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COURS DE VENTILATION MINIERE

MASTERS 2 GENIE DES MINES

Dovel MAKELE, Ingénieur Civil des Mines

CODE: GES2201

VOLUME HORAIRE: 36H

e.makele@yahoo.fr année 2022-2023


INTRODUCTION
Problèmes

Dans les mines souterraines, l’effet du gradient géothermique rend les


conditions souterraines complexes pour l’accessibilité des personnes et
des biens.

Les poussières et bruit engendrés dans une exploitation souterraine sont


dues en premier lieu aux machines de foration, aux tirs à l'explosif, ainsi
qu'à l'emploi de moteurs à combustion, à air comprimé ou hydrauliques.
Les moyens de transport (bandes transporteuses, trains, véhicules)
constituent également des sources de poussière et de pollution de
l’atmosphère de la mine.
La dilution et l’évacuation des polluants en présence ne peuvent alors
s’effectuer que par un aérage de la mine (ventilation)
INTRODUCTION
Définition de la ventilation
La ventilation des mines souterraines, ou aérage, concerne l’ensemble
des procédés et de moyens utilisés pour renouveler l’air intérieur des
chantiers et autres ouvrages souterrains par l’introduction de l’air neuf et
l’évacuation d’un débit correspondant d’air vicié.

L’aérage ou La ventilation est un élément essentiel du bon


fonctionnement d’une exploitation souterraine pour assurer la sécurité et
le bien-être des employés. L’aérage d'une mine consiste à assurer, dans
tous les chantiers souterrains, une circulation naturelle ou artificielle d'air
dont le débit soit suffisant.
INTRODUCTION
But
Maintenir l’atmosphère des travaux miniers dans un état compatible avec
les nécessités de la sécurité et de l’hygiène, en assurant le passage dans
tous les travaux du fond, d’une quantité d’air qui, entrée dans la mine par
un ou plusieurs orifices dits d’entrée d’air, circule dans les chantiers et
s’échappe à l’extérieur par des puits ou galeries de retour d’air.

Par atmosphère des travaux miniers, on veut designer l’ensemble des


paramètres qui forment le microclimat de la mine.
Ces paramètres sont : la composition chimique de l’atmosphère de la
mine ; la température de l’air ; l’humidité de l’air ; la poussière de la
mine.
INTRODUCTION
C'est ainsi qu'un bon aérage est indispensable:
⚫ Pour éviter la formation de mélanges détonants d'air et de méthane ;
⚫ Pour évacuer les fumées toxiques produites par les tirs;
⚫ Pour refroidir l'atmosphère des chantiers où la température est
élevée et y maintenir des conditions de travail supportables;
⚫ Pour abaisser la concentration des poussières dans l'atmosphère de
la mine au cours de toutes les opérations d'exploitation.

A la fin de ce cours l’étudiant doit être capable de:


INTRODUCTION
Garantir la
Objectifs salubrité de
l’atmosphère
Eviter toute
accumulation
Assurer les des gaz
conditions
de travail
Faire une étude
acceptables
de ventilation
minière

Faire les Evaluer les besoins


calculs de en air dans les
choix de différents endroits
ventilation du réseau
INTRODUCTION

Une étude d’aérage minier a pour objectif principale d’évacuer, de diluer et


de maintenir les divers polluants présents dans une mine souterraine dans
les limites des normes et concentrations maximales exigées.

Une telle étude conduit à agir sur divers paramètres :


⚫ le schéma d’aérage ;
⚫ le tracé et la section des galeries à creuser ;
⚫ les caractéristiques des ventilateurs et, le cas échéant, des dispositifs de
réfrigération ;
⚫ le calendrier permettant d'ajuster les débits aux contraintes d'exploitation.
CHAP I: ATMOSPHERE D’UNE MINE

L'atmosphère régnant au fond d'une mine est influencée non


seulement par les activités déployées, mais aussi par la température
du massif rocheux, qui augmente avec la profondeur, et les gaz et
liquides que la roche peut renfermer.

1-1/ Composition et propriétés de l’air atmosphérique.


⚫ Composition
L’air est un mélange de gaz compressibles et expansibles, il n'est pas un
corps pur. Constitué principalement de deux composés, le diazote et le
dioxygène. Diazote (N2 78 %); Dioxygène (O2 21%) Autres gaz (moins de
1 %)
CHAP I: ATMOSPHERE D’UNE MINE

1-1/ Composition et propriétés de l’air atmosphérique.


⚫ Propriétés physiques de l’air
Trois critères permettent de le définir : sa masse volumique (exprimée en
kg.m-3); sa pression (exprimée en Pa); sa température (exprimée en °C).

L’air se dilate, se compresse, est expansible conformément à la propriété de


tous les gaz tendant à occuper tout l’espace disponible :
Loi de Mariotte : P V = Cte (1)
𝑴
Loi des gaz parfaits : = 𝒄𝒕𝒆 (2)
𝑷

Lorsque l'on détend l'air son volume augmente et sa pression diminue.


CHAP I: ATMOSPHERE D’UNE MINE

1-1/ Composition et propriétés de l’air atmosphérique.


