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Analyse mathématique L2 HIGH-TECH/U-Auben

Désiré Ouédraogo

2019-2020
ii
Sommaire
Sommaire v
1 Séries numériques réelles 3
2 Fonctions à deux variables 7
3 Suites et Séries de fonctions 11
4 Les séries de Fourier 17
5 Les Transformées de Laplace 21

iii
iv
Table des matières
Sommaire v
1 Séries numériques réelles 3
1.0.1 Généralités . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
1.0.2 Séries à termes positifs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
1.0.3 Séries alternées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
1.0.4 Séries à termes quelconques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
2 Fonctions à deux variables 7
2.0.1 Généralités . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
2.0.2 Dérivées partielles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
2.0.3 Extremums . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
3 Suites et Séries de fonctions 11
3.1 Suites de fonctions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
3.2 Séries de fonctions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
3.3 Séries entières . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
3.4 Fonctions développables en séries entières . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
4 Les séries de Fourier 17
4.1 Dénition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
4.2 Forme complexe de la décomposition en série de Fourier . . . . . . . . . . . . . . 18
4.3 Les séries de sinus et de cosinus . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
4.4 Fonctions périodiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
4.5 Spectre et harmoniques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19
5 Les Transformées de Laplace 21
5.1 Dénition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21
5.2 Propriétés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21
5.2.1 Théorème de la valeur initiale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21
5.2.2 Théorème de la valeur nale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21
5.3 Region de convergence ROC . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22
Table des matières

v
vi
1
2
Chapitre 1

Séries numériques réelles


1.0.1 Généralités
Dénition 1.0.1. On appelle série numérique et on note X U la donnée de deux suites numé-n

riques (U ) et (S ) telles que S = X U , ∀n ∈ N. U est le terme général et (S ) est la suite


k=n
n n n k n n

des sommes partielles de la série. k=0

Proposition 1.0.2.
U0 = S0 , et U n = Sn − Sn−1 , ∀n ∈ N∗
.
Remarque 1.0.3. Si U est le premier terme de la suite, alors
1

, et U
k=n
X
Sn = Uk , ∀n ∈ N∗ ; U1 = S1 n = Sn − Sn−1 , ∀n ≥ 2

.
k=1

Exercice 1.0.4. Déterminer le terme général de la série X U sachant que la suite de ses
sommes (S ) partielles est dénie par :
n
n

1. S = n +2 1 .
n

2. S = n1 .
n

3. S = n2n+ 1 .
n

Dénition 1.0.5. Si (S ) converge alors on dit que la série U converge et on appelle somme
X
n n

de X U , la limite de (S ). X
n n

Sinon alors on dit que la série U diverge. n

Remarque 1.0.6. Si lim S = S ∈ R, alors on dit que S est la somme de la série U et on


X
n n

note X U = S.
n=+∞
n
n=0

Exercice 1.0.7. Déterminer la nature de la série X U sachant que la suite de ses sommes
(S ) partielles est dénie par :
n
n

3
CHAPITRE 1. SÉRIES NUMÉRIQUES RÉELLES

1. S n =
n+1
2
.
2. S n =
1
n
.
3. S n =
2n
n+1
.
Proposition 1.0.8. On ne change pas la nature d'une série lorsqu'on modie un nombre ni de
ses termes.
Proposition 1.0.9. Si X U converge alors lim U = 0.
n
n→+∞
n

Remarque 1.0.10. la proposition donne seulement une condition nécessaire mais non susante,
i.e une série peut diverger bien que son terme général U tende vers zéro. Mais si U ne tend
pas vers zéro, alors on peut conclure que la série X U ne converge pas.
n n
n

Exemple 1.0.11. La série harmonique .


X1
n

Proposition 1.0.12. La série harmonique diverge.


X1
n

Exemple 1.0.13. Les séries géométriques


X
a , a ∈ R. n

Proposition 1.0.14. La série géométrique a converge si et seulement si |a| < 1,


X
n

et X a = 1 −1 a si |a| < 1.
n=+∞
n

n=0

Proposition 1.0.15.Soit X U et X V deux séries numériques et α ∈ R.


n n

1. si X U et X V convergent alors, X (U + V ) converge et


n n n n

V .
n=+∞
X X X n=+∞ n=+∞
(U + V ) = n U +n n n
n=0 n=0 n=0

2. si X U converge alors, X αU converge et


n n

U .
n=+∞
X X n=+∞
αU = α n n
n=0 n=0

3. si X U converge et X V diverge alors, X (U + V ) diverge.


n n n n

4. si X U diverge et α 6= 0 alors, X αU diverge.


n n

Remarque 1.0.16. Si α 6= 0 alors U et αU sont de même nature.


