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INTRODUCTION
Faire une petite introduction du sujet :
1) Problématique
2) Les objectifs de l’étude
3) La méthodologie
PARTIE 1 – GENERALITES SUR LE BUMIGEB
I. Présentation du BUMIGEB
1) Historique
2) Missions et attributions
II. Organisations et fonctionnement
1) Organisation
2) Organigramme
PARTIE 2- CADRE GEOGRAPHIQUE
I. Situation géographique de la zone d’étude
II. Géomorphologie
III. Climat et végétation
IV. Hydrographie
V. Voies d’accès
VI. Travaux antérieurs
VII. Méthodologie
PARTIE 3- CADRE GEOLOGIQUE
I. Craton Ouest-Africain
II. Aperçu de la géologie du Burkina Faso
1) Contexte géologique du Burkina Faso
2) Socle paléo protérozoïque
3) Couverture sédimentaire
III. Aperçu de la géologie du degré carré de Koudougou
IV. Géologie détaillée de YAKO
1) Géologie de Yako
2) Description des formations géologiques
3) Géologie structurale
4) Minéralisations
INTRODUCTION
Ce document se veut être la synthèse de notre travail effectué lors de notre stage au sein du
Bureau des Mines et de la Géologie du Burkina (BUMIGEB) sous le thème « Réalisation
d’une cartographie géologique à l’échelle 1/50000 cas de la feuille 1/50000 de Yako ».
En effet, nous avons entrepris ce stage dans le but d’approfondir nos connaissances tant
théoriques que pratique sur la géologie du Burkina Faso de façon générale, et en particulier
de réaliser une étude cartographique à grande échelle de la géologie de Yako.
Ce présent rapport s’articule sur deux parties :
Généralités.
Cartographie géologique à l’échelle 1/50000 de la feuille de Yako.
Problématique
Le Burkina Faso est un pays riche en ressource minières. Force est de constater que les
cartes disponibles actuellement donnent des informations limitées sur la lithologie et les
structures d’où la nécessité d’une cartographie plus détaillée. La cartographie de la zone de
YAKO pourrait nous aider à résoudre ce problème. En effet la particularité d’une
cartographie à l’échelle 1 /50000 répondra au problème suivant :
Une meilleure connaissance sur la lithologie, la structure, la métallogénie, la
minéralisation, ce qui aboutira à une découverte certaine de nouvelles anomalies.
Méthodologie
En Janvier 1961 une campagne de prospection régionale a été réalisée dans les
secteurs de Yako et de Koudougou par G. TROLY. Les travaux sur le terrain ont été
effectués durant les périodes entre Juillet 1959 et Juillet 1960. Plusieurs régions ont
été étudiées lors de cette prospection. Ces régions étudiées se trouvent à l’intérieur
de la zone représentée par la feuille KOUDOUGOU au 1/200000 de l’I.G.N. Parmi les
régions qui ont subi la prospection régionale figure la zone de Yako. Le but de la
mission était de relever les indices minéralisés de toutes les substances utiles ainsi
que l’inventaire de tous les indices que nous trouverions la région. Parallèlement,
dans le but de trouver un guide des minéralisations, l’étude géologique de la région a
été faite.
Localisation et description des affleurements : Pour cette étude nous utiliserons des
fiches de description renfermant les coordonnées géographiques de l’affleurement,
le lieu de prélèvement, les intervalles de faciès lithologiques ou de passes
minéralisées, la lithologie, la couleur et l’intensité de la couleur de la couleur de la
lithologie.
Echantillonnage : L’acquisition des données sur la zone d’étude a consisté
essentiellement en une étude pétrographique, ainsi qu’à la collecte d’échantillons en
vue d’études plus détaillées en lames minces.
Analyse structurale : Etude cinématique et dynamique des formations : mesure de
directions et pendages des structures (plis, foliation, cisaillement schistosité, stries).
I. Présentation du BUMIGEB
1) Historique
2) Missions et attributions
1. Organisation
b) La Direction Générale
iii. La Direction des Sondages (DS) chargée des travaux, des études et conseils relatifs
aux sondages miniers, l’exécution des travaux de sondage miniers et géotechniques,
des prestations commerciales.