⚫ Propriétés physiques de l’air
Lorsque l'on comprime l'air, son volume diminue et sa pression
augmente. Lorsque l'on détend l'air, son volume augmente et sa
pression diminue.
La masse d’un litre d’air dépend de la température et de la pression.
A la pression atmosphérique normale et à la température de 25°C, la
masse d’un litre d’air vaut environ 1,3 g.
NB: La vitesse de circulation de l'air se mesure au moyen d’anémomètres;
les débits d'air se calculent à partir de ces vitesses et de la section des
galeries
CHAP I: ATMOSPHERE D’UNE MINE
1-1/ Normes admissibles des différents polluants

N° Normes Limites
1 La teneur en oxygène ne doit pas descendre en-dessous de 19%
2 Les concentrations 20 ppm
en sulfure d'hydrogène (H2S) ne doivent pas dépasser
3 Dans les galeries de section importante de la mine, l'air doit 0.1m/s
circuler à une vitesse d'au moins
4 Dans les ouvrages souterrains servant à la circulation, la 6.m/s
circulation de l'air ne doit pas dépasser
5 Pour une ambiance de travail présentant 0,06 à 0,12 % de 6 m3/mn,
CO, le débit d'air frais à assurer par personne est de avec 3 à 6
m3/mn
6 En ce qui concerne le monoxyde de carbone (CO), on À partir de
prévoira pour mesures spéciales de sécurité́ et de 50ppm
sauvetage définies dans le plan de sauvetage minier
CHAP I: ATMOSPHERE D’UNE MINE
1-1/ Normes admissibles des différents polluants

N° Normes Limites
7 Le dioxyde de carbone (CO2) oblige à évacuer le personnel 1.0%
lorsque son taux atteint

8 Dans les atmosphères où le taux d'oxyde d'azote atteint 300 5 min
ppm (avec 30 ppm pour le NO2), le séjour est limité
9 Pour 100 ppm NOx (10 ppm NO2 maximum), la durée de 15 min
séjour par poste autorisée est de
10 Pour les valeurs limites des nuisances sonores dans les 106 dB(A)
mines souterraines, le niveau de pression acoustique des à 1 m de
appareils de foration ne doit pas dépasser distance
11 La concentration en poussières fines de quartz. La limite est 0,15
fixée à mg/m3
CHAP I: ATMOSPHERE D’UNE MINE
1-2/ La température

On constate en dehors de tous travaux, que la température des terrains


croit avec la profondeur.
On appelle gradient géothermique l’accroissement moyen de la
profondeur qui entraine une augmentation de la température de 1°C, le
degré géothermique est une caractéristique des terrains, il diffère d’une
mine à l’autre. Les règlements de la sécurité industrielle exigent que la
température de l’air de la mine ne dépasse pas 26°C.

La vitesse du courant d’air est le moyen principal de maintien de la


température dans des limites acceptables, si cette vitesse est trop
élevée,
CHAP I: ATMOSPHERE D’UNE MINE
1-2/ La température

elle peut créer un climat froid ou il est difficile de travailler, et provoque


aussi un soulèvement des poussières.
Si elle est trop faible, elle peut être responsable de l’accumulation de gaz
nocifs et le dépôt de la poussière dans la mine en proportion dangereuse,
elle provoque aussi l’augmentation de la température de l’air de la mine.
Les règlements de la sécurité industrielle exigent que la vitesse de
circulation d’air, à la température de 20°C, ne soit pas inférieure, dans les
chantiers d’abattage, à 0,25 m/sec et, dans les chantiers de traçage, à
0,15 m/sec.
CHAP I: ATMOSPHERE D’UNE MINE
1-2/ La température

En même temps, la vitesse du courant d’air ne doit pas dépasser les


normes suivantes :
▪ 4 m/s le long de front de taille des chantiers d’abattage et de traçage;
▪ 8 m/s dans les travers- banc, les galeries principales de roulage et
d’aérage, les descenderies et dans les montages principaux;
▪ 6 m/s dans les autres galeries;
▪ 12 m/s dans les puits d’extraction;
▪ 15 m/s dans les puits d’aérage non aménagés pour l’extraction et
également dans les rampants.
CHAP I: ATMOSPHERE D’UNE MINE
1-2/ Les poussières

La technologie des exploitations minières est liée à l’abattage des roches


qui s’accompagne d’un dégagement d’une quantité importante de
poussière, une partie de celle-ci se déposent par terre et autre partie reste
en suspension dans l’air dont la dimension est inférieure à 5μ.
La présence de la poussière dans la mine entraîne deux dangers :
1) les poussières combustibles peuvent former avec l’air des mélanges à
caractère explosif ;
2) Les poussières sont à l’origine de plusieurs maladies professionnelles.
CHAP I: ATMOSPHERE D’UNE MINE
1-3/ Quantité d’air nécessaire pour aérer une Mine souterraine

Pour déterminer la quantité d’air nécessaire fournie à la mine, on doit


tenir compte des facteurs suivant :
a) Suivant la quantité de dégagement de gaz. (Comme CH4, CO2) on a:
𝒒
𝑸= 𝒆𝒏 𝒎𝟑 /𝒎𝒊𝒏 (3)
𝒑

q- quantité de gaz total dégagé dans la mine au cours de


24 heures, en m3

Avec

P - teneur en gaz tolérée dans le courant d’air entrant dans


la mine, en %.
CHAP I: ATMOSPHERE D’UNE MINE
1-3/ Quantité d’air nécessaire pour aérer une Mine souterraine

b) Suivant le plus grand nombre de personnes susceptible de se


trouver en même temps dans le fond de la mine
𝑸 = 𝑲. 𝒏 𝒆𝒏 𝒎𝟑 /𝒎𝒊𝒏 (4)

k- est la norme de la quantité d’air nécessaire pour un


travailleur (k = 6 m3 /minutes)