X X
n n

1.0.2 Séries à termes positifs


Dénition 1.0.17. On dit que X U est une série à termes positifs lorsque U ≥ 0, ∀n ∈ N.
n n

On dit que X
Un est une série à termes strictement positifs lorsque U > 0, ∀n ∈ N.
n

Proposition 1.0.18. Si X U est une série à termes positifs, alors X U converge si et seule-
ment si (S ) est majorée.
n n
n

4
Démonstration. En eet ∀n ∈ N, S n − Sn−1 = Un ≥ 0. Par conséquent (Sn ) est croissante. Donc
il sut que (Sn ) soit majorée pour être convergente.

Proposition 1.0.19. Soit X U et X V deux séries à termes positifs tels que U ≤ V à


partir d'unXcertain rang. X
n n n n

1. Si V converge alors U converge.


n n

Si de plus U ≤ V , ∀n ∈ N alors X U ≤ X V .
n=+∞ n=+∞
n n n n
n=0 n=0

2. Si X U diverge alors X V diverge.


n n

Proposition 1.0.20. Soit U et V deux séries à termes positifs.


X X
n n

Si tels que lim V = l ∈]0; +∞[ alors U et X V sont de même nature.


U
n→+∞
n
n
X
n n

Proposition 1.0.21 (Critère de d'Alembert). Soit U une série à termes positifs tels que
X
n

= l.
U n+1
lim
n→+∞ U n

1. si l < 1, alors X U converge. n

2. si l > 1, alors X U diverge. n

3. si l = 1, alors on ne peut pas conclure.


Proposition 1.0.22 (Critère de Cauchy). Soit U une série à termes positifs tels que
X
n

U = l.
n
p
lim n
n→+∞

1. si l < 1, alors X U converge. n

2. si l > 1, alors X U diverge. n

3. si l = 1, alors on ne peut pas conclure.


Exercice 1.0.23. Déterminer la nature de U dans chacun des cas suivants;
X
n
 
1. U = 3nn ++25 .
n
n
  
2. U = 2n + 1 31 .
n
4n + 3
n

Dénition 1.0.24. On appelle série de Riemann toute série de la forme X n1 avec α ∈ R. α

Proposition 1.0.25. la série de Riemann converge si et seulement si α > 1.


X 1
n α

Proposition 1.0.26 (Critère de Riemann). Soit U une série à termes positifs.


X
n

1. s'il existe α > 1 tel que lim n U = l < +∞, alors X U converge.
n→+∞
α
n n

2. s'il existe α ≤ 1 tel que lim n U = l > 0, alors X U diverge.


n→+∞
α
n n

Exercice 1.0.27. Déterminer la nature de U dans chacun des suivants :


X
n

5
CHAPITRE 1. SÉRIES NUMÉRIQUES RÉELLES

1. U n =
3n + 3
n2 + 4n + 5
.
2. U n =
n4
n+7
+ 2n + 1
.
3. U n =
n2 + 3
n4 + 1
.
1.0.3 Séries alternées
Dénition 1.0.28. On appelle série alternée toute série de la forme ou X (−1)
X
(−1)n Vn n+1
Vn
avec V n ≥ 0, ∀n ∈ N .
Proposition 1.0.29. Si (Vn ) est décroissante et n→+∞
lim Vn = 0 alors la série alternée
X
(−1)n Vn
(resp. X (−1) ) converge.
n+1
Vn
 
Exemple 1.0.30. La série harmonique alternée converge car la suite est dé-
X (−1) n 1
n n
croissante et lim n1 = 0.
n→+∞

1.0.4 Séries à termes quelconques


Dénition 1.0.31. Soit X
U une série numérique. On dit que
n
X
U converge absolument
n

lorsque la série |U | converge.


X
n

Proposition 1.0.32. Si U converge absolument alors U converge.


X X
n n

Remarque 1.0.33. La réciproque de cette propriété n'est pas vraie.

6
Chapitre 2

Fonctions à deux variables


2.0.1 Généralités
Dénition 2.0.1. On appelle fonction de deux variables à valeurs réelles toute fonction f dénie
sur une partie A de R et à valeurs dans R.
2

f :R2 −→ R
(x, y) 7−→ f (x, y)

 L'ensemble des éléments (x; y) ∈ R en lesquels la fonction est f est dénie est appelé
ensemble de dénition de f et est noté D .
 Représenter f dans l'espace c'est représenter la surface S dénie par les points (x; y; z) où
f

(x; y) ∈ D et z = f (x; y).


f
f

2.0.2 Dérivées partielles

f :R2 −→ R
(x, y) 7−→ f (x, y)

une fonction à 2 variables. On dit que f admet une dérivée première par rapport à x en (x ; y) si,
la dérivée de la fonction
fy :R −→ R
x 7−→ f (x, y)

existe en x. On note
∂f 2
:R −→ R
∂x
(x, y) 7−→ fy0 (x, y)

