Vous êtes sur la page 1sur 19

GENERALITES SUR LE GISEMENT DE MUTANDA

Localisation
La concession de mutanda se trouve à 43km à l’Est de la ville de kolwezi à 2km de la
route kolwezi-likasi à 1.5km de la riviere kando et à 1.3km de la voie ferrée Kolwezi
Lubumbashi. Elle est situé entre les longitudes Est 25⁰ 35’ et 24⁰ 50’, et les latitudes 10⁰ 42’
et 10⁰ 50’ dans les polygones de kanuri ; avec une altitude moyenne de mutanda est 144km.

Fugure 1 : localisation de la concession de MUTANDA MINING

Hydrographie et hydrogéologie
Dans la concession de mutanda ,il n’existe pas de cours d’eaux mais néanmoins le
terrain est tel que quand il pleut toutes les eaux sont dirigées vers la rivière kando qui est un
affluent du fleuve lualaba.
Les eaux de pluie ruissellent vers la rivière kendo tandis qu’une autre partie s’infiltre
au travers de la formation perméable et rejoint ensuite la nappe phréatique ; le niveau de la
nappe est au tour d’une altitude de 1280m par rapport au niveau de la mer.

Climat et végétation
Le climat de la région de mutanda est du type tropical caractérisé par une succession
de deux saisons de durée inégal : une saison de pluie de 7 à 8 mois et une saison sèche de 4 à
5 mois.
La végétation est aussi caractérisée par deux types : une savane boisée qui est une
forée clair dont les essences atteignent parfois 15 à 20m de hauteur ce qui justifie la longue
saison de pluie.
Aperçu géologique

a. Introduction
Le Katanguien constitue dans le sud du Katanga une succession sédimentaire
concordante, déposée durant la période, ou une partie une période séparant l’orogenèse
ibérienne de l’ultime phase de l’orogenèse katanguienne, soit entre 1.300 et 620 millions
d’années (A. FRANÇOIS, 1973)
Le katanguien affleure au sud de la chaine kibarienne, plus précisément au sud , au
centre et au nord du Katanga .On y observe au nord ,le katanguien tabulaire comprenant les
plateaux de Biano au nord-ouest et celui de kundelungu au nord-est et au sud .Le katanguien
plissé communément appelé, Arc lufilien, qui part de la Zambie jusqu’à Kolwezi et en
Angola.
Le projet 450 (mil) intitule protozoїc sédimentaire base metal deposits of westen
Gondwana de IGCP (International Geological Corrélation Program) a approuvé la nouvelle
nomenclature de la litho-stratigraphie du katanguien.
Dans cette nomenclature, les formations du précambrien comprenant le complexe de
base, le Kibarien et Katanguien deviennent super groupe. Les super groupes deviennent
(Rohan, Nouba et Kundelengu pour le Katanguien) et les anciens groupes sont nommés sous-
groupe (R.A.T, Mines, Dipeta, Mwansya, Muombo(LIKASI), Monwezi, Kalubo et Biano
(Plateaux)), et en fin viennent les formations (KONGOLO, 2015).

b. Stratigraphie du katanguien
Deux mixités divisent ce système en trois groupes: le Roan (R) à la base, surmonté
par le Nguba (Ng), puis le Kundelungu (ku). Chaque groupe est divisé en sous-groupe,
subdivisée eux-mêmes en formation (FRANÇOIS, 1987 ; CAILTEUX et al, 1994)
Le Roan s’est déposé en milieu lagunaire, d’abord oxydant (R.1), puis plus ou moins
réducteur (du R.2 au R.3). Il est formé d’une succession de formation micro gréseuse
dolomitique et d’ensembles complexes comprenant des dolomies, des shales et des grés
dolomitique. Il présente, à quelque niveau déterminé, des lacunes qui pourraient être dues au
fluage et à la dissolution des couches évaporitiques. Il s’observe sous plusieurs facies
différents. Sa puissance totale reste inconnue ; elle pourrait dépasser 1 500m (FRANÇOIS,
1987). Le Nguba et le Kundelungu se sont déposés en milieu marin, tantôt oxydant, tantôt
réducteur. Ils sont essentiellement terrigènes, avec quelques horizons dolomitiques ou
calcareux. Ils s’observent aussi sous ^plusieurs facies différents. Les épaisseurs varient
beaucoup, surtout pour le Nguba : 630 m au nord, 3 500 m au sud (FRANÇOIS, 1987 ;
CAILTEUX et al, 1994).
Voici la subdivision limitée aux formations du super groupe katanguien dans (CHABU. 2003)
Tableau 2 les formations du super groupe katanguien
1.3.1. Description de différentes formations
1.1.3.1. Le KUNDELUNGU (Ku)
Il est subdivisé en trois : Ku.3, Ku.2 et Ku.1 :