Où

n- le plus grand nombre de personnes qui se trouvent en


même temps dans les ouvrages miniers souterrains.
CHAP I: ATMOSPHERE D’UNE MINE
1-3/ Quantité d’air nécessaire pour aérer une Mine souterraine

c) D’après l’extraction journalière moyenne; A jour


𝑸 = 𝒒. 𝑨𝒋𝒐𝒖𝒓. 𝑲 𝒆𝒏 𝒎𝟑 /𝒎𝒊𝒏 (5)

q - norme d’air en fonction de la catégorie de la mine pour


le gaz, en m3 / t

Où A jour - l’extraction journalière moyenne, en m3

K – coefficient tenant compte de la norme régulière de


l’extraction journalière (k = 1,05-1,15)
CHAP I: ATMOSPHERE D’UNE MINE
1-3/ Quantité d’air nécessaire pour aérer une Mine souterraine

d) Après la consommation de l’explosif


𝑸 = 𝟏𝟐, 𝟓. 𝑩. 𝑨. 𝒕 𝒆𝒏 𝒎𝟑 /𝒎𝒊𝒏 (6)

A- consommation de l’explosif, en kg

B- volume de CO théorique qui se forme au cours de l’explosion


Où de 1 kg d’explosif, en litre (il se forme 40 L suivant le règlement
de la sécurité industrielle)

t – temps d’aération, en minutes (ne dépasse pas 30 minutes).


CHAP I: ATMOSPHERE D’UNE MINE
1-4/ Notions de dépression et résistance dans les galeries

La circulation d’air dans la mine entre deux points se trouvant à la même


profondeur est le résultat de la création d’une différence de pression lors de
l’injection de l’air.
Le point (1) est soumis à la pression : p1 = γ1. H (7)
De même le point (2) est soumis à la pression p2 = γ2.H (8)
La dépression h entre les points (1) et (2) serait :
h = p1 – p2 = (γ1- γ2). H (9)
La dépression "h" peut s’exprimer aussi en fonction des caractéristiques
géométriques de la galerie, elle est donnée par la relation suivante :
h = [ α. (1. C) ].V2 (10)
CHAP I: ATMOSPHERE D’UNE MINE
1-4/ Notions de dépression et résistance dans les galeries
Avec :
⚫h - Dépression en (mm. H2O) ;
⚫α - Coefficient de forme de la galerie (m) ;
⚫C- Circonférence ou périmètre de la galerie (m) ;
⚫S – Section de la galerie en (m2).
⚫V- vitesse de l’air (m.s).
𝑸
Le débit d’air "Q" est donné par: Q=V.S donc 𝑽 =
𝑺
En remplaçant dans la formule (10), on obtient :
h = α. [(Q3.(CL) .] = R.Q2 (11)
Avec R- la résistance de la galerie à l’écoulement de l’air, d’où on aura
R= α. (CL) ; [kg.𝑺𝟐 /𝒎𝟖 ] (12) d’où Q= h/R (13)
CHAP I: ATMOSPHERE D’UNE MINE
1-4/ Notions de dépression et résistance dans les galeries

Les rétrécissements, les élargissements des galeries, et les croisements


engendrent des pertes de pression, Ces pertes sont dues essentiellement
aux changements de la section des galeries et aux changements de
direction, elles sont exprimées par la relation suivante :
h' = ζ .( V2 . γ ) (14)
ζ – exprime la résistance locale, ce coefficient dépend des caractéristiques
géométriques, il est appelé aussi coefficient de perte de charge singulière.
CHAP II: TYPE DE VENTILATION
SOUTERRAINE
II-1/ Ventilation primaire
La ventilation primaire est un système établi pour
entrainer le passage de l’air tout au long de la mine
souterraine et permettre l’évacuation d’air pollué
jusqu’à la surface. Son principe consiste à aspirer
l’air du fond des galeries jusqu’en surface à travers
des puits verticaux appelés cheminées de retour
d’air (RAR). Lors de l’aspiration, l’air est entrainé à
travers les différentes entrées (descenderies et FAR)
ce qui permet d’aérer toute la mine et de faire
remonter l’air vicié vers la surface.
CHAP II: TYPE DE VENTILATION
SOUTERRAINE
II-1/ Ventilation primaire: Critère de choix

Le choix d’un ventilateur primaire dépend du débit d’air requis pour faire
fonctionner normalement la mine. Ce débit, fonction de la puissance des
engins à utiliser est obtenu avec la formule suivante :

𝑸 = 𝑷.𝒌
Q : débit (m3/s) ;
P : puissance des engins (kW) ;
k :coefficient de dilution (valeur
comprise entre 0,05 et 0 ,06
m3/s/kW).
CHAP II: TYPE DE VENTILATION
SOUTERRAINE

II-1/ Ventilation primaire: Critère de choix

Une étude préliminaire détermine :

• Le débit d’air total nécessaire dans le réseau de galeries

• La répartition souhaitée dans les galeries

En fonction de la résistance équivalente du réseau d’aérage et du débit


total souhaité, on détermine la dépression du ventilateur principal à
installer et les freins de réglage à mettre en place pour obtenir la
répartition des débits d’air souhaitée.