∂f
Pour calculer , on dérive f par rapport à la variable x en considérant y comme un nombre
∂x
constant. On dit que f admet une dérivée première par rapport à y en (x ; y) si, la dérivée de la
fonction
fx :R2 −→ R
(x, y) 7−→ f (x, y)

7
CHAPITRE 2. FONCTIONS À DEUX VARIABLES

existe en y. On note
∂f 2
:R −→ R
∂y
(x, y) 7−→ fx0 (x, y)

∂f
Pour calculer , on dérive f par rapport à la variable y en considérant x comme un nombre
∂x
constant.

Exercice 2.0.2. Calculer les dérivées partielles premières de chacune des fonctions suivantes.
2x − y 2
f (x, y) = x2 − 3xy + 2y 2 − 4x + 2y − 5; g(x, y) = ; h(x, y) = e−(x +y
x−y

Les dérivées partielles premières étant des fonctions de deux variables, on peut éventuellement
∂2f
les dériver de nouveau par rapport à la première ou deuxième variable. On note 2 la dérivée
∂x
partielle première par rapport à x de la dérivée partielle première par rapport à x de f. On
∂2f
l'appelle dérivée partielle deuxième de f par rapport à x. On note
∂x∂y
la dérivée partielle première par rapport à x de la dérivée partielle première par rapport à y de
∂2f
f. On l'appelle dérivée partielle deuxième de f par rapport à (x ; y). On note la dérivée
∂y∂x
partielle première par rapport à y de la dérivée partielle première par rapport à x de f. On
∂2f
l'appelle dérivée partielle deuxième de f par rapport à (y ; x). On note 2 la dérivée partielle
∂y
première par rapport à y de la dérivée partielle première par rapport à y de f. On l'appelle dérivée
partielle deuxième de f par rapport à y.
 
∂f
∂2f ∂ ∂x
=
∂x2 ∂x 
∂2f ∂ ∂f
∂y
2
=
∂y ∂y
 
∂2f ∂ ∂f
∂x
=
∂y∂x ∂y
 
∂2f ∂ ∂f
∂y
=
∂x∂y ∂x

Proposition 2.0.3. Si f est continuement dérivable deux fois alors


∂2f ∂2f
=
∂y∂x ∂x∂y

Exercice 2.0.4. Calculer les dérivées partielles d'ordre 2 de f dénie par


f (x, y) = x2 − y 2 + 2xy 2 − 3xy + x − 2y + 4

.
8
2.0.3 Extremums
Extremums sans contrainte
Dénition 2.0.5. On dit (x ; y ) est un point critique de f lorsque ∂f
0 0
∂x
(x ; y ) =
∂f
0
∂y
(x ; y ) = 0
0 0 0

Soit
f :R2 −→ R
(x, y) 7−→ f (x, y)

une fonction continûment dérivable 2 fois par rapport à chacune de ses deux variables. On note
usuellement :
∂2f
r= (x0 ; y0 )
∂x2
∂2f
t= (x0 ; y0 )
∂y 2
∂2f
s= (x0 ; y0 )
∂x∂y
On appelle matrice Hessienne de f en (x0 ; y0 ), la matrice :
 
r s
H(x0 ; y0 ) =
s t

Proposition 2.0.6. Soit (x ; y ) un point critique de f , alors :


 si rt − s > 0 et r + t > 0, le point (x ; y ) est un minimum local,
0 0
2

 si rt − s > 0 et r + t < 0, le point (x ; y ) est un maximum local,


0 0
2

 si rt − s < 0 le point (x ; y ) est un point selle,


0 0
2

 si rt − s = 0, on ne peut pas conclure.


0 0
2

Extremums sous contrainte : méthode de Lagrange


En économie, il est fréquent que l'on cherche à maximiser une fonction sous des contraintes
(maximiser un prot ou une utilité compte tenu de contraintes budgétaires, minimiser une dé-
pense compte tenu d'un besoin à satisfaire). On cherche les extremums de la fonction de deux
variables f sous la contrainte c. Objectif : chercher les extremums d'une fonction de deux va-
riables f sous la contrainte c(x; y) = 0. Limite de la méthode : cette méthode ne fournit que des
candidats. Elle donne une liste de couples (x0 ; y0 ) et s'il existe un extremum, il doit être dans
cette liste. Cas particulier : si la liste des candidats est vide, il n'y a pas d'extremum. Mise en
oeuvre : à partir de la fonction f et de la contrainte c on construit une fonction de trois variables
∂L ∂L ∂L
L(x; y; λ) = f (x; y) + λc(x; y) : On calcule les trois dérivées partielles , ,
∂x ∂y ∂λ
Soit f une fonction deux fois continûment dérivable. Comme avec deux variables, la matrice
Hessienne de L est la matrice suivante :
 
