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DEDICACE
A mes frères et sœurs MURUMB François, WEL MULAL Zita, MANKAND MAKUT
Astrid, MARUTA MUSUMADI Clovice, NGUZ MUKILENG Irence, MWANGAL MANKAZ
Gloire, NSOMP MUSAU Alda, DIUR MADIND Ornice, MWEMA NAKABAMBA Célestine pour
la quantité importante d’énergie, d’amour et de soutien qu’ils m’ont accordé durant ces années
d’études.
A mes oncles, tantes (Irène kon, Aimai MUJINGA, FIFI, Tina…. , cousins et cousines,
neveux et nièces qui par leur attention, m’ont encouragé dans la persévérance.
A tous mes amis et connaissance Arthur NAWEJ ainsi que madame son épouse,
Dieudonné KAMAND et son épouse pour leur soutien tant matériel que financier.
A mes collègues de promotion MUNGANGA KITENGE, MWEMA NGOZO Chriss, Glad, Lisette,
MWENGE Trésor, TSHIPENG Freddy, Cherubin…….
François TSHALA
AVANT- PROPOS
Le présent travail s’inscrit dans une doctrine académique qui veut qu’à la fin de chaque
cycle un travail le sanctionnant soit fait. Un travail de fin de cycle pour le premier cycle de
graduat, le mémoire pour le deuxième cycle : la licence et la thèse pour le troisième cycle ou le
doctorat.
En ce qui nous concerne, nous sommes à la fin du premier cycle, alors, nous ne
dérogerons pas à la règle.
Pour la réussite de celui-ci, nous voulons d’avance remercier le Dieu vivant père de Jésus
de nous avoir donné son souffle de vie, la force d’achever le premier cycle et aussi la force
d’achever ce travail de fin de cycle.
Nous serons ingrats si nous ne jetons pas de fleurs à toutes les autorités académiques, les
professeurs KISEYA TSHIKALA Flory et ZEKA MUJINGA respectivement directeur générale
et secrétaire académique de l’Institut Supérieur des Techniques Appliquées de Kolwezi pour
avoir voulu parfaire notre formation.
Que tous ceux qui nous sont chers et dont les noms ne figurent pas dans le présent travail
trouvent ici l’expression de notre reconnaissance.
INTRODUCTION GENERALE
L’intérêt social de ce travail est dans le fait que l’entreprise profitera des paramètres
requis pour porter un choix sur la méthode de fragmentation adéquate. Scientifiquement, ce
travail constitue une documentation pour les générations futures.
CHAP I. GENERALITES
I.1 APERÇU HISTORIQUE DE L’ENTREPRISE
La Gécamines sous son appellation actuelle a connu jadis diverses appellations :
Sous cette période, les creuseurs travaillaient le cuivre de manière artisanale. Peu à peu,
l’exploitation industrielle à petite échelle va s’installer et finira par se regrouper en une seule
société, regroupant tous les sites de production.
Cette période commence avec la mise en activité de l’usine de Lubumbashi. Peu à peu
d’autres carrières et mines souterraines ont été mises en activité. Ces carrières servaient à
alimenter les usines qui se créaient à mesure que les carrières et mines étaient mises en activités.
La société a changé plusieurs fois de nom et de statuts. De l’UMHK qui était une société
privée à la Gécamines actuelle, elle a été successivement : GECOMINE, GECAMINES jusqu’à
sa nationalisation en 1968 où elle deviendra GECAMINES (Générale des carrières et des mines)
jusqu’à nos jours.
organisation de la Gécamines
structure
- un conseil d’administration
- un comité de gestion
- un collège des commissaires aux comptes
Caractéristique : c’est un métal rouge pur très malléable se présentant sous plusieurs
formes à la Gécamines :
- cuivre blister
- cuivre électrolytique
- cuivre noir
Utilisation : le cuivre trouve plusieurs utilisations à l’état libre qu’à celui d’alliages. A
l’état pur, il sert de métal de base dans l’industrie électrique et en chaudronnerie. Il est largement
utilisé dans le bâtiment et l’industrie automobile et l’industrie électronique de pointe. Dans ces
aléas avec d’autres métaux, il est aussi utilisé sous forme de : laiton : alliage cuivre zinc bonze :
alliage cuivre étain.