La répartition des débits d’air est obtenue par la mise en place de freins
et de sas d’aérage.
CHAP II: TYPE DE VENTILATION
SOUTERRAINE

II-1/ Ventilation primaire: Critère de choix

Un frein d’aérage correspond à une


fermeture totale ou partielle d’une galerie
pour limiter le passage du débit d’air.

Il existe différents types de freins :

Frein maçonné ou en
bois avec portes pour le Bandes de
passage des engins caoutchouc ou plastic
CHAP II: TYPE DE VENTILATION
SOUTERRAINE

II-1/ Ventilation primaire: Critère de choix

Les SAS d’aérage Sont constitués de deux fermetures successives


équipées de portes pour le passage des engins et du personnel.

caractérisés par la différence de pression ∆P existant à leurs bornes


et par le débit de fuite Qf.
CHAP II: TYPE DE VENTILATION
SOUTERRAINE

II-1/ Ventilation secondaire

La ventilation secondaire est utilisée pour aérer les avancements non


touchés par la ventilation primaire. Son principe consiste à aspirer et
refouler l’air axialement à travers le rotor. La différence de pression
créée est provoquée par le mouvement des palles. En général les
ventilateurs secondaires sont situés dans les descenderies (rampes
principales) entre 12,5m à 20m de l’accès dans le but d’éviter la
recirculation de l’air. Ils sont alimentés en air frais par les
descenderies et vont par la suite souffler dans les fronts à l’aide de
conduites d’air (vent bag).
CHAP II: TYPE DE VENTILATION
SOUTERRAINE

II-1/ Ventilation secondaire

Les vents bag sont des conduits connectés aux ventilateurs


secondaires et permettent de distribuer l’air d’un point à un autre. Ils
ont un diamètre variant entre 1,2m et 1,4m et une longueur de
20m,10m, ou 5m .

Exercice de groupe:

Groupe1: Constitution générale des ventilateurs d'aérage principal

Groupe2: Constitution générale des ventilateurs d'aérage secondaire


CHAP II: TYPE DE VENTILATION
SOUTERRAINE

II-1/ Ventilation secondaire


Le choix des ventilateurs secondaires dépend des paramètres ci-dessous :

• La distance entre le front et la descenderie ;

• Le nombre de front à desservir ;

• Le type d’activité se déroulant au front ;

• Le débit d’air dans la zone d’installation du ventilateur.


CHAP III: SYSTÈME DE VENTILATION
SOUTERRAIN

III-1/ Principes généraux

3 1. Puits descendant
4
2. Puits ascendant
1
2 3. Ventilateur principal
5 4. Ventilateur d’appoint
11 9 5. Traversée aérien
6
6. Espace de travail
10 7. Retour
7
8 8. Régulateur
9. Barrage
10. Portes
11. Admission
CHAP III: SYSTÈME DE VENTILATION
SOUTERRAIN

III-1/ Principes généraux

L'air frais pénètre dans le système par un ou plusieurs puits


descendant, descenderie ou autres connexions à la surface. L'air circule
le long des voies d’aérage d'admission vers les zones de travail ou les
endroits où la majorité des polluants sont ajoutés à l'air. Ceux-ci
comprennent la poussière et une combinaison de nombreux autres
dangers, notamment les gaz toxiques ou inflammables, la chaleur,
l'humidité et les radiations. L'air contaminé retourne à travers le système
le long des voies d’aérage de retour.
CHAP III: SYSTÈME DE VENTILATION
SOUTERRAIN

III-1/ Principes généraux

Dans la plupart des cas, la concentration de contaminants n'est pas


autorisée à dépasser les seuils obligatoires imposés par la loi et sans
danger pour l'entrée du personnel dans toutes les parties du système
de ventilation, y compris les voies d’aérage de retour. Les voies
d’aérage d'admission et de retour sont souvent appelées simplement
entrées et retours respectivement. L'air de retour retourne finalement à
la surface via un ou plusieurs puits ascendants, ou par des galeries
inclinées ou de niveau.
CHAP III: SYSTÈME DE VENTILATION
SOUTERRAIN

III-2/ Emplacement des ventilateurs Principaux

Dans la majorité des mines du monde, les ventilateurs principaux sont


situés en surface. Dans le cas des mines de charbon, cela peut être une
exigence obligatoire. Un emplacement en surface facilite l'installation,
les tests, l’accès et la maintenance tout en permettant une meilleure
protection du ventilateur lors d'une situation d'urgence. L'emplacement
des ventilateurs principaux sous terre peut être envisagé lorsque le bruit
des ventilateurs doit être évité en surface ou lorsque des puits doivent
être disponibles pour le levage et sans sas
CHAP III: SYSTÈME DE VENTILATION
SOUTERRAIN
III-2/ Emplacement des ventilateurs Principaux

Un problème associé aux ventilateurs principaux souterrains découle


des portes, des sas et des voies de fuite supplémentaires qui existent
alors dans le sous-sol.
Lors de la conception de l'infrastructure de ventilation principale d'une
mine, la décision principale consiste à connecter les ventilateurs
principaux aux puits ascendants, c'est-à-dire à un système
d’échappement ou, alternativement, à connecter les ventilateurs
principaux au puits descendant afin de fournir un système soufflant.
CHAP III: SYSTÈME DE VENTILATION
SOUTERRAIN
III-2/ Emplacement des ventilateurs Principaux

Le choix entre les principaux systèmes soufflants et aspirants doit tenir


compte des itinéraires privilégiés pour le transport des minéraux, du
personnel et des matériaux. Idéalement, les convoyeurs, locomotives
ou autres modes de déplacement des roches fragmentées ne
devraient pas être obligés de passer par les sas.
CHAP III: SYSTÈME DE VENTILATION
SOUTERRAIN
III-2/ Performance du ventilateur

Un ventilateur soufflant gère normalement l'air qui est plus frais et plus
dense que celui qui passe à travers un ventilateur aspirant. Pour tout
débit massique donné, le ventilateur soufflant passera un débit plus faible
à une pression réduite. La puissance requise correspondante est donc
également inférieure pour un ventilateur soufflant. Cependant, l'effet n'est
pas grand et il est peu probable qu'il ait une importance majeure.