1) Ku.2 : il est divisé en deux formations :

 Ku.2.2 : grès argileux, shales gréseux et shales argileux alternant.


Ces roches sont assez carbonatées (ciment dolomitique ou
dolomitico-calcareux), très micacées, oligistiféres, de teinte lilas,
violacée ou beige. Le litage est souvent irrégulier.
 Ku.2.1 : grès argileux avec laies et bancs d’arkose dolomitique a
grain moyen, claire. Un banc de calcaire a cherts.

2) Ku.1 : il est subdivisé en trois : ks.1.3, ks.1.2 et Ks.1.1.


a) Ks.1.3 : il est subdivise en deux sous- groupes : ks.1.3.1 et ks.1.3.2.
 Ks.1.3.1 : grès argilo-dolomitique a laies de shale, très micacés,
oligistiferes, a litage souvent irrégulier. Teinte gris violacé a lilas.
Bancs de macigno violacé ;
 Ks.1.3.2 : calcaire franc souvent oolithique, a litage irrégulier,
avec bancs de macigno de couleur gris-violacé.

b) Ks.1.2 : il est subdivisé en deux : le ks.1.2.1 et ks.1.2.2.


 Ks.1.2.2 : c’est un shale argileux ou gréseux, assez très carbonaté,
finement ou grossièrement lité, gris vert ou gris violace. Présence de
macigno a ciment calco- dolomitique abondant, bien micacé.
 Ks.1.2.1 : c’est une dolomie calcareuse assez pure ou impure a pate
microgrenue englobant de grands cristaux de dolomie, de quartz, de
paillette de muscovite et des oxydes de fer.

C) ks.1.1 : c’est une tillite a petits éléments (petit conglomérat) plus ou moins
abondants, sans classement ni orientation, constitué de quartz, quartzite, shale. C’est une
tillite à pate de shale argileux ou gréseux assez dolomitique, massif, gris violace.

1.3.1.2. Le NGUBA (Ng)

Appelé jadis Kundelungu inferieur (Ki), le Nguba est subdivise en deux : le Ng.1
et le Ng.2.
1) Le Ng.2 : Dolomie grise, mauve et blanche alternant avec des bancs de
shales gris et vert (série récurrente), shale avec microgrès dolomitiques au
sommet.

2) Le Ng.1 : il est subdivisé en trois : le Ng.1.1, le Ng.1.2 et le Ng.1.3.


a. Le Ng1.3 : c’est une argilite massive de couleur gris mauve a gris
brunâtre, présence de l’oligiste.

b. Le Ng.1.2 : il est subdivisé en deux : le Ng.1.2.1 et Ng.1.2.2 Ng.1.2.2 :


Dolomie et calcaire dolomitique francs.

Ng.1.2.1 : shale fin peu dolomitique a rubanage régulier ;


c. Le Ng.1.1 : c’est une argilite ou pelite, massive, a éléments subarrondis.
Il est aussi appelé grand conglomérat ou tillite ; sa couleur varie entre le
gris -clair et le grisverdâtre parfois gris- rougeâtre.
1.3.1.3. Le ROAN

Le ROAN est un groupe le plus ancien du système Katanguien avec une


épaisseur de plus de 1000m ; il est subdivisé en quatre sous-groupes, de bas on a : le R4
(MWASHYA), le R.3 (Dipeta), le R.2 (groupe des mines), et R.1(R.A.T.), qui sont
aussi subdivisés en formations (FRANCOIS ,1976).

1.3.1.3.1 Le R.4 ou Le MWASHYA

Cet ensemble est communément appelle « série de Mwashya » ; il est subdivisé en


deux : R.4.2. (Mwashya superieur) et R.4.1(Mwashya inferieur).