Elle comprend :
Le Service des Sondages Miniers (SGM) chargé des études, conseils relatifs
aux sondages miniers, l’exécution des travaux de sondages miniers et
géotechnique, le planning des travaux, et l’établissement des devis de
sondages.
Le Service des Études Géotechniques (SEG) chargé des études, conseils relatifs
aux sondages géotechniques, la réalisation des piézomètres de barrages.
iv. La Direction de la Sécurité Industrielle, Minière et des Hydrocarbures
(DSIMH)chargée de tous travaux, études, conseils destinés à contrôler la qualité des
produits miniers et pétroliers, contrôler la sécurité des dépôts d’explosifs.
Elle comprend :
Le Service de la Sécurité Industrielle et Environnemental (SSIE) chargé de
l’instruction des dossiers d’établissements industriels, leurs inspections, le
barèmage des réservoirs, l’appui à la protection de l’environnement
industriel.
vi. La Direction Régionale de Bobo (DRB) qui est une représentation du BUMIGEB dans la
région de l’ouest. Ses missions et attributions couvrent les domaines suivants : la
cartographie géologique, la recherche minière, les analyses de laboratoire, la sécurité
industrielle, minière et des hydrocarbures, et la gestion administrative et financière.
Elle comprend :
Le Service de la Recherche Géologique et Minière (SRGM) chargé de la
cartographie géologique et de la recherche minière, la gestion de la
bibliothèque, de la cartothèque et du musée.
Le Service du Laboratoire de Géochimie (SLG) chargé de la recherche
appliquée aux contrôles de qualité et aux méthodes analytiques, la réalisation
des travaux d’analyse des substances minérales et des eaux, et la confection
des lames minces de roches.
Le Service de la Sécurité Industrielle Minière et des Hydrocarbures (SSIMH)
chargé du contrôle de la qualité des produits miniers et pétroliers, du
baremage des réservoirs, de l’appui à la formation de l’information dans le
domaine des mines, de l’industrie et des hydrocarbures.
Le Service de l’Administration et des Finances (SAF) chargé de la tenue des
comptes, la gestion du personnel et des opérations de trésorerie,
l’approvisionnement des services, la gestion des stocks, la maintenance des
équipements ainsi que l’entretien et la surveillance du patrimoine.
2. Organigramme
PARTIE 2- CADRE GÉOGRAPHIQUE
Le feuillet de Yako fait partie intégrante du degré carré de Koudougou. Chef lieux de la
province de Passoré elle est située dans la partie nord du Burkina Faso à environ 109 Km de
Ouagadougou. Elle est plus ou moins inscrite dans les coordonnées géographiques
suivantes : 20 15’46 ‘’ de longitude ouest et 12057’44’’ de latitude nord.
Sa superficie est de 1172Km2.
II. Géomorphologie
La partie nord du Burkina présente des ondulations plus faibles, principalement dominée des
buttes témoins tabulaires et des régions de collines qui sont généralement associées aux
formations birimiennes.
DUCELLIER (op. Cit.), KALOGA (op. CiL), BUNASOLS (1984), ZOMBRE et SOW (1989)
soulignent que la région se présente sous forme d'une surface ondulée dominée de collines
et de buttes cuirassées, d'altitude moyenne comprise entre trois cent (300) et cinq cent
(500) mètres. Entre les collines et les bas-fonds, le modelé est un glacis réparti en trois
niveaux :
- le glacis haut de pente.
- le glacis pente moyenne.
- le glacis bas de pente.
D’après M. TROLLY, on peut observer dans la région de Yako des petits reliefs dont les plus
importants culminent à 100metres environ au-dessus de la plaine. Les sommets de ses
collines sont tantôt formés par une cuirasse latéritique soit par des roches éruptives ou
schisteuses birrimiennes ou post birrimiennes.
Les cuirasses latéritiques sont souvent tabulaires avec des larges ondulations. Elles donnent
souvent des falaises de moyenne importance. Les affleurements se trouvent le plus souvent
dans les boutonnières qui correspondent aux sommets érodés des ondulations.