Le cobalt
Utilisation : à l’état pur, le cobalt est utilisé comme catalyseur comme source radioactive
pour usage médicaux ou industriels. C’est à l’état d’alliage que le cobalt couvre le champ le plus
vaste dans ses applications (réacteurs d’avions et fusées, aimants permanents, radiotélévision et
radar, aciers alliés). Les alliages thermiques résistants appelés supers alliages et contenant du
cobalt sont utilisés dans l’industrie et dans les moteurs à turbine dites avions.
Le zinc
Tout comme le cuivre et le cobalt, le zinc est un élément chimique relativement abondant
dans la croute terrestre, où il se présente principalement sous forme d’oxyde, de silicate et de
carbonate.
Utilisation : très utilisé dans les batteries et comme couche de production des métaux.
organisation administrative
- Le groupe sud : il comprend les sièges des usines de Lubumbashi(UL), des laminoirs
et câbleries (LC), les sièges miniers de KIPUSHI (K’HI).
- Le groupe centre : qui comprend les sièges de SHITURU, GMS, EMT, EC, GEO,
ACP, de KAMBOVE et le siège de KAKONTWE.
- Le groupe Ouest : constituer des fours électriques de Kolwezi(FELCO), ateliers
Ouest(AO), et les charbonnages de LUENA
Activité de la Gécamines
Extraction minière
En effet la plus part des concessions de la Gécamines ont été cédées aux partenaires sur
décision politique. C’est le cas notamment à Kolwezi, à Lubumbashi, à KIPUSHI, à TENKE et à
KAKANDA. La première des opérations minières (et qui conditionnent toutes les autres) c’est la
prospection.
La prospection
Sondage
De toutes les mines souterraines que disposaient la Gécamines, seules les mines à ciel
ouvert du groupe centre sont encore propriétés de la Gécamines à ce jour. Il faut citer les mines à
ciel de : KAMFUNDWA, KAMWALE et SHANGOLOWE.
Etant donné que l’extraction actuellement ne se fait qu’à ciel ouvert. Les quatre
opérations de base pour extraire les minerais du sol sont :
Concentration
Elle a pour but d’éliminer le maximum d’impuretés pour obtenir un minerai riche(le
concentré). Il faut souligner qu’il est nécessaire que les minerai soient enrichis dans les
concentrateurs ou laveries avant d’amorcer les autres traitements d’extraction des métaux qu’ils
contiennent. Aux jours actuels, il ne reste plus qu’un seul concentrateur à la Gécamines, celui de
KAMBOVE.
Traitement métallurgique
- concentrateur de KAMBOVE
- les concentrés venant des ramassés de Kolwezi
- Rwashi Mining
- Kalumines (kasontoka –lupoto mines)
Traitement pyro-métallurgique
Pour mener à bien sa mission, elle compte sous sa direction, les services techniques et
bureaux suivants :
Sous ce type de climat pousse une végétation tout à fait particulière, dominée par une
savane boisée. On y observe fréquemment aussi une végétation basse du type steppe sur les hauts
plateaux et le long des cours d’eau, on rencontre des galeries forestières « François, 1973 ».
Le relief est très accidenté ; les points élevés atteignent 1450 m d’altitude ou plus. Ainsi
donc le relief du sud Katanga est caractérisé par des hauts plateaux dont les altitudes varient
entre 800 m et 1500 m.
La forêt de galerie se développe le long de certains cours d’eau avec plusieurs espèces
sempervirentes.
Les principaux cours d’eau partent de la crête de partage des bassins hydrographiques des
fleuves d’eau qui coulent du Sud vers le Nord. Le secteur du gisement de KAMFUNDWA se
La minéralisation cuivre-cobalt se situe dans le ROAN MOYEN que l’on appelle SERIE
DES MINES (SDM).
La série des mines (SDM) comme souligner ci-dessus, est la couche minéralisée du
ROAN. Elle s’étale des RAT à la base au CMN au sommet, en passant par la dolomie stratifiée,
les roches siliceuses et les schistes dolomitiques. Ci-dessous l’association minerai-gangue dans
ces roches.