∂2L ∂2L ∂2L
 (x; y; λ) (x; y; λ) (x; y; λ) 
 ∂λ2 ∂λ∂x ∂λ∂y 
 2
∂ L 2
∂ L 2
∂ L 
H(x; y; λ) = 
 (x; y; λ) (x; y; λ) (x; y; λ) 

 ∂λ∂x ∂x2 ∂x∂y 
 ∂2L ∂2L ∂2L 
(x; y; λ) (x; y; λ) (x; y; λ)
∂λ∂y ∂x∂y ∂y 2

9
CHAPITRE 2. FONCTIONS À DEUX VARIABLES

Proposition 2.0.7. Soit (x0 ; y0 , λ∗ ) un point critique de L et soit H(x; y; λ) la matrice Hessienne
de L, alors
 si det(H(x ; y , λ )) > 0 ; alors le point (x ; y , λ ) est un maximum,
0 0

0 0

 si det(H(x ; y , λ )) < 0 ; alors le point (x ; y , λ ) est un minimum,


0 0

0 0

 si det(H(x ; y , λ )) = 0 ; alors on ne peut rien dire.


0 0

Exemple 2.0.8. Optimiser f (x; y) = −x +xy sous la contrainte g(x, y) = 20, où g(x; y) = 2x+y
2

Exemple 2.0.9. On cherche les extremums de f (x; y) = 4 xy sous la contrainte c(x; y) =



x+y−6=0

10
Chapitre 3

Suites et Séries de fonctions


3.1 Suites de fonctions
Dénition 3.1.1. On appelle suite de fonctions sur I et on note (f ) l'application qui associe à
tout entier naturel n une fonction f dénie sur I .
n
n

Dans la suite nous considérons une suite de fonctions (fn ) et f une fonction, dénies sur un
intervalle I .
Dénition 3.1.2. On dit que la suite de fonctions (f ) converge simplement vers f sur I lorsque
f (x) = f (x), ∀x ∈ I .
n
lim n
n→+∞

Remarque 3.1.3.
lim fn (x) = f (x) ⇐⇒ lim |fn (x) − f (x)| = 0
n→+∞ n→+∞

Exemple 3.1.4.
2n + 1 n+2
fn (x) = x+ , ∀x ∈ R,
n+4 3n + 4

On a 1
lim fn (x) = 2x + , ∀x ∈ R.
n→+∞ 3
Donc la suite (f ) converge simplement vers la fonction
n

f : x 7−→ 2x +
1
3
sur .R

Exercice 3.1.5. Etudier la convergence simple de (f ) sur I .


n

1. f (x) = 2nx
n
+ 4 2n − 5
3n + 7
+
n +12
; I = R.

2. f (x) = x ; I =] − 1; 1[.
n
n

3. f (x) = x ; I =] − 1; 1].
n
n

4. f (x) = x ; I = [−1; 1[.


n
n

Dénition 3.1.6. On dit que la suite de fonctions (f ) converge uniformément vers f sur I
lorsque lim sup |f (x) − f (x)| = 0.
n
n
n→+∞ x∈I

Proposition 3.1.7. Si (f ) converge uniformément vers f sur I , alors (f ) converge simplement


vers f sur I .
n n

Remarque 3.1.8. La réciproque de cette propriété n'est pas vraie.


11
CHAPITRE 3. SUITES ET SÉRIES DE FONCTIONS

Exemple 3.1.9.  
n 1
gn (x) = x , g(x) = 0, I =] − 1; 1[, J = 0; .
2
lim gn (x) = 0 = g(x), ∀x ∈ I , donc (g ) converge simplement vers g sur I . Mais sup |g (x) − g(x)| =
n n

1, par suite lim sup |g (x) − g(x)| = 1 6= 0. Donc (g ) ne converge pas uniformément vers f
n→+∞ x∈I
n n

sur I . Par contre g converge uniformément vers g sur J .


n→+∞ x∈I
n

Proposition 3.1.10. Soit (f ) une suite de fonctions continues sur un intervalle I . Si (f )


converge uniformément vers f sur I , alors f est continue sur I et
n n

Z Z
∀a, b ∈ I , lim f (x)dx.
b b
f (x)dx = n
n→+∞ a a
Remarque 3.1.11. Z Z b 
b
f (x)dx = lim fn (x) dx.
a a n→+∞

