0.2; : 45.185
2.354 : 44.316
1.459 : 5.40
2.26
i: : 6.12 : 25.3 : 238 934 I 2.65 : 10.5 : ': 910 : 0:555 : 16.075 : 15.486 : 3.54 11
34 : 11.12 : 32.5 : 234 250 : 2.60 ': 8.00 : 3% : 0.505 : 18.656 : 17.682 : 4.12 13
: 0.176 : 1.32 : 120 j 2: : 0.847 : 2:557 .: 1.536 : 2.09 31
: 13.12 : 13.3 : 15 879
2 : 15.12 : 10.8 : 29 137 : 0.324 : 3.00 : : 795 : 0.664 : 3.242 : 2.070 : 3.39 29
: 16.12 : 12.1 : 48 526 : 0.539 : 4.45 : $Fi : 760 : 0.699 : 3.538 : 2.495 : 2.34 33
37

Cah. ORSTOM, shr. Hydrol., vol. XVIII, n*b 2-3, 1981 189
(M.) Molinier

TABLEAU 6.6.

CARAC,TÉRISTIQUES UES CRUES - ST4TION 5


-1976 -

P : :
: Date Pm ; vx! Hr : Ii, : '% i % ;QhjejQri~
: : :
: : : : : : : : : :
1 : 1.47 : 4 739 0.053 : 3.61 : : 540 : 0.345 : 0.590 : 0.236 i 1.61
: ;I:i : 19.9 : 206 343 2.29 : 11.5 : 4:: : 1040 : 0.320 : 11.701 : 10.928 : 3.30
3 : 7.1 : 14.5 : 6 866 0.0763: 0.526 : 130 0.345 : 1.613 : 1.158 : 2.93
4 : 29.1 : 23.4 : 120 533 1.339 : 5.73 : 243 : 9?J : 0.194 : 5.609 : 5.233 : 2.58
: 30.3 : 264 418 2.94 : 9.70 : 305 1070 : 0.178 : 21.463 : 20.979 : 5.09
6 : ::2 : 12.0 : 68 604 0.762 : 6.35 : 255 : a55 : 0.886 : 4.327 : 3.380 : 2.53
: 11.2 : 17.8 : 102 38-t 1.14 : 6.43 : 75 : 1245 0.212 : 4.229 : 3.990 : 2.91
8 : 16.2 : 14.1 : 24 260 0.270 : 1.91 : 1620 0.212 : 0.827 : 0.495 : 2.36
9 : 23-2 : 33.0 : 139 ooa 1.54 : 4.67 : ;: : 1500 : 0.178 : 4.133 : 3.689 : 2.39
10 : 2y.2 : 14.8 : 48 673 0.541 : 3.66 : 105 : 915 0.252 : 2.420 : 2.113 : 2.38
1.05 : 5.00 : : 1305 : 0.212 : 3.897 : 3.580 : 2.97
:: i 12.3
9.3 :I 21.0
5.03 : 124 $2 0.135 : 2.68 : 570 0.296 : 1.137 2 0.875 : 2.05
13 : 15.3 : 10.8 : 22 934 0.255 : 2.36 : 50 : 610 : 0.358 : 2.012 : 1.632 : 2.60 70
14 : a.3 : 6.46 : 51 578 0.573 : a.87 : a00 : 0.555 : 3.409 : 2.834 : 2.64
15 : 23.3 : 27.1 : 262 290 2.91 : 10.7 : E : 1230 : 0.212 : 19.413 : la.821 : 5.30 8
16 5.89 : 24.1 : 270 : 870 0.699 : 31.236 : 29.774 : 2.93 2
17 : 10.4
6.4 : 1.33
24.4 : 528 8'3 0.0989: 7.44 : a3 403 : 0.664 : 1.370 : 0.669 : 1.82
18 : 13.4 : 11.4 : 62 860 0.698 : 6.12 : ail : 0.522 : 5.270 : 4.728 : 3.79 7
79 : 19.4 : 29e3 : 383 a90 4.27 : 14.6 : 275 6; 0.443 : 34.102 : 32.543 : 3.41 6
a : M.4 : 88.7 : 3 103 755 34.5 : 38.9 : 370 : a40 : 0.664 :181.829 $177.533 : 2.88 29
21 : 25.4 : 9.93 : 25 685 0.285 : 2.87 : 90 1.137 : 3.080 : 1.876 : 2.33 43
22 : 26.4 : 4.0 : i 413 167 15.7 : 39.2 : 880 1.182 : 71.602 : 69.101 : 2.58 43
23 : 28.4 : 10.8 : 101 642 1.13 : 10.5 : 315 855 1.764 : 9.291 : 7.285 : 3.68 56
24 : 26.5 : 236 505 2.63 : 9.92 : 9% 0.847 : 16.629 : 15.313 : 3.61 30
25 : 22.2 : 90 a39 1.01 : 4.55 : 82" 1620 0.555 : 3.080 : 2.275 : 2.43 14
26 : 21.1 : 206 142 2.29 : 10.9 : 100 720 0.469 : 16.075 : 15.qOl : 3.23 16
: : : : : :

190 Cah. ORSTOM, sér. Hydrol., vol. XVIII, no" Z-3, 1981

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