Vous êtes sur la page 1sur 5

Math 256 — 2020

Corrigé du partiel

Exercice 1 — Suites numériques


Énoncé

Corrigé

a)
((-1)n )n∈ℕ est une suite bornée non convergente.

b)
((-1)n n)n∈ℕ est une suite qui n’est ni majorée ni minorée.

c.
1
La suite (un )n∈ℕ définie par u2 n = n , et u2 n+1 = 0 est positive, de limite nulle, et n’est pas décroissante.
2 Math 256 - 2020 - Corrigé du partiel.nb

Exercice 2 — Nombres complexes


Énoncé

Corrigé

a)
Effectuons le produit 1 + z + z2 + z3 + z4  (1 - z) :
1 + z + z2 + z3 + z4
1 - z
— — — — — — — — — — —
1 z + z2 + z3 + z4
+
- z - z2 - z3 - z4 - z5
— — — — — — — — — — —
1 - z5
Ainsi
1 + z + z2 + z3 + z4  (1 - z) = 1 - z5 ,

et, si z ≠ 1,
1 - z5
1 + z + z2 + z3 + z4 = 1-z
.

b)
Puisque Θ ∉ 2 Πℤ, Θ ≠ 1, ce qui permet d’appliquer la formule établie en a):
1 - 5  Θ
1 +  Θ + 2  Θ + 3  Θ + 4  Θ = 1 -  Θ
Θ Θ
5 5
1-  2  2
= Θ Θ
 
1- 2  2

Θ Θ Θ
-5  5 5
 2 - 2  2

= Θ Θ Θ
-  
 2 - 2  2


sin  4
Θ
2
= Θ
 2
sin 
2

sin 
= 2
Θ
2  Θ
sin 
2
Math 256 - 2020 - Corrigé du partiel.nb 3

c)
On en déduit aussitôt
1 + cos (Θ) + cos (2 Θ) + cos (3 Θ) + cos(4 Θ) = ℜ1 +  Θ + 2  Θ + 3  Θ + 4  Θ 

sin 
2
= Θ
cos(2 Θ),
sin 
2

et
1 + sin(Θ) + sin(2 Θ) + sin(3 Θ) + sin(4 Θ) = ℑ1 +  Θ + 2  Θ + 3  Θ + 4  Θ 

sin 
2
= Θ
sin(2 Θ).
sin 
2

Exercice 3 — Intégrales impropres


Énoncé

Corrigé

a)
[ln2, ∞[ ⟶ℝ [2, ∞[ ⟶ [ln2, ∞[
Soient f : 1 et φ : . Alors f est continue sur [ln2, ∞[, φ est une
x ↦ x ↦ ln x
x2
bijection de classe 1 de [2, ∞[ sur [ln2, ∞[. On peut donc appliquer le théorème de changement de variable
pour les intégrales généralisées : ∫φ([2,∞[) f converge si et seulement si ∫[2,∞[ f ∘ φ ⨯φ ' converge, et dans ce cas,
les deux intégrales sont égales. La fonction f est une fonction de Riemann intégrable sur [1, ∞[, donc sur
1 ∞ 1
[ln2, ∞[. Par ailleurs, pour tout x ∈ [2, ∞[, f ∘ φ ⨯ φ ' ( x) = . On en déduit que ∫2 ⅆ x converge et
x ln2 (x) x ln2 (x)
que
∞ 1 ∞ 1 -1 ∞ 1
∫2 x ln2 (x)
ⅆ x = ∫ln 2
x2
ⅆx=  
x ln 2
=
ln 2
.

b)
sin t
La fonction t ↦ est continue sur [2, ∞[, et satisfait, pour tout t ∈ [2, ∞[, à l’encadrement
t (ln t)2
sin t 1
0≤ ≤ , car sin t ≤ 1. On en déduit, grâce au théorème d’intégrabilité par encadrement, que
t (ln t)2 t (ln t)2
4 Math 256 - 2020 - Corrigé du partiel.nb