Proposition 3.1.12. Soit I un intervalle et (f ) une suite de fonctions dérivables sur I . Si :


 la suite converge uniformément sur I vers une fonction g,
n
(fn0 )
 il existe x ∈ I tel que la suite numérique (f (x )) converge;
alors (f ) converge uniformément vers une fonction f dérivable sur I et f = g.
0 n 0
0
n

3.2 Séries de fonctions


Dénition 3.2.1. On appelle série de fonctions et on note X f la donnée de deux suites de n

fonctions (f ) et (S ) telles que S = X f , ∀n ∈ N. f est le terme général et (S ) est la suite


k=n
n n n k n n

des sommes partielles de la série e fonctions. X k=0

Dénition 3.2.2. On dit que la série de fonctions f converge simplement (resp. uniformé-
ment) lorsque la suites de fonctions (S ) converge simplement (resp. uniformément).
n
n

Dénition 3.2.3. Si (S ) converge vers une fonction S alors on dit que S est la somme de la
n

série de fonctions X f et on note X f = S.


n=+∞
n n
n=0

Remarque 3.2.4. Si S est la somme de f alors


X
n

n=+∞
X
fn (x) = S(x), ∀x ∈ I.
n=0

Exemple 3.2.5. Posons f (x) = x , ∀x ∈ I =] − 1; 1[. On a


n
n

, donc lim S (x) =


X k=n n+1
1−x k 1
S (x) =
n x = , ∀x ∈ I. n
1−x 1−x
k=0

Proposition 3.2.6. Soit X f une série de fonctions continues sur I .


n

Si X
fn converge uniformément sur I alors sa somme S est continue sur I et
X Z b
n=+∞ Z b
∀a, b ∈ I, fn (x)dx = S(x)dx.
n=0 a a

12
3.3. SÉRIES ENTIÈRES

Remarque 3.2.7. !
Z b Z b n=+∞
X
S(x)dx = fn (x) dx
a a n=0

Proposition 3.2.8. Soit I un intervalle et X f une série de fonctions dérivables sur I . Si :


n

 la série X f converge uniformément sur I ,


0
n

 il existe x ∈ I tel que la série numérique X f (x ) converge;


0 n 0

alors X f converge uniformément sur tout intervalle borné de I , de plus X f est dérivable
n=+∞
n n
n=0
!0
et .
n=+∞
X n=+∞
X
fn = fn0
n=0 n=0

3.3 Séries entières


Dénition 3.3.1. On appelle série entière toute série de fonctions de la forme X a x où (a ) n

est une suite numérique.


n n

Proposition 3.3.2. Soit a x une série entière. Il existe R ∈ R ∪ {+∞} tel que.
X
n +
n

1. a x converge si |x| < R.


X
n
n

2. X a x diverge si |x| > R.


n
n

Dénition 3.3.3. R est appelé le rayon de convergence de la série entière a x .


X
n
n

Proposition 3.3.4 (Règle de d'Alembert). Soit a x une série entière de rayon de conver-
X
n
n

gence R tel que lim aa = l.


n→+∞
n+1
n

 Si l ∈]0; +∞[ alors R = 1l .


 Si l = 0 alors R = +∞.
 Si l = +∞ alors R = 0.
Proposition 3.3.5 (Règle de Cauchy). Soit a x une série entière de rayon de convergence
X
n
n

R tel que lim |a | = l.


p n
n
n→+∞

 Si l ∈]0; +∞[ alors R = 1l .


 Si l = 0 alors R = +∞.
 Si l = +∞ alors R = 0.
Exercice 3.3.6. Déterminer le rayon de convergence de chacune des séries entières suivantes.
X X X 1 X 2n X  2n + 5 2n
n n n n
(n + 1)x , n!x , x , x , xn
n! 4n + 5 7n + 1

Dénition 3.3.7. Soit X a x une série entière de rayon de convergence R > 0. On appelle
n
n

somme de la fonction S dénie sur ] − R; R[ par S(x) = X a x


X n=+∞
n n
an x n
n=0

13
CHAPITRE 3. SUITES ET SÉRIES DE FONCTIONS

Exemple 3.3.8. La série entière X x a pour rayon de convergence R = 1 et sa somme est


n

S(x) =
1
1−x
.

La série entière X xn! a pour rayon de convergence +∞ et sa somme est


n
Exemple 3.3.9.