Une influence contraire est que les ventilateurs soufflants doivent être
équipés de grilles d'entrée pour empêcher la pénétration d'oiseaux ou
d'autres objets solides. Ces grilles absorbent nécessairement l’énergie
disponible et entraînent une chute de pression de friction supplémentaire.
CHAP III: SYSTÈME DE VENTILATION
SOUTERRAIN
III-2/ Infrastructure des principales voix de ventilation
Lors de la conception ou de l'examen de l’aménagement souterrain qui
comprend un système de ventilation souterrain, les questions suivantes
doivent être abordées :
Résistance des mines
Pour toute exigence de débit d'air total donnée, le coût de
fonctionnement de la ventilation est proportionnel à la résistance offerte
au passage de l'air. Cette résistance, à son tour, dépend de la taille et
du nombre des ouvertures et de la manière dont elles sont
interconnectées. Les problèmes de stabilité du sol, de vitesse de l'air et
d’économie limitent la taille des voies de ventilation.
CHAP III: SYSTÈME DE VENTILATION
SOUTERRAIN
III-2/ Infrastructure des principales voix de ventilation

Résistance des mines: Contrôle des fuites


L'efficacité volumétrique d'une mine est définie comme le rapport entre le
flux d’air utilement utilisé et le débit d’air total par les ventilateurs
principaux.

Le flux d’air utilement utilisé est la somme des flux d’air atteignant les faces e
travail et ceux utilisés pour ventiler des équipements tels que des ateliers, des
équipements électriques, des pompes ou des stations de charge de batterie.
L’efficacité volumétrique des mines peut varier de 75 à moins de 10%.
CHAP III: SYSTÈME DE VENTILATION
SOUTERRAIN
III-2/ Infrastructure des principales voix de ventilation
Résistance des mines: Contrôle des fuites
Une condition préalable est que toutes les portes, barrages, scellés et
croisements d’air doivent être construit et entretenu à un bon niveau. Un
barrage entre une entrée et un retour principaux qui ont été négligemment
percés afin d’insérer un tuyau ou un câble peut être une source de fuite
excessive. La raison en est la diminution spectaculaire de la résistance effective
au flux d’air lorsque les trajets d’écoulement sont connectés en parallèle. Pour n
barrages construits entre deux voies d’aérage adjacentes, leur résistance
effective combinée devient:
CHAP III: SYSTÈME DE VENTILATION
SOUTERRAIN
III-2/ Infrastructure des principales voix de ventilation

Résistance des mines: Contrôle des fuites


La figure ci dessous montre la réduction spectaculaire de la résistance
effective qui se produit lorsque le nombre de barrages augmente.

Dans de tels cas, il devient important


non seulement de maintenir des
barrages de bonne qualité mais
également de concevoir le système de
manière à minimiser les écarts de
pression entre les voies d’aérage.
CHAP III: SYSTÈME DE VENTILATION
SOUTERRAIN
III-2/ Infrastructure des principales voix de ventilation

Résistance des mines: Contrôle des fuites

La gestion de la pression d'air est un outil puissant pour contrôler les fuites
et, par conséquent, l'efficacité, l'efficacité volumétrique et les coûts d'un
système de ventilation. Il est particulièrement important pour les mines qui
sont sujettes à une combustion spontanée. Idéalement, la résistance au flux
d'air devrait être répartie équitablement entre les entrées et les retours. Dans
la pratique, on observe souvent des voies d’aérage de retour de section plus
petite que les entrées d'air et qui ont pu se détériorer car elles sont moins
fréquemment utilisées pour les déplacements ou le transport. Cela
augmentera les écarts de pression entre les entrées et les retours.
CHAP III: SYSTÈME DE VENTILATION
SOUTERRAIN
III-2/ Infrastructure des principales voix de ventilation

Direction du flux d’air

⚫Système antitropal: le flux


d'air et la roche transportée se
déplacent dans des directions
opposées
⚫Système homotropal: inversement

Le système homotropal garantit que


toute pollution générée par la roche
fragmentée le long du chemin de
transport passe directement hors de la
mine sans affecter les faces de travail.
CHAP III: SYSTÈME DE VENTILATION
SOUTERRAIN
III-2/ Infrastructure des principales voix de ventilation