∞ sin t ∞ sin t
∫2  t ln2 (t)  ⅆ t converge, c’est-à-dire que ∫2 t ln2 (t)
ⅆ t converge absolument.

c)
cos t sin(t)
Soit x ∈] 2, ∞[. Les fonctions t ↦ et t ↦ sont continues sur le segment [2, x], ce qui établit l’exis-
ln(t) t (ln(t))2
1
tence de F (x) et celle de G(x). Les fonctions u : t ↦ sin(t) et v : t ↦ ln(t)
sont de classe 1 sur le segment [2, x],
-1
et vérifient u' (t) = cos(t) et v' (t) = . On peut donc utiliser le théorème d’intégration par parties :
t (ln(t))2
x cos t
F (x) = ∫2 ⅆ t = ∫ x u' v = [u v]2x - ∫ x u v '
ln(t) 2 2
sin(t) x x sin(t)
=  + ∫2 ⅆt
ln(t) 2 t (ln(t))2
sin(x) sin(2)
= G ( x) + -
ln(x) ln(2)

d)
sin(x) sin t
Lorsque x tend vers ∞, ln(x)
tend vers 0, et d’après la question b), G(x) tend vers ∫2∞ 2 ⅆ t. On en déduit
t ln (t)
∞ cos t
que F possède une limite en ∞, ce qui signifie que ∫2 ln t
ⅆ t converge.

Exercice 4 — Séries numériques


Énoncé

Corrigé

a)
1 1
sin  sin 
n 1 n 1
◼ On a ~ . Les deux séries ∑n et ∑n sont à termes réels, définies sur 〚1, ∞〚. En outre, la
n n2 n n2
1 1
suite  2  est de signe constant (positif), et ∑n est une série de Riemann convergente. On en déduit,
n n2
1
sin 
n
d’après le théorème de comparaison des séries à l’aide d’équivalents, que ∑n n
converge.
Math 256 - 2020 - Corrigé du partiel.nb 5

2 + cos n
◼ La suite réelle  n
 est définie sur 〚1, ∞〚. Puisque, pour tout n ∈ 〚1, ∞〚, -1 ≤ cos n ≤ 1, on a
1 2 + cos n 3 1
0 ≤ n ≤ n ≤ n . La série ∑n≥ 1 n est la série harmonique, qui diverge. On en déduit, d’après le théorème
2 + cos n
d’encadrement, que ∑n n diverge.

b)
cosn2 
◼ La suite réelle   est définie sur 〚0, ∞〚. Pour tout n ≥ 1, on a
1 + n2

cosn2  1 1
0≤   ≤ ≤ .
1 + n2 1 + n2 n2
1
∑n est une série de Riemann convergente. On en déduit, d’après le théorème d’encadrement, que
n2
cosn2 
∑n est absolument convergente, donc convergente.
1 + n2
(-1)n (-1)n 1
◼ La suite réelle  ln(n)  est définie sur 〚2, ∞〚. Elle est alternée, et la suite  ln(n)  = 
ln n n≥ 2
est
n≥ 2
n
(-1)
décroissante de limite nulle. D’après le théorème de convergence des séries alternées, ∑n≥ 2 ln(n)
converge.
n
(-1) 1 1 1 1
Par ailleurs, on a 0 ≤  ln(n)  = ln n
et 0 ≤ n
= ℴ
ln n
. Comme  n est la série harmonique qui diverge, on
1
déduit du théorème de comparaison des séries à l’aide de la relation de négligeabilité que  ln n diverge,
(-1)n
c’est-à-dire que  ln(n) n’est pas absolument convergente.

c)
Si la série Σ an converge, (an ) tend vers 0, de sorte que ln(1 + an ) ~ an . Étant à termes positifs, la suite (an ) est
de signe constant. Si Σ an converge, il résulte du théorème de comparaison des séries à l’aide d’équivalents
que Σ ln(1 + an ) converge.

Fin du corrigé

Vous aimerez peut-être aussi