= e , ∀x ∈ R.
n=+∞
X n
x x
n!
n=0

Proposition 3.3.10. Soit X a x et X b x deux n


n
séries entières de rayon de convergence
n
n

respectifs R et R . On considère la série somme (a + b )x et la série produit X c x


a b
X
n n
n
n
n

avec c = X a b de rayon de convergence respectifs R et R . On a alors R ≥ inf (R , R )


k=n
n k n−k s p s a b

, R ≥ inf (R , R ) et pour tout x tel que |x| < inf (R , R ),


p
k=0
a b a b

n=+∞
X n=+∞
X n=+∞
X
(an + bn )xn = an xn + bn xn
n=0 n=0 n=0

n=+∞ n=+∞
! n=+∞
!
X X X
n n n
cn x = an x bn x .
n=0 n=0 n=0

3.4 Fonctions développables en séries entières

Dénition 3.4.1. Soit f une fonction dénie sur un intervalle I telXque 0 ∈ I . On dit que f est
développable en série entière sur I lorsqu'il existe une série entière a x telle que n
n

a x = f (x), ∀x ∈ I .
n=+∞
X
n
n
n=0

Proposition 3.4.2. Si f est une fonction développable en série entière sur I et X a x est son n
n

développement en série entière alors f est indéniment dérivable en 0 et f (0) = n!a , ∀n ∈ N. (n)
n

Dénition 3.4.3. Soit X


f une fonction indéniment dérivable en 0. On appelle série de Taylor
de f en 0 de f la série f n!(0) x
(n)
n

14
3.4. FONCTIONS DÉVELOPPABLES EN SÉRIES ENTIÈRES

Proposition 3.4.4.
n=+∞
X
x xn
e = ∀x ∈ R
n!
n=0
n=+∞
X
1
= xn , ∀x ∈] − 1; 1[
1−x
n=0
n=+∞
X
1
= (−1)n xn , ∀x ∈] − 1; 1[
1+x
n=0
n=+∞
X
1
= (−1)n x2n , ∀x ∈] − 1; 1[
1 + x2
n=0
n=+∞
X
1
= (n + 1)xn , ∀x ∈] − 1; 1[
(1 − x)2
n=0
n=+∞
X −1 n
ln|1 − x| = x , ∀x ∈] − 1; 1[
n
n=1

15
CHAPITRE 3. SUITES ET SÉRIES DE FONCTIONS

16
Chapitre 4

Les séries de Fourier


4.1 Dénition
Proposition 4.1.1. Dans l'espace vectoriel L [0; L], c'est à dire celui des fonctions de carré som-
mable dénies sur l'intervalle [0; L], les fonctions 1; sin(2πx/L); cos(2πx/L); · · · ; sin(2πnx/L); cos(2πnx/L); · · ·
2

constituent une base orthogonale.


+∞
X    
2nπx 2nπx
f (x) = a0 + an cos + bn sin
L L
n=1

Z
1 L
a0 = f (x)dx
L 0
Z  
2 L 2nπx
an = f (x)cos dx
L 0 L
Z  
2 L 2nπx
bn = f (x)sin dx
L 0 L
Remarque 4.1.2. En posant ω = 2π/L, les formules ci-dessus s'écrivent
X
f (x) = a0 + an cos (nωx) + bn sin (nωx)
n=1

Z
1 L
a0 = f (x)dx
L 0
Z
2 L
an = f (x)cos (nωx) dx
L 0
Z
2 L
bn = f (x)sin (nωx) dx
L 0
Exemple 4.1.3. dénie sur [0; 1] par f (x) = x
f

Exemple 4.1.4. f dénie sur [− ; ] par f (x) = x


1 1
2 2
Proposition 4.1.5 (Égalité de Parceval).
Z n=+∞
1 L
2 1 X 
(f (x)) dx = a20 + a2n + b2n
L 0 2
n=1

17
CHAPITRE 4. LES SÉRIES DE FOURIER

4.2 Forme complexe de la décomposition en série de Fourier

n=+∞
X Z L
1
f (x) = cn e inωx
avec cn = f (x)e−inωx dx
n=−∞
L 0

4.3 Les séries de sinus et de cosinus

n=+∞
X  nπx  n=+∞
X  ω 
f (x) = bn sin = bn sin n x
L 2
n=1 n=1

Z L  nπx 
2
bn = f (x)sin dx
L 0 L

n=+∞
X  nπx  n=+∞
X  ω 
f (x) = an cos = an cos n x
L 2
n=1 n=1

Z L  nπx 
2
an = f (x)cos dx
L 0 L

4.4 Fonctions périodiques


Proposition 4.4.1. Si f est une fonction périodique de période T alors
X
f (x) = a0 + an cos (nωx) + bn sin (nωx)
n=1

Z T Z T
2
a0 = f (x)dx = f (x)dx
0 − T2
Z T Z T
2 2 2
an = f (x)cos (nωx) dx = f (x)cos (nωx) dx
T 0 T − T2
Z T Z T
2 2 2
bn = f (x)sin (nωx) dx = f (x)sin (nωx) dx
T 0 T − T2