1) R.4.2 : c’est une alternance des shales argileux finement lites vers le
haut, gréseux et en bancs minces vers le bas. Teinte gris- vert ou lilas.

2) R.4.1 : c’est une alternance des shales argileux, mais souvent noduleux,
et de dolomies altérées en roche siliceuses diverses, avec horizon de jaspe,
d’hématite et a oolithes.

1.3.1.3.2 Le R.3 ou ROAN 3

La stratigraphie de ce sous -groupe est encore mal connue. Il contient en effet


des niveaux incompétents qui se sont disloque par suite des efforts tectoniques. D’où de
nombreuses failles qui interrompent la succession des couches et empêchent
établissement d’une échelle stratigraphique complète. Il est nommé communément
Dipeta et comprend deux formations :

a. R.3.2 : Dolomies avec intercalations de grès et de grès feldspathiques ;


b. R.3.1 : shale a cailloutis ou grès fins feldspathiques.
1.3.1.3.3 Le R2 ou ROAN 2

C’est l’ensemble le mieux connu du Katanguien : il recèle les principaux


gisements cuprocobaltifères ; il se nomme communément faisceau des mines ou série
des mines ; il comprend les composantes ci-après :

a) Les calcaires à minéraux noirs (CMN) : ils sont subdivisés en deux : CMN
superieur et CMN inferieur.

a) CMN superieur : Argilite gréso-dolomitique, massive et/ou stratifiée


jaunâtre, noirâtre, blanchâtre et /ou rosâtre talqueuse et/ou sableuse très altérée
limonitisée et ferrugineuse parfois, avec bancs de dolomies graphiteuses
quartzitiques fracturées.

b) CMN inferieur : Dolomie stratifier argileuse carbonée noire grisâtre


fracturée calcareuse avec vaines de quartz, altérée en argilite noire jaunâtre, brun
ocre a cherts noir ; alternée de dolomie argileuse et schiste dolomitique plus au
moins graphiteux non ou peu micacé- localement deux horizons a collénia, un
horizon a poudingue graphioïde.

b) les shales dolomitiques supérieurs (SDS) : ils sont subdivisés en cinq groupes :

SD3a : c’est un shale dolomitique micro gréseux, subdivise en trois


dont SD3a SD3a et SD3a la stratification est fine et régulière, de
couleur gris clair a gris verdâtres. Par contre le SD3a est de couleur gris
blanchâtre.

SD2d : c’est un shale dolomitique graphiteux, a la starification


millimétrique a centimétrique, de couleur gris noir a gris sombre, se
débite aussi facilement en plaquette.

SD2e : c’est une dolomitique, q stratification fine et régulière, de


couleur gris clair a gris verdâtre

SD2b : c’est une dolomie a collénia (stromatolithe), de couleur gris


clair, massive, alternant avec un shale dolomitique, gris clair, a
stratification fine et régulière

SD2a : shale dolomitique graphiteux, finement lité, de couleur gris noir


a gris sombre, parfois gris clair et se débite facilement en plaquette.

SD 1b (B.O.M.Z) : (Black Ore Mineralized Zone) shale Dolomitique


massif gris-noir altère en argilite grisâtre, jaunâtre et/ou verdâtre souvent
minéralisé en sulfure et en oxyde. Le B.O.M.Z. est une dolomie
cristalline, massive, de couleur gris- sombre ; il est dur, cohérent, bon et
compact.
SD 1a (SDB) : shales Argilo-dolomitiques stratifie de couleur lits
bleutés alternant avec des lits gris noirs ; présence des petits nodules
aplatis, de teinte gris-clair stratifie en grand bancs minéralisé en sulfure
et en oxyde.
c) Les roches siliceuses cellulaires (RSC) : c’est une dolomie siliceuse
cellulaire, massive avec présence des vacuoles ou caries, de couleur gris-blanchâtre a
blanchâtre.

d) La RSF : Roche siliceuse feuilletée, elle est subdivisée en deux :


 La RSF dolomitique : c’est une dolomie siliceuse feuilletée, e
stratifications millimétriques a centimétriques (la stratification est
régulière et très compilée), sa couleur est grise a gris- clair ;

