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I- Introduction
Sans eau, il ne peut y avoir de vie (vie = qui est capable de réaliser des capacités d’absorption,
de reproduction, de sécrétion).
La vie est apparue dans l’eau, ce sont les bactéries qui sont apparus les premières et qui ont
organisé les premières activités synthétiques.
– Sève brute : eau + éléments minéraux → circule dans le XYLEME, distribution aux
différents organes
– Sève élaborée : eau + photoassimilats → circule dans le PHLOEME, distribution aux
différents organes
Photo = la lumière
Les végétaux convertissent les photons en sucre (oses, polysaccharides). Oses produit par la
photosynthèse (carbone inorganique converti en carbone organique). L'harmonie est la
collaboration des deux !
Circulation de l’eau dans la plante : absorption, conduction, transpiration
Si la plante absorbe l’eau, les parties aériennes doivent transpirer (transpiration foliaire), qui
met l’eau en mouvement dans le végétal. Quand il fait chaud, régulation de la transpiration
(statut hydrique) entre les capacités d’absorption et de transpiration.
Par défaut de pompe, comme le cœur, la transpiration foliaire permet d’aspirer l’eau et les
minéraux.
– l'activité métabolique : elle varie entre une intense activité au printemps, une forte
activité en été, une faible activité en automne et une absence d'activité en hiver
– statut hydrique de l'air : pas le même statut suivant l'environnement (sécheresse,
humidité)
– statut hydrique du sol : teneur en eau du sol
En moyenne, une plante absorbe et transpire son propre poids en eau par jour.
La production de biomasse végétale dépend de la disponibilité en eau.
La disponibilité représente l'absorption de l'eau par les plantes et non la présence d'eau. Plus le
nombre de jours d'eau suffisante augmente plus le rendement biomasse augmente.
Mais cela sature, il y a une limite de biomasse, à partir d'une certaine disponibilité en eau on
impacte plus positivement la production de biomasse. Lorsqu'il n'y a pas d'eau il n'y a pas de
vie, dans le même sens, plus il y a de l'eau (pluie) plus il y aura de production végétale.
C'est la plante qui nourrit l'humanité.
–Propriétés thermiques
–Solvant universel
–Cohésion : Elle est très importante dans la physiologie de la plante.
liaisons hydrogène et tension superficielle : ADSORPTION
C'est la possibilité pour des molécules d'eau de former des liaisons hydrogènes (20kJ par
molécule). Celles-ci sont beaucoup plus faibles qu'une liaison covalente (100kJ par molécule)
mais plus fortes
qu'une liaison transitoire (4kJ par molécule).
Les molécules d'eau s'attachent les unes aux autres, c'est la cohésion.
Dans un récipient on met de l'eau et on introduit un tube capillaire non poreux (tube dont le
diamètre est extrêmement faible), la cohésion permet aux molécules de rentrer et de monter
par capillarité dans le tube capillaire,donc il y a une possibilité d'absorption.
Dans la vie végétale c'est important car l'eau sera capable de monter à l'intérieur des vaisseaux
xylémiens (imperméable grâce à la lignine et fin). Si l'eau de façon naturelle peut monter dans
les vaisseaux, c'est comme dans le tube capillaire grâce à la cohésion.
Aucun élément sur terre ne peut échapper à la gravité omniprésente. Elle s'oppose à la
capillarité car c'est une force qui va vers le bas. La cohésion (propriété physico-chimique)
permet aux molécules
d'eau de s'opposer à la gravité.
Tension superficielle : L'eau a la tension la plus élevée. C'est comme une frontière physique
entre l'interface eau/air donc entre le milieu liquide et aérien.
La roche mère C est en profondeur dont la nature dépend de la géologie du lieu sur lequel on a
fait l'étude. Elle va lentement se fragmenter par des attaques physico-chimiques.
Par exemple, la présence de proton H+ qui attaque la roche, c'est une attaque chimique.
Mais aussi par la présence de l'eau (distension/rétraction), c'est une attaque physique.
C'est dans la partie A et dans la partie B que les végétaux vont se développer. La matière
organique qui symbolise la vie (cadavres animaux ou végétaux = litière) vont être détruit pour
faire l'humus par une étape d'humidification.
L'humus ou acide humique qui est chargé négativement.