Direction du flux d’air


Dans les mines qui impliquent
plusieurs connexions dans des Système de
chantiers inclinés, la ventilation Système ventilation
de descendante
ascendante peut être la seule ventilation
technique capable de contrôler ou ascendante
d'utiliser des effets de ventilation
naturels. La ventilation descendante
peut être utilisée sur des systèmes
miniers plus compacts tels que les
longues tailles et devient alors
normalement un système homotropal Direction du courant
avec de l'air et des minéraux d’air concernant
transportés se déplaçant vers le bas. l’inclinaison des voix
d’aérage
CHAP III: SYSTÈME DE VENTILATION
SOUTERRAIN
III-3/ Système quartier
Les schémas de ventilation souterraine desservant un ou plusieurs
quartiers d'une mine peuvent être divisés en deux grandes classifications
dont Chacun d'eux prend une diversité de configurations physiques selon le
type de mine et la disposition de la géologie locale.
⚫Système de ventilation Tube en U
L'air circule vers et à travers les
chantiers, puis revient le long des voies
de ventilation séparées des entrées par
des barrages et des portes.
CHAP III: SYSTÈME DE VENTILATION
SOUTERRAIN
III-3/ Système quartier

⚫Système de ventilation à flux traversant

Les entrées et les retours principaux


sont séparés géographiquement. Les
voies d’aérage adjacentes sont soit
toutes (ou principalement) des entrées
ou des retours et, par conséquent,
réduisent le nombre de voies de fuite.
CHAP III: SYSTÈME DE VENTILATION
SOUTERRAIN
III-3/ Système quartier

Travail personnel de l’étudiant

Thème: Système de ventilation et forme de gisement:

Groupe 1: Gisement stratifié

Groupe 2: Gisement de minerai

Travail à rendre et à exposer


CHAP III: SYSTÈME DE VENTILATION
SOUTERRAIN
III-3/ Système quartier
Exercice:
Un débit d'air de 15 m3 / s doit être passé à travers un conduit en
fibre de verre de 0,9 m de diamètre, 200 m de long, avec un
coude droit. D’après la documentation du fabricant, le facteur de
friction pour le conduit est de 0,0032 kg / m3. Calculez la
pression totale à développer par le ventilateur et la puissance du
ventilateur, en supposant une efficacité du ventilateur de 60% et
une densité de l'air de 1,2 kg / m3.
CHAP III: SYSTÈME DE VENTILATION
SOUTERRAIN
III-4/ Système de soufflage, d'aspiration et de chevauchement

⚫Système de soufflage

Le choix entre les dispositions de soufflage


et d'aspiration dépend principalement des
polluants les plus préoccupants, les
poussières, les gaz ou la chaleur.

Dans les mines chaudes, le système


soufflant fournit de l'air plus frais sur la face,
même en tenant compte de l’énergie
ajoutée par le ventilateur.
CHAP III: SYSTÈME DE VENTILATION
SOUTERRAIN
III-4/ Système de soufflage, d'aspiration et de chevauchement

⚫Système d'aspiration

Lorsque la poussière est le principal danger,


un système aspirant est préférable. L'air
pollué est aspiré directement dans le
conduit à l'extrémité frontale permettant à
l'air frais de circuler sur toute la longueur du
cul de sac. Cependant, l'absence d'effet de
jet entraîne un mauvais mélange de l'air.
CHAP III: SYSTÈME DE VENTILATION
SOUTERRAIN
III-4/ Système de soufflage, d'aspiration et de chevauchement
⚫Moteur à air

En plus des systèmes canalisés de ventilation auxiliaire conventionnels,


un certain nombre d'autres techniques peuvent être utilisées pour
améliorer ou contrôler le mouvement de l'air dans les zones localisées
d'une mine ou d'un tunnel.
Les ventilateurs à réaction, parfois appelés ventilateurs sans conduit, à
vortex ou à induction, sont des unités autonomes qui produisent un flux
d'air de sortie à vitesse relativement élevée. Le jet d'air produit deux
effets.
CHAP III: SYSTÈME DE VENTILATION
SOUTERRAIN
III-4/ Système de soufflage, d'aspiration et de chevauchement
⚫Moteur à air

Premièrement, la portée et l’intégrité du vortex d'air dépendent de la


vitesse à la sortie du ventilateur, de la taille du cul de sac et du fait que les
voies de ventilation sont un endroit aveugle ou font partie d'un système à
flux traversant.
Une ventilation satisfaisante et un mélange turbulent face à un grand cul
de sac peuvent être obtenus à partir d'un ventilateur à réaction situé à
100 m à l’extérieur. Deuxièmement, un effet d'induction se produit aux
limites extérieures du cône en expansion de l'air projeté.
CHAP III: SYSTÈME DE VENTILATION
SOUTERRAIN
III-4/ Système de soufflage, d'aspiration et de chevauchement
⚫Moteur à air
Cela entraîne un apport d'air supplémentaire de l'environnement
produisant un flux vers l'avant supérieur au flux d'air à travers le
ventilateur lui-même. La conversion de la pression de vitesse en pression
statique lorsque le panache d'air décélère génère également une véritable
pression de ventilation. Elle est rarement supérieure à une vingtaine de
pascals, mais elle est suffisante pour créer des flux d'air importants dans
les grandes voies de ventilation à faible résistance. L'effet d'induction
empêche une recirculation excessive à condition que l'air d'admission
entrant soit fourni à l'entrée du ventilateur.
CHAP III: SYSTÈME DE VENTILATION
SOUTERRAIN
III-4/ Système de soufflage, d'aspiration et de chevauchement
⚫Moteur à air

Les ventilateurs à réaction ont une application particulière dans les


grandes chambres et piliers et peuvent également être utilisés en série
pour favoriser la circulation de l'air dans les tunnels des véhicules.