 La RSF siliceuse : c’est une dolomie siliceuse feuilletée, a


stratifications ondulées, de couleur gris-clair a gris.

e) La D. Strat : c’est une dolomie stratifiée, a stratifications centimétriques a


décimétriques ; elle renferme des nodules oreilles et sa couleur est gris-sombre.

f) La R.A.T. grise : c’est un microgrès dolomitique, massif, de couleur variant


entre le gris clair et verdâtre ; son épaisseur varie entre 3 à 5m.

g) Brèche de la R.A.T grise : elle est constituée d’un seul élément ; elle est
minéralisée, son ciment est argileux et son épaisseur varie ente 5.0 a 1m.

Remarques

Le SD 1b (B.O. M.Z) et le SD la (SDS) constituent L’Ore-Body-Superieur


(OBS) ;
La RSF, D. strat et R.A.T. grise constitue l’Ore-Body-
Inferieur (OBI) ;
Entre le OBI et RSC il y a une formation de RSC minéralisée, d’une épaisseur
de plus ou moins 2 a 3m ;

La RSC sépare l’OBI de l’OBS.

1.3.13.4 Le ROAN 1 ou R1

Appelé communément R.A.T. (Roches Argilo- talqueuses), ce sous-groupe est assez


mal connu, pour les raisons suivantes (FRANCOIS ,1973) :

• Il est formé des roches tendres ;


• Il se trouve normalement sous les ores-bodies ;
• Il est toujours fortement tectonisé ;
• Sa base est inconnue.

Il est subdivisé en trois formations :

1) R1.3 : c’est un microgrès dolomitique, massif, de couleur gris


violacé a gris mauve, présence d’oxyde brun, présence d’oligiste.

2) R1.2 : cette formation n’est pas aussi bien connue ;


3) R1.1 : cette formation, n’est pas bien connue jusqu’à ce jour.

En outre, quelques grandes cassures plus ou moins longitudinales sont nées dans
couverture de Nguba et de Kundelungu, après chacune des phases de plissement. Elles
sont soulignées par du Roan remonte de la profondeur (extrusion) (voir figure)

Finalement, quelle que soit sa situation (dans les axes d’anticlinaux, a la base du
charriage ou des chevauchements, dans les extrusions), le Roan est toujours disloqué en
une méga brèche, avec des fragments de R.2 ou de R.3 souvent très long, entoures par
des roches micro gréseuses bréchiées appartenant au R.1 ou R.3. Cette structure est
probablement due à la présence des couches évaporitiques dans le Roan.
1.4 Géologie régionale

Le gisement de cuivre-cobalt se trouve dans la partie inférieure du Néo


protérozoïque katanguien, une succession sédimentaire qui s’étend sur plus de
700km de longueur, de la

Zambie a la province du Katanga (RDC), et sur 150 km de largeur. Il fait partie


d’une poussée et de ceinture connue sous le nom de l’arc lufilian (figure2)

Il a les mêmes caractéristiques que la plupart des gisements du copperbelt, dans la


mesure où il est stratiforme et contient des associations des carburantes. La province
cuprifère du Katanga est délimitée au nord par une zone de perturbation majeure
mais dans le sud, elle repose sur un sol près-katangais (figure2)

Group

than Ma
Glacial dianmctite

Glac:taE diamz;ute
tvta

Ma)
Figure 3. Structure de I 'Arc Lufilien

Les dépôts de cuivre-cobalt de MUTANDA en Afrique sont typiques a ceux qui


constituent le copperbelt congolo-zambien. Ils sont situés au sommet d’une structure
géologique appelée arc lufilien, ceinture de plissement d’une longueur de 500km qui
d’étend de KOLWEZI en RDC à Luanshya en Zambie

Ces dépotes du cuivre-cobalt se trouvent à la base d’une épaisse succession des


roches sédimentaires appartenant au super groupe appelé katanguien d’Age
protézoïque plus ou moins de 750Ma.