CMN
SD 3b
SD 3a
SD 2d
SD2b+c
SD2a
SD1b
RSC
D Strate
RAT grise
RAT
Lilas
La reconnaissance macroscopique des roches a comme base leur description. Pour ce qui
concerne cette formation, nous n’allons pas donner la description complète comme pour les
géologues mais dégager seulement quelques critères qui permettent de se retrouver facilement.
Commentaires
Dans l’ensemble de toutes les roches que l’on rencontre dans les chantiers,
toutes sont stratifiées sauf deux (les RAT et les RSC).
Les schistes dolomitiques constituent une même formation. Leur subdivision est basée sur
des couches noires graphiteuses. Ces schistes noirs ont des joints de stratification micacés et en
plus ils sont souvent diaclasés. Ces deux familles font que des galeries creusées dans ces schistes
longitudinalement peuvent causer des problèmes de soutènement.
Brèches ;
3.3. Minéralisation
L’ensemble d’écailles minéralisées s’étend sur une longueur de 1,5 Km et une largeur
variant entre 200 à 900 mètres. Il comprend un grand nombre de bloc, repartis de façons
hétéroclite. Le minerai est en effet d’abord lié à l’agencement des écailles dans la brèche et en
suite est distribué de manière assez variable au sein des écailles.
On observe en outre une grande variabilité des teneurs d’un bloc minéralisé à un autre et
même au sein de chaque entité.
Il est dès lors nécessaire de conduire l’exploitation sur plusieurs fronts en même temps,
dans le but d’assurer une alimentation continue et une teneur aussi homogène que possible,
proche de la valeur souhaitable.
Cette minéralisation est essentiellement oxydée (95%) avec une gangue siliceuse. La
proportion des oxydes dolomitiques est faible (5%) [Rapport mission KVE /MCO, 2012].
Le Katanguien a largement subi les effets de l’orogenèse Lufilienne. Cette orogenèse s’est
déroulée en plusieurs épisodes échelonnés (885, 680 et 620Ma) que François appelle phase
Kolweziènne, phase Kundeluguienne et phase Mowenzienne.
Au sud du Katanga, le Katanguien s’est plissé sous forme d’un grand arc dont la
concavité est tournée vers le sud.
D’une part, les moyens mis en œuvre pour déplacer le stérile peuvent déterminer les
principaux paramètres dans la classification des méthodes d’exploitations à ciel ouvert et d’autre
part par le choix du matériel peut à lui seul caractériser la méthode d’exploitation.
C’est pourquoi on entend parler de l’exploitation par dragline ou par roues pelles.
Sur base des considérations ci-dessus, il est parfois difficile de donner une classification
des méthodes à ciel ouvert.
Dans ce travail, nous allons distinguer deux catégories des méthodes d’exploitation à ciel
ouvert :
Image MCO
Si la région est montagneuse, certains gradins peuvent être incomplets, ce qui permet
périodiquement de créer des nouveaux gradins plus profonds en faisant progresser le front des
travaux en profondeur.
Cette méthode est appelée méthode par tranchées successives, c’est-à-dire des terrains en
place qui recouvrent la couche minéralisée sont déplacées et remis en arrière là où on a déjà
enlevé du minerai.
Les moyens mis en œuvre pour déplacer les stériles déterminent les principaux
paramètres de la méthode d’exploitation à ciel ouvert :
Ainsi, on distingue cinq méthodes d’exploitation en se basant sur le mode de transport des
déblais au sein de la carrière avec formation des terrils intérieurs ou extérieurs.
Cette méthode peut être soit simple, soit avec remaniement des déblais ou terrils. Dans le
premier cas, il s’agit de la mise en terril des déblais directement par l’excavateur employé pour
l’enlèvement des morts terrains. Tandis que dans le second cas, il s’agit de la formation puissante
de stérile. On est amené à employer un excavateur supplémentaire sur le terrain pour la roche
déversée par un excavateur de déblaiement. Comme excavateur, on utilise les pelles mécaniques
et draglines. Les champs d’application de la méthode sont :
La méthode est employée lorsque les déblais sont rejetés dans le terril intérieur au moyen
d’engins de transport mobiles (sauterelles et pont de transfert) et les matériels d’exploitation
étant des excavateurs à godets multiples. La méthode est utilisée lors de l’exploitation des
couches horizontales ou subhorizontales de recouvrement meuble et d’une grande épaisseur.