Les complexes argilo-humiques sont la rencontre entre l'argile et l'humus. Ils permettent une
absorption d'eau, ils interviennent comme une petite éponge, la plante pourra prendre l'eau
seulement si elle vient la chercher sur les complexes argilo-humiques.
Dans un kilo de sol fertile → présence d'être vivant indispensable (mycète, bactérie ect..)
La taille des particules minérales intervient dans le piégeage de l'eau.
–Graviers, pierres, sables grossiers et fins : Ce sont des particules de plus de 50 um, friables
(destruction par les doigts) mais qui retiennent mal l'eau entre les pluies. Ces particules se
dessèchent rapidement et perdent leurs engrais par lessivage.
–Limon : Ce sont des particules de 2 à 50 um.
–Argile : Ce sont des particules de moins de 2 um qui retiennent beaucoup l'eau. Elles
peuvent se compacter (durcissement) et qui peuvent se saturer d'eau (manque d'oxygène).
* Lorsque la concentration en dioxygène dans le sol est normale, c'est la normoxie.
* La diminution de concentration en dioxygène dans le sol, c'est l'hypoxie.
* Lorsque la concentration en dioxygène dans le sol est nul, c'est l'anoxie.
On considère qu'un sol idéal devrait contenir 40% de sable, 40% de limon et 20% d'argile
•Ψs : potentiel de soluté ou potentiel osmotique égal à la pression osmotique mais de signe
opposé
On a donc Ψs = Ψo
On a donc YS= - P = YO
Rôle :
–maintien des structures, exemple : intégrité membranaire
–métabolisme → déroulement des réactions biologiques
–port dressé
–mouvements d'organes, de cellules, exemple : plantes dionées
–croissance
–circulation des nutriments, hormones et déchets
La teneur en eau du végétal se détermine après séchage (dessiccation) et à 60°C sous pression
réduite. C'est la comparaison entre la masse de matière fraîche (MF) et la masse de matière
sèche (MS).
Cette teneur est variable en fonction de l'espèce, de l'organe ou du stade de développement.
–eau libre : eau facilement mobilisable stockée dans la vacuole, la paroi pectocellulosique et
méats intercellulaires et dans les vaisseaux conducteurs
–eau liée :
- eau de constitution : eau dans les molécules
- eau d'imbibition : au niveau des colloïdes hydrophiles du cytoplasme
L'eau dans l'atmosphère est présente sous forme de gaz (vapeur). On détermine la teneur en
vapeur d'eau à saturation en g.m-3 variable selon la température. Si on introduit plus de vapeur
d’eau que le maximum que peut contenir le contenant, la vapeur se condense et donc devient
liquide. Plus on augmente la température, plus on peut introduire de vapeur d’eau dans le
contenant. On évalue ensuite l’humidité relative.
Importance de la température sur humidité ou sécheresse de l’air !!!
–Si la teneur en eau est égale à 8,65 g.m-3, HR = 50% à 20°C, l'humidité est moyenne donc
satisfaisante pour animaux et végétaux.
La fabrication de la sève brute se fait dans la racine car les poils absorbants (zone pilifère)
permettent l'absorption de l'eau et des minéraux dans le sol.
Lorsque le végétal vieillit, il y a disparition de la zone pilifère et installation d'une mycorhize.
Actuellement, 95% du monde végétal est sous forme de mycorhize (le champignon récupère
plus facilement l'eau dans les sols que la plante).
De plus, le champignon ne pourra atteindre sa reproduction sexuée que s'il est mycorhizé
(associé à une plante).
–La plante réduit le carbone grâce à la photosynthèse et elle en fournit à son champignon
symbiote (la plante est autotrophe au carbone alors que le champignon est hétérotrophe au
carbone
Soit sous forme de pression dans les vaisseaux conducteurs, poussée de l'eau entrant dans la
racine et/ou l'appel d'eau exercé par les parties aériennes = Appel Transitoire (sève brute sous
tension)
Comme dans le sol l'eau est plus ou moins liée, plus les forces de liaison sont élevées, plus Ψ a
une valeur faible.
Forces osmotiques liées à la présence d'ions minéraux récupérés dans le sol, aux ions
organiques (malate) et aux glucides solubles.
Plus la solution de la vacuole est concentrée, plus le potentiel osmotique a une valeur faible
(pareil pour le potentiel hydrique).
–0 = pas de pression
–sur ce diagramme on peut avoir une pression négative, impossible dans la vraie vie.