La géologie générale de la RDC est constituée de quatre divisions à savoir :


➢ Le Bassement complexe 3200-1300 Ma ;
➢ Le super-Groupe Katanga 1050-650Ma ;
➢ Le super-Groupe Karoo 350-150Ma ; ➢ Le groupe Kalahari 150Ma-
recent.
Le Bassement complexe comprend des méta sédimentaires LUFUBU schistes
sur la cote zambienne et des roches granitiques intrusives touchées par plusieurs
évènements tectoniques (2800-1800Ma et 1400-1000Ma).

Le super-groupe Katanga couvre une période de temps approximative de plus


moins
850 à 600Ma. La séquence couvre le Bassement complexe et d’autres roches. Le
supergroupe Katanga a été divise (de bas en haut) en trois groupes :

•Le groupe de Roan (compose de quatre formation successives) ;


•Le groupe Nguba ;
•Le groupe de kundelungu.

Les roches katangaises se composent de plusieurs milliers de mètres des roches


sédimentaires plissées pendant la phase principale d’orogenèse lufilienne.

Les études géologiques menées au Katanga par bien l’auteurs dont François (1987),
cahen (1954), lefebvre (1973), Ngongo (1975) et Demesmaeker (1993), révèlent la
présence de deux grands ensembles qui sont :

Les formations des soubassements généralement métamorphisées et plissées


d’Age protérozoïque ;

Les formations de couvertures tabulaires déposées au phanérozoïque (couverture


et les dépôts superficiels récents).

1.4.1. Le katanguien

Le super groupe du katanguien est subdivise en trois groupes sépares par


deux conglomérats, il est constitué de la base au sommet par :

• Le groupe de Roan ;
• Le groupe de Nguba ;
• Le groupe de kundelungu.

Le grand conglomérat est dans le Nguba et le petit dans le kundulungu et


comprend les parties les plus orientales de l’Angola, le nord-ouest de la Zambie et le sud
de la RDC.
La plupart des gisements de cuivre et de cobalt connus au Katanga sont situés dans l’arc
lufilien.
Et l’on note que toutes les mines qui s’y trouvent appartiennent au lambeau de
KOLWEZI, cette énorme lentille de Roan, longue de 23km, large de 10km et l’épaisseur
de 1200m, a été cartographie en surface et explorée en profondeur par certaines
minéralisation cuprocobaltifères sauf remaniement supergène, celle-ci se trouvant dans
deux ore bodies stratiformes. Les gisements stratiformes tels que Ruashi, Kinsenda et
Lubembe de metorex et ses filiales, Kipoi de Tiger Ressources, Kinsevere de MMG,
Lupoto de Kalumines, Etoile de chemaf,

Kambove de la Gécamines, Frontier, Kakanda, Menda et Kalukundi d’ERG, Tenke-


Fungurume de TFM, MUTANDA, KOV et Kamoto de MUMI/KCC/Glencore, Mutoshi
de la Gecamines, Kamoa d’Ivanhoé et kalongwe de Régal Ressources sont tous situes
dans une géologie similaire.

Un type des gisements polymétallique diffèrent se trouve à KIPUSHI, KENGERE et


LOMBE, qui sont des intrusions le long des zones tectoniques minéralisées de l’arc
lufilien ; les minerais de manganèse sont contenus dans les calcaires et dolomies a
KISENGE qui sont situés au bassement complexe.

La plupart des occurrences d’or au Katanga sont situées dans l’ouest de la province et
sont associés aux roches archéennes du bassement complexe (KISENGE / MPOKOTO
et SANDOA). Il y a quelque occurrence d’or dans la région du lac Tanganyika qui sont
situées dans des roches très cisaillées du super groupe.

Il y a des nombreux dépôts contenant de l’étain, du coltan, des terres rares et du lithium
situes dans la ceinture kibarienne entre le nord de KOLWEZI et la province du sud
Kivu. Le charbon peut être trouver au nord de LUBUDI, et à Luena. Au cours de ces
dernières années, des efforts ont été faits pour évaluer le potentiel de calcaire de la
région. En dehors zones calcaires traditionnelles à LIKASI et LUBUDI, quelques
nouveaux gisements ont était évaluer a sakania, au sud de LUBUMBASHI et au nord de
KOLWEZI.
1.4.2. La géologie de MUTANDA

LA faille de KANSUKI commence à partir de KOLWEZI précisément à


partir de
Kamoa jusqu’au niveau de Musompo ou elle fait deux bifurcations : Faille de
KANSUKI Nord et Faille de KANSUKI Sud et toutes les deux se referment au
niveau de Pumpi pour donner naissance au gisement de TFM. Le gisement de
MUTANDA se trouve dans la faille de KANSUKI Sud en forme d’écailles.