Un flux d'air peut également être généré par un jet d'eau donnant
naissance à des ventilateurs de pulvérisation. À condition que l'eau de
service soit réfrigérée, les ventilateurs de pulvérisation sont également un
moyen efficace de refroidir l'air dans une zone de travail.
CHAP III: SYSTÈME DE VENTILATION
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III-4/ Système de soufflage, d'aspiration et de chevauchement
⚫La recirculation contrôlée

La concentration générale de gaz corporel, C, laissant toute région


ventilée d'une mine est donnée par

La valeur de C est tout à fait indépendante des voies d’écoulement de l'air


dans la région, y compris la recirculation. Il est vrai, bien sûr, que si le
débit d'air frais diminue alors que l’émission de gaz reste constante, la
concentration de gaz augmentera.
CHAP III: SYSTÈME DE VENTILATION
SOUTERRAIN
III-4/ Système de soufflage, d'aspiration et de chevauchement
⚫La recirculation contrôlée

La définition d'un système de recirculation partielle contrôlée est celle dans


laquelle une fraction contrôlée de l'air revenant d'une zone de travail est renvoyée
dans l'admission tandis que, en même temps, le débit d'air traversant la région est
surveillé pour garantir qu'il reste supérieur à une valeur minimale prédéterminée.
Les avantages de la recirculation partielle contrôlée résident dans les conditions
environnementales améliorées qu'elle peut fournir en ce qui concerne les gaz, la
poussière et la chaleur, ainsi que de permettre à l'exploitation minière de se
dérouler dans des zones d'une mine trop éloignées des connexions de surface
pour être ventilées économiquement par des moyens conventionnels.
CHAP III: SYSTÈME DE VENTILATION
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III-4/ Système de soufflage, d'aspiration et de chevauchement

⚫La recirculation contrôlée dans les galeries d’avancement

L'application la plus répandue de la recirculation contrôlée a été dans les


galeries d’avancement.
La figure suivante montre deux exemples d'un
système aspirant primaire configuré pour une
recirculation contrôlée. Dans les deux cas, un
débit d'air Qt (m3 / s) est disponible lors de la
dernière coupe transversale ouverte et
contient un débit de gaz de Gi (m3 / s). Un flux
d'air de Qh passe la galerie d’avancement où
s'ajoute une émission de gaz de Gh.
CHAP III: SYSTÈME DE VENTILATION
SOUTERRAIN
III-4/ Système de soufflage, d'aspiration et de chevauchement

⚫La recirculation contrôlée dans les galeries d’avancement


Essayons de trouver les concentrations
maximales générales de gaz corporel qui
se produiront dans les systèmes. En se
référant à la figure ci-contre et en utilisant
les emplacements A, B, C et D comme
indices d'identification, la concentration
fractionnelle de gaz, Cg, à la position D
(sortie du système) doit être
CHAP III: SYSTÈME DE VENTILATION
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III-4/ Système de soufflage, d'aspiration et de chevauchement

⚫La recirculation contrôlée dans les galeries d’avancement

(Dans ces relations, on suppose que le débit de gaz est beaucoup plus
petit que le débit d'air). Cependant, l'examen de la figure montre qu'il doit
également s'agir de la concentration de gaz aux emplacements A et B.
En particulier,
Le débit de gaz G = Concentration de gaz * débit d’air

Le débit de gaz dans le conduit Gc = GB + Gh doit être alors


CHAP III: SYSTÈME DE VENTILATION
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III-4/ Système de soufflage, d'aspiration et de chevauchement

⚫La recirculation contrôlée dans les galeries d’avancement

Par conséquent, la concentration des gaz dans les conduits est

Il s'agit de la concentration générale de gaz corporel la plus élevée qui


puisse se produire n'importe où dans le système illustré à la figure
Précédente. L'examen de cette équation montre que si les débits de gaz,
Gi et Gh, sont fixes et que l'alimentation en air frais, Qt, reste inchangée,
la concentration maximale générale de gaz corporel, CgC, doit chuter à
mesure que Qh augmente
CHAP III: SYSTÈME DE VENTILATION
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III-4/ Système de soufflage, d'aspiration et de chevauchement

⚫La recirculation contrôlée dans les galeries d’avancement

Dans un système conventionnel sans recirculation, le débit d'air pris dans


une galerie d’avancement est souvent limité à pas plus de la moitié de
celui disponible lors de la dernière coupe transversale ouverte, c'est-à-
dire Qh = 0,5 Qt. L'application de ces conditions à l’équation précédant
donne

⚫La recirculation commence lorsque Qh = Qt, donnant


CHAP III: SYSTÈME DE VENTILATION
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III-4/ Système de soufflage, d'aspiration et de chevauchement

⚫La recirculation contrôlée dans les galeries d’avancement


CgC doit être inférieure à toutes les valeurs supérieures de Qh, c'est-à-
dire des degrés de recirculation plus élevés. La comparaison des deux
équations précédant montre que dans cette configuration, la concentration
maximale générale de gaz corporel est toujours inférieure en utilisant une
recirculation contrôlée qu'avec un système conventionnel.
Une analyse similaire pour la concentration de poussière, Cd, sur le
système montré sur la figure précédente mais sans filtre à poussière
donne une expression analogue à celle du gaz.
CHAP III: SYSTÈME DE VENTILATION
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III-4/ Système de soufflage, d'aspiration et de chevauchement

⚫La recirculation contrôlée dans les galeries d’avancement


Encore une fois, on peut voir que la concentration maximale diminue
lorsque Qh augmente. Pour les poussières, il est plus pertinent d'indiquer
la concentration en position B, c'est-à-dire dans la longueur principale de
la galerie d’avancement: cela devient