3. Méthode spéciale :
C’est une méthode où les déblais sont excavés au moyen des engins suivants :
Scrapeurs
Monitors et pompes
Grues
Convoyeurs avec stackers (remblayeurs) ; les deux premiers types
d’engins sont utilisés lors de l’exploitation des couches horizontales et
subhorizontales de recouvrement tendre et meuble. Tandis que les deux
derniers moyens sont utilisés lorsque la couche minéralisée doit avoir un
pendage et être incluse dans les terrains durs.
4. Méthode avec transport des déblais :
C’est une méthode utilisée dans toute forme de gisements (horizontal, semi-dressant et
dressant) et de toute dureté de recouvrement en employant les excavateurs de tout type. Le
transport des déblais se fait par divers engins de transport (camions, locomotives et wagon,
convoyeur à bandes) vers le terril extérieur ou intérieur.
5. Méthode mixte :
Elle est employée lors de l’exploitation des couches horizontales ou peu inclinées, de
puissance limitée et de recouvrement tendre, meuble ou de dureté moyenne. Les déblais
provenant des gradins supérieurs où l’on emploie les excavateurs de tout type sont transportés
dans les différentes unités de transport (camion, locomotive et wagon, convoyeur à bande)
jusqu’au terril intérieur ou extérieur, tandis que les déblais provenant des gradins inferieurs ou
l’on utilise les excavateurs à organe de travail de grandes dimensions sont rejetés dans le terril
intérieur au moyen des excavateurs et dans le terril extérieur au moyen des engins de transport.
II.2. Le Forage
Comme nous venons de le définir précédemment, le forage dans le cadre de la
fragmentation, est une opération très délicate nécessitant une attention particulière ; car de lui
dépendra le minage voire le résultat du tir. Ainsi donc, le respect de ses paramètres est un
impératif pour une bonne fragmentation.
Le forage s’effectue au moyen des sondeuses, qui sont des engins pouvant forer soit par
rotation, soit par roto-percussion. KAMFUNDWA utilise à cet effet deux types des sondeuses
Atlas copco : CM 785 dont le mode de forage est roto-percutant à marteau fond trou, et le Super
Rock dont le mode de forage est aussi roto-percutant.
2
(m2)
Sm= VxE
Où Sm : surface de la maille en m2 (mé
V : distance en mètre entre deux rangées consécutives. Elle est appelée ligne de
moindre résistance ou banquette en m.
E : distance en mètre entre deux trous consécutifs d’une même rangée. Elle est
appelée espacement.
La maille de forage varie sensiblement avec la nature de terrain. Elle est généralement
large dans les terrains tendres et rétrécie dans les terrains durs et très durs.
Suivant la disposition des trous, on peut parler des mailles carrée, rectangulaire et en
quinconce. La théorie nous montre que la maille en quinconce est préférable aux deux autres
mailles.
P 1OO (5m) 3,79 x 4,37 3,59 x 4,14 3,56 x 4,11 3 ,53 x 4,08
P = (Hg/Cos α) +Sf
Où P : la profondeur en m
Hg : la hauteur de gradin en m
II.3. Le minage
Opération consistant à placer dans les trous de mines les charges explosives et les faire
exploser pour fragmenter la roche. Le minage exige des mesures de sécurité à prendre en
considération et aussi du soin qu’il faut apporter à son exécution. Force est de constater qu’un
minage mal exécuté conduit à des pieds de buttes et une mauvaise granulométrie qui, à leur tour
engendreront d’une part un coût supplémentaire dû au minage secondaire, et d’ autre part une
faible productivité des engins de chargement et transport.
Tableau 2
Tendre Moyen
5m 10m 5m 10m
P 1OO 0,53 kg/m3 0,51 kg/m3 0,60 kg/m3 0,59 kg/m3
ANFO 0,46 kg/m3 0,48 kg/m3 0,52 kg/m3 0,55 kg/m3
Dur Très dur
P 1OO 0,65 kg/m3 0,66 kg/m3 0,77 kg/m3 0,82 kg/m3
ANFO 0,58 kg/m3 0,62 kg/m3 0,70 kg/m3 0,76 kg/m3
Hb=P -hc
Où hb : hauteur de bourrage
P : la profondeur de trou
Hc : la hauteur de charge
Tableau 3
RC : Résistance en Compression
RT : Résistance en Traction
Si l’explosif a préalablement été enfermé dans une enceinte, la pression des gaz
détruit cette enceinte. On peut dire qu’un explosif est un réservoir d’énergie. Cette énergie
interne est libérée au moment de la détonation. La restitution de cette énergie interne ne se fait
pas spontanément, sinon l’explosif ne serait pas utilisable.