1.4.2.1 stratigraphies

D’une manière générale, les unités stratigraphiques majeures de


MUTANDA appartiennent au précambrien A.

Le gisement de MUTANDA est un gisement sédimentaire stratiforme et


s’exploite à ciel ouvert ; Trois mines sont en exploitation : central pit, central
Northwest pit et East pit (Golf) ; il est à noter que la CNW-pit est actuellement
en racarrage. L’exploitation est en train d’évoluer dans le but de réunir toutes ces
mines.
MUTANDA se trouve dans le super groupe katanguien et sa stratigraphie
s’étend du Nguba jusqu’au R.3.
En général, la stratigraphie de toutes ses mines est constituée
principalement des formations des Nguba 1.3 et 1.1 de Mwashya (R.4) et de
Dipeta (R.3) (voir figure).

Le gisement de cuivre-cobalt de MUTANDA se trouve localise dans la


faille sud de KANSUKI. Il fait partie d’une poussée et de la ceinture connue
sous le nom de l’arc lufilien. Il a les mêmes caractéristiques que la plupart des
gisements du copperbelt, dans la mesure où il est stratiforme et contient des
associations de carbonates.

Suivant une coupe théorique, du nord au sud, nous avons les formations ci-
après :

➢ Ng1.3
➢ Brèches de Ng1.3/Ng1.1
➢ Ng1.1 ou Tillite du facies de KYAVIE
➢ Méga brèches de R4/R3/Ng1.2/Ng1.1 ➢ Ng1.1 du facies de
MENDA.

1.4.2.2 Description des formations rencontrées a MUTANDA

Les formations rencontrées dans les trois mines de MUTANDA peuvent être

décrites de la manière suivante : 1.4.2.2.1 Le NGUBA

a) Le Ng1.1

Le Ng1.1 est une argilite ou pelite, massive avec des éléments subarrondis
soudes par d’autres minéraux qui composent son ciment. Il est aussi appelé grand
conglomérat ou mixité et sa couleur varie entre le gris-clair et le gris-verdâtre, parfois
gris-rougeâtre. Il est minéralisé en Cu et Co, et est rarement stratifie. Il y a deux facies
de Ng1.1 : Facies de MENDA et Facies de KYAVIE ; dans le facies de MENDA, on y
trouve des horizons gréseux alors que dans le facies de KYAVIE il n’y a rien d’où le
NGUBA de KYAVIE est minéralisé que celui de MENDA. MUTANDA est un
gisement épigénétique et syngénésique :
c) Le Ng1.3

Le Ng1.3 : est une argilite massive ou vaguement stratifiée de couleur gris-mauve a


grisbrunâtre, avec présence de l’oligiste dans les cassures.

1.4.2.2.2 Le MWASHYA (R.4)

a) Le MWASHYA inferieur (R.4.1)


C’est une alternance des shales dolomitiques, de couleur gris-sombre,
grossièrement et régulièrement lites, et des dolomies, non ou vaguement lités. Il
est très minéralisé en Cu et en Co, et c’est d’ailleurs la que se passe
d’exploitation de MUTANDA.

Le MWASHYA superieur est caractérise par trois éléments indicateurs :


l’horizon a hématite, la dolomie a oolithes et la dolomie a jaspes.

b) MWASHYA superieur (R.4.2)


C’est une alternance des shales argileux, de couleur gris-verdâtre, finement lites,
et des dolomies siliceuses ; il se trouve dans le sommet de la colline de
MUTANDA.

1.4.2.2.3 Le DIPETA (R.3)

Le DIPETA (RGS) est constitué des shales gréseux massif, rarement


stratifiée, de couleur gris-acier ou gris-violace, et brunâtres ou jaunâtre après altération.
Il présente du talc et d’oligiste.
1.4.2.4 Minéralisation

A MUTANDA, la minéralisation est plus importante dans les brèches ; elle est
disséminée et fissurelle. Elle est rencontrée dans les formations suivantes :

• Le R.4.1 (MWASHYA Inferieur) c’est ici qu’il y a la grande minéralisation


du gisement et ou l’exploitation se passe ;

• Le Ng1.1 et le R.3, sont minéralises par contamination dans les contacts avec
le R.4.2.