Remarque 4.4.2. Dans la cas des fonctions paires ou impaires on a les résultats suivants
 Si f est paire alors Z
f (x)cos (nωx) dx et b = 0
T
4 2
a = n n
T 0

 Si f est impaire alors


Z
et a
T
4 2
bn = f (x)sin (nωx) dx n =0
T 0

18
4.5. SPECTRE ET HARMONIQUES

4.5 Spectre et harmoniques


Comme nous le savons, si ces fonctions sont de carré sommable sur une période, elle peuvent se
décomposer en série de Fourier. Représenter leurs coecients de Fourier an et bn en fonction de
n est aussi bien que de les représenter en fonction de x. Cette représentation est appelé le spectre
d'une fonction, et ses composantes de Fourier les harmoniques. En réalité, p pour des raisons que
nous verrons plus tard, on n'est même intéressé qu'aux coecients sn = a2n + b2n et c'est ce
dernier qu'on appelle couramment le spectre.

Exercice 4.5.1. Décomposer la fonction triangle, f (x) = 1 − 21 |x| sur l'intervalle [−1/2; 1/2].
Exercice 4.5.2. Soit la fonction palier f sur [0; 1] tel que f (x) = −1/2 si x < 1/2 et f (x) = 1/2
si x > 1/2. Trouver sa décomposition en série de Fourier.
Exercice 4.5.3. Même question que précédemment, mais la fonction f est dénie par f (x) = 0
si x < 1/2 et f (x) = 1 si x > 1/2. En comparant ce résultat au résultat précédent, pouvez en
tirer des conclusions générales?
Exercice 4.5.4. Trouver la série de Fourier de sin(x/2) sur l'intervalle [0; 2π].

19
CHAPITRE 4. LES SÉRIES DE FOURIER

20
Chapitre 5

Les Transformées de Laplace


5.1 Dénition
Dénition 5.1.1. La transformée de Laplace d'un signal f (t) dénie sur [0; +∞[ est dénie par
Z +∞
fˆ(s) = T L[f (t)] = e−st f (t)dt
0

Exemple 5.1.2.
1
T L[1] =
s
Exemple 5.1.3.
1
T L[e−at ] =
s+a

Exemple 5.1.4.
Exemple 5.1.5.
1
T L[t] =
s2
Exemple 5.1.6.

T L[tk ] =
k!
sk+1
(démontrez cette relation par récurrence.)
5.2 Propriétés
5.2.1 Théorème de la valeur initiale
Proposition 5.2.1.
f (0) = lim sF (s)
s−→+∞

5.2.2 Théorème de la valeur nale


Proposition 5.2.2.
lim f (t) = lim sF (s)
t−→+∞ s−→0

21
CHAPITRE 5. LES TRANSFORMÉES DE LAPLACE

5.3 Region de convergence ROC


Dénition 5.3.1. La région de convergence dune transformée de Laplace consiste en le sous-
ensemble de C où F (s) est parfaitement dénie, au sens où l'intégrale impropre converge.
Remarque 5.3.2. Il est dicile de déterminer cette région de convergence, spécique à chaque
signal. Cependant,il est facile de déterminer la région de convergence d'une exponentielle natu-
relle. On peut donc déterminer un sous-ensemble de la région de convergence de toute fonction
absolument bornée par une exponentielle.
Proposition 5.3.3. La région de convergence de la transformée de Laplace du signal x(t) =
e , t ≥ 0 est le demi-plan complexe : ROC = {s ∈ C|R (s) > a}.
at
e

Démonstration. En posant s = σ + iω, on a


Z +∞ Z +∞
−st
X(s) = x(t)e dt = e(a−σ)t e−ωit dt
0 0

Il y'a convergence si a − σ < 0.

22
L2 High-Tech/Université Aube Nouvelle 20182019

Travaux Dirigés d'Analyse Mathématique

Exercice 1 Déterminer la nature de chacune des séries suivantes :


X 1 X 2n + 5 X X X 3 X 2n
√ , , nn e−n , (−1)n ne−n , √ ,
n n(n + 1)(n + 5) n
n+1 2 + 5n

Exercice 2 Trouver le terme général Un et la nature de la série, si la suite (Sn )de ses
sommes partielles est dénie comme suit

n+1
Sn =
2n

2n + 1
Sn =
5
  
(n + 2)e
Sn = ln
n+1

Exercice 3 Trouver la somme de chacune des séries suivantes :


X 1 X 2n + 3
,
(n + 1)(n + 2) (n + 1)2 (n + 2)2

Exercice 4 Déterminer le rayon de convergence de chacune des séries entières sui-


vantes :  2n
X xn X 2n + 3 X 1 X xn
, xn , xn ,
2n + 1 4n2 + 1 n! k n (n + 3)