Leur utilisation :
les explosifs d’amorçage (ex : le booster Pentolite)
les explosifs de relais
les explosifs de chargement (ex : ANFO, émulsion …)
leur sensibilité :
les explosifs primaires
les explosifs secondaires
leur état physique :
des explosifs solides
les explosifs liquides
les explosifs en bouillies
les explosifs gazeux
leur composition :
les corps purs
les mélanges
Tableau 4
II.5.La tulipe
La tulipe est une pièce composée d’une tige en bois et d’une partie en plastique en
forme de U.
Image 2 Tulipe
Surforage
Distribution de l’énergie
Schéma 1
Schéma 2
Ceci dit, pour mener à bien cette étude, nous allons prendre en considération
les données de rapport de fragmentation récoltées pendant notre période de stage, et aussi le
nombre des trous foré sur un lot de minage afin d’en définir les quantités d’explosif à utiliser sur
ce même lot à miner en amont dans le cas du minage avec surforage et en aval dans le cas du
minage sans surforage.
A noter que dans le présent travail les performances des unités de forage tel
que le temps de forage, le taux de mise à disposition, le taux d’utilisation des sondeuses et le
facteur habilité de l’opérateur ne seront pas pris en compte.
Nous allons donc essayer d’analyser chaque rapport de minage dans chacun
des deux cas c'est-à-dire le minage avec surforage et le minage sans surforage en vue d’en
comparer les résultats, et cela en se basant sur les réalités de terrains, et en nous appuyant sur les
théories de la fragmentation.
Le terrain 2D
Le terrain 3
Le terrain 3D
Dans chacun de ces terrains nous avons un objectif d’avoir les m3qui sont même les ratios
cherchés. Mais parmi les éléments de forage que nous possédons, il y en a ceux-là qui
sont remplacer après avoir réalisé une certaine quantité de mètres foré comme les
matériels de forage : tige, marteau et taillant ; d’autres éléments qui ne seront remplacé
qu’après un certain temps comme les consommables et pièces de rechanges.
Comme pour ce terrain on n’a pas de surforage la profondeur du trou est égal à la hauteur du
gradin c’est-à-dire 10m. Le volume sera déterminé par la maille fois la profondeur.
Avec V= volume a miné par trou [m3], Rf= métrage à forer par m3 [mf/m3]
Ici ces ratios seront déterminés en divisant la quantité de pièce utilisée par la durée de vie
du matériel.
𝑄 𝑃𝑖é𝑐𝑒
Il est donné par la formule suivante : Rmf=𝐷𝑣 [ ]
𝑚𝑓
Avec:
𝑃𝑖é𝑐𝑒
Rmf: Ratio au mètre foré [ ]
𝑚𝑓
ratio horaire[unité/h]
Rmf= mf
rendement[ ]
h
Tableau7:ratios au m3
III.2.1.1.2.TERRAIN 3D
Ce ratio sera trouvé à l’aide de la formule suivante :
P
Rf= V [mf/m3]
Avec:
P: profondeur du trou en m
V=maille × Hg
V=5×5×10=250m3
Connaissant la profondeur d’un trou qui est de 11m, on peut déterminer le ratio de forage au m3
11
Rf=250= 0,044 mf/m3
𝑄𝑐 𝑈𝑛𝑖𝑡é
Rh=𝐹𝑟 [ ]
ℎ
Avec:
𝑈𝑛𝑖𝑡é
Rh: ratio horaire [ ]
ℎ
Parmi les éléments de forage nous avons : ceux qui participent directement à l’opération
de forage (matériels de forage : taillant, marteau et tige ceux-ci pour le cas de notre sondeuse a
marteau fond de trou) et ceux qui facilite le forage on voit ici les consommables et pièces de
rechange (gasoil, huiles et filtres).