En général, le Ng1.1 a une faible minéralisation, c’est-à-dire stérile comme à


LUBUMBASHI mais celui rencontre a TILWEMBE, DEZIWA et a
MUTUNDA, précisément dans la carrière centrale Nord-Ouest présente une
minéralisation suite à la présence des minerais oxydes et sulfures dans la faille
de KANSUKI (J.I. KABAMBA,

2009)
Cette minéralisation est répartie en trois phases : la phase oxydée (altérée), la
phase intermédiaire (de transition) et la phase dolomitique ou sulfurée.

1.4.2.4.1 la phase oxydée (altérée)

C’est une phase au cours de laquelle la roche est pourrie sous l’influence des
conditions météorique : les eaux de pluie (acides), le vent, la température, la dilatation et
le refroidissement des roches ; elle part de la surface jusqu’à plus ou moins 80m de
profondeur les minéraux rencontres dans cette phase sont :

• La Malachies : CU(OH)Co et toutes ses variétés entre autres :


malachites, fibreuses, zonaires, la stalactite et malachites en rognon.

• Heterogenies: (Co, Cu), O, OH,


• La chrysocolle,
• La katanguite,
• Un peu de shattuckite,
• L’azurite :2Cu
• L’oligiste : Feo
Les principaux minéraux d’oxyde de cuivre sont la malachite (CuCo (OH)) et
la pseudo malachite (un phosphate hydrate de cuivre- Cu (PO)(OH), avec
l’hétérogénéité (CuoOOH) comme principal minéral de cobalt. La gangue est
composée essentiellement de quartz, de chlorites, de mica (illite). Il n’y a pas
d’uranium dans les oxydes.

• En général, la malachite est plus abondante. De très petites quantités de


chalcosine
(Cu2S) sont présentes, généralement sous forme d’inclusions dans la machine.
Il y a des traces de chalcopyrite qui se présentent uniquement comme
occlusion dans les grains de quartz.

• L’hétérogénéité, ou plus exactement la lithiophorite (Co, Mn) O(OH),


déterminée sur base de la teneur en manganèse des minerais, est le
principal minéral de cobalt.
1.4.2.4.2. La phase intermédiaire (de transition)

Cette dernière sépare la phase oxydée et sulfure, elle a une épaisseur de 20 à 30m
; on y trouve :

• Le sel rose de cobalt


• Le cuivre natif ainsi que quelques éléments de la phase oxydée et de la
phase dolomitique ou sulfurée qui peuvent accompagner ces deux
indicateurs principaux.

1.4.2.4.3. La phase dolomitique ou sulfurée

C’est une phase au cours de laquelle la dolomie est à ; l’état saine. Cette phase
est caractérisée par les minéraux suivants :

• La chalcosine : Cu2S
• La bornite : Cu5FeS4
• La chalcopyrite : CuFeS2 ;
• La pyrite : FeS2 ;
• La corrolite : CuCo2S4 ;
• L’hématite : alpha Fe2 O3 ;
• L’oligiste : Fe2O3
• La goethite : alpha Fe+ 3O(OH)
Minéral Valable Materials Formule

Valorisable Malachite copper

Pseudo malachite copper

Hétérogéniste cobalt

Lithiophorite cobalt

Gangue Quartz

Chlorite

Illite

Hématite

Goethite

Cabbsite

Kaolinite

Tableau classification des minéraux valorisables ainsi que ceux de la gangue

1.4.2.5 Méthode d’exploitation

Le gisement de la carrière centrale est exploité à ciel ouvert par la méthode de


fosses emboitées. La mine centrale évolue en deux phases : la phase 1 au sud-est et la
phase 2 au nordouest.

Les éléments fondamentaux de la mine de la carrière centrale ont pour dimension :


hauteur de gradin 10m, banquette de sécurité 5 à 6 m. angle de talus des gradin 45 à 60
degrés ; la profondeur actuelle de la mine est d’environ 200m.

Vous aimerez peut-être aussi