Exercice 5
1
Un =
n(n + 1)(n + 2)
X
1. Montrer que la série Un converge.
2. Déterminer a, b, c ∈ R tels que
a b c
Un =+ + , ∀n ∈ N∗
n n+1 n+2
X
. En déduire la somme S de la série Un puis la somme S 0 de la série
X
(Un + 0.5n )

Exercice 6
2
Un =
(n + 1)(n + 2)

1
X
1. Montrer que la série Un converge.
2. Déterminer a, b ∈ R tels que
a b
Un = + , ∀n ∈ N∗
n+1 n+2
X
. En déduire la somme S de la série Un puis la somme S 0 de la série
X
(Un + 0.5n )

Exercice 7 Développer en série entière la fonction :


1
f : x 7−→
1 + x + x2
Quel est son rayon de convergence ? En déduire, sous forme de série numérique, l'inté-
grale Z 1
dx
0 1 + x + x2

Exercice 8
1
Un =
n(n + 1)(n + 2)(n + 3)
X
1. Montrer que la série Un converge.
2. Déterminer a, b, c, d ∈ R tels que
a b c d
Un =+ + + , ∀n ∈ N∗
n n+1 n+2 n+3
X
. En déduire la somme S de la série Un puis la somme S 0 de la série
X
(Un + 0.2n )

Exercice 9 Calculer la série de Fourier trigonométrique de la fonction 2π -périodique


f : R −→ R telle que f (x) = π − |x| sur ] − π; π].

Exercice 10 Soit f : R −→ R la fonction 2π -périodique telle que f (x) = ex , ∀x ∈


] − π; π].
1. Calculer les coecients de Fourier exponentiels de la fonction f.
2. étudier la convergence (simple, uniforme) de la série de Fourier de f.
3. En déduire les valeurs des sommes
n=+∞
X n=+∞
(−1)n X 1
,
n=1
n2 + 1 n=1 n2 + 1

Exercice 11 Soit f la fonction dénie sur R2 par f (x, y) = 5x2 −6xy+2x+2y 2 −2y+1.
∂f ∂f
1. Calculer et .
∂x ∂y
2. Déterminer le point critique de f et prouver que f atteint un minimum en ce
point.

2
Exercice 12 Soit f la fonction dénie sur R2 par f (x, y) = xy(x+y−1)+2. Déterminer
les extremums de f .
2
+y 2 )
Exercice 13 Soit f dénie sur R2 par f (x, y) = xye−(x
∂f ∂f
1. Calculer (x, y) et (x, y).
∂x ∂y
2. Déterminer les points critiques de f .
3. Indiquer si ces points correspondent à un minimum ou un maximum.

Exercice 14 Soit f dénie sur R2 par f (x, y) = (x − 1)(y − 2)(x + y − 6)


1. Montrer que (4, 2) et (2, 3) sont des points critiques de f .
2. f présente-il une extremum local au point (4, 2) ?
3. f présente-il une extremum local au point (2, 3) ?

Exercice 15 On considère la fonction f de classe C 2 sur ]0, 1[×]0, 1[ dénie par :


1 1 1
f (x, y) = + + .
1−x 1−y x+y
∂f ∂f
1. Calculer (x, y) et (x, y).
∂x ∂y
2. Montrer qu'il existe un unique point I de ]0, 1[×]0, 1[ en lequel f est susceptible
de posséder un extremum local et déterminer I .
3. Montrer que f admet en I un minimum local.

Exercice 16 Soit f (x, y) = x2 y et h(x, y) = 2x2 + y 2 . Déterminer les extremums de


f sous la contraintes h(x, y) = 3

Exercice 17 Développer en séries de Fourier chacune des fonctions suivantes et en


déduire la valeur des sommes indiquées :
2x
1. f périodique de période paire telle que 2π ∀x ∈ [0; π[, f (x) = 1 − .
π
n=+∞
X n=+∞
X 1 n=+∞ X 1
1
2
, 2
,
n=0
(2n + 1) n=1
n n=1
n4
2. f périodique de période paire telle que 2π ∀x ∈ [0; π[, f (x) = x(π − x).
n=+∞
X n=+∞
X n=+∞
X 1
(−1)n 1
3
, 6
,
n=0
(2n + 1) n=0
(2n + 1) n=1
n6
3.
n=+∞
X 1
4. f dénie sur R par f (x) = sup(0, sinx). .
n=1
4n2 − 1

Exercice 18 En appliquant la dénition, calculer la transformée de Laplace du signal


suivant. 
e−t si t ∈ [0, T ]
x(t) =
0 si t ∈
/ [0, T ]

Exercice 19 Calculer les transformées de Laplace des fonctions suivantes :

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