Ici ces ratios seront déterminés en divisant la quantité de pièce utilisée par la durée de vie
du matériel.
𝑄 𝑃𝑖é𝑐𝑒
Il est donné par la formule suivante : Rmf=𝐷𝑣 [ ]
𝑚𝑓
Avec:
𝑃𝑖é𝑐𝑒
Rmf: Ratio au mètre foré [ ]
𝑚𝑓
Ces ratios seront obtenus en divisant les ratios horaires par le rendement de la sondeuse, pour le
cas de ce terrain 3D le rendement effectif est de 15mf/h
𝑅
Rmf= 𝜂𝐻 [unite/mf]
Avec:
Nous allons déterminer l’ensemble des ratios de tous les éléments servant dans le forage des
trous, nous nous servirons du volume qu’aurait fragmenté un trou.
Rm3=Rmf× Rf [unite/m3]
Avec:
III.2.1.1.3.TERRAIN3
Dans ce terrain la maille est de 5,5x5,5 avec une même hauteur des gradins qui est de
10m.
Ainsi le volume V est trouvé par :
V=5, 5 ×5, 5 ×10=302 m3
Connaissant la profondeur d’un trou qui est de 11m, on peut déterminer le ratio de forage au m3
11
Rf= = 0,036 mf/m3
302
Avec: Rh qui est le rendement horaire [unité/h] et𝜂qui est le rendement de la sondeuse
[mf/h]
Avec :
III.2.1.2.1. TERRAIN 2D
Signalons que dans le terrain 2D de la méthode avec tulipe, les ratios au mètre foré des
matériels de forage et les ratios au mètre des consommables et pièces de rechange sont les même
que dans le terrain 2D de la méthode avec surforage.
Nous calculerons cependant les ratios au mètre cube des éléments de forage.
Ces valeurs de ratio sont bien calculées dans le terrain 2D à la méthode classique. Voir le tableau
III.25
Avec :
Rm3 : ratio au mètre cube [unité/m3]
Rmf : ratio au mètre foré [unité/mf]
Rf : ratio de forage [mf/m3]
Tableau15:Ratios au m3 des éléments de forage
III.2.1.2.2.TERRAIN 3
Même cas que dans le terrain précédant, les ratios au mètre foré des matériels de forage et
les ratios au mètre foré des consommables et pièces de rechanges restent les même que pour la
méthode classique.
Ainsi nous n’allons calculer que les ratios au mètre cube des éléments de forage.
III.2.1.2.3.TERRAIN 3D
Dans ce terrain comme dans le terrain 3D de la première méthode la maille est de 5x5 avec la
profondeur de 10m. Le volume V sera donc :
V=5×5×10=250m3
Dans les éléments de forage nous calculerons les ratios des éléments de forage car les
ratios des consommables et pièces de rechanges aussi les ratios des matériels de forage
sont les même dans les deux méthodes.