La majorité des collines est formée par des roches schisteuses birimiennes et quelques-unes
par des roches éruptives post birrimiennes, basiques ou acides.
On y observe des collines formées de roches birrimiennes, orientées suivant les grandes
directions tectoniques de ce birrimien, et les collines de roches éruptives post-tectoniques.
III. Climat et végétation
Le système de classification climatique Koppen -Geiger qui est l’un des plus utilisé des
systèmes de classification climatique divise les climats en cinq groupes climatiques
principaux, en fonction des précipitations saisonnières et des modelés de température.
Selon ce système le climat de Yako est de type BWh c’est à dire climat désertique.
Il tombe a Yako une moyenne de 850mm d’eau par an. Les pluies ne tombent que pendant
trois mois à savoir juillet à septembre.
TERRIBLE (1975) cité par KABORE (1995), situait la province du Passoré dans la zone de
formations ligneuses basses et herbacées. Selon le découpage en secteurs
phytogéographiques réalisé par FONTES et GUINKO (1995), la province du Passoré s'intègre
dans la classe de savane arborée à arbustive avec un fond floristique à base de Combrétacée
mêlées à de nombreuses espèces indicatrices de milieux perturbés. La strate ligneuse est
dominée par Anogeissus leiocarpus dans les milieux peu anthropisés et par Vitellaria
paradoxa dans les milieux à forte empreinte d'occupation. En 1992, GUINKO et DIALLO
estimaient à 23%, la superficie boisée (savanes boisées rituelles, savanes arbustives et
lambeaux de forêts galeries) sur l'ensemble de la province.
IV. Hydrographie
Eaux de surface
La pluviométrie de yako est mauvaise ce qui se traduit par une eau de surface quasi-
inexistante. On y observe l’existence de cours d’eaux temporaires : les affluents du
Nakambé et des barrages au niveau très bas en saison sèche. Ce sont des barrages
non pérennes.
Eaux souterraines
V. Voies de communications
Yako est accessible par la Route nationale 2 (RN2), route reliant Ouagadougou au
Mali en passant par Ouahigouya également que par la Route Nationale 13 (RN13).
Les voies sont assez abondantes dans la zone, ce qui permet de faire des itinéraires à
pieds partant et aboutissant sur des pistes carrossables.
I. Craton Ouest-Africain
1. La dorsale de Léo
La dorsale de Léo est composée d’un ensemble archéen à savoir le domaine Kénéma-Man à
l’ouest et un ensemble Paléoprotérozoïque qui est le domaine baoulé-mossi dans le centre
et à l’est. Ils sont séparés par la faille de Sassandra. Les bordures du domaine archéen sont
affectées par la tectonique, le métamorphisme la granitisation Paléoprotérozoïque et des
répliques archéennes à environ 3150Ma qui furent mise en évidence au sein du magmatisme
birimien de côte d’ivoire. Le domaine archéen de Kénéma-Man est composé de terrains
plutoniques et métamorphiques mis en place au cours de deux cycles tectono-magmatiques
majeures entre 3500 et 2600 Ma qui sont les cycles léonien (~2900-3000Ma) et
libérien(~2700-2800Ma). Le domaine Paléoprotérozoïque Baoulé-Mossi est quant à lui
constitué de bassins volcano—sédimentaires en particulier d’abondants granitoïdes mis en
place entre 2215-2060 Ma.
2. Le bassin de Taoudéni
Bien que le bassin de Taoudéni recouvre une grande partie de l’ouest du Burkina Faso
(37000Km2), la portion burkinabé de se bassin ne représente qu’une petite partie de l’un des
bassins du Précambrien supérieur et du Paléozoïque d’Afrique les plus vastes.
Le bassin de Taoudéni s’étend sur environ deux millions de kilomètres carrés.
3. Le bassin du Gourma
1) Le socle Paléoprotérozoïque
Les formations des ceintures birimiennes se présentent sous forme de bandes allongées
rectilignes ou arquées et occupent près de 22% du territoire. On y rencontre :
-Les roches ultrabasiques : hornblendite, dunite…
-Les roches volcaniques : basaltes à affinité tholeiitique et amphibole, andésite et dacite,
rhyolites, ryodacites et tufs acides.