Il est complètement indépendant de recirculation

Si les filtres illustrés à la figure précédente éliminent une fraction դ de la poussière dans le
conduit, il peut être démontré que les concentrations correspondantes deviennent

et
CHAP III: SYSTÈME DE VENTILATION
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III-5/ Système de recirculation de quartier
Ce système offre beaucoup des avantages particuliers en diminuant les
coûts de chauffage ou de refroidissement de l'air et pour les travaux
éloignés des connexions de surface

Considérons cette figure


avec:
Q = débit d’air
R = résistance
G = débit de gaz
P = pression de ventilation
Ventilateur transversal Ventilateur transversal
Ventilateur en ligne
et d’appoint combiné
CHAP III: SYSTÈME DE VENTILATION
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III-5/ Système de recirculation de quartier

Dans chaque cas, la ventilation traversante dans le secteur est


représentée par Qm avec Qc passant du retour à l'admission dans la
coupe transversale de recirculation, pour donner un flux d'air amélioré de
Qm + Qc dans les travaux. Le rapport F = Qc / (Qm + Qc) est appelé
fraction de recirculation. Le ventilateur qui crée la recirculation développe
une pression de pr tandis que les différences de pression appliquées à
travers les extrémités extérieures pour les trois systèmes représentés
sont respectivement po1, po2 et po3. Cela maintient les entrées et les
retours libres pour les déplacements et sans obstruction par les sas.
CHAP III: SYSTÈME DE VENTILATION
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III-5/ Système de recirculation de quartier

Placer le ventilateur dans cette position aura tendance à


diminuer le débit, Qm. Par conséquent, si le débit total doit
être maintenu, la pression différentielle appliquée doit être
augmentée de
Sans recirculation

Où Rm est la résistance combinée des conduites d’admission et de retour à :

Ces équations sont dérivées en additionnant les chutes de pression de frottement, p, autour de la trajectoire du réseau (indice m)
et du fonctionnement (indice w) et en appliquant la loi carrée p = RQ2, où R = résistance des voies de ventilation
CHAP III: SYSTÈME DE VENTILATION
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III-5/ Système de recirculation de quartier

Dans les trois cas de figure, la pression requise du ventilateur de


recirculation est donnée en additionnant les chutes de pression de friction
autour des chantiers et en coupe transversale

Dans ce système, la pression de ventilation appliquée à travers le quartier


peut être réduite de l'ampleur de la pression du ventilateur d'appoint pour
maintenir un Qm constant, c'est-à-dire :
CHAP III: SYSTÈME DE VENTILATION
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III-6/ Niveau de pollution
Bien que la concentration générale de gaz corporel quittant une zone soit
indépendante de la distribution du flux d'air à l’intérieur de la zone –
recirculation, tout flux d'air passant d'un retour à une voie d'air
d'admission peut affecter la qualité ainsi que la quantité d'air dans cette
admission.
En se référant à la figure précédente, supposons que l'air d'admission
entrant contienne un flux de gaz de Gi (m3 / s) et qu'une émission de gaz
constante de Gw se produise dans les chantiers. Dérivons les
expressions pour les concentrations générales de gaz corporel dans le
retour du chantier (position 2) et l'admission (position 1).
CHAP III: SYSTÈME DE VENTILATION
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III-6/ Niveau de pollution
La concentration de retour doit être la même que celle sortant du quartier
complet et dans la coupe transversale, en supposant aucune autre source
d'émission de gaz:

Ceci est indépendant du degré de recirculation

Pour déterminer la concentration de gaz dans l’admission en position 1, considérons


d’abord le débit de gaz passant à travers la coupe transversale.

Maintenant, le débit de gaz en position 1 est


CHAP III: SYSTÈME DE VENTILATION
SOUTERRAIN
III-6/ Niveau de pollution
La concentration correspondante est donnée en divisant par le débit d'air
correspondant, Qm + Qc, donnant

Cependant, si nous définissons la fraction de recirculation comme

Où, également,

Alors, l’équation devient


CHAP III: SYSTÈME DE VENTILATION
SOUTERRAIN
III-6/ Niveau de pollution

Cela vérifie l'attente intuitive que lorsque le degré de recirculation, F,


augmente, la concentration de gaz dans l'admission augmente
également. Cependant, comme F n'est jamais supérieur à 1, et en
comparant avec l’équation (4.15), nous pouvons voir que la concentration
de gaz d'admission ou de chantier ne peut jamais être supérieure à la
concentration de retour. Par conséquent, dans un système de
recirculation de quartier, la concentration générale de gaz corporel à
aucun endroit n'est supérieure à la concentration générale de retour avec
ou sans recirculation
CHAP III: SYSTÈME DE VENTILATION
SOUTERRAIN
III-6/ Niveau de pollution

Cela vérifie l'attente intuitive que lorsque le degré de recirculation, F,


augmente, la concentration de gaz dans l'admission augmente
également. Cependant, comme F n'est jamais supérieur à 1, et en
comparant avec l’équation (4.15), nous pouvons voir que la concentration
de gaz d'admission ou de chantier ne peut jamais être supérieure à la
concentration de retour. Par conséquent, dans un système de
recirculation de quartier, la concentration générale de gaz corporel à
aucun endroit n'est supérieure à la concentration générale de retour avec
ou sans recirculation.

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