Pour déterminer les ratios de minage au m3 dans la méthode avec surforage nous allons
utiliser la formule suivante :
Qté consommée
Rm3= volume miné
Tableau18:Ratio au m3 du lot 1
Tableau19:Ratio au m3 du lot 2
Tableau20:Ratio au m3 du lot 3
III.2.1.1.2. TERRAIN 3
A. ratios au mètres cube
Dans ce terrain les ratios au m3 serons calculé en tenant compte des minages secondaires,
nous considéreront donc la quantité total des consommables. Nous aurons donc :
Qté total
Rm3= volume miné avec Rm3 : ratio au mètre cube
Tableau23:Ratio au m3 du lot 1
Tableau24:Ratio au m3 du lot 2
Tableau25:Ratio au m3 du lot 3
Tableau26:Ratio au m3 du lot 4
III.2.1.1.3.TERRAIN 3D
A. ratios au mètre cube
Tableau28:Ratio au m3 du lot 1
Tableau29:Ratio au m3 du lot 2
Tableau30:Ratio au m3 du lot 3
Tableau31:Ratio au m3 du lot 4
Tableau32:valeurs moyennes
Dans la méthode avec tulipe les ratios au mètre cube seront déterminés par la quantité
d’explosif sur le volume à miner. Formule utilisée précédemment
Qté consommable
Rm3= volume miné
1,15 x(165)2
Mc= =24,59kg/m
1273
Cs=Me/V
Tableau33:Ratio au m3 du lot 1
Tableau34:Ratio au m3 du lot 2
Tableau35:Ratio au m3 du lot 3
III.2.2.2.2. TERRAIN 3
A. ratios au mètre cube
Tableau38:Ratio au m3 du lot 1
Tableau39:Ratio au m3 du lot 2
Tableau40:Ratio au m3 du lot 3
Tableau41:Ratio au m3 du lot 4
III.2.2.2.3. TERRAIN 3D
A. ratios au mètre cube
Sans changement de la formule on a donc :
Qté total
Rm3= volume miné
Tableau43:Ratio au m3 du lot 1
Tableau44:Ratio au m3 du lot 2
Tableau45;Ratio au m3 du lot 3
Tableau46:Ratio au m3 du lot 4
TABLEAUX COMPARATIFS
Les deux tableaux comparatifs ci-dessous présentent d’une manière synthétique les
résultats finaux dans chaque catégorie de terrain, pour nous permettre de comparer les deux
méthodes de fragmentation : la fragmentation avec surforage et la fragmentation sans surforage
avec tulipe. Ils seront constitué des tableaux des moyennes de ratios que nous avons présenté
après chaque évaluation dans diffèrent terrains. Ils sont ce pendent repartie en deux, l’un qui
présente les moyennes de ratios de forage et le deuxième présentera les moyennes de ratios de
minage. Les deux ratios différents ainsi trouvé nous donnent les ratios de la fragmentation. C’est
sont les deux tableaux qui expliquent mieux la comparaison entre les deux méthodes de
fragmentation que nous avons présenté.
A. FORAGE
B. MINAGE
CONCLUSION GENERALE
Après ce large tour d’horizon, nous terminerons sur une note en disant que notre travail
s’est porté sur « étude comparative entre la fragmentation avec surforage et la
fragmentation sans surforage avec tulipe » il était subdivisé en trois chapitres
complémentaires : des Généralités, de quelques notions sur la fragmentation et de l’évaluation et
analyse des paramètres de la fragmentation avec surforage que nous avons comparé à la
fragmentation sans surforage avec tulipe pouvant nous conduire à en déduire ceux qui sont
déterminants et ceux aléatoires, en vue de vérifier la réponse anticipative de l’introduction
générale.
En effet, nous nous sommes fixé comme objectif de répondre aux questions suivantes :
La réponse à ces questions a été obtenue lors de l’évaluation et analyse des paramètres de la
fragmentation où nous avons évalué les ratios de forage ainsi que les ratios de minage dans
différents terrains avec surforage comparé chaque fois à la méthode sans surforage.
Ainsi donc, nous avons compris que le principe d’utilisation des tulipes consiste à placer
une pièce de tulipe dans chaque trou, créant une zone de moindre résistance, afin que l’énergie
de l’explosif soit maximisée au sein du massif rocheux pour briser les pieds de butte afin d’éviter
le minage secondaire.
En sommes, nous présenterons ci-dessous les tableaux qui nous montrent clairement les
écarts et les gains que la méthode de fragmentation avec tulipe présente du point de vu
avantages, et cela dans chaque terrains.
73
C’est sont ces valeurs qui justifient les avantages de la méthode que nous avons comparé
à celle réalisée avec surforage.
76
SUGGESTIONS
Vu tous les avantages que présente la fragmentation avec tulipe, par rapport à celle
réalisée avec surforage à KAMFUNDWA, nous suggérons ainsi à l’entreprise de porter son
choix sur la fragmentation sans surforage c’est-à-dire avec tulipe, ce qui lui éviterait les minages
secondaires.
Du point de vu forage, l’entreprise aura un avantage dans le mètre foré car la profondeur
sera égale à la hauteur des gradins et restera égale à 10m dans chaque cas.
Finissons par dire que ce travail est une œuvre humaine qui ne manque pas
d’imperfection, raison pour laquelle vos remarques et suggestions nous seront les biens venues.
77
BIBLIOGRAPHIE
1. Cours :
2. Ouvrage :
4. Internet :