A- Le trajet horizontal
Pendant la transpiration, la vapeur d’eau qui se trouve dans les lacunes remplies d’air humide
diffuse vers l’Air extérieur, plus sec, en passant par les stomates (= face abaxiale) de la feuille.
Tout d’abord la vapeur d’eau perdue par transpiration est remplacée par l’évaporation de la
pellicule d’eau tapissant les cellules du mesophylle.
En raison de l’évaporation de la pellicule d’eau, l’interface air/eau s’enfonce dans la cellule et
devient de plus en plus concave. Cette courbure (les sucres pectiniques livrent l’eau à
l’Atmosphère) augmente la tension superficielle et la vitesse de transpiration.
La tension superficielle accrue, aspire l’eau.
C- La transpiration horizontale
A la sortie des vaisseaux xylémiens, l’eau va transiter Par osmose par une dizaine de cellules,
uniquement par un trajet apoplasmique et arrivera au niveau des cellules qui bordent les
espaces
intercellulaire.
La plus grande partie de l’eau sera vaporisée (chambre sous-stomatique), mais une autre partie
sera métabolisée (= photolyse de l’eau), et enfin une autre partie moindre sera utilisée pour
construire la sève élaborée (= photoassimilats + eau).
Il existe des végétaux capables de transpirer de l'eau liquide par des stomates spéciaux, les
stomates aquifères ou hydathodes. C'est un mécanisme peu répandu dans le monde végétal.
Exemple : Tomate ou Lierre
2- Les stomates
Mais dans la majorité des cas la transpiration est sous forme de vapeur d'eau par des stomates
ou stomates aérifères. Diapo 22 Le stomate contrôle les processus physiologique essentiel :
l'échange gazeux (absorption de CO2 qui autorise la photosynthèse), le rejet d'O2 dans le cadre
de la photosynthèse et le rejet d'H2O qui permet la mobilité des sèves.
Diapo 23 Ce sont des cellules suffisamment grandes pour être observées en microscopie
optique(0,2 μ). Un stomate se trouve dans une couche épidermique entre deux cellules de
garde.
Diapo 24 Les cellules de garde vont conditionnées le degrés d'ouverture du trou (ostiole :
orifice)entre elles deux.
La plante est immobile et doit s'adapter à son environnement. Si l'eau manque, les stomates se
ferment pour limiter la perte d'eau (plus rien n'entre, plus rien ne sort).
Les caractéristiques structurales (déterminées avec un microscope optique dont la puissance
de résolution = 0,2μ) des cellules de gardes :
–Dissymétrie pariétale (mise en évidence avec du rouge du Rhuténium qui colore les pectines
donc la paroi pecto-cellulosique) : la face au contact de l'ostiole est beaucoup plus épaisse
que la face opposée. Mécanistique : Rhéologie.
–Chlorophylliennes : elles possèdent des chloroplastes et sont capables de réaliser la
photosynthèse. Les autres cellules de l'épiderme n'ont pas de chloroplastes.
–Grande vacuole : capacité de mobiliser beaucoup d'eau
Les caractéristiques ultra-structurales (déterminées avec un microscope électronique dont la
puissance de résolution = 1 Å ) des cellules de gardes :
–Orientation radiale (perpendiculaire au plus grand axe de la cellule) des microfibrilles de
cellulose : Pas d'expansion latérale car les microfibrilles l'empêche mais seulement de
l'allongement (Cf Hopkins). Lorsque les cellules s'allongent, le trou s'ouvre.
La photosynthèse est faite par la plante. Le chargement phloémien est le fait qu'une cellule
source envoie les sucres dans le phloème par un mécanisme complexe. Le chargement en
photoassimilats (saccharose généralement, osmotiquement actif) augmente la pression
osmotique de la cellule du phloème, diminue son potentiel hydrique, l'eau se déplacera du
xylème vers le phloème (absorption de l'eau xylèmienne par le phloème).
Au niveau d'un puits, la cellule va nécessiter un apport de sucres donc le mouvement du sucre
est à l'opposé du chargement phloémien, c'est le déchargement phloémien (cellule puits
absorbe des sucres), le potentiel hydrique augmente, l'eau retourne vers la cellule xylèmienne.
C'est la conduction de l'eau dans le xylème qui met en mouvement le phloème.