-Les roches plutoniques : gabbro et diorites
-Les schistes volcano-sédimentaires : schistes noirs, schistes pélitiques
-Les grès et conglomérats du Tarkwaien
-Les roches métamorphiques : orthogneiss, quartzite, micaschiste, leptynites a grenat,
micaschistes à grenat…
b) Le plutonisme éburnéen
Les granitoïdes occupent plus de 53% du territoire national.
Le groupe tonalitique dont la mise en place est datée entre 2210 et 2100 Ma
est intrusif dans les ceintures volcano-sédimentaires et plutoniques
birimiennes. Ce groupe est composé de granitoïdes, de tonalites, diorites
quartzifères parfois rubanées et foliées.
Le groupe granitique intrusif aussi bien dans l’ensemble tonalitique que dans
les formations volcano-sédimentaires constitué de deux groupes de granite.
Tout d’abord il y’a les granites dont la mise en place est datée entre 2150-
2130Ma affleurant principalement à l’est et au nord du pays. On y retrouve le
granite à biotites, souvent à amphibolites et le granite hétérogène rubanés.
Aussi les granites mis en place entre 2117-2095 Ma formant d’énormes
batholites au centre de la carte et de part et d’autre de la ceinture de Goré.
On y trouve les granites porphyroïdes à biotites.
2) La couverture sédimentaire
La couverture sédimentaire repose en discordance majeure sur le socle dans les parties
ouest, nord et sud-est du Burkina Faso. Les parties ouest et nord correspondent aux
formations sédimentaires du bassin de Taoudéni, tandis que les parties sud-est
correspondent aux formations sédimentaires du bassin de la volta.
La couverture sédimentaire est divisée en deux ensembles à savoir la couverture
sédimentaire Néoprotérozoïque et le continental terminal.
a) La couverture sédimentaire Néoprotérozoïque
b) Le continental terminal
Schistes
Tufs
Brèches
Agglomérats volcaniques
Laves basiques à neutre
Le métamorphisme y est modéré et varie du faciès schiste vert (actinose, épidote,
clinozoïsite, albite) à des roches presque non métamorphisées, qui ont subies seulement une
albitisation. Les zones étirées, cisaillées sont marquées par une schistosité bien prononcée et
par l’écrasement des structures volcaniques primaires. Ces zones se caractérisent par des
structures cataclastiques et mylonitiques, recristallisées dans les conditions épizonales.
Situé presque à l’extrémité Nord du sillon birimien, le secteur de Yako a été cartographié à
l’échelle 1/50000. Les formations pétrographiques rencontrées peuvent être regroupées en
trois ensembles :
Roches volcaniques
Les méta-andésites sont les roches les plus fréquentes. On en trouve
notamment dans la bande de birrimien qui va de Bouboulo à l’Est de
Kapon. Elles forment des séries de collines dont l’orientation concorde
avec les schistes. Ceux-ci sont grande partie des andésites très
tectonisées et ferruginisées.
La roche est macroscopiquement grise-vert, assez claire,
cryptocristalline, avec quelques rares phénocristaux d’amphibole.
Selon TROLLY les roches les plus fréquemment rencontrées, sont des roches schisteuses
altérées de grain assez uniforme.
Dans la région de Yako on trouve des en effet des schistes sériciteux gris, des quartzites à
grain fin intercalés dans une formation manganésifère et des roches lie de vin qui
ressemblent à des tufs. Des andésites et méta-andésites sont associées à la formation. Par
conséquent il peut s’agir d’une série argileuse localement quartziteuse avec des
intercalations tuffacées et andésitiques.
Les schistes constituent quelques collines à l’Ouest et au sud de Bouboulou, et quelques
affleurements sur la piste de Bouboulou à Bouria. Ils sont fréquemment traversés par de
petits filons de quartz concordant le plus souvent avec la schistosité.
b) Granites syntectoniques
Les granites syntectoniques forment le soubassement de la plus grande partie de la région.
Ils affleurent très rarement parce qu’une importante formation latéritique les recouvre
presque en totalité.
Les granites syntectoniques de la région sont en général calco-alcalins, à biotite, en général
orientés, ayant des grandes enclaves allongées dans le sens de l’orientation.
Dans la zone de Yako nous avons un certain nombre de roches basiques post-tectoniques.
Le massif basique situé à l’Ouest de Bouboulo
A l’Ouest de la route Yako-Tindila, à un massif de petites collines est constitué par des roches
basiques non tectonisées et non métamorphisées.
Diverses roches peuvent être dénombrées : microgabbros ophitiques, dolérite franches,
gabbros qui parfois est assez riche en feldspath et nous tendons alors vers une diorite.
Les feldspaths sont légèrement saussuritisés, et les pyroxènes ouralitisés. Ce phénomène est
simplement dû à un antométamorphisme.
Les roches microdioritiques
Les roches microdioritiques ont été rencontrées en pierres volantes :
Au Nord de Roumtinga, et sur les collines du massif basique de Boboulo.
A l’ouest de Boboulo, la roche, une andésite porphyrique, est à deux temps de consolidation
phénocristaux de feldspath et d’amphibole moins abondantes.
Au nord de Roumtinga, la roche, la roche une microdiorite porphyrique quartzifère, très
finement grenue à phénocristaux de feldspath et d’amphibole avec du quartz subordonné.
Il faut noter l’absence de tout métamorphisme. Ces roches indiquent, la présence de massifs
de diorite intrusifs post-tectoniques.
Les gabbros quartziques
Deux petits pointements de gabbros au nord de Kapon, sont post-birimiens de façon
certaine. Le gabbro est très frais, sans la moindre ouralitisation ou saussuritisation, à
tendance ophitique avec du quartz très subordonné.
3) Géologie structurale
La feuille de Koudougou est dominée par deux traits majeurs :
Un système de grands cisaillement senestres, d’orientation N50E à N10E, localisés
dans la moitié occidentale de la carte.
La verticalisation systématique des terrains volcano-sédimentaires et la rotation des
directions structurales : les structures planaires, qu’il s’agisse de stratifications ou de
schistosité, montrent toutes un pendage sub-vertical et leur orientation tourne du
sud au Nord de la feuille.
Les formations schisteuses sont le plus souvent sub-verticales. Leurs directions sont le plus
souvent NE-SW. Dans le secteur Sud, autour de Bouboula, nous avons remarqués des
plissements et des fermetures anticlinales et synclinales.
Vers l’Est et près de Yako, les directions tectoniques deviennent presque E-W.
Les intrusions basiques se trouvent dans le secteur Ouest et sont alignées suivant la direction
birrimienne NE-SW.
Or
Manganèse
Titane
Cuivre
Des traces très fines de malachite ont été remarquées dans le stock post-birrimien
micro gabbroique du Sud-Ouest de la région.
Des roches à feldspath qui sont probablement des amphibolites ont montré des
traces de pyrite, chalcopyrite.
Le cuivre est un élément accessoire fréquent dans les roches basiques et neutres
voltaïques.
On peut supposer que la minéralisation cuivreuse de Yako est sans importance
économique, car il n’y a pas d’indices importants, ni de traces de concentration.
Magnétite
Bauxite
Une carapace de bauxite très blanche reposant sur deux petites collines de schistes
rouges a été signalée au S-E de Bouboulou.
Des traces d’or ont été trouvées en filon de quartz et en éluvions au Sud-ouest de
Bouboulou, en alluvions à Bouria, ainsi qu’en plusieurs endroits dans le canton de
Dacola. La pyrite est souvent présente dans les schistes à amphiboles ; elle
accompagne peut-être la minéralisation aurifère.
Des traces d’argent sont associées à l’or à Bouboulou.
Un faible pourcentage d’oxyde de manganèse est associé au filon de quartz, entre
Bouboulou et Koala.
Argent
Des traces d’argent sont associée à l’or à Bouboulou.